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Gestern — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Parabadminton : Rima Abdelli décroche la médaille d’argent

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 21:03
La Tunisienne Rima Abdelli a remporté, dimanche, la médaille d’argent du championnat d’Afrique de parabadminton (simple filles), organisé à Abuja (Nigeria) du 7 au 12 octobre. Abdelli s’est inclinée en finale devant la Kenyane Corrine Mwaniga (17-42). La sélection tunisienne féminine participe pour la première fois à cet évènement continental.

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Yazid Mansouri : « L’Espérance dispose d’un effectif taillé pour la Ligue des champions »

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 21:03
Le Directeur sportif de l’Espérance de Tunis, Yazid Mansouri, a indiqué que l’effectif actuel de l’équipe seniors, y compris les joueurs étrangers, est assez suffisant pour prétendre au titre de la Ligue des champions d’Afrique. Intervenant lors d’une conférence de presse, tenue en compagnie du Directeur technique Christophe Chantreuil et de son assistant Christian Bracconi, …

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Des manifestations dans 27 villes australiennes en solidarité avec le peuple palestinien

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 21:02
Des manifestations ont été organisées, dimanche, dans 27 villes australiennes en solidarité avec le peuple palestinien et pour dénoncer le génocide commis par l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne depuis le 7 octobre 2023. Des marches massives ont été organisées dans pas moins de 27 villes australiennes dont de grandes métropoles à l’image de Canberra, Melbourne, …

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Le journaliste palestinien Salah Jaâfaraoui tombe en martyr à Gaza

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 21:00
Selon des sources locales citées par la chaîne Al Jazeera, le journaliste palestinien Salah Jaâfaraoui a été abattu ce dimanche après-midi à Gaza par une milice armée. Connu pour sa couverture des événements dans la bande de Gaza depuis le début du conflit, Salah Jaâfaraoui relayait sur les réseaux sociaux des témoignages et images des …

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Eliminatoires Coupe du monde 2026- La Tunisie étrille Sao Tomé-Et-Principe : Ismael Gharbi, le nouveau créateur !

12. Oktober 2025 um 19:40
Non seulement Gharbi a ouvert son compteur en équipe nationale, mais il a aussi provoqué un penalty transformé par Mohamed Ali Ben Romdhane.    La Presse — Pour le sélectionneur national, affronter un adversaire largement à la portée, en l’occurrence Sao Tomé-Et-Principe, dans un match sans véritable enjeu sauf peut-être d’améliorer le classement Fifa étant …

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CA – Mesmari sur le mercato : Les questions enterrées

12. Oktober 2025 um 19:30
Avec une bizarre campagne de recrutements, le CA se voit en pénurie dans les postes clés et en abondance dans d’autres. Qui recrute enfin ? La Presse — Débarqué en hiver  2025, Fahd Mesmari n’aura pas fait parler de lui. Deux entraîneurs, Bettoni et maintenant Benzarti, ne sont pas convaincus de ses moyens. Il est sur …

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Dream city : Ça se passe à Tunis et c’est magique !

12. Oktober 2025 um 19:00
Des corps qui racontent, des sens qui s’éveillent et des déambulations dans la Médina de Tunis qui invitent au voyage. Dans les alcôves des anciennes demeures et madrasas, des artistes nous chuchotent à l’oreille et nous prennent par la main pour partager un grand secret… raconter l’humain ! La Presse — Une  semaine déjà, que …

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Tunisie – Namibie : Trabelsi prévient, “aucun match ne doit être pris à la légère”

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 18:23
Le sélectionneur de l’équipe nationale de Tunisie, Sami Trabelsi, a souligné l’importance d’aborder tous les matchs avec sérieux, qu’ils soient officiels ou amicaux. Lors d’une conférence de presse tenue dimanche au stade de Radès, à la veille du match face à la Namibie, comptant pour la 10e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe …

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Météo : pluies éparses et orages dans le nord de la Tunisie

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 17:56
Le temps restera parfois très nuageux ce samedi, avec des pluies éparses, parfois orageuses, dans le nord pour le reste de la journée et en début de nuit. Ailleurs, des nuages passagers sont attendus sur la plupart des régions. Les températures nocturnes varieront généralement entre 18 et 23 degrés et atteindront environ 15 degrés dans …

