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Départ de Benetton de la Tunisie: plus de 2 000 emplois menacés

30. MĂ€rz 2025 um 14:43

La FĂ©dĂ©ration tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) lance un appel au gouvernement et aux partenaires Ă  faire preuve de solidaritĂ© et Ă  soutenir les sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans le domaine du tricotage situĂ©es dans les gouvernorats de Gafsa et de Kasserine, et ce suite au dĂ©part de leur client principal, le groupe Benetton spĂ©cialisĂ© dans le domaine de la mode et de l’habillement.

Selon la FTTH, au nombre de 24, ces sociétés emploient environ 2 000 personnes, et de ce fait rencontrent des difficultés, notamment aprÚs le départ du groupe Benetton.

La FĂ©dĂ©ration rappelle que le groupe Benetton a fermĂ© ses usines en Tunisie, abandonnant ses fournisseurs, qui l’ont servi pendant plus de 15 ans. Chaque rĂ©gion dispose d’unitĂ©s de coupe, d’impression et de broderie et des ateliers de couture, ajoute la FTTH.

Lire aussi: Tunisie : 3 500 emplois menacĂ©s par la fermeture des usines Benetton

Ces sociétés qui opÚrent de maniÚre organisée, disposent de compétence avérées et peuvent assurer une production à un coût compétitif et de bonne qualité, souligne le syndicat.

La FĂ©dĂ©ration tunisienne du textile et de l’habillement appelle par ailleurs Ă  aider les sociĂ©tĂ©s de confection situĂ©es dans les gouvernorats de Gafsa et de Kasserine, en gelant leurs dettes et en leur accordant des financements afin qu’elles soient en mesure de prĂ©server les emplois.

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Tunisie : 2 000 emplois menacés aprÚs le départ de Benetton, alerte la FTTH

Von: walid
29. MĂ€rz 2025 um 10:00

La FĂ©dĂ©ration tunisienne du textile et de l’habillement (FTTH) a appelĂ© le gouvernement et les partenaires, Ă  faire preuve de solidaritĂ© et Ă  soutenir les sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es dans le domaine du tricotage situĂ©es dans les gouvernorats de Gafsa et de Kasserine, notamment aprĂšs le dĂ©part de leur client principal, le groupe Benetton spĂ©cialisĂ© dans le domaine de la mode et de l’habillement.

Ces sociétés, qui sont au nombre de 24, emploient environ 2 000 personnes, et elles rencontrent des difficultés, notamment aprÚs le départ du groupe Benetton, a expliqué la FTTH dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook.

La FĂ©dĂ©ration a soulignĂ© que le groupe Benetton a fermĂ© ses usines en Tunisie, abandonnant ses fournisseurs, qui l’ont servi pendant plus de 15 ans, faisant remarquer que chaque rĂ©gion dispose d’unitĂ©s de coupe, d’impression et de broderie et des ateliers de couture.

La FĂ©dĂ©ration a mis l’accent sur la compĂ©tence du personnel opĂ©rant dans ces sociĂ©tĂ©s qui opĂšrent de maniĂšre organisĂ©e, qui peuvent assurer une production Ă  un coĂ»t compĂ©titif et de bonne qualitĂ©.

Elle a, en outre, appelĂ© Ă  aider les sociĂ©tĂ©s de confection situĂ©es dans les gouvernorats de Gafsa et de Kasserine, en gelant leurs dettes et en leur accordant des financements, pour qu’elles seraient en mesure de prĂ©server les emplois.

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L’IA et SAP, moteurs de l’entrepreneuriat numĂ©rique tunisien

28. MĂ€rz 2025 um 12:57

Le « Happy Hour ramadanesque », organisĂ© par la German Business School (GBS), en partenariat avec la Chambre Tuniso-Allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie), a eu lieu le 27 mars 2025; et ce, au siĂšge de la GBS, au SAP Next-Gen Lab du campus de l’UIT.

(De gauche Ă  droite) Maher Tebourbi Founder. German Business School, l’Ambassadrice d’Allemagne en Tunisie et Ghazi El Biche, prĂ©sident de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie).

 

Cet Ă©vĂ©nement a permis de combiner convivialitĂ© et exploration des innovations stratĂ©giques de l’écosystĂšme SAP. Tout en cĂ©lĂ©brant l’esprit de partage propre au mois de Ramadan. Etaient prĂ©sents : l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie Elisabeth Wolbers; Maher Tebourbi Founder. German Business School, qui a lancĂ© le coup d’envoi Ă  cet Ă©vĂ©nement; ainsi que Ghazi El Biche, prĂ©sident de la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie).

