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Heute — 28. März 2025Haupt-Feeds

Le fisc italien réclame 1 milliard d’euros à Meta, X et LinkedIn

28. März 2025 um 16:08

Le fisc italien a envoyé des demandes de paiement d’impôts, notamment de TVA pour un montant total de 1 milliard d’euros, aux sociétés Meta, X et LinkedIn. C’est le résultat d’une enquête ouverte ces derniers mois et qui concerne de grandes entreprises technologiques, accusées d’évasion fiscale.

En effet, selon des « sources ayant une connaissance directe du dossier », cette affaire pourrait avoir de graves répercussions pour l’ensemble de l’Union européenne.

La recherche porte sur les périodes 2015-2016 et 2021-2022. Ainsi, l’Italie demande 887,6 millions d’euros à Facebook, 12,5 millions d’euros à X (anciennement Twitter) et 140 millions d’euros supplémentaires à LinkedIn. Soit un montant total s’élevant à 1,04 milliard d’euros.

Toutefois, dans cette première phase, l’avis envoyé aux grandes entreprises technologiques ne concerne que les impôts des années 2015 et 2016, car les créances approchent de la prescription.

Dans un communiqué, un porte-parole de Meta a déclaré que la société avait « pleinement coopéré avec les autorités concernant ses obligations fiscales, tant au niveau européen que national, et continuerait de le faire ». Il a ajouté que Meta était fortement en désaccord avec l’idée selon laquelle l’accès des utilisateurs aux plateformes en ligne devrait être soumis à la TVA.

La position de l’Italie

Le gouvernement italien soutient de son côté que l’inscription des utilisateurs sur des plateformes telles que X, LinkedIn et Meta devrait être considérée comme une transaction imposable, car il y a un échange entre les services fournis et les données personnelles des utilisateurs.

La question pourrait devenir une affaire européenne, puisque la TVA s’applique aux 27 États membres de l’UE. L’enquête pourrait conduire à une révision du modèle fiscal pour les entreprises qui fournissent des services gratuits sur Internet, en utilisant des cookies et en enregistrant les utilisateurs à des fins publicitaires.

Quid de la taxe numérique en Italie?

Depuis 2020, l’Italie a mis en place la taxe numérique (Imposta sui Servizi Digitali – ISD), qui impose une taxe de 3 % sur les revenus provenant de la publicité ciblée, des services intermédiaires entre utilisateurs et du transfert de données pour les entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 750 millions d’euros.

Selon une étude de l’Osservatorio Conti Pubblici Italiani, les recettes de la taxe numérique en Italie s’élèvent à 400 millions d’euros. Soit un montant inférieur à l’estimation initiale de 708 millions d’euros par an.

Dans ce contexte, de nombreuses grandes entreprises technologiques choisissent de s’installer en Irlande, où sont concentrées 40 % des recettes fiscales numériques de l’UE. Apple, Meta, Google, Microsoft et Amazon sont basées en Irlande. Tandis que 19 % des recettes fiscales numériques proviennent d’entreprises basées en Italie.

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France : déficit budgétaire 2024 légèrement inférieur aux prévisions

28. März 2025 um 14:08

Le déficit budgétaire du secteur public français a été inférieur aux prévisions; mais pas autant que ce que le gouvernement avait anticipé. C’est ce qu’il ressort des données officielles publiées jeudi 27 mars 2025.

L’agence statistique INSEE a indiqué que les comptes publics 2024 affichaient un déficit budgétaire de 5,8 % de la production économique. Soit en hause par rapport aux 5,4 % de 2023, mais meilleur que la dernière estimation du gouvernement de 6,0 %.

En effet, le gouvernement a dû augmenter à plusieurs reprises ses prévisions concernant le déficit de 2024. Car les dépenses ont été plus élevées que prévu et les recettes fiscales ont été inférieures aux estimations.

Son objectif est de réduire le déficit cette année à 5,4 % de la production économique. Et ce, comme première étape pour ramener le déficit au plafond de 3 % de l’Union européenne d’ici 2029.

L’INSEE a également indiqué que la dette publique de la France s’élevait à 113,0 % du PIB en 2024; contre 109,8 % en 2023 et les attentes du gouvernement de 112,7 % en 2024.

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La dette américaine dépassera les sommets de la Seconde Guerre mondiale

28. März 2025 um 13:38

Le Congressional Budget Office (CBO – USA) tire la sonnette d’alarme sur la dette fédérale américaine, soulignant que dans les années à venir, elle devrait dépasser les sommets historiques atteints après la Seconde Guerre mondiale.

Plus précisément, le CBO a averti jeudi 27 mars 2025 que le ratio dette/PIB aux États-Unis devrait atteindre 107 % d’ici 2029. Dépassant ainsi les niveaux des années 1940, lorsqu’il avait atteint son « pic ». Et il continuera à augmenter à 156 % d’ici 2055. Il atteindra 124 % à fin 2025.

 

 

« L’augmentation de la dette ralentira la croissance économique, augmentera les paiements d’intérêts aux détenteurs étrangers de la dette américaine et posera des risques importants pour les perspectives budgétaires et économiques », a souligné CBO cité par le Financial Times.

A rappeler toutefois que l’administration Trump s’est engagée à trouver un espace budgétaire afin de tenir sa promesse de campagne de réductions d’impôts substantielles pour les entreprises et les ménages.

Dans cette optique, Donald Trump a chargé Elon Musk de lever 2 000 milliards de dollars grâce à des réductions des dépenses fédérales d’ici le milieu de l’année prochaine.

Le gouvernement américain estime que les recettes provenant des droits de douane pourraient combler le manque à gagner créé par la baisse des recettes fiscales. Il enregistre chaque année d’importants déficits budgétaires depuis la pandémie du Covid-19 et, selon le CBO, ils resteront élevés.

