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Gestern — 30. Mai 2025Haupt-Feeds

La production automobile britannique chute de 16 %

30. Mai 2025 um 18:37

Les données officielles montrent que la production automobile en Grande-Bretagne a chuté de 15,8 % en avril, marquant la plus forte baisse annuelle que le secteur ait connue depuis 1952.

L’Organisation des constructeurs et des commerçants d’automobiles a rapporté, jeudi 29 mai, que 59 200 véhicules de tourisme et commerciaux ont été produits en avril, un chiffre inférieur de 25 % à la production de mars.

L’organisation a expliqué que cela a affecté le volume des exportations de voitures particulières à l’étranger de 10,1 %, tandis que les exportations de véhicules commerciaux ont diminué de 75,8 %. Elle a noté que le nombre de véhicules exportés en avril dernier s’élevait à 44 300 unités, tandis que 14 800 unités étaient destinées au marché intérieur.

Elle a également noté une baisse des exportations de véhicules vers les deux plus grands marchés des produits britanniques, les États-Unis et l’Union européenne, les exportations ayant diminué de 19,1 % pour les premiers et de 2,7 % pour les seconds.

Elle a déclaré que les exportations, en revanche, ont augmenté vers la Chine de 44 % et vers la Turquie de 32,2 %, mais ces deux pourcentages sont bien inférieurs au volume et à la valeur des exportations vers les marchés américain et européen.

Le rapport attribue la baisse des exportations vers les États-Unis à la taxe américaine sur les importations de véhicules, qui a atteint 27 % en Grande-Bretagne avant de tomber à 10 % suite à la signature d’un accord spécial entre les deux pays.

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La Chine se prépare à l’IA sans NVIDIA 

30. Mai 2025 um 14:32

Les entreprises technologiques chinoises cherchent des alternatives locales pour contrer le durcissement des restrictions à l’exportation américaines et la pénurie de processeurs Nvidia.

Les plus grandes entreprises technologiques chinoises ont commencé à se tourner vers des puces fabriquées localement dans un contexte de diminution des stocks de processeurs Nvidia et de renforcement des restrictions à l’exportation américaines, a rapporté jeudi 29 mai le Financial Times.

Des dirigeants de l’industrie affirment qu’Alibaba, Tencent et Baidu font partie des entreprises qui ont commencé à tester des semi-conducteurs alternatifs pour répondre à la demande nationale croissante en matière de technologie d’IA.

Les actions de Nvidia ont bondi de 23 % après que la société a annoncé des résultats de vente optimistes mercredi soir, stimulés par les clients qui stockent des puces d’IA avant les restrictions d’exportation américaines vers la Chine.

Toutefois, la société a averti que les nouvelles restrictions devraient réduire ses ventes pour le trimestre en cours de 8 milliards de dollars.

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Sommet annuel des compagnies aériennes : la guerre commerciale sera abordée

30. Mai 2025 um 12:31

Une guerre commerciale imprévisible et des objectifs environnementaux ambitieux sont à l’ordre du jour des dirigeants des compagnies aériennes mondiales lors d’un sommet annuel qui se tiendra du 1er au 3 juin 2025 en Inde. Alors que le secteur s’inquiète de l’incertitude géopolitique qui pourrait freiner la forte demande de voyages et augmenter les coûts.

Plus de personnes que jamais prennent l’avion après une reprise complète du marché des passagers après la pandémie. Mais les compagnies aériennes du monde entier sont confrontées à des pressions croissantes sur les coûts, les retards de livraison prolongés des avions, aux goulots d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement…

En plus de cela, la guerre commerciale en constante évolution du président américain Donald Trump a bouleversé le statut de libre-échange de l’industrie aérospatiale, vieux de plusieurs décennies. Et elle a ajouté une nouvelle couche de volatilité, selon les analystes.

Par conséquent, alors que les transporteurs en Europe et en Asie signalent une forte demande de vols; le secteur américain a été touché par une récente baisse de la demande de voyages. Les transporteurs ayant du mal à prévoir le comportement des passagers et les coûts opérationnels.

« On ne peut pas dire qu’une baisse de confiance des consommateurs et une inflation plus élevée ne signifient pas que les gens auront moins d’argent à dépenser », a déclaré Aengus Kelly, PDG d’AerCap, la plus grande société de location d’avions au monde.

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La Syrie signe un accord énergétique de 7 milliards de dollars

30. Mai 2025 um 10:30

La Syrie a signé, jeudi 29 mai, un accord énergétique de 7 milliards de dollars avec un consortium d’entreprises des États-Unis, du Qatar et de Turquie pour restaurer son secteur électrique ravagé par la guerre.

L’accord a été signé au palais présidentiel de Damas, en présence du président par intérim, Ahmed al-Sharaa, et de l’envoyé spécial américain pour la Syrie, Thomas Barrack.

