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Tunisie : une nouvelle vision 2035 pour la recherche, l’innovation et la souveraineté scientifique

26. November 2025 um 17:22

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a organisé, mercredi à la cité des sciences à Tunis, une rencontre ayant pour thème “Recherche, innovation et souveraineté à l’horizon 2035” en vue d’élaborer une vision multidisciplinaire pour la recherche et l’innovation.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une dynamique nationale visant à redéfinir le rôle de la recherche scientifique et l’innovation en tant que catalyseurs du développement durable et de l’économie, à même de renforcer le rayonnement de la Tunisie et de consolider la souveraineté nationale.

Le chef de cabinet du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Mourad Belassoued a souligné dans une déclaration aux médias, que l’économie du savoir est devenue le moteur de l’essor économique dans les pays développés ou en voie de développement.

“Malgré les réussites enregistrées en Tunisie en matière de restructuration du secteur de la recherche scientifique, les connexions entre la recherche académique et le tissu économique et social demeurent insuffisants ” a-t-il relevé.

“Ce qui a conduit le ministère à entamer l’élaboration d’une stratégie nationale pour la recherche et l’innovation” a-t-il expliqué.

Belassoued a précisé que cette stratégie, dont les grandes lignes seront définies en 2026, sera élaborée de manière participative avec tous intervenants du secteur public et privé, affirmant que la recherche scientifique englobe tous les secteurs, notamment la santé, l’agriculture, l’industrie, la technologie, l’environnement et les organisations professionnelles.

Cette rencontre a offert l’opportunité de rassembler tous les intervenants dans le secteur de la recherche scientifique, afin qu’ils contribuent à la réflexion autour de l’avenir de la recherche et l’innovation en Tunisie.

Le programme de cette rencontre comporte des interventions et des tables rondes avec la participation de représentants des ministères concernés et des chercheurs, en vue de débattre des principaux enjeux du secteur de la recherche et de l’innovation.

A noter que cette rencontre est organisée en partenariat avec le programme de soutien au secteur éducatif, financé conjointement par l’Union européenne et le ministère fédéral de la coopération économique et du développement d’Allemagne. Ce programme est mis en œuvre en Tunisie par l’Agence allemande de coopération internationale.

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Tunisie : la Banque mondiale alerte sur l’éviction du crédit privé par le financement de la dette publique

26. November 2025 um 17:08

“Le recours soutenu au financement local pour financer la dette publique risque d’évincer le crédit au secteur privé”, indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Depuis 2019, la dette publique tunisienne est passée de 67,8 % du PIB à 84,6 % en 2023, où elle s’est depuis stabilisée, rappelle la note de la BM. En août 2025, l’encours total de la dette atteignait 135 milliards de dinars tunisiens (84,5 % du PIB). La combinaison d’un environnement de financement extérieur restreint et d’une dette publique croissante a conduit à un plus grand recours à l’égard du secteur bancaire national.

La part de la dette intérieure dans la dette publique totale est passée de 29,7 % en 2019 à 77 % en 2024. Cette évolution a nécessité un financement direct substantiel et une augmentation des opérations de refinancement par la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de soutenir le système bancaire local.

D’après le rapport “les injections de liquidités par le biais d’opérations de refinancement ont réorienté les ressources bancaires vers les prêts publics, limitant ainsi la disponibilité du crédit pour d’autres segments de l’économie”.

“Au cours des dernières années, la part du gouvernement dans le crédit bancaire total n’a cessé d’augmenter, atteignant un tiers en août 2025, contre 15 % en 2019. Dans un contexte de croissance globale limitée du crédit, cette part croissante des créances sur le gouvernement a supplanté le crédit au reste de l’économie, qui n’a augmenté que de 3 % en août 2025 par rapport à août 2024”.

En réponse, indique encore la même source, “le gouvernement a introduit des mesures dans diverses lois de finance afin de compenser partiellement les taux d’intérêt pour les PME. En outre, à la suite de la révision de la loi sur les chèques bancaires en août 2024, les banques sont tenues d’allouer au moins 8 % de leurs bénéfices de l’année précédente à des lignes de financement à court terme (jusqu’à deux ans) sans intérêt ni garantie pour les petites entreprises et les particuliers. En même temps, la diminution des créances sur le secteur privé suggère que les effets de ces mesures restent limités à ce stade”.

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Banque mondiale : les secteurs offshore compensent partiellement le lourd déficit onshore en Tunisie

26. November 2025 um 16:56

Le déficit commercial de la Tunisie masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore, d’après la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée, mercredi.

Ce déficit s’est creusé au cours des neuf premiers mois de 2025 en raison de la stagnation des exportations et de la hausse des importations. Le déficit commercial a atteint 9 % du PIB, contre 8,5 % au cours des neuf premiers mois de 2024, selon le rapport de la BM. Les exportations ont stagné en termes nominaux (25 % du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 29,1% en 2024), tandis que les importations ont augmenté de 5 % (34% du PIB au cours des neuf premiers mois de 2025 contre 37,5% en 2024).