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Les Etats-Unis suspendent leurs contributions financières à l’OMC

28. März 2025 um 10:24

Washington a commencé à réduire ses contributions aux institutions mondiales; et ce, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales des Etats-Unis d’Amérique.

Les États-Unis ont ainsi suspendu leurs contributions à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ont déclaré, ce 28 mars 2025 à Reuters, trois sources gouvernementales. Alors que, dans le même temps, l’administration du président Donald Trump intensifie ses efforts pour réduire les dépenses publiques.

En effet, l’administration Trump est en train de retirer son soutien aux institutions mondiales. Et ce, tout en estimant que ce soutien est incompatible avec sa politique économique « America First ». Elle prévoit aussi de se retirer de certaines organisations, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS). De même qu’elle a réduit ses contributions à d’autres institutions, dans le cadre d’un examen complet des dépenses fédérales du pays.

A cet égard, notons que l’OMC avait déjà été affectée par une décision américaine en 2019, durant le premier mandat de Trump. Celle-ci avait consisté à bloquer la nomination de nouveaux juges à sa plus haute cour d’appel des Etats-Unis. Ce qui avait perturbé partiellement son principal système de règlement des différends. Concernant cette fois l’OMC, Washington a accusé son Organe d’appel d’outrepasser son autorité dans les différends commerciaux, précise Reuters.

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Gestern — 27. März 2025Haupt-Feeds

Les ventes de voitures neuves dans l’UE ont chuté en février

27. März 2025 um 15:23

La tendance à la baisse des ventes de voitures particulières dans l’UE s’est poursuivie en février par rapport aux ventes du mois correspondant de l’année dernière. Selon les données officielles de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles) publiées mercredi 26 mars 2025, le volume des ventes de voitures particulières neuves vendues au cours du deuxième mois de 2025 dans l’UE a diminué de 3 % par rapport à février 2024. La part des voitures électriques à batterie était de 15,2 %.

Plus précisément, les principaux marchés de l’UE ont connu une baisse, à savoir l’Italie (-6 %), l’Allemagne (-4,6 %) et la France (-3,3 %). L’Espagne a par contre enregistré une hausse de 8,4 %.

En février 2025, les véhicules électriques à batterie (VEB) représentaient 15,2 % de la part de marché totale de l’UE, ce qui indique une augmentation par rapport à la base de référence basse de 11,5 % au cours de la période comparable de janvier à février 2024. Les véhicules électriques hybrides ont enregistré une hausse, capturant 35,2 % des consommateurs sur le marché de l’UE.

Dans le même temps, la part de marché combinée des voitures à essence et diesel est tombée à 38,8 %, contre 48,5 % au cours de la même période en 2024.

Hausse de 28,4 % des ventes des nouvelles voitures électriques

Au cours des deux premiers mois de 2025, les ventes de nouvelles voitures électriques à batterie ont augmenté de 28,4 %, atteignant 255 489 unités, représentant 15,2 % de la part de marché totale de l’UE. Trois des quatre plus grands marchés de l’UE, représentant 64 % de toutes les immatriculations de voitures électriques à batterie, ont enregistré de fortes hausses à deux chiffres : l’Allemagne (+41 %), la Belgique (+38 %) et les Pays-Bas (+25 %). Cela contraste avec la France, qui a connu une légère baisse de 1,3 %.

Les données de février 2025 ont montré que les nouvelles immatriculations de voitures hybrides électriques dans l’UE ont augmenté de 18,7 %, tirées par une croissance significative sur les quatre plus grands marchés : la France (+51,4 %), l’Espagne (+31,5 %), l’Italie (+10,4 %) et l’Allemagne (+9,8 %). Cela a conduit à l’immatriculation de 594 059 unités au cours des deux premiers mois de 2025, ce qui représente 35,2 % de la part de marché de l’UE.

Baisse de 5 % des voitures électriques hybrides rechargeables

Les immatriculations de voitures électriques hybrides rechargeables ont diminué de 5 % au cours de la période janvier-février 2025, avec un total de 124 947 unités. Cette baisse est principalement due à des baisses importantes sur des marchés clés tels que la Belgique (-65,3 %) et la France (-49,3 %). En conséquence, les voitures électriques hybrides rechargeables représentent désormais 7,4 % du total des immatriculations de voitures dans l’UE.

En février 2025, les immatriculations de véhicules à essence avaient chuté de manière significative de 20,5 %, tous les principaux marchés connaissant des baisses. La France a enregistré la plus forte baisse, avec des immatriculations en chute libre de 27,5%, suivie par l’Allemagne (-24,9 %), l’Italie (-19 %) et l’Espagne (-13 %).

Avec 489 838 voitures neuves immatriculées jusqu’à présent, la part de marché de l’essence est tombée à 29,1%, contre 35,5% à la même période l’année dernière. De même, le marché des voitures diesel a diminué de 28 %, ce qui a donné lieu à une part de marché de 9,7 % pour les véhicules diesel en février 2025.

Par ailleurs, la variation annuelle de février 2025 a montré une baisse de 22,4 % pour l’essence et de 28,8 % pour le diesel.

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Allemagne : des voitures aux chars, la difficile transition

27. März 2025 um 13:30

Des changements importants ont récemment été annoncés dans l’industrie allemande. Tandis que des entreprises leaders, comme Volkswagen, sont contraintes de licencier des centaines de personnes, les fabricants de chars et d’ogives recherchent de plus en plus de travailleurs.

Selon une étude récente d’EY et de DekaBank publiée mercredi 26 mars 2025 par le magazine CAPITAL, « les États européens membres de l’OTAN devraient investir 72 milliards d’euros dans des équipements militaires dans les années à venir, à même de créer 680 000 emplois en Europe ».

Dans une étude connexe, le cabinet de conseil Kearney parvient à des conclusions similaires. Le nombre d’emplois qui en résulteront dépendra bien sûr directement de la mesure dans laquelle les États investiront finalement dans la défense.

