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Attaque israélienne au Qatar : plus de questions embarrassantes que de réponses

16. September 2025 um 11:10

Ondes de choc dans la région du Moyen-Orient suite aux frappes israéliennes sur le Qatar. Les  pétromonarchies du Golfe ont du mal à concevoir que l’État hébreu n’ait pas eu le feu vert de Washington. Ce qui les incite à s’interroger sur leur système d’alliances et de sécurité militaire, entièrement indexé sur les Américains.

Au-delà des slogans creux et de démonstration de force diplomatique contre « l’entité sioniste » destinée à la consommation locale, que retenir du sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui a eu lieu hier lundi à Doha. Lequel aura réuni 57 dirigeants de pays représentant environ 1,6  milliard musulmans pour soutenir le petit Emirat gazier. Et ce, suite à l’attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière ?

Rien à se mettre sous la dent à l’exception d’un timide appel à « revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël. De même qu’ « à engager des poursuites à son encontre » et « coordonner les efforts visant à suspendre l’adhésion d’Israël aux Nations unies ».

Quant aux six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, elles se sont contentées d’appeler pathétiquement leur protecteur, les Etats-Unis à « user de leur influence » pour contenir Israël.

N’est-il pas déconcertant de constater qu’à aucun moment, il n’a été question que les pays arabes ayant normalisé avec l’Etat hébreu- en l’occurrence l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, les Emirats-arabes-unis, le Bahreïn et le Soudan- n’aient évoqué même du bout des lèvres une éventuelle rupture de leur relation avec Israël ? Autre signe qui ne trompe pas : les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n’ont pas daigné faire le déplacement à Doha, envoyant à leur place de hauts représentants.

Dépendance totale

Reste un point essentiel qui aurait pu être évoqué en interne; mais que les dirigeants du Golfe évitent absolument de divulguer : la dépendance du Qatar et des monarchies pétrolières  à la protection américaine.

Car, est-il envisageable que Doha, la capitale d’un pays allié majeur des États-Unis, soit bombardée sans que ces derniers ne soient informés ? Pourquoi le Qatar  n’a-t-il été notifié qu’une fois les missiles israéliens lancés, donc trop tard pour réagir ?

Soupçons légitimes

Surtout, n’est-il pas légitime de penser que les défenses aériennes qataries aient été désactivées ou rendues inutilisables à distance, notamment grâce à des systèmes d’exploitation et de maintenance gérés à distance, comme pour les avions de combat F-35 ? Sachant que les États-Unis peuvent clouer un avion au sol en suspendant les mises à jour logicielles essentielles. Ce qui rend de facto l’appareil obsolète et inutilisable. Et ce, d’autant plus que la loi américaine sur le contrôle des exportations d’armes (ITAR) régit la vente d’armes et de composants. Ainsi, en cas de conflit ou de non-respect des termes, Washington peut refuser les mises à jour, la fourniture de pièces de rechange ou des licences d’exportation nécessaires au fonctionnement.

Les avions de combat F-35 illustrent parfaitement cette dépendance. Ces appareils de cinquième génération nécessitent des mises à jour régulières et sont connectés à des systèmes de communication sous contrôle américain. En cas de conflit d’intérêts, Washington pourrait décider de restreindre ou désactiver certaines fonctions critiques, clouant ainsi ces avions au sol.

Qui fait fonctionner les Patriots ?

Rappelons à ce propos  que le Qatar dispose de systèmes modernes de défense, notamment d’origine américaine, tels que le Patriot PAC-3, ainsi que d’accords de coopération militaire avec Washington. Le pays abrite également la base aérienne d’Al-Udeid, la plus grande implantation militaire américaine au Moyen-Orient.

Dans ce contexte, les États-Unis exercent une influence stratégique sur la gestion des défenses aériennes qataries. Mais, qui assure en vérité la mise en marche de ces systèmes de défense aérienne extrêmement sophistiqués ? Les techniciens Qatari ? Il est permis d’en douter.

Bref, aucune preuve n’indique que les Américains aient volontairement neutralisé les défenses aériennes du Qatar pour permettre des opérations israéliennes. Mais, il n’en demeure pas moins que la sécurité du Qatar et des monarchies du Golfe dépend entièrement et exclusivement du parapluie américain qui s’est avéré poreux comme un couscoussier.

Et que dire de l’itinéraire qu’aurait pris l’aviation israélienne pour mener des frappes directes contre le Qatar ? La distance entre les deux pays étant d’environ 1 800 km en ligne droite. Ce qui dépasse les capacités opérationnelles de la plupart des chasseurs israéliens sans ravitaillement aérien et qui nécessitent  une logistique lourde et visible, difficile à dissimuler…

En effet, pour rejoindre le Qatar, l’aviation israélienne devrait théoriquement traverser l’espace aérien de plusieurs pays arabes à l’instar de l’Arabie saoudite, l’Irak, ou le Bahreïn selon la trajectoire. Ce qui implique forcement des accords diplomatiques explicites. Que de questions gênantes pour les uns et pour les autres.

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Doha et après | La dignité des peuples absente des sommets

16. September 2025 um 11:03

À chaque sommet international, les chefs d’État défilent, posent devant des drapeaux et publient des communiqués. Mais derrière ces images, une question essentielle demeure : représentent-ils seulement leurs États ou incarnent-ils aussi la dignité de leurs peuples ? Cette question doit aussi être posée à propos du Sommet arabo-islamique de Doha, organisé lundi 15 septembre 2025.

Khemaïs Gharbi *

Ce sommet s’est tenu soi-disant en réponse à l’attaque israélienne qui a visé les dirigeants du Hamas dans la capitale du Qatar la semaine dernière, tuant cinq membres du mouvement de résistance palestinien et un agent de sécurité qatari. Il s’est aussi tenu à un moment crucial de l’histoire du Moyen-Orient, marqué par l’impuissance de la communauté internationale face au déchaînement guerrier de l’Etat d’Israël contre tous ses voisins. Mais à quoi a-t-il finalement abouti, sinon à la même litanie des dénonciations futiles, inutiles, lassantes et déshonorantes à la fois, car sans lendemain ?

Un pays n’est pas qu’un territoire, une armée ou un PIB. C’est d’abord un peuple, une mémoire, une histoire, une fierté. Ignorer cette dimension réduit la politique internationale à une mécanique d’alliances de circonstances et de contrats, en oubliant ce qui rend une nation vivante et debout : sa dignité.

La plupart des communiqués finaux ressemblent à des listes ennuyeuses — dénonciations, condamnations, vœux pieux. Et la déclaration finale du Sommet de Doha n’a pas dérogé à cette règle. Tout cela compte, mais si la dignité des peuples est absente de l’équation, ces décisions s’évanouissent comme du sable entre les doigts.

