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L’Indonésie rejoint officiellement les BRICS

08. Januar 2025 um 13:50

L’Indonésie a officiellement rejoint les BRICS, un groupe d’économies émergentes influentes.

Présidant le bloc pour l’année 2025, le Brésil a annoncé la nouvelle, confirmant ainsi l’adhésion de l’Indonésie à l’organisation intergouvernementale qui renferme déjà dix pays : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Indonésie, l’Iran et les Émirats arabes unis.

À rappeler que l’Indonésie a présenté sa candidature en août 2023, laquelle a été approuvée par l’ensemble des dirigeants des BRICS, à la suite de l’institution d’un nouveau gouvernement indonésien élu.

Le Brésil se dit content de voir l’Indonésie rejoindre les BRICS, précisant que ce pays, à travers une population de plus de 270 millions d’habitants ainsi que sa position économique à aspect dominant dans la région de l’Asie du Sud-Est, a un dénominateur commun avec le reste des membres.

En effet, l’Indonésie décline une vision basée sur la réforme des institutions mondiales ainsi que sur la promotion de la coopération entre les pays du Sud.

Dans un communiqué rendu public par le gouvernement brésilien, l’on peut lire : « L’Indonésie contribue positivement à l’approfondissement de la coopération Sud-Sud ».

Pour sa part, l’Indonésie réussit à marquer une phase stratégique dans son rôle grandissant dans la sphère des affaires mondiales grâce à cette adhésion. D’ailleurs, le pays asiatique a tablé sur des prévisions permettant le renforcement des relations économiques, technologiques et commerciales avec ses pairs.

Il est également question d’être mis à contribution concernant les enjeux mondiaux, à l’instar du changement climatique, de la résilience économique ainsi que de la santé publique. À ce titre, Jakarta a exprimé sa « gratitude envers la Russie », qui a présidé le bloc en 2024, « pour son soutien et son leadership visant à faciliter l’adhésion de l’Indonésie », ainsi qu’envers le Brésil, rapporte le site de France 24.

De son côté, Arsjad Rasjid, à la tête de la Chambre de commerce indonésienne, considère cette adhésion comme un tournant historique, qui offre de nouvelles perspectives pour promouvoir l’innovation, attirer des investissements et dynamiser la croissance économique du pays.

 

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À propos des BRICS 

Les BRICS sont un groupe informel d’États comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.

Les pays du BRICS sont des membres influents d’organisations et d’agences internationales de premier plan, notamment l’ONU, le G20, le Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77. Ils sont également membres de diverses associations régionales.

En effet, la Russie est membre de la Communauté des États indépendants (CEI), de l’Organisation du traité de sécurité collective et de l’Union économique eurasienne.

La Russie et la Chine sont membres de l’Organisation de coopération de Shanghai et de la Coopération économique Asie-Pacifique.

Le Brésil est membre de l’Union des nations sud-américaines, du Mercosur et de la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes.

L’Afrique du Sud est membre de l’Union africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique australe.

L’Inde est membre de l’Association sud-asiatique de coopération régionale.

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Les cryptomonnaies bientôt réglementées en Tunisie

08. Januar 2025 um 12:50

«L’adoption rapide des cryptomonnaies pourrait améliorer l’efficacité des transactions, réduire les coûts et accroître l’inclusion financière en Tunisie», estime la société de bourse Tunisie Valeurs dans un article publié par sa dernière «Revue de Recherches», où elle souligne que «les crypto-monnaies ont le potentiel de révolutionner les économies en offrant décentralisation et flexibilité financière».

«En tirant les leçons des succès d’autres pays, la Tunisie pourrait développer des stratégies appropriées, notamment des initiatives gouvernementales de soutien, une collaboration avec le secteur privé et des campagnes de sensibilisation du public», lit-on dans le rapport.

«Alors que de nombreux pays bénéficient de l’introduction des cryptomonnaies, l’approche de la Tunisie semble plus prudente, car elle met en balance les avantages potentiels avec des préoccupations persistantes telles que la volatilité des prix, la sécurité, la réglementation et la protection des investisseurs», note Tunisie Valeurs.

«Selon la ministre des Finances, le projet de nouvelle loi sur les changes, qui sera publié en mars 2024 et soumis au Parlement pour approbation, réglementera pour la première fois les cryptomonnaies en Tunisie. Le ministre a expliqué que les dispositions de ce projet permettront aux citoyens tunisiens de détenir et d’échanger des cryptomonnaies, qui sont une forme de monnaie virtuelle», ajoute le rapport.

«Toutefois, cette activité est soumise à l’autorisation de la Banque centrale de Tunisie (BCT) et à un seuil financier important, qui sera défini dans les prochains textes réglementaires qui seront rédigés une fois le nouveau code des changes approuvé. Il est essentiel de procéder à la conversion des cryptomonnaies en monnaie fiduciaire», poursuit le rapport, qui estime que la forte volatilité des crypto-monnaies, caractéristique bien connue de ce marché financier émergent, «peut être à la fois une opportunité de profit et un risque important pour les investisseurs.»

À titre d’exemple, le prix du bitcoin a atteint son plus haut niveau à l’approche des élections américaines de 2024, dépassant la barre des 70 000 dollars fin octobre. Les investisseurs ont massivement accumulé des actifs liés au bitcoin, pariant sur une victoire de Donald Trump. Lors de la Conférence mondiale sur le bitcoin en juillet 2024, Trump s’est engagé à faire des États-Unis la «capitale mondiale du Bitcoin» et une superpuissance économique.

«L’atténuation des risques pour les investisseurs comprend la diversification du portefeuille, qui peut aider à réduire l’exposition aux risques spécifiques aux classes d’actifs, y compris la volatilité des cryptomonnaies»,  souligne Tunisie Valeurs qui recommande «une analyse fondamentale approfondie des crypto-monnaies pouvant aider les investisseurs à prendre des décisions plus éclairées, en se concentrant sur des projets technologiques solides avec un réel potentiel à long terme».

