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Gestern — 27. Oktober 2025Haupt-Feeds

Le CVDT solidaire et préoccupé par la suspension des activités du FTDES

Von: Yusra NY
27. Oktober 2025 um 22:27

Le Comité de vigilance pour la démocratie en Tunisie (CVDT), exprime sa profonde préoccupation suite à la suspension du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES).

Ce nouveau cas de suspension administrative, intervenant selon une procédure uniforme déjà appliquée à plusieurs associations, soulève des interrogations sérieuses quant à l’état des libertés d’association et à la préservation de l’espace civique en Tunisie.

Le Comité souligne que le FTDES, acteur reconnu du mouvement social et des droits humains, a toujours œuvré dans le strict respect du cadre légal et institutionnel, contribuant de manière significative à la promotion des droits économiques et sociaux, ainsi qu’à l’appui des mouvements citoyens en faveur de la justice et de la dignité.

Dans ce contexte, le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie :

  1. Exprime sa solidarité pleine et entière avec le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux face à cette décision.
  2. Appelle les autorités tunisiennes à reconsidérer la mesure de suspension et à garantir la liberté d’action des organisations de la société civile conformément à la Constitution tunisienne et aux engagements internationaux de la Tunisie.
  3. Réaffirme son attachement indéfectible aux principes de liberté d’association, de participation citoyenne et de dialogue démocratique.
  4. Invite la communauté internationale et les partenaires de la Tunisie à soutenir la société civile tunisienne dans son rôle essentiel de promotion des droits humains, de la justice sociale et de la bonne gouvernance.

Le Comité rappelle que la protection de l’espace civique et la reconnaissance du rôle constructif des organisations indépendantes sont des conditions indispensables à toute démocratie vivante et inclusive.

Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie suivra avec attention l’évolution de cette situation et poursuivra ses efforts de plaidoyer pour la défense des libertés fondamentales et le renforcement de l’État de droit en Tunisie.

Liberté, dignité et justice sociale pour toutes et tous.

Communiqué

*CVDT : organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC)

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Le FTDES voit ses activités gelées pour un mois

27. Oktober 2025 um 18:47

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) a annoncé la suspension temporaire de ses activités pour une durée d’un mois. L’information a été diffusée par le responsable de la communication de l’organisation via sa page Facebook.

Cette décision administrative intervient dans un contexte où plusieurs associations ont fait l’objet de mesures similaires ces dernières semaines. Les autorités n’ont pas communiqué de justification détaillée à ce stade.

Fondé en 2011, le FTDES mène des travaux de recherche et de documentation sur les questions socio-économiques en Tunisie. L’ONG publie des rapports portant sur les inégalités, l’emploi, les mouvements sociaux et les flux migratoires. Ses analyses sont utilisées par des chercheurs, des journalistes et des organismes internationaux.

L’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), créée en 1989, a également fait l’objet d’une suspension récente. Cette décision avait donné lieu à des réactions de la part de certains acteurs de la société civile, qui avaient demandé son annulation.

Ces deux mesures soulèvent des questions sur l’évolution du cadre réglementaire applicable aux associations en Tunisie et sur les modalités de leur participation à la vie publique.

Affaires à suivre.

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Tunisie : la suspension de l’ATFD relance le débat sur la liberté associative

25. Oktober 2025 um 06:27

Un post publié le 24 octobre 2025 par la militante Hela Ben Salem a révélé la suspension administrative de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) pour une durée d’un mois.
Cette décision, non encore confirmée par un document officiel, s’appuierait sur des « violations » du décret-loi n° 88 de 2011, qui régit les associations en Tunisie.

Selon la militante, il s’agirait principalement de retards administratifs dans la transmission de documents de conformité, des irrégularités que l’association aurait régularisées dès 2024 à la suite d’un avertissement du gouvernement.

Créée en 1989, l’ATFD s’est imposée comme une référence du féminisme tunisien. Ses centres d’écoute et d’orientation accueillent chaque année des centaines de femmes victimes de violences, en leur offrant soutien juridique, psychologique et social.
Pour de nombreuses militantes, la suspension de ces activités, même provisoire, risque de fragiliser la prise en charge des femmes en détresse et d’affaiblir l’un des rares espaces d’écoute et de plaidoyer indépendants.

