Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 09. Juni 2025Leconomiste Maghrebin

Tunisie : Slimane Ourak blanchi dans une affaire de fraudes

09. Juni 2025 um 19:34

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière au tribunal de première instance de Tunis a rendu une décision d’irrecevabilité du recours contre l’ancien directeur général des douanes, Slimane Ourak.

Cette affaire le concernait pour des accusations de falsification des résultats d’un concours. Les expertises et les investigations menées dans ce dossier ont démontré l’innocence de l’ancien directeur général concernant les accusations portées contre lui.

L’article Tunisie : Slimane Ourak blanchi dans une affaire de fraudes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Évaluation MENAFATF 2025-2026 : le CMF active son dispositif de surveillance

09. Juni 2025 um 19:02

Le Conseil du Marché Financier (CMF) a procédé, le 5 juin 2025, à la diffusion d’un questionnaire destiné aux institutions soumises à sa surveillance, afin d’évaluer la perception par les acteurs du marché financier des risques liés au financement de la prolifération des armes de destruction massive. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’application des recommandations n°1 et n°7 du Groupe d’action financière pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENAFATF), a indiqué le CMF dans un communiqué publié lundi 9 juin 2025

Cette mesure fait partie des préparatifs en cours relatifs à l’évaluation mutuelle à laquelle la Tunisie sera soumise entre 2025 et 2026 sous l’égide du MENAFATF. Elle concrétise également le rôle du CMF dans le soutien aux efforts nationaux de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes.

Par ailleurs, le CMF a annoncé que, au cours du mois de juillet prochain, des missions de contrôle documentaire et sur site seraient menées auprès de certains intermédiaires en bourse et sociétés de gestion de portefeuilles pour le compte de tiers.

Ces contrôles seront effectués par les membres de la Structure de prévention du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme et de la prolifération des armes du CMF, conformément à l’approche fondée sur les risques (Risk-Based Approach). Le CMF a précisé que ces missions visent à vérifier le respect, par les entités concernées, de leurs obligations légales et réglementaires, notamment en matière :

  • de vigilance à l’égard de la clientèle,
  • de déclaration des opérations suspectes,
  • et de transmission des informations requises sur demande.

Le CMF souligne que le contrôle effectif constitue un pilier essentiel pour évaluer l’efficacité du dispositif national. Il appelle l’ensemble des acteurs soumis à son contrôle à coopérer pleinement avec les équipes d’inspection et rappelle l’importance d’une application rigoureuse des recommandations internationales, dans un esprit de transparence et d’intégrité. Une telle démarche contribuerait à renforcer la position de la Tunisie dans le cadre de cette évaluation mutuelle d’envergure.

Avec TAP

L’article Évaluation MENAFATF 2025-2026 : le CMF active son dispositif de surveillance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gaza, l’épopée palestinienne secoue l’âme du monde

09. Juni 2025 um 17:17

Olfa Cousseau Hanafi, une Franco-tunisienne mariée à un Français, a des enfants, cadre d’une entreprise, née dans la banlieue parisienne, est très mal dans sa peau, depuis quelques temps. Elle se sent menacée dans son propre pays, la France. Ceci avant même l’assassinat du jeune tunisien par un terroriste d’extrême droite française. C’est depuis le début du génocide des Palestiniens à Gaza.

Pourtant elle n’a jamais été concernée de près ou de loin par les problèmes du Moyen-Orient. Maintenant si, car elle vient de s’embarquer pour l’Egypte avec des milliers de jeunes français, pour voler au secours de Gaza, dans un mouvement spontané de solidarité avec les Palestiniens. Impliquée désormais jusqu’au cou dans cette nouvelle épopée, dans laquelle s’engagent des milliers d’Européens, dans un formidable élan pour stopper le génocide en cours commis par l’Etat fasciste, dit juif, d’Israël. Une lame de fond que les médias européens contrôlés par le lobby sioniste tentent d’étouffer par l’obstruction médiatique, traverse l’âme européenne, car depuis le génocide des juifs, commis ainsi que les pogroms par les ancêtres de ces mêmes Européens, on n’a jamais assisté au meurtre prémédité de tout un peuple, de surcroît par des descendants des victimes de l’holocauste.

Olfa sera le 15 juin devant Rafah pour tenter de casser le blocus criminel et faire parvenir des médicaments, de la nourriture, aux Gazaouis, qui subissent le pire blocus de l’histoire humaine imposé par l’Etat génocidaire d’Israël.

Elle y rencontrera les milliers de jeunes qui viendront de l’Europe et du Maghreb qui tenteront de franchir le portail de Rafah pour s’installer à Gaza, et partager la vie des Palestiniens, et s’exposer ainsi éventuellement aux bombes israéliennes. Sauf que l’Egypte exige des visas pour tous les participants, mais elle finira par céder sous la formidable pression. On parle d’un million de personnes venues de toute la planète.

Ines, 13 ans et son frère Yanis, Franco-tunisiens, observent depuis le déclenchement de la guerre un boycott systématique du Coca-Cola, eux et tous leurs copains d’un collège de Fresnes, dans la banlieue parisienne.  Ils savent que c’est en solidarité avec les enfants de Gaza, et que Coca-Cola est complice du génocide. Aucun média français n’a osé parler de ce boycott.

Dans les écoles publiques de la banlieue parisienne, on est tous propalestinien. Les médias français préfèrent parler d’antisémitisme. Un discours d’amalgame où on associe la défense de la cause palestinienne à l’antisémitisme. Mais ce discours n’a plus aucun impact malgré le terrorisme intellectuel imposé sur tous les plateaux des grands médias.

Les réseaux sociaux ont battu en brèche cette censure. Depuis le début des manifestations de soutien aux Palestiniens ont secoué les capitales et les grandes villes européennes, mais aussi aux USA, en Amérique latine et en Asie. L’humanité entière est donc touchée et cela aura des conséquences pour l’avenir du monde. Malgré les massacres, l’intox et les grandes machines médiatiques à servir le mensonge, contrôlées par le lobby sioniste, gaza est de plus en plus vivante dans le cœur des hommes. Et elle finira par l’emporter.

Jamais dans l’histoire un peuple n’a été aussi soutenu par les populations européennes, à contre-courant du soutien apporté par les gouvernements de ces pays aux génocidaires d’Israël. La résistance héroïque des Palestiniens à une des plus puissantes armées du monde n’a jamais eu son équivalent. Les centaines des milliers de tonnes de bombes destructrices, et plus de soixante mille martyrs, dont des milliers de bébés, d’enfants et de vieillards, n’ont pas pu entamer le moral des combattants qui continuent à faire subir des pertes en hommes et matériel à l’ennemi. Une résistance héroïque et épique que l’histoire retiendra.

Depuis la guerre du Vietnam, l’humanité n’a pas connu encore un peuple aussi vaillant, dans la défense de sa patrie. L’âme de l’humanité se réveille doucement et se met en branle pour venir au secours de ces combattants, une sorte de chevaliers de l’Apocalypse.

La Palestine au cœur

Dans nos pays, maghrébins, arabes ou musulmans, la question palestinienne reste une question liée au sacré. Depuis des centaines d’années, au début des croisades au 11ème siècle. La création de l’Etat d’Israël n’a fait que confirmer ce caractère religieux, devant lesquels les armées et les armes les plus puissants ne peuvent rien. Une injustice de l’histoire, comme il y en a des milliers d’autres, finira par être corrigée par cette même histoire, un jour ou l’autre, car l’histoire comme la nature reprend toujours ses droits.

A Tunis, une caravane appelée « caravane du Soumoud » (le mot n’a pas d’équivalent en français, mais qui signifie la résistance sans céder du terrain) est partie, pour se joindre au mouvement général et aux autres initiatives pour libérer Gaza, sans armes destructrices, sans aviation, sans bombes et sans fusils, mais juste des mots et des slogans, pour faire reculer l’armada sioniste.

