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La Turquie est à l’origine du changement de régime en Syrie, selon Trump

18. Dezember 2024 um 16:49

Ankara « détient désormais la clé » de l’avenir du pays, a affirmé le président élu américain.

La Turquie est à l’origine du changement de régime en Syrie, a affirmé, lundi 16 décembre 2024, le président élu américain, Donald Trump, lors de son premier point de presse depuis l’élection de novembre. Trump a qualifié le renversement de Bachar al-Assad et de son gouvernement de « prise de pouvoir inamicale » par Ankara.

La situation en Syrie a radicalement changé ces deux dernières semaines après que des militants du groupe djihadiste Hayat Tahrir-al-Sham (HTS) ont lancé une offensive contre l’armée régulière du pays, prenant le contrôle de grandes villes, dont la capitale Damas. Après l’effondrement de l’armée syrienne, l’opposition armée a pris le pouvoir, forçant le président Assad à fuir en Russie, où il a obtenu l’asile politique.

« Les gens qui sont entrés en Syrie sont contrôlés par la Turquie et c’est normal », a déclaré Trump. Il a ajouté qu’il considérait le président turc Recep Tayyip Erdogan comme un homme « intelligent » et « très dur » pour avoir réussi à renverser le gouvernement syrien.

« La Turquie voulait la Syrie depuis des milliers d’années et elle l’a obtenue… La Turquie a pris le pouvoir de manière hostile sans que beaucoup de vies humaines soient perdues », a ajouté Trump.

Selon Trump, la Turquie jouera également un rôle important dans l’avenir de la Syrie. « Personne ne sait quel sera le résultat final dans la région. Personne ne sait qui gouvernera en fin de compte… Pour l’instant, la Syrie a beaucoup d’incertitudes, mais je pense que la Turquie va détenir la clé du pays », a prédit le président élu.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, Washington et Ankara, qui soutiennent tous deux divers groupes rebelles dans la région, ont tenu des discussions sur les moyens de stabiliser la situation et de contrer une éventuelle résurgence des militants de l’État islamique en Syrie.

D’ailleurs, lors d’une réunion entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, la semaine dernière, les deux hommes ont convenu de continuer à travailler ensemble pour empêcher les groupes terroristes d’exploiter l’instabilité actuelle dans le pays et pour ramener la paix dans la région. Et ce, en commençant par des efforts pour établir un gouvernement intérimaire.

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L’économie allemande est en train de « s’effondrer », selon Bloomberg

18. Dezember 2024 um 15:39

L’Allemagne se rapproche d’un point de non-retour dans un contexte de crise économique croissante et d’incertitude politique, souligne Bloomberg, mardi 17 décembre 2024.

Confrontée à une deuxième année de croissance nulle, la plus grande économie de l’UE est sur la voie d’un déclin, ou plutôt de s’effondrer, qui menace de devenir irréversible, prévient le média.

Selon les estimations, après cinq années de stagnation, l’économie allemande est aujourd’hui 5 % plus petite qu’elle aurait pu l’être si la tendance de croissance d’avant la pandémie de Covid-19 s’était poursuivie.

Le ralentissement économique mondial ainsi que des années de « mauvaises » décisions ont durement touché l’Allemagne, indique l’article. Son industrie, axée sur l’exportation et représentant environ 30 % de son PIB, est confrontée à des défis structurels, tels que la perte de l’énergie russe bon marché et les difficultés des géants de l’automobile Volkswagen et Mercedes-Benz, frappés par la flambée des coûts de l’énergie et la concurrence accrue de la Chine.

Selon les calculs de Bloomberg, la baisse de compétitivité nationale se traduirait par une perte annuelle d’environ 2 500 euros par ménage. Le « démantèlement » de l’économie allemande aurait des répercussions sur le reste de l’UE, préviennent les experts.

« L’Allemagne ne s’effondre pas du jour au lendemain. C’est ce qui rend ce scénario si terrifiant et déchirant », a déclaré à la chaîne de télévision Amy Webb, PDG du Future Today Institute, qui conseille les entreprises allemandes en matière de stratégie. Selon elle, un ralentissement progressif et prolongé affecterait non seulement les entreprises et les villes allemandes, « mais l’ensemble du pays, et l’Europe serait entraînée dans son effondrement ».

Cette crise intervient alors que le pays se prépare à des élections anticipées en février. La coalition tripartite du chancelier Olaf Scholz s’est effondrée au début du mois après l’éviction du ministre des Finances, Christian Lindner.

Le ministre allemand de l’Economie, Robert Habeck, qui entend se présenter à la chancellerie l’année prochaine, a déclaré dimanche 15 décembre 2024 que son pays était acculé dans une impasse en raison d’investissements insuffisants dans ses infrastructures et sa main d’œuvre qualifiée.

La Banque centrale allemande a réduit vendredi 13 décembre sa prévision de croissance pour l’année prochaine à 0,2%, contre 1,1% en juin. Le régulateur a également déclaré qu’il s’attendait à une contraction de l’économie de 0,2% cette année, après avoir précédemment prévu une croissance modeste de 0,3%.