Dans son message, Hela Ben Salem dénonce une mesure « aux dimensions politiques », estimant qu’elle traduit le resserrement progressif de l’espace civil et « la volonté de réduire au silence les voix libres ».

Une mesure dans un contexte de contrôle accru

Ce dossier intervient dans un climat de surveillance renforcée des associations.
Comme Webdo l’a analysé hier dans « Tunisie : l’État relance la traque des fonds étrangers dans le milieu associatif », les autorités ont multiplié les vérifications sur les financements, la gouvernance interne et les obligations déclaratives.

Lire aussi:

Tunisie : L’État relance la traque des fonds étrangers dans le milieu associatif

Dans ce contexte, la suspension de l’ATFD illustre le glissement d’une politique de régulation administrative vers une surveillance plus étroite du tissu associatif, où la transparence invoquée par l’État se heurte à la crainte d’un encadrement excessif des libertés.

La LTDH dénonce une « atteinte grave aux libertés »

Dans un post publié sur sa page Facebook officielle, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a exprimé sa « solidarité absolue et son soutien inconditionnel » à l’ATFD.
Elle considère cette suspension comme « une grave violation de la liberté d’association et un coup porté à l’indépendance du mouvement civil ». La LTDH rappelle que l’ATFD, « voix libre et défenseuse des droits des femmes, de l’égalité et de la justice sociale », joue un rôle crucial dans la préservation des acquis démocratiques et la lutte contre les violences faites aux femmes.
Elle estime enfin que cette mesure s’inscrit dans « un contexte général de restrictions croissantes », contraire aux engagements internationaux de la Tunisie en matière de droits humains.

Pour les militantes féministes, la mesure met en péril la capacité des structures indépendantes à poursuivre leur mission sociale dans un environnement administratif de plus en plus contraignant.
À l’heure où la Tunisie revendique la transparence et la rigueur, le débat reste entier : comment concilier contrôle légitime et protection de la liberté associative ?

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Algérie : suspension de quatre chaînes après l’accident de l’Oued El Harrach

17. August 2025 um 11:01

Vendredi 15 août, un bus de transport de voyageurs est tombé d’un pont dans l’Oued El Harrach, à Alger, faisant 18 morts et 24 blessés. La tragédie a profondément marqué la population et a été largement couverte par les médias. L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a sanctionné quatre chaînes de télévision privées pour leur traitement de l’événement. Elle leur reproche d’avoir diffusé des images et interviews jugées sensationnalistes et irrespectueuses envers les victimes et leurs familles.

Une couverture médiatique jugée sensationnaliste

Immédiatement après l’accident, les chaînes El Bilad TV, El Wataniya TV, El Hayat TV et Echorouk TV ont diffusé des images de blessés à l’hôpital et de familles en deuil. Certains contenus ont été partagés sans avertissement préalable.

Selon l’ANIRA, ces pratiques visaient à maximiser l’audience et l’interaction sur les réseaux sociaux, au détriment de la dignité et de la vie privée des citoyens.

Suspension de quatre chaînes

Samedi 16 août à 22h30, l’ANIRA a suspendu les quatre chaînes pour 48 heures. La décision concerne la diffusion satellitaire et numérique en direct. Les chaînes doivent également retirer tous les contenus jugés non conformes de leurs plateformes en ligne.

La mesure s’appuie sur la loi 23-20 relative à l’activité audiovisuelle et le décret exécutif 24-250, qui fixent les obligations des services de communication audiovisuelle. L’ANIRA a demandé à l’Établissement public de télédiffusion (TDA) de faire appliquer la suspension immédiatement.

Débat sur la déontologie des médias

Cette décision relance le débat en Algérie sur la couverture des accidents. Certains estiment que la diffusion d’images crues sensibilise le public aux dangers routiers. D’autres dénoncent une intrusion dans la douleur des victimes et des familles, jugée irrespectueuse.

L’ANIRA rappelle aux médias l’importance de respecter la déontologie et la dignité humaine, surtout lors de tragédies collectives.

Lire aussi : Algérie en deuil après la tragédie d’un bus dans Oued El Harrach

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