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Falcon Arabi et Falcon H1 : les Émirats arabes unis lancent le premier modèle d’IA en langue arabe

21. Mai 2025 um 16:06
Falcon Arabi et Falcon H1 : les Émirats arabes unis lancent le premier modèle d’IA en langue arabe

Le mercredi 21 mai 2025, l’Institut d’innovation technologique, bras appliqué du Conseil de recherche en technologies avancées d’Abou Dhabi, a annoncé le lancement de deux nouveaux modèles d’intelligence artificielle : Falcon Arabi et Falcon H1. Falcon Arabi représente une avancée majeure puisqu’il s’agit du tout premier modèle d’IA en langue arabe de la série Falcon. […]

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Israël – Pays du Golfe │ Quelle normalisation au milieu d’un génocide ?

21. Mai 2025 um 09:42

La dernière visite de Donald Trump en Arabie saoudite, aux Emirats arabes unis et au Qatar – au cours de laquelle il a été surtout question de la relance des Accords d’Abraham visant à liquider définitivement la cause palestinienne – aurait dû être reportée. Ce n’était ni le moment ni l’endroit approprié pour renforcer des liens diplomatiques ou promouvoir des intérêts économiques, alors qu’un génocide des Palestiniens, les nôtres, était perpétré par Israël avec des armes… américaines. Ceux qui s’empressent de normaliser les relations avec l’Etat hébreu, trop tôt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irrigués par le sang encore chaud des victimes.

Khemais Gharbi

Il arrive parfois que des incompréhensions profondes surgissent entre des personnes pourtant sincères. Ce n’est pas toujours la mauvaise foi qui les anime, mais plutôt un cruel manque de sens du moment, une défaillance du calendrier intérieur. Elles se trompent de date, de contexte, de lecture des événements. Elles célèbrent, elles festoient, pendant que d’autres pleurent et enterrent. Et sous les critiques qu’elles reçoivent, elles ne voient qu’un malentendu injuste, alors qu’en réalité, il s’agit d’une question de regard — ou plutôt de cécité.

Serrer la main au protecteur des bourreaux

C’est comme vouloir commenter un événement heureux, célébrer un anniversaire ou danser de joie au sein d’une communauté qui enterre ses proches massacrés par centaines. C’est comme esquisser un sourire ou applaudir devant un meurtre. Pire encore : c’est comme serrer la main aux bourreaux en invoquant une normalisation des relations avec l’agresseur que rien ne justifie, ni n’impose d’urgence — bien au contraire. Cela ne relève pas de la simple insensibilité, mais d’une forme d’inconscience coupable. Voire d’inhumanité.

Pendant que le peuple palestinien est martyrisé, exterminé à grand feu dans un silence complice, les dirigeants des pays du Golfe ont trouvé encore le moyen de se réjouir, de publier des images de festivités, de convier à des célébrations. Et cela, sans même réaliser que leur bonheur apparent devient une offense insupportable pour ceux qui comptent leurs morts par milliers, leurs blessés par dizaines de milliers, leurs déplacés par millions.

Le problème ne réside pas seulement dans l’action elle-même, mais dans l’absence totale de discernement. On mélange tout, on confond les émotions, on met sur le même plan la peine et la joie, la justice et l’oubli, la mémoire et l’indifférence. Et comme toujours, ce sont les plus lucides qui doivent porter la responsabilité de remettre un peu d’ordre dans ce chaos émotionnel. Ils doivent réveiller les consciences, rappeler qu’il y a un temps pour chaque chose ; que même dans la souffrance, on peut rester digne ; mais qu’on ne peut pas, sans heurts, festoyer pendant que nos proches enterrent leurs morts.

Cela dit, il serait injuste de jeter l’opprobre sur toute personne qui, de bonne foi cherche à traiter de sujets académiques ou culturels en dehors de toute considération politique. Il peut y avoir erreur de jugement, maladresse, manque de sensibilité ou de timing — mais cela ne suffit pas à les cataloguer parmi les traîtres. Le discernement vaut dans les deux sens : dénoncer les silences coupables sans condamner aveuglément les intentions sincères.

