Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 09. Juni 2025Haupt-Feeds

ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive

09. Juni 2025 um 13:55

Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, a indiqué que l’organisation a mis en œuvre des projets de développement dans 119 pays, dont la Tunisie, en gérant un portefeuille de projets d’une valeur de plus de 1,09 milliard de dollars, selon une approche fondée sur la durabilité et l’industrialisation intégrée.

Dans une interview exclusive réalisée au studio de l’Agence TAP, M. Ben Hassine a expliqué que ces projets ont contribué, sur le plan environnemental, à réduire plus de 82 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone. Ce qui équivaut au retrait de plus de 19 millions de voitures des routes pendant un an, ou à l’approvisionnement de plus de 11 millions de foyers en énergie propre. D’où l’impact tangible de l’ONUDI dans la lutte contre le changement climatique et la promotion d’une économie verte.

Fondée en 1966 et dont le siège est situé à Vienne, l’ONUDI est une agence spécialisée du système des Nations Unies et compte aujourd’hui 173 États membres.

Elle a pour mission d’aider les pays, en particulier ceux en développement, à établir un secteur industriel intégré et durable qui favorise la croissance économique et le développement social, en encourageant l’innovation, la création d’opportunités d’emplois décents et en stimulant l’adoption de techniques industrielles propres.

M. Ben Hassine a souligné que la vision de l’organisation vise à impliquer les femmes, les jeunes et les petites et moyennes entreprises.  Et ce, tout en veillant au respect de l’environnement et à une exploitation rationnelle des ressources naturelles.

Il a ajouté que l’organisation s’appuie aujourd’hui sur trois axes stratégiques interconnectés. Le premier axe vise le développement de chaînes de valeur industrielles durables et équitables, qui améliorent la qualité et facilitent l’intégration aux marchés internationaux.

Le deuxième axe concerne la garantie de la sécurité alimentaire, grâce au développement des industries agricoles et alimentaires et à la réduction des pertes de nourriture.

En ce qui concerne le troisième axe, le responsable a expliqué qu’il ambitionne de lutter contre le changement climatique par le déploiement de solutions industrielles propres et l’amélioration de l’efficacité de l’utilisation des ressources.

Il a souligné que l’ONUDI joue également un rôle actif dans les domaines de la transition numérique industrielle, de l’économie circulaire, de l’élaboration de politiques industrielles intelligentes et de l’autonomisation des couches les plus vulnérables. Et ce,, à travers la mise en place de projets de développement contribuant à la réalisation des objectifs de développement durable à long terme.

Ave TAP

L’article ONUDI en Tunisie : vers une industrialisation durable et inclusive est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique

02. Juni 2025 um 14:53

La Tunisie, fortement impactée par le changement climatique, agit collectivement pour relever ce défi, notamment via une diplomatie climatique renforcée. Elle est soulignée lors d’une demi-journée dédiée à l’environnement et au climat à l’académie diplomatique.

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a rappelé que la Tunisie a été parmi les premiers pays à ratifier la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et l’Accord de Paris, démontrant son engagement à la lutte globale contre le changement climatique.

Depuis la ratification de l’Accord de Paris, la Tunisie a élaboré une première contribution déterminée au niveau national (CDN) en 2015, visant une réduction de 41 % de son intensité carbone d’ici 2030, puis une CDN actualisée en 2021 avec un objectif renforcé à 45 % de réduction. Cette stratégie mise sur l’efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et un développement économique durable, notamment dans l’industrie, l’agriculture, l’eau et la gestion des déchets.

En 2022, la Tunisie a aussi défini une stratégie bas-carbone et résiliente au changement climatique à l’horizon 2050, cadre d’action à long terme pour son développement durable. Le ministère travaille à renforcer la gouvernance nationale climatique par la mise en place d’un cadre juridique et institutionnel, incluant les obligations de transparence et de reporting prévues par l’Accord de Paris. Sur le plan international, la Tunisie participe activement aux négociations climatiques, avec une forte délégation à la COP 29 et prévoit un pavillon national à la COP 30 pour mieux valoriser ses priorités et attirer des investissements climatiques.

En septembre 2025, une conférence internationale d’investissement climatique sera organisée pour présenter le plan d’investissement de la CDN 3.0 (2026-2030). Ainsi, la Tunisie conjugue actions internes et diplomatie climatique multilatérale pour faire face aux enjeux climatiques majeurs qui la touchent, dans un contexte de vulnérabilité accentuée par le changement climatique.

L’article Habib Abid revient sur l’importance d’une stratégie pour faire face au changement climatique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

FTDES : appels à contributions pour définir les droits des migrants environnementaux en Tunisie

02. Juni 2025 um 14:46

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) se prépare à lancer une note sur les politiques en matière de “migrant environnemental” ou “déplacé climatique” en vue de jeter la lumière sur cette catégorie de personne subissant le changement climatique, assurer sa protection juridique et sociale et proposer des solutions à la migration environnementale et climatique.

