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Gestern — 30. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Abdelmajid Tebboune: « l’Algérie n’interfère jamais dans les affaires internes tunisiennes »

30. Dezember 2025 um 20:35

Malgré la signature récente d’un accord de sécurité entre la Tunisie et l’Algérie, évoqué par seulement quelques médias, c’est le président algérien Abdelmadjid Tebboune qui a réagi.Lors de son discours devant les deux chambres du Parlement algérien, il a dénoncé via les médias algériens, des tentatives de semer la discorde entre les deux pays, affirmant que ces manœuvres échoueront face à la solidité de leurs relations historiques.

 

Abdelmajid Tebboune a souligné l’interdépendance sécuritaire entre l’Algérie et la Tunisie, qualifiant leur stabilité commune de priorité absolue, leurs destins étant étroitement liés.

Il a réitéré que « l’Algérie n’interfère jamais dans les affaires internes tunisiennes et s’interdit  même la moindre intervention, fût-ce du poids d’un grain de poussière « , par respect pour la souveraineté et les choix du peuple tunisien.

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Les Européens doutent de la viabilité de leurs systèmes de retraite, révèle un sondage

30. Dezember 2025 um 19:32

La majorité des Européens estime que le système public de retraite de leur pays est financièrement menacé. Et ce, tout en jugeant les pensions actuelles insuffisantes et en rejetant largement les réformes les plus sensibles. Comme par exemple le relèvement de l’âge légal de départ à la retraite. C’est ce que révèle un sondage YouGov publié lundi 29 décembre.

Menée dans six pays européens, l’enquête intervient dans un contexte de vieillissement démographique et de baisse des taux de natalité. Lesquels mettent sous pression les systèmes de retraite par répartition, fondés sur les cotisations des actifs.

En Italie, en France, en Allemagne et en Espagne, entre 52 % et 61 % des personnes interrogées estiment que leur système de retraite est déjà intenable. Ce sentiment concerne 45 % des sondés en Pologne et 32 % au Royaume-Uni.

Le pessimisme est encore plus marqué pour l’avenir : entre 49 % et 66 % des répondants pensent que, lorsque les générations actuelles de trentenaires et quadragénaires prendront leur retraite, le système ne sera plus viable.

Malgré ces inquiétudes, une majorité, comprise entre 53 % et 83 % selon les pays, considère que les pensions versées sont trop faibles. Cette proportion atteint jusqu’à 88 % chez les retraités.

Le sondage met également en évidence une forte opposition aux principales pistes de réforme. Le relèvement de l’âge de la retraite, la baisse des pensions ou l’augmentation des impôts sur les actifs sont majoritairement rejetés dans l’ensemble des pays étudiés.

Certaines mesures recueillent toutefois un soutien relatif, notamment l’obligation de cotiser à un régime de retraite privé ou professionnel, ainsi que les politiques favorisant le maintien en emploi des travailleurs âgés.

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Employés de maison : 90 % dans l’ombre de l’illégalité en Allemagne

30. Dezember 2025 um 17:28

Un nouveau rapport de l’Institut économique allemand (IW) de Cologne, publié mardi 30 décembre, révèle que les employés de maison sont employés illégalement dans neuf foyers sur dix. Soit environ quatre millions de familles en Allemagne.

Dans un sondage réalisé en milieu d’année, un quart des personnes interrogées ont déclaré que les aides domestiques ne souhaitaient pas s’enregistrer pour diverses raisons. Tandis que 15 % estimaient que l’emploi légal était trop coûteux et 8 % ont indiqué que les procédures bureaucratiques empêchaient l’enregistrement en Allemagne.

En outre, le rapport indique que la raison la plus courante est que l’aide domestique est considérée comme une simple « aide des voisins ». Ce qui a été mentionné par environ 35 % des personnes interrogées. Et ce, bien que l’institut estime que ce concept est surutilisé. Car les tâches effectuées sont souvent soumises à des exigences d’enregistrement légal.

Le coût d’une aide-ménagère non déclarée varie entre 15 et 25 euros de l’heure

Selon l’institut, le coût de l’aide domestique non déclarée ou à temps partiel varie entre 15 et 25 euros de l’heure, selon la région, l’expérience et la fiabilité.

Ainsi, la valeur totale des salaires non imposables des travailleurs domestiques s’élevait à environ 8,63 milliards d’euros en 2023. Et l’institut prévoit que cette valeur aura augmenté d’ici 2025.

En novembre, le Parlement allemand a adopté une loi renforçant les pouvoirs de la Cellule de renseignement financier (CRF). Avec notamment l’autorisation de recourir à l’intelligence artificielle et à la numérisation pour identifier plus rapidement les entreprises suspectes. Cependant, le rapport souligne que les domiciles privés ne sont pas soumis à ce contrôle. Et ce, en raison du principe d’inviolabilité du domicile, garanti par l’article 13 de la Constitution allemande, qui interdit les perquisitions.

Le rapport explique que les domiciles ne sont souvent pas considérés comme des lieux de travail formels. Même dans les situations d’emploi à long terme fondées sur la confiance, où les deux parties évitent de s’engager par un contrat de travail. Et que des droits tels que les congés payés ou le maintien du salaire en cas de maladie sont perçus comme inhabituels ou indésirables.

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Hichem Yahya présente l’histoire plurielle de l’astronomie mondiale

30. Dezember 2025 um 16:54

Depuis l’Antiquité, toutes les grandes civilisations, Egyptiens, Grecs, Arabes musulmans, peuples africains, Chinois, Indiens ont scruté les étoiles pour les observer et les comprendre.