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Vive polémique à Sayada après la destruction des terrains de tennis du club local

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 17:55
La démolition de deux courts de tennis et d’un mur d’entraînement par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL) à Sayada, dans le gouvernorat de Monastir, a suscité une vive polémique et mobilisé habitants et associations locales. Ces derniers réclament une révision urgente des textes régissant l’exploitation du domaine public maritime. L’opération, menée à …

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L’IACE appelle à accélérer la mise en œuvre des réformes du tourisme 

12. Oktober 2025 um 15:15
L’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) a appelé à accélérer la mise en œuvre des réformes et des révisions réglementaires relatives au secteur du tourisme, afin de consolider les réserves en devises, réduire le déficit commercial, créer des emplois et favoriser le développement économique. Pour une exploitation optimale des opportunités », l’institut a évoqué les […]

Le solaire sur l’orbite d’une expansion inédite en Tunisie

12. Oktober 2025 um 15:00
Qair, producteur indépendant français d’énergie renouvelable, sollicite un financement de 54 millions d’euros (62,9 millions de dollars américains) auprès de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour développer deux projets solaires en Tunisie, d’une capacité combinée de 298 MW. Le prêteur européen a annoncé son intention d’accorder deux lignes de crédit […]

Ezzedine Khalfallah : « L’indépendance énergétique de la Tunisie passe par ELMED et les renouvelables »

12. Oktober 2025 um 16:23

Avec un coût de 850 millions d’euros et une mise en service prévue pour 2028, le projet ELMED ambitionne de relier la Tunisie à l’Italie via un câble sous-marin de 200 kilomètres. Au-delà de l’infrastructure, cette interconnexion électrique de 600 MW pourrait redéfinir le positionnement énergétique de la Tunisie en Méditerranée et transformer le pays en acteur clé du futur réseau euro-méditerranéen.

Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie, décrypte les enjeux stratégiques, économiques et géopolitiques de ce projet d’intérêt commun reconnu par l’Union européenne, tout en alertant sur les défis qu’il faudra relever pour en maximiser les bénéfices.


Avant de parler du projet ELMED, pourriez-vous nous rappeler en quoi consiste ce projet ?

Le projet ELMED consiste à réaliser une interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie à travers la construction d’un câble sous-marin haute tension en courant continu et à flux bidirectionnel de 400 kV d’une longueur de 200 kilomètres. Ce câble reliera le Cap Bon à la Sicile pour une capacité de 600 MW et une profondeur d’eau maximale d’environ 800 mètres. L’infrastructure du projet comprend également deux stations de conversion courant continu/courant alternatif, l’une à Partanna en Sicile et l’autre à Mlaabi dans la région du Cap Bon.

 

Cette infrastructure comprend aussi un câble terrestre souterrain de 18 kilomètres qui relie le point d’atterrissage du câble sous-marin sur la côte sicilienne à la station de Partanna, ainsi qu’un câble terrestre souterrain de 6 kilomètres reliant le point d’atterrissage du câble sous-marin sur la côte tunisienne à Kélibia sud jusqu’à la station de Mlaabi.

 

Lire aussi: Elyes Ben Ammar met en garde contre les « risques économiques » du projet Elmed

 

La réalisation du projet sera assurée par les sociétés qui gèrent les réseaux électriques des deux pays, à savoir Terna du côté italien et la STEG du côté tunisien. Le coût total du projet est estimé à environ 850 millions d’euros avec une contribution financière de la part de l’Union européenne sous forme de subvention de 307 millions d’euros à travers le Connecting Europe Facility, un programme européen dédié au soutien de projets visant le développement des infrastructures énergétiques de l’Union européenne. C’est la première fois que des fonds du CEF sont alloués à un projet d’infrastructure impliquant un État membre et un pays tiers.

 

La réalisation du projet sera assurée par les sociétés qui gèrent les réseaux électriques des deux pays, à savoir Terna du côté italien et la STEG du côté tunisien. Le coût total du projet est estimé à environ 850 millions d’euros avec une contribution financière de la part de l’Union européenne sous forme de subvention de 307 millions d’euros à travers le Connecting Europe Facility…

 

L’infrastructure à réaliser sur le territoire tunisien, comprenant le tronçon du câble sous-marin d’environ 100 kilomètres, le tronçon du câble souterrain de 6 kilomètres et la station de conversion à Mlaabi, est financée par différents bailleurs de fonds.

