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Heute — 16. Juli 2025Französischsprachig

Dorsaf Maaroufi, notre chargée d’affaires à Islamabad : Une jeune femme diplomate tunisienne d'excellence

16. Juli 2025 um 10:00
Dorsaf Maaroufi, notre chargée d’affaires à Islamabad : Une jeune femme diplomate tunisienne dElle est la première femme diplomate tunisienne affectée en poste au Pakistan, mais aussi la plus jeune chargée d’affaires a.i., désignée à la tête d’une ambassade de Tunisie. A 32 ans seulement, Dorsaf Maaroufi, pur produit de l’école publique, marque une ascension prometteuse et incarne la nouvelle génération des jeunes diplomates. Depuis la capitale pakistanaise Islamabad, à plus de 5 000 km de Tunis, et avec 4 heures de décalage horaire, elle se déploie sur tous les fronts, n’hésitant pas à prendre la voiture pour sillonner le pays, qui est 5 fois plus grand que la Tunisie et compte 241 millions d’habitants (près de 20 fois la population tunisienne). Outre le ...

Zohran Mamdani: Un maire musulman, socialiste et propalestinien a New York ?

16. Juli 2025 um 09:30
Zohran Mamdani: Un maire musulman, socialiste et propalestinien a New York ?Par Mohamed Larbi Bouguerra - New York est d’abord et avant tout une mosaïque culturelle. C’est en fait la photographie réduite de toute la diversité de la société américaine. C’est une ville traditionnellement de gauche c’est-à-dire affiliée au parti démocrate, intellectuelle qui abrite des Universités célèbres comme New York University (230 000 étudiants), Albert Einstein College of Medecine, Columbia University fondée en 1734 et où a enseigné le regretté et célèbre professeur palestinien Edward Saïd, membre du bureau de l’OLP de Yasser Arafat. L’humiliante défaite de Kamala Harris à la présidentielle de novembre 2024 face à Donald Trump a sonné un ...

Relance confirmée pour deux projets prioritaires à Sbeïtla et Bizerte

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:57

Le gouvernement tunisien a confirmé la relance effective de deux projets publics stratégiques dans les secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur, à l’issue de la 5e réunion de la Commission des mégaprojets, tenue mardi à la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Il a été décidé de reprendre immédiatement les travaux de l’hôpital régional de Sbeïtla (catégorie B), après la désignation de l’entreprise chargée de finaliser le chantier d’ici la fin de l’année 2025. Ce projet, attendu depuis plusieurs années dans le gouvernorat de Kasserine, s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’accès aux soins en zones intérieures.

Parallèlement, la reprise du chantier de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte (ENIB) a également été validée. L’entreprise sélectionnée devra achever les travaux avant la fin du premier trimestre 2026, permettant ainsi d’élargir l’offre de formation d’ingénieurs dans le nord du pays.

Ces décisions s’inscrivent dans une volonté affirmée du gouvernement d’accélérer l’exécution des projets publics prioritaires, en surmontant les obstacles techniques, financiers ou administratifs qui en ont freiné l’avancement.

La cheffe du gouvernement a souligné l’importance de respecter les délais impartis, considérant ces projets comme essentiels pour la justice sociale, le développement régional, et la création d’opportunités pour les jeunes.

La Tunisie prépare une participation ambitieuse à la Foire africaine du commerce intra-africain 2025 à Alger

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:51

La Tunisie se mobilise activement pour assurer une participation stratégique et impactante à la 4ᵉ édition de la Foire africaine du commerce intra-africain (IATF 2025), prévue du 4 au 10 septembre 2025 à Alger. L’événement, organisé sous le thème “Une porte vers de nouvelles opportunités”, constitue une plateforme continentale de premier plan pour dynamiser les échanges commerciaux entre pays africains.

Dans cette optique, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abidi, a présidé une réunion de coordination, mardi, afin d’évaluer l’état d’avancement des préparatifs et d’affiner la stratégie de participation tunisienne, dans le cadre de l’initiative “Team Tunisia Export”.

“Cet événement est une vitrine stratégique pour positionner les produits tunisiens sur le marché africain, et une opportunité majeure pour nouer des partenariats d’investissement à forte valeur ajoutée”, a souligné le ministre.

