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Heute — 18. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Le secrétaire général du mouvement « La Tunisie en avant » plaide pour « une déclaration de principes »

Les travaux de la 5e session du conseil central du mouvement « La Tunisie en avant » ont démarré, samedi 17 mai, à Nabeul, sous le signe « Vers une Tunisie où prévalent Justice sociale, liberté et dignité nationale ».

Pour atteindre cet objectif, le conseil central du parti se penchera lors de ses travaux à examiner une question-clé, celle d’identifier les moyens idoines permettant de convertir les objectifs du processus de 25 juillet 2021 en des acquis concrets, a déclaré, à l’agence TAP, le secrétaire général du mouvement, Abid Briki.

Briki a souligné que cette étape commande de procéder impérativement à une relecture approfondie du bilan du processus du 25 juillet 2021. Une telle relecture servira à élaborer une nouvelle vision de la nouvelle Tunisie et permettra de remédier aux insuffisances et lacunes pouvant nuire à ce processus.

Il a également affirmé que le conseil central du parti se tient à une étape où le processus du 25 juillet est en quête d’une « immunisation », plaidant en faveur d’une unité nationale faisant impliquer des partis, les organisations et les experts et qui aboutit à « une déclaration de principes » traçant les contours de l’avenir du pays.

Le secrétaire général du mouvement a saisi l’occasion pour rappeler les principaux acquis réalisés depuis 25 juillet 2021, citant en exemple, notamment, l’élaboration d’une nouvelle constitution et l’élection des deux chambres législatives.

A cela s’ajoute l’adoption d’une foule de mesures et de lois à caractère social « révolutionnaires » qui s’inscrivent dans l’optique de mettre fin au règne de l’emploi précaire.

Une série d’acquis qui ne doivent nullement nous faire perdre de vue la persistance de plusieurs questions encore non résolues, telles que la détérioration du pouvoir d’achat du citoyen à la lumière de l’envolée des prix, la stabilité des salaires et l’ouverture des dossiers de plusieurs entreprises en difficulté sans pour autant y prévoir un programme de réformes clair y afférent.

Autant de questions qui méritent d’être réglées afin de parvenir à conforter la paix sociale, et partant, concrétiser l’objectif escompté de l’instauration d’un État social.

S’attardant sur la question du statut des droits et des libertés en Tunisie, Briki s’est exprimé en toute clarté en faveur de la suppression du décret-loi n°54 de 2022, texte tant polémiqué adopté pour régir « une conjoncture « exceptionnelle » et « une période transitoire » qui pris fin au lendemain de la mise en place des deux chambres législatives du parlement.

Avec TAP

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Investir dans l’IA : opportunité réelle ou excès d’optimisme ?

18. Mai 2025 um 07:00

Cette interrogation, loin d’être une simple hypothèse de travail, traduit un constat “amer“ pour les entreprises qui ont peut-être “trop“ misé sur l’intelligence artificielle (IA), en y investissant d’importantes fortunes.  

Ainsi, une étude de IBM nous apprend que « l’investissement sur des projets en lien avec l’IA n’apporte pas spécialement une garantie de retour sur investissement ». Et pour parvenir à ce diagnostic, IBM a sondé 2 000 dirigeants dans 33 pays opérant dans 24 secteurs d’activités sur les premiers bilans qu’ils pouvaient tirer de l’IA et sur son développement dans les prochaines années. C’est ce que rapporte BDM.

Si l’on en croit l’étude d’IBM, « seulement 25 % des projets en lien avec l’IA ont atteint le retour sur investissement prévu au cours des dernières années ». Encore plus grave, « seuls 16 % (en France c’est 18 %) des projets mis en place se sont déployés à l’échelle de toute l’entreprise ».

Course à l’aveugle

Et l’étude de conclure sur ce volet : « En voulant développer rapidement des solutions à base d’intelligence artificielle, les entreprises se sont lancées dans une course à l’aveugle sans connaître tous les tenants et les aboutissants qu’un tel projet pouvait déclencher ».

Or, quand on a interrogé les chefs d’entreprise sur ce qui les a poussés à se lancer dans cette précipitation, ils ont répondu que c’est « la peur de se faire distancer par les concurrents ». Plus précisément, des 64 % des répondants reconnaissent que le risque de rester à la traîne « les pousse à investir dans certaines technologies avant même d’avoir une compréhension claire de ce qu’elles apportent à l’entreprise », et ce contre 37 % qui estiment qu’« il vaut mieux être rapide et prendre des risques plutôt que d’être prudent et de prendre son temps ».