 

Lina Badri, coordinatrice des programmes SAP Ă  l’UIT et la GBS, a mis en avant les formations SAP proposĂ©es par la GBS. Ces formations visent Ă  amĂ©liorer la performance et la prise de dĂ©cision stratĂ©gique des entreprises, grĂące Ă  des certifications spĂ©cifiques en partenariat avec SAP France et SAP Espagne. Elles rĂ©pondent aux besoins des entreprises tunisiennes et allemandes en formant leurs collaborateurs aux derniĂšres technologies de gestion intĂ©grĂ©e. Elle prĂ©cise dans ce contexte : « Les programmes de la GBS sont adaptĂ©s aux besoins spĂ©cifiques des entreprises, qu’il s’agisse de jeunes diplĂŽmĂ©s, de collaborateurs en alternance ou de cadres exĂ©cutifs. Ces formations prĂ©parent Ă©galement les futurs diplĂŽmĂ©s aux rĂ©alitĂ©s du marchĂ© en alignant l’offre de formation sur les besoins des entreprises. Â»

Toutefois, dans un environnement concurrentiel, la prise de dĂ©cision stratĂ©gique est cruciale. Les technologies Ă©mergentes comme l’intelligence artificielle (IA) et les systĂšmes embarquĂ©s jouent un rĂŽle clĂ© dans l’optimisation des processus et l’amĂ©lioration de la performance des entreprises. La GBS se concentre sur la formation des professionnels Ă  ces nouvelles technologies, leur offrant des outils pour naviguer dans un environnement en constante Ă©volution.

Projet FachkrÀfte par AHK Tunisie

Firas Gham, chef de projet du projet FachkrĂ€fte, a prĂ©sentĂ© cette initiative menĂ©e par l’AHK Tunisie. Ce projet vise Ă  promouvoir la main-d’Ɠuvre qualifiĂ©e pour l’Allemagne, ciblant 11 pays africains. Les secteurs concernĂ©s incluent l’IT, l’industrie mĂ©canique, l’automatisation, ainsi que la logistique et le transport. Le projet exclut les secteurs paramĂ©dicaux et de santĂ©, dĂ©jĂ  couverts par d’autres programmes.

Six journĂ©es de recrutement sont prĂ©vues de juin Ă  novembre. 120 candidats sĂ©lectionnĂ©s bĂ©nĂ©ficieront de cinq journĂ©es d’accompagnement en compĂ©tences sociales et interculturelles. Le projet travaille en Ă©troite collaboration avec les entreprises allemandes pour identifier leurs besoins et faire correspondre les candidats. Des CV books seront crĂ©Ă©s pour aider les entreprises Ă  short-lister les candidats.

L’IA gĂ©nĂ©rative pourrait contribuer Ă  une croissance potentielle du PIB mondial de 16 % dans les cinq prochaines annĂ©es.

Pour sa part, Razi Miliani, Observateur de l’IA gĂ©nĂ©rative et CEO de COGEPHA Membre du bureau national du CJD a soulignĂ© l’importance des formations en IA gĂ©nĂ©rative, une technologie qui prĂ©sente Ă  la fois des opportunitĂ©s et des risques. Selon certaines prĂ©visions, l’IA gĂ©nĂ©rative pourrait contribuer Ă  une croissance potentielle du PIB mondial de 16 % dans les cinq prochaines annĂ©es. Cependant, elle comporte des risques, notamment la nĂ©cessitĂ© pour 40 % de la population active de se former pour Ă©viter que leur emploi ne soit menacĂ©.

Les formations en IA gĂ©nĂ©rative proposĂ©es par la GBS visent Ă  aider les individus et les entreprises Ă  maĂźtriser cette technologie pour en tirer profit. Ces formations ouvrent des perspectives pour les jeunes Tunisiens et renforcent l’écosystĂšme entrepreneurial local.

En somme, cet Ă©vĂ©nement a permis de mettre en lumiĂšre les opportunitĂ©s offertes par la collaboration entre la GBS et l’AHK Tunisie. Tout en renforçant les liens Ă©conomiques et culturels entre la Tunisie et l’Allemagne.

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Tunisie : Prolongation des inscriptions au programme d’appui aux PME en difficultĂ©

Von: walid
28. MĂ€rz 2025 um 11:34

Le ministĂšre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncĂ©, jeudi dans un communiquĂ©, la prolongation des dĂ©lais d’inscription pour bĂ©nĂ©ficier du programme d’appui aux projets et des PME, en difficultĂ©.

Le programme d’appui sera prorogĂ© jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 mars courant.

La plateforme d’inscription est accessible via le lien suivant : httpss://emploi.nat.tn/appui_microentreprise/rech_appui.php

La deuxiĂšme version de la mise en Ɠuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficultĂ© a Ă©tĂ© lancĂ©e aprĂšs la signature (3 mars courant) d’un mĂ©morandum rĂ©glementaire conjoint rĂ©gissant les procĂ©dures pratiques et les Ă©tapes opĂ©rationnelles du programme.

