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Au-delà du PIB : des écarts, mais des progrès vers une croissance inclusive

29. März 2025 um 06:21

Un PIB plus élevé ne garantit pas des bénéfices partagés ni une croissance durable. Pour mieux mesurer la prospérité, la CNUCED le complète avec des données sur les conditions de vie, l’égalité et sur l’environnement.

Depuis près de 80 ans, le produit intérieur brut (PIB) est la référence en matière de prospérité. Mais une production économique plus élevée ne garantit pas une répartition équitable des bénéfices, ni une croissance durable.

Pour dresser un tableau plus complet, l’Indice de croissance inclusive d’ONU commerce et développement (CNUCED – pour Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) combine le PIB avec d’autres données portant sur les conditions de vie, l’égalité et la durabilité environnementale.

Lancé en 2022 et élargi cette année, l’indice couvre désormais 134 pays représentant 95 % de la population mondiale et 97 % du PIB mondial.

Les nouvelles données publiées le 10 mars 2025 montrent que, malgré des disparités importantes, certains écarts se réduisent et que les lignes commencent à bouger.

Les économies développées affichent toujours des scores presque deux fois plus élevés

De manière générale, les économies les plus avancées enregistrent une croissance plus inclusive. En moyenne, elles obtiennent un score presque deux fois supérieur à celui des économies en développement.

Le Luxembourg, la Norvège et le Danemark dominent toujours le classement, avec seulement deux économies en développement – Singapour et les Émirats arabes unis (EAU) – dans le top 30.

Certaines économies en développement réussissent à réduire les écarts

Un examen plus attentif révèle les bonnes performances de certaines économies en développement.

Singapour, par exemple, dépasse de nombreuses économies développées en matière de conditions de vie, avec un score de 97,1. De même, le Chilila Chinela Thaïlandeles EAU et l’Uruguay affichent tous un score supérieur à 80 – bien plus proche de la médiane des économies développées (89,3) que de celle du Sud global (46,4).

En matière d’égalité, des pays en développement comme les EAU (91,4), la Biélorussie (87,4), l’Azerbaïdjan (73,7) et la Chine (71,4) égalent ou dépassent la médiane des économies développées (73,5), et se situent bien au-dessus de la médiane des économies en développement (37,4).

Les économies développées génèrent deux fois plus de déchets par habitant

L’indice met en lumière l’urgence de rompre le lien entre croissance économique, consommation de ressources et production de déchets. En effet, les économies développées génèrent environ deux fois plus de déchets par habitant que les économies en développement.

Par exemple, le Luxembourg, qui figure parmi les meilleures performances économiques, produit environ 760 kilogrammes de déchets solides par personne chaque année – soit plus de 2 kilogrammes par jour. À l’inverse, la République démocratique populaire du Lao, l’un des pays les moins avancés, ne génère que 50 kilogrammes par personne par an, soit environ 0,15 kilogramme par jour – le poids d’une pomme.

Cela signifie qu’en moyenne, un habitant du Luxembourg produit plus de 15 fois plus de déchets qu’un habitant du Laos. De manière générale, les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement affichent les taux de déchets par habitant les plus faibles.

Même si la croissance économique et la densité urbaine entraînent généralement une augmentation des déchets, le Japon et la République de Corée (Corée du Sud) montrent qu’une gestion efficace est possible.

La durabilité environnementale varie fortement selon les régions

Les économies développées sont en tête en matière de durabilité, grâce à des politiques plus robustes et à de meilleures infrastructures. Toutefois, leurs scores révèlent une grande diversité de performances au sein du groupe.

Certaines économies en développement rattrapent leur retard. Singapour (66,5), le Panama (54,4) et la République dominicaine (52,3) réduisent l’écart avec l’Irlande (71,1), le Danemark (70,0) et le Royaume-Uni (68,0), notamment en matière d’efficacité énergétique et de gestion des émissions de carbone.

Dans le même temps, les différences régionales au sein du Sud global reflètent la diversité des défis rencontrés.

L’Amérique latine et les Caraïbes, avec une médiane à 41,8, obtiennent de meilleurs résultats que d’autres régions en développement. Mais elles peinent à surmonter le manque d’investissements dans les infrastructures vertes et leur forte dépendance aux combustibles fossiles.

L’Afrique (40,2) présente une grande diversité de résultats. Certains pays progressant; tandis que d’autres rencontrent des difficultés en raison de politiques inégales et de ressources limitées. L’Asie et l’Océanie (30,8) sont confrontées à d’importants défis en matière de durabilité.