A l’évidence, la résistance palestinienne à Gaza inspire d’autres peuples, qui se mobilisent pour apporter leurs soutiens et obliger notamment les gouvernements européens à faire plus de pression sur Israël, pour arrêter le meurtre d’un peuple. Il est vrai, sans résultats spectaculaires pour le moment.

Quant aux gouvernements arabes, tous systèmes politiques confondus, ils sont tous paralysés et ne peuvent même pas imposer un cessez-le feu comme en 1967 et 1973. Il est vrai qu’à l’époque, certains ont combattu l’ennemi les armes à la main. Les seules représailles qu’ils peuvent commettre contre l’Etat juif consiste à retarder la reconnaissance de cet Etat. Mais ils payeront tout au tard cette « trahison », car il est clair aussi que leurs peuples sont avec les Palestiniens, cœur et âme.

La Tunisie et la Palestine

Plus que les autres peuples arabes ou musulmans, les Tunisiens ont toujours entretenu une relation passionnelle avec la cause palestinienne. Déjà en 1948, date de la création d’Israël, des citoyens sont allés parfois, à pied, jusqu’à la Palestine pour combattre avec les armées arabes. En 1967, pendant la guerre du 5 juin, les files d’attente pour rejoindre le contingent de l’armée tunisienne qui devait partir se battre en Egypte comptaient des milliers de personnes. C’est la seule question politique qui unit les Tunisiens, et elle continue à l’être.

Jusqu’au président de la République lui-même, la normalisation avec Israël est considérée par une grande majorité de citoyens comme une trahison nationale. Ce qui signifie que le soutien indéfectible à la cause palestinienne est assimilé à une forme de patriotisme.

La Tunisie avait accueilli pour longtemps la direction de l’OLP dirigée par Arafat, et avait payé les prix forts lorsque l’armée israélienne a bombardé son QG à Hammam El Chott.

Qu’une caravane pour casser le blocus imposée à Gaza parte de Tunis, amenant des militants marocains, algériens, mauritaniens, et aussi libyens, sous les youyous des femmes, c’est un événement hautement symbolique et renouvelle l’attachement des Tunisiens à la cause palestinienne. C’est une tradition héritée du Mouvement national, d’associer patriotisme et soutien à la cause palestinienne. C’est parce que la Tunisie avait, le long de son histoire, protégé ses juifs durant des siècles, que le Tunisien fasse de même pour ce nouveau peuple apatride, forcé à l’exil, mais qui se bat d’une façon magnifique pour sa terre de Gaza et le reste de sa patrie.

Plus loin dans l’histoire, la Tunisie avait accueilli les musulmans et les juifs persécutés et obligés de partir de l’Andalousie. D’ailleurs, la Tunisie de l’Indépendance avait toujours soutenu les grandes causes, surtout les mouvements de libération nationale, comme l’Algérie, l’Afrique du Sud contre toutes les formes du colonialisme.

La caravane du Soumoud ne fait que perpétuer une tradition ancrée dans l’inconscient collectif tunisien. Bien sûr l’Etat tunisien, résolument acquis à la cause palestinienne, ne peut que soutenir cette initiative, qui est issue de la société civile, et particulièrement l’UGTT.

Ces réactions, qui fusent de partout dans le monde, interviennent à un moment clef et à une étape charnière, où se prépare un nouveau partage du monde entre les grandes puissances. Incontestablement, la Palestine et le Moyen-Orient sont au cœur de ce nouveau Yalta.

Mais la Palestine finira par vaincre, c’est inscrit dans la logique de l’Histoire.

L’article Gaza, l’épopée palestinienne secoue l’âme du monde est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : la justice met fin à l’affaire du journaliste Khalifa Guesmi

09. Juni 2025 um 16:09

La Cour d’appel de Tunis a rendu ce lundi une décision de non-lieu dans le dossier concernant le journaliste Khalifa Guesmi.

Selon un post Facebook de la journaliste Amira Mohamed, la Cour a clos la procédure tout en remerciant le comité de défense pour son soutien. M. Guesmi, interpellé en mars 2022 pour avoir refusé de divulguer ses sources dans une enquête liée au terrorisme, était poursuivi au titre de la législation antiterroriste. Condamné initialement à un an de prison en première instance, il avait vu sa peine alourdie à cinq ans lors d’un verdict en appel en mai 2023.

L’article Tunisie : la justice met fin à l’affaire du journaliste Khalifa Guesmi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Espérance de vie : 76 ans pour les Marocains

09. Juni 2025 um 16:06

Selon une recherche publiée par la plateforme spécialisée Voronoi, le Maroc occupe le 119ème rang mondial en termes d’espérance de vie. Un chiffre qui illustre des avancées significatives en matière de santé publique. Tout en mettant en évidence d’importantes disparités entre les nations du Nord et celles du Sud.

Avec une espérance de vie moyenne de 76 ans, le Maroc intègre la catégorie des “nations à développement humain modéré“. Selon Voronoi, une plateforme d’analyse et de données statistiques, le Royaume chérifien se classe au 119ème rang mondial parmi plus de 190 pays analysés.

La recherche met en évidence que cette note est tributaire de plusieurs éléments : l’excellence des soins médicaux, le mode de vie sain, le cadre environnemental, la nutrition, le niveau d’éducation ainsi que l’égalité d’accès aux services fondamentaux. En définitive, c’est un indice de la qualité de vie, mais également de l’efficacité des politiques sanitaires et sociales.

Les pays africains en bas de l’échelle

Bien que le Maroc se positionne au-dessus de plusieurs pays africains, il est toujours loin d’atteindre les normes des pays les plus développés. Pour comparaison, l’espérance de vie à Monaco s’élève à 87 ans, suivie par San Marino et Hong Kong avec 86 ans. En revanche, des pays tels que le Tchad ou le Nigeria n’atteignent pas une espérance de vie de 55 ans, mettant en évidence un fossé mondial de plus de 30 années.

En Afrique, les enfants âgés de moins de cinq ans et les personnes âgées de plus de 60 ans sont ceux qui présentent le plus de vulnérabilité. L’insuffisance de soins appropriés, souvent restreinte à l’absence de traitements de base tels que les antibiotiques, demeure une des principales raisons de mortalité évitable.

Au niveau régional, l’Algérie est créditée d’une espérance de vie de 77 ans, devant donc le Maroc (76 ans), la Libye (73 ans), l’Égypte (72 ans) et la Mauritanie (63 ans).

Cependant, la différence demeure considérable avec les pays du Golfe, où les Émirats arabes unis et le Qatar ont une espérance de vie de 83 ans. Et ce, grâce à une meilleure disponibilité des soins médicaux, aux efforts de prévention et à des standards de vie plus élevés.

L’article Espérance de vie : 76 ans pour les Marocains est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

WAN Li, ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie : le rôle de la Chine dans le développement mondial de l’intelligence artificielle

09. Juni 2025 um 15:34

Récemment, la Chine et la Zambie ont co-organisé à New York, au siège des Nations unies, une réunion du Groupe d’amis pour la coopération internationale sur le renforcement des capacités en matière d’IA, sur le thème : « Du fossé à la synergie : un cadre de coopération mondiale pour le renforcement des capacités en IA ».

Plus de 70 pays et organisations internationales y ont participé, engageant des discussions approfondies sur un développement équitable et inclusif de l’IA. Et ce, afin de consolider un consensus pour améliorer la gouvernance de l’IA et combler le fossé numérique.

L’intelligence artificielle, en tant que technologie stratégique à l’avant-garde de la nouvelle révolution scientifique et industrielle, transforme profondément les modes de production et de vie de l’humanité. En tant qu’acteur clé de cette transformation, la Chine, avec la responsabilité qui incombe à une grande puissance, travaille main dans la main avec la communauté internationale, en particulier les pays en développement, y compris la Tunisie, pour promouvoir une IA au service du développement et du bien commun, explorer un avenir radieux pour cette technologie, et veiller à ce que les fruits du progrès technologique profitent à toutes les régions du monde.