Une participation structurée et multisectorielle

La Tunisie sera présente avec un pavillon national de 304 m², regroupant plus de 24 entreprises exportatrices, dont : 12 petites et moyennes entreprises (PME), 8 artisans et 4 startups innovantes.

Un espace dédié mettra également en avant les structures nationales d’appui à l’export, telles que : le Comité national de la ZLECAF, les Chambres de commerce et d’industrie, le CEPEX (Centre de promotion des exportations), la FIPA (Agence de promotion de l’investissement extérieur), l’ONTT (Office national du tourisme tunisien) et l’Office national de l’artisanat tunisien.

Les secteurs représentés couvriront un large éventail d’activités à fort potentiel : textile et habillement, cuir et chaussures, cosmétiques, matériaux de construction, artisanat, industrie automobile et ses composants. Un espace spécial sera dédié à cette dernière filière dans l’objectif d’attirer des investissements africains.

Un contexte favorable à l’expansion régionale

La participation tunisienne à l’IATF 2025 s’inscrit dans une dynamique régionale croissante. En effet, les échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie ont atteint 7,7 milliards de dinars en 2024, contre 6,8 milliards en 2023 et 5,9 milliards en 2022, soit une progression continue.

Par ailleurs, les exportations tunisiennes vers le marché algérien ont bondi de 28,8 % entre 2022 et 2024, portées principalement par : le secteur des industries mécaniques (35,3 % des exportations), les industries manufacturières (29,8 %) et les équipements de transport (1,4 %).

Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), la Commission de l’Union africaine, le Secrétariat de la ZLECAF et l’État algérien, la Foire africaine du commerce intra-africain est considérée comme l’un des plus grands rendez-vous économiques du continent.

L’édition 2025 attend la participation de plus de 2 000 exposants et 35 000 visiteurs venus de plus de 140 pays, avec des transactions commerciales et accords d’investissements estimés à plus de 44 milliards de dollars.

Tunisie Autoroutes : la station de péage de Sousse fermée

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:49

La station de péage de Sousse, située sur l’autoroute A1 a été démantelée, hier, à minuit. Les automobilistes ne payeront plus désormais de taxe de péage à ce niveau de l’A1. Cette suppression fait partie d’un plan de restructuration et de modernisation du réseau de péages.

Cette mesure, prévue depuis longtemps, a été prise afin d’alléger les embouteillages et d’assurer la fluidité de la circulation à cet endroit. La taxe de péage prélevée sur les véhicules sera révisée à la hausse au niveau de la station d’Hergla, afin de compenser la perte engendrée par la fermeture de celle de Sousse.

Tunisie : lancement imminent de l’appel d’offres du port en eau profonde d’Enfidha

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:29

La Commission des mégaprojets, réunie mardi au Palais de la Kasbah sous la présidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri, a appelé au lancement des procédures de l’appel d’offres pour la réalisation du port en eau profonde d’Enfidha, ainsi que de sa zone logistique, en conformité avec les standards internationaux.

Cette réunion périodique, la cinquième du genre, a été consacrée à l’accélération de la mise en œuvre des grands projets stratégiques dans des secteurs clés tels que la santé, les transports, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, selon un communiqué de la présidence du gouvernement.

La commission a passé en revue l’état d’avancement de plusieurs projets prioritaires, identifié les obstacles rencontrés, et examiné les solutions à adopter pour en garantir la relance ou l’achèvement dans les délais fixés.

Parmi les décisions prises figurent la reprise imminente des travaux de l’hôpital régional de Sbeïtla (gouvernorat de Kasserine), dont le chantier devra être finalisé d’ici la fin de l’année, ainsi que la relance du projet de l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, dont la livraison est prévue pour le premier trimestre 2026.

La cheffe du gouvernement a insisté sur l’importance du respect des délais d’exécution pour tous les projets publics, soulignant leur rôle dans le développement régional, la relance de l’investissement, la création d’emplois et le renforcement de la justice sociale.

Elle a également rappelé que l’ensemble des structures de l’État — à l’échelle centrale, régionale et locale — sont appelées à œuvrer efficacement au service du citoyen et à lever les freins à l’investissement.