 

À quelle étape d’avancement se trouve actuellement le projet ELMED, et quel est le niveau global de sa progression ?

Le projet a connu plusieurs étapes importantes. Son inclusion depuis 2017 par la Commission européenne dans la liste des projets d’intérêt commun et sa confirmation dans la cinquième liste des PIC en 2021 constituent les premiers jalons. L’accord intergouvernemental Italie-Tunisie a été établi le 30 avril 2019 et est entré en vigueur le 25 janvier 2022.

 

La procédure de passation des marchés a commencé en mai 2023 lorsque les avis de préqualification pour le câble sous-marin et les stations électriques de conversion ont été publiés au Journal officiel de l’Union européenne, dans les médias et sur les sites web concernés.

 

Actuellement, le projet se trouve à un avancement notable en matière de passation des marchés avec la sélection du constructeur pour le lot relatif à la fourniture et à l’installation du câble sous-marin. Les deux partenaires Terna et STEG ont retenu le groupe Prysmian pour un coût d’environ 460 millions d’euros.

 

Quant à la construction des deux stations de conversion de Mlaabi côté tunisien et de Partanna côté italien, les procédures de choix des entreprises adjudicataires sont en cours. Toutefois, on ne peut parler d’un vrai avancement qu’une fois que les travaux de construction auront démarré, sachant que l’achèvement de l’ouvrage est prévu pour 2028.

 

Pouvez-vous préciser quelles études économiques ou stratégiques ont été réalisées par le ministère tunisien de l’Industrie et de l’Energie afin de garantir que ce projet contribue réellement à l’intérêt national et au renforcement de la souveraineté énergétique du pays ?

Le projet ELMED a fait l’objet de différentes études qui devaient garantir sa faisabilité sur les plans technique, économique, financier et environnemental. Les premières études achevées en 2016 et 2017 ont concerné l’évaluation économique du projet réalisée par le bureau italien CESI et son analyse financière à travers une analyse coût-bénéfice. Les résultats de ces études ont confirmé l’intérêt du projet aussi bien du côté tunisien que du côté italien.

 

D’autres études nécessaires à l’avancement de la préparation du projet ont été lancées en 2019 et achevées en 2022. Il s’agit de l’étude du tracé du câble sous-marin réalisée par RINA Consulting et COMETE Engineering, de l’étude du tracé du câble terrestre réalisée par KWARSA et COLENCO Consulting, ainsi que de l’étude d’impact environnemental et social réalisée par le groupement HPC, IDEA Consult, PROGER, ELARD et PLEXUS Energy. Ces études ont confirmé la faisabilité du projet en optimisant ses tracés et son impact environnemental. Toutes ces études ont bénéficié d’un soutien technique et financier de la part des différents bailleurs, ce qui montre l’intérêt stratégique du projet pour une connexion Tunisie-Europe.

Peut-on considérer que le projet ELMED constituera, une fois mis en œuvre, une garantie de l’indépendance énergétique du pays ?

Le projet ELMED présente divers avantages tant pour l’Italie et l’Europe en général que pour la Tunisie en particulier. Du côté tunisien, le principal avantage réside dans la contribution du projet à la diversification et à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique, vu la forte dépendance de notre pays au gaz naturel, majoritairement importé, pour la production d’électricité.

ELMED pourrait également représenter une option de moindre coût pour la STEG en termes d’approvisionnement en électricité dans la mesure où ce projet permettrait d’éviter ou de reporter des investissements en moyens de production, notamment le report de la construction d’une centrale électrique conventionnelle d’au moins 500 MW. Il permettrait aussi de baisser la consommation de gaz naturel pour la production d’électricité et donc de réduire la dépendance de la Tunisie à l’égard de ce combustible, de contribuer à une meilleure maîtrise du coût de revient du kilowattheure à travers le développement des échanges commerciaux avec le réseau européen, et de renforcer la sécurité du système électrique tunisien en termes de stabilité et de flexibilité tout en augmentant sa réserve.

 

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Du côté tunisien, le principal avantage réside dans la contribution du projet à la diversification et à la sécurisation de l’approvisionnement énergétique, vu la forte dépendance de notre pays au gaz naturel, majoritairement importé, pour la production d’électricité.

