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Gestern — 29. Oktober 2025Leconomiste Maghrebin

Cybersécurité : protéger nos enfants, c’est protéger le futur (Hemissi)

29. Oktober 2025 um 22:56

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi 29 octobre à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi a appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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BVMT : les sociétés cotées dopent leurs revenus à 18,5 milliards de dinars

29. Oktober 2025 um 21:06

Le revenu global des sociétés cotées a évolué de 5,7% sur les 9 premiers mois de l’année 2025, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 18,5 milliards de dinars, d’après la note sur l’ »Evolution des revenus des sociétés cotées au 30 septembre 2025″ publiée, mercredi 29 octobre, par la Bourse de Tunis.

81% des sociétés qui ont publié leurs indicateurs, soit 58 sur 72, ont amélioré leurs revenus cumulés par rapport à la même période de l’année précédente. La part des 20 sociétés qui composent le Tunindex20 dans le revenu global s’élève à 12 milliards de dinars (ou 65 % du revenu global), en hausse de 3,8% par rapport à la même période de l’année écoulée.

Secteur bancaire: un PNB cumulé de 5,470 milliards de dinars

Concernant le secteur bancaire, le produit net bancaire (PNB) cumulé des 12 banques cotées a atteint 5,470 milliards de dinars, durant les 9 premiers mois de l’année 2025, en progression de 4,7 % par rapport à la même période 2024.

De son côté, le revenu net de Leasing cumulé des 7 sociétés de leasing cotées a augmenté de 7,1 %, à 439 MDT. Le secteur financier a notamment profité de l’évolution de l’activité des 7 compagnies d’assurances cotées qui ont émis des primes pour un montant global de 1 376 MDT contre 1 282 MDT, soit une progression de 7,3 %. Dans son ensemble, le secteur financier, a progressé de 5,3 % avec un revenu global de 7 322 MDT.

Concernant le secteur des Biens de Consommation, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Délice Holding, Poulina Group Holding et la SFBT) a progressé de 4,3 %, à 4 818 MDT. Dans le même sillage, le chiffre d’affaires global cumulé des quatre concessionnaires automobiles (hors UADH) a évolué de 26,2% au 30 septembre 2025 pour se situer à 1 116 MDT.

S’agissant du secteur des Services aux Consommateurs, le chiffre d’affaires global de deux enseignes de la grande distribution cotées en Bourse s’est amélioré de 13,4% à 1 491 MDT.

En général les neufs secteurs, ont réalisé des performances positives. Les meilleures performances reviennent au secteur « Technologie » avec 22,9 % et au secteur « Services aux consommateurs » avec 13,2 %.

Sur les 11 sous-secteurs (hors Médias), huit ont marqué des performances positives. Les meilleures reviennent aux sous-secteurs Distribution (13,2 %), Chimie (8,5 %) et Assurances (7,3 %).

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par TUNINVEST SICAR (+171,6 %), STA (+54,1 %), ARTES (+39,3 %) et NEW BODY LINE (+34,9 %).

Les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par des entreprises qui appartiennent à différents secteurs SIMPAR (-78,5 %), EUROCYCLES (-13,1 %), CARTHAGE CEMENT (-11,8 %) et STIP (-11 %).

Evolution du TUNINDEX de 24,62 %

Le TUNINDEX, indice de référence de la Bourse de Tunis, a enregistré une progression de 24,62 %, au 30 septembre 2025, contre une hausse de 13,77 % durant la même période de 2024.

L’indice TUNINDEX20 a affiché, durant la même période, la même tendance avec une hausse de 26,43 % contre une progression de 15,71 % durant la même période de l’année 2024.

Dix des douze indices sectoriels publiés par la Bourse de Tunis ont enregistré des performances positives à la clôture du troisième trimestre 2025. Les meilleures performances ont concerné l’indice « Services aux Consommateurs » avec 54,42 %, l’indice « Distribution » avec 54,42 % et celui des « Services Financiers » avec 39,65 %. En revanche, l’indice « Bâtiment et Matériaux de Construction » a baissé de 4,94 % et celui des « Industries » de 1,61 %.

Au 20 octobre 2025, date butoir règlementaire, 41 sociétés cotées ont communiqué leurs indicateurs d’activités du 3ème trimestre 2025, ce qui représente 55% de la Cote. Au 28 octobre 2025, ce nombre est passé à 72, soit 96% de la Cote. À ce jour, trois sociétés n’ont pas publié leurs indicateurs : AETECH, TUNISIAR et UADH.

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Tunis El Manar intègre le gotha des meilleures universités mondiales

29. Oktober 2025 um 20:34

L’Université de Tunis El Manar (UTM) franchit un nouveau cap dans les classements internationaux. Elle figure désormais parmi les 700 meilleures universités au monde, selon le QS World University Ranking, et parmi les 800 premières d’après le Times Higher Education (THE) 2025. Une double distinction qui consacre sa position de première université tunisienne et maghrébine et traduit la progression constante de son modèle fondé sur l’excellence académique, l’innovation et la durabilité.

Réunis lors du deuxième Forum de l’Université, enseignants, chercheurs et partenaires institutionnels ont salué ces résultats. Le président de l’UTM, Moez Charfa, a souligné que cette reconnaissance internationale « reflète le travail collectif de la communauté universitaire et la réussite des coopérations internationales ». Il a également exprimé sa gratitude envers les partenaires européens et les institutions nationales qui accompagnent les projets de développement de l’université.

Innovation et durabilité au cœur du projet d’établissement

Depuis plusieurs années, l’UTM déploie une stratégie de transformation centrée sur l’innovation et la durabilité. À travers ses pôles dédiés à la recherche appliquée, à l’entrepreneuriat étudiant et à la technologie, l’université s’impose comme un acteur clé du développement économique et social du pays. Ces structures favorisent la création de start-ups, le transfert de connaissances et l’émergence d’un écosystème universitaire connecté aux besoins de la société.