La société de bourse recommande aussi le recours à l’analyse technique, qui peut aider les investisseurs à identifier les tendances et les points d’entrée et de sortie potentiels sur le marché des cryptomonnaies, les aidant ainsi à traverser la volatilité. Tout cela alors qu’« il est nécessaire de garder un œil attentif sur les évolutions réglementaires».

Une approche réfléchie et adaptative est nécessaire pour capitaliser sur les opportunités tout en minimisant les risques sur ce marché dynamique des crypto-monnaies, conclut le rapport.

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Tarifs médicaux en Tunisie : une accessibilité compromise?

08. Januar 2025 um 12:08

L’augmentation des tarifs des consultations médicales en Tunisie effective depuis le 1er janvier 2025  suscite des débats. Les consultations générales coûtent désormais entre 40 et 55 dinars; tandis que celles spécialisées varient de 55 à 80 dinars. En comparaison, ces coûts représentent une part significative du SMIG  (9 à 12 %), limitant l’accès aux soins pour les ménages à faible revenu.

En France par exemple, cette proportion représente 1,7 % du SMIC, rendant les soins plus accessibles. Maledh Marrakchi, universitaire et consultant spécialiste en IA, a procédé à une analyse comparative des tarifs des consultations médicales privées en Tunisie par rapport au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et au revenu annuel moyen par habitant dans différents pays, exprimés en dinars tunisiens (TND), en posant la question à ChatGPT. Il a demandé de lui donner un comparatif avec des pays comme l’Algérie, la France, la Suisse, l’Angleterre et les USA. Et ce, en se référant au SMIG et au Revenu annuel moyen par habitant.
Voici donc une analyse comparative des tarifs des consultations médicales privées en Tunisie par rapport au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et au revenu annuel moyen par habitant dans différents pays, exprimés en dinars tunisiens (TND).

Données de base :

Tunisie :
SMIG mensuel : environ 450 TND.
Revenu annuel moyen par habitant : environ 12 000 TND.
Consultation médecin généraliste : 40 à 55 TND.
Consultation médecin spécialiste : 55 à 80 TND.
Algérie :
SMIG mensuel : environ 20 000 DZD (environ 400 TND).
Revenu annuel moyen par habitant : environ 10 000 TND.
Consultation médecin généraliste : environ 1 500 DZD (environ 30 TND).
Consultation médecin spécialiste : environ 2 000 DZD (environ 40 TND).
France :
SMIC mensuel : 1 747,20 € (environ 5 800 TND).
Revenu annuel moyen par habitant : environ 90 000 TND.
Consultation médecin généraliste : 30 € (environ 99 TND).
Consultation médecin spécialiste : 50 € (environ 165 TND).
Suisse :
Salaire minimum : variable selon les cantons, moyenne d’environ 3 500 CHF (environ 10 500 TND).
Revenu annuel moyen par habitant : environ 240 000 TND.
Consultation médecin généraliste : environ 100 CHF (environ 300 TND).
Consultation médecin spécialiste : environ 150 CHF (environ 450 TND).
Royaume-Uni :
Salaire minimum mensuel : environ 1 500 £ (environ 5 400 TND).
Revenu annuel moyen par habitant : environ 120 000 TND.
Consultation médecin généraliste : NHS gratuit ; privé environ 100 £ (environ 360 TND).
Consultation médecin spécialiste : privé environ 150 £ (environ 540 TND).
États-Unis :
Salaire minimum mensuel : variable selon les États, moyenne d’environ 1 200 $ (environ 3 600 TND).
Revenu annuel moyen par habitant : environ 180 000 TND.
Consultation médecin généraliste : environ 100 $ (environ 300 TND).
Consultation médecin spécialiste : environ 200 $ (environ 600 TND).

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Bizerte : Campagne de lutte contre l’irrigation avec des eaux usées non traitées

08. Januar 2025 um 12:07

Une campagne de contrôle a été menée dans la délégation d’Utique (gouvernorat de Bizerte) et ce dans le cadre de la lutte contre le phénomène d’irrigation des cultures avec des eaux usées non traitées dans la région.

A l’issue de cette campagne, environ 10 hectares de cultures ont été détruits en raison de leur irrigation avec de l’eau non traitée par les propriétaires de ces superficies.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaccoub a indiqué que l’objectif de ce type de campagnes est de préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement.

Prix du poulet de chair et des œufs stables en décembre

08. Januar 2025 um 11:45
Prix du poulet de chair et des œufs stables en décembre | Univers News

Tunis – UNIVERSNEWS (SEF) – Le prix à la production du poulet de s’st stabilisé, au cours du mois de décembre 2024, suite à la décision du ministère du Commerce et du Développement des Exportations d’imposer un plafond de 5300 mil/kg à partir du 1er novembre 2024, selon les données publiées, mardi, par l’ONAGRI.

La comparaison du prix moyen mensuel enregistré avec celui du même mois de l’année précédente montre une hausse de 7,6% (5300 mil/kg contre 4924,9 mil/kg).

En décembre 2024, le prix à la production des œufs de consommation a aussi affiché une quasi-stabilité (très faible variation de 0,2%). Par ailleurs, la moyenne mensuelle enregistrée a baissé de 8,4% par rapport à celle du même mois de l’année 2023 (291,0 mil/unité contre 317,7 mil/unité).

Par rapport à novembre 2024 (291,0 mil/unité), le prix moyen a enregistré une stagnation. Par région, le prix moyen à la production du nord (293,2 mil/unité) a été supérieur de 1,2% par rapport à celui du sud et de 0,7% par rapport de celui du Centre.

Tunisie : aides aux familles nécessiteuses pendant Ramadan

08. Januar 2025 um 12:01

Dans les cadres des préparatifs du moins de Ramadan, une enveloppe globale de 68,8 millions de dinars va être allouée au titre du budget du ministère des Affaires sociales afin de venir en aide des catégories démunies bénéficiant du programme d’Amen social.

Il s’agit de venir en aide à cette catégorie vulnérable de la population afin de subvenir à leurs besoins supplémentaires à l’occasion du mois de Ramadan, de Aïd Al-Fitr et de Aïd Al-Adha.