Par ailleurs, la présidence du gouvernement a mis en avant la mise en service du portail national « e-people » (⁦www.e-people.gov.tn⁩), destiné à signaler les difficultés d’accès aux services administratifs. Des canaux complémentaires restent disponibles : la ligne directe 1860 et les adresses électroniques boc@pm.gov.tn et bcrc@pm.gov.tn.

Nouvelle éruption volcanique dans le sud-ouest de l’Islande

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:14

Un volcan est entré en éruption ce mercredi dans le sud-ouest de l’Islande, a annoncé le Bureau météorologique national, marquant le dernier épisode d’une série d’éruptions qui touchent la région depuis plusieurs années.

Située au nord de l’océan Atlantique, l’Islande — surnommée « la Terre de glace et de feu » en raison de sa combinaison unique de glaciers et d’activité volcanique — a connu douze éruptions depuis 2021.

La nouvelle éruption s’est produite dans la péninsule de Reykjanes, une zone très active sur le plan géologique, à proximité de la capitale Reykjavík.

Contrairement aux éruptions explosives classiques, celles de Reykjanes se caractérisent par des coulées de lave surgissant de longues fissures dans la croûte terrestre, plutôt que d’un cratère central. Jusqu’à présent, ces phénomènes n’ont pas entraîné de dispersion significative de cendres dans la stratosphère ni perturbé le trafic aérien.

Toutefois, la ville de Grindavík, ancien village de pêcheurs de près de 4 000 habitants, reste en grande partie inhabitée depuis son évacuation en 2023. Les habitants avaient alors été contraints de fuir en raison de la menace persistante des coulées de lave et des séismes qui accompagnent l’activité volcanique dans la région.

Les autorités surveillent de près la situation, mais aucune alerte de grande ampleur n’a été émise à ce stade.

Manifestation à Bruxelles : Appels à suspendre l’accord UE–entité sioniste face aux massacres à Ghaza

Von: La Presse
16. Juli 2025 um 09:06

Des centaines de personnes solidaires de la cause palestinienne ont manifesté mardi devant le siège du Conseil de l’Union européenne à Bruxelles, en Belgique, pour exiger la suspension immédiate de l’accord de partenariat entre l’UE et l’entité sioniste, ainsi que l’arrêt total des livraisons d’armes à l’occupant, ont rapporté plusieurs médias présents sur place.

Brandissant des drapeaux palestiniens, des portraits de martyrs et des banderoles revendicatives, les manifestants ont interpellé les ministres des Affaires étrangères des pays de l’UE, réunis à l’intérieur du bâtiment, leur demandant d’agir face aux massacres incessants perpétrés par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza, en cours depuis 21 mois.

Ils ont également appelé leurs gouvernements respectifs à sanctionner l’occupant sioniste, en suspendant sans délai l’accord de partenariat liant les deux parties.

« L’UE doit agir conformément à ses propres valeurs en matière de droits humains », ont clamé de nombreux manifestants.

Vendredi dernier, le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a lui aussi appelé à la suspension immédiate de cet accord, affirmant que « l’Union européenne ne doit pas être complice du plus grand génocide du siècle ».

Évoquant à ce sujet le rapport présenté par la représentante de l’UE pour les affaires étrangères et de sécurité, Kaja Kallas, Sánchez a déclaré que le document conclut qu’il existe « plus qu’assez de preuves » démontrant que l’entité sioniste a violé l’article 2 de l’accord, lequel est fondé sur le respect des droits humains.

L’accord de partenariat UE–entité sioniste, signé à Bruxelles le 20 novembre 1995 et entré en vigueur le 1er juin 2000, repose explicitement sur le respect des droits humains, tel que stipulé dans son article 2.

 

Carrefour Tunisie félicite Walid Boudhiaf pour son nouveau record national à -118 mètres

16. Juli 2025 um 10:27

En tant que sponsor officiel de l’apnéiste tunisien Walid Boudhiaf, Carrefour Tunisie le félicite chaleureusement pour avoir établi un nouveau record national pour la Tunisie à -118 mètres en apnée poids constant avec palmes (CWT), lors de la 4ème journée de la compétition internationale Vertical Blue 2025, organisée à Dean’s Blue Hole, aux Bahamas.

