Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Les ventes de voitures neuves dans l’UE ont chuté en février

27. März 2025 um 15:23

La tendance à la baisse des ventes de voitures particulières dans l’UE s’est poursuivie en février par rapport aux ventes du mois correspondant de l’année dernière. Selon les données officielles de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles) publiées mercredi 26 mars 2025, le volume des ventes de voitures particulières neuves vendues au cours du deuxième mois de 2025 dans l’UE a diminué de 3 % par rapport à février 2024. La part des voitures électriques à batterie était de 15,2 %.

Plus précisément, les principaux marchés de l’UE ont connu une baisse, à savoir l’Italie (-6 %), l’Allemagne (-4,6 %) et la France (-3,3 %). L’Espagne a par contre enregistré une hausse de 8,4 %.

En février 2025, les véhicules électriques à batterie (VEB) représentaient 15,2 % de la part de marché totale de l’UE, ce qui indique une augmentation par rapport à la base de référence basse de 11,5 % au cours de la période comparable de janvier à février 2024. Les véhicules électriques hybrides ont enregistré une hausse, capturant 35,2 % des consommateurs sur le marché de l’UE.

Dans le même temps, la part de marché combinée des voitures à essence et diesel est tombée à 38,8 %, contre 48,5 % au cours de la même période en 2024.

Hausse de 28,4 % des ventes des nouvelles voitures électriques

Au cours des deux premiers mois de 2025, les ventes de nouvelles voitures électriques à batterie ont augmenté de 28,4 %, atteignant 255 489 unités, représentant 15,2 % de la part de marché totale de l’UE. Trois des quatre plus grands marchés de l’UE, représentant 64 % de toutes les immatriculations de voitures électriques à batterie, ont enregistré de fortes hausses à deux chiffres : l’Allemagne (+41 %), la Belgique (+38 %) et les Pays-Bas (+25 %). Cela contraste avec la France, qui a connu une légère baisse de 1,3 %.

Les données de février 2025 ont montré que les nouvelles immatriculations de voitures hybrides électriques dans l’UE ont augmenté de 18,7 %, tirées par une croissance significative sur les quatre plus grands marchés : la France (+51,4 %), l’Espagne (+31,5 %), l’Italie (+10,4 %) et l’Allemagne (+9,8 %). Cela a conduit à l’immatriculation de 594 059 unités au cours des deux premiers mois de 2025, ce qui représente 35,2 % de la part de marché de l’UE.

Baisse de 5 % des voitures électriques hybrides rechargeables

Les immatriculations de voitures électriques hybrides rechargeables ont diminué de 5 % au cours de la période janvier-février 2025, avec un total de 124 947 unités. Cette baisse est principalement due à des baisses importantes sur des marchés clés tels que la Belgique (-65,3 %) et la France (-49,3 %). En conséquence, les voitures électriques hybrides rechargeables représentent désormais 7,4 % du total des immatriculations de voitures dans l’UE.

En février 2025, les immatriculations de véhicules à essence avaient chuté de manière significative de 20,5 %, tous les principaux marchés connaissant des baisses. La France a enregistré la plus forte baisse, avec des immatriculations en chute libre de 27,5%, suivie par l’Allemagne (-24,9 %), l’Italie (-19 %) et l’Espagne (-13 %).

Avec 489 838 voitures neuves immatriculées jusqu’à présent, la part de marché de l’essence est tombée à 29,1%, contre 35,5% à la même période l’année dernière. De même, le marché des voitures diesel a diminué de 28 %, ce qui a donné lieu à une part de marché de 9,7 % pour les véhicules diesel en février 2025.

Par ailleurs, la variation annuelle de février 2025 a montré une baisse de 22,4 % pour l’essence et de 28,8 % pour le diesel.

L’article Les ventes de voitures neuves dans l’UE ont chuté en février est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’UE renforce les restrictions sur les importations d’acier

26. März 2025 um 16:24

L’Union européenne a annoncé, mardi 25 mars 2025, des règles plus strictes sur les importations d’acier. Tout en craignant que le marché européen ne soit inondé d’approvisionnements mondiaux.

