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Gestern — 12. November 2024Haupt-Feeds

Cérémonie de remise des Prix Abdelwaheb Ben Ayed de littérature : Promouvoir la créativité littéraire tunisienne

12. November 2024 um 12:35

Les six grandes récompenses sont dotées, chacune, de la valeur de 20 mille dinars pour les ouvrages qui se sont distingués par leur qualité littéraire,  l’élégance de la langue et l’énergie qu’ils dégagent.

Le monde littéraire était  à l’honneur ce dimanche 10 novembre au sein de la Cité de la culture de Tunis à l’occasion de la  4e édition des Prix Abdelwaheb Ben Ayed de littérature. Organisé par la fondation Faba, cet évènement récompense chaque année des auteurs qui contribuent à enrichir le paysage littéraire tunisien.

La cérémonie a été inaugurée par un hommage à la fondation Faba et à l’homme dont elle porte le nom. Cette fondation s’érige elle-même en hommage vivant à feu Abdelwaheb Ben Ayed qui voyait en la culture un pilier de l’épanouissement et un puissant levier de transformation individuelle et collective et de l’ouverture aux autres.  La fondation Faba est une continuité de sa vision inspirante et avant-gardiste et de son engagement envers la culture.

Pour cette édition, un jury constitué de 7 personnalités du monde littéraire a été désigné, sous la présidence de Mme Samia Kassab Charfi, professeure de littérature française et francophone.

Les autres membres sont M.Adel Kedher, Mme Hend Soudani, Monsieur Abderraouf Medelgi, Mme Samia Dridi, Mabrouk Manai et Mme Thouraya Belkahia.

Ce même jury, constitué en comité de lecture, s’est réuni à plusieurs reprises pour recueillir les 89 livres en compétition, arrêter une sélection de  short lists comportant 3 livres dans chaque catégorie et élire à la fin  les lauréats.

La présidente du jury a expliqué que les œuvres sont évaluées selon les critères de la qualité littéraire,  l’élégance de la langue et l’énergie qu’ils dégagent. Ces essais lisent l’actualité, discutent des problématiques épineuses et sont à l’écoute du bruit du monde. C’est surtout le degré d’innovation qui a fait pencher la balance.

Voici donc la liste de tous les lauréats du prix de littérature  Abdelwaheb Ben Ayed pour l’année 2024, couvrant les six catégories.

Prix du « Beau livre » : La Tunisie et la mer, de Mohamed Salah Bettaieb, Brahim Chabbouh, Ameur Oueslati et Viviane Bettaieb (Éditions ALIF et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle)

Prix  du meilleur recueil de poésie en langue arabe : Pour ne pas perturber l’ordre public de Amama Zayer (MayaraEditions)

Prix du meilleur essai en langue arabe ou en français : Palestine et les guerres de diffamation médiatique de Sahraoui Gamoun(Éditions GLD)

Prix du meilleur roman ou nouvelle en langue française :Paris est une dette de Saber Mansouri (ÉditionsElyzad)

Prix du meilleur roman ou nouvelle en langue arabe :Sol chaud de Amira Ghenim (Masciliana Editions)

Notons que Amira Ghenim est actuellement à Paris pour une distinction très particulière. Elle reçoit le Prix de la littérature arabe 2024, créé par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, pour son roman Le désastre de la maison des notables, traduit de l’arabe par Souad Labbize. Son fils Jawher, lui-même écrivain en herbe,  est monté sur scène pour la remise du prix dans un moment très émouvant qui marque un trait d’union entre les générations.

Les six grandes récompenses sont dotées, chacune, de la valeur de 20 mille dinars.

Des certificats ont été remis aux autres participants à la compétition dont les noms ont figuré sur les short lists.

Un intermède musical au cours de cette cérémonie a été assuré par Rabaa Ben Ammar qui a repris des chansons de Adele, Amy Winehouse et bien d’autres grands noms de la musique occidentale.

La prestation de Karim Brahem, artiste peintre, est également un moment fort de l’évènement comme il a fait son tableau de calligraphie en temps réel sous les yeux des spectateurs pour accompagner la chanson.