« La compétitivité de l’industrie allemande s’est dégradée », a déclaré Joachim Nagel, président de la Bundesbank, au début du mois. « La croissance des marchés étrangers n’a pas stimulé la croissance comme par le passé. »

Selon les économistes de Bantleon, l’industrie automobile allemande, autrefois en plein essor, devrait perdre des parts de marché et accélérer la délocalisation de la production à l’étranger. Le secteur pourrait ainsi perdre jusqu’à 40 % de sa valeur ajoutée en Allemagne au cours de la prochaine décennie.

L’économie allemande a pris du retard par rapport à ses pairs ces dernières années, en grande partie en raison d’un ralentissement prolongé du secteur manufacturier. L’Allemagne a été la seule économie du G7 à connaître une contraction en 2023.

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Grande-Bretagne : les espoirs de baisse des taux d’intérêt s’estompent

18. Dezember 2024 um 14:10

La croissance des salaires au Royaume-Uni s’est accélérée pour la première fois depuis plus d’un an. Incitant ainsi les marchés à réduire leurs paris sur une nouvelle baisse des taux de la Banque d’Angleterre.

La hausse de la croissance des salaires non salariaux à 5,2 % en octobre est due à une hausse des salaires dans le secteur privé. C’est ce qu’a indiqué mardi 17 décembre 2024 le bureau britannique des statistiques (ou Office for National Statistics – ONS). Il s’agit de la première accélération depuis août 2023, qui dépasse les prévisions des économistes d’une hausse de 5 %.

La publication de ces données a incité les marchés à dénouer leurs paris sur une baisse des taux. La probabilité de trois réductions de 25 points de base en 2025 est tombée à environ 55 %, contre 90 %. La livre sterling s’échange en hausse de 0,2% à 1,2707 $.

La croissance régulière des salaires dans le secteur privé, un indicateur étroitement surveillé par la Banque d’Angleterre (La BoE), a augmenté à un rythme plus rapide que prévu, passant de 4,9 % à 5,4 %. La Banque centrale prévoyait une croissance de 5,1 % pour les trois mois clos en décembre. Comme le rapporte Bloomberg, ils ont négocié d’importantes augmentations de salaires dans le secteur de la construction et dans les services financiers et commerciaux.

Les augmentations (bonus) du secteur public annoncées par le gouvernement Starmer, qui contribueront à réduire l’inflation, devraient commencer à être prises en compte dans les chiffres officiels à partir du mois prochain. En octobre, la croissance des salaires dans le secteur public a ralenti, passant de 4,7 % à 4,3 %.

Lire aussi : Hausse des salaires des fonctionnaires britanniques : les étrangers mis à contribution

Ces chiffres précèdent la décision de la banque centrale sur les taux d’intérêt après-demain, jeudi. La BoE devrait maintenir ses taux d’intérêt à 4,75 %. Une position renforcée par les données salariales. Alors que les responsables restent préoccupés par les pressions persistantes sur le marché du travail.

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La Coupe du monde 2030 au Maroc

18. Dezember 2024 um 11:40

Les aéroports de Casablanca, Marrakech et Agadir devraient être agrandis avant la compétition mondiale de football de 2030, que le pays co-organisera.

Le Maroc compte augmenter la capacité de ses infrastructures aéroportuaires – pour la Coupe du monde 2030 – à 80 millions de passagers d’ici 2030, a annoncé lundi 16 décembre 2024 le Premier ministre, Aziz Akhannouch. Cette initiative s’inscrit dans le cadre plus large des préparatifs en vue de l’organisation conjointe de la Coupe du monde de football 2030 avec l’Espagne, le Portugal et l’Amérique du Sud, ainsi que de la promotion du tourisme.

Selon le Premier ministre, la capacité de l’aéroport de Casablanca s’élèvera à 23,3 millions de passagers. Tandis que Marrakech et Agadir – deux pôles touristiques clés – devraient atteindre des capacités respectives de 14 millions et 6,3 millions de passagers d’ici 2030.

Le réseau d’aéroports du pays est passé de 15 à 25, dont 19 aéroports internationaux, depuis 1999.

Le communiqué de M. Akhannouch met également en avant les projets de modernisation des infrastructures sportives, notamment la rénovation de 45 sites d’entraînement dans les six villes qui accueilleront les matches de la Coupe du monde. Ainsi, un nouveau stade d’une capacité de 115 000 places sera construit près de Casablanca. Le gouvernement estime que l’investissement dans la construction et l’amélioration du stade pourrait coûter jusqu’à 5 milliards de dirhams (environ 500 millions de dollars).

Par ailleurs, la ministre marocaine du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, a récemment fait état d’une augmentation de 20 % des arrivées de touristes d’une année sur l’autre jusqu’à fin novembre. Les données du ministère du Tourisme montrent que le Maroc a accueilli 15,9 millions de touristes au cours des 11 premiers mois de l’année.

Avant la Coupe du monde 2030, le Maroc accueillera la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025.

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Forte probabilité d’une récession dans la zone euro (Moody’s Analytics)

18. Dezember 2024 um 11:28

Les perspectives économiques de l’Europe comportent depuis longtemps de nombreux risques. Et l’élection de Donald Trump a ajouté un nouveau coup dur, a noté Moody’s Analytics le 17 décembre 2024.

La menace imminente de droits de douane – combinée à l’incertitude quant à l’impact de ses politiques sur le commerce mondial, la géopolitique et les marchés financiers – risquent de mettre un terme prématuré à la reprise encore faible de l’Europe. Cela signifie que les probabilités d’une récession ont augmenté à travers le continent ces dernières semaines, a déclaré Moody’s Analytics. Ce qui donne désormais plus de 50 % de chances que l’Europe sombre dans la récession au cours des 10 à 18 prochains mois.