Les nouvelles règles comprennent des restrictions sur l’expansion prévue des importations d’acier en franchise de droits, ainsi que des règles plus strictes concernant les quotas d’importation non utilisés.

« La mesure renforcée donnera aux producteurs d’acier de l’UE une marge de manœuvre pour augmenter leur production,. Les aidant ainsi à regagner des parts de marché perdues », indique la Commission européenne, l’organe exécutif du bloc, dans un communiqué.

Cette décision vise également à encourager l’emploi et l’investissement dans l’industrie de l’acier propre au sein de l’Union européenne.

La Commission a expliqué qu’elle avait imposé ces règles en réponse aux pressions importantes auxquelles l’industrie européenne était confrontée. Et ce, en raison de la surcapacité de production mondiale, de la hausse des exportations chinoises et des nouveaux tarifs imposés par les États-Unis sur ses importations d’acier et d’aluminium.

Lire aussi : Tarifs douaniers de Trump : un coût de 28 milliards euros pour les exportations européennes d’acier et d’aluminium

La Commission a annoncé que la plupart de ces changements entreront en vigueur le 1er avril 2025. Tandis que les ajustements du taux de libéralisation et l’annulation des transferts de certaines quantités d’importation non utilisées s’appliqueront à partir du 1er juillet.

Conséquences de la décision sur le marché européen

Dans le même ordre d’idées, la Fédération européenne de l’acier (Eurofer) a récemment annoncé que les nouveaux droits de douane de 25 % imposés par les États-Unis sur les importations d’acier et d’aluminium constituent une menace directe pour la production au sein de l’Union européenne.

Le syndicat a indiqué que ces droits pourraient entraîner une perte allant jusqu’à 3,7 millions de tonnes d’exportations européennes vers les États-Unis.

Eurofer a également expliqué que les États-Unis ont importé l’année dernière 23 millions de tonnes de produits sidérurgiques de l’extérieur de l’Union européenne. Des quantités qui pourraient se déplacer de manière significative vers le marché européen comme alternative au marché américain. Et ce, suite à la décision de Washington d’imposer des tarifs douaniers sur les importations.

L’article L’UE renforce les restrictions sur les importations d’acier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le ministre des affaires étrangères en visite de travail en Espagne les 27 et 28 mars

26. März 2025 um 16:16

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, Mohamed Ali Nafti effectuera, les 27 et 28 mars 2025, une visite de travail à Madrid (Espagne), à l’invitation de son Homologue espagnol, José Manuel Albares, ministre des Affaires Etrangères, de l’Union Européenne (UE) et de la Coopération.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la volonté commune de donner un nouvel élan aux relations bilatérales et renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération dans plusieurs domaines. notons que les deux pays célèbrent cette année, le 30ème anniversaire du Traité d’Amitié, de Bon Voisinage et de Coopération, conclu en 1995.

La visite sera également une opportunité pour consolider le dialogue et la concertation entre les deux pays sur un certain nombre de questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment dans la région méditerranéenne, lit-on dans un communiqué du département des Affaires étrangères.

Avec TAP

L’article Le ministre des affaires étrangères en visite de travail en Espagne les 27 et 28 mars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie mise sur l’hydrogène vert | Bientôt une usine d’ammoniac à Gabès

25. März 2025 um 12:31

La Tunisie fait les premiers pas vers la mise en œuvre de sa stratégie nationale sur l’hydrogène vert, qui mettra également l’accent sur les énergies renouvelables d’une façon générale. Il s’agit de construire à court terme une usine de production d’ammoniac vert pour le secteur des engrais destinés au marché local.

Le retrait attendu du phosphogypse de la liste des déchets dangereux et de son reclassement en produit à valeur ajoutée et l’exonération, également attendue, du Groupe chimique tunisien (GCT), principal partenaire dans la mise en œuvre de la stratégie de l’hydrogène vert, de la TVA sur les intrants d’engrais destinés au marché local, font partie de ces mesures.