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Présentation du livre du Pr Mahmoud Ben Romdhane «La Révolution tunisienne. Une longue œuvre historique. La Tunisie de 1574 à 2023», le 15 novembre, à Beït al-Hikma : La révolution et son contexte historique

11. November 2024 um 13:09

 

Le livre renvoie au processus historique qui a permis le « passage des habitants de ce pays, dominés par une puissance étrangère, réduits au statut de sujets, divisés en une mosaïque de communautés en lutte les unes contre les autres, soumis à une société traditionnelle et patriarcale, à celui d’individus constitués en Etat-Nation souverain, acteurs, auteurs de leur vie, citoyens libres».

«La Révolution tunisienne. Une longue œuvre historique. La Tunisie de 1574 à 2023», tel est l’intitulé du dernier livre du professeur Mahmoud Ben Romdhane, actuel président de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, «Beït al-Hikma», et dont l’objet est la révolution tunisienne, qui a déclenché des insurrections en chaîne dans le monde arabe, vite retombées, faute d’une œuvre historique préalable.

L’ouvrage sera présenté le 15 novembre 2024, au palais de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, «Beït al-Hikma», par le membre de l’Académie et chef du département des sciences humaines et sociales, Pr Abdelhamid Henia.

Universitaire, économiste et homme politique tunisien, Pr Mahmoud Ben Romdhane est, également, professeur des Universités en économie. Il a joué un rôle actif dans la scène politique tunisienne, surtout après la Révolution de 2011, et il a occupé divers postes dans le gouvernement tunisien. En 2015, il a été nommé ministre du Transport, puis ministre des Affaires sociales dans le premier gouvernement de la IIe République.

La démarche qu’il a adoptée dans «La Révolution tunisienne. Une longue œuvre historique. La Tunisie de 1574 à 2023» est d’inspiration tocquevillienne, lit-on dans un texte présentateur, car, considérant que la révolution ne peut se comprendre que dans et par la continuité historique et qu’elle n’est, selon ses termes, que « le complément du plus long travail, la terminaison soudaine d’une œuvre à laquelle dix générations d’hommes avaient travaillé ».

Le sous-titre «La Tunisie de 1574 à 2023» du livre renvoie au processus historique qui a permis le  «passage des habitants de ce pays, dominés par une puissance étrangère, réduits au statut de sujets, divisés en une mosaïque de communautés en lutte les unes contre les autres, soumis à une société traditionnelle et patriarcale, à celui d’individus constitués en Etat-Nation souverain, acteurs, auteurs de leur vie, citoyens libres», lit-on encore dans le même texte.

La révolution tunisienne est donc scrutée sous le prisme de cette réalisation progressive jusqu’à l’avènement de la Révolution en 2011 et l’entrée de la Tunisie dans une ère démocratique fortement mouvementée.

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La littérature à l’honneur : les lauréats des Prix Abdelwaheb Ben Ayed 2024

10. November 2024 um 20:58

La Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) a célébré sa quatrième édition des prix littéraires, devenus un événement incontournable de la saison littéraire tunisienne. La remise des prix s’est tenue  ce dimanche 10 novembre  à la Cité de la Culture et a été marquée par un hommage à feu Abdelwahed Ben Ayed.

Ces prix jouent un rôle crucial dans la promotion et le développement de la littérature tunisienne, mettant en avant la créativité et le talent des auteurs et éditeurs locaux.

À Propos du Prix

Créé en hommage à Abdelwaheb Ben Ayed, ce prix vise à valoriser la littérature tunisienne, à inciter à la lecture, notamment chez les jeunes, et à encourager les talents nationaux. Il récompense les meilleures œuvres littéraires publiées en Tunisie en arabe ou en français dans plusieurs catégories : roman, essai, poésie, beau-livre et littérature jeunesse. Chaque lauréat reçoit une récompense financière ainsi qu’une visibilité accrue grâce aux actions de promotion de la Fondation.

Cette année, le jury a été constitué avec un souci d’équité en termes de genre et d’âge, comprenant trois hommes et trois femmes. Les membres ont mené plus de sept réunions pour évaluer plus de 90 ouvrages, mettant l’accent sur la qualité littéraire et esthétique. Ce processus a permis d’assurer une sélection équitable tout en valorisant le talent des auteurs.