Les décisions sans dignité sont sans âme

La dignité n’est pas un luxe moral mais un facteur de stabilité politique, l’oxygène de peuples étouffés par l’injustice ou l’humiliation. Un peuple qui perd confiance se désespère; un peuple respecté accepte plus facilement des sacrifices temporaires.

On parle de «sauver l’honneur» dans les matchs de football, comme si ce n’était qu’un réflexe symbolique. Mais pour les peuples, l’honneur est une réalité politique. Il peut être blessé par une guerre injuste, par des sommets qui ignorent sa fierté, son honneur et sa sensibilité.

Les dirigeants qui se rendent à un sommet portent plus qu’un drapeau : ils portent la mémoire de leurs martyrs, les sacrifices de leurs soldats, les rêves de leurs populations. Cela exige courage et abnégation, car la dignité doit avoir sa place au cœur de la défense des intérêts supérieurs des peuples.

Il est temps que les sommets internationaux inscrivent explicitement la dignité des peuples à leur ordre du jour. Cela ne signifie pas rédiger de belles phrases dans un préambule : cela signifie mesurer les conséquences psychologiques et symboliques des décisions. Une décision respectueuse de la dignité d’un peuple, à un moment crucial de son existence, peut marquer des générations entières.

Vers une diplomatie du respect

Posons donc, après chaque conclave diplomatique, la question simple mais essentielle : ce sommet a-t-il préservé la dignité des peuples concernés ?

La dignité n’est pas un supplément d’âme : c’est le cœur battant de la souveraineté. Vaclav Havel l’avait résumé ainsi : «La vraie politique est celle qui place la dignité de l’homme au centre et non l’intérêt immédiat des partis ou des États.»

C’est à cette hauteur qu’il faut désormais juger nos sommets. Non pas à la taille des buffets ni au nombre de photos, mais à l’aune de ce qu’ils font pour que chaque peuple puisse se tenir debout, fier et respecté.

* Ecrivain, traducteur.

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Marokko – Teilnahme am Notfallgipfel in Doha nach israelischen Angriffen

Von: maghreb
15. September 2025 um 17:19

QatarMarokkanische Delegation um Prinz Moulay Rachid bei arabisch-islamischem Gipfel – Katar wirft Israel Sabotage der Gaza-Verhandlungen vor Doha – Am heutigen Montag, den 15. September 2025, ist in Doha der sog. arabisch-islamische Notfallgipfel eröffnet worden. Marokko wird durch Prinz Moulay Rachid vertreten, der im Auftrag seines Bruders, König Mohammed VI., an den Beratungen teilnimmt. Begleitet […]

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Attaque israélienne contre Doha | Le Mossad a désobéi à Netanyahu

15. September 2025 um 07:36

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu souhaitait tuer les dirigeants de la branche politique du Hamas installés dans la capitale qatarie Doha par une opération d’assassinats ciblés conduite par le service de renseignement extérieur le Mossad mais celui-ci refusa de passer à l’acte. Entêté, Netanyahu n’a pas lâché prise et a recouru à une opération militaire du mardi 9 septembre 2025. (Cette photo satellite, fournie par Planet Labs PBC, montre le complexe résidentiel de Doha, au Qatar, visé mardi par une frappe aérienne israélienne.)

Imed Bahri

C’est ce qu’a révélé le Washington Post (WP), affirmant que le Mossad avait planifié une opération terrestre visant les dirigeants du Hamas installés à Doha mais avant de se rétracter et de refuser de l’exécuter, ce qui a obligé Netanyahu à ordonner une frappe aérienne au Qatar qui s’est soldée par un échec, puisqu’aucun des dirigeants politiques du mouvement palestinien n’a été tué dans l’attaque.

Ces révélations ont été attribuées par le journal américain à deux sources israéliennes proches du dossier ayant requis l’anonymat. 

Netanyahu passe outre les réserves du Mossad

Le WP a indiqué que David Barnea, le directeur du Mossad, s’est opposé à l’assassinat de responsables du Hamas au Qatar, notamment parce qu’une telle action risquait de rompre les relations que lui et son agence avaient nouées avec les Qataris qui hébergent les dirigeants du Hamas et assurent la médiation dans les négociations de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël. 

Selon le journal américain, les réserves du Mossad concernant l’opération terrestre reflètent une opposition plus large au sein des services de sécurité israéliens à l’attaque ordonnée par le Netanyahu.

Si les responsables de la sécurité israélienne s’accordent largement à dire que tous les dirigeants du Hamas, y compris ceux vivant à l’étranger, doivent être poursuivis et exécutés, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur le choix du moment et du lieu d’une telle opération, sachant que les responsables politiques du Hamas étaient réunis au Qatar, pays allié clé des États-Unis, et qu’ils examinaient lors de cette réunion une proposition du président Donald Trump visant à libérer les otages israéliens détenus à Gaza en échange d’un cessez-le-feu.

Selon David Makovsky, chercheur principal au Washington Institute, «Barnea est connu pour être convaincu de l’utilité de la médiation qatarie et pense qu’il ne faut saboter ni les médiateurs qataris ni le canal de médiation»

Le WP souligne également les objections du chef d’état-major Eyal Zamir quant au moment choisi pour l’attaque, ainsi que le fait que le général de division Nitzan Alon n’ait pas été invité aux discussions devant approuver le plan d’attaque. D’ailleurs, fait remarquer le journal, le nom du Mossad n’a pas été mentionné dans les communiqués officiels annonçant l’attaque au Qatar. Celle-ci a été attribuée aux Forces de défense israéliennes et au Shin Bet.

Au lieu de déployer des agents du Mossad, Israël a eu recours à une option secondaire : le lancement de 15 avions de chasse qui ont tiré 10 missiles à distance. Le Hamas a affirmé que la frappe aérienne n’avait pas tué de hauts responsables, y compris son chef par intérim, Khalil Al-Hayya, affirmant que l’attaque avait tué plusieurs proches et collaborateurs de la délégation ainsi qu’un officier qatari.

Les responsables israéliens ont jusqu’à présent refusé de partager publiquement leur évaluation des résultats, bien qu’immédiatement après l’opération, il soit apparu qu’Israël n’a pas obtenu ce qu’il voulait, selon une personne au courant des détails de l’opération ayant requis l’anonymat, pour n’être pas autorisée à parler aux médias.

Israël croit pouvoir rétablir les ponts avec le Qatar

Le WP cite des sources israéliennes affirmant que l’hypothèse est qu’Israël sera en mesure de rétablir ses relations avec le Qatar au fil du temps, de la même manière qu’il a surmonté l’indignation internationale qu’il a provoquée dans les années 1970 et 1980, après que la Première ministre Golda Meir a ordonné une série d’assassinats dans les pays d’Europe et du Moyen-Orient après les Jeux olympiques de Munich de 1972».