La Tunisie se lance dans la mise en œuvre d’une vision stratégique à l’horizon 2050 qui vise à faire du pays un exportateur net d’hydrogène vert (H2g) et donc un élément de l’épine dorsale hydrogène de l’Union européenne (UE).

Selon cette vision, la Tunisie serait en mesure d’exporter environ 6,3 millions de tonnes (Mt) de H2 par an d’ici 2050 vers l’UE via des pipelines et de fournir environ 2 Mt au marché local, sous forme de H2G ou de sous-produits tels que l’ammoniac vert, le méthanol vert et les carburants synthétiques verts.

Parmi les projets prévus figure la création de la première usine de production d’ammoniac vert dans la zone sud, près du gouvernorat de Gabès. Cette région, qui souffre d’une pollution généralisée causée par l’industrie du phosphate depuis les années 1970, sera une «vallée de l’hydrogène H2» où un écosystème sera créé pour la production et la demande de H2G et de sous-produits avec «un effet multiplicateur d’opportunités commerciales et de projets», lit-on dans le document stratégique.

Appui important de l’Union européenne

Selon la même source, la Tunisie sera appuyée par la Banque européenne d’investissement (BEI), le Fonds européen de développement durable plus (FEDD+) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) dans l’exécution de projets structurants dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.

La première phase comprendra la création d’un parc photovoltaïque de 8 mégawatts (MW) connecté au réseau électrique national, d’une unité de dessalement d’eau de mer, d’un électrolyseur et d’une unité de synthèse d’ammoniac Haber-Bosch, un procédé chimique qui permet de fixer l’azote en grande quantité et à faible coût.

Ces projets seront implantés à l’usine GCT de Gabès (zone industrielle de Ghannouch).

Le parc photovoltaïque sera construit sur un site, situé à l’ouest de la ville de Ouedhref, à proximité de l’usine GCT et du réseau électrique de la Steg afin de faciliter le transport de sa production électrique.

La stratégie tunisienne de l’hydrogène vert est soutenue par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et l’Agence allemande de coopération internationale (Giz) et sera mise en œuvre dans le pays en collaboration avec le GCT.

D’après Ansamed.

L’article La Tunisie mise sur l’hydrogène vert | Bientôt une usine d’ammoniac à Gabès est apparu en premier sur Kapitalis.

Une unité de production d’ammoniac vert verra bientôt le jour

24. März 2025 um 13:23
Les autorités tunisiennes entament les premières démarches pour la concrétisation des axes de la Stratégie nationale de développement de l’hydrogène vert, qui prévoit, entre autres projets, la réalisation, à court terme, d’une unité commerciale de production d’ammoniac vert pour le secteur des engrais destiné au marché local. Même si aucune annonce officielle n’a été faite […]

Début de la sélection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (Vidéo)

21. März 2025 um 07:32

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a annoncé, jeudi 20 mars 2025, le début du processus d’emploi en Italie de jeunes Tunisiens, notamment dans les secteurs de la construction et de la logistique. Vidéo.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme Thamm Plus, cofinancé par l’Union européenne et le ministère italien de l’Intérieur, qui vise à faciliter la mobilité de la main d’œuvre qualifiée et formée entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie.

Les candidats intéressés sont invités à présenter leur dossier à l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (Aneti) le plus proche et à s’inscrire via la plateforme en ligne dédiée.

Les candidats, précise l’OIM, doivent être âgés de 18 à 35 ans à la date de dépôt du dossier, être en possession d’un certificat de compétence ou d’un diplôme professionnel équivalent, ou avoir réussi un test professionnel validant leurs compétences dans les secteurs concernés.

L’initiative fait partie du projet «Vers une gouvernance mondiale de la migration et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord» mis en œuvre par l’OIM. Thamm Plus. Il vise à améliorer l’employabilité des jeunes Tunisiens et à établir des parcours réguliers durables, notamment pour le secteur italien de la construction.

Jusqu’à présent, 100 participants ont déjà terminé leur formation, tandis que 200 autres suivent actuellement une formation technique après avoir terminé leurs cours d’éducation civique et linguistique, tout en renforçant les capacités d’enseignement professionnel en Tunisie.