Manque de respect à la mémoire des victimes

Ce qui se passe aujourd’hui en Palestine n’est pas une question d’opinion : c’est un drame humain, un génocide à ciel ouvert. Voir des personnes continuer à normaliser les relations avec les bourreaux israéliens, tenir des réunions, afficher une légèreté, c’est manquer de respect aux morts. C’est ignorer les larmes des vivants. Et c’est affronter des peuples entiers au nom d’une neutralité illusoire, en prétendant que cela n’a rien à voir.

Mais depuis toujours, l’humanité a su faire la différence entre les jours de deuil et les jours de fête. Même les animaux, dit-on, ont des gestes de silence et de respect quand l’un des leurs meurt. Alors pourquoi certains humains oublient-ils cela? Le respect des morts, c’est le dernier lien entre notre monde et notre humanité. Si ce lien se brise, que restera-t-il de nous?

Il y a un exemple historique qui illustre puissamment cette nécessité de respecter les moments de deuil collectif : celui du massacre de Sabra et Chatila, en 1982. Alors que les camps de réfugiés palestiniens à Beyrouth étaient plongés dans l’horreur — des centaines, peut-être des milliers de civils massacrés en quelques jours —, certains dirigeants internationaux poursuivaient leurs agendas politiques comme si de rien n’était. Ce silence, cette indifférence, ont été vécus comme une trahison. Cela a creusé un fossé qui n’a jamais été comblé.

À l’opposé, certaines sociétés savent suspendre toute activité festive par respect pour les morts ou pour un pays endeuillé. Lorsque la Crète a été frappée par un tremblement de terre meurtrier en 2021, causant la mort de quelques dizaines de personnes, la Grèce a décrété plusieurs jours de deuil national : drapeaux en berne, festivités annulées, émissions de divertissement interrompues. Un pays s’est arrêté. Non par excès, mais par humanité.

Ces deux exemples — l’un issu d’une catastrophe naturelle, l’autre d’une tragédie humaine — montrent à quel point le silence ou la fête peuvent être lourds de sens. Ils rappellent qu’il ne peut y avoir de paix durable ni de joie sincère là où l’on méprise la douleur des autres. Savoir faire une pause, savoir pleurer ensemble, c’est le minimum que l’on doit à la mémoire des morts — face à ce génocide du peuple palestinien, et à l’humanité s’il nous en reste.

Construire sur des sables mouvants

Aucun dirigeant de la génération actuelle ne devrait ignorer les leçons de l’histoire. Il est essentiel de relire les récits des guerres passées, des massacres et des génocides — non pour s’y complaire, mais pour comprendre un mécanisme tragique : ceux qui s’empressent de normaliser les relations, trop tôt, trop brusquement, construisent sur des sables mouvants irrigués par le sang encore chaud des victimes.

Ils oublient que le temps est un acteur fondamental dans tout processus de réconciliation, qu’il faut parfois des décennies pour que les plaies se referment, que la douleur s’apaise, que les rancœurs s’estompent, et que le désir de vengeance cède la place à une volonté sincère de reconstruire.

Les relations durables ne se décrètent pas et ne s’imposent pas par la force. Elles ne naissent ni de résolutions internationales ni d’accords signés à huis clos. Elles se forgent lentement, à mesure que les sociétés meurtries pansent leurs blessures, enterrent leurs morts avec dignité, transmettent leur mémoire sans la charger de haine, et permettent ainsi aux nouvelles générations d’avancer, libérées du poids des offenses passées.

Ce n’est qu’alors qu’une normalisation devient véritablement possible — parce qu’elle est naturelle, non imposée ; ressentie, non proclamée; et surtout, respectueuse du rythme intime des peuples qui ont saigné.

* Ecrivain et traducteur.