Cet épisode est une énième preuve de l’obstination de Netanyahu qui fait feu de tout bois dans sa folie belliqueuse dont personne ne perçoit l’épilogue. Fort du soutien inconditionnel et de la complicité active des États-Unis et de son président Donald Trump, l’indéboulonnable chef du gouvernement ne recule devant aucun assassinat et devant aucune guerre dans la région alors qu’en presque deux ans, depuis le 7 octobre 2023, l’armée israélienne a mené des opérations au Liban, en Syrie, au Yémen, en Iran et, la semaine dernière, au Qatar, tout en poursuivant imperturbablement l’interminable génocide à Gaza.

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Washington et Tel-Aviv discutent d’un exil de dirigeants du Hamas vers la Tunisie

14. September 2025 um 19:14

Selon la chaine israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mènent des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza pour s’installer en Tunisie.

Ces négociations visent à trouver une issue politique au conflit en offrant une alternative d’exil à des responsables du mouvement islamiste.

Parmi les pays évoqués figurent donc la Tunisie, considérée comme une destination potentielle d’accueil, mais aussi l’Iran.

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Relocalisation du Hamas : la Tunisie citée par i24NEWS dans des pourparlers US-Israël

14. September 2025 um 18:12

Selon la chaîne israélienne i24NEWS, les États-Unis et Israël mèneraient des discussions avec plusieurs pays, dont l’Iran, afin de permettre à certains dirigeants du Hamas de quitter volontairement la bande de Gaza et de s’installer à l’étranger, la Tunisie étant citée parmi les destinations possibles.

D’après les informations rapportées par i24NEWS, des pourparlers seraient en cours pour organiser le départ de responsables du Hamas hors de Gaza. La chaîne n’a toutefois donné aucun détail sur les pays impliqués, en dehors de l’Iran, ni précisé si Tunis aurait été consultée ou donné son accord.

En parallèle, le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a révélé qu’Anwar Attallah, membre du conseil municipal de Gaza affilié au Hamas, a pu quitter le territoire avec sa famille via la Jordanie vers la Turquie, il y a environ deux semaines, avec l’autorisation des autorités sécuritaires israéliennes.

Selon la presse israélienne, Israël a cependant rejeté d’autres demandes émanant de responsables plus en vue du Hamas. Parmi eux figurent :

  • Mohamed Al-Madhoun, ancien ministre dans le gouvernement du Hamas,
  • La famille d’Ismaïl Al-Achkar, président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité du mouvement,
  • La famille d’Alaa Eddine Al-Batta, chef d’un comité gouvernemental rattaché au Hamas.

Cette information intervient alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est rendu récemment à Tunis. Il y a rencontré son homologue Mohamed Ali Nafti ainsi que le président Kaïs Saïed, avant de tenir une conférence de presse à la résidence de l’ambassadeur d’Iran. Araghchi n’a pas évoqué publiquement la question d’un éventuel accueil de dirigeants du Hamas par la Tunisie.

Historiquement, les principaux cadres du Hamas à l’étranger sont établis au Qatar, en Iran et en Algérie. La Tunisie a déjà été le théâtre d’opérations ciblées israéliennes, notamment l’assassinat en 1988 de Khalil Al-Wazir, dit Abou Jihad, un haut dirigeant de l’OLP.

🔴 Les États-Unis et Israël en pourparlers avec plusieurs pays, dont l’Iran, pour permettre à des dirigeants du Hamas de quitter volontairement Gaza et de s’installer en Tunisie, selon des sources à i24NEWS @MatthiasInbar

— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) September 14, 2025

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A propos d’une intox | Le transfert de la direction du Hamas à Tunis

14. September 2025 um 11:28

C’est une grosse intox relayée par les réseaux sociaux et reprise par certains médias interlopes comme Entrevue  qui, citant de vagues «sources fiables», a cru pouvoir écrire que «la récente visite de Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, à Tunis pour rencontrer le président Kaïs Saïed aurait eu pour véritable objectif de transférer la direction du Hamas en Tunisie.»

Latif Belhedi

Le magazine ajoute : «L’opération impliquerait l’utilisation de passeports iraniens en échange de fonds, soulevant de nombreuses interrogations sur les intentions de Téhéran et les implications pour la sécurité tunisienne.»

«Pourquoi la Tunisie ?», s’interroge l’auteur de l’articleJerôme Goulon, et s’empresse de répondre : «La Tunisie occupe une position stratégique entre le Maghreb et le Moyen-Orient. Relativement éloignée des conflits armés directs, elle pourrait constituer une base plus discrète pour le Hamas. L’intérêt de l’Iran à établir une présence indirecte en Afrique du Nord s’inscrirait dans une stratégie de contournement face aux pressions internationales et régionales.»

Une info qui a tout d’une fake news

L’analyste admet qu’un tel transfert des dirigeants du Hamas à Tunis, «bouleverserait les équilibres régionaux», car, ajoute-t-il, «la Tunisie, jusqu’ici relativement neutre, se retrouverait au centre d’un dossier explosif mêlant diplomatie, sécurité et enjeux internationaux.» En plus, affirme-t-il, «ce rapprochement renforcerait l’influence de l’Iran au Maghreb, tout en risquant de tendre les relations de Tunis avec ses partenaires occidentaux et arabes.»

Pour le moment, les responsables tunisiens n’ont pas cru devoir démentir officiellement une telle information qui a tout d’une fake news, sachant que les démentis, dans ce genre de situation, sont improductifs. On fera cependant remarquer que le magazine qui a relayée cette infox est édité à Dubaï aux Emirats arabes unis, un Etat qui a normalisé ses relations avec Israël et qui ne voit qu’une seule menace à ses frontières, celle de l’Iran. Ces mêmes Emirats qui ont mis fin aux nombreux projets d’investissement qu’ils avaient mis en route en Tunisie avant la révolution de 2011. Donner foi aux allégations d’un tel média financé par l’argent des pétrodollars, c’est confondre propagande politique sonnante et trébuchante et information objective prouvée car puisée à bonne source.

Sur un autre plan, la Tunisie soutient fermement la cause palestinienne, est clairement hostile à l’Etat hébreu et a renforcé récemment ses relations, très anciennes, avec l’Iran, de manière à souligner son indépendance et sa souveraineté vis-à-vis de ses alliés historiques, occidentaux en l’occurrence. Mais de là à accepter d’offrir l’hospitalité sur son territoire aux dirigeants du Hamas, une organisation problématique qui est classée comme terroriste par beaucoup de pays, il y a un pas qu’elle se garderait bien de faire. Car non seulement le régime en place dans le pays est fermement opposé aux mouvements islamistes, et le Hamas en est un, mais pour avoir déjà subi des attaques israéliennes sur son propre sol, et pas qu’une seule fois, sans avoir pu y réagir, la Tunisie sait qu’elle n’a pas les moyens d’assurer la sécurité de personnes pourchassées sur la scène internationale.