Même si beaucoup dépendra des politiques exactes adoptées par Trump et de leur calendrier (il y a une chance non négligeable que nous ne voyons pas de droits de douane imposés avant la fin de l’année prochaine, par exemple), le sentiment du marché à court terme, la « psychologie » et les consommateurs sont ceux qui seront déterminants. Cela suggère que le pessimisme croissant concernant les perspectives économiques européennes sous l’administration Trump pèsera sur la consommation, les décisions d’investissement, les flux de capitaux et les marchés financiers dans les mois à venir. Compensant ainsi toute éventuelle augmentation des commandes des entreprises américaines en provenance de leurs partenaires commerciaux de l’UE, précise l’institution.

Une reprise (très) progressive

La croissance du PIB de la zone euro a été faible au cours des deux dernières années, fortement affectée par la pandémie de Covid-19 et le conflit en Ukraine. La demande intérieure a été déprimée par la crise du coût de la vie et les taux d’intérêt élevés. Ce qui a entraîné une faiblesse des dépenses de consommation et des investissements.

La demande extérieure a également été faible, les exportations de la zone euro ayant diminué régulièrement ces derniers trimestres. L’espoir était (et est toujours) que la hausse des salaires réels et la baisse des taux d’intérêt donneraient l’impulsion nécessaire à la consommation et à l’investissement des ménages entre le second semestre de cette année et 2025. Permettant alors une reprise progressive de la croissance, comme le note Moody’s Analytics.

Toutefois, les différences significatives de performance entre les pays européens restent un défi majeur, souligne-t-il. L’économie allemande est particulièrement inquiétante, car son PIB devrait diminuer cette année après un déclin l’année dernière.

En revanche, l’Espagne a été le pays le plus performant de la zone euro, avec une croissance stimulée principalement par une demande touristique apparemment sans fin après la pandémie. Le tourisme a également soutenu la croissance des économies de la Grèce et du Portugal.

Lire aussi : Espagne : 5,5 % de croissance avec zéro TVA sur les aliments

Pour l’avenir, Moody’s abaisse ses prévisions pour tenir compte des effets négatifs de l’élection de Trump. Il existe de nombreux canaux par lesquels une nouvelle présidence Trump affectera la croissance de la zone euro, mais deux domineront. A savoir : la baisse des exportations nettes due aux droits de douane et la baisse des investissements due à l’incertitude.

Toutefois, dans l’ensemble, l’agence ne s’attend pas à ce que ses prévisions soient affectées de manière significative. La croissance sera de l’ordre de 0,2 % en 2024 et de 0,3 % en 2025. Elle maintient ainsi sa prévision d’une reprise progressive de la croissance de la zone euro grâce à une reprise de la demande intérieure. Mais elle souligne qu’il y a plus de 50 % de chances que la région tombe dans une situation de ralentissement.

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La Grande-Bretagne rejoint l’accord commercial transpacifique

16. Dezember 2024 um 16:16

La Grande-Bretagne est officiellement devenue, dimanche 15 décembre 2024, le douzième membre d’un accord commercial transpacifique qui inclut le Japon, l’Australie et le Canada. Le Royaume-Uni cherche à approfondir ses relations dans la région et à renforcer ses liens commerciaux mondiaux après avoir quitté l’Union européenne.

La Grande-Bretagne avait annoncé l’année dernière qu’elle rejoindrait l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste, son plus grand accord commercial depuis sa sortie de l’Union européenne.

L’adhésion signifie que la Grande-Bretagne pourra appliquer les règles commerciales de l’accord et réduire les tarifs douaniers avec huit des membres actuels à partir de dimanche : Brunei, Chili, Japon, Malaisie, Nouvelle-Zélande, Pérou, Singapour et Vietnam.

L’accord entre en vigueur avec l’Australie le 24 décembre et s’appliquera aux deux derniers membres, le Canada et le Mexique, 60 jours après sa ratification.

L’accord représente le premier accord de libre-échange de la Grande-Bretagne avec la Malaisie et Brunei. La Grande-Bretagne estime que l’accord pourrait rapporter deux milliards de livres (2,5 milliards de dollars) par an à long terme, soit moins de 0,1 % du produit intérieur brut.

L’accord de libre-échange trouve ses racines dans le Partenariat transpacifique soutenu par les États-Unis, qui a été développé en partie pour contrer la domination économique croissante de la Chine.

Les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2017 sous la présidence de Donald Trump et l’accord a repris vie sous le nom de Partenariat transpacifique global et progressiste.

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Le Bitcoin dépasse les 106 000 dollars en raison de la position pro-crypto de Trump

16. Dezember 2024 um 15:46

Le Bitcoin a atteint un record au-dessus de 106 000 dollars, lundi 16 décembre 2024, après que le président élu Donald Trump a suggéré qu’il prévoyait de créer une réserve stratégique de bitcoins aux États-Unis similaire à sa réserve stratégique de pétrole, attisant l’enthousiasme des partisans de la cryptomonnaie.