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Mohamed Ali Nafti se réunit avec la communauté tunisienne au Qatar

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti a rencontré, dimanche, au siège de la résidence de l’ambassadeur de Tunisie à Doha, des membres de la communauté tunisienne établie au Qatar.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères à l’Etat du Qatar, à l’invitation de Cheikh Mohammed ben Abdurrahman ben Jassim Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’État du Qatar.

Cité dans un communiqué du département, M. Nafti a eu l’occasion de prendre connaissance des préoccupations de la communauté tunisienne et de s’informer de leurs conditions de séjour.

Il a dans ce contexte réaffirmé l’engagement du département des affaires étrangères à œuvrer à promouvoir la qualité des prestations offertes par les missions diplomatiques et consulaires aux ressortissants tunisiens établis dans les pays d’accréditation.

Il a également tenu à rappeler l’attention particulière qu’accorde le chef de l’Etat aux Tunisiens à l’étranger, passant en revue à ce propos les instructions présidentielles visant à améliorer les conditions de résidence des membres de la communauté tunisienne, à défendre leurs intérêts et à élaborer des propositions concrètes à même de promouvoir la qualité des prestations qui leur sont fournies.

Lors de cette rencontre, ajoute encore la même source, le chef de la diplomatie tunisienne a saisi l’occasion pour rendre hommage aux compétences tunisiennes travaillant au Qatar pour leur précieuse contribution dans les différentes spécialités et filières scientifiques, technologiques, médicales et leur présence remarquable au sein des milieux universitaires, sportifs et hôteliers, ce qui ne manquera pas booster le développement des deux pays.

Avec TAP

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Les Émirats vont investir 1 400 milliards de dollars aux États-Unis sur une décennie

16. Mai 2025 um 08:52

Les Émirats arabes unis ont confirmé jeudi 15 mai qu’ils investiraient 1,4 billion de dollars aux États-Unis sur une décennie.

Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed ben Zayed, a déclaré, jeudi 15 mai, à son homologue américain, Donald Trump, que son pays avait l’intention d’investir 1,4 billion de dollars (c’est-à-dire 1 400 milliards de dollars) « dans les dix prochaines années », principalement dans les secteurs de l’énergie, des technologies avancées et de l’intelligence artificielle.

A rappeler cependant que cette promesse a été faite en mars dernier. Ben Zayed a précisé que son pays souhaitait « élargir » son amitié avec Washington pour le bénéfice des deux pays.

Il a également indiqué que les Émirats cherchent à continuer de travailler avec les États-Unis pour la paix et la stabilité dans la région.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis et les États-Unis sont sur le point de signer un accord-cadre qui donnera à Abou Dhabi un accès élargi aux semi-conducteurs d’intelligence artificielle avancés en provenance des États-Unis.

A noter que Trump s’est rendu jeudi à Abou Dhabi, dernière étape de sa tournée dans les pays du Golfe.

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Trump à La Mecque prie pour Abraham

14. Mai 2025 um 12:32

La Mecque était le nom antique de ce qui est appelé actuellement le royaume de l’Arabie saoudite. Car avant même le 6ème siècle et l’arrivée de l’Islam sur la scène mondiale, cette ville était un sanctuaire abrahamique, du moins selon la tradition musulmane, mais on y trouvait à l’intérieur du temple sacré, des statuettes de dieux vénérés par les différentes tribus arabes.

Quels que soient les résultats politiques qui vont résulter de cette rencontre entre Trump – qui est à sa façon un dieu vivant, d’un côté – et le souverain prince héritier, Mohammed ben Salman, ainsi que le prince des émirats, Mohammed ibn Zayed, toutes les informations concordent pour dire qu’il va être question de cette fameuse paix d’Abraham. Et que le chef de la première puissance du monde tient à mettre en exécution, son plan pour garantir la paix au Moyen-Orient.

Si l’on sait que l’objectif premier de cette « paix » est d’imposer la reconnaissance de l’Etat d’Israël aux pays arabes et particulièrement au royaume des Saoud; les informations en provenance de Riyad insistent sur le fait que le prix de cette paix ne serait pas moins que la reconnaissance par les USA d’un Etat palestinien, comme l’a déclaré le prince héritier saoudien lui-même à plusieurs reprises.