Pas découragés

Pourtant ce faible retour sur investissement (16%) aurait pu refroidir les entreprises à investir dans des projets liés à l’intelligence artificielle, mais ce n’est pas le cas pour une majorité d’entre elles. D’ailleurs, « 61 % des dirigeants confirment qu’ils se préparent à développer des agents IA à grande échelle dans les deux prochaines années ». Et ce même si cette ambition reste tempérée par les performances à court terme de l’IA : « 65 % des dirigeants déclarent suivre attentivement le retour sur investissement avant de poursuivre ou d’augmenter leurs investissements. Une prudence assez contradictoire avec leur volonté affichée de déployer l’IA à grande échelle ».

Emploi: quant l’IA menace l’humain

L’étude d’IBM considère par ailleurs que l’humain est pris en considération dans l’investissement dans l’IA. En effet, « parmi les dirigeants interrogés, 69 % estiment que la réussite de leur entreprise réside dans leur capacité à maîtriser des stratégies complexes afin de prendre des décisions cruciales, ce qui n’est pour le moment pas réalisable avec l’intelligence artificielle ».

Ceci étant, plus de 30 % d’entre eux affirment que «… la main-d’œuvre devra se recycler ou se requalifier au cours des 3 prochaines années afin de répondre aux enjeux de l’IA ». Et l’étude de poursuivre : « Dans un marché du travail en pleine mutation, les entreprises capables de s’adapter rapidement auront une longueur d’avance. Aujourd’hui, 54 % des organisations (et 74 % en France) recrutent pour des postes liés à l’IA qui n’existaient pas encore l’an dernier. Une illustration claire de la transformation accélérée du monde professionnel ».

Conclusion : une certaine déception pour les entreprises ayant cru que l’IA était la solution toute faite pour rentabiliser leurs investissements. Cependant, l’espoir est permis, car on n’arrêtera pas cette révolution.

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Comar d’Or: 29 ans de valorisation et de rayonnement de la littérature tunisienne

17. Mai 2025 um 23:27

La 29ᵉ édition des Prix littéraires Comar d’Or est devenue un rendez-vous incontournable, célébrant chaque année l’excellence et la richesse de la littérature tunisienne, tant en arabe qu’en français. Rien ne saurait remplacer le plaisir d’un bon livre classique entre les mains.

Lancé en 1997, le prix  Comar d’Or s’inscrit dans une démarche culturelle durable, créant un climat de valorisation des talents et, surtout, promouvant la lecture auprès du grand public. Chaque édition se distingue par ses spécificités et ses nouveautés. Cette année, un record a été atteint avec 76 livres en compétition, contre 58 l’an dernier : 55 en langue arabe et 21 en langue française.

Trois prix sont décernés pour chacune des deux langues : le Prix Découverte, le Prix Spécial du Jury et le Comar d’Or, le prix principal. Les jurys, composés de cinq membres pour chaque langue (universitaires, romanciers, anciens lauréats, journalistes), agissent en toute indépendance, garantissant la crédibilité et la notoriété du concours. La compagnie Comar, organisatrice, n’intervient jamais dans le processus de sélection.

Cette édition a été marquée par une ambiance chaleureuse, rythmée par des reprises musicales d’Oum Kalthoum et d’Abdelhalim Hafez, interprétées par Rana Zarrouk, et un public enthousiaste.

Marouane Ben Saïd, membre du comité d’organisation, a souligné dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que  le nombre record de participants témoigne de l’engouement croissant des écrivains tunisiens pour la création littéraire et de la reconnaissance des Prix Comar d’Or comme référence sur la scène littéraire nationale.

Face à la montée des réseaux sociaux, la question de la place de la lecture a été soulevée. Toutefois,  il estime que la littérature tunisienne continue de résister et de séduire.Tout en déclarant:  » Le plaisir du livre papier, de la découverte et de l’évasion qu’offre la lecture, demeure irremplaçable. Cette année encore, six ouvrages de qualité ont été distingués, offrant aux lecteurs tunisiens de belles perspectives de lecture estivale. »

Lotfi Haj Kacem, Directeur général de Comar assurances a souligné l’importance de la transmission culturelle à travers le livre, face à la domination des réseaux sociaux et des lectures éphémères. Il a salué la contribution inestimable des auteurs, des éditeurs, des libraires et des membres du jury, dont le dévouement permet de sélectionner et de récompenser les œuvres les plus marquantes.

La cérémonie s’est conclue par la remise du Comar d’Or à Mahdi Hizaoui ( en langue française). L’auteur, ému, a partagé que son attachement à la littérature remonte à l’enfance et que l’écriture de son premier livre lui a demandé deux ans de travail. Il a cité parmi ses inspirations des auteurs du XIXᵉ siècle comme Emile Zola et Balzac, ainsi que Jean Genet. Pour lui, la littérature et l’écriture sont ce qui fait avancer les civilisations et l’histoire.

En somme, la 29ᵉ édition des Prix Comar d’Or a une fois de plus confirmé l’importance de la littérature tunisienne, la vitalité de ses auteurs et l’engagement de tous les acteurs du livre à promouvoir la lecture et la création littéraire.