S’ils investissent 2 % de leur PIB, comme le prévoit l’OTAN, environ 160 000 travailleurs seront nécessaires d’ici 2030. Et s’ils investissent 2,5 % ou même 3 %, le nombre de nouveaux emplois s’élèverait à 460 000 et 760 000 respectivement.

D’où viendront les travailleurs?

Certaines entreprises du secteur de la défense auront non seulement besoin de plus de travailleurs, mais également de nouveaux sites pour construire des usines.

Et quoi de plus pratique pour ces entreprises que de se tourner vers des entreprises d’autres secteurs qui sont actuellement confrontées à de graves problèmes? « Nous profitons des difficultés auxquelles est confrontée l’industrie automobile », admet Oliver Dere, patron de Hensoldt, l’une des plus grandes entreprises de l’industrie de défense allemande. L’entreprise est déjà en contact avec des constructeurs automobiles, tels que Continental et Bosch, concernant le recrutement de leurs employés, note Capital.

La transition d’une industrie commerciale à une industrie de défense n’est cependant pas une affaire simple, comme l’explique à DW Eva Bruckner, directrice du cabinet de conseil Heinrich & Coll. de Munich : « Une telle transition n’est possible que dans des postes et des spécialités spécifiques ». Les travailleurs d’usines comme Volkswagen ou d’autres constructeurs automobiles « peuvent généralement travailler pour certaines entreprises de l’industrie de la défense ».

Dans d’autres secteurs d’activité, la transition est en revanche difficile, voire impossible – comme c’est le cas par exemple pour les personnes travaillant dans les services commerciaux.

L’industrie de la défense a ses propres particularités

Hans-Christoph Atzpondien, directeur de l’Association allemande de l’industrie de la sécurité et de la défense, fait spécifiquement référence à une particularité importante des entreprises de l’industrie de la défense : pour de nombreux employés, les contrôles de sécurité sont obligatoires – et prennent souvent beaucoup de temps. L’obtention des permis nécessaires prend du temps « et il est donc difficile pour les travailleurs de passer rapidement » d’un secteur à un autre, souligne Atzpondien à DW.

Dans le secteur de la défense, il existe ce qu’on appelle la liste des pays, qui fixe des normes élevées pour les parties intéressées provenant de pays qui représentent potentiellement un risque pour la sécurité de l’Allemagne, explique Atzpondien.

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Les tarifs douaniers de Trump menacent l’économie britannique

27. März 2025 um 13:30

Le président américain Donald Trump apparaît comme l’une des plus grandes menaces pesant sur l’économie britannique, lorsque l’autorité budgétaire du pays a déclaré que la faible croissance et le lourd fardeau de la dette rendaient le pays particulièrement vulnérable aux droits de douane proposés.

La ministre des Finances, Rachel Reeves, a procédé mercredi 26 mars 2025 à une réduction politiquement impopulaire du budget de l’aide sociale et à d’autres réductions de ses plans de dépenses. Le tout pour maintenir l’économie sur la bonne voie vers un objectif budgétaire clé qui a été conçu pour rassurer les investisseurs après l’effondrement du marché de courte durée de l’ancienne Première ministre, Liz Truss, en 2022.

Mais l’organisme indépendant de surveillance budgétaire du pays a déclaré qu’une guerre commerciale mondiale pourrait réduire la production économique. Tandis qu’une hausse des taux d’intérêt de la Banque d’Angleterre et des attentes de rendement des obligations d’État pourraient anéantir sa faible marge de manœuvre par rapport à cet objectif budgétaire.

A noter que Trump a déclaré dernièrement que de nouveaux taux de droits de douane réciproques entreraient en vigueur le 2 avril pour punir les pays que son administration considère comme bloquant les exportations américaines.

L’Office for Budget Responsibility (OBR – Office pour la responsabilité budgétaire), organisme de surveillance britannique, a déclaré que des droits de douane plus élevés sur les importations américaines freineraient l’activité économique du Royaume-Uni au-delà de tout impact direct sur les exportations du pays.

L’OBR souligne que les tarifs douaniers américains sur ses partenaires commerciaux en général pourraient réduire la taille de l’économie britannique – qui est très exposée aux fluctuations du commerce international – jusqu’à 1 %.

Rachel Reeves et le Premier ministre Keir Starmer ont déjà été déroutés depuis leur élection en juillet dernier, promettant une période de renouveau national. L’augmentation du coût de la dette et la stagnation de la croissance économique les ont contraints à des coupes budgétaires inacceptables. Et Reeves a subi une forte pression de la part des entreprises, après avoir utilisé son premier budget en octobre pour augmenter les impôts des employeurs.

Par ailleurs, la mise à jour du budget et la menace de droits de douane ont relancé les appels de certains investisseurs et économistes demandant au gouvernement de prendre des mesures plus drastiques pour s’attaquer à sa dette, qui équivaut à environ 95 % de la production économique annuelle, proche des niveaux du début des années 1960. Et ce, lorsque la Grande-Bretagne était encore en train de rembourser les coûts de la Seconde Guerre mondiale.

Ils soutiennent que la Grande-Bretagne devrait augmenter les impôts pour rétablir les finances publiques, qui ont supporté les coûts des chocs du krach financier de 2008, du Brexit, du COVID et de la flambée des prix de l’énergie qui a suivi la guerre en Ukraine.

L’OBR a déclaré que le gouvernement emprunterait 47,6 milliards de livres (61,4 milliards de dollars) de plus d’ici la fin de la décennie que ce qu’il avait prévu dans une prévision faite il y a seulement cinq mois.

« Ce gouvernement emprunte énormément », a déclaré Johnson de l’IFS. « Nous dépensons énormément en intérêts de la dette en ce moment, mais nous empruntons encore plus ».