Le déficit hors produits de l’énergie est tiré par l’agroalimentaire et les industries mécaniques et électriques. Le déficit des industries mécaniques a doublé, passant de –1,2 % du PIB à –2,2 % du PIB, en raison de l’augmentation des importations de véhicules automobiles (+1,4 milliard de dinars tunisiens). Le déficit énergétique, qui représente la moitié du déficit commercial, a diminué de 4 % grâce à la baisse des prix mondiaux de l’énergie (le prix du baril de pétrole a baissé de 16 dollars entre octobre 2024 et octobre 2025).

L’excédent agricole de 2024 (0,1 % du PIB) s’est transformé en déficit en 2025 (–0,6 % du PIB) en raison de la baisse des prix de l’huile d’olive.

Une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore

D’après l’analyse de la BM, le déficit commercial masque une disparité importante entre les secteurs offshore et onshore.

En effet, le déficit du secteur onshore (30,5 milliards de dinars au cours des neuf premiers mois de 2025, soit 16,4 % du PIB) est partiellement compensé par un excédent de 1,38 milliard de dinars (7,4 % du PIB) dans le secteur offshore. Ce dernier est tiré par les industries mécaniques et électriques, dont l’excédent offshore a atteint 4,8 % du PIB au cours de la même période, contre un déficit d’environ 6,7 % pour la composante onshore. Le textile-habillement arrive en deuxième position, avec un excédent des entreprises offshore atteignant 1,3 % du PIB entre janvier et septembre 2025.

Les exportations de services et les transferts de fonds n’ont pas compensé le déficit commercial des biens, ce qui a entraîné une augmentation du déficit courant. Au 1er octobre 2025, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % (sur une base annuelle), atteignant 6,3 milliards de dinars tunisiens, soit 3,6 % du PIB. Les recettes touristiques ont été légèrement inférieures aux envois de fonds (6,5 milliards de dinars tunisiens, soit 3,7 % du PIB), qui ont également enregistré une augmentation de 8 %, restant une source essentielle de devises étrangères pour le pays. La hausse des paiements d’intérêts (+9,4 %) combinée à l’aggravation du déficit commercial a entraîné un déficit courant de 2 % du PIB au premier semestre 2025, contre 1,2 % au cours de la même période en 2024.

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Tunisie : le déficit du compte courant attendu à 2,7 % du PIB en 2025, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 16:44

Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.

À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.

Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.

Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.

Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à  5,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales.

À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.

La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.

Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.

Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.

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Croissance, inflation, dette : la Banque mondiale dresse un bilan nuancé de la conjoncture tunisienne

26. November 2025 um 16:32

La note de la Banque mondiale a rappelé que “l’économie tunisienne montre des signes de reprise, soutenue par une production agricole plus robuste, un regain d’activité dans le secteur de la construction, et une amélioration du tourisme. Le PIB réel a progressé de 2,4 % au cours des neuf premiers mois de 2025, après des années de croissance modérée et les effets persistants de la crise de COVID-19”.

“La croissance devrait atteindre 2,6 % en 2025, et se stabiliser autour de 2,4 % en 2026-2027. Si des conditions météorologiques favorables et un regain d’activité dans les secteurs clés devraient soutenir la reprise, des contraintes structurelles — notamment des financements extérieurs limités, une croissance de la productivité atone et un niveau d’investissement insuffisant — continuent de peser sur les perspectives à moyen terme” a encore indiqué le rapport.

S’agissant des autres indicateurs macroéconomiques, l’inflation a poursuivi sa baisse pour le septième mois consécutif, atteignant 4,9 % en octobre, après un pic de 10,4 % en février 2023.

Cette baisse est principalement liée au recul des prix mondiaux de l’énergie et des céréales, l’inflation alimentaire s’étant repliée à 5,6 %. Le déficit du compte courant s’est accentué pour atteindre 2 % du PIB au premier semestre, sous l’effet d’une hausse des importations et d’exportations stagnantes.

Toutefois, la solidité des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger auront contribué à atténuer les pressions extérieures. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 41 % au cours des sept premiers mois, tirés par les projets dans les énergies renouvelables, soutenant ainsi la stabilité extérieure malgré un accès limité aux marchés internationaux. Sur le plan budgétaire, le déficit public s’est réduit à 6,3 % du PIB en 2024, tandis que la dette publique s’établit autour de 84,5 % du PIB.

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AMEN Social : couverture triplée en dix ans mais des améliorations nécessaires, selon la Banque mondiale

26. November 2025 um 16:14

“Continuer de préserver la stabilité macroéconomique et de renforcer la viabilité budgétaire, tout en étendant une protection sociale bien ciblée, sera essentiel pour assurer une prospérité partagée à l’ensemble de la population tunisienne” indique la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée “Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité” publiée mercredi.

D’après cette note, il est tout aussi crucial de poursuivre les initiatives visant à améliorer la performance des entreprises publiques et à améliorer la concurrence et le climat d’investissement.