 

Lauréats des Prix Comar d’Or 2025

-Comar d’Or

Français : Écris, tu seras aimé des dieux de Mahdi Hizaoui

Arabe : لمن تجمع وردك يا مكرم de Chafik Tarki

-Prix Découverte

Français : Écoute-moi ma fille de Houda Majdoub

Arabe : نافذة على الشمس de Balkis Khelifa

-Prix Spécial du Jury

Français : Le vert et le bleu d’Abdellatif Mrabet

Arabe : أصحاب الهدهد de Sofiene Rejeb

 

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Gestern — 17. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Transport: ça y est, la TRANSTU prend possession de ses bus chinois 

Un premier lot de 300 nouveaux bus a été acheminé du port de Xiamen en Chine vers la Tunisie, selon une vidéo publiée samedi 17 mai par le ministère du sur sa page officielle Facebook.

Ce lot de bus s’inscrit dans le cadre des acquisitions de la Société tunisienne des transports (TRANSTU) auprès de la Chine, suivies du ministère du Transport et de l’ambassade de Tunisie à Pékin, selon un communiqué du ministère.

En effet, en février 2025, le ministre du Transport, Rachid Amri, s’était rendu au siège de la société chinoise à Xiamen, dans le sud de la Chine, où il avait ainsi rencontré le président directeur général de ladite entreprise ainsi que plusieurs cadres et techniciens.

Le ministre avait également effectué une visite de terrain à l’usine de fabrication d’autobus pour suivre les étapes de l’acquisition de ce marché et où il avait été informé des techniques de fabrication, de la durée de réalisation ainsi que des taux de consommation d’énergie.

Il est à noter que le ministre du Transport, lors d’une séance plénière à l’ARP, le 13 mai dernier, avait déclaré que, dans le cadre du soutien des capacités de transport public, il a été procédé d’augmenter les dépenses d’investissement allouées aux acquisitions de la TRANSTU, en ce sens que 300 nouveaux autobus ont été acquis et qui devraient entrer en service à partir du début du mois de septembre 2025, ce qui représente une hausse des taux d’acquisitions de 12 à 30 %, malgré les difficultés financières que rencontrent les finances publiques.

Avec TAP

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Tournoi WTA 1000 de Rome : l’Italienne Jasmine Paolini reine chez elle

L’Italienne Jasmine Paolini, 5e mondiale, a remporté samedi le tournoi WTA 1000 de Rome, en surclassant en finale l’Américaine Coco Gauff (3ème), en deux sets nets 6-4, 6-2.

Jasmine Paolini est la première Italienne à remporter les Internationaux d’Italie de tennis depuis 1985 et le sacre de Raffaella Reggi.

La joueuse de 29 ans, qui a mis fin à quarante ans d’attente pour le tennis italien, s’est offerte le troisième titre de sa carrière, le deuxième en WTA 1000, après Dubaï en 2024, et confirme à moins de dix jours de Roland-Garros (25 mai-8 juin) qu’il faudra de nouveau compter sur elle dans le Grand Chelem sur terre battue où elle avait atteint la finale en 2024.

Ce succès permettra à Jasmine Paolini de passer lundi au 4e rang mondial, égalant ainsi son meilleur classement WTA.

Dimanche, elle disputera, associée à sa compatriote Sara Errani, la finale du tournoi de double contre la Russe Veronika Kudermetova et la Belge Elise Mertens, tournoi dont les deux Italiennes sont tenantes du titre.

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La LTDH organise une conférence sur l’état des droits et des libertés en Tunisie

Les participants à la conférence nationale organisée samedi 17 mai par la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) ont été unanimes à constater une recrudescence des violations des droits humains en Tunisie ces derniers temps.

Organisé à l’occasion du 48e anniversaire de la création de la Ligue, l’événement avait pour thème : « L’état des droits et des libertés en Tunisie ».

Dans son mot d’ouverture, le président de la LTDH, Bassam Trifi, a estimé que la Ligue se trouve, aujourd’hui, à un tournant décisif de son histoire, où elle est appelée à défendre les droits et libertés dans un contexte marqué par le repli des acquis démocratiques, les tentatives de marginalisation de la société civile.

Dans le même ordre d’idées, il dénonce « la multiplication des procès politiques et d’opinion », affirmant sa solidarité avec toute personne détenue pour ses idées, parmi, notamment, journalistes et acteurs politiques.

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a déploré « la régression des acquis nationaux », citant les atteintes ayant visé syndicalistes et défenseurs des droits humains, en particulier.

Selon lui, la liberté, la démocratie, la souveraineté nationale et la justice sociale en Tunisie ne peuvent être réalisées sans la levée des restrictions et le retrait des lois répressives.

Evoquant les conditions de déroulement des derniers procès, le président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hammadi, estime que les décisions de justice rendues ne respectent pas les normes du procès équitable.