La Chine est pionnière dans le partage des technologies d’IA. En septembre dernier, lors de l’Assemblée
générale des Nations unies, la Chine a proposé le « Plan d’action pour le renforcement des capacités en
matière d’IA pour le bien de tous », visant à combler les fossés numérique et intelligent, en particulier pour permettre aux pays du Sud de bénéficier équitablement du développement de l’IA, afin que ses avantages profitent à tous les pays et stimulent la croissance économique mondiale.

Cette année, les produits d’IA développés par la société chinoise DeepSeek ont attiré l’attention mondiale pour leurs performances exceptionnelles, tout en adhérant à une philosophie open source, partageant de manière transparente ses avancées avec la communauté mondiale des programmeurs.

La Chine promeut activement un développement technologique inclusif, en favorisant le partage des technologies d’IA et en encourageant un paysage international d’innovation ouvert et mutuellement
bénéfique.

La Chine est un acteur engagé dans le développement sécurisé de l’IA. Les technologies émergentes comme l’IA peuvent être de puissants moteurs de développement, mais aussi des sources de risques. La Chine accorde une grande importance aux rapports entre développement et sécurité, en avançant de manière mesurée. Comme conduire sur une autoroute : sans un système de freinage fiable, il est impossible d’appuyer sur l’accélérateur en toute confiance.

Depuis 2021, la Chine a été la première à publier des directives encadrant l’utilisation de l’IA dans les domaines militaires et génératifs, proposant des principes éthiques systématiques et des exigences de sécurité, tout en définissant des stratégies de gestion des risques. La Chine pratique une politique de gouvernance de l’IA unissant sécurité et développement, offrant ainsi une référence pour une industrie mondiale de l’IA saine et sécurisée.

La Chine est un modèle d’IA verte et écoénergétique. La puissance de calcul est un pilier essentiel de l’IA. En 2021, la Chine a lancé le projet « East Data West Compute », construisant des centres de données
économisés avec une répartition rationnelle des ressources, en les déployant dans les régions occidentales où les coûts énergétiques sont plus bas et le climat plus frais, afin de réduire la consommation d’énergie.

Le modèle R1 de DeepSeek, publié cette année, a été développé en seulement deux mois pour un coût inférieur à 6 millions de  dollars, avec une performance équivalente aux produits internationaux similaires, tout en réduisant considérablement la consommation d’énergie. Ces innovations technologiques permettent de sortir de l’impasse « énergie pour performance ».

La Chine intègre pleinement l’IA au développement vert, optimisant l’efficacité du calcul, et joue un rôle moteur dans la transition bas-carbone de l’économie numérique mondiale, guidant l’industrie de l’IA vers un avenir durable.

La Chine est un promoteur de la gouvernance mondiale de l’IA. En octobre 2023, l’Initiative pour la gouvernance mondiale de l’IA, proposée par le Président Xi Jinping, a souligné la nécessité de renforcer la représentation et la voix des pays en développement dans la gouvernance mondiale de l’IA, afin d’assurer l’égalité des droits, des opportunités et des règles pour tous les pays en matière de développement et de gouvernance de l’IA.

Cette initiative appelle également à une coopération et une assistance internationales ciblant
les pays en développement, pour réduire les écarts en matière de capacités intelligentes et de gouvernance.

En juillet dernier, une résolution proposée par la Chine : « Consolider la coopération internationale sur le renforcement des capacités de l’IA », a été adoptée par consensus à l’Assemblée générale des Nations unies, avec le soutien de plus de 140 pays. En novembre, la réunion ministérielle du Sommet mondial de l’Internet à Wuzhen, en Chine, a abordé le thème : « Opportunités et défis pour combler le fossé numérique à l’ère de l’IA », avec la participation des ministres, y compris S.E.M. Sofiene Hemissi, ministre tunisien des Technologies de la communication.

Ces initiatives illustrent le rôle constructif de la Chine dans la gouvernance mondiale de l’IA, aidant les pays du Sud, dont la Tunisie, à renforcer leurs capacités technologiques et contribuant ainsi à
réduire les disparités mondiales en matière d’IA.

Retour sur le passé : le monde s’est rapproché grâce au développement d’Internet. Portant un regard vers l’avenir, l’intelligence artificielle rendra les pays du monde encore plus interdépendants. La Chine continuera de brandir haut le drapeau d’un développement équitable et inclusif de l’IA à l’échelle mondiale, et entend travailler main dans la main avec tous les pays, y compris la Tunisie, pour mettre en œuvre activement l’Initiative pour la gouvernance mondiale de l’IA, partager les bénéfices de l’intelligence et avancer ensemble vers un avenir intelligent plus radieux.

————————–

Cet article est disponible dans le magazine de l’Economiste Maghrébin n° 921 du 4 au 18 juin 2025.

L’article WAN Li, ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie : le rôle de la Chine dans le développement mondial de l’intelligence artificielle est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Caravane vers Gaza : 2 300 Maghrébins en route pour briser le blocus

09. Juni 2025 um 15:28

Une caravane humanitaire partie de Tunisie, avec 2 000 Tunisiens et 300 Algériens, se dirige vers Rafah via la Libye et l’Égypte. Les organisateurs affirment avoir coordonné avec les autorités locales et comptent arriver le 15 juin, malgré les obstacles.

Hamza Saïdi, militant de la société civile et participant à la « Caravane de la Résistance », a confirmé  à nos confrères de Mosaïque FM que 2 300 volontaires – dont 2 000 Tunisiens et 300 Algériens – sont en route vers Gaza. Partie de Tunis, la caravane doit traverser la Libye via le poste-frontière de Ras Jedir avant de rejoindre l’Égypte et le point de passage de Rafah.

Dans l’émission Midi Show ce lundi 9 juin 2025, M. Saïdi a souligné que la caravane avait été bien accueillie dans toutes les régions traversées, malgré la chaleur extrême. Les unités de la Garde nationale tunisienne sécurisent son trajet pour assurer une progression sans encombre.

Les organisateurs disent avoir obtenu l’accord des autorités libyennes et sont en discussion avec l’Égypte pour faciliter leur passage vers Rafah. « Nous avons rempli toutes les formalités administratives. Nous demandons simplement à l’Égypte d’appliquer le droit international », a déclaré M. Saïdi.

Le militant a lancé un appel aux autorités égyptiennes : « Ne vous contentez pas de discours diplomatiques. Soyez du côté du peuple et aidez-nous à lever ce siège inhumain. » Il espère une arrivée à Rafah le 15 juin, si aucun incident ne survient.

La caravane a coordonné son action avec les Croissants-Rouges tunisien, libyen et égyptien pour faciliter les passages frontaliers. Les volontaires souhaitant les rejoindre peuvent le faire aux points de rassemblement prévus.

Évoquant l’arrestation de l’équipage du navire Madleen par Israël, M. Saïdi a affirmé : « Cet incident montre que l’occupant ne respecte aucune limite. Notre caravane vise à internationaliser la cause palestinienne et à révéler ces crimes devant le monde. »

L’article Caravane vers Gaza : 2 300 Maghrébins en route pour briser le blocus est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Traité sur la haute mer sera mis en œuvre lors du Sommet sur l’Océan à Nice

09. Juni 2025 um 15:28

La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (Unoc-3) a débuté lundi 9 juin 2025 à Nice, située dans la région sud-est française. Une conférence-initiative qui est le fruit d’une collaboration entre la France et le Costa Rica. Environ 50 chefs d’État et de gouvernement feront le déplacement durant les cinq jours de la conférence (9-13 juin) pour cette première rencontre onusienne en France depuis la COP21 sur le climat à Paris, qui a eu lieu il y a dix ans. Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé, lors de l’inauguration de cette conférence, lundi 9 courant, que le nombre de 60 pays signataires du Traité sur la haute mer allait bientôt être franchi.

Selon France Info, le chef de l’État français a déclaré que le Traité sur la haute mer, destiné à protéger les eaux internationales, serait ratifié par un nombre suffisant de nations pour son entrée en application. « En plus des cinquante ratifications déjà déposées ici même récemment, quinze pays ont officiellement pris l’engagement de les rejoindre », a indiqué le président français, sans toutefois spécifier de date précise.