Selon les autorités syriennes, le projet prévoit la production de 5 000 mégawatts pour couvrir environ 50 % des besoins en électricité du pays. Il s’agit d’un « moment historique » et d’un « tournant » pour les infrastructures syriennes endommagées par près de 14 ans de guerre, a déclaré le ministre syrien de l’Energie, Mohammed el-Béchir.

Le consortium, dirigé par UCC Concession Investments du Qatar, comprend les sociétés turques Kalyon GES Enerji Yatirimlari et Cengiz Enerji ainsi que Power International Holding (USA).

En Syrie, les pannes de courant sont chroniques et peuvent durer jusqu’à 20 heures par jour.

L’accord prévoit la construction de quatre usines de production de gaz naturel dans le centre et l’est de la Syrie, ainsi qu’un parc solaire de 1 000 mégawatts dans le sud.

Le président-directeur général de l’UCC, Ramez Al Hayat, a déclaré que l’accord permettra la création de plus de 50 000 emplois directs et 250 000 emplois indirects.

Depuis la chute du président Bachar al-Assad, renversé en décembre par une coalition islamiste actuellement au pouvoir dans le pays, les relations se sont nettement améliorées entre Damas d’un côté, et Washington, Ankara et Doha de l’autre.

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Les tarifs douaniers de Trump rétablis temporairement

30. Mai 2025 um 09:25

Une cour d’appel fédérale a suspendu jeudi 29 mai une décision antérieure du Tribunal du commerce international des États-Unis.

Une cour d’appel fédérale américaine a temporairement rétabli les droits de douane mondiaux du président Donald Trump. Mettant fin à une décision antérieure qui avait bloqué les droits d’importation et conclu que la Maison Blanche avait outrepassé son autorité.

Jeudi 29 mai 2025, la Cour d’appel fédérale des États-Unis a accordé un sursis administratif immédiat. Suspendant ainsi les injonctions permanentes émises la veille par le Tribunal du commerce international des États-Unis. Les droits de douane resteront en vigueur au moins jusqu’au 9 juin.

« Les demandeurs-intimés sont priés de répondre aux requêtes en sursis des États-Unis au plus tard le 5 juin 2025 », a déclaré la Cour d’appel. « Les États-Unis peuvent déposer une réponse unique et consolidée à l’appui de leurs conclusions au plus tard le 9 juin 2025 ».

Mais revenos sur les faits : le tribunal commercial a statué mercredi que Trump avait outrepassé son interprétation de la loi sur les pouvoirs économiques d’urgence internationaux (IEEPA). Tout en affirmant que l’administration avait contourné le Congrès en invoquant de tels pouvoirs pour imposer les tarifs.

La Maison Blanche a rapidement fait appel de la décision de mercredi. La porte-parole Karoline Leavitt a déclaré que l’administration était confiante quant à une victoire juridique et déterminée à « s’attaquer aux juges véreux ».

De son côté, Peter Navarro, l’un des principaux conseillers de Trump, a déclaré que la Maison Blanche était prête à porter le combat devant la Cour suprême si nécessaire. « Vous pouvez être sûr que même si nous perdons, nous ferons les choses autrement. Et je peux assurer au peuple américain que le programme tarifaire de Trump est bien vivant et qu’il sera mis en œuvre pour vous protéger ».

La décision de mercredi n’affecte pas les tarifs douaniers que Trump a imposés en vertu d’autres lois, notamment l’article 232 du Trade Expansion Act de 1962, qui sous-tend ses droits de douane de 25 % sur les automobiles, l’acier et l’aluminium étrangers.

Le président conserve également le pouvoir, en vertu de l’article 122 de la loi sur le commerce de 1974, d’imposer des droits de douane allant jusqu’à 15 % pendant 150 jours aux pays avec lesquels les États-Unis ont un important déficit commercial.

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Maroc : un circuit de course de 1,2 milliard de dollars accueillera la Formule 1

29. Mai 2025 um 18:45

Le Maroc se rapproche de son entrée dans la Formule 1 en Afrique, avec un projet d’investissement de 1,2 milliard de dollars prévu au sud de Tanger.

Racing News 365, un site Internet spécialisé dans les courses automobiles, a rapporté le 28 mai que le nouveau projet a été soumis aux autorités marocaines ce mois-ci et devrait recevoir l’approbation officielle avant le début de sa mise en œuvre.

Le projet comprend la construction d’un circuit de course aux normes de première classe approuvées par la FIA, pour accueillir des courses de Formule 1, du Championnat du monde d’endurance (WEC) et de Moto GP, selon le site marocain Al-Oumq.

Le projet comprend également un parc d’attractions, un centre commercial, un complexe hôtelier et un port de plaisance, avec l’espoir de créer environ 10 000 emplois.

Un financement privé de 800 millions de dollars a été obtenu pour la mise en œuvre du projet, le reste du financement étant finalisé après l’approbation officielle du gouvernement marocain. Le projet devrait être achevé dans un délai de trois ans.