Imaginez un univers brodé de constellations planétaires, un cosmos aux secrets architecturaux encore voilés. Les données scientifiques l’affirment : tout débute il y a 13,8 milliards d’années. Pour explorer ce domaine merveilleux, nous avons interrogé Hichem Yahya, encadrant à la Cité des Sciences. Il nous immerge dans l’astronomie moderne. Qui pourrait y rester insensible ?

Civilisations et astronomies multiples

Dès l’Antiquité, Egyptiens, Grecs, Arabes musulmans, peuples africains, Chinois et Indiens ont sondé les étoiles. Pas une astronomie unique, mais plusieurs systèmes, entérinés par consensus mondial. La Chine vit toujours à l’ère de l’année du Dragon ou du Serpent. Tandis que la Grèce hellénistique forge nos repères; l’arabo-islamisme règne, 99 % des noms stellaires étant arabes.

Des astres au cœur de la vie quotidienne

Les humains ont dompté les cieux pour naviguer, guerroyer, bâtir et rythmer l’existence. Avant les cartes terrestres, naquit la plus ancienne carte mondiale : celle des 6 000 étoiles visibles, ourlées en 88 constellations nord-sud. Loin d’une fantaisie : des traits lient les points en silhouettes – humains, bêtes réelles ou fabuleuses. Le nord antique domine (Orion, Grande Ourse), le sud émerge au XVIe siècle avec Vasco de Gama (Apus, Pavo…).

Sous des étiquettes « latines » se cachent des origines arabes : Algol (le Dévoreur), Mirfak (le coude) dans la Grande Ourse ; Betelgeuse (maison des Jumeaux), Denebola (queue du Lion).

Illusions anciennes face aux défis actuels

L’héritage ptolémaïque persiste : terre centrale, sphère céleste en rotation. Réalité : la Terre tourne, causant le ballet est-ouest du Soleil. L’Étoile polaire oriente, structure maisons et calendriers agricoles – grégorien solaire, fruit de la Révolution française, fusionnant climats et saisons pour guider semailles et moissons.

La pollution lumineuse noie tout : zéro étoile à New York, 60 sur 6 000 à Tunis. Une fuite à 200 km s’impose, mais vaine en Tunisie (fréquences radio à 60 km nord vers Ksar Ghilane, sud…). Des 88 constellations, 12 zodiacales balisent le Soleil (Bélier et consorts).

Astronomie et astrologie se sont scindées vers 50 av. J.-C., mais leur confusion perdure ici. Hichem Yahya lance un appel aux ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur : propagez l’astronomie ! Elle émancipe la jeunesse, à l’image de la NASA. L’Algérie et la Libye l’enseignent; nos talents tunisiens attendent. Sans agence spatiale ni observatoire, nous boitons; malgré les consultations que d’autres nous adressent.

Voir vidéo:

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Le taux de chômage en Turquie a atteint 8,6 % en novembre

30. Dezember 2025 um 16:23

Le taux de participation à la population active a augmenté de 0,1 % pour atteindre 53,8 % en Turquie.

Les données officielles publiées ce mardi ont montré que le taux de chômage en Turquie a augmenté de 0,1 point de pourcentage en novembre par rapport au mois précédent; et ce, pour atteindre 8,6 %.

Selon les données de l’Institut turc de la statistique, le taux de participation à la population active a augmenté de 0,1 % pour atteindre 53,8 % en novembre. Tandis qu’un indice mesurant la sous-utilisation de la population active a diminué de 0,6 point de pourcentage pour s’établir à 29,1 %, après ajustements saisonniers.

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Balance des paiements 2026 : une stratégie pour muscler la stabilité et la résilience économiques

30. Dezember 2025 um 16:08

La préservation des équilibres financiers extérieurs et de la balance des paiements constitue l’un des piliers fondamentaux du plan d’action de développement de la Tunisie en 2026.

Dans un contexte international marqué par la volatilité et l’incertitude, notamment en ce qui concerne la fluctuation des prix sur les marchés mondiaux, l’État tunisien accorde la priorité absolue à la stabilité de ses réserves en devises étrangères et à la maîtrise du déficit courant, afin d’assurer la pérennité économique.

La balance des paiements est le solde des flux extérieurs sur une période donnée. Laquelle comprend : le résultat des transactions commerciales extérieures; le solde des flux d’investissement extérieur;  et toutes les autres opérations financières avec l’étranger, telles que les transferts et autres opérations diverses.

Selon le document de la balance économique pour l’année 2026, les prévisions économiques font ressortir un bond qualitatif des exportations nationales. Ainsi, les exportations de biens et de services devraient augmenter de 4,6 % (aux prix courants), contre 3,8 % en 2025, soutenues par une reprise de la demande extérieure.

Le secteur des phosphates et de leurs dérivés se positionne à la tête des exportations, avec une croissance prévue de 19 %. Et ce, grâce à la reprise de la production nationale et à la croissance de la demande mondiale d’engrais chimiques.

Le modèle de développement s’appuie également sur le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire, qui devrait enregistrer une  croissance de 5,7 %, grâce à la qualité des produits tunisiens, notamment l’huile d’olive, les dattes et les agrumes. Avec une orientation vers la conquête de nouveaux marchés en Asie et en Afrique.

En contrepartie, les importations des biens et services devraient progresser de 4,5 % en 2026. Cette croissance reflète la nécessité d’accélérer le rythme des projets d’investissement. Ainsi, les importations de biens d’équipement devraient enregistrer une hausse de 4,3 %.