Le Bitcoin, la cryptomonnaie la plus importante et la plus connue au monde, a atteint un sommet de 106 533 dollars. Et il a progressé de 3,2 % à 104 462 dollars. L’Ether, une cryptomonnaie plus petite, a augmenté de 1,5 % à 3 965 dollars.

« Nous sommes dans une zone de ciel bleu », a déclaré Tony Sycamore, analyste chez IG. « Le prochain chiffre que le marché recherchera est 110 000 dollars. Le repli que beaucoup attendaient n’a tout simplement pas eu lieu, car nous avons maintenant cette nouvelle ».

Le sentiment des investisseurs a également été renforcé par l’inclusion de Micro Strategy dans l’indice Nasdaq 100, à forte composante technologique, qui entraînera probablement davantage d’entrées pour la société de logiciels devenue acheteur de bitcoins.

Le Bitcoin et les cryptomonnaies ont été propulsés sous les projecteurs. Alors que les investisseurs parient que l’arrivée de l’administration Trump inaugurera un environnement réglementaire plus favorable, renforçant le sentiment autour de la monnaie alternative. Le Bitcoin est en hausse de 192 % sur l’année.

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Les arrivées de migrants en Italie ont diminué de 60 %

16. Dezember 2024 um 14:31

Le dernier rapport de l’agence européenne de garde-frontières, Frontex, publié dimanche 15 décembre 2024 est clair : entre janvier et novembre 2024, les arrivées de migrants en Italie, par rapport à 2023, ont diminué de 60 %.

Les immigrants et réfugiés arrivés en Calabre, en Sicile et dans les Pouilles n’ont pas dépassé, au total, 64 000. 92 % sont partis par bateau depuis la Tunisie et la Libye. Malgré les preuves et toute cette tendance, il est clair que le gouvernement Meloni a « investi » dans une ligne stricte en matière d’immigration. Malgré ses nombreux efforts, les deux centres de détention fermés pour immigrants irréguliers qu’il a créés en Albanie restent vides.

Jusqu’à présent, la justice italienne n’a pas confirmé les décisions relatives à la détention temporaire des demandeurs d’asile et l’affaire a été portée devant la Cour de justice de l’Union européenne. Il devra décider- d’ici le printemps prochain- si les mesures du gouvernement Meloni tiennent compte du principe du « pays d’origine sûr » pour les immigrés et les réfugiés.

Renzi : « Transférer 2 000 prisonniers albanais vers les centres en Italie »

Dans le même temps, l’ancien Premier ministre italien Matteo Renzi souligne dans sa proposition : « Pour ces deux centres du nord de l’Albanie, le gouvernement italien a dépensé environ 800 millions d’euros. Mais il est clair que tout le plan s’est effondré pour y transférer environ 2 000 prisonniers albanais qui se trouvent dans les prisons italiennes ».

L’alliance de droite du gouvernement Meloni n’entend pas reculer. En témoignent les dernières déclarations du président du Sénat, Ignazio La Russa, qui a été pendant plusieurs années un cadre du parti du Premier ministre italien. « Il s’agit d’un modèle qui est étudié et appliqué dans de nombreuses régions du monde », a-t-il déclaré de manière caractéristique, suggérant que, pour surmonter les « problèmes techniques et juridiques », la loi pertinente soit modifiée. En d’autres termes, Rome n’abandonne pas sa ligne dure en matière d’immigration. Une ligne qui a contraint Médecins sans frontières à suspendre ses sauvetages avec le navire Geo Barents en Méditerranée centrale.

« Notre décision est due à des lois inimaginables et dépourvues de toute logique », a souligné l’ONG, faisant référence aux mesures et décisions du ministère italien de l’Intérieur, qui a imposé de nouvelles restrictions aux sauveteurs humanitaires.

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L’OPAEP devient l’Organisation arabe de l’énergie

16. Dezember 2024 um 14:28

L’OPAEP (Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole) change de nom et devient l’Organisation arabe de l’énergie. L’annonce a été faite dimanche 15 décembre.

L’Organisation arabe de l’énergie (OAE), sous sa nouvelle appellation, devrait s’élargir pour inclure toutes les sources d’énergie des pays arabes et du monde, dont le but est de rassembler les pays arabes exportateurs de pétrole sous une même bannière.

Selon les accords internes entre le Conseil des ministres de l’organisation, l’ingénieur Jamal bin Issa Al-Loughani a été choisi pour être le premier secrétaire général à assumer la responsabilité de la gestion de l’Organisation arabe de l’énergie, pour continuer son rôle dans la direction de l’organisation, qui a connu une expansion dans ses différents domaines.

113ème réunion ministérielle de l’OPAEP

Le nom de l’OPAEP a été changé lors de la 113ème réunion ministérielle de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole. Alors que les États membres de l’organisation ont signé une décision pour la restructurer, reformuler son accord de création, développer son travail et changer son nom en « Organisation arabe de l’énergie (OEA) ».

Cette décision donne le feu vert au secrétariat général de l’organisation pour poursuivre les efforts visant à développer ses activités, après avoir approuvé la première phase du projet, qui comprenait les amendements proposés à l’accord de création de l’organisation.

La proposition saoudienne

Le secrétariat général de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP) a expliqué que la décision de restructurer l’organisation, de reformuler son accord de création, de développer son travail et de changer de nom était basée sur une proposition soumise par le Royaume d’Arabie saoudite.