L’hospitalité aux Palestiniens

Tunis a certes offert l’hospitalité, entre 1982 et 1994, à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), mais c’était, à l’époque, dans le cadre d’un accord avec la communauté internationale pour éloigner les dirigeants palestiniens du Liban où ils étaient très menacés. Et puis, l’OLP n’est pas le Hamas : l’organisation est considérée, encore aujourd’hui, comme représentative de tout le peuple palestinien et ses dirigeants sont admis dans les instances et les capitales internationales. Leur présence à Tunis leur a d’ailleurs permis de faire avancer les négociations de paix et aboutir aux accords d’Oslo ayant donné naissance à l’Autorité Palestinienne.

Cela pour dire que la Tunisie, dont la diplomatie s’est toujours caractérisée par le non alignement, la pondération et l’équilibre, ne saurait aujourd’hui se lancer dans des aventures que ni sa position géostratégique, ni ses engagements internationaux ni ses moyens logistiques et militaires ne lui permettent d’en assumer les conséquences.

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Doha, un sommet sous tension

14. September 2025 um 08:34

La réunion des chefs d’État arabes et musulmans, lundi 15 septembre 2025 à Doha, se tient sous une pression inédite. Après l’attaque israélienne du 9 septembre en plein cœur du Qatar, le temps des illusions est terminé. Ce sommet ne peut plus se contenter d’effets d’annonce : il doit apporter des réponses concrètes pour calmer la rue arabe et préserver la dignité collective. Tout recul serait perçu comme une faiblesse aux conséquences durables. (Ph. Sommet arabo-islamique de Ryad en Arabie saoudite, en 2023).

Khemais Gharbi *

«Celui qui croit s’abriter sous le parapluie des États-Unis est en réalité sans protection.» Cette phrase attribuée à Hosni Moubarak résonne aujourd’hui avec acuité. L’attaque de Doha, qui a tué six négociateurs du Hamas et blessé plusieurs autres, a exposé au grand jour l’extrême vulnérabilité des alliés de Washington.

Le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine de la région. Pourtant, aucun des radars sophistiqués – des joujou achetés au prix d’or auprès des Etats-Unis – n’a détecté l’incursion israélienne; l’avertissement américain n’est arrivé qu’une fois les bombes tombées. Cet épisode relance une question explosive : les équipements fournis aux alliés sont-ils contrôlables à distance, rendant leur défense illusoire ? Si tel est le cas, la souveraineté militaire des États arabes dépend plus de Washington que de leurs propres décisions.

Quant à l’énorme «quincaillerie» achetée par les pays du Golfe auprès de l’industrie d’armement américaine, on est en droit de douter de son utilité, eu égard son coût exorbitant qui aurait sans doute permis à ces pays de se doter eux-mêmes d’une industrie militaire digne de ce nom, comme l’ont fait du reste la Turquie, l’Ukraine ou encore Israël.  

Une architecture de sécurité fissurée

Depuis les années 1970, le pacte était clair : pétrole et investissements colossaux contre une soi-disant protection américaine d’une supposée menace iranienne (iranienne et non israélienne, cela va de soi !). La frappe sur Doha brise cette certitude fondée sur une illusion et un auto- mensonge. Si l’émirat, médiateur à la demande de Washington, n’a pas été protégé, qui le sera demain ? L’inquiétude gagne toutes les capitales présentes au sommet de lundi. Et qui sont presque toutes de supposées «alliées» des Etats-Unis.

Ce sommet est l’occasion ou jamais d’affirmer une position commune. Le parapluie militaire américain est troué et la dépendance militaire totale aux États-Unis n’est plus tenable. Les participants doivent choisir entre continuer à subir ou entamer une diversification stratégique – Chine, Russie, Turquie – et surtout renforcer une défense autonome, comme est en train de le faire du reste l’Union européenne qui ne peut plus compter, elle aussi, sur le fameux «parapluie» américain. Sans cette inflexion, chaque pays risque de devenir une variable d’ajustement dans des stratégies qui ne sont pas les siennes.

Un dernier test pour des dirigeants d’opérette

La réunion de lundi peut aussi servir de levier politique pour redéfinir la normalisation avec Israël. Après Doha, poursuivre comme avant serait perçu comme un blanc-seing donné à l’impunité. Un gel temporaire de certaines coopérations, ou au moins un signal politique fort, redonnerait de la crédibilité au camp arabe et musulman, aujourd’hui ébranlé.

La frappe contre Doha n’est pas seulement une tragédie humaine; c’est un électrochoc géopolitique. Elle rappelle que l’hospitalité diplomatique, la médiation ou l’achat d’armes sophistiquées n’offrent aucune immunité. Le véritable enjeu du sommet du 15 septembre n’est pas un communiqué commun soporifique et sans lendemain, comme savent le faire les dirigeants arabo-musulmans en mal de crédibilité politique et de légitimité démocratique, mais une stratégie collective pour reconquérir une marge d’autonomie et de décision.

* Ecrivain et traducteur.

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Le missile et le message : Washington recadre Doha

12. September 2025 um 07:03

Une frappe a eu lieu en plein cœur de la capitaledu Qatar. Une opération ciblée, dirigée contre des cadres du Hamas réunis dans une résidence du centre-ville. Officiellement, Israël a agi seul. Officieusement, tout indique que cette frappe porte une signature plus large. Derrière le tir, c’est un message stratégique qui se dessine. Et ce message ne vient pas seulement de Tel-Aviv, il vient de Washington.

Sans la moindre ombre de doute, on ne bombarde pas la capitale d’un pays allié des États-Unis sans que ces derniers soient informés. Et ici, ils l’étaient. Les services secrets américains auraient été prévenus, le président aussi. Le Qatar, lui, a été notifié une fois les missiles lancés, mais trop tard pour réagir, juste à temps pour comprendre. L’intention n’était pas de consulter, mais de marquer. De contraindre. De rappeler que l’ambiguïté stratégique a un prix.

Depuis des années, le Qatar joue sur une ligne de crête. À la fois allié militaire des États-Unis, hôte de la plus grande base américaine de la région, partenaire économique majeur de l’Europe, et en même temps parrain de longue date à certains mouvements islamistes. Une diplomatie de l’ambiguïté qui dérange de plus en plus, dans un contexte où les lignes se durcissent et les zones grises se ferment.