Les importations d’énergie devraient également augmenter de 1,9 %, suite à l’évolution de la consommation locale. Ce qui nécessite des politiques prudentes pour maintenir l’équilibre financier.

Par ailleurs, les services et les transferts courants continuent de jouer leur rôle primordial  en tant que principales sources de devises étrangères.

Quant aux recettes touristiques, elles devraient poursuivre leur tendance haussière, avec une croissance de 5,2 %, concomitamment avec les transferts des Tunisiens à l’étranger, qui devraient augmenter de plus de 6,4 %.

Ces flux contribuent directement au maintien d’un niveau satisfaisant des réserves monétaires et à la protection de l’économie contre les chocs extérieurs.

En dépit de ces indicateurs positifs, les prévisions montrent que le déficit courant devrait atteindre 3,6 % du PIB en 2026.

Face à cette situation, le gouvernement devrait identifier des financements extérieurs à des conditions préférentielles. Notamment suite à l’augmentation des engagements de remboursement de la dette extérieure au cours de cette année.

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Les robots ont des yeux, mais pas de cerveau… pour l’instant !

30. Dezember 2025 um 15:19

Les robots de tous les jours, entre aspirateurs, drones ou industriels, manquent cruellement de capteurs pour “voir” leur environnement. Les unités centrales ne les rendant autonomes qu’à des tâches simples et pré-programmées. C’est ce qu’a révélé une étude scientifique du chercheur en robotique de l’Université de Haute-Alsace (UHA, Stéphane Bazeille, Enseignant, dans un article publié dans The Conversation.

Des humanoïdes avancés comme l’Atlas de Boston Dynamics ou l’Optimus de Tesla, marquent un tournant avec des capteurs multiples inertiels pour l’équilibre, LIDAR pour les distances, caméras pour la vision. Traiter ces données en temps réel reste un défi majeur : c’est comme apprendre à un bébé à attraper un ballon sans le laisser tomber après l’avoir pris.

Par ailleurs, les caméras « intelligentes » révolutionnent le jeu : elles fournissent directement des infos exploitables (« objet blanc à 10 cm »), permettant aux bras robotiques d’attraper n’importe quoi sans programmation minutieuse. Pour la navigation en 3D (éviter les obstacles dans une foule), les caméras light-field un œil unique suffisent, captant profondeur et direction lumineuse pour des cartes précises, un boulot en cours au labo IRIMAS.

Cependant, les robots du quotidien (aspirateurs, drones) ou industriels manquent cruellement de capteurs pour « voir » leur environnement, limitant leur autonomie à des tâches simples et préprogrammées.

En bref, de la vision basique aux yeux 3D, les robots apprennent enfin à « percevoir » comme nous, pavant la voie à une autonomie spectaculaire.

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Affaire Abir Moussi : le tribunal renvoie en délibéré malgré son état de santé

30. Dezember 2025 um 14:49

La deuxième affaire intentée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) contre Abir Moussi s’est tenue aujourd’hui au tribunal. Ce dernier a constaté l’impossibilité de faire comparaître l’accusée, en raison de son état de santé. Lequel a été confirmé par une correspondance de la prison.

Ainsi le comité de la défense de Abir Moussi a fait savoir que le tribunal a finalement renvoyé l’affaire en délibéré pour prononcé du jugement. Ce qui signifie un verdict imminent sans ajournement probable, malgré les espoirs des défenseurs.

Le comité de défense dénonce l’absence de preuves d’incrimination claires. Tout en soulignant que le dossier repose sur la liberté d’expression, des propos courants chez les politiques mondiaux. « Nous restons mobilisés pour la vérité et le droit, sans lésiner sur les efforts », a affirmé Nafaâ Laribi.

Par ailleurs, Nafaa Laribi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, a révélé que le président de la chambre qui doit juger l’affaire est le même qui siège au sein de la sous-commission de l’Instance électorale. C’est-à-dire la partie plaignante dans ce dossier. Abir Moussi a donc formé une récusation contre lui, pour éviter qu’il soit juge et partie.

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Bulgarie : cap sur l’euro en 2026, entre espoirs et turbulences politiques

30. Dezember 2025 um 11:56

La Bulgarie deviendra le 21e État membre de la zone euro le 1er janvier 2026. Une étape majeure pour ce pays d’Europe de l’Est entré dans l’Union européenne en 2007. Sur les 27 États membres de l’UE, seuls six resteront alors en dehors de la zone euro.

Pour le Premier ministre, Rossen Jeliazkov, l’adoption de la monnaie unique constitue « une décision stratégique » destinée à renforcer la position du pays au sein de l’Union européenne. Les autorités mettent en avant une situation macroéconomique jugée stable. L’inflation a reculé ces dernières années, tandis que le déficit budgétaire et la dette publique demeurent faibles. Les perspectives de croissance restent positives, selon plusieurs observateurs.

La Bulgarie remplit l’ensemble des critères de convergence requis pour l’entrée dans la zone euro, notamment en matière de finances publiques, souligne Norbert Beckmann, directeur du bureau bulgare de la Fondation Konrad Adenauer. Il estime toutefois que l’économie doit encore gagner en productivité et en compétitivité.

Lire aussi: La Bulgarie intégrera la zone euro dès le 1er janvier 2026

Des experts mettent toutefois en garde contre un éventuel relâchement de la discipline budgétaire après l’adoption de l’euro. « Le principal risque serait une hausse des déficits », estime M. Wolff, tout en jugeant ce danger limité compte tenu du faible niveau d’endettement du pays.