Lauréats du Prix 2024

Les œuvres primées dans les différentes catégories sont :

Beau livre : La Tunisie et la mer. 2290 KM de côtes par Mohamed-Salah Bettaieb et al. (Éditions Alif, 2022).

Recueil de poésie : لا… لتعكير المزاج العامّ par Amama Zaier (Mayara Editions, 2024).

Essai : فلسطين وحروب التضليل الإعلامي par Sahraoui Gamaoun (Éditions GLD, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en français : Paris est une dette par Saber Mansouri (Éditions Elyzad, 2024).

Roman ou recueil de nouvelles en arabe : تراب سخون par Amira Ghenim (Masciliana Editions, 2024).

 

Le Prix Abdelwaheb Ben Ayed soutient activement la scène littéraire tunisienne et valorise l’édition locale. En célébrant des œuvres littéraires exceptionnelles, cette initiative vise à sensibiliser le public à la richesse de sa littérature et à encourager la créativité nationale. La Fondation espère ainsi nourrir une dynamique culturelle inclusive et durable qui favorise les échanges littéraires tant au niveau national qu’international.

Ce prix représente non seulement une reconnaissance des talents littéraires mais aussi un encouragement à poursuivre l’exploration et l’appréciation de la littérature dans toute sa diversité. Ce réarrangement permet d’organiser les idées par sections thématiques tout en conservant l’essence du message original.

Il convient de noter que pour renforcer ses actions visant à promouvoir la créativité, en particulier celle des jeunes Tunisiens, MICROCRED, avec le soutien indéfectible de la FONDATION ABDELWAHEB BEN AYED (FABA), élargit son réseau de partenaires à travers un nouveau partenariat axé sur la littérature et l’innovation.

 

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La Faculté des Lettres de Sousse reçoit Giovanni Dotoli : Le poète de la lumière, déchiffreur de l’invisible

08. November 2024 um 10:49

Passionné de recherche et d’écriture au point de donner l’impression qu’il écrit comme il respire, il a produit une œuvre critique et poétique qui compte plus de 400 ouvrages. Giovanni Dotoli, un vrai grand nom de la poésie italienne, sera à l’honneur demain à la faculté des Lettres de Sousse.

Dans le cadre d’un colloque d’amitié et d’hommage, la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Sousse accueillera dans ses murs demain, samedi 9 novembre, le poète, critique littéraire, essayiste, traducteur, lexicographe,  éditeur et universitaire italien francophone, Giovanni Dotoli. Différentes communications seront données tout au long de cette journée poético-scientifique (8h30-15h15) qu’abritera la salle de conférences «Adonis» et dont les actes feront leur objet de l’œuvre, tout aussi riche que variée et imposante, de ce virtuose qui mérite largement d’être lu et étudié sérieusement, dans les universités,  par les connaisseurs de sa création verbale et les chercheurs en matière de littérature et de postmodernité poétique française et francophone.