Le chapitre spécial du rapport examine le système tunisien de protection sociale, en mettant l’accent sur les programmes d’assistance sociale. L’analyse montre que le programme de transferts monétaires AMEN a joué un rôle central dans la réduction de la pauvreté et des inégalités, sa couverture ayant triplé au cours de la dernière décennie pour atteindre environ 10 % de la population.

Le rapport suggère de poursuivre les efforts pour améliorer le ciblage et l’équité, tout en développant davantage les outils numériques, soulignant également l’importance de renforcer l’inclusion économique et d’étendre progressivement l’assurance aux travailleurs informels, afin de tendre vers un système plus efficace et équitable.

” La Tunisie a réalisé d’importants progrès en matière de couverture en faveur des plus pauvres.

Conformément à l’accent que notre partenariat avec la Tunisie met sur le capital humain et la résilience, améliorer l’efficacité et l’équité des filets de protection sociale pourrait réduire les inégalités et stimuler l’inclusion économique des ménages vulnérables”, souligne Alexandre Arrobbio, le représentant-résident de la Banque mondiale pour la Tunisie.

 

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Programme AMEN : la Banque mondiale alerte sur les défaillances de ciblage des aides sociales en Tunisie

26. November 2025 um 15:56

Bien que le programme AMEN, principal programme de filet de sécurité sociale en Tunisie, ait contribué à la réduction de la pauvreté et des inégalités et réalisé des progrès importants en matière d’élargissement de la couverture sociale, il demeure confronté à plusieurs défis, c’est ce que ressort de Bulletin de conjoncture économique – Tunisie, publié, mercredi, par la Banque Mondiale sur le thème « Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité ».

La Tunisie dispose d’un système complet de protection sociale, combinant des régimes d’assurance contributive (comprenant les pensions de retraites, l’assurance maladie, les allocations familiales et les indemnités de maternité) et une assistance non contributive, qui repose en grande partie sur le programme «Amen Social», lequel offre aux ménages pauvres et à revenus limités des transferts monétaires et un accès gratuit ou subventionné aux soins de santé.

« Ces deux systèmes (contributif et non contributif) combinés couvrent près de 80 % de la population totale et servent de plateforme pour atténuer les chocs et protéger les moyens de subsistance des ménages tunisiens » selon la Banque Mondiale.

S’agissant des défis auxquels est confronté le programme Amen, l’institution internationale  a pointé de doigt des défaillances au niveau de son système de ciblage, affirmant que « des données obsolètes ou incomplètes ont pour conséquence d’exclure certaines familles qui en ont besoin, tandis que des familles moins vulnérables continuent de percevoir des aides ».

Soulignant qu’uniquement « 40% des ménages bénéficiant du programme sont classés parmi les 20% les plus pauvres », la BM a recommandé d’améliorer la performance du ciblage tout en veillant à garantir une application cohérente des critères d’éligibilité.

Par ailleurs, la BM a fait état d’autres défis persistants incluant les disparités régionales, les contraintes de capacité institutionnelle ainsi que la nécessité d’une digitalisation et d’une durabilité financière renforcées.

Partant, elle a estimé qu’un renforcement de l’intégration entre le programme AMEN et d’autres programmes sociaux permettrait de mieux lutter contre les inégalités régionales, notant que plus de 40 % des bénéficiaires de Transferts Monétaires Mensuels (TMM) sont concentrés dans les gouvernorats de Kasserine, Sid Bouzid, Jendouba, Kairouan, Gafsa et Siliana.

Elle a appelé, en outre, à l’amélioration des capacités institutionnelles dans ce domaine, à travers une meilleure coordination des efforts déployés aux niveaux central, régional et local et le renforcement des ressources humaines, à même d’assurer l’actualisation des enquêtes sociales et le traitement des plaintes.

De même, la BM a recommandé d’assurer l’harmonisation entre le programme AMEN non-contributif, et le système de sécurité sociale contributif.

« Étendre la couverture contributive aux travailleurs du secteur informel par le biais d’une affiliation simplifiée et de cotisations subventionnées, tout en garantissant la parité des prestations essentielles telles que les allocations familiales, favoriserait l’équité et réduirait la fragmentation du système », a-t-elle expliqué.

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ANPE : lancement de la procédure exceptionnelle de dépollution pour les établissements industriels jusqu’en 2025

26. November 2025 um 15:48

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a appelé, mercredi, l’ensemble des propriétaires d’usines, d’ateliers, d’entrepôts et de chantiers opérant dans les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie, et soumis à la législation relative aux établissements classés, à entamer la procédure de régularisation de leur situation juridique, en déposant leur étude de dépollution.

Dans un communiqué, le ministère invite les structures concernées à contacter l’Agence nationale de protection de l’environnement (ANPE) et à déposer leur étude de dépollution avant la fin de l’année 2025.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des décisions prises lors du conseil ministériel du 29 octobre 2024 et fait suite à la circulaire n°27, publiée le 7 novembre 2024 par la Présidence du Gouvernement. Cette circulaire, dédiée à l’accélération de la réalisation des projets et au soutien à l’investissement, autorise temporairement l’adoption de l’étude de dépollution comme mécanisme légal de régularisation pour les établissements industriels.