L’adhésion intervient cependant dans un contexte politique instable. La Bulgarie, l’un des pays les plus pauvres de l’UE, figure parmi les États membres les plus touchés par la corruption, selon Transparency International. Depuis 2021, le pays a organisé sept élections législatives.

Le gouvernement de Rossen Jeliazkov a démissionné le 11 décembre après des manifestations massives contre la corruption et un projet de budget controversé. Malgré le retrait du texte, la contestation se poursuit.

Dans l’opinion publique, l’introduction de l’euro divise. Les opposants redoutent une hausse des prix liée à la conversion du lev en euros et une perte d’autonomie en matière de politique monétaire.

« L’adhésion à la zone euro ne garantit pas la prospérité », estime Rositsa Rangelova, professeure à l’Académie bulgare des sciences, appelant à une stabilisation politique et à une gouvernance renforcée avant toute intégration monétaire.

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La datcha de Poutine ciblée par des drones ukrainiens ?

30. Dezember 2025 um 11:45

La Russie a accusé lundi l’Ukraine d’avoir lancé pendant la nuit du lundi 91 drones contre le domicile du président russe Poutine dans la région de Novgorod. Des mensonges, rétorque le président ukrainien qui accuse à son tour  Moscou de « préparer le terrain » pour mener des frappes et de « saper » les efforts diplomatiques entre l’Ukraine et les Etats-Unis.

Faut-il prendre au sérieux les accusations en provenance de Moscou, selon lesquelles l’Ukraine aurait cherché à cibler directement la datcha de Vladimir Poutine ? Cela étant le président américain- dont la proximité avec son homologue russe n’est plus à prouver- ne doute pas un seul instant de l’authenticité de la version russe au point d’exprimer sa colère, « une très grande colère » contre le président Volodymyr Zelensky qu’il tient en piètre estime.

Trump « choqué »

En effet, Donald Trump est « furieux » de cette attaque présumée quelques heures plus tard, tandis qu’il accueillait le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou sur le perron de sa résidence de Mar-a-Lago. « Je n’aime pas ça, ce n’est pas bien », a-t-il lancé devant les journalistes. Tout en confirmant avoir appris l’information auprès de Vladimir Poutine, au téléphone.

Selon le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, le milliardaire républicain qui avait été informé par son homologue russe de cette « attaque terroriste à grande échelle »  a été « choqué par cette nouvelle, littéralement indigné ».

Selon ses dires, Donald Trump  a déclaré « qu’il n’aurait jamais pu imaginer des actes aussi insensés ». De même qu’il assuré que « cela influencera sans aucun doute l’approche américaine dans le cadre de la collaboration avec Zelensky ».

Crime de lèse-majesté

En effet, au lendemain de la rencontre bilatérale entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump en Floride, et alors que les deux parties étaient en plein pourparlers pour mettre fin au conflit, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déguerpi une bombe médiatique en accusant Kiev, lundi 29 décembre, d’avoir lancé pendant la nuit une attaque de drones contre la résidence de Vladimir Poutine dans la région de Novgorod. Tout en prévenant que l’offensive ukrainienne mènerait Moscou à « réexaminer » sa position dans les négociations en cours.

« Le régime de Kiev a lancé une attaque terroriste utilisant 91 drones contre la résidence d’État du président Poutine située dans la région de Novgorod, au nord-ouest de la Russie ». C’est ce qu’a déclaré  le chef de la diplomatie russe. Ajoutant que tous les drones avaient été « détruits » par la défense russe, et qu’ « aucun blessé ni dégât causé par les débris des drones n’a été signalé ».

« De tels actes irresponsables ne resteront pas impunis », a-t-il encore assuré sur un ton menaçant. Annonçant que des « frappes de représailles » étaient d’ores et déjà envisagées. Cela dit, la Russie ne compte pas se « retirer du processus de négociations avec les États-Unis », mais sa « position » sera « réexaminée » face à la « politique de terrorisme d’État » qu’aurait adoptée Kiev, a poursuivi le diplomate russe.

Kiev : « invention pure et simple »

Une accusation aussitôt « catégoriquement démentie » par Kiev qui soupçonne Moscou de chercher un « prétexte » pour poursuivre la guerre.

Ainsi, le  président Volodymyr Zelensky aura qualifié cette accusation de « mensonge ». Une « invention pure et simple » visant à « justifier de nouvelles attaques contre l’Ukraine, y compris Kiev ». Mais aussi à « saper » les efforts diplomatiques entre l’Ukraine et les États-Unis.

« De plus, les Russes ont déjà pris pour cible Kiev dans le passé, notamment le bâtiment du Conseil des ministres », a-t-il argué. Tout en appelant dans un autre message à « contrer les tentatives russes de faire dérailler la diplomatie ». « Les Russes diffusent de fausses informations pour justifier leurs frappes en Ukraine et la prolongation de ce conflit », a-t-il martelé.

« La Russie récidive, utilisant des déclarations dangereuses pour saper tous les résultats de nos efforts diplomatiques communs avec l’équipe du président Trump », a ajouté le président ukrainien. .Sachant que ces déclarations interviennent au lendemain de la rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky en Floride. Une réunion à l’issue de laquelle le président américain s’était montré optimiste sur une fin prochaine du conflit.

Parallèlement, Vladimir Poutine et Donald Trump se sont entretenus ce 29 décembre par téléphone pour échanger sur les avancées des pourparlers après la rencontre dimanche les présidents américain et ukrainien. Un entretien que la Maison Blanche a qualifié de « positif ».