C’est l’une des mesures prises lors de la réunion du conseil ministériel restreint consacré à l’examen des préparatifs en prévision du mois de Ramadan qui a eu lieu, mardi 7 janvier 2024, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence du chef du gouvernement, Kamel Maddouri.

Il a été également décidé dans le même contexte de mobiliser 120 000 dinars pour la circoncision d’enfants de ces familles à raison de 50 enfants par gouvernorat, et ce en plus des interventions de l’Union tunisienne de solidarité sociale pour soutenir ce programme à l’échelle régionale.

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Tunisie : mesures pour recouvrer les recettes non fiscales de l’Etat

08. Januar 2025 um 11:44

Une liste des autorisations impayées d’occupation temporaire du domaine public maritime va être établie et envoyée aux recettes des finances pour assurer leur recouvrement, afin d’améliorer la mobilisation des ressources fiscales de l’Etat.

Dans une circulaire adressée aux ministres, secrétaires d’État, gouverneurs, présidents des conseils des collectivités locales, présidents d’instances publiques ainsi qu’aux directeurs généraux et PDG des entreprises et des établissements publics, la présidence du gouvernement a souligné la nécessité d’«actualiser les tarifs d’occupation temporaire du domaine public maritime, conformément à la réglementation en vigueur», tout en appelant les autorités publiques à recenser et à relever «les infractions relatives aux atteintes au domaine public, dont l’exploitation illégale ou le non respect des autorisations d’occupation», et à œuvrer à «remplacer lesdites autorisations par des contrats de concession».

«La constatation des contrats de concessions auprès des receveurs des finances et l’émission de titres de recouvrement pour les droits variables» sont, également, soulignés par la circulaire.

Il s’agit, par ailleurs, de «digitaliser les pénalités et sanctions financières et d’interconnecter les systèmes des tribunaux, des recettes des finances et du contentieux de l’Etat», ainsi que de «charger le Centre national d’informatique et le centre informatique du ministère des Finances, de piloter le projet d’interconnexion entre les systèmes nationaux communs».

La circulaire appelle à «présenter chaque année au ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, une liste des biens destinés à la location, pour les inclure dans une base de données nationale» et d’«établir un inventaire des biens fonciers agricoles et non agricoles domaniaux».

La circulaire prévoit d’«accélérer les procédures administratives relatives à la conclusion et au renouvellement de contrats de location et de vente des terres domaniales et de régulariser la situation des exploitants agricoles», de «faire un inventaire des contrats de concession et des rapports de leur exécution puis les soumettre aux services de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances», et de «suivre et contrôler l’exécution des projets dans le cadre de l’occupation temporaire et des concessions».

D’après Tap.

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Tunisie : Un pays de l’espace Schengen délivre 100 000 visas de travail dans divers secteurs

Von: La Presse
08. Januar 2025 um 10:18

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2025, la Roumanie est officiellement devenue membre de l’espace Schengen. Ce changement majeur, survenu 18 ans après son adhésion à l’Union européenne, marque la suppression des frontières communes avec ses voisins. Dans ce contexte, le pays met en place une mesure visant à résoudre une de ses problématiques les plus pressantes : la pénurie de main-d’œuvre.

En 2025, la Roumanie prévoit de délivrer 100 000 visas de travail à des ressortissants étrangers, une initiative qui s’inscrit dans la continuité du projet du ministère du Travail.

La Roumanie, comme plusieurs autres nations européennes, fait face à une crise de main-d’œuvre qui touche divers secteurs, dont la construction, la restauration et les transports.

Pour la quatrième année consécutive, le pays maintient un quota de 100 000 visas de travail, un plan national visant à soutenir la relance économique tout en répondant à la demande croissante dans des secteurs clés.

Parmi les secteurs les plus impactés figurent la construction, qui a un besoin urgent de 47 716 travailleurs, ainsi que l’hôtellerie et la restauration, qui rencontrent une pénurie importante de personnel.

Voici un aperçu des secteurs qui recrutent en Roumanie :

• Services postaux et de messagerie : 29 293 emplois vacants

• Restauration : 21 457 postes à pourvoir

• Sous-traitance : 19 889 postes non pourvus

• Protection et gardiennage : 12 367 emplois vacants

• Transport routier de marchandises : 9 091 postes à combler

• Manutention : 6 559 travailleurs recherchés

• Commerce de détail : 4 758 postes vacants

En 2024, la Roumanie a délivré 99 268 visas de travail, et prévoit d’augmenter ce nombre de près de 6 000 visas supplémentaires en 2025.

Après une forte hausse en 2022 (108 882 visas), le nombre de permis délivrés a légèrement reculé en 2023 (101 254), bien qu’il reste supérieur à celui de 2021 (49 954).

Actuellement, environ 311 000 emplois sont vacants en Roumanie. Au cours des dix premiers mois de 2024, les entreprises roumaines ont intensifié leurs efforts pour recruter des travailleurs étrangers, ces métiers étant souvent délaissés par la main-d’œuvre locale.

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L’inflation persiste à 2,4 % dans la zone euro en décembre

08. Januar 2025 um 10:12

L’inflation dans la zone euro en décembre a suivi les tendances à la hausse prévues par les analystes.

En particulier, les données préliminaires d’Eurostat, publiées le 7 janvier 2025, montrent que l’indice des prix à la consommation (IPC) a atteint un taux annuel de 2,4 %, comme prévu par l’estimation moyenne des analystes, en accélération par rapport aux 2,2 % de novembre.

Dans la comparaison décembre-novembre, l’IPC dans la zone euro a montré une augmentation de 0,4 %. Tandis que lors de la dernière comparaison mensuelle, il avait montré une baisse de 0,3 %.

Au niveau des pressions inflationnistes sous-jacentes, l’IPC dit structurel, qui exclut les prix volatiles de l’énergie et des produits alimentaires, est resté inchangé, comme l’avaient également prédit les économistes.

En particulier, le DKT structurel a enregistré une augmentation au rythme annuel de 2,7 % en décembre ainsi qu’en novembre.