Par cette performance remarquable, Walid confirme sa place parmi les plus grands apnéistes de la scène mondiale et hisse fièrement le drapeau tunisien dans l’un des événements les plus prestigieux de la discipline, placé sous l’égide de la Confédération mondiale des activités subaquatiques (CMAS).

À travers ce sponsoring, Carrefour Tunisie réaffirme son engagement à encourager le sport et à soutenir les talents tunisiens qui repoussent les limites et font rayonner notre pays sur la scène internationale.

Bravo Walid ! Ensemble, portons la Tunisie toujours plus loin.

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Algérie : 4,5 % de croissance au premier trimestre 2025

16. Juli 2025 um 10:25

En comparaison avec la même période de 2024, l’économie algérienne a connu une meilleure performance au premier trimestre de 2025. D’après le dernier rapport sur les comptes nationaux publié par l’Office national des statistiques (ONS), l’économie algérienne a enregistré une croissance de 4,5 % au cours du premier trimestre de 2025, contre 4,2 % pour la même période de 2024. « Cette augmentation reflète une nette amélioration de la performance de l’économie algérienne », explique l’ONS.

En termes de valeur nominale, le PIB de l’Algérie a atteint 10 047,4 milliards de dinars au premier trimestre 2025. Soit une augmentation de 8,0 % par rapport aux 9 303,8 milliards de dinars réalisés lors du même trimestre en 2024. Cette évolution indique une hausse du niveau global des prix de 3,3 %. Ce qui est inférieur aux 4,3 % notés lors du premier trimestre de l’année précédente.

Les hydrocarbures en déclin

L’expansion a été stimulée par les domaines non liés aux hydrocarbures, à 5,7 %, comparé à 4,3 % lors du premier trimestre 2024. Le rapport précise que cette progression est le résultat de la « diversification graduelle de l’économie algérienne, au-delà du domaine des hydrocarbures ». Elle met l’accent sur la transformation radicale de l’économie algérienne qui s’éloigne progressivement de sa forte dépendance vis-à-vis des hydrocarbures.

En revanche, l’industrie des hydrocarbures a connu une régression de 2,8 %, suite à une modeste augmentation de 0,2 % au début du premier trimestre 2024.

Selon l’ONS, la valeur ajoutée provenant de l’extraction des hydrocarbures a connu une baisse de 1,5 %, poursuivant ainsi la tendance décroissante de 2024 (-1,1 %). Dans certaines activités comme le raffinage et la cokéfaction, la diminution était d’autant plus marquée (-5,5 % par rapport à une augmentation de 4,4 % l’année précédente).

En termes nominaux, la valeur du secteur des hydrocarbures en Algérie a atteint 1 429,7 milliards de DA durant cette période, marquant une baisse de 2,4 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente où elle s’élevait à 1 465 milliards de DA.

Des résultats exceptionnels affichés par certains secteurs

Mis à part les hydrocarbures, le domaine agricole et certains secteurs de l’industrie ont affiché des résultats exceptionnels. En effet, la valeur ajoutée du secteur agricole a enregistré une augmentation de 6,1 % au premier trimestre 2025. Ce qui représente presque le double de sa progression durant la même période en 2024 (3,1 %). « Cette tendance favorable découle principalement d’une campagne céréalière réussie et du renforcement des secteurs agricoles à forte valeur ajoutée », indique le rapport.

Le secteur industriel algérien a également affiché une performance globale remarquable, avec une augmentation de 5,5 %, comparativement à un modeste 2,3 % au premier trimestre de l’année dernière.

Cette réalisation, qui reflète un « renforcement marqué du dynamisme industriel », a été stimulée par différentes catégories manufacturières, y compris l’industrie alimentaire et du tabac (+5,6 %), celle du cuir et des chaussures (+15,4 %), les produits minéraux non métalliques (+9,9 %), le textile et l’habillement (+5,9 %), ainsi que les autres industries manufacturières (+14,4 %).

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Les exportations de l’huile d’olive bondissent, mais les recettes dévissent 

16. Juli 2025 um 10:19

La Tunisie a exporté 224 600 tonnes d’huile d’olive depuis le début de la campagne 2024-2025. Ce qui constitue une hausse de près de 36 % par rapport à la même période l’année précédente. Toutefois, malgré ce volume record, les revenus générés ont fortement chuté, en raison de la forte baisse des prix à l’international.

