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La BCE maintient inchangés ses taux d’intérêt

12. September 2025 um 11:03

La décision prise jeudi 11 septembre de maintenir les taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) inchangés a été unanime, affirme Christine Lagarde, sa présidente. Tout en notant que l’institution financière a atteint un bon point avec une inflation oscillant autour de 2% ces derniers mois. 

« Le processus déflationniste observé ces derniers trimestres est terminé et nous sommes aujourd’hui en bonne position, avec une inflation de 2 % et 2,1 % ces derniers mois », a-t-elle déclaré. « Parallèlement, le marché du travail reste solide et les risques sont équilibrés ».

Interrogée sur la fin du cycle d’assouplissement monétaire de la BCE, Mme Lagarde a réaffirmé que la Banque centrale ne prenait aucun engagement préalable quant à l’évolution des taux d’intérêt. « Le fait que nous soyons dans une bonne situation aujourd’hui ne signifie pas que la trajectoire de la politique monétaire soit prédéterminée. Nous décidons toujours, réunion après réunion, en fonction des données et des projections dont nous disposons, de maintenir cette bonne situation. »

Elle a également mentionné que depuis juin dernier, lorsque la BCE disposait des projections d’experts précédentes, les perspectives se sont améliorées car l’incertitude commerciale a été réduite et le risque de représailles commerciales de l’UE contre les États-Unis dans le contexte d’une guerre commerciale n’existe plus.

« L’incertitude commerciale s’est atténuée, mais elle n’a pas disparu et pourrait ne pas revenir à un niveau normal comme les années précédentes. Elle est néanmoins maîtrisée depuis juin dernier », a-t-elle expliqué. « Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de risques ; de nouveaux défis peuvent surgir. Et, dans ce contexte, nous insistons toujours sur le fait que nous allons de réunion en réunion, discutons et évaluons les évolutions et les risques. »

Interrogée sur l’incertitude politique en France, Christine Lagarde a rappelé que la BCE ne commentait pas les pays en particulier. Elle s’est toutefois dite confiante que les décideurs politiques feraient tout leur possible pour réduire l’incertitude. Tout en rappelant que le cadre budgétaire de l’UE définit la manière dont les États membres doivent agir.

Elle a exprimé sa confiance dans l’économie de la zone euro. Et ce, en soulignant qu’elle continue de faire preuve d’une grande résilience malgré d’importantes tensions commerciales et géopolitiques.

D’ailleurs, les enquêtes récentes montrent que les secteurs des services et de l’industrie manufacturière poursuivent leur croissance. Tandis que le marché du travail reste très dynamique, dit-elle. On s’attend également à une vague d’investissements de la part des pays de la zone euro souhaitant renforcer leurs capacités de défense et leurs infrastructures. Alors que le Fonds de relance est en cours de déploiement.

D’un autre côté, des tarifs douaniers plus élevés, un euro plus fort et une concurrence mondiale accrue devraient continuer à freiner la croissance économique, a-t-elle averti.

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Vers un maintien inchangés des taux d’intérêt des la BCE

11. September 2025 um 10:24

La Banque centrale européenne (BCE) devrait maintenir ses taux d’intérêt inchangés pour une deuxième réunion consécutive, confiante que l’économie peut résister aux tarifs douaniers de Donald Trump et aux nouveaux troubles en France.

Le taux de dépôt restera à 2 % ce jeudi 11 septembre, selon 59 économistes interrogés par Bloomberg. Les analystes ne prévoient pas de nouvelles baisses au cours de ce cycle,. Tandis que les nouvelles prévisions trimestrielles devraient apaiser les craintes d’une stabilisation de l’inflation sous 2 %.

Les prix étant actuellement considérés comme atteignant cet objectif et l’économie des 20 pays de la zone euro se montrant résiliente dans les premiers jours de la hausse des tarifs douaniers américains, la plupart des responsables de la BCE se satisfont des paramètres actuels de la politique monétaire.

Ils doivent cependant également prendre en compte la décision à venir de la Réserve fédérale américaine, qui devrait réduire les coûts d’emprunt américains et pourrait contribuer à relancer la hausse de l’euro si elle signale que d’autres réductions vont suivre.

Il y a aussi la France, qui n’a plus de gouvernement depuis lundi 8 septembre suite à un vote des députés qui ont refusé la confiance réclamée par François Bayrou.

Taux d’intérêt

Après que les taux d’intérêt ont déjà été réduits de 4 % à 2 %, Isabel Schnabel, membre du conseil exécutif de la ligne dure, s’est fortement opposée à une nouvelle réduction, arguant que l’inflation pourrait dépasser les attentes dans les années à venir en raison de facteurs tels que le commerce et des dépenses budgétaires plus élevées.

D’autres se sont montrés peu enclins à prendre de nouvelles mesures pour le moment. Ainsi, Madis Müller, d’Estonie, a dernièrement déclaré qu’il était judicieux de « prendre son temps et d’observer les données économiques ». Tandis qu’Olli Rehn, de Finlande, a souligné qu’il y avait « matière à réflexion sur les prochaines étapes ».