Les candidats sélectionnés reçoivent une préparation complète, comprenant une formation à la langue et à la culture italiennes, une éducation à la sécurité au travail et une formation technique spécialisée avant de commencer leur emploi en Italie.

I. B. (avec Ansamed).

L’article Début de la sélection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (Vidéo) est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie-Algérie | Renforcer la coordination sécuritaire contre l’immigration clandestine

20. März 2025 um 13:41

Renforcer la coordination sécuritaire et intensifier la coopération bilatérale contre la criminalité transfrontalière, telle que l’immigration clandestine et le trafic illicite : tels sont les principaux objectifs d’une réunion de haut niveau entre l’Algérie et la Tunisie, qui s’est tenue hier, mercredi 19 mars 2025, à Alger.

Comme le rapporte la télévision d’État algérienne, la réunion vise également à promouvoir le développement des zones frontalières, conformément aux recommandations de la Commission mixte de surveillance des frontières.

Présidée par le ministre algérien de l’Intérieur Brahim Merad et son homologue tunisien Khaled Nouri, la réunion a vu la participation des représentants des forces de sécurité des deux pays, dont la police, les douanes, les gardes-frontières et un délégué du ministère de la Défense.

Le représentant du gouvernement tunisien était arrivé la veille en Algérie pour une visite de travail de deux jours, au cours de laquelle il s’est entretenu avec son homologue algérien, avant d’être reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Cette réunion s’est tenue au moment où, en Tunisie, un débat brulant opposait les défenseurs des droits humains aux tenants de la répression contre les immigrés illégaux, dont le nombre ne cesse d’augmenter suite aux efforts consentis par la Tunisie pour empêcher leur départ de ses côtes pour rejoindre l’eldorado européen, et ce dans le cadre d’un accord signé en 2023 avec l’Union européenne (UE), à l’initiative de l’Italie de Giorgia Meloni.     

L’article Tunisie-Algérie | Renforcer la coordination sécuritaire contre l’immigration clandestine est apparu en premier sur Kapitalis.

Turquie| Le coup d’Etat d’Erdogan contre l’opposition

20. März 2025 um 13:13

C’est à croire que la dictature décomplexée est en train de triompher partout dans le monde et que les dictateurs reprennent partout du poil de la bête, et ce n’est pas le président turc Recep Tayyip Erdogan qui va rater ce train là.

En arrêtant hier, mercredi 19 mars 2025, Ekrem Imamoglu, maire d’Istanbul et principal opposant, pour des accusations «corruption» et de «soutien à une organisation terroriste» auxquelles lui-même aurait du mal à croire, l’homme fort de Turquie, au pouvoir depuis 22 ans et qui, à 71 ans, n’est pas prêt à lâcher le morceau, prouve ce qu’il a toujours été : un despote oriental qui impute souvent à ses adversaires ses propres tares, car en matière de corruption et même de terrorisme, l’Ottoman n’a rien à envier à personne.  

Pour couper définitivement l’herbe sous les pieds de son principal concurrent pour mes prochaines présidentielles prévues en 2028, Erdogan a fait émettre plus d’une centaine de mandats d’arrêt contre les collaborateurs d’Imamoglu, des élus et des membres de son parti, qui dénoncent, à juste titre, un «coup d’État» contre l’opposition.

Le domicile d’Imamoglu, leader du Parti républicain du peuple (CHP), a également été perquisitionné, l’agence officielle Anadolu faisant état d’un soutien présumé au PKK, le groupe kurde considéré comme terroriste par la Turquie et l’Union européenne.

Le maire d’Istanbul avait, également, appris que son diplôme de 1995, obtenu à l’Université de Chypre du Nord, venait d’être annulé par l’Université d’Istanbul, ce qui pourrait l’empêcher de se présenter à la présidence, la loi turque exigeant un diplôme d’études supérieures pour être élu.