Le projet est supervisé par le Français Eric Boullier, ancien directeur d’équipe de McLaren et Lotus, et ancien organisateur du Grand Prix de France de 2018 à 2022.

« Il s’agit d’un projet sérieux et stratégique, et s’il est approuvé, il permettra d’atteindre tous les objectifs de la Formule 1 en Afrique, notamment grâce à la proximité de Tanger avec l’Europe, notamment grâce au port de Tanger Med, proche du port espagnol d’Algésiras. Cela offre un avantage logistique qui facilite le transport du matériel et permet aux équipes de construire des quartiers généraux permanents au lieu de dépendre d’installations temporaires pendant les courses », a déclaré M. Boullier.

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Ports européens sous pression : congestion et hausses des tarifs plombent le fret

29. Mai 2025 um 17:32

Des retards accrus, des coûts de transport supplémentaires et des tarifs de fret en hausse. C’est la nouvelle réalité des ports européens, avec l’Europe du Nord comme épicentre.

Selon un nouveau rapport de Drewry publié mercredi 28 mai par Bloomberg, les problèmes qui se sont accumulés dans la chaîne d’approvisionnement européenne affectent déjà l’Asie et les États-Unis. Augmentant ainsi la pression sur les affréteurs et les flux commerciaux.

Entre fin mars et mi-mai, les temps d’attente pour l’accostage à Bremerhaven en Allemagne ont augmenté de 77 %. Des retards importants sont également enregistrés à Anvers en France (+3 7%) et à Hambourg (+49 %). Une image similaire apparaît dans les ports de Rotterdam (Pays-Bas) et de Felixstowe en Grande-Bretagne.

Les principales causes sont le manque de main-d’œuvre et le bas niveau du Rhin, qui affectet sérieusement le transport de marchandises vers l’arrière-pays. Dans le même temps, la levée temporaire des droits de douane de 145 % imposés par les États-Unis sur les produits chinois a fait progresser la demande, les entreprises se précipitant pour les charger avant leur rétablissement.

Toutefois, Drewry prévient que les retards affectent la planification des stocks et poussent les entreprises à détenir des stocks de sécurité plus importants. Dans le même temps, les échanges commerciaux dans le Pacifique montrent des signes d’un pic précoce, en raison de la pause de 90 jours dans les tarifs douaniers entre les États-Unis et la Chine qui se termine le 14 août.

Une image similaire est présentée par les ports de Shenzhen en Chine, ainsi que ceux de Los Angeles et de New York, avec une augmentation du nombre de navires en attente d’accostage.

Cependant, Torsten Slok, d’Apollo Management, note que la « trêve » des tarifs ne s’est pas encore traduite par une augmentation massive des expéditions transpacifiques. Peut-être parce que les entreprises attendent de voir s’il y aura un nouvel allègement.

Selon Xeneta, les menaces de nouveaux tarifs douaniers – comme le récent tarif de 50 % imposé par Donald Trump sur les produits européens – conduisent à des expéditions « préventives ». Les entreprises accélérant leurs exportations vers les États-Unis.

Bloomberg Economics estime que si des droits de douane sont finalement imposés, les exportations de l’UE vers les États-Unis pour les produits concernés pourraient chuter de plus de 50 %.

Tout cela se traduit par de nouvelles augmentations des tarifs de fret spot. Alors que le transport maritime reste l’otage des tensions géopolitiques. La plupart des navires évitent la mer Rouge en raison des attaques des Houthis et choisissent des itinéraires plus longs via le cap de Bonne-Espérance.

Le directeur du transport maritime Hamben Jansen précise que le canal de Suez n’est pas encore sûr et que le retour à la normale devrait être progressif, pour éviter de nouvelles congestions massives.

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Moscovici tire la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire de la France

29. Mai 2025 um 16:34

La France est dans l’attente, vendredi 30 mai, de sa nouvelle notation par l’agence Standard & Poor’s (S&P). Tandis que le président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, tire la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire du pays.

A cet égard, l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P) devrait encore abaisser la note de la France. Laquelle avait déjà reçu, le 28 février, la note de AA-. C’est-à-dire de bonne qualité, mais avec une perspective négative.

Depuis, la France n’a pas pris de mesures concrètes pour sa consolidation budgétaire. Alors que le Premier ministre français, François Bayrou, a admis, mercredi, qu’un montant d’environ 40 milliards d’euros devait être économisé dans le cadre du budget de l’Etat pour l’année prochaine.

Parallèlement, le président de la Cour des comptes française, Pierre Moscovici, a averti que le système de sécurité sociale du pays pourrait être confronté à un risque de pénurie de liquidités l’année prochaine; et ce, en raison de l’augmentation incontrôlée de ses dépenses.