Ce dispositif exceptionnel permet aux entreprises de mettre à jour leur situation sans avoir à obtenir préalablement l’accord de l’ANPE ni à se conformer immédiatement au cahier des charges environnemental. Il restera en vigueur jusqu’à la fin de l’année 2025.

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ICoIAM 2025 à Hammamet : plus de 150 chercheurs réunis autour des mathématiques appliquées

26. November 2025 um 15:35

La Conférence internationale de mathématiques industrielles et appliquées (ICoIAM 2025) se tiendra du 19 au 21 décembre 2025 à Hammamet.

Organisé par l’Université de Sfax et l’Université de Kairouan, cet événement scientifique majeur réunira plus de 150 chercheurs, universitaires et professionnels issus de plus de 15 pays, autour des avancées les plus récentes dans le domaine des mathématiques appliquées à l’industrie.

Selon un site web dédié, la conférence s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la collaboration internationale et vise à positionner la Tunisie comme pôle régional d’excellence en recherche mathématique appliquée. Elle entend également souligner le rôle fondamental des mathématiques comme levier du développement technologique et industriel.

Au cœur des débats : des thématiques d’actualité scientifique et industrielle telles que la science des données, l’intelligence artificielle appliquée à l’industrie, la dynamique des fluides numérique (CFD), les méthodes mathématiques en finance, la modélisation fractionnaire, les énergies renouvelables et la médecine computationnelle.

Le programme s’articulera autour de conférences plénières, de plus de 150 communications scientifiques réparties en sessions parallèles, ainsi qu’une session posters. Parmi les sujets abordés figurent le cadre hyper-complexe déformable en 3D, la stabilité des systèmes dissipatifs, ou encore les inégalités de Hermite-Hadamard, illustrant la richesse et la diversité des recherches présentées.

L’ICoIAM 2025 se veut un forum privilégié d’échanges interdisciplinaires, offrant aux participants l’opportunité de présenter leurs travaux, de nouer des collaborations internationales et de découvrir les dernières innovations dans des domaines tels que l’optimisation, la théorie du contrôle, la mécanique computationnelle, les problèmes inverses ou encore le calcul stochastique.

En mobilisant la communauté scientifique mondiale, cet événement confirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir la recherche fondamentale et appliquée comme moteur d’innovation et de compétitivité industrielle.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 26 novembre 2025

26. November 2025 um 13:32

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.927 2.979
Euro EUR 1 3.375 3.446
Yen Japonais JPY 1000 18.511 19.209
Livre Sterling GBP 13 3.814 3.957
Franc Suisse CHF 10 35.727 37.262

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Tunisie : le ministère de l’Emploi prévoit 400 nouvelles sociétés communautaires et 5 000 auto-entrepreneurs en 2026

26. November 2025 um 13:25

La séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le conseil national des régions et des districts consacrée à l’examen du budget alloué à la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026, a démarré mercredi matin, au palais du Bardo.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle pour l’année 2026 ont été fixées à environ 1063. 900 millions de dinars, contre 1015.35 millions de dinars en 2025, soit une augmentation de 5%.

Les dépenses de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle se répartissent comme suit : les dépenses salariales s’élèvent à 463.286 millions de dinars, les dépenses de gestion à 50.370 millions de dinars, les dépenses d’intervention à 546.560 millions de dinars, et les dépenses d’investissement à 3.900 millions de dinars.

Selon un rapport conjoint entre la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la recherche scientifique, de la jeunesse et des sports à l’ARP et la commission des services et du développement social au conseil national des régions et des districts, le ministère de l’emploi a assuré la formation d’environ 52 mille apprenants en 2025 et 16 mille stagiaires avec un taux de mobilisation d’environ 87%.

L’infrastructure des centres de formation a été renforcée en 2025, outre la mise à jour des programmes pédagogiques et l’équipement de 32 centres, dans le cadre de partenariats internationaux et la création de nouvelles spécialités.

Les projets de réhabilitation ont été renforcés pour préparer les centres à la nouvelle rentrée de la formation et des interventions ont été réalisées dans plus de 70 établissements à travers l’agence tunisienne de formation professionnelle. La stratégie de communication et de sensibilisation dans le secteur de la formation professionnelle a été développée au cours de l’année 2025, ainsi que le système d’inscription à distance.

Selon le même même rapport, l’année 2026 sera marquée par la mise en œuvre des projets programmés, le lancement d’appels d’offres pour plusieurs nouveaux centres de formation, l’exploitation d’un système de veille des métiers pour déterminer les besoins de l’économie en compétences à court et moyen terme, en s’appuyant sur des études, des enquêtes sur le terrain et des plateformes numériques spécialisées.