 

Le projet apporterait également un secours instantané en cas d’incident sur le réseau national et contribuerait à l’amélioration de l’intégration des énergies renouvelables dans le système électrique du pays. Il permettrait aussi de renforcer les échanges industriels entre l’Italie et la Tunisie, avec des retombées positives sur l’économie du pays mais aussi sur sa transition énergétique et écologique.

 

Enfin, ELMED assurerait une plus grande sécurité, durabilité et résilience dans l’approvisionnement en énergie, ainsi que le développement des échanges d’électricité produite à partir de sources renouvelables, constituant ainsi un levier vers de nouveaux investissements dans les centrales de production d’énergie propre.

 

ELMED peut-il aider la Tunisie à devenir un acteur régional, que ce soit pour l’Afrique du Nord ou pour l’Europe du Sud ?

Le projet ELMED a été reconnu comme un projet d’infrastructure transfrontalier clé de l’Union européenne et identifié comme un projet d’intérêt commun par la Commission européenne. Cette interconnexion électrique qui constitue un véritable pont entre l’Italie et la Tunisie et qui reliera deux grands systèmes électriques Europe-Afrique du Nord pourra contribuer à la sécurité et à la durabilité énergétique des pays de l’Union européenne et donner une impulsion significative à la création d’un réseau électrique méditerranéen reliant l’Europe à l’Afrique du Nord en vue d’une intégration notable du marché de l’électricité.

 

Avec ce projet considéré comme un pilier du développement du réseau de transmission euro-méditerranéen, la Tunisie, compte tenu de sa position régionale, pourra bénéficier de plusieurs opportunités. Il s’agit entre autres d’un accès direct au marché européen de l’électricité, de l’attraction d’investissements pour de grands projets solaires et éoliens économiquement et d’intérêt pour la Tunisie, ainsi que du renforcement du rôle géopolitique de la Tunisie qui devient une liaison entre l’Afrique du Nord et l’Europe, permettant d’augmenter son poids dans les discussions énergétiques régionales.

 

Lire également : STEG-BEI : une convention majeure pour booster le projet ELMED

 

Au-delà des avantages, potentiel, qu’apporterait ELMED, quels sont les défis majeurs que la Tunisie devra relever pour transformer cette infrastructure en un véritable levier de souveraineté énergétique et de positionnement stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen ?

 

À la lumière des intérêts et avantages présentés par le projet ELMED, que ce soit au niveau des deux pays directement interconnectés, la Tunisie et l’Italie, ou bien à l’échelle de la région Europe-Afrique du Nord, on ne peut que saluer cet acquis qui milite en faveur d’un avenir énergétique de plus en plus sûr, durable et renouvelable. Toutefois, le projet pourrait présenter certaines limites qu’il ne faut pas sous-estimer et qui sont de différents ordres.

Au niveau réglementaire et de marchés, la vente d’électricité vers l’Union européenne nécessite des cadres commerciaux clairs tels que les tarifs d’export, les garanties d’origine et les contrats à long terme.

 

Au niveau commercial, des gains importants sont attendus après 2030 ou 2035, et l’effet immédiat sur l’économie et les recettes sera donc modeste.

 

Au niveau du réseau national, l’export de l’électricité demande un transport de la production renouvelable locale jusqu’aux points d’injection, et donc des investissements en lignes et en stockage sont nécessaires.

 

Au niveau de la capacité du projet, les 600 MW semblent corrects à court terme, mais en cas d’export massif ultérieurement, cette capacité s’avèrera insuffisante et mériterait d’être augmentée.

 

Pour que la Tunisie devienne un acteur régional majeur, il faut monter en capacité renouvelable, moderniser et renforcer le réseau, et créer des marchés et des contrats d’export crédibles, afin de rendre notre pays compétitif et stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen.

 

Enfin, au niveau des prix européens, nous risquons d’avoir une certaine dépendance et éventuellement de la concurrence avec d’autres pays d’Afrique du Nord, notamment le Maroc et l’Algérie, pour les prix à l’export.

 

Pour que la Tunisie devienne un acteur régional majeur, il faut monter en capacité renouvelable, moderniser et renforcer le réseau, et créer des marchés et des contrats d’export crédibles, afin de rendre notre pays compétitif et stratégique sur l’échiquier euro-méditerranéen.