De son côté, les estimations de Bruxelles avancent, sans mesures supplémentaires, que le déficit budgétaire de la France se rapprochera en 2025 et 2026 respectivement de 5,6% et 5,7% du PIB. Ce qui rendra nettement plus difficile l’atteinte de l’objectif de le limiter en dessous de 3 % en 2029.

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La Fed alerte sur l’augmentation simultanée de l’inflation et du chômage

29. Mai 2025 um 15:20

Les responsables de la Réserve fédérale (Fed) ont reconnu lors de leur dernière réunion qu’ils pourraient être confrontés à des « compromis difficiles » dans les mois à venir. Et ce, face à une inflation en hausse parallèlement à une hausse du chômage, une perspective renforcée par les prévisions. C’est ce qu’il ressort du compte rendu des réunions des 6 et 7 mai, publié mercredi 28 mai.

La combinaison de l’augmentation simultanée de l’inflation et du chômage obligera les responsables des banques centrales à décider s’ils doivent donner la priorité à la lutte contre l’inflation par une politique monétaire plus stricte ou à la baisse des taux d’intérêt pour soutenir la croissance et l’emploi, relève la Fed.

« Presque tous les participants ont indiqué qu’il existe un risque que l’inflation se révèle plus persistante que prévu ». Alors que l’économie s’adapte aux tarifs douaniers plus élevés sur les biens importés proposés par l’administration Trump.

« Les participants aux réunions ont noté que le Comité (du Comité fédéral de l’Open Market) pourrait être confronté à des choix difficiles si l’inflation s’avère plus persistante; tandis que les perspectives de croissance et d’emploi s’affaiblissent », indique le compte rendu.

En effet, la perspective d’une hausse du chômage et d’une inflation plus élevée a été soulignée lors de briefings par des responsables qui ont prédit un taux d’inflation « substantiellement » plus élevé cette année en raison de l’impact des tarifs douaniers et d’un marché du travail qui « devrait s’affaiblir de manière significative ». Le taux de chômage dépassant les estimations à long terme du plein emploi d’ici la fin de cette année et y restant pendant deux ans.

Les conclusions des réunions de mai et leur description plus détaillée ont depuis été éclipsées par la décision du président américain Donald Trump de reporter l’imposition de tarifs plus agressifs, notamment les tarifs de 145 % sur les importations chinoises qui menaçaient de paralyser une grande partie du commerce mondial.

Ce changement a conduit de nombreux analystes à minimiser les risques d’une récession, que les équipes de la Fed considéraient comme « à peu près aussi probable que le scénario de base » d’un ralentissement mais d’une croissance continue depuis début mai.

En théorie, les tarifs douaniers sévères sont suspendus jusqu’en juillet, dans l’attente des négociations sur les taux d’imposition définitifs.

Ainsi, l’incertitude qui persiste a été au centre de la réunion de début mai, lorsque la Fed a décidé de maintenir son taux d’intérêt stable dans une fourchette de 4,25 % à 4,5 %. Lors d’une conférence de presse après la réunion, le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que la Banque centrale avait adopté une approche attentiste jusqu’à ce que l’administration Trump finalise ses plans tarifaires et que l’impact sur l’économie devienne plus clair. Un point de vue repris par Powell et d’autres responsables de la Fed dans les semaines qui ont suivi.

La prochaine réunion de la Fed aura lieu les 17 et 18 juin.

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Un tribunal américain bloque les droits de douane instaurés par Trump

29. Mai 2025 um 13:20

Un tribunal américain spécialisé dans les questions de commerce international a annulé, dans une décision rendue publique, mercredi 28 mai, la mise en œuvre des droits de douane « de rétorsion » d’au moins 10 % que le président Donald Trump voulait et qui ont déjà été imposés sur tous les produits de pays étrangers importés aux États-Unis. Il argue que seul le Congrès a le pouvoir de prendre des décisions sur la prise de telles mesures.

La réaction du gouvernement a été immédiate puisqu’il a déposé un recours : « Nous apprenons par la présente que les accusés ont déposé un recours auprès d’une cour d’appel américaine », précise le document cité par l’Agence France-Presse.

Le porte-parole de la Maison Blanche, Kush Desai, s’en est pris mercredi aux « juges non élus » qui, selon lui, n’ont pas le droit « de décider comment gérer une urgence nationale. Le président Trump a juré de donner la priorité à l’Amérique. Et l’administration est déterminée à utiliser tous les leviers du pouvoir exécutif pour résoudre la crise et restaurer la grandeur de l’Amérique ».

Selon le Tribunal du commerce international des États-Unis (ITC), Trump ne peut pas invoquer l’International Emergency Economic Powers Act de 1977 – comme le fait M. Trump – pour justifier l’utilisation de décrets présidentiels visant à imposer des droits de douane, afin d’« imposer des droits de douane supplémentaires illimités sur les marchandises en provenance de presque tous les pays ». C’est ce qu’indique sa décision de 49 pages, selon l’AFP et la Deutsche Welle.