Il a Ă©tĂ© conclu entre la Banque tunisienne de solidaritĂ©, l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indĂ©pendant l’Agence de promotion des investissements agricoles, l’Office National de l’Artisanat, l’Agence de Promotion d’Industrie et d’Innovation ainsi que la direction gĂ©nĂ©rale pour la promotion des PME au ministĂšre de l’Industrie.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consĂ©cration du rĂŽle social et Ă©conomique de l’Etat en soutenant l’initiative privĂ©e et en fournissant tous les mĂ©canismes, facilitĂ©s et programmes d’accompagnement et d’encadrement.

Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.

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Prolongation des dĂ©lais d’inscription au programme d’appui aux PME en difficultĂ©

28. MĂ€rz 2025 um 08:00

Le ministĂšre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a annoncĂ©, dans un communiquĂ© publiĂ© jeudi 27 mars, la prolongation des dĂ©lais d’inscription pour bĂ©nĂ©ficier du programme d’appui aux projets et les PME en difficultĂ©.

Le programme d’appui sera prorogĂ© jusqu’au mardi 15 avril prochain au lieu du lundi 31 courant.

La plateforme d’inscription est accessible via le lien suivant : httpss://emploi.nat.tn/appui_microentreprise/rech_appui.php

La deuxiĂšme version de la mise en Ɠuvre du programme de soutien aux projets et PME en difficultĂ© a Ă©tĂ© lancĂ©e aprĂšs la signature (3 mars 2025) d’un mĂ©morandum rĂ©glementaire conjoint rĂ©gissant les procĂ©dures pratiques et les Ă©tapes opĂ©rationnelles du programme.

Il a Ă©tĂ© conclu entre la Banque tunisienne de solidaritĂ© (BTS Bank), l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indĂ©pendant (ANETI), l’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA), l’Office national de l’artisanat (ONA), l’Agence de promotion d’industrie et d’innovation (APII), ainsi que la Direction gĂ©nĂ©rale pour la promotion des PME au ministĂšre de l’Industrie.

Ce programme s’inscrit dans le cadre de la consĂ©cration du rĂŽle social et Ă©conomique de l’Etat en soutenant l’initiative privĂ©e et en fournissant tous les mĂ©canismes, facilitĂ©s et programmes d’accompagnement et d’encadrement.

Objectif: Aider les projets et les PME en difficulté pour maintenir leur viabilité et stabiliser les emplois.

Avec TAP

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RĂ©forme du Travail en Tunisie : CDD, quelles sont les 3 seules exceptions ?

Von: walid
27. MĂ€rz 2025 um 09:03

Emploi et chĂŽmage

Le ministre des affaires sociales Issam Lahmar a soulignĂ© que le projet de loi relatif Ă  l’organisation des contrats de travail et la suppression de la sous-traitance stipule que les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e sont limitĂ©s Ă  trois cas exceptionnels Ă  savoir :

  • les travaux nĂ©cessitant une augmentation inhabituelle de la charge du travail,
  • le remplacement temporaire d’un salariĂ© permanent ou
  • les travaux saisonniers, qui ne peuvent pas, en rĂ©fĂ©rence Ă  l’usage ou Ă  la nature de l’activitĂ©, faire l’objet de contrats indĂ©terminĂ©s.

La ministre des affaires sociales a indiquĂ©, au cours d’une sĂ©ance d’audition tenue hier lundi par la commission de la santĂ©, des affaires de la femme, des affaires sociales et des personnes handicapĂ©es Ă  l’assemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) que le recours aux contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  prĂ©vu par le code du travail et englobe les travaux saisonniers ou ceux nĂ©cessitant une augmentation inhabituelle de la charge du travail.

“L’amendement proposĂ© est important et porte essentiellement sur l’obligation de conclure des contrats de travail Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e et de limiter les contrats Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e Ă  quelques exceptions” a-t-il signalĂ©.

Le ministre des affaires sociales a prĂ©cisĂ© que le recours Ă  la sous-traitance de la main d’oeuvre est incriminĂ©, alors que cette pratique ne concerne pas les prestations et les travaux contenus dans l’article 30 (nouveau) du code du travail.

Il a prĂ©cisĂ© que le nouveau projet d’amendement s’applique au secteur privĂ©, notant que les textes rĂ©glementaires seront publiĂ©s en vue de titulariser les agents travaillant en sous-traitance dans le secteur public, soumis Ă  des rĂ©gimes spĂ©cifiques.