Il a souligné que 70 % du corps judiciaire actuel a été nommé par l’exécutif dans le cadre du mouvement judiciaire de 2023, qui a concerné 1 088 magistrats, et que plus de 600 notes administratives ont été émises et en vertu desquelles des magistrats ont été nommés, démis de leur fonction ou soumis à une sanction disciplinaire.

Hela Ben Salem, secrétaire générale de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), a dénoncé un climat marqué par « l’arbitraire juridique », des atteintes aux libertés et des dérives procédurales.

Elle a critiqué le non-respect des normes du procès équitable et les restrictions croissantes imposées à la société civile, les acteurs politiques et les médias.

Sur un autre plan, Ben Salem a abordé la marginalisation du principe de parité dans le cadre du système électoral basé sur les candidatures individuelles.

Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar, a, pour sa part, fait observer que le cadre législatif qu’il a qualifié de « répressif », a fortement contribué à la limitation des libertés d’expression et d’opinion.

Les conférenciers ont appelé à la libération immédiate des prisonniers d’opinion, notamment les politiciens, les journalistes et les syndicalistes.

Avec TAP

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Sommet arabe : la Tunisie appelle à l’action pour la Palestine et met en garde sur la Libye

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réaffirmé, samedi 17 mai lors des travaux du 34e Sommet arabe ordinaire tenu à Bagdad, le soutien indéfectible de la Tunisie et sa position constante en faveur de la cause palestinienne et de la lutte du peuple palestinien pour recouvrer tous ses droits légitimes, dont en premier l’établissement d’un État indépendant avec Al-Qods pour capitale.

Dans un discours prononcé au Sommet arabe au nom du président de la République, Kaïs Saïed, le chef de la diplomatie tunisienne a affirmé la condamnation de la Tunisie des crimes génocidaires perpétrés quotidiennement à Gaza par l’entité sioniste et ses agressions barbares en Cisjordanie.

 

Il a ainsi réitéré le rejet catégorique de la Tunisie de toutes les tentatives visant à déplacer le peuple palestinien et à compromettre sa juste cause. Il a en ce sens souligné le soutien de la Tunisie à l’initiative arabe et islamique pour la reconstruction de la Bande de Gaza.

 

Cité dans un communiqué publié par le département des Affaires Etrangères, le ministre a exprimé la profonde préoccupation des développements en Libye et renouvelé l’appel à un arrêt immédiat de l’escalade dans toutes les régions du pays et à l’importance de faire prévaloir la sagesse, de garder l’intérêt national en tête des priorités et en parvenir à un consensus entre les parties libyennes.

 

Il a également réitéré la disposition de la Tunisie à être une terre de rencontre pour les frères libyens en vue d’un dialogue Libyo-libyen, sous l’égide de la Mission des Nations Unies en Libye, en vue d’atteindre la solution politique espérée qui garantira l’unité de la Libye et répondra aux aspirations du peuple libyen à la sécurité, la stabilité et l’unité.

Par ailleurs, Mohamed Ali Nafti a mis l’accent sur l’importance accordée par la Tunisie au renforcement de la sécurité et la stabilité dans la région arabe. Il a appelé les États du groupe arabe à œuvrer ensemble, en tant que bloc uni, pour faire face aux défis actuels, en priorité la restauration de la sécurité et de la stabilité politique dans les différentes régions du monde arabe, ainsi que la réalisation des objectifs du développement durable dans tous les domaines économiques et sociaux, sans négliger la dimension culturelle qui mérite toute l’attention nécessaire de manière à servir le développement de nos pays et de nos peuples.

Il a par ailleurs affirmé que la Tunisie s’est pleinement investie, depuis son adhésion à la Ligue des États Arabes, pour assumer ses responsabilités pendant sept décennies, contribuant à toute initiative visant à faire progresser l’action arabe commune dans toutes ses dimensions politiques, économiques, culturelles, technologiques, scientifiques et de développement, et à défendre les justes causes arabes auprès des différentes instances internationales.

A noter que le ministre des Affaires étrangères a conduit la délégation tunisienne aux travaux de la 34e Sommet de la Ligue arabe à Bagdad.

Dans sa Déclaration de clôture, le Sommet arabe a souligné l’importance de fournir une aide humanitaire à la bande de Gaza en rejetant le déplacement du peuple palestinien. Il a également appelé au déploiement de forces de protection et de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés jusqu’à ce que la « solution à deux États » soit mise en œuvre.

La déclaration de clôture du sommet a également condamné les attaques de l’entité sioniste contre la Syrie et a appelé à une solution politique au conflit au Soudan en soulignant la nécessité d’établir une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Avec TAP

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80 Tunisiens arrêtés à Athènes pour cybercriminalité

17. Mai 2025 um 17:39

Lors d’une descente de police dans un centre d’appel situé à Athènes en centre-ville, du nom d’”Assistwise”, 80 Tunisiens résidant en Grèce ont fait partie des personnes arrêtées, tous employés à la compagnie en question. Les accusations font état de formation de malfaiteurs, fraude, blanchiment d’argent et cybercriminalité.