Mais ce que l’on ne sait pas encore, c’est la configuration territoriale de ce micro-Etat, et avec quelles forces politiques palestiniennes, il sera fondé. Ce dont on est sûr, c’est que le gouvernement israélien actuel ne veut pas en entendre parler et continue sa folie meurtrière. Trump a-t-il les moyens d’imposer à Netanyahu? Ce qui ressemble pour lui à une opération de hara-kiri?

Le retour du mythe, pour comprendre

Pourquoi Trump et ses conseillers avaient-ils choisi ce nom biblique à ce qui se présente comme une simple initiative politique? Sont-ils conscients que l’appel au mythe est plein de dangers, surtout quand il s’agit d’un mythe créé de toute pièce par les fondateurs de ce qu’on appelle justement les religions abrahamiques, l’islam, le christianisme et le judaïsme qui sont des religions du livre et qui, théoriquement, adorent le même Dieu?

Selon la tradition juive, ce patriarche avait sept enfants mâles, dont Isaac, qui serait le père des juifs et Ismaël, qui serait le père des Arabes. La version coranique concernant l’histoire d’Abraham, bien que proche de la version judaïque, diverge quant à l’enfant préféré d’Abraham qui serait Ismaël, puisque c’est lui qu’il a failli égorger en offrande à Dieu, n’eut été la Miséricorde du Tout-Puissant, qui lui a envoyé un mouton. D’où l’Aïd el kébir chez les musulmans. Mais pour les juifs ce serait Isaac, fils de Sarra, l’épouse du patriarche, alors que Hager, la mère d’Ismaël, n’était que concubine.

Mais Abraham ne savait sûrement pas que la guerre entre les fils d’Ismaël et les fils d’Issac allait durer des milliers d’années. Pour se focaliser au vingtième siècle sur la question cruciale : qui a le droit de peupler la terre de Palestine?

L’actuel génocide à Gaza commis par les Israéliens trouve ses origines dans cette divergence d’interpréter le mythe. Comme d’ailleurs les croisades qui avaient opposé les musulmans aux catholiques et qui ont duré quatre siècles. Alors quand Trump et son équipe tentent de trouver une solution à une question qui dure depuis des siècles, l’on ne peut que douter. Ceci d’autant plus que la droite religieuse israélienne, qui gouverne depuis 15 ans, est décidé à créer le « Grand Israël » (Erets Israël), tel que décrit par le Premier testament.

De l’autre côté, les musulmans se sont toujours battus pour garder sous leur contrôle el Qods, Jérusalem, qui est leur second lieu Saint après La Mecque. Le souverain saoudite se prévalant du titre de « Serviteur des deux lieux saints ». A moins qu’il ne renonce à servir cette cause sacrée, qui constitue une part de sa légitimité politico-religieuse.

Rappelez-vous le serment de Yasser Arafat, qui ne se lassait jamais de proclamer : « Nous prierons à el Qods ». Et c’est dans l’inconscient collectif de centaines de millions de musulmans que cette imploration de Dieu est incrustée définitivement.

Or, tout laisse croire que la solution abrahamique a tout d’une solution judaïque, version sioniste. Ce que les Palestiniens, les Arabes et les musulmans n’accepteront jamais. On ne triomphe pas des mythes par les armes, soient-elle nucléaires; mais encore moins en décimant un peuple qui a montré qu’il sait mourir pour sa patrie comme il l’a prouvé à Gaza même si Israël et le Hamas la lui ont imposée.

Trump, le marchand

La terre sainte de La Mecque a toujours été un lieu de haut commerce, puisqu’au carrefour des grandes routes des caravanes et le prophète de l’Islam lui-même avait pratiqué ce métier. Rien de plus naturel, alors qu’un des plus grands marchandages de l’histoire où l’on confond politique religion et guerres, proposées comme des opérations commerciales, vient d’avoir lieu, lors de la visite du président de la première puissance militaire et économique. Puisqu’il s’agit d’un contrat d’armement de 142 milliards de dollars, le plus « important contrat d’armement de l’histoire », selon les termes de l’administration américaine, suivi de l’annonce d’un partenariat stratégique entre les deux pays. 20 milliards de dollars seront investis en plus par seulement deux sociétés saoudiennes dans l’Intelligence artificielle. Et l’on sait déjà que l’investissement global saoudien aux USA va dépasser les 1 000 milliards de dollars.

