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BEI : la difficulté à obtenir un crédit limite la compétitivité et l’exportation des PME tunisiennes

22. Oktober 2025 um 15:20

Près de 35% des PME Tunisiennes affirment que la difficulté à obtenir un crédit limite directement leur capacité à exporter, c’est ce qui ressort des résultats de second volet d’une enquête réalisée par la Banque européenne d’investissement (BEI) sur les défis des PME en Tunisie en 2025 publiée, mercredi.

Selon cette enquête réalisée dans le cadre du Trade and Competitiveness Programme(TCP), cofinancé par l’Union Européenne(UE), 45 % des PME qui réussissent à exporter le font à une échelle restreinte, faute de moyens pour s’adapter aux normes internationales, développer leur réseau logistique ou investir dans la prospection commerciale.

En fait, l’étude, menée auprès de 150 dirigeants de PME tunisiennes opérant dans les chaînes de valeur stratégique, notamment, l’industrie automobile, l’agro-industrie et le textile, note que le financement bien qu’il constitue un levier essentiel pour la survie et la croissance des entreprises, toutes les PME tunisiennes ne disposent pas des mêmes opportunités d’accès au crédit.

En Tunisie, une part importante des PME continue de rencontrer des difficultés pour obtenir un financement formel, freinant ainsi leur développement et leur compétitivité.

Dans ce cadre, 44% des dirigeants sondés déclarent avoir obtenu un prêt auprès d’une institution financière, 15% se sont vu en refuser un et 38 % ont encore recours à des sources informelles (proches, amis, réseaux personnels) pour financer leur activité.

D’autre part, seulement 3% des répondants déclarent ne jamais avoir sollicité un financement formel ou informel, ce qui met en évidence la nécessité des PME tunisiennes à obtenir un soutien financier externe pour soutenir leur activité et leur croissance.

Les résultats de cette enquête révèlent que les PME et TPE, essentielles pour l’économie tunisienne et représentant 95% du tissu entrepreneurial national, se retrouvent souvent face à des conditions de prêt qu’elles estiment dissuasives.

«Les taux d’intérêt peu avantageux (82%), les garanties exigées trop importantes (52%) et la complexité des procédures (53%), figurent parmi les principaux freins identifiés », souligne l’enquête de la BEI.

Et de préciser que des obstacles immatériels, comme le manque d’accompagnement (30%) et l’insuffisance d’information sur les options de financement disponibles (28 %), viennent également limiter l’accès à ces dispositifs.

La BEI collabore étroitement avec les banques tunisiennes afin de rendre le système financier plus favorable aux PME. À travers le TCP, la BEI propose aux institutions financières locales des mécanismes de garantie partagée visant à réduire leur exposition au risque lorsqu’elles financent les projets d’investissement portés par les PME issues des chaînes de valeur stratégiques.

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BEI: près d’un tiers des PME tunisiennes freinées dans leur capacité à exporter en 2025

22. Oktober 2025 um 14:17

Une enquête menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) en 2025 met en lumière que près de 35% des PME tunisiennes considèrent que la difficulté à accéder au crédit limite directement leur capacité à exporter. Réalisée dans le cadre du Trade and Competitiveness Programme (TCP), cofinancé par l’Union Européenne, cette étude révèle que 45% des PME qui parviennent à exporter le font à une échelle limitée, faute de ressources pour respecter les normes internationales, étoffer leur réseau logistique ou investir dans la prospection commerciale.

L’enquête, qui a sollicité 150 dirigeants de PME opérant dans des secteurs clés comme l’industrie automobile, l’agro-industrie et le textile, souligne que le financement reste un levier essentiel pour leur survie et leur développement. Cependant, toutes ne disposent pas des mêmes opportunités d’accès au crédit : 44% des dirigeants ont obtenu un prêt auprès d’une institution financière, 15% se sont vu refuser, et 38% recourent à des sources informelles telles que proches, amis ou réseaux personnels.

Il en ressort que seulement 3% des responsables de PME n’ont jamais sollicité de financement, ce qui témoigne du besoin urgent d’un soutien financier extérieur pour assurer leur croissance. L’étude indique que les PME et TPE, qui représentent 95% du tissu entrepreneurial tunisien, font face à des conditions de prêt dissuasives, notamment des taux d’intérêt peu avantageux (82%), des garanties trop exigeantes (52%) et des procédures administratives complexes (53%).

Par ailleurs, des obstacles immatériels tels que le manque d’accompagnement (30%) et la faiblesse de l’information sur les options de financement (28%) freinent également leur accès à ces dispositifs. La BEI, en collaboration avec les banques tunisiennes, travaille à rendre le système financier plus favorable aux PME. À travers le TCP, elle propose aux institutions financières locales des mécanismes de garantie partagée pour réduire leur risque, facilitant ainsi le financement des projets d’investissement portés par les PME évoluant dans des chaînes de valeur stratégiques.