Concernant le programme de développement de l’initiative privée et des sociétés communautaires, 230 sociétés communautaires ont été lancées ayant généré 380 postes d’emploi et 88 sociétés ont obtenu des financements de plus de 29.46 millions de dinars, outre la révision du cadre législatif des sociétés communautaires par le décret-loi numéro 3 de l’année 2025, en vue de simplifier les procédures de création, de participation, de gestion et de gouvernance.

S’agissant de la diffusion et l’enracinement de la culture d’entreprenariat, le ministère de l’emploi a introduit un volet spécifique à l’initiative privée dans les programmes pédagogiques dans 10 centres de formation professionnelle et lancé la plateforme “Moubader” (auto-entrepreneur) pour regrouper les services d’accompagnement et d’encadrement.

Le ministère de l’emploi s’emploie à créer 400 nouvelles sociétés communautaires en 2026 et à accroitre le nombre des bénéficiaires du régime d’auto-entrepreneur pour atteindre 5 mille.

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Prix Abou El Kacem Chebbi 2025 : Kamilia Abdelfattah lauréate du prix d’excellence

26. November 2025 um 11:00

Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi - Banque de TunisieLa 31ᵉ édition du Prix Abou El Kacem Chebbi pour la littérature arabe a renforcé la place de la Tunisie dans le paysage littéraire régional. Organisé par la Banque de Tunisie, le prix illustre le rôle croissant des institutions financières en tant qu’acteurs de la renaissance culturelle. La diversité des œuvres en compétition confirme la vitalité de la création arabe et consolide la légitimité de l’initiative de la Banque de Tunisie en tant que mécène.

Quarante-trois romans venus de Tunisie, d’Égypte, d’Algérie, d’Irak, d’Oman, de Palestine, de Syrie et d’autres pays ont été soumis cette année. La sélection finale a retenu quatre titres, dont La Névrose de Staline d’Abdelouahab Aïssaoui et La Trace de l’ours de Honar Karim. Le prix d’excellence, doté de 25 000 dinars, a été attribué à la romancière égyptienne Kamilia Abdelfattah pour « An Yataarajah Bika » (“أن يتأرجح بك”), distingué pour sa profondeur psychologique et sa finesse narrative.

Un prix d’excellence littéraire et un engagement régional

Le prix d’honneur, d’un montant de 10 000 dinars, est revenu au sociologue tunisien Tahar Labib. La présence de l’intellectuel qatari Khaled Al Jabeur comme invité d’honneur et le rôle du jury, présidé par Moncef Louhaibi, ont renforcé la dimension régionale du prix.

La cérémonie a rassemblé des personnalités diplomatiques et culturelles, dont l’ambassadeur de Palestine à Tunis, Rami Al Qidoumi, et celui du Qatar, Zayed Bin Saad Al Khayarin. Écrivains, critiques et acteurs du monde littéraire ont également pris part à l’événement, soulignant l’ampleur du rayonnement de cette édition.

Jeunesse, héritage et transmission

La soirée a également rendu hommage aux jumelles tunisiennes Bissan et Bilsan Kouka, lauréates du Défi de la lecture arabe 2025 à Dubaï. Elles ont récité des poèmes d’Abou El Kacem Chebbi et ont reçu des certificats de reconnaissance ainsi que des carnets d’épargne, geste symbolique d’encouragement à la jeunesse tunisienne et à sa relation à la lecture.

La diversité des candidatures et l’engagement des participants ont confirmé la portée de ce prix littéraire, qui reste un espace d’expression, de rencontre et de transmission. Par son ancrage et sa régularité, le Prix Abou El Kacem Chebbi demeure un acteur incontournable du dialogue culturel arabe.

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Prix Abou El Kacem Chebbi de la Banque de Tunisie : Quand la Tunisie fait vibrer la voix des lettres arabes

25. November 2025 um 22:45
Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi - Banque de Tunisie
Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi 2025

Samedi 22 novembre 2025, la Banque de Tunisie a célébré au Palais Ksar Said la 31ᵉ édition du Prix Abou El Kacem Chebbi pour la littérature arabe. La cérémonie, organisée devant un public nombreux, a consacré cette année le roman et dévoilé le nom de la lauréate.

L’écrivaine égyptienne Camélia Abdel Fattah a remporté le prix pour son œuvre « An Yataarajah Bika » (“أن يتأرجح بك”). Le prix, instauré en 1984 en partenariat avec le ministère des Affaires culturelles, s’inscrit dans une tradition visant à soutenir la création littéraire et à honorer les œuvres marquantes. Il constitue aussi un hommage constant au poète tunisien Abou El Kacem Chebbi (1909-1934).

Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi - Banque de TunisiePourquoi une banque célèbre Abou El Kacem Al Chebbi

Depuis plus de quatre décennies, la Banque de Tunisie ne se limite pas à un simple geste de mécénat culturel. En portant le nom de Chebbi, elle inscrit son engagement dans une vision où la finance appuie la mémoire et accompagne l’avenir. Le choix d’un poète romantique et révolutionnaire n’a rien d’anodin.