Cependant, l’accélération de l’indice au niveau mensuel a été notable avec +0,5 % dans la comparaison décembre-novembre, après la précédente baisse mensuelle de 0,6%.

Dans les différentes composantes de la mesure, les pressions inflationnistes dans le secteur des services essentiels se sont renforcées, à 4 % sur un an, contre 3,9 % en novembre.

Dans l’alimentation, l’IPC est resté stable à 2,7 % par an; dans la catégorie des produits non énergétiques, les prix ont augmenté à +0,5 % par an, en léger ralentissement par rapport à +0,6 % en novembre, tandis que la grande différence a été enregistrée dans les prix de l’énergie, qui ont même légèrement augmenté de 0,1 % sur un an après -2 % en novembre, pour la première fois depuis juillet.

Dans les mesures pays par pays, le taux d’inflation annuel le plus élevé a été observé en Croatie avec 4,5 %, suivie par la Belgique avec 4,4 % et l’Estonie avec 4,1 %.

En revanche, en Irlande, le PIB s’est élevé à seulement 1 % par an, en Italie à 1,4 % et en Finlande à 1,7 %.

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Ramadan 2025 : les 15 mesures du gouvernement pour la maîtrise des prix 

08. Januar 2025 um 08:57

Kamel Maddouri, chef du gouvernement, a présidé un conseil ministériel restreint (CMR) consacré à l’examen des préparatifs en prévision du mois de Ramadan 2025, mardi 7 janvier 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah.

Au cours de cette réunion, les ministres concernés par ce dossier ont tour à tour exposé des mesures à prévoir afin de garantir un approvisionnement normal et régulier du pays lors de la période à venir.

Dans ce contexte, les questions liées à la constitution d’un stock régulateur des produits de base et à la garantie de leur disponibilité sur le marché en période de pic de la demande ont été évoquées par les ministres concernés dans un souci de répondre aux besoins des consommateurs et de maîtriser les prix afin de préserver le pouvoir d’achat des Tunisiens.

Voici les mesures prises et dévoilées par le Conseil ministériel :

– Allouer une enveloppe globale de 68,8 MDT au titre du budget du ministère des Affaires sociales dans les cadres des préparatifs visant à venir en aide aux catégories démunies bénéficiant du programme « d’Amen social » pour subvenir à leurs besoins supplémentaires à l’occasion du mois de Ramadan, de Aïd al-Fitr et de Aïd al-Adha. Il a été également décidé dans le même contexte de mobiliser 120 mille dinars pour la circoncision de nombre d’enfants de ces familles à raison de 50 enfants par gouvernorat en plus des interventions de l’Union tunisienne de solidarité sociale pour soutenir ce programme à l’échelle régionale.

– Elaborer un programme spécifique pour l’approvisionnement des produits de première nécessité, notamment à travers la poursuite de la constitution du stock régulateur prévu pour le mois de Ramadan 2025 et la diversification de l’offre par la mise à disposition des fonds nécessaires au groupement interprofessionnel des produits avicoles et cunicoles afin de constituer un stock régulateur de viandes et d’œufs congelés destinés à la consommation et la constitution d’un stock régulateur de pommes de terre à hauteur de 45 000 tonnes.

– Mettre en œuvre un programme de contrôle instantané et proactif à travers le renforcement du contrôle des entrepôts et des unités industrielles et artisanales et les commerçants de détail des produits alimentaires et faire face au stockage anarchique et monopolisant. Il s’agit également de veiller à faire face opérations d’approvisionnement en dehors des circuits légaux et des activités des intrus et de lutter contre les pratiques attentatoires à la police des prix et à la transparence des transactions.

– En coordination avec le ministère de la Santé, programmer des campagnes intensives visant les entrepôts et les magasins spécialisés dans la production laitière et le stockage des produits alimentaires de consommation ainsi que dans les magasins ouverts au public et les marchés. Objectif : lutter contre le phénomène de la vente de produits alimentaires impropres à la consommation et ne répondant pas au souci de préservation de la santé. A cela s’ajoute l’impératif de contrôler les abattoirs municipaux et de lutter contre le phénomène de l’abattage anarchique.

– Appeler les ministères de l’Agriculture, des ressources hydrauliques, de la pêche et du Développement du commerce et des exportations, en coordination avec l’Office des terres domaniales et la Société tunisienne des viandes à multiplier le nombre de points de vente du producteur au consommateur durant ce mois sacré.

– Appeler les ministères de l’Education, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de l’Emploi et de la formation professionnelle à accorder toute l’importance requise aux services de restauration universitaire et scolaire, notamment durant le mois sacré de Ramadan.

– Sécuriser les grands espaces commerciaux et de loisirs en veillant à contrer les incivilités pouvant porter atteinte à la sécurité et à la tranquillité publiques. A cet égard, il a été décidé de lutter contre les agents de sécurité « intrus » et d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre et de contrer les abus qui portent atteinte à la transparence des transactions commerciales.

– Programmer des campagnes de contrôle conjointes avec le ministère du Commerce et du développement des exportations sur les routes, les circuits de distribution, les points de vente en gros et au détail ainsi que les entrepôts et les espaces anarchiques tout en veillant à accorder l’importance requise à la coordination et au suivi.

Il a été décidé également d’intensifier les campagnes de contrôle régionales et interrégionales et de procéder à la saisie effective des produits distribués en dehors des circuits légaux de distribution à travers le renforcement des mesures de contrôle aux frontières dans les États concernés afin de lutter contre le phénomène de la contrebande de bétail.

– Organiser des campagnes et de caravanes sanitaires dans nombre de régions de l’intérieur.

– Mettre sur pied un programme de contrôle pour superviser la sécurité des produits alimentaires à tous les stades et prendre les mesures nécessaires pour dissuader les contrevenants conformément aux lois et aux règlements en vigueur.

– Intensifier les campagnes de contrôle ciblant les feux d’artifice ainsi que les jouets de nature à causer un préjudice aux enfants.

– Modifier le programme des voyages via les réseaux de bus et des chemins de fer afin d’être au fait de la dynamique que connaît le mois sacré du Ramadan.