Selon le FTDES, la Tunisie est confrontée à l’instar à d’autres pays aux impacts du changement climatique avec les successions des périodes de sécheresse, la baisse de la biodiversité, la diversification et la multiplication des catastrophes naturelles et leurs impacts sur la stabilité des petites communautés, incitant ses membres à se déplacer à l’intérieur et à l’extérieur du pays.

En dépit de l’adhésion de la Tunisie aux différentes conventions et initiatives internationales relatives à cette question, le système législatif tunisien manque toujours un cadre juridique clair portant sur cette catégorie de personnes (définition, protection juridique et sociale), note le Forum.

L’ONG invite les jeunes chercheurs intéressés par les questions environnementales à soumettre leurs propositions et contributions à travers ce lien recrutement@al-forum.org

L’article FTDES : appels à contributions pour définir les droits des migrants environnementaux en Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Tunisie │ Echec des politiques publiques en matière de gestion des eaux

01. Juni 2025 um 10:28

L’expert en développement et en gestion des ressources hydriques, Hussein Rehili a déploré «l’échec» des politiques publiques en matière de gestion des eaux, estimant que «ces politiques ont déjà montré leurs limites au fil des ans». Dans un entretien accordé à l’agence Tap, l’expert a estimé que ces politiques ont été dictées par l’ouverture économique de la Tunisie, qualifiant ces choix de «très conservateurs».

«Les choix d’ouverture économique ont changé la donne depuis les années 70. En effet, ces politiques sont devenues orientées vers une agriculture et une industrie plus consommatrices d’eau et tournées vers l’exportation», a-t-il expliqué. «A ce jour, la formulation de ces politiques demeure exclusivement confiée à l’administration, excluant ainsi les autres acteurs, ce qui a entraîné leur échec», a-t-il ajouté.

Rehili a, également, pointé de doigt l’échec des politiques publiques dans le secteur agricole, notamment, à l’heure des changements climatiques qui ont exacerbé la crise de l’eau fustigeant le retard de 69 ans enregistré dans le domaine du recensement agricole et la méconnaissance de l’Etat de tout ce qui concerne les exploitations agricoles outre le manque de rigueur et de contrôle concernant la mise en œuvre de la carte agricole.

Selon lui, les politiques de l’eau dans les zones rurales n’ont pas évolué étant donné que le Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) n’intervient que dans les grandes agglomérations rurales.

Stress hydrique et changement climatique

Les politiques économiques publiques ne sont pas en phase avec les dernières évolutions et ne prennent pas en considération la rareté des ressources hydrauliques dans le pays, a-t-il indiqué, rappelant que le dernier programme relatif au secteur de l’eau mis en place par l’Etat est la stratégie décennale de mobilisation des ressources en eau (1990-2000). Laquelle stratégie se limite à la mobilisation des ressources en eau conventionnelles et ne prend pas compte les questions relatives au stress hydrique et aux changements climatiques.

Il a ajouté que l’exploitation des ressources en eau a plus que doublé durant les trois dernières décennies en l’absence de politiques de rationalisation de l’utilisation de ces ressources.

L’expert a, à ce titre, appelé à instaurer une culture de consommation responsable et citoyenne des ressources en eau, à intégrer la gestion durable de l’eau dans les programmes éducatifs, à inscrire le code des eaux parmi les textes de loi enseignés aux facultés de droit et à engager une réflexion collective et participative sur les questions liées à l’eau.

Il a plaidé pour l’élaboration d’une vision claire «Tunisie à l’horizon 2040-2050» dans l’objectif de reverdir la Tunisie, favoriser la souveraineté alimentaire, garantir le bon usage des ressources et réduire le recours à l’endettement.

Il est important, toujours selon lui, de procéder à une évaluation des choix économiques et des politiques publiques relatives à l’eau durant les 60 dernières années, loin de «la logique des réalisations et de falsification des vérités».

Rompre avec l’exportation virtuelle de l’eau

Il a, en outre, mis l’accent sur l’impératif de fixer les priorités pour la période à venir, d’engager les investissements nécessaires pour mobiliser les ressources en eau d’une manière durable et améliorer leur qualité, de rompre avec l’exportation virtuelle de l’eau, ou du moins de choisir entre le fait de l’exporter en garantissant un niveau élevé de valeur ajoutée ou de le préserver dans une optique d’autosuffisance.

L’expert a aussi plaidé pour la révision de la politique industrielle et la composition du tissu industriel en prenant en compte le niveau des ressources hydriques dans le pays, en favorisant les industries à forte valeur ajoutée au lieu des industries polluantes et à faible valeur ajoutée.

D’après Tap.

L’article Tunisie │ Echec des politiques publiques en matière de gestion des eaux est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