Ce que cette frappe signifie, c’est que le temps du double jeu touche à sa fin. L’administration américaine, via l’Etat sioniste, adresse un signal limpide à Doha : il faut choisir. On ne peut plus être à la fois refuge discret pour des figures du Hamas et prétendre incarner un pont entre l’Occident et le monde arabe. On ne peut plus abriter les ennemis désignés d’Israël, tout en s’affichant comme un partenaire fiable des États-Unis.

Derrière la rhétorique israélienne, il y a donc une pression politique américaine. Et derrière la façade d’une opération chirurgicale, une volonté de recalibrer les équilibres régionaux. En visant Doha, ce n’est pas seulement une frappe contre le Hamas qui est lancée, c’est une attaque symbolique contre un modèle diplomatique que Washington ne veut plus cautionner.

Le Qatar proteste, naturellement. Il dénonce une violation grave de sa souveraineté. Mais dans les faits, cette frappe rebat les cartes. Car elle rappelle au Qatar que sa sécurité comme sa stature régionale repose encore largement sur une alliance occidentale qui exige aujourd’hui des alignements plus clairs.

Le message est brutal, mais précis : il n’est plus possible de rester dans l’entre-deux. La posture d’équilibre, longtemps tolérée, est désormais perçue comme une forme de duplicité. Le Qatar doit sortir de sa zone grise ou en payer le prix.

Le Hamas n’était que le prétexte. Le vrai message était pour Doha.

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Par : Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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Bombardement israélien de Doha | À quoi sert le parapluie américain ?

11. September 2025 um 12:28

Onde de choc dans les États du Golfe. La tentative israélienne ratée d’assassiner les dirigeants politiques du Hamas mardi 9 septembre 2025 en bombardant Doha pourrait bouleverser les fondements d’un ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient. Cette attaque montre que le parapluie américain, les bases américaines présentes dans ces pays, les milliards engloutis dans les contrats d’armement avec Washington et même l’avion offert par le Qatar récemment à Donald Trump – une aberration dans les relations internationales – n’ont pas mis ces pays à l’abri du déchaînement belliqueux de Benjamin Netanyahu qui fait ce qu’il veut avec une complicité vicieuse des États-Unis. (Ph. La base américaine d’Al-Udaid au Qatar n’a pas dissuadé Israël de bombarder l’émirat gazier allié des Américains).

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête à ce sujet de sa correspondante à Riyad, Vivian Nereim, où elle fait part des interrogations des États du Golfe concernant la protection américaine après l’attaque israélienne ayant ciblée le territoire du Qatar. L’opération israélienne visant à assassiner des dirigeants du Hamas à Doha pourrait ébranler les fondements de l’ordre dirigé par les États-Unis au Moyen-Orient, affirme-t-elle, en rappelant que le Qatar abrite la plus grande base militaire américaine au Moyen-Orient, qu’il a acheté aux États-Unis des systèmes de défense pour plusieurs milliards de dollars et a récemment offert un Boeing de luxe au président Trump. Cependant, rien de tout cela n’a empêché Israël, allié clé des États-Unis, de lancer une attaque militaire audacieuse sur le territoire qatari mardi 9 septembre 2025.

Quelle valeur pour le partenariat avec les Américains ?

Il s’agissait d’une tentative d’assassinat de hauts responsables du Hamas qui s’étaient réunis pour discuter d’une proposition américaine de cessez-le-feu visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Le journal américain cite Kristin Diwan, chercheuse résidente à l’Institut des États arabes du Golfe à Washington, qui déclare: «L’incapacité du Qatar à protéger ses citoyens grâce au commandement central américain présent sur son territoire a conduit les habitants à s’interroger sur la valeur du partenariat américain. C’est un véritable problème pour les dirigeants du Golfe. Les États-Unis devraient également s’en inquiéter».

Le journal indique que l’attaque israélienne a provoqué une onde de choc dans les capitales du Golfe car Israël cherchait à cultiver avec eux des relations d’alliés potentiels et surtout parce que ces pays considéraient depuis longtemps les États-Unis comme le principal garant de leur sécurité.

Le raid a visé un quartier résidentiel de la capitale, Doha, provoquant un dégagement de fumée noire et tuant un membre des Forces de sécurité intérieure qataries, Bader Saad Al-Humaidi Al-Dosari, selon des responsables qataris. Il est le premier Arabe du Golfe tué par Israël depuis des décennies.

Le Qatar a accepté d’accueillir les dirigeants politiques du Hamas à la demande des États-Unis, faisant de ce dernier un médiateur clé dans les négociations visant à mettre fin à la guerre à Gaza.

Dans un communiqué, le mouvement palestinien a confirmé la mort du fils de Khalil Al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, et de quatre autres membres du Hamas lors de l’attaque.

On ignore encore quel sera l’impact de la frappe israélienne sur les négociations de cessez-le-feu, déjà chancelantes. Le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani a déclaré mardi que cette frappe ne dissuaderait pas son pays de jouer son rôle de médiateur tout en accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de tenter de saboter toute tentative de créer des opportunités de paix. 

Les Etats du Golfe à la croisée des chemins

Cependant, selon les analystes, l’attaque israélienne aura des répercussions bien au-delà du Qatar. La volonté d’Israël d’attaquer un État du Golfe représente un tournant potentiel dans une région longtemps dominée par les alliances et les intérêts américains. «Il s’agit d’un test crucial», a déclaré Bader al-Saif, professeur d’Histoire à l’Université du Koweït. Il ajoute: «Si les dirigeants du Golfe ne prennent pas de mesures décisives dès maintenant, ils ne seront rien d’autre qu’une partie de la sphère d’influence israélienne et d’un ordre régional dirigé par Israël»

Les États pétroliers du Golfe –l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, Oman, Koweït et Bahreïn– ont fait preuve de plus en plus d’ambition ces dernières années, utilisant leurs immenses richesses pour accroître leur influence à l’échelle mondiale. Ensemble, ces pays contrôlent près de 4 000 milliards de dollars d’actifs dans leurs fonds souverains et nombre d’entre eux exercent une influence significative sur les marchés mondiaux de l’énergie.

Le NYT ajoute que les agendas nationaux et la réputation des États du Golfe dépendent de leur statut de refuges pour le commerce, l’investissement et le tourisme dans un Moyen-Orient instable, une réputation directement ternie par l’attaque israélienne. «Netanyahu lui-même a déclaré qu’il allait remodeler le Moyen-Orient. Est-ce un message indiquant qu’il entend également remodeler le Golfe ?», a également déclaré Cheikh Mohammed Al-Thani. 

Le journal américain écarte toute réaction de la part des États du Golfe car une nouvelle escalade nuirait à leurs agendas nationaux. Malgré la frustration suscitée par la politique américaine dans la région, ces pays restent dépendants du soutien militaire américain.