– Diversifier et multiplier les programmes religieux et de sensibilisation, telles que les conférences, les veillées et les compétitions religieuses aux plans national, régional et local, notamment ceux destinés aux jeunes.

– Intensifier et diversifier les programmes religieux, notamment en programmant des séminaires, des débats et des concours religieux aux niveaux national, régional et local, et en intensifiant les cours de sensibilisation et les dialogues destinés aux jeunes.

– Diversifier les programmes culturels et œuvrer à en enrichir le contenu dans un souci de répondre aux différents genres d’art et de créativité, parallèlement, à l’organisation des foires et des manifestations dans les différents gouvernorats du pays. Dans ce contexte, il a été décidé de prendre en charge nombre de familles pauvres et à faible revenu afin de leur permettre d’assister aux spectacles et aux manifestations organisés.

Avec TAP

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Lancement du projet TANit : l’Italie et la Tunisie unies pour la sécurité alimentaire

Von: walid
08. Januar 2025 um 09:52

Le lancement du projet “TANdem Italo-Tunisien” (Tanit) pour la sécurité alimentaire, l’une des initiatives pilotes du programme “Mattei” du gouvernement italien pour l’Afrique a été au cœur d’une séance de travail tenue, mardi, entre le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh et une délégation italienne représentant le gouvernement italien, l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement, la Caisse de Dépôts italienne Cassa Depositi et le Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM).

D’après le ministère de l’Economie et de la Planification, ce projet vise à faire face aux répercussions des changements climatiques et à garantir la sécurité alimentaire. Il s’articule autour de trois composantes relatives au traitement des eaux usées, à l’amélioration du rendement du secteur agricole et au renforcement de la formation, de la recherche et de l’innovation dans ce secteur.

Cette rencontre a également, porté sur le programme d’appui financier pour la période 2025-2027.

A cette occasion, le ministre a affirmé la solidité des relations de coopération et de partenariat entre la Tunisie et l’Italie, soulignant l’engagement à les renforcer davantage dans les différents domaines dans l’intérêt commun des deux pays.

De leur côté, les responsables italiens ont considéré que le projet “Tanit” témoigne de l’engagement indéfectible du gouvernement italien à soutenir la Tunisie dans son processus de développement, affirmant la disposition de leur pays à renforcer le programme de coopération pour la période 2025-2027 et à continuer la coordination pour garantir l’efficacité de ses différentes composantes.

Le plan “Mattei” pour l’Afrique, annoncé en 2022 par le gouvernement italien, vise à renforcer les relations entre l’Italie et certains pays africains grâce à des investissements dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie, l’agriculture et le développement durable.

Sousse : la station de dessalement opérationnelle avant l’été 2025

Von: walid
08. Januar 2025 um 09:32

Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des Ressources hydrauliques, Hamadi Habaieb a appelé, mardi à Sousse, les différents intervenants dans le projet de la station de dessalement de l’eau de mer de Sidi Abdelhamid, à rattraper le retard accusé dans la réalisation de ce projet, soulignant l’importance d’achever les travaux avant la fin du mois d’avril 2025.

Participant à une séance de travail au siège du gouvernorat de Sousse, consacrée à l’examen des obstacles à l’achèvement de cette station, Habaieb a affirmé l’engagement de l’Etat à lever les entraves freinant la réalisation de ce projet.

Il a souligné que l’entrée en exploitation de cette station avant l’été 2025, permettra d’éviter les coupures récurrentes de l’eau potable dans les gouvernorats du Sahel.

Rappelons que les travaux du projet de réalisation de la station de dessalement de Sidi Abdelhamid dans la région de Sousse ont démarré en 2018, moyennant un investissement de l’ordre de 127 millions de dinars. L’achèvement de ces travaux a pris du retard en raison de différends avec le groupement hispano-tunisien auquel le projet a été confié.

La station de dessalement des eaux de mer de Sousse est dotée d’une capacité de 50 000 m3/jour extensible à 100 000 m3/jour. Une fois entrée en exploitation, cette station permettra de répondre à la demande supplémentaire en eau dans les régions du Cap Bon, du Sahel et de Sfax et d’éviter la pénurie enregistrée, au cours des dernières années, notamment en été.

Sur un autre plan, le secrétaire d’Etat a indiqué que le taux de remplissage des barrages a atteint 23,3% au 7 décembre 2025, estimant que la situation des barrages reste critique en raison des cinq années de sécheresse enregistrées en Tunisie.

Fathi Sahlaoui : L’industrie aéronautique tunisienne a besoin de formations dans l’IA et dans les métiers soft

08. Januar 2025 um 08:45

L’industrie aéronautique affiche une croissance annuelle moyenne de 8%, se distingue par un taux d’encadrement important, compte 80 entreprises dont 90% totalement exportatrices et emploie plus de 17.000 personnes. Le secteur a résisté aux crises successives et en prime celle du COVID-19 au cours des années 2020/2021 sachant que la Tunisie est le premier fournisseur aéronautique de l’Allemagne et 3ème fournisseur de la France sur le continent africain.

Le point avec Fathi Sahlaoui, directeur général des Industries manufacturières en Tunisie :

Le secteur aéronautique a comme d’autres secteurs industriels souffert ces dernières années, comment l’industrie tunisienne a réagi aux crises ?

Le secteur de l’aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine. Les grands groupes aéronautiques ont maintenu leur présence en Tunisie, entre autres Aérolia, Ad Industrie et Safran Tunisie. Ce qui confirme le potentiel et la compétitivité du pays sur le marché de la sous-traitance aéronautique.

Comme vous le savez, la Tunisie abrite les filiales de groupes de renommée internationale dans l’industrie aéronautique. Après la crise Covid, nous avons réussi, avec les moyens de bord de maintenir à flot le secteur, d’améliorer ses indicateurs et de consolider ses performances.

      • Le secteur aéronautique a résisté, tout comme le secteur de l’automobile, à la crise du COVID et aussi à la guerre en Ukraine

Les difficultés vécues par le secteur à l’international ont été pour nous des opportunités et nous avons pu intéresser nombre de firmes aéronautiques réputées à la destination Tunisie et en prime celles délocalisées à cause de la guerre en Ukraine. Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur.