Il a averti que le gouvernement pourrait désormais être confronté à des mois de spéculation sur d’éventuelles augmentations d’impôts lors de la prochaine déclaration budgétaire complète de Reeves, attendue en octobre ou novembre.

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La trêve entre l’Ukraine et la Russie n’est pas concrétisée sur le terrain

27. März 2025 um 12:09

L’Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées mercredi 26 mars de ne pas respecter une trêve sur les frappes énergétiques négociée par les Etats-Unis. L’Union européenne estimant de son côté qu’elle ne remplirait pas les conditions posées par la Russie pour un cessez-le-feu prévu en mer Noire.

Les États-Unis ont annoncé mardi des accords séparés avec l’Ukraine et la Russie pour suspendre leurs frappes en mer Noire et contre leurs installations énergétiques respectives, mais la rhétorique de Moscou et de Kiev suggère qu’ils restent très éloignés.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que les États-Unis avaient assuré à Kiev que les accords étaient effectifs dès leur annonce. Le Kremlin a toutefois affirmé que l’accord sur la mer Noire n’entrerait en vigueur qu’une fois la banque d’État russe sanctionnée serait reconnectée au système de paiement international. Or, l’Europe a affirmé que cela n’interviendrait qu’après le retrait russe d’Ukraine.

Sur le papier, les accords constituent une étape tangible vers un cessez-le-feu après le lancement par la Russie de son invasion en février 2022. Laquelle déclenchait le plus grand conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, qui fait rage sur une ligne de front de 1 000 km.

Sous la direction de Donald Trump, qui souhaite une paix rapide, les États-Unis ont publié mardi deux déclarations conjointes distinctes avec Moscou et Kiev décrivant les accords, mais aucun des deux documents n’a établi de calendrier clair pour leur mise en œuvre.

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Egypte : accord de financement de 4,3 milliards d’euros avec l’UE au second semestre

27. März 2025 um 11:10

L’Egypte devrait signer un accord de 4,3 milliards d’euros avec l’Union européenne au cours du second semestre de l’année 2025. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 26 mars, la ministre de la Planification, Rania Al-Massat, lors d’une conférence de presse.

Le plan financier intervient alors que l’Egypte cherche un soutien financier pour se remettre de sa crise économique, estiment les analystes.

Rappelons également que le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé le 11 mars la validation d’un nouveau programme d’aide au profit de l’Egypte. Et ce, pour un montant de 1,2 milliard de dollars, dans le cadre de son Fonds de la résilience et de la soutenabilité (RSF).

A noter que l’Egypte est confrontée à une dette extérieure considérablement croissante, ayant quadruplé depuis 2015 pour s’établir à 155,2 milliards de dollars en septembre 2024. Une part significative de cette dette est associée à d’ambitieux projets d’infrastructure, y compris la construction d’une nouvelle capitale située à l’est du Caire.

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L’UE renforce les restrictions sur les importations d’acier

26. März 2025 um 16:24

L’Union européenne a annoncé, mardi 25 mars 2025, des règles plus strictes sur les importations d’acier. Tout en craignant que le marché européen ne soit inondé d’approvisionnements mondiaux.

Les nouvelles règles comprennent des restrictions sur l’expansion prévue des importations d’acier en franchise de droits, ainsi que des règles plus strictes concernant les quotas d’importation non utilisés.

« La mesure renforcée donnera aux producteurs d’acier de l’UE une marge de manœuvre pour augmenter leur production,. Les aidant ainsi à regagner des parts de marché perdues », indique la Commission européenne, l’organe exécutif du bloc, dans un communiqué.

Cette décision vise également à encourager l’emploi et l’investissement dans l’industrie de l’acier propre au sein de l’Union européenne.

La Commission a expliqué qu’elle avait imposé ces règles en réponse aux pressions importantes auxquelles l’industrie européenne était confrontée. Et ce, en raison de la surcapacité de production mondiale, de la hausse des exportations chinoises et des nouveaux tarifs imposés par les États-Unis sur ses importations d’acier et d’aluminium.

Lire aussi : Tarifs douaniers de Trump : un coût de 28 milliards euros pour les exportations européennes d’acier et d’aluminium

La Commission a annoncé que la plupart de ces changements entreront en vigueur le 1er avril 2025. Tandis que les ajustements du taux de libéralisation et l’annulation des transferts de certaines quantités d’importation non utilisées s’appliqueront à partir du 1er juillet.

Conséquences de la décision sur le marché européen

Dans le même ordre d’idées, la Fédération européenne de l’acier (Eurofer) a récemment annoncé que les nouveaux droits de douane de 25 % imposés par les États-Unis sur les importations d’acier et d’aluminium constituent une menace directe pour la production au sein de l’Union européenne.

Le syndicat a indiqué que ces droits pourraient entraîner une perte allant jusqu’à 3,7 millions de tonnes d’exportations européennes vers les États-Unis.

Eurofer a également expliqué que les États-Unis ont importé l’année dernière 23 millions de tonnes de produits sidérurgiques de l’extérieur de l’Union européenne. Des quantités qui pourraient se déplacer de manière significative vers le marché européen comme alternative au marché américain. Et ce, suite à la décision de Washington d’imposer des tarifs douaniers sur les importations.

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L’inflation au Royaume-Uni ralentit à 2,8 % en février

26. März 2025 um 15:05

L’inflation annuelle au Royaume-Uni a ralenti à 2,8 % en février, annonce La Banque d’Angleterre le 25 mars 2025, contre 3 % en janvier. Ce qui donne aux consommateurs une certaine marge de manœuvre avant une éventuelle hausse des prix.

Les économistes interrogés par Reuters ont évoqué une croissance au Royaume-Uni de 2,9 % en février; contre une prévision de 2,8 % de la Banque d’Angleterre publiée le mois dernier.

Selon la correspondante d’Al Business à Londres, la baisse de l’inflation en Grande-Bretagne en février est due à une baisse des prix des vêtements et des chaussures.