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Environ 2 Tunisiens sur dix privés de couverture maladie

12. Oktober 2025 um 14:54
Près de huit Tunisiens sur dix (81,0 %) disposent d’une couverture maladie, qu’elle soit contributive ou assistancielle, tandis qu’environ 2,2 millions de personnes, soit 19% de la population, restent totalement non couvertes. Ce taux traduit une légère progression de 0.5 points de pourcentage par rapport au taux enregistré en 2014 (80.5%). Selon Le « Flash Protection […]

Tunisie : Près de 18 mille tonnes d’huile d’olive attendues à Monastir cette saison

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 13:41
Le volume de la production d’olive dans la région pour la saison 2025-2026, frôle les 90 mille tonnes d’olives, soit l’équivalent de 18,052 tonnes d’huile, selon les prévisions préliminaires du commissariat régional à l’agriculture à Monastir. La superficie globale des oliviers à Monastir a atteint 64 mille hectares, soit l’équivalent de 74% de la superficie …

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Entrée en vigueur du nouveau système d’entrée dans l’espace Schengen

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 12:31
Le nouveau système européen d’entrée et de sortie (EES) entre en vigueur ce dimanche 12 octobre 2025, marquant une étape majeure dans la gestion des frontières extérieures de l’espace Schengen. Ce dispositif s’applique à tous les voyageurs non européens, dont les Tunisiens, se rendant dans l’un des pays membres de la zone. Conçu pour accélérer …

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Tunisie : les marges des promoteurs immobiliers ne dépassent pas 30 %, selon Mubawab

Von: La Presse
12. Oktober 2025 um 12:31
Le Directeur Général de Mubawab Tunisie, Anis Gharbi, a indiqué que la marge bénéficiaire des promoteurs immobiliers en Tunisie varie en moyenne entre 20 % et 25 %, et ne dépasse pas 30 % dans les cas les plus élevés. Selon lui, l’achat d’un bien immobilier est devenu une mission de plus en plus difficile …

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La notation de Fitch: une bonne nouvelle sur le fond de vulnérabilités

12. Oktober 2025 um 13:51

Si la note de la Tunisie s’est légèrement améliorée, de CCC+ à B- avec des perspectives stables, le contexte économique et financier demeure encore trop fragile pour crier victoire. Cette amélioration, bien que modeste, traduit une légère évolution de la position extérieure d’un pays qui a toujours montré sa capacité à respecter ses engagements de court terme. Toutefois, la Tunisie reste dans le «Speculative grade » et fortement exposée à des vulnérabilités budgétaires, financières et institutionnelles.

Vulnérabilités budgétaires : la Tunisie a entamé un processus de réduction progressive de son déficit budgétaire, passé de 7,4% du PIB en 2023 à 6% en 2024. Cette amélioration puise ses racines dans une meilleure maîtrise de la masse salariale, une diminution du coût des subventions liée à la baisse des prix des matières premières et dans la diminution progressive du volume de la dette. Cependant, cette dynamique positive cache une certaine fragilité au niveau de la rigidité de la structure des dépenses publiques. Les salaires, le service de la dette et les subventions continuent d’absorber la majeure partie des ressources de l’Etat, limitant ainsi les dépenses d’investissement.

Vulnérabilités financières : face au tarissement des financements externes, la Tunisie a privilégié le financement de son déficit via des ressources domestiques. La Banque centrale était toujours présente pour renflouer les caisses de l’Etat avec des prêts à taux zéro en 2024 et 2025. Le secteur bancaire continue de soutenir le Trésor public et demeure fortement exposé au risque souverain en raison de ses importantes souscriptions aux titres du Trésor, emprunts nationaux et prêts syndiqués en devises, sans compter les créances sur les entreprises publiques et les garanties sur leurs engagements.

Vulnérabilités institutionnelles : la Tunisie reste crédible aux yeux de ses créanciers. Elle a toujours été au rendez-vous pour honorer ses engagements financiers. En revanche, les indicateurs de gouvernance pèsent fortement sur le rating souverain de la Tunisie, avec des notes négatives en matière de stabilité politique, d’Etat de droit, de qualité institutionnelle et de lutte contre la corruption.

En somme, le chemin qui mène à l’« Investment grade » semble être encore semé d’embûches tant que l’action politique et les nouveaux textes réglementaires ne cessent de se transformer en leviers de méfiance, alimentant davantage un attentisme suicidaire pour l’environnement économique.