En effet, le traité, qui a été signé en 2023, sera effectif 120 jours après la 60ème ratification. Paris espérait l’obtenir avant le commencement du sommet. Son objectif est de combattre la pêche illégale et l’exploitation des grands fonds en haute mer, une zone qui couvre les deux tiers des océans.

A noter que cette Unoc-3 concerne l’océan, et non pas les océans. Autrement dit, il s’agit de la protection de l’océan à l’échelle mondiale. Les objectifs sont d’ordre international, avec pour priorité : avancer vers l’objectif de 60 pays signant le traité sur la haute mer, condition indispensable pour la mise en œuvre de ce texte qui a été négocié pendant une longue période.

Des annonces financières lors de l’Unoc-3 ?

Plusieurs aspects des négociations sont particulièrement importants pour les pays africains qui ont une façade maritime. Le Bénin, le Sénégal, le Maroc, l’Afrique du Sud et bien d’autres font face à la problématique de l’érosion littorale et de l’élévation du niveau de la mer. On espère donc des annonces, comme celles d’ordre financier, afin de les accompagner dans leur adaptation.

Un autre défi majeur : la pêche excessive et la surpêche. Les réserves et les ressources deviennent de plus en plus difficiles à obtenir. Les discussions portent également sur la mise en place de zones marines protégées pour favoriser la reproduction des poissons et sur les efforts pour combattre la pêche illégale.

En conclusion, un autre sujet crucial concerne les côtes africaines : la pollution, en particulier celle due au plastique. Dans ce contexte, aucune décision n’est attendue. Toutefois, on espère voir progresser les pourparlers actuels concernant l’adoption d’un traité spécifique à cette problématique, dont la conclusion est prévue pour cet été.

L’article Le Traité sur la haute mer sera mis en œuvre lors du Sommet sur l’Océan à Nice est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Eaux embouteillées en Tunisie … en chiffres et en lettres !

09. Juni 2025 um 15:15

Responsable de la communication à l’Office national du thermalisme et de l’hydrothérapie des eaux minérales et thermales, Moufida Ben Nasr Ayadi a apporté quelques éclairages sur le secteur des eaux en bouteille en Tunisie.

Intervenant sur les ondes de la radio nationale (RTCI), elle a mis l’accent sur l’importance de ce secteur dans l’économie nationale, en termes d’emploi : 4 000 emplois directs et 15 000 emplois indirects.

Toujours côté chiffres, Mme Ben Nasr a indiqué que la Tunisie compte 30 unités d’embouteillage réparties sur 13 gouvernorats, avec une capacité de production de 500 000 bouteilles par heure. Par conséquent, en 2024, la production nationale d’eaux minérales s’est élevée à 3 milliards de litres.

Pourtant, tient à préciser la responsable de la communication de l’Office du thermalisme, l’exploitation des unités d’embouteillage ne dépasse pas 0,19 % du stock national d’eau. Ce qui rassure quant aux enjeux environnementaux liés à l’épuisement des ressources hydriques.

Selon elle, chaque Tunisien boit en moyenne 244 litres d’eau en bouteille par an.

Dans le cadre d’une approche prospective visant à préserver cette ressource vitale, Moufidha Ben Nasr a rappelé qu’un conseil ministériel a récemment approuvé un plan national global pour la gestion de l’exploitation des eaux minérales jusqu’en 2050. L’objectif de ce plan est d’établir une gouvernance à la fois intelligente et durable pour la gestion des ressources à même d’être embouteillées.

L’article Eaux embouteillées en Tunisie … en chiffres et en lettres ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie protégée contre le Covid-19 et ses nouveaux variants

09. Juni 2025 um 14:43

Le directeur général du Centre national de la pharmacovigilance (CNPV), Riadh Daghfous, a affirmé ce lundi que la Tunisie bénéficie désormais d’une immunité collective contre la Covid-19, écartant tout risque lié à l’émergence du nouveau variant « Nimbus ».

Dans une déclaration exclusive à l’Agence TAP, le responsable a qualifié ce variant de « non inquiétant », soulignant que ses symptômes sont moins sévères que ceux des virus saisonniers courants. Aucun cas n’a d’ailleurs été recensé en Tunisie à ce jour.

M. Daghfous a expliqué que cette immunité collective résulte à la fois des vagues d’infections successives depuis mars 2020 et des campagnes de vaccination menées à l’échelle nationale. Les données du laboratoire de référence de l’hôpital Charles Nicolle confirment d’ailleurs un recul marqué de la circulation du virus, avec une moyenne de deux cas hebdomadaires seulement sur les deux dernières années.

Alors que l’Europe fait face à une recrudescence des contaminations, la Tunisie, elle, n’a enregistré aucun cas depuis quatre semaines. Une situation favorable qui ne doit cependant pas occulter la persistance des virus saisonniers, parfois responsables d’hospitalisations, a mis en garde le directeur du CNPV. Les patients atteints de pathologies chroniques restent particulièrement vulnérables. Apparu initialement en Chine en janvier 2024, le variant Nimbus (NB.1.8.1), une sous-lignée d’Omicron, s’est propagé en Europe depuis mars-avril 2025. Bien que sa prévalence mondiale ait bondi de 2 % à 10 % en un mois, son impact reste pour l’heure maîtrisable, selon les autorités sanitaires tunisiennes.

Avec TAP

 

L’article La Tunisie protégée contre le Covid-19 et ses nouveaux variants est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Etat de droit, c’est quoi ?

09. Juni 2025 um 14:25

Tout le monde en parle comme si l’« Etat de droit » était une idée évidente. Or, sa signification n’est pas si claire. L’idée, pourtant, est simple : « Nul n’est au-dessus des lois », même l’Etat et ceux qui le représentent. Autrement dit, l’Etat est soumis au respect du droit, son pouvoir n’est pas absolu. Bref, il y a des principes et des règles à respecter lorsque ses représentants agissent en son nom. Cette idée que l’on pensait faire consensus se trouve contestée partout dans le monde, y compris dans les démocraties.

 

L’Etat de droit : pourquoi ?

Quel est l’intérêt de cette idée ? La réponse est simple : si l’Etat est une « machine » à prendre des décisions, à produire des textes obligatoires (des normes juridiques), il ne peut pas faire n’importe quoi ! Son pouvoir de décision ne doit pas être « arbitraire » et porter ainsi atteinte à nos droits et libertés. Ainsi, lorsqu’il prend des décisions, l’Etat doit respecter :

1) Les règles juridiques supérieures (par exemple, s’il adopte une loi, celle-ci doit être conforme à la Constitution), en vertu du principe de « hiérarchie des normes »;

2) Les libertés et droits fondamentaux des personnes (qui sont consacrés essentiellement dans le préambule de la Constitution, dont fait partie la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789).

 

Fondée sur le principe de la limitation du pouvoir de l’Etat, l’idée d’Etat de droit vise en effet à nous protéger contre les abus du pouvoir, contre les atteintes à nos droits et libertés.

 

Fondée sur le principe de la limitation du pouvoir de l’Etat, l’idée d’Etat de droit vise en effet à nous protéger contre les abus du pouvoir, contre les atteintes à nos droits et libertés.

 

L’Etat de droit : comment ?

L’Etat de droit implique la séparation des pouvoirs et la protection des libertés et droits fondamentaux. En quoi consiste la séparation des pouvoirs ? Le principe est inspiré de Montesquieu (De l’esprit des lois, 1748), qui distingue le pouvoir législatif (celui de faire les lois), le pouvoir exécutif (celui d’appliquer les lois) et le pouvoir judiciaire (le pouvoir de trancher les différends sur la base des lois). Selon le philosophe des Lumières, la séparation de ces pouvoirs est nécessaire, car leur réunion entre les mains d’une seule et même personne serait source d’arbitraire : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». Il faut donc confier ces trois pouvoirs à des personnes ou organes différents, afin que chacun d’entre eux puisse empêcher les autres d’abuser des leurs propres pouvoirs, de façon à ce que « le pouvoir arrête le pouvoir ».