Lire aussi: OPAEP : l’approche volontariste de l’OPEP+ sauve le marché pétrolier

Il rappelle également que la mise en œuvre de la décision de changer le nom de l’OPAEP nécessitait une étude minutieuse et une évaluation complète des développements et des défis rencontrés par le secteur de l’énergie aux niveaux national, régional et mondial, en particulier au cours des dernières années.

Les transformations rapides dont le secteur de l’énergie a été témoin ont imposé une révision et un développement des activités et des objectifs de l’organisation pour inclure tous les domaines du secteur de l’énergie et liés à celui-ci, dans le but de renforcer le rôle de l’organisation en tant que catalyseur de coopération et l’échange d’expériences entre les États membres en matière d’affaires et de questions énergétiques…

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Libye : les armes empêchent la raffinerie d’Al-Zawiya de fonctionner

16. Dezember 2024 um 12:03

Des affrontements armés dans la ville de Zawiya, à l’ouest de la capitale libyenne Tripoli, ont touché, le 15 décembre 2024, des réservoirs de pétrole et fait un mort et au moins 15 blessés. Ces affrontements ont obligé la Société nationale pétrolière de Libye (NOC) à déclarer la « force majeure ».

Des affrontements avec des armes légères et moyennes ont éclaté à proximité de la raffinerie de pétrole d’Al-Zawiya, dimanche aux petites heures, entre le milicien Mohammad Kashlaf, surnommé « Al-Qasab », et un groupe de la tribu « Al-Sharafa » à Al-Zawiya. Cela a causé des dommages à un certain nombre de chars appartenant à la raffinerie.

Cheikh Mohammad al-Mubasher, chef du Conseil libyen des notables pour la réconciliation, a déclaré que les conflits récurrents qui se produisent dans la ville de Zawiya « ne sont pas seulement des affrontements éphémères, mais des saignements continus ».

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La Bundesbank prédit une récession de l’économie allemande en 2025

14. Dezember 2024 um 15:55

L’économie allemande connaîtra une croissance faible et très difficile en 2025 après une nouvelle contraction cette année, selon les nouvelles prévisions de la Banque centrale du pays, la Bundesbank, publiées vendredi 13 décembre 2024.

Le produit intérieur brut se contractera de 0,2 % en 2024, a-t-elle annoncé vendredi, réduisant ainsi la prévision de juin d’une croissance de 0,3 %. La production n’augmentera que de 0,2 % en 2025, au lieu des 1,1 % estimés précédemment ​​et pourrait même diminuer si les droits de douane américains imposés par Donald Trump se concrétisent.

« L’économie allemande est aux prises non seulement avec des problèmes économiques persistants, mais aussi avec des problèmes structurels », a déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel, en faisant référence en particulier au secteur industriel. « Le marché du travail, lui aussi, est désormais sensiblement aligné sur la faiblesse prolongée de l’activité économique ».

Ces prévisions s’ajoutent à des perspectives déjà sombres pour la plus grande économie européenne, alors que les difficultés de longue date de ses industries, en particulier de ses constructeurs automobiles, sont exacerbées par les troubles politiques à l’approche des élections législatives anticipées de février 2025, sur fond de risques posés par le retour de Trump.

La Bundesbank s’attend à ce que l’économie stagne cet hiver et ne commence à se redresser que lentement au cours de l’année prochaine. Pour 2026 et 2027, elle prévoit une croissance de 0,8 % et 0,9 %.

Cependant, les risques laissent entrevoir une évolution peut-être encore pire, notamment en raison de l’impact des politiques de Trump. « La forte dépendance de l’Allemagne à l’égard des exportations la rend particulièrement vulnérable à une baisse de la demande extérieure résultant des pertes commerciales mondiales causées par une politique commerciale restrictive », a déclaré la Bundesbank.

Nagel avait précédemment averti que les tarifs douaniers de Trump pourraient entraîner une nouvelle contraction du PIB en 2025.

En termes d’inflation, la Bundesbank a révisé à la baisse ses perspectives de juin. Elle s’attend à ce que la croissance des prix à la consommation reste élevée en 2025, avec un léger ralentissement à 2,4 % contre 2,5 %. Dans les années à venir, elle prévoit toutefois un retour progressif de l’inflation à 2 %.

« Il y a deux facteurs clés à l’œuvre ici : le resserrement plus précoce de la politique monétaire et l’atténuation de la pression sur les prix due aux coûts de main-d’œuvre », a déclaré Nagel.

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Automobile : la Chine a produit 3,44 millions d’unités en novembre 2024

14. Dezember 2024 um 14:41

La production automobile en Chine a enregistré une augmentation annuelle de 11,1% à 3,44 millions d’unités en novembre 2024, et les ventes ont connu une progression annuelle de 11,7%, selon les données officielles de l’industrie chinoise publiées vendredi 13 décembre 2024.

De janvier à novembre 2024, la production de véhicules a dépassé les 27,9 millions d’unités, en hausse de 2,9% sur un an, tandis que les ventes ont augmenté de 3,7% pour atteindre 27,94 millions d’unités, selon l’Association des constructeurs automobiles de Chine (CAAM).

La production chinoise de véhicules à énergies nouvelles (NEV) a enregistré une augmentation de 45,8% sur un an pour atteindre environ 1,57 million de véhicules en novembre, tandis que les ventes de NEV ont augmenté de 47,4%, à 1,51 million d’unités.