Selon les données publiées mardi 15 juillet 2025 par l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les exportations ont progressé de 35,9 % en un an, passant de 165 200 tonnes à 224 600 tonnes. Pourtant, les recettes ont reculé de 31 %, tombant à 3 030,4 millions de dinars (MDT), contre 4 391,9 MDT l’année précédente.

Des prix en chute de près de 50 %

Cette baisse de revenus s’explique par la forte dépréciation des prix à l’export, avec une diminution moyenne de 49,1 % en juin. Si l’huile d’olive tunisienne continue de s’exporter en grande majorité en vrac (86,4 %), la part du conditionné progresse légèrement (13,6 % contre 12,3 % un an plus tôt).
L’huile d’olive extra vierge domine toujours, représentant plus de 80 % des exportations.

Valorisation : un défi encore à relever

En dépit des efforts pour promouvoir le conditionnement et le bio, ces segments restent encore marginaux. Ainsi, l’huile conditionnée ne génère que 19,7 % des recettes, tandis que le bio conditionné ne représente que 6 %.

Les prix, eux, varient fortement :

  • Huile bio conditionnée : 16,66 DT/kg;

  • Huile bio en vrac : 13,39 DT/kg;

  • Moyenne bio : 13,59 DT/kg.

Un contexte mondial défavorable

La Tunisie reste parmi les premiers exportateurs mondiaux d’huile d’olive. La campagne 2023-2024 avait été exceptionnelle en termes de revenus, grâce à des prix élevés sur les marchés européens, notamment en Espagne.

Mais en 2025, la conjoncture mondiale s’est retournée, avec une demande en baisse à prix fort, notamment en Europe, exerçant une pression à la baisse sur les prix.

Les principaux marchés pour l’huile tunisienne sont :

  • L’Italie : 27,3 %;

  • L’Espagne : 25 %;

  • Les États-Unis : 21,8 %.

Pour l’huile bio, l’Italie reste largement en tête (51,7 %), suivie des États-Unis (18,9 %) et de l’Espagne (18,6 %).

Le vrai défi : monter en gamme

Ce paradoxe — plus d’huile exportée, mais moins de revenus — rappelle l’urgence pour la Tunisie de valoriser sa production, en misant davantage sur les produits conditionnés et haut de gamme, capables de mieux résister aux fluctuations des marchés mondiaux.

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Affaire de faux diplômes : lourde peine de 10 ans pour un dirigeant de l’UGTT

16. Juli 2025 um 10:12

La deuxième Chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné à dix ans de prison le secrétaire général régional de l’UGTT (Kasserine), Sanki  Aswadi.

La Chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis avait précédemment rejeté la demande de libération du secrétaire général régional de l’Union du travail à Kasserine et ordonné son maintien en détention pour être jugé par la chambre criminelle, aux côtés d’autres accusés en fuite.

Les charges retenues contre eux concernent des accusations de fraude, d’usage et de détention de faux documents, en relation avec un dossier de certificats académiques et techniques.

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Croissance soutenue pour ASSAD : 51 millions de dinars de CA, en hausse de 21,3%

16. Juli 2025 um 09:29

 Les actionnaires de L’Accumulateur Tunisien ASSAD, réunis en assemblée générale le 10 juillet dernier, ont pris acte des excellents résultats d’une entreprise en pleine mutation. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un chiffre d’affaires en hausse de 21,3% à 51 millions de dinars au premier semestre 2025, une filiale algérienne valorisée à 100 millions de dinars, et une projection de production dépassant le million de batteries annuel.

 La société a opéré un redressement spectaculaire de sa situation financière. Non seulement elle a réduit son endettement de manière significative. Mais elle a aussi procédé à une prudente réévaluation de ses actifs. Cette dernière mesure, anticipant un éventuel contentieux douanier, démontre une gestion rigoureuse. Des pourparlers sont d’ailleurs engagés avec les services des douanes pour régler définitivement ce dossier.