 

Selon le philosophe des Lumières, la séparation de ces pouvoirs est nécessaire, car leur réunion entre les mains d’une seule et même personne serait source d’arbitraire : « Tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ».

 

Dans cette répartition des rôles, Montesquieu avait dévalorisé la fonction du juge, réduit à n’être que la « bouche de la loi » (c’est-à-dire à l’appliquer mécaniquement); mais en réalité, celui-ci va s’avérer essentiel dans la garantie de l’Etat de droit. En effet, il revient au juge de faire respecter le droit aux pouvoirs exécutif et législatif, à condition qu’il soit à la fois indépendant (des pouvoirs législatif et exécutif) et impartial (c’est-à-dire sans préjugés). La confiance dans la justice et la protection de nos droits en dépendent ! En effet, la fonction du juge consiste, dans un Etat de droit, à garantir à la fois la hiérarchie des normes et la protection de nos libertés et droits fondamentaux, y compris face à une loi votée par une majorité politique.

 

L’Etat de droit contre la démocratie ?

Dans le débat public, certains opposent « démocratie » et « Etat de droit »; tandis que d’autres, au contraire, assimilent les deux. La réalité est un peu plus complexe…

D’une part, démocratie et Etat de droit ne se confondent pas : l’État de droit vise à limiter le pouvoir pour empêcher l’arbitraire; tandis que la démocratie est un mode de gouvernement fondé sur la souveraineté de la nation, du peuple. D’où la question : peut-on limiter la volonté du souverain au nom de l’Etat de droit ? La réponse démocratique est simple : non. En revanche, il est possible de soumettre les représentants élus par le peuple (les parlementaires) au respect de la norme juridique suprême : la Constitution ! Celle-ci a en effet pour auteur le peuple souverain (on parle de « peuple constituant »), dont la volonté est supérieure à celle des élus du peuple, même lorsqu’ils sont majoritaires. Ainsi, la loi votée par la majorité des parlementaires élus démocratiquement peut faire l’objet d’un contrôle de conformité à la Constitution : le « contrôle de constitutionnalité de la loi ». Quand il existe…

 

D’une part, démocratie et Etat de droit ne se confondent pas : l’État de droit vise à limiter le pouvoir pour empêcher l’arbitraire; tandis que la démocratie est un mode de gouvernement fondé sur la souveraineté de la nation, du peuple. D’où la question : peut-on limiter la volonté du souverain au nom de l’Etat de droit ? La réponse démocratique est simple : non.

 

Une fois qu’on a compris ses enjeux, on se dit qu’on n’a pas le choix : défendre l’Etat de droit, c’est défendre nos droits et libertés !

L’article L’Etat de droit, c’est quoi ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Fortunes : 23,4 millions de millionnaires dans le monde en 2024

09. Juni 2025 um 14:19

Ils sont de plus en plus riches et leur fortune atteint de nouveaux sommets. “Ils“, ce sont les hommes les plus riches de la planète, indique le rapport annuel publié par Capgemini.

Deux chiffres qui vous mettront l’eau à la bouche : 90 500 milliards de dollars et 23,4 millions de millionnaires. C’est la valeur totale des avoirs des personnes les plus riches du monde. C’est un record absolu. « Cette progression s’explique principalement par la dynamique positive des marchés financiers et l’intérêt grandissant pour les technologies liées à l’intelligence artificielle », indique la chaîne BFMTV.

Il y a parmi eux, ceux qu’on qualifie d’“ultrafortunés“, c’est-à-dire ceux dont le patrimoine dépasse 30 millions de dollars. Ces derniers ont enregistré une croissance de 6,2 % de leurs richesses en un an.

Par pays, comme l’on pouvait s’y attendre, ce sont les États-Unis qui arrivent en tête. Confirmant ainsi leur domination, avec près de 8 millions de millionnaires. Ce qui constitue une augmentation annuelle de 7,6 %.

« Cette évolution s’explique par la remarquable performance des marchés boursiers américains en 2024, notamment du Nasdaq, du Dow Jones et du S&P 500, qui ont tous battu leurs précédents records. La vigueur de l’économie américaine, combinée à l’enthousiasme pour les innovations technologiques, a fortement stimulé les gains des investisseurs », écrit linfo.re.

A noter que 71 pays ont été étudiés par Capgemini qui indique suivre « une méthodologie statistique rigoureuse… ». Laquelle met également en lumière les écarts de répartition des richesses à travers le monde, illustrés par la célèbre courbe de Lorenz*.

————-

  • La courbe de Lorenz est un graphique qui permet de visualiser la distribution d’une variable au sein d’une population. Elle est fréquemment utilisée pour représenter la répartition des revenus. Mais elle peut aussi servir pour d’autres variables comme la richesse ou la distribution d’une ressource. 

L’article Fortunes : 23,4 millions de millionnaires dans le monde en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Véto à l’ONU, lèche-bottes au Congrès, honte et effroi des Juifs

09. Juni 2025 um 14:00

Encore une fois, le 4 juin, les Etats-Unis ont opposé leur véto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à « un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza occupée, à la libération des otages et à la levée immédiate et inconditionnelle de toutes les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire. »

Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty a commenté ce énième véto en ces termes :« Ce véto indigne des États-Unis – qui s’ajoute à une longue liste – donne à Israël le feu vert pour poursuivre ses actes de génocide contre les Palestiniens et les Palestiniennes à Gaza. Ainsi, Israël peut continuer d’affamer les civils palestiniens et de créer des conditions de vie entraînant leur destruction. Les États-Unis ont gâché une occasion cruciale d’exiger d’Israël qu’il mette fin aux pertes humaines parmi la population civile. Comment peut-on justifier le blocage d’une action du Conseil de sécurité de l’ONU susceptible de contribuer à endiguer la famine et la souffrance, à libérer les otages et à lever les restrictions étouffantes imposées par Israël en matière d’aide ? »

La génuflexion, l’obséquiosité et la servilité des politiciens américains vis-à-vis d’Israël et de son Lobby à Washington ont-elles des limites? La réponse est qu’il n’y en a aucune, mais que la classe politique washingtonienne, en particulier les gens du Congrès, n’arrête pas d’étonner le monde par son alignement aveugle avec le Mal sioniste incarné par le gouvernement génocidaire de Benyamin Netanyahu.

Dans la course des politiciens américains pour le statut du meilleur lèche-bottes du Lobby, le représentant républicain de l’Etat du Colorado au Congrès, un certain Gabe Evans, vient de réussir un sprint époustouflant. Le 6 juin, ce représentant a présenté un projet de loi qui qualifie l’expression «Palestine libre » de « slogan antisémite ». Le projet vise également à interdire l’immigration aux Etats-Unis des personnes qui s’opposent à l’occupation illégale de la Palestine par l’État sioniste et au génocide qui se poursuit dans la bande de Gaza depuis plus d’un an et demi. Ce projet de loi devrait être mis au vote cette semaine…

L’inspirateur de l’auteur de cette trouvaille? Le génocidaire Netanyahu. Il y a quelques jours, le chef du gouvernement israélien a affirmé dans une conférence de presse : « Free Palestine est l’équivalent moderne de Heil Hitler ». Le représentant du Colorado, attrapant au vol cette sornette de son idole génocidaire, lui a appliqué, sans le savoir évidemment et de manière tronquée, le syllogisme de Socrate : « Free Palestine est l’équivalent de Heil Hitler, Heil Hitler est antisémite, Free Palestine est antisémite »…

Car au Congrès de la superpuissance américaine, s’inspirer d’un génocidaire recherché par la Justice internationale est un bonus que le Lobby tiendrait en compte le jour de financement des campagnes de réélection des représentants et des sénateurs.

Comment peut-il en être autrement quand on a en mémoire l’accueil dont a bénéficié le génocidaire Netanyahu l’année dernière lors de son discours devant le Congrès où il a eu droit à 58 standing ovations?