Giovanni Dotoli, voilà donc un vrai grand nom de la poésie italienne qui fait honneur à ses immortels prédécesseurs italiens, Virgile, Dante, Pétrarque, Leopardi, Pirandello, Quasimodo et bien d’autres. Poète de langue française, il fait honneur également à la francophonie qu’il sert avec foi et dévouement, loin de tous les préjugés et complexes, et sans jamais oublier sa langue maternelle dans laquelle il écrit aussi des poèmes, des livres et des articles sur la littérature et l’art français et italiens. Passionné de recherche et d’écriture au point de donner l’impression qu’il écrit comme il respire, il a produit une œuvre critique et poétique qui compte plus de 400 ouvrages dont beaucoup sur la littérature française du 16e au 20e siècle et de très nombreux recueils de poèmes parmi lesquels nous citons «Cicatrices de poésies», «Espérance», «Paris en quatrains», «Aiguilles d’arabesque», «Le Sang du sel», «Géométrie d’enfance», «Aube», «Carrefours», « Bonjour poème» et bien sûr «La Voix lumière» qui a été mis en musique et chanté en concert. «Je la Vie» couvrant plus de 1600 pages et publié en 2010, aux éditions du Cygne, en France, dans 6 gros volumes, est de toute évidence sa production poétique majeure qui a constitué, à la faculté des Lettres de Sousse, le corpus de deux thèses de doctorat, celle de Yasmine Ben Amor, intitulée «Mythes et obsessions dans la poésie de Giovanni Dotoli», conduite au cours des années 2018-2021 sous la direction du professeur Ridha Bourkhis (soutenue le 6 novembre 2021), et celle de Nouha Ferjaoui portant sur «La difficile simplicité dans l’écriture poétique de Giovanni Dotoli» et dirigée par le professeur Nizar Ben Saâd. Un cours en master de français sur la poésie italienne, proposé par nous-mêmes et institué depuis 2019 à cette faculté, est exclusivement consacré à sa poésie et dispensé par l’enseignante universitaire, spécialiste de poésie ; professeur Ibtissem Bouslama. En 2004, Jehan Despert lui réserva son ouvrage «Giovanni ou l’étincelle du silex» (éd. Fasano-Shena Editore, Italie) et en 2012, ce fut au tour d’Eric Jacobée Sivry de lui consacrer une brillante  étude au titre significatif «L’Arlequin de la lumière. L’univers poétique de Giovanni Dotoli» (éd. L’Harmattan, France). Plusieurs rencontres et séminaires internationaux ont été organisés sur sa poésie, en Italie, en Pologne, en Albanie comme en France et ailleurs. Sa poésie faite souvent avec des mots simples est d’une savoureuse «transparence énigmatique» qui ne laisse pas indifférent et qui a toujours suscité l’intérêt des lecteurs de plusieurs pays.

«Poète de l’éclair» ou «Poète de la nuit à l’issue lumineuse», comme l’a qualifié son vieil ami de la Sorbonne, le grand Pierre Brunel qui remarquait encore qu’«il porte en lui l’exigence du plein jour», Giovanni Dotoli développe, dans son univers poético-mythologique, une espèce de lumière intérieure, quasi mythique, qui « mûrit dans les ténèbres», éclaire sa démarche pour déchiffrer l’obscur et illumine l’invisible que sa poésie guette et cherche à donner à voir. Tout son art serait en dernière analyse un voyage initiatique de la nuit vers le jour, du «réel qui nous emprisonne» et que les mots du poème s’appliquent à transmuer, vers la lumière. Une lumière qui «est au-dedans de nous», enclose dans l’imaginaire comme un mythe constant et qui, livrée en permanence, à fortes doses et à coups de métaphores, d’isotopies et de «mots de flamme», remplit cette poésie «dotolienne» de songes, de fraîcheur, de musique et d’émotions.

Mais Giovanni Dotoli n’est pas que poète et essayiste, il est aussi directeur de revues telles « Biblioteca della Ricerca», «Studi di Letteratura Francese», «Rivista di Studi canadesi» et «Noria». Amoureux de la langue française tout autant que de  la langue italienne, il a dirigé, en 2017, avec Gabriel de Broglie, Hélène Carrère d’Encausse et Mario Selvaggio, «Le Dictionnaire de l’Académie française : langue, littérature, société » (Paris,Hermann), et il dirige aujourd’hui l’équipe du «Nouveau dictionnaire général bilingue : français-italien/ italien-français». Editeur, Giovanni Dotoli a édité de nombreux livres, en français et en italien, et des traductions dans de beaux volumes.

De son état, Giovanni Dotoli est professeur émérite à l’Université de Bari dont il a été le vice-président en 2008-2009. Il était aussi, durant de nombreuses années, enseignant au «Cours de civilisation française» de la Sorbonne. Officier de la Légion d’honneur, il a mérité aussi «le Grand Prix de l’Académie française pour le rayonnement de la langue et de la littérature françaises».

Rayonnant partout par sa poésie comme par sa personnalité et son aura, Giovanni Dotoli a souvent été sollicité pour la direction d’ouvrages collectifs, de conférences, de lectures de textes littéraires et de séances de signature de nouveaux livres surtout au chaleureux local des éditions L’ Harmattan, à la rue des Ecoles, au quartier latin, dans Paris 5e où il a ses habitudes et beaucoup d’amis de tous les pays et horizons.

Poète, bienvenue à Sousse !

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