 Le développement à l’export constitue l’un des points forts de la stratégie d’ASSAD. Après avoir réussi son implantation en Algérie – où sa filiale atteint désormais une valorisation record – l’entreprise vient de réaliser sa première exportation marocaine sous marque propre. Une percée symbolique qui ouvre des perspectives prometteuses sur le marché nord-africain.
 
Le groupe investit massivement dans la modernisation de ses outils de production. Les nouvelles lignes de fabrication, dont l’installation en Algérie est prévue pour août 2025, permettront de doubler les capacités actuelles. Parallèlement, ASSAD rationalise sa structure en intégrant plusieurs filiales déficitaires au sein de la maison mère, tout en consacrant d’importants moyens à la recherche sur les batteries lithium.  La signature d’un accord stratégique avec Leoch, numéro un chinois des batteries au plomb, marque un tournant.

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Tunisie : Accélération des mégaprojets prioritaires en santé, transport et éducation

Von: walid
16. Juli 2025 um 10:03

L’accélération de la réalisation des mégaprojets et des projets stratégiques prioritaires dans les secteurs de la santé, du transport, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a été au centre de la 5e réunion périodique de la commission des mégaprojets présidée, mardi, au palais de la Kasbah, par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, la réunion a permis de passer en revue l’état d’avancement des projets en question et les solutions proposées pour surmonter les difficultés rencontrées.

La commission a recommandé, dans ce cadre, de relancer, immédiatement, les travaux de l’hôpital régional de classe “B” de Sbeïtla, dans le gouvernorat de Kasserine, et ce, après la sélection de l’entrepreneur devant finaliser les travaux avant la fin de cette année, ainsi que les travaux du projet de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Bizerte, en choisissant l’entreprise de travaux publics qui les finalisera, au 1e trimestre 2026.

La commission a, également, appelé à entamer les procédures de lancement de l’appel d’offres relatif à la réalisation du port en eau profonde et de la zone des services logistiques à Enfidha, conformément aux normes internationales.

La Cheffe du gouvernement a mis l’accent, à cette occasion, sur la nécessité d’accélérer l’achèvement de tous les projets publics programmés dans les délais, afin de réaliser le développement régional, la croissance économique et la justice sociale et partant impulser les investissements et créer des opportunités d’emploi.

Zenzri a souligné que tous les gouvernorats, les délégations, les municipalités, les services des ministères et les structures publiques aux niveaux central, régional et local sont au service du citoyen et sont appelés, par conséquent, à résoudre tous les problèmes auxquels fait face tout citoyen ou investisseur.

La présidence du gouvernement a rappelé la mise en place du portail national « e-people » ( https://www.e-people.gov.tn ) qui permet aux citoyens de signaler les difficultés rencontrées en termes de communication avec les services administratifs, outre la ligne simplifiée 1860 et les adresses électroniques boc@pm.gov tn ou bcrc@pm.gov tn.

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Tunisie – IDE : Investissement ou désinvestissement, qui devons-nous croire ?

16. Juli 2025 um 09:50

Climat Affaire BudgetEntre les chiffres officiels optimistes et les alertes récurrentes des institutions internationales, la réalité des investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie demeure floue. Hausse apparente ou désengagement progressif ? Derrière des pourcentages flatteurs qui devraient rassurer sur l’avenir économique du pays, le climat d’affaires dégradé continue d’entamer la confiance. La stabilité sociale est un atout important plaidant pour l’attractivité du pays mais reste insuffisante.

Les chiffres sont sans appel et ça ne date pas d’aujourd’hui. Le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publié en 2024 souligne que la part des IDE dans le PIB tunisien est passée d’un sommet de 9% en 2006 à un maigre 1,5% en 2022. Ce recul important s’explique par un cocktail de facteurs lourds : instabilité fiscale, chaque gouvernement apportant son lot de procédures et de réglementations, complexité administrative extrême avec plus de 240 régimes d’autorisation et près de 50 secteurs toujours restreints aux étrangers, stagnation de la productivité et harcèlement de certains services de contrôle.