Lahmar a signalĂ© que ce projet vise Ă  annuler les contrats de travail Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e et Ă  interdire dĂ©finitivement la sous-traitance de la main d’Ɠuvre avec la possibilitĂ© de proposer des dispositions relatives Ă  l’organisation des entreprises de prestation de services et la rĂ©alisation des travaux.

Le ministre des affaires sociales a soulignĂ© que le projet d’amendement du code du travail s’inscrit dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la dĂ©cision du prĂ©sident de la rĂ©publique, en date du 6 mars 2024, portant sur l’annulation de la sous-traitance et l’interdiction de toutes formes de fraude.

EN BREF

RĂ©forme du Code du Travail en Tunisie – Ce qu’il faut retenir

Objectif : Appliquer la décision présidentielle du 6 mars 2024
📃 Les CDD dĂ©sormais limitĂ©s Ă  3 cas :
– Remplacement temporaire d’un salariĂ©
– Travaux saisonniers
– Augmentation inhabituelle de l’activitĂ©
✅ CDI devient la rĂšgle par dĂ©faut
« Le recours aux contrats prĂ©caires sera strictement encadrĂ© » — Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales.

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Doctorants au chÎmage réclament le recrutement direct

25. MĂ€rz 2025 um 17:13

Un certain nombre de doctorants- chercheurs au chĂŽmage ont revendiquĂ© « le recrutement direct sans concours Â».

Le porte parole des doctorants au chĂŽmage AbderrahmĂšne KhĂ©lifi a indiquĂ© dans une confĂ©rence de presse tenue mardi Ă  Tunis, qu’environ 5 mille titulaires de doctorat sont confrontĂ©s au chĂŽmage ou travaillent dans des secteurs non adaptĂ©s Ă  leur qualification, soulignant la nĂ©cessitĂ© de « rĂ©gulariser la situation des doctorants Ă  travers le recrutement direct et l’annulation des concours Â».

« Il s’agit de la deuxiĂšme confĂ©rence de presse organisĂ©e en l’espace de deux mois Â» a-t-il prĂ©cisĂ©, signalant l’importance de rĂ©gulariser ce dossier et de facilitĂ© l’intĂ©gration des doctorants afin de prĂ©server leur dignitĂ©.

Avec TAP

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IngĂ©nieurs tunisiens : formĂ©s pour l’étranger faute de vision nationale

24. MĂ€rz 2025 um 09:35

IngenierieLa formation des ingĂ©nieurs en Tunisie repose sur une base acadĂ©mique rigoureuse et polyvalente. DĂšs le cycle prĂ©paratoire, les Ă©tudiants acquiĂšrent une solide maĂźtrise des mathĂ©matiques, de l’informatique et des sciences fondamentales, leur permettant d’accĂ©der Ă  des formations d’ingĂ©nierie diversifiĂ©es. Cependant, malgrĂ© leur rĂ©putation et leur attractivitĂ© sur le marchĂ© international, certains points faibles sont rĂ©guliĂšrement soulignĂ©s : un manque de pratique, des lacunes en soft skills, une maĂźtrise insuffisante des logiciels professionnels et une adaptation parfois lente aux Ă©volutions technologiques mondiales.

Ce constat a Ă©tĂ© au centre d’un webinaire organisĂ© par l’Association Reconnectt prĂ©sidĂ© par Sami Ayari ingĂ©nieur lui mĂȘme, rĂ©unissant des ingĂ©nieurs tunisiens de renom, installĂ©s Ă  l’international avec Mohamed Jmaiel, professeur en informatique Ă  l’Ecole nationale de Sfax. Un systĂšme aux fondamentaux solides mais en quĂȘte de repĂšres et d’orientation stratĂ©gique, c’est en quelques mots l’ingĂ©nierie en Tunisie.

Mohamed Jmaiel rappelle que l’offre tunisienne est de 88 filiĂšres d’ingĂ©nierie sur 300 formations universitaires.  Chaque annĂ©e, il y a 7.000 diplĂŽmĂ©s produits par les diffĂ©rentes filiĂšres. La Tunisie s’est dotĂ©e d’un large Ă©ventail de spĂ©cialisations. Mais cette diversitĂ© est-elle un atout ou un frein ? Cette multiplicitĂ© a gĂ©nĂ©rĂ© une perte de repĂšres, estime Mohamed Jmaiel.