Qu’en est-il du partenariat public/privé pour le développement du secteur ?

En collaboration avec le secteur privé, représenté par le GITAS, nous travaillons sur l’élaboration d’un pacte de partenariat public-privé pour la promotion du secteur à l’horizon 2030.

Ce secteur offre de grandes perspectives de développement. Il y a toutefois des problèmes que nous devons résoudre. Ils touchent principalement à la gouvernance du secteur et aux cadres réglementaires et procéduraux. Nous œuvrons à alléger les procédures, certifier les opérations d’exportation et aider les entreprises à mieux gérer leurs déchets.

Vous travaillez avec le ministère de l’environnement à la gestion des déchets ?

Naturellement. Mais la gestion des déchets, le centre Jradou, premier établissement spécialisé dans le traitement des déchets industriels liquides et solides, n’est pas encore entièrement fonctionnel et ne peut pas traiter comme il se doit les déchets de l’aéronautique.

Vous avez parlé d’un pacte de compétitivité, quels sont ses principaux axes ?

C’est un pacte adossé à 5 socles : le cadre réglementaire et la gouvernance, le deuxième axe est le cadre incitatif et législatif, le troisième touche à la recherche et au développement, le quatrième est la formation et le cinquième vise à faire de la Tunisie un hub pour l’industrie aéronautique.

Qu’en est-il de la logistique ?

C’est le premier axe. Honnêtement, les mesures envisagées, issues des discussions qui ont eu lieu entre les différentes parties concernées par le secteur de l’industrie aéronautique, sont des mesures d’ordre transversal. La logistique devrait profiter à tous les secteurs. Nous n’allons pas, reposer les mêmes problématiques puisque c’est déjà fait. Il y a un comité qui travaille au niveau du ministère des Transports sur la résolution de ces problèmes.

Quel est l’état d’avancement des quais 8 et 9 dont nous parlons depuis plus de 9 ans ?

Pour parler des quais, je reviens au pacte de compétitivité pour la promotion du secteur automobile que j’ai cité plus haut et que nous voulons reproduire pour l’industrie aéronautique. Dans le cadre du pacte, il y a des engagements contractuels avec des deadlines et des calendriers, un suivi des comités, avec des rapports à soumettre au chef du gouvernement.

Aujourd’hui, nous accusons un retard considérable et c’est le moment ou jamais de rattraper nos retards qu’il s’agisse du secteur de l’automobile ou de l’aéronautique.

Ce sont des industries qui fonctionnent en flux tendu, sans besoin de stockage. Elles exigent donc que ce mode de fonctionnement puisse être assumé et assuré en Tunisie. C’est pourquoi nous travaillons avec le ministère du Transport, l’OMMP, la STAM à améliorer les prestations et c’est pour cela que nous avons décidé que le comité de l’infrastructure logistique qui représente un axe important du pacte de compétitivité soit placé sous l’égide du ministère du Transport, même si toutes les parties, publiques et privées y participent.

      • Nous travaillons actuellement sur une étude stratégique pour la promotion du secteur

Nous travaillons aussi avec le ministère de la Formation professionnelle à définir les besoins en main d’œuvre qualifiée de l’aéronautique qui évoluent en termes de qualité et de quantité.

Il y a beaucoup d’insatisfaction de la part du secteur privé quant aux formations dispensées par le centre d’excellence d’Al Mghira. On parle de l’industrie 4.0, de l’intelligence artificielle, des nouveaux métiers, des métiers soft, et il est crucial que le centre suive l’évolution de ces métiers.

Nous organisons régulièrement des réunions avec le ministère de la Formation et de l’Emploi pour déterminer la marche à suivre afin de satisfaire les exigences et étudier les besoins du secteur, suivre les évolutions et anticiper les futures évolutions. Il faut savoir que notre avantage en Tunisie est le savoir-faire tunisien, qu’il ne faut pas perdre, et c’est la raison pour laquelle nous accordons une priorité absolue à la formation initiale ou continue dans le secteur aéronautique que nous estimons essentielle pour garantir la sécurité et la compétitivité du site Tunisie.

      • Il est crucial que le centre [d’Al Mghira] suive l’évolution de ces métiers [industrie 4.0, IA, etc.].

Se tenir au courant des réglementations et des avancées technologiques est essentiel tant pour les professionnels que pour les entreprises. Cela permet de garantir un haut niveau d’efficacité, d’optimiser les processus et de rester compétitif sur le marché.

En intégrant les dernières innovations et en respectant les normes en vigueur, les entreprises peuvent non seulement améliorer leur performance, mais aussi anticiper les changements et s’adapter rapidement aux nouvelles exigences du secteur, d’où l’importance pour nous d’investir dans la qualité de formations de haut niveau au centre Al Mghira.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

En bref ———————————

L’Industrie Aéronautique en Tunisie

  • Croissance : Une progression annuelle moyenne de 8% avec 80 entreprises, dont 90% totalement exportatrices.
  • Emplois : Plus de 17 000 personnes employées dans le secteur.
  • Compétitivité : La Tunisie, 1er fournisseur aéronautique de l’Allemagne en Afrique et 3e pour la France.
  • Objectifs 2030 : Élaboration d’un pacte public-privé basé sur 5 axes : gouvernance, incitations, R&D, formation, logistique.
  • Formation : Besoin urgent d’adapter le centre Al Mghira aux nouvelles technologies (IA, industrie 4.0).
  • Défis : Retards logistiques (quais 8 et 9) et gestion des déchets à améliorer.

Les potins du cardiologue: le beurre et l’argent du beurre

08. Januar 2025 um 09:01

La tarification des actes médicaux est une réalité incontournable de toute assurance maladie. Encore faudrait-il que toutes les parties liées par les conventions collectives dans le domaine de la santé s’y tiennent et en respectent les clauses.