D’après la CNUCED

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La dette américaine dépassera les sommets de la Seconde Guerre mondiale

28. März 2025 um 13:38

Le Congressional Budget Office (CBO – USA) tire la sonnette d’alarme sur la dette fédérale américaine, soulignant que dans les années à venir, elle devrait dépasser les sommets historiques atteints après la Seconde Guerre mondiale.

Plus précisément, le CBO a averti jeudi 27 mars 2025 que le ratio dette/PIB aux États-Unis devrait atteindre 107 % d’ici 2029. Dépassant ainsi les niveaux des années 1940, lorsqu’il avait atteint son « pic ». Et il continuera à augmenter à 156 % d’ici 2055. Il atteindra 124 % à fin 2025.

 

 

« L’augmentation de la dette ralentira la croissance économique, augmentera les paiements d’intérêts aux détenteurs étrangers de la dette américaine et posera des risques importants pour les perspectives budgétaires et économiques », a souligné CBO cité par le Financial Times.

A rappeler toutefois que l’administration Trump s’est engagée à trouver un espace budgétaire afin de tenir sa promesse de campagne de réductions d’impôts substantielles pour les entreprises et les ménages.

Dans cette optique, Donald Trump a chargé Elon Musk de lever 2 000 milliards de dollars grâce à des réductions des dépenses fédérales d’ici le milieu de l’année prochaine.

Le gouvernement américain estime que les recettes provenant des droits de douane pourraient combler le manque à gagner créé par la baisse des recettes fiscales. Il enregistre chaque année d’importants déficits budgétaires depuis la pandémie du Covid-19 et, selon le CBO, ils resteront élevés.

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Hausse importante des dettes de la France en fin décembre 2025

28. März 2025 um 12:11

La dette publique française, qui avait franchi les 100 milliards d’euros en 1981, a dépassé les 1 000 milliards en 2003 et les 3 000 milliards en 2023. Selon les dernières données de l’INSEE publiées le 27 mars 2024, elle a encore progressé de 203 milliards d’euros, atteignant 3 305 milliards à la fin décembre. Le premier ministre français François Bayrou, qualifie la dette de « grand ennemi » national depuis longtemps. Il estime, en outre, que la dette de la France risque de continuer à augmenter dans les années à venir.

Voici l’analyse du journaliste Denis Cosnard sur la dette de la France, pour le journal Le Monde :

Au fil des ans, les déficits budgétaires successifs ont entraîné une hausse alarmante de la dette, qui a atteint 114,9 % en 2020, durant la crise du Covid-19 et le « quoi qu’il en coûte »; lorsque l’État a dû débloquer d’importantes ressources pour éviter une récession.

Après cette période de crise, la dette a continué d’augmenter au cours des trois années suivantes. Mais c’est en 2024 qu’elle a franchi le seuil alarmant de 113 % du PIB; et ce, selon les données de l’INSEE.

Le principal défi de la France reste donc le déficit public. En effet, l’écart entre les recettes et les dépenses a atteint en 2024 5,8 % du PIB, bien au-dessus des 4,4 % prévus initialement. Cette situation a forcé l’État à augmenter son taux d’endettement; alors que d’autres pays européens cherchaient à réduire le leur. Le gouvernement estime qu’il faut maîtriser ce déficit, avec pour objectif un ratio de 5,4 % du PIB en 2025, avant de le ramener à moins de 3 % d’ici 2029. Dans un message adressé aux parlementaires le 21 mars, le Premier ministre français, François Bayrou, a déclaré que rétablir les finances publiques était une obligation morale envers les citoyens, en particulier les travailleurs, les jeunes et les enfants. Il a, par ailleurs, affirmé que cette réforme était primordiale à la préservation de la crédibilité politique du gouvernement, vis-à-vis des électeurs et les investisseurs.

Bien que des progrès aient été réalisés pour réduire le déficit budgétaire, la situation reste préoccupante, car la dette publique continuera probablement à augmenter dans les années à venir. Les prévisions tablent sur un ratio dette/PIB atteignant 115,5 % d’ici la fin 2025. Selon l’agence de notation Fitch, ce ratio pourrait dépasser les 120 % d’ici fin 2028 et continuer à croître jusqu’en 2029-2030, selon de nombreux experts.

La Cour des comptes prévoit un scénario plausible où la dette atteindrait 125 % du PIB en 2029, et frôlerait les 130 % en 2031. Certains économistes estiment même que la dette pourrait grimper encore davantage, atteignant jusqu’à 160 % voire 170 %. Et ce, si l’État choisit de réaliser des investissements massifs, notamment dans la transition énergétique.

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