Selon les juges, les décrets du 2 avril, qui imposent des droits de douane d’au moins 10 % sur tous les produits importés et jusqu’à 50 % selon le pays d’origine, « excèdent les pouvoirs accordés au président par la loi IEEPA (qui permet d’agir en cas d’état d’urgence, ndlr) pour réguler les importations par le biais de droits de douane ».

Dans un avis écrit accompagnant la décision, l’un des membres de la Cour, dont le nom n’a pas été révélé, a souligné qu’accorder une autorité « illimitée » au président en matière de droits de douane implique une « renonciation » au pouvoir législatif de le faire, en l’accordant au pouvoir exécutif. Ce qui est contraire à la Constitution américaine.

La loi IEEPA permet au président de décider des « mesures économiques nécessaires » ou d’imposer des sanctions économiques pour « faire face à une menace « extraordinaire et inhabituelle », a expliqué le tribunal.

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La Russie pourrait restreindre le retour des marques occidentales

28. Mai 2025 um 15:46

Selon certaines informations, la législation permettrait aux entités nationales de refuser le rachat d’actifs à des entreprises étrangères sous certaines conditions.

Le Parlement russe s’apprête à adopter une loi visant à réglementer le droit des entreprises étrangères à récupérer les actifs vendus lors de leur sortie du pays, a rapporté mardi 27 mai le quotidien russe Izvestia. Le projet aurait été approuvé par le ministère des Finances et sera examiné simultanément par la Douma d’État en deuxième et troisième lectures.

En effet, de nombreuses entreprises américaines, européennes et asiatiques se sont retirées de Russie en raison de problèmes d’approvisionnement causés par les sanctions imposées à Moscou par l’Occident après l’invasion russe de l’Ukraine en 2022. D’autres entreprises sont parties en raison du risque de faire face à des sanctions secondaires ou à des pressions en matière de relations publiques.

Lire aussi : La sortie de la Russie a coûté plus de 100 milliards de dollars aux entreprises occidentales

Le projet de loi permettrait donc aux autorités russes ou aux propriétaires actuels de refuser des rachats d’actifs sous certaines conditions. Les motifs de refus incluent : le vendeur étranger est originaire d’un pays ayant imposé des sanctions à la Russie, le prix de rachat est inférieur à la valeur du marché, ou plus de deux ans se sont écoulés depuis la conclusion de l’accord initial, le propriétaire russe ayant rempli ses obligations envers les employés et les créanciers.

Les autorités russes pourraient également bloquer les rachats d’actifs si une entreprise opère dans des secteurs jugés essentiels à la stabilité socio-économique du pays, notamment la défense ou la finance, rapporte le média. Dans ce cas, le rachat d’actifs nécessiterait l’approbation présidentielle.

Les nouvelles mesures seront votées en juin et pourraient concerner au moins 18 entreprises étrangères bénéficiant d’une option de rachat, dont Renault et McDonald’s. Le projet de loi stipulerait également que les entreprises étrangères dont le rachat est refusé pourraient bénéficier d’une indemnisation, dont le montant serait déterminé par le gouvernement. Toutefois, si les anciens propriétaires ne remplissaient pas leurs obligations avant leur départ, l’indemnisation pourrait être réduite par décision de justice.

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La Chine appelle l’ASEAN et les pays du Golfe à supprimer les barrières commerciales

28. Mai 2025 um 14:34

Le Premier ministre chinois, Li Qiang, a appelé, mardi 27 mai, les pays d’Asie du Sud-Est et du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à supprimer les barrières commerciales et à élargir l’ouverture face à la montée du protectionnisme économique. Il affirme que la Chine est confiante dans sa capacité à atteindre la stabilité économique malgré les défis.

M. Li a fait ces commentaires lors d’un sommet à Kuala Lumpur (Malaisie) de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et du Conseil de coopération du Golfe. Et de déclarer : « Avec la montée des politiques protectionnistes et de l’unilatéralisme dans certaines parties du monde, nous devons nous engager à élargir l’ouverture et à supprimer les barrières », relève Reuters.

Puis il a poursuivi : « La mondialisation économique connaît actuellement un impact sans précédent et significatif ». Il exhorte donc les pays à soutenir un système commercial multilatéral avec l’Organisation mondiale du commerce (OMC) comme objectif principal.

A souligner que la guerre commerciale menée par le président américain Donald Trump a déstabilisé l’économie mondiale. Les tensions commerciales avec les États-Unis ont alimenté les inquiétudes concernant l’économie chinoise. Laquelle dépend d’une reprise tirée par les exportations; et ce, dans un contexte de ralentissement de la demande et de pressions déflationnistes dans le pays.

En outre, M. Li souligne que l’économie chinoise a continué de se redresser et de s’améliorer depuis le début de l’année. De même que les exportations chinoises ont conservé leur « nature résiliente malgré les pressions extérieures ».