Dr Mounir Hanablia *

Le secteur libéral de la médecine est idéologiquement hostile à toute tarification. Néanmoins, il avait adhéré à ces conventions parce que d’une part le régime de Ben Ali, soumis aux nécessités des réformes structurelles imposées par le FMI, ne lui avait pas laissé d’autre choix, et d’autre part parce que l’assurance maladie était pour lui un moyen de booster ses bénéfices, alors même que le marché libyen permettait l’existence d’un vrai secteur libéral de la médecine, obéissant à la maximation rapide des profits, et que l’organisation en cartel des producteurs de soins débarrassait des contraintes issues de la concurrence, à laquelle est soumis le corps médical.

Cependant, depuis le Printemps Arabe, le marché libyen s’est rétracté, les prix des produits médicaux ont grimpé, et les tarifs de remboursement sont demeurés inchangés, alors que la pression fiscale ne faisait que croître.

Dans ce contexte économiquement difficile, d’aucuns dans le corps médical ont choisi de se déconventionner et d’assumer, en sachant de quoi il en retourne.

La question n’est pas là. Elle concerne plutôt les prestataires de soins toujours affiliés aux conventions et qui modifient unilatéralement leurs prix. Par exemple, pour un patient qui débourserait un supplément de 2200 dinars dans le cadre d’une angioplastie coronaire réalisée au bénéfice de sa mère sous le régime de l’assurance maladie, 1600 dinars iraient au praticien, très probablement payés en cash.

Des sanctions nettement inférieures aux bénéfices

Comme les honoraires de l’assurance maladie sont fixés depuis plus de 20 ans à 850 dinars, cela ferait pour ce collègue des gains estimés à 2500 dinars, dont seul le tiers serait imposable.

Certes, l’organisation dendritique de la profession impose que tous les membres du circuit encadrant le patient depuis les cabinets périphériques jusqu’à la l’organisme prestataire de soins en retirent un bénéfice, et cela impose évidemment des frais supplémentaires.

Pour le Cartel, les choses ne sont pas très différentes. Il y a quelques années, il avait pris la décision d’augmenter unilatéralement ses prix face à l’accroissement du coût des fournitures médicales engendré par l’inflation et le glissement du dinar.

Dans la pratique, cela signifie la nécessité pour le patient d’assumer la différence, en contradiction totale avec les termes de la convention l’interdisant formellement. Cela vaut à quelques uns des membres du Cartel des procès pour rupture de contrat dont l’enjeu est quelques millions de dinars de dédommagement au bénéfice des organismes de couverture sociale. Mais il semble que les cliniques privées préfèrent encore cela, ce qui signifie que les pertes issues des sanctions sont nettement inférieures aux bénéfices des transgressions.

Autrement, il ne fait aucun doute que le Cartel aurait choisi de se déconventionner, ce qui somme toute aurait résolu en même temps les problèmes des organismes de prise en charge en réduisant leurs dépenses.

La taxation d’office pour contrer l’évasion fiscale

L’exigence récemment émise de faire rembourser par les cliniques les retenues à la source sur les honoraires des médecins non réglés dans leurs locaux, est apparue comme une tentative par le ministère des Finances de la responsabilité de la lutte contre l’évasion fiscale; par la taxation d’office.

Or, le principe de la surveillance du corps médical par les cliniques est contestable dès le départ parce que d’une part, il épargne aux propriétaires et aux grands actionnaires, ceux dont les chiffres d’affaires sont les plus conséquents et qui sont souvent médecins, le mouchardage auquel sont soumis leurs collègues, et d’autre part, il renforce la puissance du Cartel et son influence corporatiste sur les médecins.

Naturellement, il est probable que dans sa lutte contre l’évasion fiscale, l’Etat n’a pas encore donné la pleine mesure de ses moyens. Ainsi certaines cliniques, pas toutes, ne délivrent plus d’honoraires sous forme de cash, seuls les privilégiés en bénéficient. Et il est probable qu’un certain temps s’écoulera encore avant que les transactions qui ne laissent pas de trace, en usant du cash, ne devienne marginales; il faudrait pour cela résorber le secteur informel et ce n’est pas encore demain la veille.

Organisation délinquante et concurrence déloyale

Cependant le plus inquiétant, c’est évidemment la propension de l’une des classes les plus prestigieuses de la population à adopter une organisation qu’on ne peut qualifier que de délinquante, et qui sous-tend la concurrence déloyale entre les collègues.

Naturellement, cette logique du gain illicite, de vouloir le beurre et son argent, en signifie implicitement une autre, les indications médicales abusives, et son corollaire, l’accroissement du coût des soins, du déficit des caisses de prestations sociales, et du déséquilibre des finances de l’Etat auquel on ne peut pas remédier que par le matraquage fiscal.

Au lieu de faire comme si tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, il faudrait, pour éviter que le bateau ne coule corps et biens, définir ce qui est tolérable de ce qui ne l’est pas et agir en conséquence.

Pour adopter la vision financière contestable qui prévaut dans le système néolibéral, la raison d’être des caisses de prestations sociales n’est pas de financer les revenus d’un Cartel, mais d’assurer d’abord leurs propres équilibres financiers. Et en ce sens, les mesures nécessaires pour assainir les comptes doivent être prises dans les plus brefs délais.   

* Médecin de libre pratique.

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Le fabricant chinois de batteries Gotion High-Tech investit 13 milliards de dirhams au Maroc

Von: La Presse
08. Januar 2025 um 08:13

Gotion High-Tech, le géant chinois des batteries, a annoncé un investissement de 13 milliards de dirhams pour l’établissement d’un site de production au Maroc, dédié aux batteries pour énergies renouvelables. Ce projet s’inscrit dans la stratégie mondiale de l’entreprise visant à renforcer ses capacités de production et à répondre à une demande croissante en solutions de stockage d’énergie.

Selon l’entreprise, ce site marocain occupera une place stratégique dans son expansion internationale, en raison de la position géographique du royaume, véritable carrefour entre l’Afrique et l’Europe, ainsi que de son engagement en faveur des énergies propres.