Pour sa part, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, a fustigé à son tour des « manipulations russes » servant seulement à « créer un prétexte et une fausse justification pour de nouvelles attaques » contre l’Ukraine; mais aussi à « entraver le processus de paix ». Il a également assuré que Kiev « ne frappe que des cibles militaires légitimes sur le territoire russes  », balayant toute « fausse équivalence entre l’agresseur et le pays qui se défend ».

De toute évidence, la fin de ce conflit, le plus meurtrier en Europe depuis la Deuxième Guerre mondiale, n’est pas pour cette année qui s’achève Ni pour le lendemain.

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Le torchon brûle entre Riyad et Abu Dhabi

30. Dezember 2025 um 10:47

La situation politique au Yémen connaît une forte dégradation. Le chef du Conseil présidentiel vient de décréter l’état d’urgence pour une durée de 90 jours sur l’ensemble du territoire. Cette mesure s’accompagne d’un blocus aérien, maritime et terrestre de 72 heures.

 

La décision intervient dans un contexte de percée militaire des séparatistes du Sud, qui ont récemment pris le contrôle de vastes zones du Yémen, sans rencontrer de résistance significative.

 

Soutenus par les Émirats arabes unis, ces séparatistes visent à rétablir un État indépendant dans le sud du Yémen, région qui avait déjà connu une indépendance sous le nom de République démocratique et populaire du Yémen au cours de la période 1967-1990.

 

Face à leur avancée, le gouvernement yéménite, reconnu par la communauté internationale, a demandé, vendredi 26 décembre 2025, à la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite d’intervenir pour le soutenir.

 

Justement, cette coalition, qui a averti qu’elle riposterait à toute action militaire des séparatistes et les avait appelés à se retirer, annonce avoir ciblé des cargaisons d’armes et de véhicules en provenance des Émirats arabes unis et destinées aux forces séparatistes. En réaction, la présidence yéménite a annoncé avoir annulé son accord de défense mutuelle avec les Émirats arabes unis.

 

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a par ailleurs qualifié le soutien émirati aux séparatistes de « menace pour la sécurité » du royaume et de la région.

 

Ces tensions risquent d’aggraver la situation du pays sinistré. A rappeler que, depuis 2014, un conflit oppose le gouvernement et ses alliés aux rebelles houthistes soutenus par l’Iran. Cette guerre, qui a fait des centaines de milliers de victimes, a entraîné la fragmentation du Yémen et provoqué l’une des pires crises humanitaires. Une trêve négociée en 2022 reste cependant globalement en vigueur.

 

Les marchés boursiers régionaux affichent une tendance négative ce matin du mardi 30 décembre, sans pour autant s’enfoncer dans une chute brutale. Cette modération relative reflète une conviction croissante parmi les investisseurs que l’apaisement politique devrait l’emporter. Dans le contexte actuel, défier ou provoquer Riyad serait une manœuvre aux conséquences potentiellement désastreuses, tant sur le plan politique qu’économique.

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Le Maroc parmi les meilleurs environnements d’affaires en Afrique et dans le monde arabe

30. Dezember 2025 um 10:34

Le Maroc progresse dans le classement « Business Ready » de la Banque mondiale et se hisse au 2ᵉ rang en Afrique et dans le monde arabe. Avec un score supérieur aux moyennes mondiale et régionale, le Royaume chérifien confirme l’amélioration de son climat des affaires malgré quelques marges de progression.

Le Maroc consolide son positionnement parmi les économies les plus attractives de la région en matière de climat des affaires. La deuxième édition du rapport Business Ready de la Banque mondiale, publiée lundi 29 décembre à Washington, confirme que le Royaume se hisse au 2ᵉ rang en Afrique et dans le monde arabe, avec un score global de 63,44 points. Une performance en progression par rapport à l’édition précédente (62,41 points), et qui dépasse largement les moyennes mondiale (60,11), africaine (50,87) et arabe (58,31), rapporte le site marocain H24Info.

Cette nouvelle édition du rapport élargit son périmètre d’analyse à 101 économies, contre 50 auparavant, dont 60 % affichent des niveaux de revenu supérieurs à celui du Maroc. À l’échelle mondiale, la Corée du Sud occupe la première place avec 78,24 points.

A noter que l’évaluation de la Banque mondiale repose sur dix thématiques couvrant l’ensemble du cycle de vie de l’entreprise, mesurées à travers près de 1 200 indicateurs. Trois piliers structurent cette analyse; en l’occurrence : le cadre réglementaire: la qualité des services publics; et l’efficacité opérationnelle.

Dans ce cadre, le Royaume chérifien enregistre des progrès notables sur les deux premiers piliers, avec 70,06 points pour le cadre réglementaire et 64,55 points pour la qualité des services publics. Cinq domaines affichent des performances particulièrement élevées :

  • Les services d’utilité publique (80,05);
  • Le commerce international (74,5);
  • La création d’entreprise (73,95);
  • L’implantation des entreprises (73,82);
  • Les services financiers (68,24).

En revanche, le pays accuse un repli sur le pilier de l’efficacité opérationnelle, qui recule à 55,7 points. Un résultat qui s’expliquerait par l’élargissement significatif de l’échantillon étudié et par la réutilisation des données de l’enquête « Enterprise Survey » conduite en 2023.

Mais en dépit de ce recul ponctuel, le Maroc demeure au-dessus de la moyenne mondiale dans plusieurs domaines clés, tels que la création et l’implantation des entreprises, les services d’utilité publique et le commerce international. Le rapport met également en exergue des avancées en matière de concurrence et de règlement des litiges, renforçant ainsi la sécurité juridique des investisseurs.