« Nous avons ouvert trop de filiĂšres sans une vision claire. Nous ne savons plus exactement Ă  quel marchĂ© nous destinons nos ingĂ©nieurs. Formons-nous pour l’économie nationale et si c’est le cas, est-ce que notre Ă©conomie, notre industrie sont capables d’absorber autant d’ingĂ©nieurs venant de filiĂšres aussi diverses ? »

Si l’excellence acadĂ©mique des formations publiques est reconnue, la question centrale reste leur adĂ©quation aux exigences du monde du travail. Les ingĂ©nieurs tunisiens sont rĂ©putĂ©s pour leur capacitĂ© d’adaptation, mais sont-ils suffisamment prĂ©parĂ©s aux dĂ©fis scientifiques et technologiques actuels ? En fait, il y a un dĂ©calage manifeste entre les besoins du marchĂ© du travail et les cursus et le nombre d’ingĂ©nieurs diplĂŽmĂ©s.

Nous avons ouvert trop de filiĂšres d’ingĂ©nierie sans une vision claire ni une stratĂ©gie de dĂ©veloppement Ă©conomique en lien avec le marchĂ© national – Pr Mohamed Jmaiel

 

Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) est l’un des seuls Ă  absorber efficacement ses diplĂŽmĂ©s. En revanche, des disciplines comme l’agronomie souffrent d’un manque d’opportunitĂ©s, poussant de nombreux ingĂ©nieurs Ă  chercher un avenir ailleurs.

Ce phĂ©nomĂšne s’explique en partie par le manque d’interaction entre les universitĂ©s et le tissu industriel tunisien. Contrairement aux modĂšles europĂ©ens ou nord-amĂ©ricains, la recherche appliquĂ©e et l’innovation en entreprise restent marginales en Tunisie.

Mohamed Jmaiel partage son expĂ©rience Ă  l’école d’ingĂ©nieurs de Sfax, oĂč une tentative de formation en alternance a Ă©chouĂ© :

« Nous avons voulu instaurer un modĂšle d’alternance, mais les entreprises n’ont pas jouĂ© le jeu. Sur une promotion de 120 Ă©tudiants, Ă  peine une dizaine ont trouvĂ© des opportunitĂ©s. Cela montre que le problĂšme ne vient pas seulement du nombre de filiĂšres, mais aussi d’un tissu Ă©conomique qui peine Ă  absorber ces compĂ©tences. »

Une nécessaire refonte du modÚle éducatif

Pr Fatma Mili, enseignante en data et en Informatique dans l’une des plus grandes facultĂ©s d’informatique aux États-Unis, l’UNC Charlotte, insiste sur la nĂ©cessitĂ© de former des ingĂ©nieurs entrepreneurs, capables d’innover et d’anticiper les Ă©volutions industrielles.

« L’universitĂ© ne doit pas se contenter de dĂ©livrer des diplĂŽmes, elle doit crĂ©er un Ă©cosystĂšme oĂč les Ă©tudiants dĂ©veloppent leur crĂ©ativitĂ© et leur esprit d’entreprise. Nous devons orienter nos formations vers les industries de demain. »

Cette vision est appliquĂ©e en Allemagne oĂč Pr Fahmi Bellallouna, enseignant et chercheur en ingĂ©nierie, spĂ©cialisĂ© dans la rĂ©alitĂ© virtuelle (VR) et en rĂ©alitĂ© augmentĂ©e (AR) affirme que le lien entre les universitĂ©s et les industries est renforcĂ©. “Les Ă©tablissements suivent de prĂšs l’évolution des marchĂ©s et ajustent leurs programmes en consĂ©quence”.

Former des ingĂ©nieurs, ce n’est pas uniquement dĂ©livrer des diplĂŽmes. C’est crĂ©er un environnement qui stimule la crĂ©ativitĂ©, l’innovation et l’esprit d’entreprise – Pr Fatma Mili

 

À l’inverse, en Tunisie, l’industrie investit peu dans la recherche et le dĂ©veloppement (R&D), ce qui limite les opportunitĂ©s d’innovation et d’apprentissage pratique. Il cite l’exemple de la Chine, oĂč l’État a imposĂ© aux entreprises des transformations structurelles pour encourager l’innovation : « En Chine, j’ai vu le secteur automobile Ă©voluer Ă  une vitesse impressionnante sous l’impulsion du gouvernement. Si la Tunisie veut progresser, il faut que l’État prenne des mesures stratĂ©giques et soutienne financiĂšrement l’innovation. »

La Tunisie peut-elle devenir un hub technologique ?

Le marché international reconnaßt le potentiel des ingénieurs tunisiens, mais pourquoi les grandes entreprises technologiques privilégient-elles Bangalore plutÎt que Tunis ?

Dr Imed Zitouni, expert mondialement reconnu en intelligence artificielle (IA) et en traitement du langage naturel (TLN), occupant actuellement le poste de directeur de l’ingĂ©nierie chez Google aux États-Unis, apporte une rĂ©ponse claire :

“Les multinationales cherchent un climat d’affaires stable, sans lourdeurs administratives. En Inde, elles savent qu’elles peuvent recruter rapidement et en toute confiance. La Tunisie doit rassurer les investisseurs et allĂ©ger ses procĂ©dures. Aujourd’hui, dans un monde en constante Ă©volution, maĂźtriser les soft skills est devenu aussi essentiel que les compĂ©tences techniques”.