Il ne reste plus, comme le voulait la tradition préislamique que les deux partenaires aillent s’agenouiller au sanctuaire de La Mecque pour sceller leur accord. Trump ne se serait pas privé de cet acte mais la doctrine musulmane interdit à tout non musulman depuis 14 siècles de mettre les pieds dans le lieu le plus sacré de l’Islam.

De toute façon, ces contrats ont été signés par « le Serviteur des deux lieux saints de l’Islam » dont Jérusalem. Ils ont reçu donc la bénédiction nécessaire.

Mais il y a aussi les « avantages collatéraux » de cette visite. Puisque, concurrence oblige, les Emirats arabes unis viennent d’annoncer qu’ils comptent investir aux USA pour plus de 1 400 milliards de dollars sur dix ans. Et le Qatar plus de 300 milliards de dollars avec un cadeau en prime pour Donald Trump en personne constitué d’un avion Boeing 747-8, qui est l’avion le plus cher au monde, dont l’intérieur est truffé d’or et qui était destiné au prince qatari. Il est d’ailleurs surnommé « le palace volant », comme pour le tapis volant d’Aladin des Mille-et-une nuit. Qui a dit que le mythe ne peut pas être réalisé?

La « générosité arabe » si légendaire n’a pas failli à sa renommée. Mais l’on sait que les « bédouins » sont toujours connus pour ne donner rien pour rien ! Que cache donc cette générosité arabe excessive, qui comble l’homme le plus puissant du monde?

Rappelons que Trump a emmené dans ses valises lors de cette visite le gratin des hommes d’affaires qui comptent actuellement et les plus influents politiquement puisque c’est grâce à eux qu’il fut intronisé. Patrons de la Silicon Valley, d’Amazone, de Google, de Wall Street, d’IBM, de la cryptomonnaie, David Sachs et l’incontournable Elon Musk.

Il ne faut jamais négliger un fait : ces Arabes du Golfe sont de terribles commerçants et ils l’ont prouvé durant ces 40 dernières années. Rappelons d’abord que l’argent promis par eux est depuis toujours dans les banques américaines, et travaille pour l’économie de ce pays. Et que de plus en plus l’Arabie saoudite est devenue le centre politique où sont menées les négociations pour le partage du monde entre Poutine et Trump, et aussi les négociations pour le sort de l’Europe, via la paix imposée aux Européens en Ukraine. Ce pays se positionne actuellement comme La Mecque politique du monde et particulièrement un des principaux alliés de l’Occident face à l’Iran, rivalisant avec Israël dans ce domaine.

Alors que Mohammed ben Salman avait humilié J. Biden en lui refusant la hausse de production du pétrole lors de l’embargo contre la Russie à cause de son invasion de l’Ukraine et qu’il s’était rapproché de la Chine et de l’Iran, voilà qu’il déploie le tapis rouge devant Trump et ses alliés, et devient un des plus puissants alliés des USA. Ce qui ne plait certainement pas aux israéliens. Il devient de fait le pays clef du Moyen-Orient, surtout en ralliant les nouveaux chefs de la Syrie, dont les Saoudiens ont plaidé la levée des sanctions économiques auprès de Trump et c’est ce qu’il a annoncé. La Syrie devient donc un protectorat de la Turquie et de l’Arabie saoudite. Ce qui va peser dans les négociations à propos de la solution de la question palestinienne.

Les cartes sont en cours de distribution au Moyen-Orient et l’Arabie saoudite devient un des distributeurs de cartes les plus influents.

Une paix d’Abraham, à odeur de pétrole et à coup de milliards de dollars, peut-elle réussir?

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