Comment peut-il en être autrement quand on sait que ces représentants du peuple américain se soucient comme d’une guigne des dizaines de millions de pauvres aux Etats-Unis qui peinent à se loger décemment, et à nourrir et éduquer convenablement leurs enfants, mais qui sont d’une générosité légendaire quand il s’agit de financer et d’armer Israël dans sa guerre génocidaire contre un peuple désarmé?

Mais ce que ce représentant du Colorado et ses semblables ignorent ou feignent d’ignorer est que, avec leur écœurante servilité face au Lobby, ils sont en train de nourrir l’antisémitisme qu’ils prétendent combattre. Ils sont en train de ternir aux yeux du monde la réputation du pays qu’ils prétendent servir.

Les centaines de milliers d’Israéliens qui ont déjà quitté leur pays depuis le 8 octobre 2023 vivent un déchirement dramatique. Ils ne peuvent plus vivre et élever normalement leurs enfants dans leur pays, et ils ne peuvent se déclarer ouvertement juifs israéliens à l’étranger « par honte et effroi ».

Ces sentiments ont été exprimés il y a quelques jours de manière pathétique sur France Inter par Eli Barnavi, historien et diplomate israélien : « Je suis pris d’effroi, dit-il, d’avoir à m’avouer, moi juif sioniste, honteux de mon pays. C’est humiliant aujourd’hui de vivre en Israël. Humiliant de vivre sous un tel gouvernement. C’est humiliant d’être à l’étranger sous le regard d’autres humains qui vous regardent comme si vous étiez une créature bizarre. J’ai le sentiment de ne plus appartenir à cette espèce humaine. Pour les Juifs, ce n’est plus possible de vivre aujourd’hui sans se sentir pointés du doigt, sans se sentir parias. »

Le diplomate américain qui a levé sa main pour s’opposer à l’arrêt du génocide à Gaza et le représentant du Colorado qui n’a d’autre souci que de plaire au Lobby sont aussi responsables que Netanyahu des sentiments de honte et d’effroi qui étreignent aujourd’hui les centaines de milliers sinon les millions de juifs en Israël et dans le monde.

L’article Véto à l’ONU, lèche-bottes au Congrès, honte et effroi des Juifs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive

09. Juni 2025 um 13:55

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, a indiqué que l’organisation a mis en œuvre des projets de développement dans 119 pays, dont la Tunisie, en gérant un portefeuille de projets d’une valeur de plus de 1,09 milliard de dollars, selon une approche fondée sur la durabilité et l’industrialisation intégrée.

Dans une interview exclusive réalisée au studio de l’Agence TAP, M. Ben Hassine a expliqué que ces projets ont contribué, sur le plan environnemental, à réduire plus de 82 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. Ce qui équivaut au retrait de plus de 19 millions de voitures des routes pendant un an, ou à l’approvisionnement de plus de 11 millions de foyers en énergie propre. D’où l’impact tangible de l’ONUDI dans la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une économie verte.

Fondée en 1966 et dont le siège est situé à Vienne, l’ONUDI est une agence spécialisée du système des Nations Unies et compte aujourd’hui 173 États membres.

Elle a pour mission d’aider les pays, en particulier ceux en développement, à établir un secteur industriel intégré et durable qui favorise la croissance économique et le développement social, en encourageant l’innovation, la création d’opportunités d’emplois décents et en stimulant l’adoption de techniques industrielles propres.

M. Ben Hassine a souligné que la vision de l’organisation vise à impliquer les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises.  Et ce, tout en veillant au respect de l’environnement et à une exploitation rationnelle des ressources naturelles.

Il a ajouté que l’organisation s’appuie aujourd’hui sur trois axes stratégiques interconnectés. Le premier axe vise le développement de chaînes de valeur industrielles durables et équitables, qui améliorent la qualité et facilitent l’intégration aux marchés internationaux.

Le deuxième axe concerne la garantie de la sécurité alimentaire, grâce au développement des industries agricoles et alimentaires et à la réduction des pertes de nourriture.

En ce qui concerne le troisième axe, le responsable a expliqué qu’il ambitionne de lutter contre le changement climatique par le déploiement de solutions industrielles propres et l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation des ressources.

Il a souligné que l’ONUDI joue également un rôle actif dans les domaines de la transition numérique industrielle, de l’économie circulaire, de l’élaboration de politiques industrielles intelligentes et de l’autonomisation des couches les plus vulnérables. Et ce,, à travers la mise en place de projets de développement contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable à long terme.

Ave TAP

L’article ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Isabel Schnabel : la guerre commerciale de Trump va provoquer de nouveaux chocs sur l’offre et la demande

09. Juni 2025 um 13:39

La Banque centrale européenne (BCE) a fait de « grands progrès » dans la maîtrise de l’inflation, mais devrait se méfier de nouvelles hausses de prix qui pourraient être déclenchées par les tarifs douaniers américains. C’est ce qu’a déclaré, samedi 7 juin, Isabel Schnabel, responsable à la BCE.

La BCE a abaissé ses taux d’intérêt jeudi pour la huitième fois, ajoutant qu’elle les maintiendrait à leurs niveaux actuels pendant au moins le mois prochain, en attendant que les perspectives de croissance et d’inflation deviennent plus claires.

« Je pense que nous avons fait beaucoup de progrès et, comme vous le savez, les données récentes montrent que l’inflation dans la zone euro était même inférieure à 2 % », a déclaré Mme Schnabel lors d’une conférence à Dubrovnik (en Croatie). « Bien sûr, cela est dû en grande partie à la baisse des prix de l’énergie, mais nous constatons que même les composantes les plus persistantes de cette inflation diminuent, ce qui est une excellente nouvelle », poursuit-elle.

Le gouverneur de la Banque centrale croate, Boris Vučić, a déclaré que la BCE avait « presque fini » de réduire les taux d’intérêt, à condition que l’inflation reste à 2 %.

En outre, Mme Schnabel a soutenu que la BCE devrait rester sur ses gardes pour faire face à d’éventuels nouveaux « chocs », comme une guerre commerciale mondiale menée par l’administration du président américain contre ses partenaires commerciaux.

Elle a cité des recherches universitaires montrant qu’une augmentation de 1 % des prix à la production dans le monde entraînerait une augmentation de 0,2 %, en moyenne, des prix à la production nationaux dans les principales économies. « Même en l’absence de représailles, les tarifs douaniers devraient entraîner une inflation qui sera encore plus élevée en cas de représailles », a-t-il déclaré.

Mme Schnabel a également cité une étude de la BCE montrant que l’impact de ce qu’on appelle le « détournement des échanges commerciaux » – l’exclusion des producteurs chinois des États-Unis qui fait que les produits chinois bon marché inondent désormais les marchés européens – a été faible. « Si les impacts ne sont pas minimes, soyez assurés qu’il y aura des mesures compensatoires de la part de la Commission européenne », affirme-t-elle.

Le membre du conseil d’administration de la BCE a également fait valoir que tout cela suggère que les tensions commerciales affecteront toutes les économies, limitant la marge de divergence dans les politiques monétaires de la BCE et de la Réserve fédérale américaine.

« Je m’attends à ce que cette guerre commerciale se transforme en un choc mondial qui entraînera à la fois une baisse de la demande et une baisse de l’offre. Nous pouvons discuter de laquelle de ces deux options aura le plus grand impact sur l’inflation », a-t-elle ajouté.

S’exprimant lors du même panel, Megan Green, responsable de la politique à la Banque d’Angleterre, a plutôt soutenu que la fragmentation des échanges contribuerait à réduire l’inflation en Grande-Bretagne, donnant à la Banque d’Angleterre une « opportunité de divergence de politique monétaire à l’avenir ».

L’article Isabel Schnabel : la guerre commerciale de Trump va provoquer de nouveaux chocs sur l’offre et la demande est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie face à la nouvelle donne économique: Quelles options stratégiques à l’heure de l’IA?