En Allemagne, les universitĂ©s d’ingĂ©nierie adaptent constamment leurs cursus aux besoins rĂ©els du marchĂ© – Pr Fahmi Bellallouna

 

“Avec l’essor de l’intelligence artificielle et des technologies disruptives, la vĂ©ritable valeur d’un ingĂ©nieur rĂ©side dans sa capacitĂ© Ă  apprendre et Ă  s’adapter. Ceux qui rĂ©ussissent ne sont pas forcĂ©ment ceux qui connaissent tout, mais ceux qui savent Ă©voluer et se rĂ©inventer en permanence”.

“Prenons l’exemple de Bangalore, en Inde, la ville s’est imposĂ©e comme la capitale indienne de l’informatique. Comment ? GrĂące Ă  une politique Ă©ducative et Ă©conomique cohĂ©rente, qui a su rĂ©pondre aux besoins du marchĂ© international. Des gĂ©ants US ont implantĂ© des unitĂ©s stratĂ©giques, attirant et formant des milliers d’ingĂ©nieurs. Pourquoi la Tunisie, pourtant dotĂ©e de talents reconnus, peine-t-elle Ă  reproduire ce modĂšle ?”

Le Canada est un autre exemple parlant. Mohamed Habibi Professeur agrĂ©gĂ© en gĂ©nie mĂ©canique, Directeur de l’Équipe de Recherche en IngĂ©nierie MĂ©canique AvancĂ©e (ÉRIMA), UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres (UQTR) dĂ©plore une baisse du niveau des jeunes ingĂ©nieurs tunisiens. « Nous recrutons chaque annĂ©e des ingĂ©nieurs de l’ENIT, de l’ENIM et de l’ENSIT. Mais nous avons de plus en plus de mal Ă  trouver le niveau que nous recherchons. Les formations thĂ©oriques restent solides, mais elles ne sont plus en phase avec les attentes du marchĂ© et les avancĂ©es technologiques »

Les multinationales ne cherchent pas seulement des compĂ©tences techniques, elles veulent aussi de la stabilitĂ©, de la rĂ©activitĂ© et un environnement propice Ă  l’investissement – Dr Imed Zitouni

 

Il souligne des manques importants en matiĂšre de maĂźtrise des logiciels techniques, d’expĂ©rimentation en laboratoire et de compĂ©tences en gestion de projet d’oĂč l’urgence d’un changement du cursus. Si la Tunisie veut que son systĂšme d’ingĂ©nierie soit un moteur de croissance Ă©conomique, il est impĂ©ratif d’agir sur plusieurs axes :

  • Repenser les programmes acadĂ©miques en fonction des besoins du marchĂ© local et international ;
  • CrĂ©er des passerelles solides entre universitĂ©s et entreprises pour favoriser l’apprentissage pratique ;
  • Encourager la recherche appliquĂ©e et l’innovation industrielle Ă  travers des incitations financiĂšres ;
  • Attirer les investissements Ă©trangers en simplifiant les dĂ©marches administratives et en garantissant un environnement d’affaires attractif ;
  • Mettre en avant les soft skills et l’adaptabilitĂ© pour prĂ©parer les ingĂ©nieurs aux Ă©volutions technologiques rapides.

RĂ©inventer l’ingĂ©nierie tunisienne pour un avenir prometteur et ouvrir la voie aux partenariats internationaux que veulent initier les Ă©lites tunisiennes sises Ă  l’étranger.

“Nous voulons contribuer au dĂ©veloppement de notre pays, relĂšve Mohamed Habibi, mais encore faut-il lever les obstacles administratifs qui freinent l’innovation et la recherche. Comment avancer lorsque la signature d’une simple convention avec un doyen prend deux mois ?”

“Comment ĂȘtre compĂ©titif lorsque, sur un financement de 12 mois, l’administration met six mois Ă  dĂ©signer un Ă©tudiant pour collaborer Ă  un projet de recherche ? Ce manque de rĂ©activitĂ© pĂ©nalise aussi bien les chercheurs que l’économie nationale”.

“Il est urgent de repenser le rĂŽle des universitĂ©s : forment-elles des diplĂŽmĂ©s pour enrichir le marchĂ© du travail ou simplement pour remplir des statistiques ? Au-delĂ  des diplĂŽmes, il est temps de valoriser les travaux et les compĂ©tences des Ă©tudiants, afin de les intĂ©grer efficacement dans l’écosystĂšme professionnel.”