« Derrière les pourcentages flatteurs, la confiance des investisseurs reste ébranlée. »

 

Le modèle offshore, qui a longtemps servi de locomotive à l’attractivité tunisienne, révèle désormais ses limites. Il génère peu de valeur ajoutée et reste déconnecté de l’économie locale : à peine 30 % du contenu national est utilisé dans les entreprises offshore, selon les données de la FIPA (Agence tunisienne de promotion de l’investissement extérieur). Cette faible intégration freine le transfert technologique, limite la création d’emplois qualifiés et bride l’innovation, facteurs essentiels pour un développement économique durable.

 Le climat d’affaires : le talon d’Achille de l’attractivité tunisienne

L’OCDE rappelle dans son rapport que les IDE ne sont pas une panacée : leur impact dépend largement d’un environnement concurrentiel sain, de règles du jeu stables et transparentes, ainsi que d’une meilleure intégration entre multinationales et PME locales. Or, la Tunisie cumule toujours plusieurs faiblesses structurelles : opacité réglementaire, instabilité réglementaire persistante, restrictions sectorielles, et entraves à la liberté d’investir.

Les réformes recommandées sont claires : harmoniser les régimes offshore et onshore, simplifier le cadre juridique, libéraliser les secteurs porteurs comme les technologies de l’information, la logistique et les services, et instaurer un suivi rigoureux de l’impact socio-économique des IDE. Sans ces mesures, les investissements resteront captifs de fragilités structurelles.

«Le modèle offshore tunisien a montré ses limites : peu d’innovation, peu de valeur locale.»

 

Une reprise conjoncturelle mais…

Selon la FIPA, la Tunisie a enregistré une hausse de 26,1 % des IDE au premier trimestre 2025, atteignant 730,8 millions de dinars, principalement dans le secteur manufacturier qui capte 62 % des flux.

Cette dynamique est confirmée par le rapport 2024 de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), qui rapporte une hausse annuelle de 21 % des IDE, soit 936 millions de dollars.

Cependant, cette embellie masque des défis majeurs : la Tunisie ne capte que 1,8 % des IDE en Afrique du Nord et seulement 1 % sur l’ensemble du continent africain. Selon Ecoweek, la part des IDE dans le PIB a chuté à 16 % entre 2020 et 2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010.

Plus grave encore, environ 72,5 milliards de dinars d’investissements auraient été «perdus» entre 2010 et 2024. La promulgation de nouvelles lois dont celles comprises dans le nouveau code du Travail ne sont pas pour conforter l’attractivité de la Tunisie dans la région. La flexibilité au travail, dans ses aspects flexibilité des horaires, du lieu de travail ou des contrats, joue un rôle clé dans l’adaptation des entreprises aux changements économiques et technologiques et leur permet de mieux répondre aux besoins du marché tout en favorisant l’engagement et la productivité des employés. Par cette loi populiste aux dépens des intérêts économiques du pays, on a mis fin à la flexibilité du travail, les résultats ne tarderont pas à apparaitre.

« Une économie de pénurie n’est pas une stratégie, c’est un aveu d’échec. »

 

Une économie de pénurie et un recours accru aux prêts : solution viable ou piège économique ?

Face à la faiblesse structurelle des IDE, c’est « l’économie de pénurie » qu’on adopte en toute discrétion, c’est-à-dire une gestion stricte et contraignante des ressources, accompagnée d’un recours plus massif à l’endettement, tant domestique qu’international.

Cette stratégie, bien que compréhensible dans un contexte de restrictions budgétaires, présente des risques majeurs. Une économie de pénurie limite l’investissement productif, freine la modernisation des infrastructures et réduit la capacité du pays à répondre à la demande intérieure et aux exigences des marchés extérieurs. Par ailleurs, le recours accru aux prêts, notamment à l’étranger, alourdit la dette publique déjà élevée et accroît la vulnérabilité du pays aux fluctuations des taux d’intérêt et aux pressions des créanciers internationaux.

L’OCDE et la CNUCED alertent régulièrement sur la nécessité d’éviter un endettement excessif qui pourrait compromettre la souveraineté économique tunisienne.

L’investissement direct étranger, s’il est accompagné de réformes profondes, reste le levier le plus efficace pour relancer la croissance durable, en favorisant le transfert de technologies, la création d’emplois qualifiés et la modernisation des secteurs stratégiques.