09. Juni 2025 um 13:18

L’intitulé en dit long sur l’importance du sujet qui a été débattu lors de la 26ème édition du Forum de l’Economiste Maghrébin. Qui mieux que Hédi Mechri, directeur de la publication et rédacteur en chef de l’Economiste Magrébin, pour l’introduire en réaffirmant tout l’intérêt pour nous d’échanger et de débattre d’un sujet au premier rang des pré- occupations mondiales, européennes en premier, étant entendu que si l’UE a la toux, ici on a la grippe.

Voici son allocution…

Dans le nouveau contexte mondial marqué par de rapides évolutions géopolitiques, nous sommes une
fois de plus face à notre propre destinée, confrontés à d’énormes défis. C’est ce qui justifie l’intitulé de notre Forum dans son édition 2025 : « La Tunisie face à la nouvelle donne économique mondiale », tout en cherchant à préciser les options stratégiques à mettre en œuvre à l’heure de l’IA. Et c’est précisément cette question qui sera au cœur de notre réflexion et de notre débat. En vérité, la question du changement, voire du basculement géopolitique, n’est pas nouvelle.

Nous en avons débattu ici-même, à plusieurs reprises. Sauf que l’attaque tous azimuts lancée par le président américain Donald Trump, dès son investiture, contre le multilatéralisme a accéléré le processus et amplifié son échelle de gravité.

La guerre des tarifs douaniers, dont il n’a exclu aucun pays, a mis le monde en ébullition. Et provoqué un choc terrible et des réponses plus ou moins mesurées. En voulant rendre sa puissance à l’Amérique, qui n’a jamais été aussi puissante, le président américain s’en est pris à ses alliés au même titre qu’il a déclaré la guerre à la Chine, l’ennemi stratégique.

Il a de ce fait plongé, l’espace d’un moment, le monde dans le chaos. Les nouveaux tarifs douaniers, s’ils venaient à être appliqués, vont freiner les échanges commerciaux sans garantir pour autant le réarmement industriel américain. La guerre des tarifs va déclencher un climat d’incertitude et un affaissement de la croissance mondiale. L’Amérique de Trump n’en sortira pas victorieuse. Il n’a pas mis longtemps pour s’en convaincre. Le président Trump a fini par reculer et renoncer momentanément à la mise en application des nouveaux tarifs déjà largement revus à la baisse. Ses alliés, traités sans ménagement, avaient à choisir entre la soumission et la riposte, fût-ce avec prudence et raison. Ils ont au final choisi de laver l’affront pour ne pas avoir à subir la guerre et le déshonneur à la fois. La Chine, le plus grand ennemi stratégique, mais chef de file du Sud global et de son émanation les BRICS, n’a pas hésité à renchérir et à relever le défi, assurée qu’elle est de sa puissance économique et technologique. Et de son influence dans le monde.

Au final, l’hégémonie tout autant que l’unilatéralisme américains ont révélé leurs propres limites face à la riposte mondiale. Le principe de réalité économique – voire stratégique – a fini par l’emporter. L’Amérique de Trump rentre dans les rangs moyennant quelques ajustements des tarifs douaniers,
loin de faire écrouler toute l’architecture de l’économie mondiale.

Il n’empêche ! L’alerte aura agi comme un véritable détonateur, un accélérateur et un amplificateur des évolutions géo- politiques qui ne sont pas sans conséquence pour notre économie. Ce basculement géopolitique aux effets diffus et aux conséquences incertaines ne saurait ni ne devrait remettre
totalement en question nos anciens repères géostratégiques, et moins encore notre ancrage dans l’espace euro-méditerranéen, fondé à la fois sur des considérations historiques, géographiques et culturelles. L’UE, dont nous sommes partie prenante de sa politique de voisinage, a beau s’élargir d’est en ouest, elle est et restera notre principal partenaire économique, commercial et financier.

L’Accord d’association signé en 1995, en dépit de ses insuffisances et de ses zones d’ombre, en est l’illustration. Sauf qu’il ne répond plus aujourd’hui, trente ans après, aux aspirations et aux besoins de l’économie tunisienne. Il relève plus d’un accord de libre-échange aux effets largement asymétriques
qu’il ne met en place un véritable partenariat fondé sur une communauté d’intérêt de chaque instant et de destin partagé. La Tunisie est aujourd’hui à un tournant décisif de son histoire. Elle a la richesse de ses talents et de la résilience et de la vitalité de son tissu économique. Aujourd’hui, même au plus fort de la crise politico-économique, elle a la prétention et l’ambition de se positionner sur la scène internationale à travers le redéploiement mondial des chaînes de valeur. Seul bémol : pour pouvoir peser, voire compter dans le monde, il faut y être. L’ennui, c’est qu’on est beaucoup moins catégorique à cet égard. Les difficultés des transitions, politique et économique, sont passées par là.

Quelles options stratégiques à l’heure de l’IA devrons-nous mettre en perspective et avec quels moyens et quels supports technologiques ? À ce stade de l’analyse, le rôle de l’IA paraît central. Elle n’est plus une promesse ou une option, mais déjà une réalité, une nécessité. On sait qu’elle va transformer de manière radicale notre système de pensée, notre mode de produire, de consommer, de soigner et de nous déplacer.

Dans ce contexte mondial marqué par des bouleversements géopolitiques, des transitions économiques et des défis technologiques, l’IA nous permet, nous dit-on, d’accélérer la modernisation de notre économie. Elle nous offre l’opportunité de construire une croissance forte, durable et souveraine. C’est pourquoi, elle doit être au cœur d’un partenariat tuniso-européen rénové, tourné vers l’innovation et la responsabilité, qui nous permet de renforcer nos capacités à innover, à décider plus vite et à mieux anticiper. L’objectif étant de préserver et de consolider notre avantage compétitif, ne serait-ce qu’au niveau des chaînes de valeur qui dominent aujourd’hui le paysage industriel tunisien.

J’entends par là, au-delà de l’industrie textile, les filières notamment des composants automobiles et aéronautiques, de l’industrie pharmaceutique et des services financiers. C’est d’ailleurs à dessein que les trois dernières filières font l’objet de trois panels conçus et programmés à l’effet de nous éclairer sur la manière dont l’IA peut en améliorer l’efficacité, le développement et la pérennité. Un outil décisif, qui s’ajoute à l’effet nearshoring ou friendshoring.

Je suis sûr que nos conférenciers et nos panélistes, que je ne remercierai jamais assez, nous diront comment et à quel point l’IA pourrait être à cet égard un levier stratégique. Et comment l’innovation technologique participe à la résilience, la compétitivité et la souveraineté, dans un contexte marqué par l’évolution géopolitique dont on mesure mal les conséquences.

La guerre des tarifs douaniers s’achève avant même de commencer. La fièvre est tombée, mais l’incertitude demeure. Quelle direction prendre ? Quelles options stratégiques choisir ? Et avec quels partenaires ? L’émergence du Sud global, menée par la Chine, a changé la donne. La Route de la soie est jalonnée d’offres de partenariat stratégique à la fois crédibles et opportunes. Quoi qu’il en soit, une chose est certaine : il faut accompagner cette transformation par une volonté d’agir et avec détermination En redon- nant l’envie d’investir aux chefs d’entreprise, en stimulant la créativité des startups, candidates au départ dès la première levée de capitaux. Et en créant des conditions de vie et de travail dignes et décentes pour freiner l’exode de nos compétences, jeunes et moins jeunes.

Un mot pour conclure : pour donner corps et chair aux options stratégiques à l’heure de l’IA, il faut
de l’audace, de la solidarité. Il faut construire la confiance en injectant de la sérénité et de l’apaise- ment sous toutes ses formes. Pour faire face aux défis des évolutions géopolitiques, il n’y a pas mieux que de proclamer l’union sacrée. Le temps nous est compté pour ouvrir un nouveau chapitre dans notre parcours industriel. Un chapitre porté par l’innovation et la responsabilité.