Nous avons en Tunisie des jeunes ingĂ©nieurs brillants, mais le systĂšme administratif les freine au lieu de les propulser. Il faut parfois six mois pour dĂ©bloquer un financement ou signer une convention de recherche – Pr Mohamed Habibi

 

Mohamed Habibi n’est pas le seul déçu de l’administration tunisienne, Fahmi Bellallouna aussi engagĂ© que lui dĂ©plore cet Ă©tat des choses : “Nous avons envoyĂ© des Ă©quipements Ă  des Ă©tudiants tunisiens dans la rĂ©alitĂ© virtuelle, (lunettes virtuelles) ils sont restĂ©s bloquĂ©s 6 mois dans les services de douane, c’est beaucoup”.

Le talent et la capacitĂ© d’adaptation des ingĂ©nieurs tunisiens ne sont plus Ă  prouver.

Cependant, le modĂšle Ă©ducatif actuel doit Ă©voluer pour rĂ©pondre aux attentes du marchĂ© globalisĂ©. La Tunisie a toutes les cartes en main pour devenir un pĂŽle technologique attractif, mais cela nĂ©cessite une vision claire, un soutien stratĂ©gique de l’État et un engagement accru du secteur privĂ©. Le dĂ©fi est de taille, mais l’opportunitĂ© est immense.

L’ingĂ©nierie tunisienne ne doit pas seulement viser l’exportation de talents, mais aussi la crĂ©ation d’une Ă©conomie innovante et compĂ©titive sur la scĂšne mondiale.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

L’essentiel sur la formation des ingĂ©nieurs en Tunisie

  • 7 000 diplĂŽmĂ©s par an, issus de 88 filiĂšres d’ingĂ©nierie.
  • Formation acadĂ©mique solide mais dĂ©calĂ©e des besoins du marchĂ©.
  • Manques identifiĂ©s : soft skills, pratique, logiciels mĂ©tiers.
  • Faible lien universitĂ©-entreprise ; alternance quasi inexistante.
  • « Nous avons ouvert trop de filiĂšres sans vision claire. » – Pr Jmaiel
  • Les talents tunisiens s’exportent faute d’opportunitĂ©s locales.
  • Urgence : repenser les cursus, encourager l’innovation et simplifier l’administration.

L’article IngĂ©nieurs tunisiens : formĂ©s pour l’étranger faute de vision nationale est apparu en premier sur WMC.

THAMM Plus : un pont vers l’emploi durable en Italie pour les travailleurs tunisiens

21. MĂ€rz 2025 um 10:30

Le programme THAMM Plus, mis en Ɠuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie et son partenaire de mise en Ɠuvre, l’Organisation non gouvernementale ELIS et l’Association italienne des constructeurs en BĂątiment (ANCE), en collaboration avec l’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail IndĂ©pendant (ANETI) et l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle (ATFP), vise Ă  renforcer l’employabilitĂ© des jeunes tunisiens et leur permettre d’accĂ©der Ă  des emplois durables en Italie, tout en dĂ©veloppant leurs compĂ©tences professionnelles. Le programme met Ă©galement en place une approche systĂ©matique des migrations rĂ©guliĂšres. Et ce, en favorisant une coopĂ©ration solide entre les partenaires institutionnels, en renforçant leurs capacitĂ©s et en facilitant la reconnaissance et la certification des compĂ©tences.

Compétences recherchées dans le cadre de THAMM Plus

Les jeunes diplĂŽmĂ©s tunisiens et tunisiennes ayant un Certificat de compĂ©tence (CC), Certificat d’aptitude professionnelle (CAP), Brevet de technicien professionnel (BTP) homologuĂ© ou titulaires d’un Certificat de compĂ©tence professionnelle (CCP) dans les spĂ©cialitĂ©s suivantes : maçonnerie coffreur-boiseur et poseur de revĂȘtements durs sont encouragĂ©s Ă  postuler.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 8 avril 2025.

Formations

Les candidats sĂ©lectionnĂ©s bĂ©nĂ©ficieront d’une formation en langue et culture italienne, en sĂ©curitĂ© au travail et de formation technique supplĂ©mentaire avant leur intĂ©gration professionnelle en Italie.

Informations complémentaires

Visionnez cette vidĂ©o, expliquant le processus de candidature.

Les dĂ©tails concernant la soumission des dossiers de candidatures ainsi que les conditions d’éligibilitĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s ici.

Pour toute question ou demande d’information supplĂ©mentaire sur cet appel Ă  candidatures, veuillez contacter le bureau d’emploi le plus proche ou via l’ANETI.