Abou El Kacem Chebbi a bouleversé les codes de la poésie classique en Afrique du Nord. Son recueil « Les Chants de la vie » marque une rupture durable : un langage neuf, vibrant, nourri parfois du parler populaire tunisien, qui modernise la poésie arabe et l’ancre dans les aspirations de son époque.

Poète de l’amour, de la liberté et de la révolte, il a donné voix aux émotions universelles – solitude, souffrance, beauté – et aux élans collectifs. Son vers célèbre, « Si le peuple un jour veut la vie, le destin doit forcément répondre », résonne encore dans les mouvements de libération à travers le monde.

Figure nationale, surnommé le “poète de la Tunisie”, Chebbi incarne l’âme du pays. Ses mots figurent dans l’hymne national et son œuvre reste une expression vivante de la dignité tunisienne. En célébrant son nom, la Banque de Tunisie affirme que la culture constitue un capital immatériel essentiel.

Elle montre que les institutions financières peuvent être des acteurs de la renaissance culturelle, en soutenant la littérature et en valorisant les créateurs. Le prix devient un pont entre la mémoire poétique et l’innovation littéraire, entre la force des mots et la responsabilité institutionnelle.

Prix littéraire Abou El Kacem Chebbi - Banque de TunisieCulture, héritage et responsabilité institutionnelle

Dans son discours, Hichem Rebai, directeur général de la Banque de Tunisie, a rappelé les 141 ans d’histoire de l’institution et l’ancienneté du prix créé en 1984. Il a souligné son rôle pionnier, premier prix littéraire attribué par une institution financière dans le monde arabe, et a insisté sur l’importance de soutenir la culture « dans une époque dominée par la performance chiffrée ».

Évoquant la vision universaliste d’Abou El Kacem Chebbi, il a mis en avant le rôle du patrimoine littéraire dans la préservation de la mémoire, de l’identité et de la créativité à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle.

A.B.A

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Gestern — 25. November 2025Haupt-Feeds

Bourse de Tunis : AMEN BANK la valeur la plus active malgré un marché en baisse

25. November 2025 um 18:05

Le marché Boursier a aligné une deuxième séance consécutive dans le rouge. L’indice de référence a régressé de –0,15 % à 13211,66 points, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, «Tunisie Valeurs ».

Le volume des échanges s’est établi à près de 9 MD sur la séance, soutenu par une transaction de bloc sur le titre AMEN BANK (pour une enveloppe globale de 2,8 MD).

Le titre TUNINVEST poursuit son élan haussier. L’action a chapeauté le palmarès de la séance avec une progression de 3,7 % à 41,900 D notant que l’action de la société d’investissement a drainé des échanges de 164 mille dinars sur la séance.

Le titre ICF a affiché une bonne prestation sur la séance. L’action du producteur du fluorure d’aluminium s’est offert un gain de 3,3 % à 93,000 D faisant savoir que la valeur a mobilisé un flux de 311 mille dinars sur la séance.

Le titre BH LEASING a accusé la plus forte baisse de la séance. Reculant de –4,5 % à 3,820 D, l’action a amassé un volume très limité de 10 mille dinars sur la séance.

Dans un volume anémique de 2 mille dinars, OFFICEPLAST a terminé la séance sur une note morose. L’action s’est pliée de –2,1 % à 1,850 D sur la séance.

AMEN BANK a été la valeur la plus dynamique de la séance. Terminant inchangée à 47,500 D, l’action a alimenté le marché avec des capitaux relativement fournis de 3,4 MD.

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Le groupe français TIS Circuits investit en Tunisie pour développer l’industrie électronique 5.0

25. November 2025 um 18:01

Le groupe français «TIS Circuits », spécialisé dans la fabrication de cartes électroniques, prévoit de lancer un projet d’extension en Tunisie, et ce, dans le cadre du développement de l’industrie intelligente 5.0.

Le groupe français a présenté lors d’une rencontre tenue, mardi, entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub et le Directeur exécutif du groupe « TIS Circuits », Bruno Racault, son programme d’investissement pour la prochaine période.

Et de préciser que le projet d’extension  prévu en Tunisie dans le secteur de l’industrie intelligente 5.0 va permettre de créer de nouveaux emplois, de développer davantage le secteur des industries électroniques et de booster ses exportations.

Inaugurée en 2012, l’entreprise « TIS Circuits » est implantée dans la zone industrielle de Borj Ghorbel (Gouvernorat de Ben Arous). Elle est une filiale du groupe mondial All Circuits Company,  leader dans l’industrie électronique présent sur 5 continents. L’entreprise emploie environ 2000 personnes dans le monde, dont 700 employés et cadres en Tunisie.

La ministre de l’Industrie a souligné, à cette occasion, la volonté des services de son département de développer davantage le secteur des industries électroniques, de soutenir les projets à haut contenu technologique et à forte valeur ajoutée, et d’accompagner les industriels pour surmonter tous les obstacles et réduire les difficultés. L’objectif est d’attirer davantage d’investissements dans ce secteur promoteur et de renforcer la position de la Tunisie à l’échelle internationale.