Pour sa part, l’inflation sous-jacente a diminué de 3,7 % en janvier à 3,5 % en février. Cependant, la Banque centrale prévoit que l’inflation des prix à la consommation atteindra un pic de 3,75 % au troisième trimestre, soit près du double de l’objectif de 2 %. Et ce, en raison principalement de la hausse des coûts de l’énergie et des frais sur les factures d’eau et d’électricité des ménages et sur les tarifs de bus au Royaume-Uni.

L’Office for National Statistics a indiqué que le taux d’inflation annuel du secteur des services, étroitement surveillé par la Banque d’Angleterre, s’est maintenu à 5 %, dépassant tout de même les attentes d’une baisse à 4,9 %.

La chancelière de l’Echiquier du Royaume-Uni, Rachel Reeves devrait annoncer aujourd’hui un mini-budget comprenant de nouvelles réductions des dépenses.

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L’Égypte et le Maroc dans le plan d’une société mondiale de services énergétiques

26. März 2025 um 12:33

Une société mondiale de services énergétiques a dévoilé ses plans impliquant l’Égypte et le Maroc pour 2025 et 2026, ciblant une capacité d’installation éolienne importante.

Selon la carte des projets éoliens mondiaux de la plateforme énergétique basée à Washington, le plan de l’entreprise pour l’année prochaine comprend une expansion dans l’assemblage d’éoliennes dans deux pays arabes : l’Égypte et le Maroc.

L’entreprise espagnole Global Energy Services a déjà installé 15,2 gigawatts d’énergie éolienne dans 21 marchés dans le monde au cours de ses 30 ans d’histoire sur le marché.

Projets éoliens en Égypte et au Maroc

Les projets éoliens en Égypte et au Maroc font partie du plan de développement de Global Energy pour l’année à venir.

Cela comprend la poursuite du développement d’un projet majeur en Égypte, sur lequel le communiqué publié sur le site Web de la société n’a pas fourni beaucoup de détails.

Parallèlement, l’entreprise espagnole se prépare à entrer également sur le marché marocain l’année prochaine, dans le but d’installer des éoliennes. Et ce, selon un partenariat entre Global Energy et une entreprise locale de Rabat (que le communiqué ne mentionne pas).

À plus grande échelle, l’entreprise prévoit d’installer plus de 100 turbines d’une capacité totale de 421 mégawatts dans le monde cette année.

Le taux d’installation prévu par l’entreprise est en hausse de 17 % par rapport aux performances de l’année dernière, lorsque sa capacité a atteint 350 mégawatts.

Au final, la valeur des projets que l’entreprise prévoit de mettre en œuvre cette année dans le domaine de l’assemblage d’éoliennes dépasse 12 millions d’euros (12,9 millions de dollars).

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Trêve maritime et énergétique entre la Russie et l’Ukraine

26. März 2025 um 11:33

Les Etats-Unis ont conclu, mardi 25 mars, des accords avec l’Ukraine et la Russie pour suspendre leurs attaques en mer et contre des cibles énergétiques.

Les accords séparés sont les premiers engagements formels des deux parties belligérantes depuis l’investiture du président Donald Trump. Celui-ci faisant pression pour la fin de la guerre en Ukraine et un rapprochement avec Moscou qui a alarmé Kiev et les pays européens.

L’accord entre les États-Unis et la Russie va plus loin que l’accord avec l’Ukraine. Puisque Washington s’engage à aider à obtenir la levée des sanctions internationales sur l’agriculture russe et les exportations d’engrais; une demande russe de longue date.

Toutefois, le Kremlin a déclaré que les accords de la mer Noire n’entreraient pas en vigueur, à moins que les liens entre certaines banques russes et le système financier international ne soient rétablis.

Lire aussi : Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine pose ses conditions

Mais le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que cela était faux et que les accords ne nécessitaient pas d’allègement des sanctions pour entrer en vigueur. « Malheureusement, même aujourd’hui, le jour même des négociations, nous constatons que les Russes ont déjà commencé à manipuler les choses », a déclaré Zelensky, dans son discours vidéo du soir. « Ils tentent déjà de déformer les accords et, de fait, de tromper nos intermédiaires et le monde entier ».

Kiev et Moscou ont tous deux déclaré qu’ils s’appuieraient sur Washington pour faire respecter les accords, tout en exprimant leur scepticisme quant à la volonté de l’autre partie de les respecter.

« Nous aurons besoin de garanties claires, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. « Et compte tenu de la triste expérience des accords conclus avec Kiev uniquement, ces garanties ne peuvent être que le résultat d’un ordre de Washington donné à Zelensky et à son équipe de faire une chose et pas l’autre ».

Les accords ont été conclus après des discussions parallèles en Arabie saoudite qui ont suivi des appels téléphoniques séparés la semaine dernière entre Trump et les deux présidents, Zelensky et Vladimir Poutine.

Lire également : L’Arabie saoudite joue désormais dans la cour des grands

Rejet de la proposition américaine

Poutine a rejeté la proposition de Trump d’un cessez-le-feu complet d’une durée de 30 jours, que l’Ukraine avait précédemment approuvée.

« Nous faisons beaucoup de progrès », a déclaré Trump aux journalistes mardi, tout en ajoutant qu’il y avait une « énorme animosité » dans les discussions. « Il y a beaucoup de haine, comme vous pouvez probablement le constater, et cela permet aux gens de se rassembler, de faire de la médiation, de l’arbitrage et de voir si nous pouvons y mettre fin. Et je pense que cela fonctionnera ».

Les mouvements de navires militaires russes surveillés

Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a déclaré que Kiev considérerait tout mouvement de navires militaires russes en dehors de la partie orientale de la mer Noire comme une violation et une menace. Auquel cas l’Ukraine aurait pleinement le droit de se défendre.