Avec TAP

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Tunisie – BEI : Vers un renforcement du partenariat financier et technique

09. Oktober 2025 um 18:37

Le ministre tunisien de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a reçu ce jeudi Ulrich Brunnhuber, chef du département du secteur public pour les pays voisins au sein de la Banque européenne d’investissement (BEI). Cette rencontre a été l’occasion d’examiner l’état d’avancement de plusieurs programmes de coopération financière et technique, ainsi que les perspectives d’un renforcement de ce partenariat dans les prochaines étapes.

Dans un communiqué publié par le ministère de l’Économie, Samir Abdelhafidh a exprimé sa satisfaction quant au niveau « exemplaire » des relations entre la Tunisie et la BEI, soulignant la volonté commune de les consolider davantage dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de ses priorités économiques et sociales.

Le ministre a également insisté sur l’importance de maintenir un dialogue continu entre les deux parties afin d’apporter plus de flexibilité aux programmes et aux mécanismes de financement.

Pour sa part, Ulrich Brunnhuber, en visite de travail en Tunisie, a salué la qualité de la coopération existante entre la BEI et la Tunisie. Il a réaffirmé la disponibilité de l’institution européenne à renforcer ce partenariat, tant sur le plan financier que technique, dans un esprit de respect et de confiance mutuels.

Lire aussi : Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

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PME, énergie, mobilité : ce que la BEI veut financer en Tunisie

Dans une interview accordée à l’agence TAP, Jean-Luc Revéreault, représentant de la Banque européenne d’investissement (BEI) en Tunisie, a confirmé la volonté de son institution d’accompagner le pays sur plusieurs fronts stratégiques. Qu’il s’agisse de renforcer la compétitivité des PME, de moderniser les réseaux ferroviaires ou d’optimiser la gestion de l’eau et de l’énergie, la BEI se dit prête à financer des projets structurants. À une condition : être sollicitée officiellement par les autorités tunisiennes.

« Nous sommes prêts à financer, mais c’est au gouvernement tunisien de solliciter ces projets », insiste Jean-Luc Revéreault.

Énergie : sobriété d’abord, attractivité ensuite

Premier axe prioritaire pour la BEI : l’efficacité énergétique. Face à la pression sur les ressources et au coût élevé des importations, la banque plaide pour des investissements massifs dans la sobriété énergétique, au même titre que dans les renouvelables.

Un projet est en cours de négociation avec les autorités tunisiennes. Objectif : permettre au pays d’économiser ses ressources, tout en améliorant son attractivité auprès d’investisseurs énergivores, comme les data centers.

« On sous-estime trop souvent les gains liés à l’économie d’énergie, alors qu’ils sont aussi décisifs que la production elle-même », note Revéreault.

La BEI travaille également sur des projets d’infrastructure énergétique : liaison électrique Tunisie-Italie (cofinancée par l’UE à hauteur de 307 M€), modernisation des réseaux, et stockage par pompage à Tabarka.

Eau potable : limiter les pertes, prioriser les villes sensibles

Autre chantier critique : la lutte contre la déperdition d’eau potable. En collaboration avec la SONEDE, la BEI envisage un vaste programme de modernisation des réseaux de distribution, incluant l’installation de compteurs intelligents.

Ce projet vise en priorité les zones desservies par des usines de dessalement, où la moindre fuite représente une double perte – technique et financière.

Les études sont prêtes, et les projections de rentabilité sont solides. Il ne manque que l’activation politique.

Mobilité : relancer le rail, désenclaver les régions

La BEI est également engagée dans un dialogue avec la SNCFT autour d’un projet de réhabilitation des lignes ferroviaires abandonnées et d’amélioration de celles en service.

L’objectif : renforcer la mobilité interrégionale, fluidifier le transport de marchandises, et soutenir la transition vers des modes de transport moins polluants.

La banque participe déjà au financement de plusieurs infrastructures : le RFR, le TGM, les routes GP13 et RR27… mais estime que le rail reste un levier sous-exploité pour la relance économique.

PME tunisiennes : un appui conditionné à la compétitivité

Si la BEI s’engage à hauteur de 170 millions d’euros pour soutenir les PME et entreprises de taille intermédiaire, elle souligne que le principal frein à leur internationalisation n’est pas l’accès au financement, mais leur manque de compétitivité.

Une enquête réalisée dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP) révèle que beaucoup d’entreprises tunisiennes ne sont pas préparées aux normes environnementales européennes, telles que le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières.

Pour y remédier, la BEI prévoit :

  • Une ligne de crédit de 170 M€ déployée via des banques locales ;
  • Une ligne de garantie de 8 M€ (BH Bank et UBCI) pour couvrir les risques ;
  • Un appui technique ciblé dans trois secteurs clés : agriculture, textile, automobile.

Le message est clair : à la Tunisie de déclencher le financement

La BEI ne cache pas sa volonté de faire plus. Mais sans validation politique, les projets resteront en attente. Et au-delà des financements, c’est le climat général des affaires qui freine encore la transformation.

« Le parcours du chef d’entreprise tunisien est encore trop compliqué. Alléger les contraintes administratives, fiscales et logistiques devient essentiel.

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