Les Tunisiens arrêtés et mis en garde à vue depuis vendredi soir, ainsi que les autres mis en cause, ont été présentés au juge d’instruction samedi 17 mai pour investigation et confirmation des actes d’accusation.

Les avocats ont cependant déclaré que les employés, dont les 80 Tunisiens, ne sont pas concernés directement par cette affaire qui vise principalement l’entreprise en question.

A souligner que les avocats tentent de faire annuler le caractère pénal des accusations émises contre les employés, notamment les Tunisiens.

Nous y reviendrons avec plus de détails.

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Bassem Trifi au cœur d’un débat sur ses déclarations concernant Abir Moussi

17. Mai 2025 um 17:29

Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président  Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses  propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.

Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.

Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.

Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »

Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.

Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »

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Recensement 2024 : Les femmes représentent désormais 50,7 % de la population

17. Mai 2025 um 16:30

L’Institut National de la Statistique (INS) a publié le 17 mai 2025 les résultats officiels du Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2024, lors d’une conférence de presse à Tunis. Cette opération majeure, la treizième du genre en Tunisie, s’est déroulée du 6 novembre au 31 décembre 2024, marquant une étape importante grâce à l’utilisation des technologies numériques pour garantir la qualité, la rapidité et la fiabilité des données.

La population tunisienne atteint désormais 11 972 169 habitants, soit une hausse de près d’un million de personnes (+989 415) en dix ans, avec un taux de croissance annuel moyen de 0,87 %. La répartition par sexe révèle une légère prédominance féminine, avec 50,7 % de femmes contre 49,3 % d’hommes. Cet écart s’explique notamment par une espérance de vie plus élevée chez les femmes, supérieure de 4 ans à celle des hommes, ainsi que par une baisse du taux de fécondité et des dynamiques migratoires.

Le recensement met en lumière une évolution significative de la structure démographique : les personnes en âge d’activité (15-59 ans) représentent 60,3 % de la population, mais cette proportion diminue légèrement au profit des populations âgées, qui ont vu leur part passer de 6 % en 1966 à 16,9 % en 2024, témoignant du vieillissement progressif de la population tunisienne. Parallèlement, la part des enfants de moins de 5 ans a diminué, passant de 28 % en 1966 à 17 % en 2024, reflétant la baisse continue de la natalité.

Cette transformation démographique est également marquée par une augmentation des tranches d’âge supérieures à 35 ans, liée à l’amélioration des conditions de santé et à l’allongement de l’espérance de vie.

Le recensement fournit une base de données complète sur la population, les conditions de logement, la répartition géographique et les caractéristiques socio-économiques, qui servira de référence essentielle pour la planification stratégique et le développement des politiques publiques aux niveaux national, régional et local.

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L’inflation annuelle en Russie à 10,23% en avril

17. Mai 2025 um 15:59

Dans le segment non alimentaire, les prix ont baissé dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures.

L’inflation annuelle en Russie en avril 2025 a été enregistrée à 10,23%, a déclaré, vendredi 16 mai, le ministère du Développement économique de la Fédération de Russie dans un rapport sur la situation actuelle des prix.

En avril 2025, l’inflation sur le marché de la consommation a continué de ralentir et s’est élevée à 0,40%. Dans le secteur alimentaire, le taux de croissance des prix a diminué à 0,71%…

Selon le ministère, dans le secteur non alimentaire, les prix ont baissé (-0,07%) dans un contexte de baisse accélérée des prix des produits électriques et autres appareils électroménagers, des voitures et des chaussures. Dans le secteur des services, la croissance des prix a ralenti à 0,53%.

En mars, le taux d’inflation annuel était de 10,34%, en février de 10,06%.

Le ministère du Développement économique prévoit que l’inflation en Russie se stabilisera à 4,5% en 2025, et à 4% en 2026-2027.

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Vers la création d’un méga-centre d’intelligence artificielle italo-émirati

17. Mai 2025 um 15:28

La société de développement d’IA basée aux Émirats arabes unis « G42 » sera le principal financeur de la première phase du projet.

Le ministre italien de l’Industrie, Adolfo Urso, a déclaré, vendredi 16 mai 2025, que son pays et les Émirats arabes unis s’étaient convenus de développer un centre d’intelligence artificielle en Italie.

Cité dans un communiqué, il a précisé que le groupe G42 d’Abou Dhabi s’est associé à la société italienne iGenius pour construire « la plus grande infrastructure informatique d’IA en Europe ». Et G42 sera le principal financeur de la première phase du projet, a-t-il ajouté.

Lors d’un événement à Milan, Urso a expliqué que l’objectif de l’accord est de construire un supercalculateur, autrement dit un ordinateur géant capable de traiter des quantités massives de données et de stocker une énorme quantité d’informations et de programmes.