Les ventes de véhicules à énergies nouvelles représentaient 45,6% de toutes les ventes de véhicules neufs en novembre.

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L’Algérie renforce sa lutte contre le marché immobilier informel

14. Dezember 2024 um 11:22

Le ministre algérien des Finances, Laaziz Fayed, a rencontré, jeudi 12 décembre 2024, les notaires pour discuter des nouvelles mesures prévues dans le cadre de la loi de finances 2025, visant à combattre le marché immobilier informel. Ces initiatives cherchent à réduire les flux financiers illicites, souvent liés au blanchiment d’argent et au financement d’activités terroristes.

Lors de cette réunion, Fayed a mis en avant l’importance d’améliorer la transparence des transactions immobilières et de simplifier les services offerts aux citoyens. Il a souligné la nécessité d’une coordination entre les notaires, les administrations publiques, le Trésor public et les services financiers.

Il a également souligné les progrès réalisés dans la numérisation de la gestion immobilière nationale, avec le lancement d’un « livret immobilier électronique » qui contribuera à l’amélioration du secteur.

Laaziz Fayed a insisté sur le rôle crucial des notaires en tant que partenaires dans la mise en œuvre de ces réformes. Il a souligné que le gouvernement considère les notaires comme des partenaires essentiels dans la mise en œuvre de cette stratégie, puisque le contrôle bancaire sera imposé pour toutes les transactions immobilières.

Dans le même contexte, le représentant des notaires a souligné la nécessité de former les notaires à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme en coopération avec la « Cellule de traitement des enquêtes financières ».

Ces annonces font suite aux alertes de la Banque centrale concernant l’ampleur de la masse monétaire circulant en dehors des circuits officiels, estimée à près de 62 milliards de dollars.

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Moody’s abaisse la note de la France à Aa3 : un signal alarmant pour les finances publiques

14. Dezember 2024 um 09:47

Dans une décision inattendue, l’agence de notation Moody’s a abaissé la note souveraine de la France d’un cran, passant de Aa2 à Aa3, avec une perspective stable. Cette annonce, faite dans la nuit du 13 au 14 décembre 2024, coïncide avec la nomination de François Bayrou au poste de Premier ministre.

Moody’s avait mis en garde le 4 décembre, après le vote de la motion de censure contre le gouvernement Barnier, contre les risques « négatifs » pesant sur la note française. L’agence justifie aujourd’hui sa décision par la faiblesse anticipée des finances publiques, exacerbée par une fragmentation politique qui freinerait les efforts de consolidation budgétaire.

Selon Moody’s, « il est désormais très improbable que le prochain gouvernement parvienne à réduire durablement les déficits budgétaires au-delà de l’année prochaine ».

Lire aussi: S&P met en garde la France, maintenant sa note à « AA- »

Des projections inquiétantes

Alors que le gouvernement Barnier visait un déficit public de 5% du PIB en 2025, Moody’s estime qu’il stagnera autour de 6,3%, pour s’établir à 5,2% en 2027. La dette publique, quant à elle, pourrait grimper de 113,3% du PIB en 2024 à 120% en 2027, compromettant les objectifs fixés par Bruxelles. Malgré cette dégradation, l’agence souligne les « atouts considérables » de la France, notamment une économie riche, diversifiée et résiliente, qui justifie le maintien d’une perspective stable.

Le ministre des Finances sortant, Antoine Armand, a déclaré « prendre acte » de cette décision, tout en admettant que celle-ci reflète l’incertitude politique actuelle.

Moody’s rejoint désormais ses concurrents Standard & Poor’s et Fitch qui classent également la France au niveau AA−, bien que leurs perspectives diffèrent légèrement.

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Le patron du plus grand fonds spéculatif au monde soutient le Bitcoin

13. Dezember 2024 um 14:03

L’investisseur milliardaire Ray Dalio a mis en garde contre une crise de la dette qui menace la finance mondiale et a exhorté les investisseurs à se tourner vers des actifs tels que le Bitcoin et l’or.  

S’exprimant mardi 10 décembre 2024 lors de l’Abu Dhabi Finance Week, M. Dalio, le fondateur du plus grand fonds spéculatif au monde, Bridgewater Associates, a exprimé son inquiétude face à l’augmentation des niveaux d’endettement dans les principales économies et a recommandé d’éviter les investissements basés sur la dette.

« Je pense qu’il y aura probablement un problème de dette », a déclaré Dalio mardi, cité par le South China Morning Post. « Je veux m’éloigner des actifs de dette comme les obligations et la dette, et avoir de la monnaie forte comme l’or et le Bitcoin », déclare-t-il.

En effet, le métal précieux et la cryptomonnaie ont tous deux atteint des sommets proches des records. Les investisseurs recherchant des alternatives dans un contexte de vents contraires économiques et de tensions géopolitiques. Ainsi, le Bitcoin a franchi la barre tant attendue des 100 000 dollars la semaine dernièr. Et ce, dans le cadre d’une hausse alimentée par les attentes des investisseurs concernant les politiques favorables aux cryptomonnaies du président élu américain Donald Trump.

Par ailleurs, M. Dalio souligne les « niveaux d’endettement sans précédent » dans les principales économies, notamment aux États-Unis et en Chine. En outre, il avertit que cette tendance pourrait conduire à des crises de la dette dans les années à venir.