De son côté, Racault a salué les compétences tunisiennes et la qualité du climat d’affaires offert par le ministère de l’industrie et ses structures pour faciliter l’implantation de nouveaux projets.

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Programme “Sila” : Cawtar soutient chercheurs et associations contre les violences basées sur le genre

25. November 2025 um 17:39

Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche “Cawtar” a organisé, mardi, à la Faculté des sciences économiques et de gestion de l’université Tunis El Manar, une 3ème conférence dans le cadre du programme sur les méthodologies de la recherche sur les violences basées sur le genre.

Cette conférence, qui a été animée par des chercheurs tunisiens et étrangers, a porté sur  “l’exploitation des données pour la compréhension et la prévention des formes de violence basées sur le genre”.  Les chercheurs font face souvent à des difficultés liées à l’utilisation des données qui nécessitent des analyse appropriées, en raison de la vulnérabilité des personnes concernées par la recherche et l’engagement à respecter les normes éthiques de la recherche scientifique.

La coordinatrice du programme de lutte contre la violence basée sur le genre au Centre “Cawtar” Hédia Belhaj Youssef, a indiqué que ce programme est organisé en collaboration avec l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement, l’agence belge de coopération internationale et plusieurs organisations internationales et structures  gouvernementales dans le cadre du programme “Sila”.

Ce programme vise à renforcer les capacités des chercheurs sur les questions liées à la violence basée sur le genre, a précisé Belhaj Youssef, relevant qu’un certain nombre de chercheurs ont été soutenus dans cinq régions de Tunisie (Tunis, Sfax, Sousse, Kef, Gabès) afin que les recherches ne se limitent pas à la capitale.

Le centre “Cawtar” est parvenu à identifier plusieurs universités qui proposent des diplômes de master ou de doctorat sur les violences basées sur le genre en particulier contre les femmes, mise à part le recensement des recherches sur les nouvelles formes de violence (violence économique liée aux changements climatiques et violence cybernétique).

Ce programme comprend trois axes principaux.  Le premier axe porte sur la recherche académique et la sélection d’environ 7 étudiants en master pour les accompagner dans plusieurs régions et 5 étudiants pour rédiger des articles scientifiques moyennant un financement.

Le deuxième axe du programme est destiné aux associations et comprend la sélection de 5 associations pour renforcer leurs capacités à mener des recherches selon des méthodologies scientifiques.

Les bénéficiaires de ce programme participeront à plusieurs séminaires et ateliers d’écriture sur les méthodes de travail, outre un accompagnement par des chercheurs étrangers provenant d’universités prestigieuses.

Le troisième axe porte sur la mise en réseau des étudiants en master, des encadrants et des acteurs de terrain dans les régions concernées afin de favoriser les synergies et le partage des ressources.

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Jeunes et santé sexuelle : près d’un jeune Tunisien sur deux dépend d’Internet pour s’informer

25. November 2025 um 17:31

Une étude récemment menée par le groupe « Tawhida Ben Cheikh » auprès d’un échantillon de 5 000 jeunes âgés de 18 à 29 ans dans plusieurs gouvernorats a montré que 48% des jeunes Tunisiens s’informent sur Internet au sujet de leur santé et de leurs droits sexuels et reproductifs.

Hajer Nasser, membre du groupe, a déclaré à l’agence TAP en marge d’un atelier de formation sur les droits sexuels et reproductifs organisé mardi par le groupe « Tawhida Ben Cheikh » à Siliana, qu’environ la moitié des jeunes Tunisiens ont recours à Internet pour obtenir des informations sur les droits et la santé sexuels et reproductifs, même si ces informations peuvent être erronées.

Elle a souligné le faible niveau de sensibilisation des jeunes aux droits sexuels et reproductifs, ce qui nécessite d’intensifier les ateliers de formation et de sensibilisation dans les régions afin d’accroître ce niveau de sensibilisation, en rappelant leur droit à l’information correcte, à l’intégrité physique et au choix des décisions concernant leur corps.

Pour sa part, la représentante du Front pour l’égalité et les droits des femmes, Neïla Zoghlami, a déclaré que les droits sexuels et physiques diffèrent légèrement de la santé sexuelle et reproductive, car les droits sont indivisibles, y compris les droits à une vie digne et saine et au recours à la justice, comme le garantissent les conventions internationales.

Elle a souligné que la santé sexuelle et reproductive concerne principalement le corps notamment dans le cadre de l’avortement, de l’utilisation des moyens contraceptifs et du contrôle de la relation reproductive sans pression de la société ou du partenaire.

Salma Hajri, médecin endocrinologue-diabétologue, spécialisée dans la santé sexuelle et reproductive, a révélé que les droits des femmes sont toujours menacés à l’échelle mondiale, ce qui nécessite un changement de mentalité, en particulier en ce qui concerne le droit à l’avortement.