Al-Saif a déclaré: «Ils disposent de nombreux outils notamment la diplomatie et l’influence économique», affirmant que «si les fonds souverains du Golfe décidaient d’agir en retirant leurs investissements d’une manière qui porte atteinte aux intérêts israéliens ou américains, cela pourrait avoir un impact»

On ne sait pas encore comment les États du Golfe réagiront, même s’ils remettent en question la validité des garanties de sécurité américaines, surtout quelques mois seulement après la tournée de Trump dans la région, où il a salué ses dirigeants et signé une série d’accords commerciaux. Cheikh Mohammed Al-Thani a indiqué que les États-Unis ont contacté le Qatar pour l’avertir de l’attaque, dix minutes après son exécution. S’adressant à l’ensemble des États du Golfe, Al-Saif a déclaré: «Il est difficile pour les États-Unis de nous donner ce que nous voulons à ce stade. Nous devons trouver une autre solution ou bien nous devons rencontrer à nouveau Trump et parler principalement de sécurité et pas seulement de commerce».

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Frappes israéliennes au Qatar : la duplicité américaine

11. September 2025 um 11:21

Doha lâché par son protecteur américain ? C’est en tout cas l’amer sentiment qui prévaut au Qatar. Tandis que la Maison Blanche ne s’est pas opposée aux plans malveillants de l’Etat hébreu, ni n’a condamné formellement les frappes contre son territoire.

Vent de panique sur les monarchies du Golfe inquiètes d’être prises pour cible à leur tour. Cependant que Tel-Aviv ne semble plus avoir de frein pour frapper à sa guise tout pays de la région, y compris les alliés des États-Unis. Faudra-t-il désormais se fier aux Yankees pour leur propre défense? Et ce, alors même que le Qatar- membre fondateur du Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’organisation régionale créée en 1981, aux côtés de l’Arabie saoudite, de Bahreïn, du Koweït, d’Oman et des Émirats arabes unis- vient de subir les foudres d’Israël ?

Inquiétudes légitimes d’autant plus que ce richissime Emirat gazier se croyait à l’abri sous le parapluie américain en sa qualité d’allié majeur non-membre de l’OTAN des Etats-Unis, médiateur dans le conflit entre Israël et le Hamas et pays abritant la base militaire la plus importante au Moyen-Orient. Lequel pays avait signé avec les Etats-Unis lors de la dernière visite de Donald Trump à Doha en mai 2025  un accord censé générer des échanges économiques d’au moins 1200 milliards de dollar. Et allant même jusqu’à lui offrir un avion présidentiel estimé à 400 millions de dollars en signe d’amitié. En vain.

Trahison

En effet, l’Etat hébreu a annoncé mardi 9 septembre avoir ciblé des responsables du Hamas dans des frappes à Doha. Mais le mouvement islamiste palestinien a assuré que les négociateurs visés avaient survécu, tout en faisant état de six morts dans l’attaque.

Ainsi, le mouvement palestinien a affirmé que « l’ennemi n’avait pas réussi à assassiner les membres de la délégation en charge des négociations ». Cependant, il a fait état de six morts : le fils du négociateur en chef du Hamas Khalil al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un policier qatari.

« Le fait de prendre pour cible les négociateurs au moment même où ils discutent de la dernière proposition de Trump, confirme que Netanyahu et son gouvernement ne souhaitent parvenir à aucun accord et cherchent délibérément à faire échouer les efforts internationaux, sans se soucier de la vie de leurs prisonniers », a indiqué le Hamas.

Pour sa part, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui dit assumer seul la décision, explique avoir ordonné ces frappes après une fusillade, revendiquée lundi par le Hamas, qui a fait six morts à Jérusalem-Est.

« L’action menée aujourd’hui contre les principaux chefs terroristes du Hamas était une opération israélienne totalement indépendante », a déclaré le bureau du Premier ministre dans un communiqué. « Israël l’a préparée, Israël l’a menée et Israël en assume l’entière responsabilité ».

Une « rare erreur tactique israélienne », estime l’éditorialiste du Washington Post David Ignatius. Car ce dernier constate que si « l’attaque n’a pas réussi à éliminer les hauts dirigeants du Hamas. Elle a en tout cas détruit l’un des rares canaux permettant d’arrêter le conflit ».

Le journaliste estime encore que les responsables qataris, qui jouent un rôle de médiateur dans le conflit, ont été « choqués par l’attaque et se sont sentis trahis. Des sources qataries m’ont confié qu’Israël et les États-Unis leur avaient promis le mois dernier que les responsables du Hamas ne seraient pas ciblés sur leur territoire. Cette promesse s’est révélée vide ».

Flou artistique

Trahison, duplicité ? Soit le président américain ne s’est pas opposé au raid israélien, soit, crime de lèse-majesté, Tel-Aviv s’est estimé en position d’agir sans l’en informer au préalable.

Dans les deux cas de figure, la communication de la Maison Blanche était floue et même contradictoire. En effet, tout en condamnant la frappe israélienne, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt a affirmé mardi qu’ « éliminer le Hamas, qui a profité de la misère de ceux qui vivent à Gaza, constitue un but louable ».

Elle a également ajouté que « sous instruction de Donald Trump, Steve Witkoff (le promoteur immobilier new-yorkais devenu envoyé spécial personnel de Donald Trump au Moyen-Orient. NDLR) avait informé Doha avant les événements ». Ce que le Qatar, dont un membre des forces de sécurité a été tué dans l’attaque, a immédiatement réfuté.

Trump « pas ravi »

Même attitude ambigüe de la part du locataire de la Maison Blanche- apparemment très mal à l’aise, vu que son pays est allié à la fois avec Israël et le Qatar qui abrite la plus grande base américaine de la région- qui a nié en bloc qu’Israël l’avait prévenu au préalable, même si son administration a été avertie « par l’armée américaine ».

La décision de lancer une attaque au Qatar «a été prise par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu » a écrit Trump sur son réseau social », qualifiant l’opération d’« incident regrettable ».

« Je ne suis pas ravi » et « je suis très mécontent », a-t-il indiqué mardi soir, lors d’un bref échange avec la presse.

En signe de représailles, le richissime Emirat gazier avec ses 330 000 habitants « se réserve le droit de riposter à cette attaque flagrante », a déclaré son premier ministre, Cheikh Mohammed ben Abdulrahmane Al Thani.  L’ennemi sioniste en tremble d’avance !