Pause sur les attaques contre les installations énergétiques

La Russie a attaqué le réseau électrique ukrainien avec des missiles et des drones tout au long de la guerre, arguant que les infrastructures énergétiques civiles sont une cible légitime car elles aident la capacité de combat de l’Ukraine.

Pour sa part, plus récemment, l’Ukraine a lancé des frappes à longue portée sur des cibles pétrolières et gazières russes, qui, selon elle, fournissent du carburant aux troupes russes et des revenus pour financer son effort de guerre.

Le Kremlin a déclaré que la pause dans les attaques contre le secteur énergétique durerait 30 jours à compter du 18 mars, date à laquelle Poutine en a discuté pour la première fois avec Trump. L’Ukraine avait déclaré la semaine dernière qu’elle n’accepterait une telle pause qu’après un accord formel.

L’accord sur une trêve en mer Noire répond à un problème qui était crucial au début de la guerre, lorsque la Russie a imposé un blocus naval de facto à l’Ukraine, l’un des plus grands exportateurs de céréales au monde, aggravant ainsi la crise alimentaire mondiale.

Plus récemment, les batailles maritimes ont représenté une part relativement faible de la guerre depuis que la Russie a retiré ses forces navales de l’est de la mer Noire après un certain nombre d’attaques ukrainiennes réussies…

L’Ukraine et ses alliés européens craignent que Trump ne conclue un accord hâtif avec Poutine qui compromettrait leur sécurité et cèderait aux exigences russes, notamment que Kiev abandonne ses ambitions au sein de l’OTAN et cède des territoires revendiqués par Moscou.

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La probabilité d’une récession américaine approche les 50 %, estime la Deutsche Bank

25. März 2025 um 15:10

Les résultats d’une enquête de la Deutsche Bank publiée le 24 mars 2025 par CNBC relèvent que les chances que les Etats-Unis se dirigent vers une récession sont proches de 50-50. Ce qui soulève de nouvelles questions sur la direction de l’économie américaine.

La combinaison d’une inflation plus élevée et d’une croissance plus lente fait surgir le spectre de la stagflation aux Etats-Unis. Un phénomène qui n’avait pas été observé depuis le début des années 1980.

La probabilité d’un ralentissement de la croissance au cours des 12 prochains mois est d’environ 43 %. C’est ce qu’il ressort  l’opinion moyenne de 400 répondants à l’enquête de la Deutsche Bank au cours de la période du 17 au 20 mars.

Bien que le chômage reste faible et que la plupart des données suggèrent une croissance continue, voire ralentie, les résultats de l’enquête renforcent le message des enquêtes de sentiment selon lequel les consommateurs et les chefs d’entreprise sont de plus en plus préoccupés par le risque croissant d’un ralentissement ou d’une récession.

Inquiétudes de la Fed

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a reconnu la semaine dernière ces inquiétudes. Mais il a déclaré qu’il considérait toujours l’économie comme « globalement forte », avec « des progrès significatifs vers nos objectifs au cours des deux dernières années ».

Pourtant, lors de la réunion de politique monétaire de deux jours, les 18 et 19 mars, Powell et ses collègues ont abaissé leur estimation du produit intérieur brut (PIB) cette année à seulement 1,7 % de croissance annualisée. Hors restrictions budgétaires liées à la Covid-19 en 2020, ce serait le pire taux de croissance depuis 2011.

En outre, les responsables de la Fed ont relevé leurs prévisions d’inflation sous-jacente à 2,8 %, bien au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque centrale. Et ce, même s’ils s’attendent toujours à atteindre ce niveau d’ici 2027.

Vers une stagflation?

La combinaison d’une inflation plus élevée et d’une croissance plus lente fait surgir le  spectre de la stagflation. Un phénomène qui n’a pas été observé depuis le début des années 1980. Peu d’économistes voient cette époque se reproduire dans l’environnement actuel. Même si la probabilité d’un défi politique où la Fed pourrait avoir à choisir entre stimuler la croissance et freiner la baisse des prix augmente.

Ces dernières semaines, les marchés ont été nerveux quant aux perspectives. Jeffrey Gundlach, expert obligataire chez DoubleLine Capital,  a déclaré il y a quelques jours à CNBC que le risque de récession était estimé entre 50 et 60 %.

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Les tarifs douaniers de Trump sur les automobiles arrivent

25. März 2025 um 14:35

Le président américain Donald Trump a déclaré, lundi 24 mars, que les tarifs douaniers sur les automobiles seraient bientôt appliqués. Tout en précisant que ces taxes ne seraient pas imposées le 2 avril, et que certains pays pourraient bénéficier de répit. Une décision interprétée par Wall Street comme un signe de flexibilité sur un sujet qui agite les marchés depuis des semaines.

Dans le même temps, Trump a ouvert un nouveau front dans la guerre commerciale mondiale en imposant des droits de douane secondaires de 25 % à tout pays qui achète du pétrole ou du gaz au Venezuela. Une directive qui fait grimper les prix du pétrole.

À la Maison Blanche, Trump a déclaré aux journalistes que tous les nouveaux tarifs ne seraient pas annoncés le 2 avril. Tout en ajoutant qu’il pourrait accorder à « de nombreux pays » des réductions sur les tarifs, mais n’a fourni aucun détail.

Un responsable de la Maison Blanche a refusé de dire exactement quand les tarifs sectoriels sur les automobiles, les produits pharmaceutiques ou les puces semi-conductrices entreraient en vigueur. Tout en notant que cela restait « à déterminer » et à la discrétion du président. « Le président est déterminé à mettre en œuvre des tarifs douaniers réciproques très élevés. Les gens doivent s’y attendre », a-t-il ajouté.

Bloomberg et le Wall Street Journal ont rapporté plus tôt que l’administration réduisait son approche concernant le vaste lot de taxes dont Trump dit depuis des semaines qu’elles seraient imposées le 2 avril, et pourrait retarder les tarifs spécifiques à certains secteurs.