« Sans réformes profondes, la Tunisie restera à l’écart des flux d’investissements mondiaux. »

 

Climat d’affaires peu encourageant : un frein à la confiance des investisseurs

Aujourd’hui, la Tunisie doit faire face à un environnement marqué des contraintes fortes sur les finances publiques, un contrôle trop rigoureux des devises, des difficultés d’accès au financement et un manque de transparence dans la diffusion des données économiques.

Ces conditions empêchent les entreprises, tunisiennes comme étrangères, de planifier à moyen et long terme, ce qui alimente le désengagement progressif des investisseurs. Plusieurs grandes entreprises internationales ont déjà réduit leur présence, signe inquiétant d’un climat d’affaires délétère.

Fort heureusement la stabilité sociale rassure certains investisseurs dans des secteurs sensibles comme l’industrie, la santé ou les technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Les IDE ne sont pas la panacée, mais sans eux, la croissance restera fragile et illusoire. »

 

Entre signaux positifs et urgences structurelles, la Tunisie doit aujourd’hui ou bien oser des réformes structurelles loin des décisions économiques populistes ou se voiler la face en attendant le désastre. Certains députés même pas très édifiés sur le plan économique ont d’ores et déjà prévenu quant à la gravité de la situation économique.

Car même si les chiffres des IDE montrent une hausse en valeur, leur impact réel sur l’économie reste limité, fragile et vulnérable aux soubresauts politiques et institutionnels. Compter sur une économie de pénurie et un endettement accru pour compenser la faiblesse des investissements étrangers serait un pari risqué, aux conséquences potentiellement lourdes pour la croissance et la stabilité.

Encore faut-il que les voix de la raison soient entendues, écoutées et que l’avenir du pays ne se décide pas au travers de campagnes menées par activistes sur les réseaux sociaux dont les connaissances des enjeux économiques sont douteuses.

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 1,5 % — Part des IDE dans le PIB tunisien en 2022, contre 9 % en 2006
  • 30 % — Part du contenu local dans les entreprises offshore opérant en Tunisie.
  • 26,1 % — Hausse des IDE au 1er trimestre 2025 selon la FIPA
  • 1,8 % — Part de la Tunisie dans les IDE en Afrique du Nord.
  • 72,5 milliards de dinars — Montant estimé des investissements perdus depuis 2010.
  • 240 régimes d’autorisation — Complexité administrative excessive freinant l’investissement.
  • 50 secteurs restreints aux étrangers — Restrictions qui limitent l’ouverture et l’attractivité économique.
  • 62 % des flux IDE — Part captée par le secteur manufacturier au 1er trimestre 2025.

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Tunisie : Le CMF et le CRNE concluent une convention pour renforcer la transparence financière

Von: walid
16. Juli 2025 um 09:00

Une convention de coopération a été conclue, le 14 juillet 2025, entre le Conseil du Marché Financier (CMF) et le Centre National du Registre des Entreprises (CRNE), d’après un communiqué commun publié par ces deux institutions.

Cette convention vise à “établir un cadre opérationnel pour l’échange d’informations et de données, en vue de renforcer les exigences de diligence et les mécanismes de contrôle, notamment en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que de s’assurer de la conformité des entités soumises au contrôle du CMF aux dispositions de la loi relative au Registre National des Entreprises, en matière d’immatriculation et de mise à jour des données”.

La convention prévoit, également, “l’organisation de sessions de formation au profit des cadres des deux institutions, afin de renforcer leurs compétences dans leurs domaines d’intervention respectifs”.

Cette initiative s’inscrit dans “une approche collaborative visant à promouvoir la transparence financière et à garantir l’intégrité des opérations, tout en consolidant la confiance du public dans les fondamentaux du marché financier tunisien et en affirmant le rôle du Registre National des Entreprises en tant que source fiable et incontournable des données économiques et juridiques”.

La convention a été signée au siège du CMF, par le Président du Collège du Conseil du Marché Financier Délégué, Hatem SMIRI et le Directeur Général du Centre National du Registre des Entreprises, Mohamed Adel CHOUARI, , en présence de plusieurs cadres des deux institutions. Elle s’inscrit “dans le cadre du renforcement du partenariat entre les institutions nationales et de la consécration des principes de transparence et d’efficacité dans le contrôle du marché financier”.

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