Au final, il estime que les dépenses budgétaires en Chine atteindront un niveau record cette année. L gouvernement orientant davantage de ressources vers la consommation pour stimuler la demande.

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L’administration Trump suspend la prise de rendez-vous pour les nouveaux visas étudiants

28. Mai 2025 um 10:02

L’administration du président Donald Trump a ordonné, mardi 27 mai, à ses missions à l’étranger de cesser de programmer de nouveaux rendez-vous pour les demandeurs de visas d’étudiants et de visiteurs d’échange, rapporte Reuters.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a déclaré que son département prévoyait de publier des directives mises à jour sur le contrôle des médias sociaux des candidats étudiants et visiteurs d’échange une fois l’examen terminé, conseillant aux sections consulaires de suspendre la planification de ces rendez-vous de visa.

Cette décision intervient alors que l’administration Trump cherche à intensifier les expulsions et à révoquer les visas étudiants dans le cadre de ses efforts de grande envergure pour mettre en œuvre son programme d’immigration radical.

Plusieurs centaines de manifestants, dont des étudiants et des professeurs de l’Université de Harvard, ont manifesté mardi en soutien aux étudiants étrangers sur le campus de Harvard, tout en protestant contre les efforts de l’administration Trump pour couper le financement de l’université.

Selon Politico, Rubio a déclaré que les rendez-vous déjà programmés peuvent se dérouler selon les directives actuelles, mais que les rendez-vous disponibles qui n’ont pas encore été pris devraient être supprimés.

« Le ministère procède à un examen des opérations et des processus existants pour le filtrage et la vérification des demandes de visa d’étudiant et de visiteur d’échange (F, M, J) et, sur la base de cet examen, prévoit de publier des directives sur le contrôle élargi des médias sociaux pour tous ces candidats », indique le câble. Un haut responsable du Département d’État a confirmé l’exactitude du câble.

La porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, a refusé de commenter les informations concernant le sujet, mais a indiqué que les États-Unis utiliseraient « tous les outils » pour contrôler toute personne souhaitant entrer dans le pays.

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Le Japon perd sa couronne de premier créancier mondial

28. Mai 2025 um 09:34

Les prix des obligations japonaises ont augmenté après que des rapports ont indiqué que Tokyo envisageait de réduire ses émissions de dette, perdant ainsi sa position de plus grande nation créancière au monde pour la première fois en 34 ans.

Le pays du Soleil Levant – le Japon – a perdu sa position de premier prêteur mondial pour la première fois en 34 ans, bien qu’il continue de détenir des montants records d’actifs étrangers. A souligner au passage que le Japon avait ravi la première place à l’Allemagne en 1991 et l’a conservée jusqu’à la fin de 2023.

Le ministère japonais des Finances a annoncé, mardi 27 mai, que ses actifs étrangers nets avaient atteint 533 050 milliards de yens (environ 3 700 milliards de dollars) à la fin de l’année 2024. Soit une augmentation de près de 13 % par rapport à l’année précédente.

Bien que ces actifs aient atteint un niveau record, l’Allemagne les a dépassés pour devenir le plus grand prêteur au monde. En effet, ces actifs étrangers ont atteint 569,7 billions de yens, selon l’agence de presse allemande (dpa).

La Chine conserve la troisième place, avec des actifs nets de 516,3 billions de yens…

L’excédent du compte courant du Japon a atteint 29 400 milliards de yens l’année dernière. Soit environ 180 milliards d’euros, selon les données du ministère japonais des Finances.

Il convient de noter que les « actifs étrangers nets » d’un pays sont calculés en soustrayant les actifs nationaux détenus par des étrangers des actifs extérieurs du pays; et ce, après ajustement des fluctuations du taux de change. Cet indicateur est considéré comme un reflet de la variation cumulative du compte courant du pays.

Dans le cas du Japon, la faiblesse du yen a contribué à une augmentation des actifs et des passifs extérieurs. Mais les actifs ont augmenté à un rythme plus rapide, en partie grâce à l’expansion des investissements étrangers des entreprises japonaises.

Les données de mardi reflètent une tendance plus large en matière d’investissement direct étranger. Ainsi, le ministère japonais des Finances précise que les entreprises japonaises ont maintenu un fort intérêt pour les investissements directs étrangers (IDE) en 2024, en particulier aux États-Unis et au Royaume-Uni, des secteurs tels que la finance, les assurances et la vente au détail attirant des capitaux importants de la part des investisseurs japonais.

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L’Algérie lance deux thoniers de fabrication locale

28. Mai 2025 um 08:52

Le ministre algérien des Transports, Saïd Sayoud, accompagné de son homologue de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Youssef Cherfa, ont inauguré, mardi 27 mai, deux nouveaux navires de pêche thonière hauturière, entièrement fabriqués par des mains algériennes.