Il a déclaré qu’il y avait de « fortes opportunités » pour développer le centre dans la région des Pouilles, dans le sud-est de l’Italie.

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Départ du premier lot de 300 bus depuis le port de Xiamen

17. Mai 2025 um 15:18

L’arrivée prochaine du lot de 300 nouveaux bus acquis par la Société des Transports de Tunis Transtu  en provenance de la République populaire de Chine, a été annoncé dans un communiqué du ministère du Transport. Ce projet fait  l’objet d’un suivi étroit de la part du ministère des Transports et de l’ambassade de Tunisie en Chine.

La vidéo documente le début de l’opération d’embarquement du premier lot de ces bus depuis le port de Xiamen en Chine en direction de la Tunisie.

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La LTDH appelle à la mise en place de la Cour constitutionnelle

Le Conseil national de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) a appelé, samedi, à la mise en place de la Cour constitutionnelle, à l’abrogation des lois portant atteinte aux droits, aux libertés et au caractère civil de l’État, ainsi qu’à la libération des détenus, « victimes du décret-loi n°54 ».

Dans une déclaration publiée, samedi, à l’issue de sa réunion tenue hier, vendredi, le Conseil national de la LTDH a souligné l’urgence de mettre en place la Cour constitutionnelle dans le but de contrôler la constitutionnalité des lois adoptées, de protéger le régime constitutionnel et de garantir la pérennité de l’État.

Le Conseil de la LTDH a, dans ce sens, exprimé son rejet catégorique de toutes les initiatives qui menacent le caractère civil de l’État, les valeurs de citoyenneté et les droits des femmes, dont le divorce, réitérant son appel à abroger l’ensemble des lois liberticides, en particulier le décret-loi n°54.

Le Conseil a, en outre, réclamé la libération immédiate de « tous les détenus politiques ainsi que des activistes de la société civile », appelant à abandonner les poursuites judiciaires engagées à leur encontre.

Il a dit soutenir « tous les mouvements de protestation et les revendications légitimes, dont celles des ouvrières agricoles, des enseignants suppléants, des familles des détenus politiques, des ouvriers de chantier, des jeunes médecins et des victimes de violences policières ».

Par ailleurs, le Conseil a fait noter que l’organisation d’un congrès national sur les droits et les libertés pour un État démocratique constitue « une base supplémentaire pour l’action commune de lutte contre la tyrannie », précisant que toute personne impliquée dans des violations des droits de l’homme ou dans le gaspillage des ressources qui recèle le pays est exclue de ce congrès.

Concernant la cause palestinienne, le Conseil national de la LTDH a souligné que la mise en échec du projet sioniste passe, a minima, par le boycott des entreprises et institutions soutenant l’entité occupante, ainsi que par la pression en faveur d’une loi criminalisant toutes les formes de normalisation avec l’entité sioniste.

Avec TAP

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Dégradation de la note de crédit des États-Unis: Moody’s déclenche la colère de la Maison-Blanche

17. Mai 2025 um 14:30

La présidence américaine a réagi, samedi 17 mai 2025, avec colère et agressivité à la nouvelle dégradation de la note de crédit du gouvernement américain par l’agence internationale de notation Moody’s vendredi.

Le directeur de la communication de la Maison-Blanche, Stephen Chang, s’en est pris sur Twitter à l’économiste Mark Zandi, « conseiller de (l’ancien président démocrate Barack) Obama » et « donateur de la candidate démocrate malheureuse à la présidentielle de 2016, Hillary Clinton », qu’il a décrit comme un adversaire juré du président Donald Trump.

« Personne ne prend son analyse au sérieux. Il a été maintes fois démenti », a ajouté M. Chang.

Cependant, le fait que cette agence de notation – la dernière des trois soi-disant « grandes » qui la maintenaient encore au niveau dit triple A – ait privé le public américain de sa meilleure note est considéré comme un coup dur pour l’administration Trump.

Pour la première fois, Moody’s a abaissé la note de crédit du gouvernement américain de AAA à Aa1 avec perspective stable, une décision justifiée par les déficits élevés, la lourde dette de Washington et le coût de son service.

Fitch avait abaissé la note de crédit des États-Unis en 2023 à AA+, invoquant des crises politiques répétées concernant la limite d’emprunt.

Standard and Poor’s a été la première à la dégrader, en 2011, à AA+, où elle la maintient toujours.

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BCT : Lancement du nouveau site web du musée de la Monnaie

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) vient d’annoncer le lancement officiel du nouveau site web du musée de la Monnaie (accessible via le lien suivant : musee.bct.gov.tn), qui coïncide avec la Journée internationale des musées, célébrée le 18 mai 2025 et avec la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai de chaque année.

La BCT a rappelé sur son site qu’une journée d’information a été organisée, dans le but de présenter le nouveau site web du musée de la Monnaie et de passer en revue ses principales caractéristiques, dont notamment la visite virtuelle du musée et également l’achat à travers la boutique en ligne.

« Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de l’histoire de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel, ainsi qu’à mettre en valeur des collections rares de pièces de monnaie et de billets de banque qui illustrent des étapes majeures du patrimoine économique et culturel de la Tunisie et traduisent les caractéristiques des différentes civilisations anciennes qui se sont succédé dans notre pays au fil des siècles », a affirmé Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de l’Institut d’Emission, dont les propos sont rapportés sur le site.

Il a souligné, ainsi, l’importance d’une coopération étroite entre le musée de la Monnaie et les chercheurs « afin de promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées, la sauvegarde de la mémoire collective et une meilleure compréhension de l’histoire de notre pays, ainsi que la préservation de ce précieux héritage pour les générations futures ».

Et d’ajouter que « ce projet vient réaffirmer le rôle croissant de la technologie dans la diffusion de la culture et la facilitation de l’accès au patrimoine matériel, tout en traduisant la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le grand public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants et accessibles à tous ».

Il est à noter que le musée de la Monnaie constitue une fenêtre sur l’évolution de la monnaie tunisienne, et le miroir des civilisations ayant marqué l’histoire du pays et témoin de l’interdépendance entre l’identité nationale et son histoire économique.

Avec TAP

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La BCT ouvre les portes de l’histoire : lancement du site du musée de la Monnaie

17. Mai 2025 um 11:52

À l’occasion de la Journée internationale des musées, célébrée ce 18 mai 2025, et dans le cadre de la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement dévoilé le nouveau site web du musée de la Monnaie, accessible via musee.bct.gov.tn. Une journée d’information a été tenue pour présenter les fonctionnalités de cette plateforme, notamment la visite virtuelle du musée et la possibilité d’effectuer des achats via une boutique en ligne.

Dans une déclaration publiée sur le site, Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la BCT, a salué cette initiative comme une porte ouverte sur l’histoire monétaire tunisienne. « Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel », a-t-il affirmé. Il a également mis en avant les collections rares de pièces et billets illustrant les étapes clés du patrimoine économique et culturel du pays, reflet des civilisations qui s’y sont succédé.

Le gouverneur a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre le musée et les chercheurs pour « promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées et la sauvegarde de la mémoire collective ». Il a également souligné le rôle des technologies dans la démocratisation de l’accès à la culture, ajoutant que ce projet « traduit la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants ».

Le musée de la Monnaie, véritable témoin de l’évolution économique tunisienne, se présente ainsi comme un miroir des civilisations ayant façonné l’histoire du pays, tout en illustrant le lien indissociable entre identité nationale et héritage économique.

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Ukraine-Russie : accord sur l’échange de prisonniers, pas de cessez-le-feu à Istanbul

17. Mai 2025 um 11:45

Les discussions entre la Russie et l’Ukraine, qui se sont achevées à Istanbul vendredi 16 mai dans l’après-midi, n’ont pas abouti sur un cessez-le-feu, mais ont permis quelques avancées malgré des tensions persistantes.

Un accord partiel sur les prisonniers de guerre

Malgré ces divergences, un accord concret a été trouvé : l’échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, soit 2 000 personnes au total, a été annoncé par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov. Ce dernier a également évoqué la possibilité d’une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine, ainsi qu’un futur cycle de négociations.

Vers un cessez-le-feu ?

Les deux parties ont discuté des contours d’un futur cessez-le-feu. Umerov a indiqué que ce point faisait partie des objectifs principaux de l’Ukraine lors des pourparlers, bien qu’aucun détail concret n’ait encore été communiqué. Les équipes poursuivront les discussions techniques à ce sujet.

Des exigences russes jugées excessives

Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a confirmé que la Russie avait formulé de nouvelles exigences, plus strictes que celles émises lors des précédentes discussions. Certaines d’entre elles sont jugées « inacceptables » par Kiev. Malgré cela, les responsables ukrainiens ont adopté une posture calme durant les échanges.

Une satisfaction russe modérée

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a déclaré être « satisfait » des discussions et a assuré que Moscou était prêt à poursuivre les négociations. Il a confirmé l’accord sur l’échange de prisonniers et pris note de la demande ukrainienne d’un sommet entre les deux chefs d’État.

Un rôle accru pour la diplomatie turque

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la réunion comme « un jour important pour la paix mondiale ». Il a souligné l’importance de l’échange de prisonniers comme « mesure de confiance » et a annoncé que les deux camps s’étaient engagés à transmettre par écrit leurs conditions pour un cessez-le-feu.