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Tunisie : l’ITCEQ veut devenir un hub régional de recherche économique et d’analyse des politiques publiques

25. November 2025 um 17:15

L’importance de renforcer l’ouverture entre les institutions de recherche économique à l’échelle nationale, régionale et internationale afin de créer des réseaux académiques et appliqués de recherche permettant d’accéder aux meilleures approches, de faciliter l’échange d’expériences et de valoriser les travaux de recherche a été soulevée, mardi, par le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Dans son discours d’ouverture du 1er congrès international de l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), le ministre a également mis l’accent sur la nécessité de travailler au renforcement continu des capacités au sein des institutions de recherche afin de produire des analyses plus précises et approfondies.

Il, en outre, appelé à mettre davantage l’accent sur les études d’impact et l’évaluation des politiques publiques afin de réduire autant que possible les risques et le coût des décisions dans un contexte marqué par l’incertitude et la complexité. “Dans ce cadre, nous apprécions l’orientation prise par l’ITCEQ visant à développer des méthodologies d’évaluation des politiques publiques” a-t-il déclaré.

Reconnaissant le rôle joué par l’ITCEQ qui fête cette année, 50 ans de recherche économique appliquée au service de l’économie nationale, le ministre a considéré que l’ampleur et la rapidité des changements que connaît le monde aux niveaux technologique, social, démographique, environnemental et politique imposent aux gouvernements et aux acteurs économiques de tous les pays, sans exception, des pressions et des défis considérables en termes de capacité à faire face, à anticiper et à s’adapter.

“Les choix en matière de politiques économiques et de développement sont donc devenus plus difficiles et plus complexes, d’où l’importance du rôle confié aux différents instituts de recherche”, a-t-il enchaîné.

De son côté, le directeur général de l’ITCEQ, Alaya Becheikh a indiqué que le 1er congrès international de l’ITCEQ vise à renforcer le positionnement de l’Institut, comme centre de réflexion incontournable et à accroître sa visibilité à l’échelle nationale, régionale et internationale.

Ce congrès vise, par ailleurs, à mettre en valeur un héritage scientifique de 50 ans de l’ITCEQ, créer un espace de dialogue régulier autour des questions d’intérêt commun entre chercheurs, décideurs et acteurs économiques et sociaux et à renforcer les liens de coopération avec les institutions de recherche partenaires et think-tanks au niveau national, régional et international.

Créé en 1973, l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Études Quantitatives (ITCEQ) (anciennement Institut d’Economie Quantitative IEQ) constitue un acteur de référence dans la recherche appliquée en économie du développement en Tunisie. Depuis lors, I’ITCEQ a toujours accompagné la décision publique par des analyses rigoureuses, en s’érigeant en partenaire stratégique pour les décideurs et la communauté académique.

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“Djerba sans plastique” : cinq unités touristiques réduisent efficacement leur consommation

25. November 2025 um 16:59

Un atelier s’est tenu, lundi à Djerba pour marquer la clôture de l’initiative “Djerba, zone à faible utilisation de plastique à usage unique”, lancée pour la première fois sur l’île il y a cinq mois.

L’objectif est d’impliquer les établissements touristiques, dont des hôtels, des restaurants et des cafés, dans la réduction de l’utilisation de plastique afin de réduire la pollution et limiter ses effets néfastes sur la santé et l’environnement, a indiqué la coordinatrice de l’initiative, Mahdia Fraj.

Elle a précisé que cinq unités touristiques à Djerba (trois hôtels, un restaurant et un café) ont adhéré à cette initiative à travers la plateforme numérique spécifique. Chaque établissement y renseigne ses données de consommation de plastique à usage unique. La plateforme calcule ensuite la consommation annuelle et son coût, puis propose des solutions, des recommandations et un plan d’actions adapté à chaque structure pour réduire cette consommation.

Cela permet d’améliorer l’indice environnemental de l’établissement et de le classer comme structure “éco-responsable », a ajouté la même source à l’Agence TAP.

Les premiers résultats de cette expérience montrent une baisse de l’usage du plastique dans ces établissements, une amélioration de leur classement et l’adoption de solutions alternatives. Selon la coordinatrice, les établissements ont réagi positivement et poursuivront leurs engagements malgré la fin officielle de l’initiative.

La responsable dans l’une des unités touristiques participantes, Amel Hanini a qualifié l’initiative de “positive”, soulignant les progrès importants réalisés en matière de réduction de l’usage du plastique et du volume des déchets. Elle a insisté sur l’importance de la plateforme qui fournit des solutions adaptées à chaque établissement et propose des idées permettant de trouver des alternatives à l’utilisation du plastique, ce qui réduit aussi bien les déchets que les coûts.

Cet atelier, organisé par l’Association “Citoyens Actifs pour le Développement”, a également permis de présenter la plateforme et ses modalités d’accès, accessible aux établissements touristiques, afin qu’ils puissent bénéficier d’outils concrets pour réduire leur consommation de plastique.

À noter que plusieurs initiatives similaires sont menées dans la région et ce dans le cadre du projet “Djerba sans plastique” visant à réduire l’utilisation du plastique à usage unique.

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