La Banque mondiale souligne toutefois des axes de progression prioritaires, en particulier le marché du travail et le traitement des difficultés des entreprises, deux leviers essentiels pour stimuler davantage l’investissement privé.

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Avis de vente de l’ensemble des éléments composants le Bureau de l’ex-Président Directeur Général de la BFT

30. Dezember 2025 um 10:30

BANQUE FRANCO TUNISIENNE (BFT)

Banque en liquidation

RNE 0000122K

Rue AboubakerAchahid Mont Plaisir le Belvédère1002- Tunis.

 

Avis de Vente de l’ensemble des éléments composants le Bureau de l’ex Président Directeur Général de la BFT.

En vertu de l’ordonnance du 09/12/2025 du Juge Contrôleur de la BFT M. SALAH FEKI, liquidateur de la BFT, envisage la mise en vente de l’ensemble des éléments composants le bureau de l’ex Président Directeur Général de la BFT

Toutes entités et personnes intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès du siège social de la BFT, sis à Cité Ennacim, Rue Aboubaker Achahid, Mont Plaisir  le Belvédère -1002-  Tunis, contre le paiement de la somme non récupérable de 50 dinars à verser au compte de la BFT (en liquidation) tenu à la STB – Agence Avenue Kheireddine Pacha Tunis sous le numéro 10 006 035 1881375 788 93  Les offres sont adressées conformément au cahier des charges par voie postale dans des enveloppes cachetées au nom de M. le LIQUIDATEUR de la BFT à l’adresse de la BFT ci haut citée au plus tard le 30/01/2026.

Les visites se feront tous les jours ouvrables avec une prise de rendez-vous au préalable avec M. le Liquidateur au n° de tél : (98 440 598).

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Abir Moussi dénonce ses conditions de détention et son impossibilité à comparaître en appel

30. Dezember 2025 um 10:24

Le comité de défense de la présidente du PDL détenue depuis le 3 octobre 2023, a publié mardi 30 décembre 2025 un message transmis par Abir Moussi elle-même lors d’une visite effectuée la veille.

Abir Moussi indique que son état de santé l’empêche de se déplacer à Tunis pour l’audience prévue ce mardi devant la Cour d’appel dans l’affaire de l’ISIE (dossier 2). Le médecin de son unité de détention étant en congé, elle ignore si un certificat médical sera fourni ou si l’audience est ajournée.

Elle qualifie cette procédure d’un maillon supplémentaire dans une série de harcèlements et de violences subis en raison de ses convictions et activités politiques. Elle alerte sur des conditions de détention incompatibles avec sa santé et sa sécurité, évoquant un climat rappelant les tensions parlementaires d’avril 2021. Elle tient « les autorités pour responsables de son épuisement physique et de tout incident potentiel lié à son exposition aux risques ».

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Le pétrole recule malgré les tensions russo-ukrainiennes

30. Dezember 2025 um 09:55

Les prix du pétrole ont légèrement baissé dans la matinée de mardi 30 décembre après avoir progressé de plus de 2 % lors de la séance précédente, en partie à cause du recul des prix des métaux précieux. Et ce, en dépit de la montée des tensions entre la Russie et l’Ukraine.

Le prix du Brent pour livraison en février a reculé de 21 cents, soit 0,3 %, à 61,73 dollars le baril mardi matin. Le contrat de mars, plus actif, a cédé 19 cents, soit 0,3 %, à 61,30 dollars. Le prix du WTI américain a baissé de 20 cents, soit 0,3 %, à 57,88 dollars.

Les deux cours de référence du pétrole brut ont progressé de plus de 2 % à la clôture lors de la séance précédente après que Moscou a accusé Kiev d’avoir ciblé la résidence du président Vladimir Poutine. Ce qui a suscité des inquiétudes quant aux perturbations de l’approvisionnement, relève Reuters.

Par ailleurs, les métaux précieux ont fortement chuté lundi. L’argent et le platine reculant par rapport à leurs sommets historiques, dans un contexte de prises de bénéfices après la récente hausse.

De son côté, Kiev a rejeté les accusations de la Russie selon lesquelles l’Ukraine a visé Poutine, les qualifiant de sans fondement et visant à torpiller les négociations de paix.

Les opérateurs de marché s’inquiètent également de l’évolution de la situation au Moyen-Orient. Et ce, après que le président américain Donald Trump a déclaré que son pays pourrait soutenir une nouvelle frappe majeure contre l’Iran si ce dernier reprenait le développement de son programme de missiles balistiques ou de son programme nucléaire.

De plus, Trump a mis en garde le Hamas contre de graves conséquences s’il ne déposait pas les armes. Tout en ajoutant qu’il souhaitait passer à la deuxième phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu en octobre après deux ans de guerre à Gaza.

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CHRONIQUE – Tunisie – Fin 2025 : une stabilité monétaire à l’épreuve de l’économie mondiale

30. Dezember 2025 um 09:00

À la fin de l’année 2025, les indicateurs monétaires et financiers tunisiens dessinent le portrait d’une économie maintenue en équilibre précaire. Derrière une apparente stabilité des taux et un marché monétaire fonctionnel, se cachent des déséquilibres persistants, gérés au prix d’un interventionnisme monétaire élevé et d’arbitrages budgétaires contraints. Cette situation s’inscrit dans un environnement international lui-même marqué par le ralentissement, la fragmentation financière et l’incertitude géopolitique.