Dans un communiqué publié lundi 6 janvier, Gotion High-Tech a également souligné le succès de ses quatre usines Pack situées en Allemagne, Indonésie, Thaïlande et dans la Silicon Valley, désormais pleinement opérationnelles, tandis que son usine de cellules au Vietnam a atteint sa pleine capacité de production.

Au troisième trimestre 2024, Gotion High-Tech a enregistré un chiffre d’affaires impressionnant de 83,81 milliards de yuans (+28,16 % par rapport à l’année précédente) et un bénéfice net de 1,41 milliard de yuans (+69,82 %). Ces résultats reflètent le dynamisme d’un marché en plein essor, soutenu par des avancées technologiques et des politiques favorables.

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Gestern — 07. Januar 2025Haupt-Feeds

Transformation digitale: Où en sont les entreprises tunisiennes ?

07. Januar 2025 um 21:55

La digitalisation est devenue aujourd’hui un facteur important qui aide le pays à faire face aux défis socioéconomiques. Elle permet l’amélioration de la qualité des services publics en plus d’un gain de temps majeur pour les administrations. De ce fait, la digitalisation incarne une nécessité impérative pour toute démarche de démarcation compétitive de l’entreprise dans un monde de plus en plus compétitif. Elle peut être considérée comme un véritable enjeu pour un bon nombre d’entreprises.

La Presse — Alors que la roadmap nationale en matière de digitalisation est définie depuis quelques années, où en sont les entreprises tunisiennes en matière de digitalisation ? Voici  ce qui ressort des résultats de la première enquête de l’Itceq sur l’économie du savoir intitulée « Les entreprises tunisiennes à l’ère de la transformation digitale », réalisée auprès d’un échantillon de 2.734 entreprises tunisiennes.

L’objectif de l’enquête est de s’interroger sur l’état des lieux du processus de la digitalisation et les avancées en la matière et de savoir dans quelle mesure la digitalisation apporte-t-elle un gain de productivité pour les entreprises en Tunisie.

Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 08 janvier 2025

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Tony Chambers nommé président régional de Disney pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique

Von: La Presse
07. Januar 2025 um 21:39

La société Walt Disney a annoncé ce mardi la nomination de Tony Chambers au poste de président régional pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA), dans le cadre d’une restructuration stratégique de ses activités de divertissement dans cette région.

Tony Chambers, ancien président de la distribution de films, assumera ses nouvelles fonctions dès février. Il sera chargé de superviser plusieurs secteurs clés, notamment la diffusion en direct, les ventes publicitaires, le marketing cinématographique, les droits de distribution des films, ainsi que les activités sportives dans la région. Chambers relèvera directement d’Alan Bergman et Dana Walden, coprésidents de Disney Entertainment, ainsi que de Jimmy Pitaro, président d’ESPN.

Dans une déclaration commune, Bergman, Walden et Pitaro ont salué cette nomination :

« Tony Chambers est un dirigeant expérimenté, reconnu pour son style collaboratif et sa réputation exemplaire, tant dans la région EMEA qu’au sein de Disney. Il apporte une expertise considérable à ce poste stratégique. »

Fort d’une carrière de 30 ans chez Disney, Chambers a récemment supervisé la distribution mondiale des films pour des labels emblématiques tels que Disney, Walt Disney Animation, Pixar, Marvel Studios, Lucasfilm, 20th Century Studios et Searchlight Pictures. Auparavant, il avait occupé le poste de vice-président senior de la distribution cinématographique en Europe.

Il succède à Jan Koeppen, qui a quitté ses fonctions après six années à la tête de la région EMEA.

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L’Algérie accueille un acteur thaïlandais dans son secteur gazier avec l’acquisition de PTT

Von: La Presse
07. Januar 2025 um 20:34

Le secteur énergétique algérien connaît un renforcement de son attractivité avec l’entrée d’un nouvel investisseur international de poids.
En effet, la société pétrolière et gazière publique thaïlandaise PTT a annoncé l’acquisition d’une participation de 22,1 % dans le projet gazier de Touat, situé dans la région de Timimoun, dans la wilaya d’Adrar. Cette opération, marquant un tournant stratégique pour le développement du champ, souligne l’implication croissante de la Thaïlande dans l’industrie énergétique algérienne.
La part acquise par PTT était précédemment détenue par le groupe français Engie. Ce transfert s’ajoute à la collaboration déjà établie entre des acteurs de renommée mondiale tels que la société italienne Eni (42,9 %) et la société nationale algérienne Sonatrach (35 %). Selon la plateforme spécialisée « Mees », la finalisation de cette transaction est attendue d’ici le deuxième trimestre 2025, sous réserve des autorisations réglementaires nécessaires.
Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’expansion internationale de PTT, qui cherche à diversifier ses actifs et à renforcer sa présence sur des marchés énergétiques en forte croissance. Le projet de Touat, déjà en phase de production, représente un investissement à faible risque pour la société thaïlandaise, tout en lui permettant d’accroître ses revenus et ses réserves, ainsi que de poser les bases d’une croissance future.

Un projet stratégique pour l’Algérie et la Thaïlande

Le champ gazier de Touat, opérationnel depuis 2019, possède des réserves estimées à 1,92 trillion de pieds cubes de gaz naturel et 5,4 millions de barils de condensats. La production actuelle avoisine les 12 millions de mètres cubes par jour, avec des perspectives de croissance importantes à l’horizon. Après une période de difficultés techniques liées à la contamination au mercure des installations de traitement, ayant entraîné une interruption de plus de deux ans, la production a été relancée sous la direction d’Eni. En 2023, la société italienne, après l’acquisition des parts de Neptune Energy, a investi 4,9 milliards de dollars pour moderniser les infrastructures et relancer la production, permettant ainsi à l’Algérie de récupérer 4,5 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires.
L’Algérie continue ainsi de se positionner comme un acteur stratégique sur le marché énergétique mondial, avec l’ambition d’atteindre une production de 200 milliards de mètres cubes de gaz d’ici 2027, dont 50 % seront destinés à l’exportation. L’entrée de PTT dans le projet de Touat renforce non seulement l’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs internationaux, mais consolide également sa position en tant que hub énergétique régional clé.

La Presse

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