Imamoglu a dénoncé, à plusieurs reprises, un harcèlement judiciaire visant à le disqualifier. «Nous subissons un harcèlement judiciaire au plus haut niveau», a-t-il déclaré, depuis janvier. Ce qui s’est passé hier se veut un coup de grâce asséné à un adversaire politique qui ne se laissait pas intimider.  

La communauté internationale a réagi vivement. Le ministère allemand des Affaires étrangères a qualifié l’arrestation d’Imamoglu de «grave revers pour la démocratie» en Turquie. De nombreux maires européens, dont ceux d’Amsterdam, Paris, Milan, Barcelone et Bruxelles, ont dénoncé son incarcération arbitraire.

Malgré l’interdiction des rassemblements, des manifestations ont eu lieu à Istanbul. Des milliers de personnes se sont rassemblées pour soutenir Imamoglu, scandant «Imamoglu, tu n’es pas seul». Le président du CHP, Özgür Özel, a dénoncé un «coup d’État contre l’opposition», tandis que la famille d’Imamoglu a exprimé sa conviction que justice serait rendue. Son fils, Mehmet, a critiqué les méthodes utilisées par les autorités : «Arrêter un homme que vous savez susceptible de diriger le pays à l’avenir est un signe de crainte.»

Cette vague d’arrestations a aussi eu des répercussions économiques : la livre turque a chuté à un niveau historiquement bas et les indices boursiers d’Istanbul ont plongé.

I.B. (avec agences).

L’article Turquie| Le coup d’Etat d’Erdogan contre l’opposition est apparu en premier sur Kapitalis.

Rétrécissement de l’espace géostratégique de la Tunisie

20. März 2025 um 12:14

A l’occasion de la célébration du 69e anniversaire de son indépendance, il n’est pas excessif de penser que la Tunisie peut mieux faire et mérite très certainement mieux en matières de relations diplomatiques et de coopération  internationale.

Elyes Kasri *

Alors que les Etats-Unis d’Amérique ont pris conscience du fardeau stratégique et moral que représente pour eux une Europe de plus en plus vieille et décadente moralement et économiquement avec un délire belliciste suicidaire, du moment que les véritables enjeux se dessinent désormais dans la zone Asie-Pacifique, et qu’un nouveau Yalta avec une reconfiguration géostratégique et des zones d’influence se profile à l’horizon, la Tunisie se trouve confrontée à de nombreux défis depuis les errements de sa révolution de la liberté et de la dignité, auxquels s’ajoutent les prémices de naufrage géostratégique et économique de son principal partenaire européen avec lequel elle a conclu de nombreux accords dont le dernier qualifié de mémorandum d’entente sur un partenariat stratégique et global le 16 juillet 2023.

Outre le rétrécissement de l’espace géostratégique de la Tunisie dans la région maghrébine, tant en raison de l’abandon de la politique traditionnelle d’impartialité positive sur l’affaire du Sahara Occidental que du naufrage du voisin libyen, l’espace africain de notre pays a été chahuté par des positions et déclarations tunisiennes sur la vague migratoire subsaharienne et un désintérêt pour les réunions et les questions continentales.

L’atmosphère d’incompréhension s’alourdit jour après jour

En même temps, le maximalisme prôné au sujet de la cause palestinienne a fait sortir la Tunisie de la zone de confort relatif que lui procurait le consensus arabe et la positionne paradoxalement dans la région Moyen Orient-Afrique du Nord (Mena) dans un front du refus qui se marginalise de jour en jour et fond comme de la neige sous le soleil ardent du Sahara.

Quant à l’Europe, en dépit du mémoire d’entente de juillet 2023, l’atmosphère d’incompréhension s’alourdit de jour en jour et les quelques visites à un niveau gouvernemental se limitent à la question migratoire et au rôle de la Tunisie dans la protection des frontières européennes.

Le dialogue politique tant à Bruxelles qu’à Strasbourg et dans les principales capitales européennes, semble au point mort avec la paralysie du conseil d’association depuis 2019 en dépit de sa fréquence annuelle convenue entre la Tunisie et l’Union Européenne.