Les deux navires, baptisés « Felizabeth Emir Abdelkader » et « Shahid Abane Ramdane », sont les plus grands du genre dans l’histoire de l’industrie maritime algérienne, mesurant chacun 42 mètres de long. Cela reflète les capacités croissantes de l’Algérie en matière de construction navale et son soutien à l’économie bleue.

Cette initiative vise à renforcer la sécurité alimentaire nationale et à soutenir la flotte de pêche. Les deux navires sont équipés des dernières technologies de navigation, de surveillance et de réfrigération pour assurer une pêche efficace du thon rouge.

A cette occasion, M. Sayoud a affirmé le soutien de l’Etat à des projets similaires, révélant les aspirations de construire un nouveau navire de 52 mètres de long dans le cadre du développement continu de l’industrie maritime.

Les deux navires devraient entrer en service ce mercredi 28 mai, dans le cadre d’un plan national visant à valoriser les ressources marines et à stimuler la production nationale.

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Trump : les États-Unis devraient fabriquer des chars, pas des t-shirts

27. Mai 2025 um 15:29

Le président américain Donald Trump a déclaré lundi 26 mai que sa politique tarifaire visait à promouvoir la production nationale de chars et de produits technologiques, et non à fabriquer des baskets et des t-shirts aux États-Unis.

S’adressant aux journalistes, Trump a indiqué qu’il était d’accord avec les commentaires faits le 29 avril par le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, selon lesquels les États-Unis n’avaient pas nécessairement besoin d’une « industrie textile en plein essor ». Des commentaires qui ont suscité des critiques de la part du Conseil national des organisations textiles.

« Nous ne cherchons pas à fabriquer des baskets et des t-shirts. Nous voulons fabriquer du matériel militaire. Nous voulons créer de grandes choses. Nous voulons développer l’intelligence artificielle », a souligné Trump. « Honnêtement, je ne cherche pas à fabriquer des t-shirts. Je ne cherche pas à fabriquer des chaussettes. On peut très bien le faire ailleurs. Nous cherchons à fabriquer des microprocesseurs, des ordinateurs et bien d’autres choses, ainsi que des chars et des navires ».

L’American Apparel & Footwear Association (AAFA) a affirmé, en réponse aux propos de Trump, que les tarifs douaniers n’étaient pas bons pour l’industrie.

« Avec 97 % des vêtements et des chaussures que nous portons importés, et avec l’habillement et les chaussures étant déjà l’industrie la plus soumise aux droits de douane aux États-Unis, nous devons nous concentrer sur des solutions de bon sens qui peuvent changer les choses pour le mieux », estime Steve Lamar, président de l’AAFA, dans un communiqué. « Davantage de droits de douane ne feront qu’entraîner des coûts plus élevés pour les fabricants américains et des prix plus élevés qui nuiront aux consommateurs à faibles revenus », a-t-il ajouté.

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Xi prépare un nouveau « Made in China », malgré les menaces de Trump

27. Mai 2025 um 14:03

Le gouvernement du président Xi Jinping envisage un nouveau plan directeur pour stimuler la production de biens de haute technologie du pays, rapporte Bloomberg. Le président chinois fait état de son intention de maintenir le contrôle de la fabrication malgré les efforts du président américain Donald Trump pour « renvoyer » les usines aux États-Unis.

En particulier, selon un rapport de l’agence citant des sources, les responsables chinois, avec à leur tête Xi Jinping, élaborent des plans pour une future itération de la campagne phare de Xi « Made in China 2025 ».

Le plan pour la prochaine décennie donnera la priorité à la technologie, y compris aux équipements de fabrication de puces, a déclaré l’une des sources, ajoutant qu’il pourrait porter un autre nom pour éviter de susciter des critiques de la part des pays occidentaux.

Les décideurs politiques qui préparent séparément le prochain plan quinquennal de Pékin, qui débutera en 2026, cherchent à maintenir la part du secteur manufacturier dans le PIB à des niveaux stables à moyen et long terme, a déclaré une autre source, soulignant que la restructuration de l’économie chinoise recherchée par les États-Unis pourrait s’avérer irréalisable.

Dans le cadre des consultations, la possibilité d’inclure dans le plan quinquennal un objectif chiffré de consommation, en pourcentage du PIB, a été envisagée. Cependant, les autorités semblent rejeter une telle proposition, car elles ne disposent pas d’outils suffisants pour stimuler la consommation et ne veulent pas s’engager sur un chiffre précis.

Le contenu de ces plans est encore en discussion et pourrait subir des modifications importantes avant leur publication. Le plan quinquennal sera rendu public en mars 2026. Tandis que le prochain plan pour l’industrie du pays pourrait être présenté à tout moment.

La Commission nationale du développement et de la réforme, la principale agence de planification économique de la Chine, connue sous le nom de NDRC, n’a pas répondu aux questions de Bloomberg sur les plans spécifiques.