Une trésorerie publique structurellement fragile

Le solde du compte courant du Trésor, ramené à 1 269 MDT au 25 décembre, confirme la pression chronique qui pèse sur les finances publiques. En cette période de clôture budgétaire, la concentration des décaissements – salaires, subventions, service de la dette – met en évidence la faiblesse du matelas de trésorerie de l’État et la rigidité de ses recettes.

Cette contrainte n’est plus conjoncturelle mais structurelle. Le Trésor demeure un acteur central de l’absorption de liquidité. Ce qui transfère la tension vers le système bancaire et renforce la dépendance indirecte à la Banque centrale. L’État finance ainsi son équilibre courant moins par la croissance des ressources que par la mobilisation permanente du circuit monétaire.

 

Lire aussi: Abondance financière et déficit d’investissement : le grand paradoxe!

 

Banques : liquidité rare, mais stabilité préservée

Le recul du solde du compte courant des banques, conjugué à la hausse continue des billets et monnaies en circulation – désormais à plus de 26 400 MDT – traduit une raréfaction persistante de la liquidité bancaire. Le phénomène est accentué par des facteurs saisonniers, mais il reflète surtout une économie où l’informalité et la thésaurisation en cash demeurent élevées.

Pour autant, le système bancaire continue de fonctionner sans rupture majeure. Cette stabilité repose largement sur l’action de la Banque centrale de Tunisie, qui assure un rôle d’amortisseur systémique dans un contexte de déséquilibre durable entre les besoins de financement de l’État, ceux de l’économie et les ressources disponibles.

Marché monétaire : un pilotage fin dans un corridor étroit

Avec un refinancement global dépassant 10 400 MDT, la BCT maintient une présence massive sur le marché monétaire. La structure des interventions – appels d’offres à court terme, opérations à plus long terme, ajustements via les facilités permanentes – révèle une gestion fine, destinée à éviter toute rupture de liquidité tout en conservant un signal de discipline monétaire.

Le maintien du taux directeur à 7,50 %, combiné à un taux du marché monétaire légèrement inférieur, traduit une volonté de stabilisation plutôt que de relance franche. La Banque centrale cherche à préserver un équilibre délicat : soutenir le fonctionnement du système financier sans alimenter de nouvelles tensions inflationnistes, dans un contexte où la croissance reste atone.

La progression des transactions interbancaires, notamment à terme, constitue néanmoins un signal positif, indiquant que la confiance entre établissements demeure, malgré la contrainte globale.

 

La Banque centrale cherche à préserver un équilibre délicat : soutenir le fonctionnement du système financier sans alimenter de nouvelles tensions inflationnistes, dans un contexte où la croissance reste atone.

 

Dette intérieure : soulager le présent, alourdir l’avenir

La recomposition rapide de la dette intérieure est l’un des faits saillants de l’année. L’effondrement de l’encours des bons du Trésor à court terme, compensé par une forte hausse des bons assimilables, traduit une stratégie d’allongement des maturités.

Cet arbitrage réduit le risque immédiat de refinancement et atténue les tensions de trésorerie, mais il reporte la charge dans le temps. Il renforce également l’interdépendance entre l’État et le système bancaire domestique, au détriment potentiel du financement de l’investissement productif. La dette devient ainsi plus soutenable à court terme, mais plus rigide à moyen terme.

Un environnement international peu porteur

Cette gestion sous contrainte s’inscrit dans un contexte international défavorable. L’économie mondiale ralentit, sous l’effet du resserrement monétaire prolongé dans les grandes économies, de la fragmentation géopolitique et du tassement du commerce mondial. Les flux financiers vers les pays émergents restent volatils, sélectifs et conditionnés au risque souverain.

La baisse relative du dollar face à certaines devises a offert un répit temporaire à des pays importateurs nets comme la Tunisie, en limitant l’inflation importée. Mais ce facteur est exogène et réversible. Dans un monde où les banques centrales avancent avec prudence et où les marchés restent nerveux, la marge de manœuvre des économies fragiles demeure étroite.

Secteur extérieur : des flux vitaux, un stock vulnérable

Les recettes touristiques et les revenus du travail des Tunisiens à l’étranger continuent de jouer un rôle stabilisateur essentiel. Ces flux, non générateurs de dette, constituent aujourd’hui l’un des principaux remparts contre l’aggravation du déficit courant.

En revanche, les réserves de change, avec une couverture d’environ 108 jours d’importations, restent à un niveau fonctionnel mais insuffisant pour absorber des chocs externes majeurs. Toute perturbation des flux touristiques, des transferts ou des importations énergétiques pourrait rapidement raviver les tensions.

 

Lire également : Tunisie – Baisse de 14% des services de la dette extérieure 

 

Une stabilité sous perfusion

En définitive, la Tunisie termine 2025 dans une situation de stabilité administrée. Le système tient, mais au prix d’un interventionnisme monétaire élevé, d’un endettement intérieur restructuré et d’une croissance toujours insuffisante.

 

La question centrale pour 2026 n’est donc pas celle de la stabilité immédiate, mais celle de sa soutenabilité économique et sociale à moyen terme.

 

Dans un environnement international incertain, cette stabilité reste fragile. Sans relance de l’investissement productif, amélioration durable des finances publiques et réintégration progressive de l’économie informelle, le risque est celui d’une économie figée : ni en crise ouverte, ni en véritable redressement.