Quant aux relations avec le partenaire classique américain, après une période de négligence et des relents d’animosité au sein de la Chambre des représentants et du Sénat, la nomination pour la première fois d’un ambassadeur politique (Bill “Bilel” Bazzi), proche du président Trump, d’origine libanaise et de confession chiite, peut se prêter à toute sorte d’interprétations.

Toutefois, dans l’attente de son audition de confirmation par le sénat et l’ordre de mission qui lui sera donné par le législatif américain, il suffit de relever ce qui semble être une méthode chère au président Trump qui est de nommer un émissaire proche du pays sur lequel il compte exercer une attention personnelle et des pressions qui selon le tempérament du président américain peuvent être cassantes et brutales.

La Russie et la Chine, conscientes des nouvelles réalités géostratégiques, recentrent, quant à elles, leurs priorités sur l’Europe pour la Russie et la région Asie-Pacifique pour la Chine qui se prépare à une exacerbation de l’adversité américaine en commençant par une guerre tarifaire avec un potentiel non négligeable de dérapage militaire.

Le lâchage sans états d’âme par la Russie du régime syrien et des bases stratégiques à Tartous et Hmeimim donne des sueurs froides à ses clients dans le monde arabe et notre voisinage immédiat. Il devrait être pris comme un avant-goût du nouveau Yalta qui se profile à l’horizon.

Des opportunités de coopération insuffisamment explorées

Avec l’Inde, l’autre géant asiatique et pays fondateur du groupe des Brics, en plus d’être un partenaire et client traditionnel de la Tunisie en engrais chimiques, la coopération bilatérale semble au ralenti avec un projet de jumelage entre le gouvernorat de l’Ariana et l’Etat de Karnataka en hibernation.

L’Etat de Karnataka (69 millions d’habitants) a pour capitale Bangalore, le vivier technologique de l’Inde avec son plus grand pôle technologique, des filiales opérationnelles des plus grandes entreprises mondiales, en plus du siège de l’Isro, l’agence spatiale indienne qui a envoyé une navette spatiale sur la lune en août 2023. Je me rappelle que lors d’une visite à Isro en 2004, son directeur m’avait confié que son agence prévoyait d’envoyer une navette sur la lune à l’horizon 2024.

Autant d’opportunités de dialogue et coopération gagnant-gagnant insuffisamment explorées et concrétisées avec l’Inde et d’autres pays asiatiques comme la Corée du Sud et la Malaisie, dénués de passé et d’arrière-pensées coloniaux et qui étaient il y a quelques décennies au même niveau de développement que la Tunisie.

Il n’est pas exagéré de penser qu’il est temps de donner à la coopération internationale stratégiquement étudiée et suivie sa part dans la solution des problèmes tunisiens et de la nécessité vitale d’ adopter une politique de relance en dehors des sentiers battus des slogans idéologiques éculés, de l’endettement et de la solidarité/charité internationale qui, même entre frères, ne vient pas son lot d’arrière-pensées et de compromissions.

A l’occasion de la célébration du soixante neuvième anniversaire de son indépendance, il n’est pas excessif de penser que la Tunisie peut mieux faire et mérite très certainement mieux.

* Ancien ambassadeur.

L’article Rétrécissement de l’espace géostratégique de la Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Baisse des revenus des exportations d’huile d’olive en Tunisie

18. März 2025 um 13:40

Les recettes tunisiennes d’exportation de l’huile d’olive depuis le début de la campagne jusqu’à fin février 2025 ont atteint 1 691,4 millions de dinars, en baisse de 26,8% par rapport à la même période de la campagne précédente, selon les données publiées par l’Observatoire national tunisien de l’agriculture (Onagri).

Ceci malgré une augmentation de 40,8% de la quantité d’huile d’olive exportée qui a atteint 132 200 tonnes.

L’huile d’olive conditionnée ne représentait que 10,2% des exportations, tandis que les exportations en vrac représentaient les 89,8% restants.

La baisse des recettes d’exportation est principalement attribuée à la forte baisse du prix moyen de l’huile d’olive.