Article de Noura Harboub-Labidi

Cette analyse est disponible dans le mag de l’Econoniste Maghrébin n 929 du 8 au 22 octobre 2025

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Fin de la démocratie | Vers une gouvernance algorithmique ?

12. Oktober 2025 um 12:43

Depuis deux mille cinq cents ans, le mot démocratie incarne l’idéal politique par excellence. Héritée d’Athènes, elle fut pensée comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple — une définition que Lincoln a reprise à son compte en 1863. Mais à l’ère du numérique, les jeunes génies de la Silicon Valley, baignés dans la culture des data et des algorithmes prédictifs, remettent en cause cette conception. À leurs yeux, la démocratie représentative est lente, irrationnelle et inefficace face à des crises globales (écologiques, économiques, sanitaires) qui exigent des réponses rapides et fondées sur des données massives.

Zouhaïr Ben Amor *

L’idée d’une gouvernance algorithmique, bien que futuriste, est déjà présente dans les travaux de chercheurs tels que Shoshana Zuboff (The Age of Surveillance Capitalism, 2019) et Yuval Noah Harari (Homo Deus, 2015), qui envisagent un monde où la donnée devient un nouvel instrument de pouvoir. Cette «technocratie numérique» n’est plus une fiction, mais un horizon politique envisagé dans les laboratoires californiens, entre une réunion chez OpenAI et un colloque chez Palantir.

I. Le procès de la démocratie

Pour les jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, la démocratie est malade. Les taux d’abstention records, la polarisation idéologique, la lenteur législative et la désinformation sur les réseaux sociaux en sont les symptômes les plus visibles. Le politologue Pierre Rosanvallon (La légitimité démocratique, 2008) avait déjà diagnostiqué cette crise de confiance, montrant comment la démocratie représentative s’érode sous le poids de la défiance et du populisme.

Ces nouveaux techno-réformateurs considèrent que la «voix du peuple» exprimée par le vote est obsolète face à la puissance des algorithmes capables de capter nos comportements en continu. Le philosophe Bernard Manin (Principes du gouvernement représentatif, 1995) rappelait pourtant que l’élection repose sur une confiance symbolique, non sur la pure rationalité. Or les Jeunots Génies veulent substituer à cette confiance une mesure permanente des désirs collectifs, comme s’il suffisait d’observer pour comprendre.

Leur critique n’est pas sans fondement : les scandales de corruption et la manipulation électorale (Cambridge Analytica, 2018) ont montré les limites d’un système vulnérable à la désinformation. Mais en voulant remplacer la délibération par la modélisation, ces ingénieurs risquent de réduire la politique à un problème d’optimisation mathématique, oubliant que, selon Hannah Arendt (La Condition de l’homme moderne, 1958), la politique est avant tout un espace d’action et de parole, non de calcul.

II. Une gouvernance par l’algorithme

Le projet des Jeunots Génies est clair : créer une gouvernance où l’intelligence artificielle (IA) remplace la représentation. Chaque citoyen serait un flux de données – ses achats, ses déplacements, ses interactions – analysé pour produire une image fidèle de la volonté collective. L’IA deviendrait un arbitre omniscient, garantissant la justice et l’efficacité.

Cette vision s’inscrit dans la logique du dataïsme décrite par Harari (Homo Deus, chap. 11) : la croyance selon laquelle les données représentent mieux la réalité que les récits humains. En s’appuyant sur des technologies comme la blockchain et l’apprentissage profond (deep learning), l’IA pourrait proposer des politiques fiscales, écologiques ou sanitaires « optimales », basées sur des indicateurs en temps réel.

Mais cette idée rejoint la cybernétique politique imaginée par Norbert Wiener dès 1948, où le contrôle des flux d’information remplace le débat humain. Evgeny Morozov (To Save Everything, Click Here, 2013) met pourtant en garde contre cette illusion du solutionnisme technologique : croire que la technologie peut résoudre les problèmes politiques en les dépolitisant.

Le danger est que cette IA devienne non plus un outil, mais un souverain algorithmique. Qui programmera ses valeurs ? Qui contrôlera ses priorités ? Comme l’a souligné Nick Bostrom (Superintelligence, 2014), une IA dotée d’un pouvoir de décision pourrait rapidement échapper au contrôle humain, transformant la gouvernance en une forme inédite de despotisme numérique.