L’article La Tunisie face à la nouvelle donne économique: Quelles options stratégiques à l’heure de l’IA? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Entrée en vigueur de l’interdiction de voyager aux États-Unis pour 12 pays

09. Juni 2025 um 11:22

Le décret de Donald Trump interdisant aux citoyens de 12 pays d’entrer aux États-Unis entre en vigueur ce lundi 9 juin 2025; une mesure qui, selon lui, vise à protéger le pays des « terroristes étrangers ». 

Les pays soumis par les USA à l’ interdiction de voyager comprennent : l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan, le Yémen, l’Afghanistan, le Myanmar, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée et Haïti.

Des restrictions partielles seront également imposées à l’entrée des citoyens de sept autres pays, à savoir le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela, selon Reuters.

Trump a déclaré que les pays soumis aux restrictions les plus strictes souffrent d’une « forte présence terroriste », ne coopèrent pas suffisamment en matière de sécurité des visas, ne contrôlent pas suffisamment les voyageurs, ne conservent pas suffisamment de casiers judiciaires et ont des taux élevés de dépassement de la durée de validité de leurs visas aux Etats-Unis.

Il a cité un incident survenu dimanche 1er juin à Boulder, dans le Colorado, au cours duquel un Égyptien a lancé des bombes incendiaires sur un groupe de manifestants pro-israéliens, pour justifier ses nouvelles restrictions. Mais curieusement, l’Égypte ne figure pas sur ladite liste.

Cette interdiction de voyager s’inscrit dans le cadre de la politique de Trump visant à restreindre l’immigration aux États-Unis, et rappelle sa décision, lors de son premier mandat, d’interdire l’entrée aux voyageurs en provenance de sept pays à majorité musulmane.

Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, a déclaré avoir donné instruction à son gouvernement de suspendre la délivrance de visas aux Américains en réponse à l’action de Trump. « Le Tchad n’a pas d’avion de luxe à offrir, ni de milliards de dollars à investir, mais nous avons de la dignité et de la fierté », a-t-il ajouté dans un message sur Facebook.

En revanche, un certain nombre d’Afghans qui travaillaient auparavant sur des projets américains ou financés par les États-Unis et qui espéraient être réinstallés ont exprimé leur crainte que l’interdiction ne conduise à leur retour forcé dans leur pays, où ils pourraient être confrontés à des représailles de la part des Talibans.

« L’interdiction de voyager imposée par Trump aux citoyens de plus d’une douzaine de pays est cruelle et inconstitutionnelle … Les gens ont le droit de demander l’asile », a déclaré le représentant Ro Khanna dans un message publié sur les réseaux sociaux jeudi dernier.

L’article Entrée en vigueur de l’interdiction de voyager aux États-Unis pour 12 pays est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Londres abrite un nouveau cycle de négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis

09. Juni 2025 um 10:45

Après Genève il y a un mois, Américains et Chinois entament, lundi 9 juin à Londres, un nouveau cycle de négociations visant à prolonger la trêve dans leur guerre commerciale. Alors même que les tensions entre les deux plus grandes économies du monde persistent. 

Du côté américain, Donald Trump a annoncé vendredi 6 juin que la délégation américaine comprendrait le secrétaire au Trésor, Steve Bessent, le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, et le représentant au Commerce de la Maison Blanche, Jameson Greer.

Le ministère chinois des Affaires étrangères, pour sa part, précise que le vice-Premier ministre chinois He Lifeng dirigerait la délégation, comme il l’avait fait lors des négociations à Genève.

« Nous voulons que la Chine et les États-Unis continuent d’avancer dans le cadre de l’accord conclu à Genève », a déclaré à Fox News la porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt.

Le gouvernement britannique a précisé qu’il n’était pas impliqué dans les négociations, mais « nous défendons le libre-échange et avons clairement indiqué qu’une guerre commerciale n’est bonne pour personne, donc nous soutenons ces discussions », souligne un porte-parole à l’AFP.

La rencontre de Londres fait suite à la première conversation téléphonique entre les présidents américain et chinois jeudi 5 courant, une conversation que Trump a qualifiée de « très positive », au cours de laquelle son homologue Xi Jinping lui a demandé de « changer le cours du grand navire des relations sino-américaines ».

A rappeler que la tension s’est intensifiée dernièrement, le président américain accusant Pékin de ne pas respecter les termes de l’accord de Genève. « Nous souhaitons que la Chine mette en œuvre sa part de l’accord. Et c’est ce dont notre équipe a l’intention de discuter demain à Londres », a ajouté Levitt.

En Suisse, en mai, Washington avait accepté, après deux jours de négociations, de rétablir les droits de douane sur les produits chinois importés de 145 % à 30 %, en échange d’une mesure correspondante de Pékin visant à réduire les droits de douane de 125 % à 10 % sur les produits américains importés pendant une période de 90 jours…

Parallèlement aux efforts visant à désamorcer les tensions avec Washington, le gouvernement chinois a lancé une série de discussions avec d’autres partenaires commerciaux, essayant de créer un front commun contre les États-Unis, en commençant par d’autres pays asiatiques, le Japon et la Corée du Sud entre autres.

Jeudi 5 juin, il s’est tourné vers le Canada, avec lequel la Chine souhaite « normaliser » ses relations, à la suite d’une conversation téléphonique entre le Premier ministre chinois, Li Qiáng, et son homologue canadien, Mark Carney. Les relations sino-canadiennes sont tendues depuis des années.

De plus, Pékin a proposé à plusieurs reprises à l’UE « un canal vert » afin de faciliter les exportations de terres rares vers le bloc.

Cette décision fait suite à des discussions entre le ministre du Commerce, Wang Wendao, et le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, et en amont du sommet UE-Chine prévu en juillet. Ce sommet pourrait également conduire à un rééquilibrage des échanges commerciaux entre le bloc européen et Pékin.

L’article Londres abrite un nouveau cycle de négociations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

USA – Immigration : plus de 2 000 gardes nationaux déployés à Los Angeles 

09. Juni 2025 um 10:36

Des troupes de la Garde nationale de Californie ont été déployées dimanche 8 juin dans les rues de Los Angeles pour aider à réprimer un troisième jour de manifestations contre la mise en œuvre de la loi sur l’immigration par Donald Trump, une mesure que le gouverneur démocrate de l’État, Gavin Newsom, a qualifiée d’illégale.

La police a procédé à plusieurs arrestations, 39 au total, selon des policiers de Los Angeles lors d’un point de presse.

Les troupes de la Garde nationale ont gardé les bâtiments du gouvernement fédéral, tandis que la police et les manifestants s’affrontaient au sujet des raids fédéraux sur l’immigration à Los Angeles.

La police de Los Angeles a déclaré que plusieurs rassemblements étaient « illégaux », accusant certains manifestants d’avoir jeté des projectiles en béton, des bouteilles et d’autres objets sur la police.

Des images vidéo montrent que plusieurs voitures autonomes d’Alphabet Waymo ont été incendiées dans une rue du centre-ville.

Des groupes de manifestants, dont beaucoup portaient des drapeaux mexicains et des pancartes dénonçant les autorités d’immigration américaines, se sont rassemblés à différents endroits de la ville.

La branche de Los Angeles du Parti pour le socialisme et la libération a organisé des conférences devant l’hôtel de ville pour un rassemblement dans l’après-midi.

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré avoir demandé à l’administration Trump de retirer son ordre de déployer 2 000 soldats de la Garde nationale dans le comté de Los Angeles, le qualifiant d’illégal.

Dans une interview accordée à MSNBC, Newsom a indiqué qu’il poursuivra l’administration en justice au sujet dudit déploiement, ajoutant que Trump « a créé les conditions » autour des manifestations…

Cependant, le chef de la police, Jim McDonnell, a souligné que les manifestations devenaient incontrôlables. Interrogé sur la nécessité de la Garde nationale, il a indiqué que la police n’interviendrait pas immédiatement, toutefois, « vu la violence de ce soir, je pense que nous devons réévaluer la situation ».

L’article USA – Immigration : plus de 2 000 gardes nationaux déployés à Los Angeles  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