Il est à noter que les prix ont diminué de 54,9% en février 2025 par rapport à la même période de l’année précédente, avec des variations allant de 8,5 dinars/kg à 18,7 dinars/kg selon les catégories.

L’Italie a été le principal importateur

L’Onagri a également souligné que la majorité des exportations tunisiennes d’huile d’olive étaient dirigées vers le marché européen (59,4% du volume total des exportations), suivi de l’Amérique du Nord (24%) et de l’Afrique (9,5%).

L’Italie a été le principal importateur d’huile d’olive tunisienne, représentant 31,4% des quantités exportées au cours des quatre premiers mois de la campagne 2024/2025, suivie par l’Espagne (24%) et les États-Unis (19,4%).

Concernant l’huile d’olive biologique, les volumes exportés ont atteint 24,800 tonnes, pour une valeur d’environ 343,5 millions de dinars à fin février 2025.

Cependant, l’huile d’olive biologique conditionnée ne représente que 4,2% du volume total de l’huile d’olive biologique exportée au cours de la période considérée, avec un prix moyen de 13,85 dinars/kg.

Selon la même source, l’Italie était également le principal importateur d’huile d’olive biologique tunisienne, couvrant 65% des quantités exportées, suivie par l’Espagne (16%) et les Etats-Unis (10%).

L’article Baisse des revenus des exportations d’huile d’olive en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie attend un soutien plus efficace de l’Union européenne

18. März 2025 um 13:03

Dans un contexte de critiques de la gestion de la crise migratoire dans le pays, la Tunisie exige un meilleur soutien de l’Union européenne (UE) dans la mise en œuvre des différentes réformes entreprises, conformément à sa vision et ses priorités et dans le cadre du respect mutuel.

«Une occasion d’évaluer ce qui a été réalisé dans le cadre du partenariat stratégique qui lie la Tunisie et l’Union européenne depuis des décennies et de souligner l’importance du travail conjoint dans le contexte du bénéfice mutuel et d’un développement cohérent dans le cadre du respect mutuel et de la mise en réseau pour élargir et approfondir les domaines de partenariat pour faire face aux défis actuels».

C’est ainsi que la présidence du gouvernement a décrit dans un communiqué la rencontre, lundi 17 mars 2025, entre le Premier ministre Kamel Maddouri et l’ambassadeur de l’UE en Tunisie, Giuseppe Perrone, accompagné du directeur de la coopération à la délégation de l’UE en Tunisie, Tom Achwanden, et du représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI), Jean-Luc Revereault.

Les deux parties ont également souligné l’importance d’assurer toutes les conditions nécessaires au succès du Conseil de partenariat et des différentes commissions sectorielles spécialisées dans la période à venir.

Maddouri a ensuite souligné l’importance de traduire le contenu du protocole d’accord de partenariat global et stratégique 2023 en programmes et plans concrets, appelant à «soutenir et assister la Tunisie dans la mise en œuvre des différentes réformes entreprises, conformément à sa vision et ses priorités».

Maddouri a exprimé son souhait de voir le partenariat tuniso-européen se développer davantage, diversifier ses programmes et mécanismes et, notamment, renforcer le soutien financier alloué à la Tunisie dans le cadre de la programmation triennale de l’UE 2025-2027.

De son côté, le chef de la délégation de l’UE en Tunisie a réitéré l’importance que l’UE accorde à la Tunisie, comme en témoignent les nombreux programmes et projets conjoints soutenus par l’UE. Il a exprimé sa volonté de «continuer à soutenir et accompagner le pays dans les réformes qu’il définira en fonction de ses priorités, en lui apportant un appui financier et technique».

Perrone a ensuite souligné l’importance de moderniser l’accord de partenariat entre la Tunisie et l’UE, afin qu’il réponde aux aspirations des deux parties et contribue à relever les défis auxquels elles sont confrontées.

Cette rencontre intervient dans un contexte de critiques en Tunisie, notamment en ce qui concerne la gestion de la crise migratoire.

L’article La Tunisie attend un soutien plus efficace de l’Union européenne est apparu en premier sur Kapitalis.

❌
❌