La Bourse applaudit

Les actions américaines ont terminé la journée de lundi en hausse, portées par l’optimisme quant à l’ampleur des droits de douane. Lesquels devraient être détaillés la semaine prochaine. L’indice S&P 500 a gagné près de 1,8 %, clôturant à son plus haut niveau en plus de deux semaines…

Trump, qui a déclaré que les pays peuvent toujours éviter les taxes s’ils réduisent leurs tarifs douaniers ou délocalisent leur production aux États-Unis, a également annoncé lundi un investissement de 21 milliards de dollars du groupe sud-coréen Hyundai Motor aux États-Unis.

L’investissement comprendrait une nouvelle usine sidérurgique de 5,8 milliards de dollars en Louisiane, a-t-il souligné à la Maison Blanche aux côtés du président de Hyundai, Euisun Chung, et du gouverneur de la Louisiane, Jeff Landry.

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L’Inde envisage une baisse des droits de douane sur 23 milliards de dollars

25. März 2025 um 13:20

L’Inde est ouverte à une réduction des droits de douane sur plus de la moitié des importations américaines, d’une valeur de 23 milliards de dollars. Et ce, dans le cadre de la première phase d’un accord commercial que les deux pays négocient. C’est ce qu’ont rapporté des médias locaux ce mardi 25 mars. La plus forte réduction depuis des années vise à éviter des droits de douane réciproques.

La nation sud-asiatique souhaite atténuer l’impact des tarifs douaniers réciproques mondiaux imposés par le président américain Donald Trump. Lesquels doivent entrer en vigueur à partir du 2 avril prochain. Une menace qui a perturbé les marchés et poussé les décideurs politiques à se démener, même parmi les alliés occidentaux.

Dans une analyse interne, New Delhi a estimé que de tels tarifs réciproques toucheraient 87 % de ses exportations totales vers les États-Unis, d’une valeur de 66 milliards de dollars. C’est ce qu’ont déclaré à Reuters deux sources gouvernementales.

En vertu de l’accord, l’Inde est ouverte à la réduction des droits de douane sur 55 % des produits américains qu’elle importe et qui sont actuellement soumis à des droits de douane allant de 5 % à 30 %, a rapporté l’un des principaux médias indiens.

Globalement, le tarif douanier moyen pondéré des États-Unis s’élève à environ 2,2 %, selon les données de l’Organisation mondiale du commerce (OMC); contre 12 % pour l’Inde. Les États-Unis accusent un déficit commercial de 45,6 milliards de dollars avec l’Inde.

Lors de la visite du Premier ministre indien, Narendra Modi, aux États-Unis en février, les deux pays ont convenu d’entamer des négociations. Objectif : conclure rapidement un accord commercial et résoudre leur impasse sur les tarifs douaniers.

Ainsi, New Delhi souhaite conclure un accord avant l’annonce des tarifs réciproques. Dans ce cadre, le représentant adjoint américain au commerce pour l’Asie du Sud et l’Asie centrale, Brendan Lynch, dirigera une délégation de responsables américains pour des négociations commerciales à partir de ce mardi.

En outre, l’Inde envisage une réforme tarifaire plus large pour réduire les barrières de manière uniforme. Mais ces discussions n’en sont qu’à leurs débuts et pourraient ne pas figurer immédiatement dans les discussions avec les États-Unis.

Notons enfin que même si M. Modi a été parmi les premiers dirigeants à féliciter Trump pour sa victoire électorale en novembre, le président américain a continué à qualifier l’Inde de « abuseur des tarifs douaniers » et de « roi des tarifs douaniers ». Tout en jurant de n’épargner aucune nation des tarifs douaniers.

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L’OPEP+ poursuivra ses prochains plans d’augmentation de la production en mai

25. März 2025 um 11:53

Trois sources ont déclaré que l’OPEP+ s’en tiendrait probablement à son plan d’augmentation de la production de pétrole pour le deuxième mois consécutif en mai, compte tenu de la stabilité des prix du pétrole et de la détermination de l’alliance à forcer certains États membres à réduire leur production pour compenser les excédents précédents.

L’alliance OPEP+ qui comprend l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des alliés menés par la Russie, et pompe plus de 40 % du pétrole brut mondial, prévoit d’augmenter sa production de 135 000 barils par jour en mai, selon Reuters. Il s’agira de la deuxième augmentation mensuelle dans le cadre d’un plan visant à supprimer progressivement une partie des millions de barils par jour de réductions que le groupe a mises en œuvre depuis 2022.

Dans le même temps, l’alliance tente d’augmenter les objectifs de production des membres qui se sont engagés à respecter les niveaux de production antérieurs. Et ce, tout en faisant pression sur les autres pays producteurs qui ont dépassé leurs objectifs pour qu’ils contrôlent leur production et pompent moins que ces niveaux pendant un certain temps pour compenser.

Le 20 mars 2025, le groupe a annoncé que sept membres mettraient en œuvre des réductions mensuelles supplémentaires à partir de ce mois-ci et jusqu’en juin 2026. Ces réductions, qui visent à compenser la production antérieure au-dessus des niveaux convenus, sont théoriquement plus importantes que les augmentations mensuelles de production.

Un délégué de l’OPEP+ a déclaré que les réductions compensatoires permettraient à l’alliance de poursuivre plus facilement son plan d’augmentations mensuelles. Deux autres délégués ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le calendrier des augmentations se poursuive à partir de mai.

Le prix du brut Brent s’échangeait lundi au-dessus de 72 dollars le baril. Le prix mondial du brut est tombé à près de 68 dollars le 5 mars, son plus bas niveau depuis décembre 2021.

L’OPEP+ a réduit sa production de 5,85 millions de barils par jour. Ce qui représente environ 5,7 % des approvisionnements mondiaux.