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Assassinat de Charlie Kirk : Violence politique et résonances du 11-Septembre

11. September 2025 um 11:31

L’assassinat de Charlie Kirk, figure montante du conservatisme américain et fondateur de Turning Point USA, a plongé les États-Unis dans une nouvelle phase de tension politique. Survenu le 10 septembre à Orem, dans l’Utah, à la veille du 24e anniversaire des attentats du 11-Septembre, ce meurtre a suscité une vive émotion dans un pays profondément polarisé.

La coïncidence avec une frappe israélienne contre des responsables du Hamas à Doha, le 9 septembre, a rapidement alimenté des spéculations sur les réseaux sociaux. Aucun lien officiel n’a été établi, mais la proximité temporelle et symbolique nourrit interrogations et suspicions.

Charlie Kirk, 31 ans, était proche de Donald Trump et reconnu pour son soutien inconditionnel à Israël ainsi que ses critiques de l’islam radical. Lors d’un débat sur la liberté d’expression à l’Université de la Vallée de l’Utah, il a été abattu d’une balle au cou. Transporté d’urgence à l’hôpital, il n’a pas survécu. Le gouverneur de l’Utah a qualifié l’attaque d’« assassinat politique », tandis que Donald Trump a dénoncé la « gauche radicale » pour avoir créé un climat propice à la violence. Sa disparition constitue une perte stratégique pour le camp conservateur, mais pourrait également galvaniser sa base, renforçant le sentiment de persécution des militants MAGA.

Le même jour ou la veille, Israël a frappé des hauts responsables du Hamas à Doha, dont le négociateur Khalil al-Hayya. Cinq à six personnes ont été tuées, principalement des cadres subalternes et un fils de dirigeant. Israël a présenté l’opération comme une riposte à une attaque du Hamas ayant coûté la vie à six Israéliens. Le Qatar, allié des États-Unis et médiateur dans les négociations sur Gaza, a dénoncé une « violation flagrante » de sa souveraineté. Si aucun lien officiel n’existe avec l’assassinat de Kirk, le calendrier confère aux événements une forte charge symbolique, à la veille du 11-Septembre.

Sur les réseaux sociaux, certaines théories suggèrent un « False Flag » orchestré pour détourner l’attention de la frappe de Doha. D’autres affirment que Kirk aurait été « sacrifié » pour renforcer le soutien américain à Israël ou désigner des ennemis communs. Ces spéculations, non vérifiées, illustrent la défiance croissante envers les récits officiels et la puissance des symboles dans un contexte de polarisation extrême.

Sans mobile clair, plusieurs acteurs pourraient tirer profit de ce meurtre : la gauche américaine si le camp républicain est affaibli, les conservateurs eux-mêmes en mobilisant leur base, Israël selon certaines interprétations conspirationnistes, et enfin les extrêmes, qui exploitent chaque tragédie pour accentuer la spirale de violence et de défiance. L’enquête en cours devra clarifier les faits pour apaiser un pays déjà divisé.

Charlie Kirk assassinated the day before the anniversary of Israel's most successful false flag attack against America is also ominous timing. pic.twitter.com/d1BTjJWz8o

— The Viking Nomad (@TheVikingNomad_) September 11, 2025

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L’UE envisage de suspendre partiellement l’accord d’association avec l’entité sioniste

10. September 2025 um 09:49

Dans son discours sur l’état de l’Union, prononcé mercredi 10 septembre 2025 à Strasbourg, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé de nouvelles mesures contre Israël. Bruxelles prévoit de sanctionner certains ministres jugés extrémistes et de suspendre partiellement l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, en ciblant en particulier les aspects commerciaux.

Des sanctions individuelles contre des responsables israéliens

La Commission européenne propose d’imposer des mesures restrictives à l’encontre de plusieurs ministres israéliens qualifiés d’« extrémistes ». L’objectif affiché est de répondre aux politiques jugées contraires aux principes démocratiques et aux engagements internationaux d’Israël.

Suspension partielle de l’accord d’association UE–Israël

Bruxelles envisage également de suspendre partiellement l’accord d’association qui régit les relations politiques et commerciales entre l’UE et Israël. Cette suspension concernerait notamment les volets liés aux échanges commerciaux, cœur de la coopération économique bilatérale.

Fin du soutien bilatéral direct

Ursula von der Leyen a par ailleurs confirmé que la Commission européenne mettrait fin à son soutien bilatéral direct à Israël. Cette mesure vient s’ajouter à la réévaluation de la participation d’Israël à certains programmes européens.

La Commission avait précédemment suggéré de limiter l’accès d’Israël à « Horizon Europe », le principal programme européen de recherche et d’innovation. Faute d’un consensus entre les États membres, la proposition n’avait pas abouti. Désormais, l’exécutif européen entend agir dans les marges de ses compétences, sans attendre l’unanimité des Vingt-Sept.

Lire aussi :

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Guet-apens de Doha | Israël déclare la guerre à tous ses voisins

10. September 2025 um 08:00

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

Khemaïs Gharbi *

Il y a des instants où l’Histoire révèle sa cruauté dans toute sa nudité. Le récent épisode des négociations de Doha en est un. Le président américain annonçait urbi et orbi qu’Israël avait accepté ses conditions pour un accord sur Gaza: libération des otages, trêve dans la guerre. Dans un ton martial, Donald Trump adressait même un ultimatum au Hamas : «Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps pour le Hamas d’accepter également. J’ai averti le Hamas des conséquences en cas de refus. Ceci est mon dernier avertissement, il n’y en aura pas d’autre !»

Un piège américano-israélien

Sous cette pression, les responsables palestiniens se réunissent mardi 9 septembre 2025 à Doha, au Qatar, afin d’examiner les termes de l’accord et de donner leur réponse. Ils étaient donc en train de statuer, d’exercer ce que l’on appelle dans toutes les traditions diplomatiques un devoir de délibération, lorsque l’impensable survient : l’armée israélienne bombarde les lieux mêmes de la réunion, visant à éliminer les dirigeants du Hamas.

Peut-on imaginer scénario plus cynique ? D’un côté, on proclame un accord imminent ; de l’autre, on détruit militairement ceux-là mêmes à qui l’on demande de le ratifier. Ce n’est pas une coïncidence. C’est un guet-apens méthodiquement construit, qui combine la pression publique d’un président américain et l’action létale d’une armée israélienne.

Un tel piège dépasse la simple inconvenance diplomatique : il entre dans le domaine du complot contre la paix. Car qu’est-ce que négocier, sinon accepter de parler avec son adversaire ? Et qu’est-ce que bombarder son interlocuteur, sinon nier la négociation elle-même, la réduire à une mascarade, une mise en scène destinée à tromper l’opinion mondiale ?

Cette duplicité n’est pas un accident de parcours. Elle s’inscrit dans une logique où les États-Unis se présentent en médiateurs tout en soutenant, directement ou indirectement, les opérations israéliennes. Le résultat est sans équivoque : la paix n’est pas recherchée, elle est piégée.