III. Utopie ou dystopie ?

Le rêve d’une rationalité parfaite se heurte à la question du libre arbitre. Si la machine devine nos désirs avant nous, que devient la liberté ? L’éthique de l’IA, développée notamment par Luciano Floridi (The Ethics of Information, 2013), rappelle que toute donnée est une interprétation : elle n’est ni neutre ni objective. L’IA reproduit les biais de ses concepteurs (bias-in, bias-out).

L’élimination du débat public, de la contradiction et du conflit risquerait d’abolir ce qui fonde la démocratie : la pluralité. Jacques Rancière (La Mésentente, 1995) montre que la démocratie est précisément l’espace du désaccord, où la parole du peuple surgit contre l’ordre établi. La remplacer par un consensus algorithmique reviendrait à instaurer une police des comportements.

De plus, la gouvernance algorithmique pourrait accentuer les inégalités de pouvoir. Comme l’a démontré Cathy O’Neil (Weapons of Math Destruction, 2016), les algorithmes prétendument neutres renforcent souvent les discriminations qu’ils sont censés éliminer. L’utopie d’une justice automatisée vire ainsi à la dystopie technocratique.

IV. Vers un modèle hybride ?

Face à ces dérives potentielles, certains chercheurs envisagent une voie médiane : une démocratie augmentée par l’IA, mais non remplacée par elle. Ce modèle rejoint les réflexions d’Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, 2013), selon lesquels l’IA peut contribuer à la décision publique, à condition que la transparence et la responsabilité soient assurées.

L’IA deviendrait alors un auxiliaire : elle simule les scénarios, aide à anticiper les crises, éclaire les citoyens. Les élus deviendraient des médiateurs entre le savoir algorithmique et la volonté populaire. Ce modèle rappelle le concept d’«intelligence collective» cher à Pierre Lévy (L’intelligence collective, 1994), où la technologie amplifie la réflexion humaine sans la remplacer.

Mais un tel projet exige une révolution éducative et éthique. Comme le souligne Timnit Gebru (2020), cofondatrice de Black in AI, sans diversité culturelle et contrôle citoyen, aucune IA ne peut prétendre servir l’humanité. L’éducation au raisonnement critique et à la donnée deviendra alors un pilier de la citoyenneté numérique.

Conclusion

Les Jeunots Génies ont raison sur un point : la démocratie athénienne, dans sa forme actuelle, ne suffit plus à gérer la complexité du monde. Cependant, vouloir substituer la machine à l’homme revient à oublier que la démocratie n’est pas une méthode de calcul, mais un projet moral. Claude Lefort (L’invention démocratique, 1981) rappelait que la démocratie repose sur un vide symbolique : nul ne détient le pouvoir en propre, il se négocie en permanence. Or, l’algorithme, en prétendant incarner la vérité, referme cet espace du vide et du débat.

Ainsi, entre l’idéalisme athénien et le pragmatisme algorithmique, la voie à inventer est celle d’une démocratie éclairée par la technologie, mais guidée par des valeurs humaines : liberté, pluralité, responsabilité. La question n’est pas de savoir si l’IA remplacera la démocratie, mais comment elle peut l’aider à se réinventer sans la trahir.

Bibliographie sélective :

  • Arendt, H. La Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1958.
  • Bostrom, N. Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, Oxford University Press, 2014.
  • Floridi, L. The Ethics of Information, Oxford University Press, 2013.
  • Harari, Y. N. Homo Deus, Albin Michel, 2017.
  • Lefort, C. L’invention démocratique, Fayard, 1981.
  • Manin, B. Principes du gouvernement représentatif, Flammarion, 1995.
  • Morozov, E. To Save Everything, Click Here, PublicAffairs, 2013.
  • O’Neil, C. Weapons of Math Destruction, Crown, 2016.
  • Rancière, J. La Mésentente, Galilée, 1995.
  • Rosanvallon, P. La légitimité démocratique, Seuil, 2008.
  • Rouvroy, A. & Berns, T. Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, Presses Universitaires de Namur, 2013.
  • Wiener, N. Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine, MIT Press, 1948.
  • Zuboff, S. The Age of Surveillance Capitalism, Profile Books, 2019.

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