« Il est impossible que ces pays ne connaissent pas dans les années à venir une crise de la dette qui conduirait à une forte baisse de la valeur [de la monnaie] »,poursuit-il.

De plus, l’investisseur chevronné estime que « la dette, l’argent et l’économie » représentent cumulativement l’une des cinq grandes forces. Et ce, aux côtés de la politique intérieure, de l’ordre géopolitique mondial, des « actes de la nature » et des avancées technologiques, qui détermineront « à peu près tout ».

« Ne vous laissez pas trop emporter par les rebondissements de l’actualité quotidienne, mais pensez plutôt aux grandes forces », a-t-il conseillé. « Réfléchissez de manière stratégique et tactique, en adoptant une perspective mondiale. Tout en reconnaissant que ce que vous ne savez pas sur l’avenir est plus important que ce que vous savez déjà », conclut-il.

Enfin, notons que le prix du Bitcoin a augmenté de plus de 140 % en 2024, une grande partie de ces gains ayant eu lieu depuis les élections américaines. Autrefois sceptique à l’égard des cryptomonnaies, M. Dalio est devenu ces dernières années un fervent partisan du secteur.

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Suisse : baisse de 50 points de base par la BNS

13. Dezember 2024 um 11:39

La Banque nationale suisse (BNS) a réduit, jeudi 12 décembre 2024, ses taux d’intérêt de 50 points de base, sa plus forte baisse de taux depuis près de 10 ans. Et ce, dans le but d’anticiper les réductions à venir par la Réserve fédérale américaine (FED) la semaine du 16 décembre, pour freiner un éventuel renforcement du franc suisse.

La BNS a notamment abaissé son taux d’intérêt de 1,0 % à 0,5 %, son niveau le plus bas depuis novembre 2022. Plus de 85 % des analystes interrogés par Reuters prévoyaient une baisse inférieure de 25 points de base.

Cette dernière baisse est la plus importante depuis la réduction extraordinaire de la banque en janvier 2015. Lorsqu’elle avait surpris les marchés en supprimant le taux de change minimum avec l’euro.

« Les pressions inflationnistes sous-jacentes se sont à nouveau atténuées ce trimestre. L’assouplissement actuel de la politique monétaire par la BNS tient compte de cette évolution », a déclaré l’institution.

En Suisse, l’inflation est tombée à 0,7 % en novembre. Ce qui se situe largement dans l’objectif de la BNS de 0 % à 2 % à partir de mai 2023.

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La BCE réduit ses taux d’intérêt de 25 points de base à 3%, conformément aux attentes  

13. Dezember 2024 um 10:15

La Banque centrale européenne (BCE) a décidé, jeudi 12 décembre 2024, une nouvelle réduction de ses taux d’intérêt de 25 points de base, comme l’avaient prédit les analystes, limitant son principal taux d’intérêt (facilité d’acceptation de dépôts) à 3 % contre 3,25 %.

Il s’agit de la quatrième baisse consécutive des taux d’intérêt par la Banque européenne de 25 points de base. car la désescalade notable des pressions inflationnistes au cours des derniers mois laisse la possibilité de poursuivre l’assouplissement de sa politique monétaire.

Dans une enquête menée par Bloomberg auprès des analystes, ces derniers s’attendaient à une nouvelle baisse de 25 points de base, à l’exception de ceux de JP Morgan Chase qui avaient vu une hausse plus importante de 50 points de base, affirmant que les dernières données montraient une croissance plus faible.

Le Conseil des gouverneurs a décidé de réduire les trois principaux taux d’intérêt de la BCE de 25 points de base sur la base de son évaluation actualisée des perspectives d’inflation, de la dynamique de l’inflation sous-jacente et de l’intensité avec laquelle elle se transmet, indique le communiqué de politique monétaire de la BCE.

Selon les projections actualisées de la BCE, la plupart des indicateurs de l’inflation sous-jacente suggèrent que l’inflation se stabilisera autour de l’objectif à moyen terme de 2 % du Conseil des gouverneurs, sur une base durable. L’inflation intérieure s’est atténuée mais reste élevée, principalement parce que les salaires et les prix dans certains secteurs continuent de s’ajuster avec un retard important par rapport à la forte hausse de l’inflation, qui était auparavant forte.

Cependant, comme indiqué dans la décision, les experts de la BCE s’attendent désormais à une reprise économique plus lente que lors des projections de septembre. Même si le taux de croissance s’est accéléré au troisième trimestre de cette année, les indicateurs d’enquête suggèrent qu’il a ralenti au cours du trimestre en cours. Selon les experts, le taux de croissance de l’économie sera de 0,7 % en 2024, 1,1 % en 2025, 1,4 % en 2026 et 1,3 % en 2027.

La reprise attendue est principalement tirée par la hausse des revenus réels – qui devrait permettre aux ménages de consommer davantage – et par l’augmentation des investissements des entreprises. Au fil du temps, l’affaiblissement progressif des effets de la politique monétaire accommodante devrait soutenir une reprise de la demande intérieure.

Concernant les pressions sur les prix, les experts estiment que l’inflation globale atteindra en moyenne 2,4 % en 2024, 2,1 % en 2025, 1,9 % en 2026 et 2,1 % en 2027, compte tenu du fonctionnement du système élargi d’échange de quotas d’émission de l’UE.