Ci-git le droit international

Au-delà de l’événement lui-même, c’est l’ordre international qui s’effondre. Les institutions censées protéger les peuples et réguler la guerre sont discréditées. La Cour pénale internationale, qui tente d’enquêter sur les crimes de guerre, est sanctionnée, ses juges interdits de visa par Washington. L’autre juridiction humanitaire internationale subit le même sort. Ainsi, non seulement les crimes se multiplient, mais la justice chargée de les juger est elle-même paralysée.

Ce n’est plus seulement la loi du plus fort. C’est l’institutionnalisation du mensonge diplomatique : feindre de tendre la main tout en préparant le coup de grâce. Et lorsque cette duplicité est couverte par la première puissance mondiale, elle devient une menace pour l’équilibre de la planète entière.

Le guet-apens de Doha ne doit pas être lu comme un simple épisode local. C’est un signal : celui d’un monde où les négociations de paix deviennent des pièges mortels, où la diplomatie se transforme en arme de guerre, et où la civilisation elle-même se renie.

À ce rythme, nul ne peut se bercer d’illusions : l’effondrement du droit international entraînera tôt ou tard toutes les nations dans le chaos. Car dans un monde où la paix est piégée, c’est l’humanité entière qui devient l’otage.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

09. September 2025 um 21:00

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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Frappe aérienne au Qatar : le Hamas annonce avoir survécu, six victimes identifiées

Von: hechmi
09. September 2025 um 21:37

Hamas IsarelGAZA, 9 septembre (TAP) – Le Hamas a affirmé mardi soir que sa délégation de négociateurs avait survécu à une frappe aérienne menée à Doha, la capitale du Qatar, mais que six personnes avaient été tuées dans l’attaque. Parmi les victimes figurent des membres de l’escorte du Hamas et un agent de sécurité qatari.

Le mouvement a identifié les Palestiniens tués : Jihad Lubad, directeur du bureau de Khalil al-Hayya, membre du Bureau politique du Hamas ; Hammam al-Hayya, fils de ce dernier ; ainsi que les agents Abdullah Abdulwahid, Moamen Hassouna et Ahmed al-Mamlouk. Le groupe a également confirmé la mort de Badr Saad Mohammed al-Humaidi, membre des Forces de sécurité intérieure du Qatar.

Accusations du Hamas et réaction d’Israël

Selon le Hamas, l’attaque est intervenue alors que sa délégation discutait d’une nouvelle proposition américaine présentée par le président Donald Trump. Le mouvement accuse le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahou de vouloir saboter les efforts de médiation, en particulier ceux menés par le Qatar et l’Égypte pour obtenir un cessez-le-feu et un échange de prisonniers.

« Cette lâche tentative d’assassinat ne modifiera ni nos positions ni nos revendications », a déclaré le Hamas, rappelant ses demandes : arrêt immédiat des opérations militaires à Gaza, retrait des forces israéliennes, conclusion d’un accord d’échange de prisonniers, acheminement d’aide humanitaire et reconstruction de l’enclave.

Peu avant, l’armée israélienne et le service de sécurité intérieure Shin Bet avaient confirmé dans un communiqué avoir mené une « frappe ciblée » contre de hauts responsables du Hamas au Qatar.

Condamnation des Nations Unies

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a vivement condamné ces attaques. « Je condamne cette violation flagrante de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Qatar », a-t-il déclaré à New York, soulignant le rôle positif du pays dans les tentatives de médiation.

Il a appelé l’ensemble des parties à travailler en faveur d’un cessez-le-feu permanent « et non à le détruire ». Guterres a également profité de l’occasion pour rappeler que les dépenses militaires mondiales continuent de croître, au détriment des efforts de paix.

Une nouvelle escalade diplomatique

Cette frappe, qui a coûté la vie à des responsables palestiniens et à un agent qatari, marque un tournant dans le conflit. Elle place le Qatar, traditionnel médiateur, au cœur de l’escalade et soulève la question de la poursuite des discussions sur Gaza.

Pour les analystes, il s’agit d’un test majeur pour la diplomatie régionale et internationale, à un moment où la pression populaire et politique s’intensifie pour mettre fin aux hostilités.

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Doha : les dirigeants du Hamas échappent au bombardement israélien

09. September 2025 um 20:46
Doha : les dirigeants du Hamas échappent au bombardement israélien

Selon la chaîne qatarie Al Jazeera, une source haut placée au sein du Hamas a affirmé que la délégation du mouvement, prise pour cible ce mardi lors d’un bombardement israélien à Doha, n’a subi aucun dommage. L’attaque aurait visé le site où se tenait une réunion de responsables du Hamas, consacrée à l’examen de la […]

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Marokko – Scharfe Verurteilung israelischer Angriffe in Katar

Von: maghreb
09. September 2025 um 17:44

AußenministeriumRabat stellt sich hinter Doha und kritisiert Verletzung der Souveränität – Katar spricht von „krimineller Aggression“ Rabat – Das Königreich Marokko hat die jüngsten israelischen Angriffe auf Hamas-Funktionäre in Katar entschieden verurteilt. In einer am heutigen Dienstag (9. September 2025) veröffentlichten Erklärung des marokkanischen Außenministeriums hieß es, man verurteile die „abscheuliche Aggression“ aufs Schärfste und […]

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Frappe israélienne au Qatar : les négociateurs du Hamas pris pour cible

09. September 2025 um 15:17

Le centre de la capitale qatarie, Doha, a été le théâtre de puissantes explosions ce mardi 9 septembre 2025. Un épais panache de fumée, observable à plusieurs kilomètres, s’est élevé des lieux de la déflagration. Elle est confirmée par des journalistes de l’AFP sur place. Les autorités qatariennes ont immédiatement mis en place un dispositif de sécurité pour isoler la zone impactée.

Selon des déclarations de responsables israéliens, cette situation serait le fruit d’une frappe ciblée conduite par l’armée israélienne. Cette opération, réalisée en coordination avec le Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien, avait pour objectif des membres éminents du Hamas présents dans la ville.

Le Qatar, qui sert de base arrière historique à la direction politique du groupe Hamas, accueillant notamment son ancien chef Ismail Haniyeh, joue un rôle central dans les médiations régionales. La nature des cibles, identifiées comme des négociateurs, représente une escalade significative et volontaire dans le conflit.

Une source dirigeante du Hamas affirme à Al Jazeera que les membres de la délégation dirigeante du mouvement Hamas, dirigée par le Dr Khalil al-Hayya, ont échappé à une tentative d’assassinat lors d’une frappe israélienne qui les visait pendant une réunion pour discuter de la dernière proposition de Trump.

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