Cependant, les discussions actuelles à Pékin indiquent que la Chine envisage d’insister sur une stratégie globale qui a été fortement critiquée par les États-Unis et l’Europe, qui estiment qu’elle alimente les déséquilibres commerciaux.

C’est une question qui a été soulevée dans les négociations commerciales avec les États-Unis, qui ont augmenté les tarifs douaniers sur la Chine à 145 % en avril avant de réduire le taux à environ 40 %; et ce, après un week-end de négociations à Genève au début du mois.

L’administration Trump cherche à pousser la Chine à augmenter sa consommation tout en utilisant des contrôles à l’exportation et des tarifs douaniers pour parvenir à un « découplage stratégique » dans le cadre des efforts visant à rendre les États-Unis autosuffisants dans des secteurs tels que l’acier, les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs.

La résistance de Pékin à ces demandes – notamment en maintenant des contrôles sur les exportations de terres rares – reflète ses propres préoccupations en matière de sécurité nationale et les efforts des États-Unis pour empêcher la Chine d’accéder aux puces et aux technologies avancées.

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L’incertitude économique freine les achats de voitures en Europe

27. Mai 2025 um 11:45

Les ventes de voitures en Europe ont chuté en avril, la faible croissance économique et l’incertitude liée aux tensions commerciales ayant rendu les consommateurs plus prudents, évitant les achats importants. 

Plus précisément, les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 0,3 % pour s’établir à 1,08 million d’unités. C’est ce que relève les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (European Automobile Manufacturers’ Association – Acea) publiées mardi 27 mai.

Les principaux marchés, dont l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, ont enregistré des baisses.

La faible demande en Europe dresse un tableau sombre pour les constructeurs automobiles, confrontés aux tarifs douaniers américains et à la concurrence de la Chine, le plus grand marché pour les voitures électriques. Volkswagen, Volvo et Mercedes-Benz font partie des constructeurs automobiles qui cherchent à réduire leurs coûts.

Les ventes de modèles à essence et diesel ont connu la plus forte baisse, compensant largement l’augmentation des achats de véhicules électriques et hybrides. Bien que les livraisons de modèles entièrement électriques aient augmenté de 28 % le mois dernier, elles représentent toujours une part de marché plus faible que ce que certains analystes avaient prévu.

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Lagarde : l’euro pourrait devenir une alternative viable au dollar

27. Mai 2025 um 10:39

Les investisseurs mondiaux s’inquiètent des récentes mesures de politique commerciale de Washington, a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.

L’euro pourrait devenir une alternative forte au dollar américain. Et ce, si les 20 pays ayant l’euro comme monnaie commune pouvait réformer son cadre financier et de sécurité. C’est ce qu’a déclaré, lundi 26 mai 2025, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Mme Lagarde.

Le dollar a chuté à son plus bas niveau en trois ans en avril dernier. Alors que les marchés s’inquiétaient de plus en plus de la guerre tarifaire menée par le président américain Donald Trump. Christine Lagarde a affirmé que la politique économique de Washington incitait les investisseurs mondiaux à reconsidérer leur dépendance au billet vert.

En effet, la domination du dollar est également de plus en plus mise à mal en raison des inquiétudes suscitées par l’augmentation de la dette américaine et par l’utilisation de la monnaie par Washington comme arme géopolitique en imposant des sanctions et en gelant des avoirs.

Cependant, l’euro est confronté à des problèmes similaires. Depuis l’imposition de sanctions occidentales à la Russie en réponse de l’invasion de l’Ukraine en 2022, Moscou et ses partenaires commerciaux se sont progressivement détournés de l’euro et du dollar au profit des monnaies nationales. Les données russes indiquent que 90 % des échanges commerciaux du pays avec les membres des BRICS l’an dernier ont été effectués en monnaies nationales…

Mme Lagarde a souligné que pour combler l’écart entre l’euro et le dollar, l’UE devrait achever son marché unique, renforcer la cohérence juridique et réformer les systèmes financiers nationaux. Elle a ajouté que le renforcement de l’utilisation de l’euro dans la facturation des échanges internationaux serait également utile, tout comme l’amélioration des mécanismes de paiement transfrontaliers et le renforcement du soutien aux liquidités sous l’égide de la BCE.

Elle a également fait valoir qu’un financement conjoint accru, notamment dans le domaine de la défense, est nécessaire pour consolider la position de l’euro. « Nous avons besoin de capacités militaires renforcées si nous voulons que le rôle mondial de l’euro s’accroisse », a-t-elle déclaré.

Il est toutefois peu probable que l’euro concurrence le dollar à court terme. Selon le Fonds monétaire international, la monnaie représente actuellement 20 % des réserves de change mondiales, bien loin des 57,3 % du dollar. Bien que sa part ait régulièrement baissé pour atteindre son plus bas niveau depuis près de trois décennies, le dollar demeure ainsi la principale monnaie de réserve mondiale.

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