La question centrale pour 2026 n’est donc pas celle de la stabilité immédiate, mais celle de sa soutenabilité économique et sociale à moyen terme.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (26dec. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (26dec. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Cession des entreprises publiques : le veto irrévocable de Kaïs Saïed

30. Dezember 2025 um 08:13

Recevant le ministre du Transport, Rachid Amri, lundi 29 décembre 2025, le président de la République, Kais Saïed, a fait état des dysfonctionnements observés dans le secteur du transport aérien qu’il juge « totalement inadmissibles ». Il a cité l’exemple d’un vol qui a cumulé un retard de cinq jours dans un pays étranger, indique un communiqué de la présidence de la République.

Et ce n’est pas tout, parce qu’il a également déploré les retards récurrents accusés par plusieurs vols desservis par la compagnie Tunisair, en partance des aéroports tunisiens ou ou en provenance de l’étranger, estimant que ces retards ne doivent plus être tolérés.

Il a, à ce propos, appelé à mettre immédiatement fin à ces différentes irrégularités. Tout en mettant l’accent sur l’impératif de demander des comptes aux fauteurs.

Tunisair, victime de manœuvres sciemment orchestrées

Face à ces retards à répétition et aux dysfonctionnements entachant le secteur du transport aérien, le chef de l’État a souligné qu’il n’y a pas lieu de procéder à la cession des établissements et entreprises publics de l’Etat tunisien. A cet égard, il a rappelé que la compagnie aérienne Tunisair a été par le passé le « fleuron » des entreprises publiques et que le sort qu’elle endure aujourd’hui n’est pas le fruit du hasard mais plutôt le corollaire logique d’une série de manœuvres sciemment orchestrées dans le dessein de mener droit à sa cession inévitable.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a aussi évoqué le dossier du transport terrestre et la date de livraison du prochain lot de bus. Sachant un premier contingent de 136 bus sera acheminé vers la Tunisie en attendant la livraison d’un deuxième lot.

Ces livraisons de bus, a expliqué le président Saïed, s’inscrivent dans le cadre des efforts de l’Etat visant à mettre fin au calvaire insoutenable qu’endure les citoyens tunisiens lors de leur déplacement entre les différentes villes du pays. A ce propos, le chef de l’Etat demande à ce que soit garanti l’entretien et la maintenance de ces bus et à veiller à ce qu’ils soient répartis de manière équitable entre les différentes régions du pays, selon des critères clairs.

Il a en outre souligné la nécessité de renforcer la flotte du métro léger à travers l’acquisition de nouvelles rames de métros dans les plus brefs délais.

Irrégularités dans le transport maritime

Revenant sur la situation du secteur du transport maritime, le chef de l’Etat a pointé des « irrégularités sans précédent ». Et ce, en prenant pour exemple, notamment, l’appareillage de certains navires sans se soumettre aux contrôles techniques nécessaires.

Face à ces dysfonctionnements administratifs, le président Saïed a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de la reconstruction de ces services publics essentiels; malgré le lourd legs de mauvaise gestion et de corruption. Il souligne que le déploiement d’un transport décent est « un droit inhérent à l’individu » et « fait partie intégrante des droits de l’homme » et non un simple droit consacré par la constitution ou les conventions internationales.

Tout en réaffirmant son engagement à procéder à la restructuration des services publics, le président de la République a rappelé qu’il est du droit du peuple de demander des comptes à ceux qui ont dilapidé l’argent public et bafoué ses droits humains.

Cette redevabilité, a conclu le chef de l’Etat, ne saurait être instaurée que dans le cadre d’une « transition » qui rompt net avec les corrompus en Tunisie et à l’étranger et non une transition qu’on tente de qualifier, à tort et par perversité, de « démocratique ».

Tout ceci pour dire que ceux qui misaient sur la privation totale ou partielle des canards boiteux doivent dorénavant revoir leurs plans.

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Affaire du complot : le recours d’Ahmed Néjib Chebbi rejeté

29. Dezember 2025 um 22:37

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de rejeter, pour vice de forme, le recours formulé par l’accusé Ahmed Néjib Chebbi contre le jugement rendu à son encontre dans le cadre de l’affaire dite de « complot contre la sûreté de l’Etat 1 », a indiqué, lundi 29 décembre, une source judiciaire à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP).

Ahmed Néjib Chebbi a été condamné, par contumace, à 12 ans de prison dans le cadre de cette affaire.

Une unité sécuritaire avait procédé, le 5 décembre, à l’arrestation d’Ahmed Néjib Chebbi, en exécution du jugement rendu par contumace à son encontre.

La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis avait rendu, le 28 novembre dernier, des jugements définitifs de peines de prison à l’encontre des accusés dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’Etat.

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ARP: une plénière le 31 décembre

29. Dezember 2025 um 22:29

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) tiendra, mercredi 31 décembre 2025 une séance plénière consacrée à l’examen de trois projets de loi organique à caractère économique.

Un communiqué du Parlement indique que les députés vont examiner :

  • un projet de loi organique portant approbation des amendements apportés à la convention régionale sur les règles d’origine préférentielles paneuro-méditerranéennes (convention PEM);
  • un projet de loi organique portant approbation de la modification du protocole (B) de l’accord de libre-échange entre la République tunisienne et les États de l’Association européenne de libre-échange (AELE);
  • un projet de loi organique portant approbation de la modification de l’accord euro-méditerranéen d’association entre la République Tunisienne, d’une part, et la Communauté européenne et ses États membres, d’autre part.

Ce dernier point risque de faire glisser quelques grains de sable dans les relations tuniso-européennes. Affaire à suivre donc.

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