Un comité ministériel de l’OPEP+, qui doit se réunir le 5 avril, a le pouvoir de recommander des changements à la politique de production de l’alliance dans son ensemble.

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Le Maroc se met en ordre de bataille pour affronter la menace des criquets pèlerins

25. März 2025 um 10:22

Une vive appréhension accompagne les mouvements rapides des essaims de criquets pèlerins, qui ont été enregistrés en Libye, en Tunisie et en Algérie; en attendant leur arrivée effective sur le territoire marocain.

Dans cette optique, le Maroc a intensifié ses préparatifs pour faire face aux vagues de criquets pèlerins à sa frontière orientale, où les autorités ont déployé depuis dimanche 23 mars plusieurs avions Canadair pour pulvériser les essaims de criquets pèlerins avec des pesticides, selon les médias locaux.

Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce minuscule insecte, qui se déplace en essaims de plusieurs milliards, voire de milliers de milliards, se propage sur de vastes étendues de terre, causant des dégâts catastrophiques aux pâturages et aux cultures. Un petit essaim peut consommer en une journée la même quantité de nourriture que 35 000 personnes ou endommager environ 100 tonnes de récoltes sur un kilomètre carré de champ.

Le même rapport confirme que l’invasion de criquets pèlerins constitue une menace majeure pour la sécurité alimentaire et, dans le pire des cas, entraîne famine et déplacements des populations.

Par ailleurs, le groupe parlementaire du Parti du Progrès et du Socialisme (opposition) à la Chambre des représentants a adressé une question au gouvernement marocain concernant les mesures proactives et préventives pour lutter contre l’infestation de criquets pèlerins et les menaces potentielles que ces essaims représentent pour la production agricole et la sécurité alimentaire; ainsi que les mesures et procédures prises pour protéger l’agriculture nationale à travers le Royaume du Maroc.

Ainsi, le député Adi Shajri, membre dudit groupe, a souligné que ce phénomène pourrait exposer le Maroc à une attaque dévastatrice d’essaims de criquets pèlerins. Tout en mettant en garde contre de graves répercussions sur diverses cultures agricoles, notamment compte tenu des conditions climatiques actuelles, favorables à la reproduction de l’insecte.

En effet, les récentes pluies ont revitalisé la couverture végétale et amélioré toutes les cultures. Des habitants de villes frontalières avec l’Algérie, comme Tata, Bouarfa et Figuig, ont repéré des essaims de criquets pèlerins dans la région, suscitant l’inquiétude des agriculteurs pour leurs récoltes.

Parallèlement, des vidéos sur les réseaux sociaux ont circulé montrant un nombre limité de criquets pèlerins dans la région de Tata.

Malgré le dilemme économique, social et environnemental de cette potentielle catastrophe, et le risque de décimer les moyens de subsistance des agriculteurs et des éleveurs vivant dans des zones susceptibles d’être envahies par les criquets, les activistes des médias sociaux ont partagé la nouvelle avec un sens du sarcasme et de l’humour, suggérant que ces « essaims d’insectes riches en protéines pourraient être un substitut aux plats coûteux de viande et de poisson ». D’autres ont affirmé que « les criquets n’ont pas mauvais goût et qu’ouvrir des restaurants pour les servir serait une entreprise rentable ».

Dans tous les cas, les agriculteurs et les autorités locales se coordonnent pour échanger des informations et des conseils sur la manière de lutter contre ce ravageur. Le journal Al-Ahdath Al-Maghribia a indiqué que les autorités ont annoncé le déploiement d’une flotte d’avions spécialisés pour effectuer des pulvérisations aériennes de pesticides le long de la frontière maroco-algérienne. Une mesure visant à contenir la propagation des criquets avant qu’ils n’atteignent les terres agricoles, afin de préserver la sécurité alimentaire nationale.

Le journal a noté que les coopératives agricoles ont appelé à prendre les précautions nécessaires avant de pulvériser des pesticides, pour protéger le bétail et les ruchers de tout effet néfaste et à signaler immédiatement tout essaim de criquets.

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Canada : Mark Carney convoque des élections anticipées

24. März 2025 um 11:09

Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, a annoncé la convocation des élections anticipées pour le 28 avril. Tout en affirmant qu’il avait besoin d’un mandat fort pour faire face à la menace posée par le président américain, Donald Trump. Sachant que ce dernier « veut nous briser pour que l’Amérique puisse nous posséder », a-t-il affirmé.

Ces commentaires ont montré à quel point les relations entre les États-Unis et le Canada, deux alliés de longue date et partenaires commerciaux majeurs, se sont détériorées. Et ce, depuis que Trump a imposé des tarifs douaniers au Canada et menacé de l’annexer en tant que 51ème État.

Même si les prochaines élections n’étaient pas prévues avant le 20 octobre, M. Carney espère capitaliser sur la remontée remarquable de son Parti libéral dans les sondages depuis janvier, lorsque Trump a commencé à menacer le Canada et que l’ancien Premier ministre Justin Trudeau a annoncé sa démission.

Lors de son investiture comme Premier ministre le 14 mars, Mark Carney avait déclaré qu’il pouvait collaborer avec Trump et le respectait. Dimanche, cependant, il a adopté une approche plus combative.

« Nous sommes confrontés à la crise la plus importante de notre vie en raison des actions commerciales injustifiées du président Trump et de ses menaces à notre souveraineté », a-t-il souligné aux journalistes. Et ce, après que le gouverneur général – le représentant personnel du roi Charles, chef d’État du Canada – a approuvé sa demande d’élection.

A noter que le 6 mars, Trump a reporté de 30 jours l’imposition d’un tarif général de 25 % sur certains produits canadiens. Depuis, il a imposé des tarifs sur les importations d’acier et d’aluminium et menacé d’imposer des tarifs réciproques sur d’autres produits, notamment les produits laitiers et le bois d’œuvre canadiens, le 2 avril.

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