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ECLAIRAGE – Entre tensions mondiales et ajustements internes, la Tunisie en équilibre fragile

08. September 2025 um 05:30

Sur la scène mondiale, les marchés financiers restent secoués par un climat d’incertitude. La hausse des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et en Asie impacte directement le prix de l’énergie. Alors que le pétrole se maintient à des niveaux élevés, nourrissant une inflation importée persistante.

Les Banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, optent pour une politique de prudence : le cycle de resserrement monétaire semble arrivé à maturité; mais la baisse des taux reste retardée par la résilience de l’inflation et la crainte d’un rebond des prix.

Un contexte international marqué par l’incertitude

Dans ce contexte, les marchés financiers évoluent de façon contrastée : les bourses occidentales connaissent des phases d’instabilité, oscillant entre optimisme sur les résultats des entreprises et inquiétudes liées au ralentissement de la demande mondiale. Les flux de capitaux demeurent orientés vers les valeurs refuges. Ce qui renforce le dollar et met sous pression les devises émergentes.

Tunisie : une conjoncture interne marquée par des ajustements monétaires

En Tunisie, la situation monétaire et financière (*) montre des signes de tension maîtrisée. Le solde du compte courant du Trésor affiche une amélioration par rapport à la veille (803,2 MDT contre 756,2 MDT). Mais il reste en retrait par rapport à 2024 (1 072,1 MDT). En parallèle, les banques connaissent une contraction de leur compte courant ordinaire (331 MDT contre 392,1 MDT en 2024), traduisant une liquidité toujours fragile.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) poursuit son rôle de stabilisateur à travers des interventions soutenues. Ainsi, le volume global de refinancement s’établit à 12 020 MDT, légèrement en baisse par rapport à la veille. Cependant, il reflète une dépendance persistante du système bancaire au soutien de l’institut d’émission.

La baisse du taux directeur à 7,5 % (contre 8 % en 2024) s’inscrit dans une volonté d’assouplissement graduel afin de soutenir la croissance; mais avec le risque d’alimenter de nouvelles tensions inflationnistes.

 

La Banque centrale de Tunisie (BCT) poursuit son rôle de stabilisateur à travers des interventions soutenues : le volume global de refinancement s’établit à 12 020 MDT…

 

Les bons du Trésor mettent en lumière une recomposition du financement de l’État : recul des encours à court terme (2 950 MDT contre plus de 10 500 MDT en 2024); mais forte hausse des Bons Assimilables à moyen et long terme (27 203 MDT contre 16 753 MDT), signe d’un recours accru à l’endettement structurel.

Indicateurs réels : entre soutien extérieur et pressions internes

Les recettes touristiques cumulées progressent à 5 443 MDT (+431 MDT sur un an), confirmant la vitalité du secteur. Les transferts des Tunisiens à l’étranger renforcent cette dynamique avec 5 787 MDT, en hausse de près de 443 MDT par rapport à 2024. Ces deux moteurs restent essentiels pour contenir le déficit extérieur.

 

La devise nationale résiste mieux face à l’euro (3,39 TND pour 1 EUR, quasi stable). Mais elle continue de s’affaiblir face au dollar (2,91 TND contre 3,05 un an plus tôt). Confirmant de la sorte la domination de la devise américaine dans le commerce international et son rôle de valeur refuge.

 

Cependant, le service de la dette extérieure demeure lourd (9 510 MDT au 31 août), même s’il recule par rapport à 2024. Les avoirs nets en devises de la BCT s’élèvent à 25 096 MDT, soit l’équivalent de 108 jours d’importation, en baisse par rapport aux 116 jours enregistrés un an plus tôt. Cette érosion reflète une vulnérabilité structurelle face aux chocs extérieurs.

Du côté du dinar, la devise nationale résiste mieux face à l’euro (3,39 TND pour 1 EUR, quasi stable). Mais elle continue de s’affaiblir face au dollar (2,91 TND contre 3,05 un an plus tôt). Confirmant de la sorte la domination de la devise américaine dans le commerce international et son rôle de valeur refuge.

 

Perspectives à court et moyen terme

À court terme, la Tunisie bénéficie d’un appui relatif grâce au tourisme, aux transferts des travailleurs à l’étranger et à un léger assouplissement monétaire. Toutefois, la dépendance croissante au refinancement de la BCT et à la dette de moyen et long terme illustre un modèle financier sous pression. L’inflation, bien qu’en ralentissement, pourrait rebondir sous l’effet de la dépréciation du dinar face au dollar et de l’inflation importée liée à l’énergie.

Indicateurs clés au 05/09/2025 (INS)

À moyen terme, la question de la soutenabilité financière reste centrale. La persistance d’un déficit budgétaire élevé, combinée à une dette extérieure encore lourde, impose des choix stratégiques : soit renforcer les réformes structurelles pour élargir la base productive et exporter davantage; soit continuer sur une trajectoire de dépendance financière extérieure risquée.

In fine, la Tunisie évolue dans un équilibre fragile, entre une conjoncture internationale tendue et une situation interne qui exige des ajustements continus. Le véritable défi sera de transformer les soutiens conjoncturels (tourisme, transferts) en leviers structurels capables de réduire la vulnérabilité financière du pays.

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Références :

(*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

21. Juli 2025 um 09:26

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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