Position commune des leaders occidentaux

Depuis Tirana, en Albanie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé la volonté de son pays de progresser rapidement vers la paix. Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et inconditionnel, faute de quoi des sanctions renforcées contre la Russie devraient suivre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a participé au sommet de la Communauté politique européenne, aux côtés de Macron, Merz, Tusk et Zelensky, a dénoncé la position russe, jugée inacceptable. Une conversation à ce sujet a eu lieu avec le président américain Donald Trump. Macron a rappelé qu’il était « inacceptable » que la Russie ignore pour la seconde fois les appels conjoints des Européens et des Américains à un cessez-le-feu.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont réaffirmé leur soutien total à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne a promis d’accroître la pression sur Moscou, notamment via de nouvelles sanctions, pour forcer Vladimir Poutine à revenir à la table des négociations.

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Famine à Gaza : anatomie d’un drame humanitaire sans précédent

17. Mai 2025 um 11:28

La situation s’est rapidement détériorée depuis que l’armée israélienne a commencé, il y a dix semaines, à bloquer toute entrée à Gaza de nourriture. Au point que même des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’« une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines ».

 

Indécent et pathétique. Entre, d’une part, l’étalage démesuré de magnificence dans les pays du Golfe, le déploiement de signes extérieurs d’une richesse fraîchement acquise, les repas gargantuesques en l’honneur d’un président américain venu en vendeur de tapis, les palais clinquants en marbre de Carrare qui scintillent dans les pays du Golfe, et, d’autre part, les images des enfants palestiniens qui meurent aujourd’hui sous les bombes et de malnutrition et de famine à Gaza, le contraste est poignant.

Au point que Donald Trump – lors d’une tournée dans les pétromonarchies du Golfe durant laquelle il a signé de juteux accords commerciaux avec les princes du désert, empochant au passage « au total, 3 500 à 4 000 milliards de dollars en seulement quatre ou cinq jours », selon ses aveux – a fini par reconnaître, faussement compatissant, que « beaucoup de gens meurent de faim à Gaza. Il faut regarder des deux côtés », a-t-il concédé.

Bilan effroyable

C’est que, hormis cette phrase laconique prononcée par le locataire de la Maison-Blanche vendredi 16 mai à Doha, dernière étape de son périple au Moyen-Orient, l’on parla dans les capitales du Golfe de tout sauf de la situation catastrophique à Gaza, même du bout des lèvres. Pourtant, le bilan de l’opération militaire menée par Israël dans l’enclave de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 est effroyable. Le déluge de bombes qui s’est abattu sur Gaza est tel qu’on le compare, par son intensité, aux plus lourdes frappes sur des villes allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bilan humain : plus de 52 000 morts, dont au moins 15 600 enfants.

Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables. L’ONU estime ainsi que 92% des bâtiments résidentiels, environ 436 000 maisons, ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit.

« Les débris ainsi générés représentent près de 50 millions de tonnes, une quantité écrasante de gravats dont l’enlèvement prendrait des décennies dans les conditions actuelles », précise l’organisation internationale qui chiffre par ailleurs à quelque 11 000 le nombre de corps ensevelis sous les décombres.

Famine délibérée

Car depuis que le gouvernement Netanyahou a décidé, le 2 mars dernier, de suspendre toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, « chaque habitant de Gaza est menacé de famine. Une personne sur cinq risque de mourir de faim. Il s’agit d’une famine délibérée », s’insurge Tom Fletcher, secrétaire général adjoint et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 13 mai.

Pis. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) paru lundi 12 mai, l’enclave palestinienne fait face à un risque « critique » de famine. Ainsi, 1,5 million des 2,2 millions des Gazaouis ont atteint les phases 4 et 5 de l’échelle mesurant les crises alimentaires, la phase 5 étant la plus élevée.

La quinzaine d’ONG internationales et agences de l’ONU qui ont établi ce rapport lancent l’alerte : 22% de la population se trouve même dans une situation de « catastrophe », où la faim et la malnutrition représentent un risque mortel.

La situation est telle que des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines.

Les enfants en première ligne

Cette « pire crise humanitaire depuis octobre 2023 », selon les termes de l’ONU, touche particulièrement les enfants. Les cas de malnutrition aiguë, modérée et sévère s’accroissent.

Ainsi, selon un communiqué du 12 mai de l’Unicef, « 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’être traités de toute urgence contre la malnutrition aiguë. Au début de l’année 2025, les organismes estimaient ce chiffre à 60 000 enfants ».

L’Enfer de Dante

À noter à ce propos que même si les crimes de guerre ne sont pas nouveaux, le gouvernement israélien assume désormais ses actes de plus en plus ouvertement. Ainsi, commentant le blocus de la bande de Gaza empêchant toute livraison de nourritures, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich – une figure marquante de l’extrême droite israélienne -, affirmait vouloir ouvrir « les portes de l’enfer… aussi vite et mortellement que possible ».

Sauf que l’enfer s’est ouvert pour le Hamas mais également pour les deux millions de civils enfermés à Gaza, une prison à ciel ouvert où la famine est utilisée par les forces d’occupation israélienne comme une arme de guerre…

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