L’inflation hors énergie et produits alimentaires (inflation structurelle) devrait, selon les experts, atteindre en moyenne 2,9 % en 2024, 2,3 % en 2025 et 1,9 % en 2026 et 2027.

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Goldman Sachs prévoit une nouvelle hausse du taux de change de la livre égyptienne

13. Dezember 2024 um 09:23

La banque d’investissement mondiale, Goldman Sachs, s’attend à ce que le taux de change de la livre égyptienne augmente par rapport au dollar d’ici début 2025, avec une vague de sorties d’argent chaud stimulée par des raisons saisonnières et une baisse des prises de bénéfices.

Selon les dernières données, le taux de change de la livre égyptienne a chuté par rapport au dollar américain dans les transactions des banques égyptiennes jeudi 12 décembre 2024, pour atteindre pour la première fois un nouveau niveau record à 50,90 livres par rapport au dollar.

L’économiste en chef de Goldman Sachs pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Farouk Soussa, a noté que la raison de la baisse de décembre était « l’augmentation significative » des rachats de bons du Trésor à court terme émis plus tôt cette année. Les investisseurs ayant choisi de réaliser des bénéfices en la fin de l’année, rapporte Bloomberg.

Il a ajouté que cela a conduit à « une diminution du renouvellement des positions d’investissement. En particulier avec la récente résistance du ministère des Finances à augmenter les rendements des enchères afin de maintenir le coût des emprunts à un niveau bas ».

M. Soussa a déclaré qu’avec la décision de la Banque centrale d’Égypte de réduire les taux d’intérêt au premier trimestre de l’année prochaine, le ministère des Finances s’efforcera d’élargir les émissions de titres de créance à diverses conditions, y compris les obligations à long terme. De manière à offrir aux investisseurs une opportunité de retourner sur le marché local. Ce qui contribuera à « soutenir la livre ».

Il a poursuivi : « Il y a également eu une hausse exagérée du dollar en mars dernier lorsque la monnaie a été flottant et elle n’a pas encore été corrigée ».

Les investisseurs et le Fonds monétaire international suivent de près les performances de la livre égyptienne, car les investisseurs cherchent à obtenir des rendements élevés.

Plus tôt cette année, l’Égypte a été embourbée dans une crise économique étouffante, qui a incité les autorités à dévaluer la livre de 40 % et à augmenter les taux d’intérêt à des niveaux records en mars. Ouvrant ainsi la voie à un prêt élargi de 8 milliards de dollars du FMI.

Après ces mouvements, les investisseurs se sont précipités pour acheter des bons du Trésor égyptiens à 9 mois et 1 an, dont une partie est désormais arrivée à échéance.

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La Russie annonce une alliance BRICS+IA

12. Dezember 2024 um 12:40

Le Fonds d’investissement direct russe (RDIF – ou Russien direct investment fund) a annoncé, mercredi 11 décembre 2024, le lancement d’une alliance au sein du groupe BRICS visant un développement conjoint de l’intelligence artificielle (IA).

Le directeur général du RDIF, Kirill Dmitriev, a fait cette annonce en marge de la conférence AI Journey à Moscou. Plus de 20 entreprises de six États membres du bloc (Russie, Chine, Inde, Brésil, Iran et Émirats arabes unis) ont déjà rejoint l’alliance BRICS+IA.

Parmi les plus de 50 entreprises qui seraient favorables à la création d’une alliance figurent des universités, sociétés médicales, développeurs pharmaceutiques, développeurs d’infrastructures financières, innovateurs en télécommunications et autres fabricants de batteries électriques et de semi-conducteurs, selon M. Dmitriev.

La nouvelle alliance se concentrera sur les technologies numériques dans les secteurs public et commercial, selon le RDIF. « Cela est particulièrement important étant donné que de nombreux pays occidentaux cherchent à limiter l’accès des BRICS aux technologies de l’IA », a déclaré M. Dmitriev, soulignant le « rôle important » de la nouvelle alliance.

L’alliance pourrait permettre au groupe BRICS de développer des technologies d’IA « plus rapidement et plus efficacement », grâce à des développements conjoints.

A noter que le RDIF est le fonds souverain russe créé par le gouvernement en 2011 pour investir dans les entreprises des secteurs à forte croissance de l’économie russe. L’idée de créer une alliance BRICS+IA a été présentée au président russe Vladimir Poutine lors du sommet BRICS de Kazan en octobre.

S’exprimant lors de la conférence sur l’IA, mercredi 11 décembre, Poutine a déclaré que le développement de cette technologie était crucial pour la souveraineté scientifique et idéologique de la Russie, tout en soulignant la volonté de son pays de s’associer à des innovateurs au niveau international.

Par ailleurs, il faut souligner que le statut de « pays partenaire » permet aux pays membres du BRICS de participer en permanence aux sessions spéciales des sommets et aux réunions des ministres des Affaires étrangères, ainsi qu’à d’autres événements de haut niveau. Les partenaires peuvent également contribuer aux documents finaux du groupe.

La liste des partenaires potentiels n’a pas été officiellement annoncée, mais les médias ont également mentionné l’Algérie, Cuba, le Kazakhstan, le Nigeria, la Turquie, l’Ouganda, l’Ouzbékistan et le Vietnam comme candidats potentiels.

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