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Hammam Chott : 40 ans après, Israël frappait la Tunisie et l’impunité persiste

01. Oktober 2025 um 20:34

Le 1er octobre 1985, l’aviation israélienne lançait un raid aérien contre le quartier général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Hammam Chott, en banlieue sud de Tunis. L’opération, menée en pleine visite du chef de l’OLP, Yasser Arafat, visait à frapper un symbole de la résistance palestinienne loin du territoire israélien.

Le bombardement fit 68 victimes, dont 50 Palestiniens et 18 Tunisiens, et détruisit le siège de l’OLP ainsi que plusieurs infrastructures civiles. L’attaque choqua la Tunisie et la communauté internationale : jamais un État souverain n’avait été frappé de la sorte sur son sol sans déclaration de guerre préalable.

La Tunisie porta plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, qui adopta une résolution condamnant le raid, sans toutefois nommer Israël ni imposer de sanctions concrètes. L’affaire resta sans justice véritable et est restée dans les mémoires comme un symbole de l’impunité internationale face aux agressions ciblées.

Quarante ans plus tard, cet épisode résonne avec les menaces contemporaines sur la flottille pour Gaza, prise pour cible par des drones israéliens dans le port de Sidi Bou Saïd. Les parallèles sont troublants : à chaque fois, des initiatives humanitaires ou des symboles palestiniens sont frappés, et l’absence de réelles sanctions internationales persiste.

Rappeler Hammam Chott aujourd’hui, c’est rappeler la vulnérabilité des civils face aux frappes ciblées et l’impunité dont jouissent certains États ou entités face au droit international.

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Israël cible le Hamas à Doha : Un tournant explosif pour la médiation qatarie

09. September 2025 um 21:00

Le 9 septembre 2025, l’aviation israélienne a bombardé Doha, visant des dirigeants du Hamas. C’est la première fois qu’un État médiateur du conflit israélo-palestinien est directement touché. L’attaque, qui a fait six morts selon le Hamas, a déclenché une onde de choc diplomatique dans tout le Golfe.

Mardi 9 septembre, plusieurs explosions ont secoué Doha peu avant 15 heures. D’épaisses colonnes de fumée se sont élevées dans le ciel. Les Forces de défense israéliennes ont confirmé qu’il s’agissait d’une frappe aérienne ciblant des membres de haut rang du Hamas.

Le Hamas a affirmé dans un communiqué que six personnes avaient été tuées, parmi lesquelles le fils de son négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef de son bureau, trois gardes du corps et un membre des forces de sécurité qataries. « Mais l’ennemi n’a pas réussi à atteindre les membres de la délégation chargée des négociations », a précisé le mouvement, ajoutant que la direction politique avait échappé à une tentative d’assassinat.

Selon un dirigeant du Hamas interrogé par Al Jazeera, la frappe a visé une réunion consacrée à une proposition de cessez-le-feu avancée par Donald Trump.

Inquiétudes

Le gouvernement qatari a condamné une « attaque lâche » et une « violation flagrante du droit international », affirmant que la sécurité des citoyens et résidents du Qatar avait été directement menacée.

Doha a aussi démenti avoir été averti par Washington avant l’opération : « L’appel d’un responsable américain a eu lieu alors que les explosions étaient entendues à Doha », a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari.

Les monarchies voisines ont affiché leur solidarité. L’Arabie saoudite a dénoncé un « acte criminel », tandis qu’Abou Dhabi a parlé d’une « attaque traîtresse », malgré sa normalisation avec Israël. Ces réactions traduisent l’inquiétude partagée de voir la guerre s’étendre au cœur des monarchies du Golfe.

L’entité sioniste franchit une nouvelle étape

Depuis le 7 octobre 2023, le Qatar joue un rôle central de médiateur, à la demande de Washington, entre Israël et le Hamas, permettant deux cessez-le-feu temporaires assortis de libérations d’otages israéliens. Doha, riche émirat gazier, est à la fois allié stratégique des États-Unis et proche de mouvements islamistes, dont le Hamas, qu’il accueille en exil depuis de longues années.

Israël critique régulièrement ce double rôle et, avec cette frappe, franchit une étape : il étend désormais ses opérations au territoire d’un pays qui n’est pas un adversaire déclaré mais un intermédiaire. Pour le Qatar comme pour ses voisins, le message est clair : leur proximité avec les États-Unis ne les met pas à l’abri des répercussions directes du conflit.

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Le QG de l’armée syrienne à Damas bombardé par Israël

Israël a frappé mercredi 16 juillet le quartier général de l’armée syrienne à Damas et a intensifié ses menaces contre les forces gouvernementales déployées à Soueida, où les combats entre Druzes et tribus bédouines ont déjà fait 248 morts en trois jours.

Affrontements violents à Soueida

Mercredi matin, l’armée israélienne a annoncé avoir ciblé l’entrée du quartier général militaire syrien à Damas, en riposte à la montée des violences à Soueida, une ville du sud du pays à majorité druze. Ces frappes interviennent après des menaces répétées de Tel-Aviv, qui avait exigé le retrait des forces syriennes de la région.

Dans le même temps, des affrontements violents se poursuivaient à Soueida, où des unités gouvernementales et leurs alliés sont entrés mardi. Des combats avaient éclaté dimanche entre combattants druzes locaux et tribus bédouines, provoquant l’intervention de l’armée syrienne.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 248 personnes ont été tuées depuis dimanche, dont 28 civils druzes. L’ONG affirme que 21 civils druzes ont été exécutés sommairement par les forces gouvernementales, qui sont également accusées de pillages et d’exactions.

Malgré la proclamation d’un cessez-le-feu mardi, des tirs et des bombardements ont été entendus mercredi dans plusieurs quartiers.

Israël menace

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que l’armée « augmentera l’intensité de ses réponses » si les forces syriennes ne se retirent pas. Il a affirmé qu’Israël ne laisserait pas les Druzes sans protection et imposerait une « politique de démilitarisation » dans le sud syrien.

L’armée israélienne a par ailleurs renforcé son dispositif à la frontière et dit avoir identifié « des dizaines de suspects » tentant de franchir la frontière depuis la Syrie.

Côté syrien, le ministère de la Défense a accusé « des groupes hors-la-loi » d’avoir repris les attaques contre les forces de sécurité et a justifié la poursuite des frappes en ville.

Cheikh Hikmat al-Hejri, haut dignitaire religieux druze, a lancé un appel à Donald Trump, Benyamin Netanyahou et à la communauté internationale : « Sauvez Soueida. Notre peuple est exterminé. »

Les Druzes au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales

La province de Soueida abrite la principale communauté druze de Syrie, forte d’environ 700.000 membres avant la guerre. Cette minorité religieuse est également présente au Liban et en Israël. Longtemps autonome dans la guerre, elle se retrouve désormais au cœur d’un conflit local aux ramifications régionales.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad en décembre 2024, remplacé par le gouvernement intérimaire d’Ahmad al-Chareh, le pays reste fragmenté, miné par des luttes d’influence et la résurgence de tensions communautaires.

لحظة استهداف مبنى الأركان العامة في دمشق بعدة غارات إسرائيلية pic.twitter.com/9IvfPqFxVO

— التلفزيون العربي (@AlarabyTV) July 16, 2025

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