Pour de plus amples informations sur le projet THAMM Plus, veuillez contacter regularpathwaystunisia@iom.int

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Début de la sélection de jeunes Tunisiens pour travailler en Italie (Vidéo)

21. MĂ€rz 2025 um 07:32

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie a annoncĂ©, jeudi 20 mars 2025, le dĂ©but du processus d’emploi en Italie de jeunes Tunisiens, notamment dans les secteurs de la construction et de la logistique. VidĂ©o.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du programme Thamm Plus, cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne et le ministĂšre italien de l’IntĂ©rieur, qui vise Ă  faciliter la mobilitĂ© de la main d’Ɠuvre qualifiĂ©e et formĂ©e entre le Maroc, la Tunisie et l’Italie.

Les candidats intĂ©ressĂ©s sont invitĂ©s Ă  prĂ©senter leur dossier Ă  l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indĂ©pendant (Aneti) le plus proche et Ă  s’inscrire via la plateforme en ligne dĂ©diĂ©e.

Les candidats, prĂ©cise l’OIM, doivent ĂȘtre ĂągĂ©s de 18 Ă  35 ans Ă  la date de dĂ©pĂŽt du dossier, ĂȘtre en possession d’un certificat de compĂ©tence ou d’un diplĂŽme professionnel Ă©quivalent, ou avoir rĂ©ussi un test professionnel validant leurs compĂ©tences dans les secteurs concernĂ©s.

L’initiative fait partie du projet «Vers une gouvernance mondiale de la migration et de la mobilitĂ© des travailleurs en Afrique du Nord» mis en Ɠuvre par l’OIM. Thamm Plus. Il vise Ă  amĂ©liorer l’employabilitĂ© des jeunes Tunisiens et Ă  Ă©tablir des parcours rĂ©guliers durables, notamment pour le secteur italien de la construction.

Jusqu’à prĂ©sent, 100 participants ont dĂ©jĂ  terminĂ© leur formation, tandis que 200 autres suivent actuellement une formation technique aprĂšs avoir terminĂ© leurs cours d’éducation civique et linguistique, tout en renforçant les capacitĂ©s d’enseignement professionnel en Tunisie.

Les candidats sélectionnés reçoivent une préparation complÚte, comprenant une formation à la langue et à la culture italiennes, une éducation à la sécurité au travail et une formation technique spécialisée avant de commencer leur emploi en Italie.

I. B. (avec Ansamed).

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Tunisie: vers une nouvelle stratĂ©gie nationale pour l’emploi

13. MĂ€rz 2025 um 08:34

Un conseil ministĂ©riel restreint, prĂ©sidĂ© par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, s’est tenu hier 12 mars 2025 Ă  La Kasbah pour examiner les axes de la stratĂ©gie nationale pour l’emploi. Ce plan vise essentiellement Ă  rĂ©pondre aux dĂ©fis du marchĂ© du travail, notamment en matiĂšre de crĂ©ation d’emplois, d’intĂ©gration du secteur informel et d’amĂ©lioration des conditions de travail.

Lors de cette rĂ©union, le chef du gouvernement a soulignĂ© que l’emploi constitue une prioritĂ© nationale et un droit constitutionnel, nĂ©cessitant des mesures adaptĂ©es pour garantir des opportunitĂ©s basĂ©es sur la compĂ©tence et l’équitĂ©. Il a insistĂ© sur l’importance d’accĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre des recommandations du prĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, afin de valoriser le travail et d’assurer un accĂšs Ă©quitable Ă  l’emploi.

Le gouvernement entend ainsi renforcer la dynamique Ă©conomique pour stimuler l’investissement et amĂ©liorer le climat des affaires, tout en dĂ©veloppant des projets Ă  forte capacitĂ© d’embauche. La modernisation du marchĂ© du travail passera par une meilleure adĂ©quation entre la formation et les besoins des entreprises, ainsi que par l’exploitation des opportunitĂ©s liĂ©es Ă  la transformation numĂ©rique et Ă  l’intelligence artificielle.

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a prĂ©sentĂ© l’état d’avancement de la mise Ă  jour de la stratĂ©gie et les grandes lignes de son plan d’exĂ©cution. Il a Ă©galement proposĂ© des mesures pour amĂ©liorer la gouvernance du secteur, encourager l’entrepreneuriat et accompagner les demandeurs d’emploi dans leur insertion professionnelle.

À l’issue des discussions, le conseil a recommandĂ© d’enrichir le document stratĂ©gique en intĂ©grant les observations des ministres concernĂ©s et en adoptant une approche participative impliquant tous les acteurs du marchĂ© du travail. La commission nationale de pilotage reprendra ses travaux afin d’achever la version finale de la stratĂ©gie, qui sera prochainement soumise Ă  un conseil ministĂ©riel pour approbation.

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