Des performances reconnues dans les classements liés aux ODD

L’Université de Tunis El Manar se distingue également dans les classements mondiaux relatifs aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies. Elle se situe dans la fourchette 101–200 pour l’ODD 4 consacré à la qualité de l’éducation, et enregistre une progression notable de la 40ᵉ à la 22ᵉ place mondiale. Pour l’ODD 3 sur la santé et le bien-être, elle atteint la 37 place, se positionnant première en Afrique et dans le monde arabe.

Un modèle d’ouverture sur le monde

Pour le professeur Charfa, ces avancées illustrent la vocation de l’université à former une jeunesse tunisienne ouverte, compétente et engagée dans les grands défis contemporains. Il a appelé à renforcer la coopération entre institutions tunisiennes et européennes afin de consolider les acquis et d’amplifier l’impact des projets communs.

« Notre ambition est de bâtir un avenir fondé sur la connaissance, l’innovation et la durabilité », a-t-il conclu, soulignant que les résultats obtenus témoignent de la vitalité d’une université tunisienne tournée résolument vers l’avenir.

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Budget 2026 : premiers débats sur les enjeux sociaux et de développement

29. Oktober 2025 um 19:52

La commission des services et du développement social, relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD), a tenu mercredi une réunion  préparatoire consacrée à l’examen des missions qui lui sont attribuées dans le cadre du projet de budget de l’état pour l’année 2026, selon un communiqué du Conseil.

Au cours de cette réunion, les participants ont débattu des missions du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et de la stratégie du ministère qui vise à assurer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi, à renforcer l’inclusion économique effective et durable aux demandeurs d’emploi, à promouvoir l’initiative privée et l’entrepreneuriat, à favoriser le placement à l’étranger et à organiser la migration professionnelle et la gouvernance du numérique.

Les discussions ont également porté sur les lignes de financement pour les petites et moyennes entreprises, le soutien aux promoteurs et aux sociétés communautaires, et la comparaison entre le budget de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle en 2025 et celui de l’année 2026.

A cette occasion, les députés ont souligné l’importance de bien se préparer pour réussir le travail conjoint avec l’assemblée des représentants du peuple (ARP) dans le cadre des débats sur les missions attribuées à cette commission dans le projet de budget de l’état pour l’année 2026.

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La 4ème édition du « Tunisian Freelances Day » s’est tenue sur le travail indépendant et l’autoentrepreneuriat 

29. Oktober 2025 um 19:43

La quatrième édition de « Tunisian Freelances Day » (TFD), événement national dédié aux travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs et numériques, a été organisée mercredi 29 octobre à Tunis, à l’initiative du réseau des travailleurs indépendants dans les secteurs créatifs « Prod it », sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle et en partenariat avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Culture.

Cette édition a réuni des centaines de jeunes créateurs de contenu, d’ingénieurs et de développeurs de logiciels, de producteurs de podcasts, d’artistes en intelligence artificielle, de graphistes et de producteurs de musique, ainsi que des responsables des ministères participants.

Selon le fondateur du réseau « Prod it », Ahmed Hermassi, cette manifestation vise à favoriser le dialogue entre les structures publiques et les travailleurs indépendants dans les domaines créatifs afin de les intégrer dans l’économie formelle, de leur fournir les conditions de travail décent et la couverture sociale.

Il a précisé que la plupart des travailleurs indépendants exercent sur des plateformes numériques non réglementées. « Ils ne bénéficient pas de droits ni de protection sociale mise à part les problèmes fiscaux et de vol de propriété intellectuelle ».

Ahmed Hermassi a souligné que cette rencontre offre aux travailleurs indépendants l’opportunité de faire connaitre leurs activités et de faire part de leurs doléances directement devant les représentants de l’état, en vue d’une meilleure protection juridique.

Le secteur créatif compte environ 120 000 jeunes, qui est principalement leur source de revenu, selon une étude élaborée par le ministère de l’Enseignement supérieur, rappelle-t-il, ajoutant que le choix de cette activité est du à « la révolution numérique et à l’émergence de l’intelligence artificielle qui ont changé les modes de production et de travail dans le monde ».

De son côté, le responsable du projet « auto-entrepreneur » au ministère de l’Emploi, Mohamed Kéfi Rahmani, a déclaré que ce régime constitue « l’un des principaux mécanismes juridiques permettant de réglementer l’activité des travailleurs indépendants », rapporte la TAP.

Il a précisé que décret-loi  sur « l’auto-entrepreneur » publié en 2020 et mis en oeuvre par la loi de finances de 2023, est destiné aux personnes travaillant à titre individuel, soumis à un régime fiscal forfaitaire, dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 75 000 dinars.

Rahmani a affirmé que la loi de finances de 2025 a élargi la liste des activités couvertes par ce régime pour inclure les journalistes et les travailleurs dans les domaines numériques et créatifs, en attendant la publication d’un décret fixant de manière précise, la liste des activités concernées.

Le responsable du projet a indiqué qu’environ 5 000 personnes ont adhéré, jusqu’à présent au régime d’auto-entrepreneur, notant que le ministère prévoit atteindre un objectif de 20 000 adhérents.

Il a mentionné que 85% des adhérents sont originaires de Tunis, Sousse, Sfax et Monastir, alors que l’adhésion est faible dans les régions de l’ouest, qui connaissent une prédominance du travail non organisé.

Pour sa part, la directrice générale du Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique, Saloua Abdelkhalek, a déclaré que « le travail indépendant n’est plus considéré comme un emploi, mais une culture à part entière et une nouvelle méthode de réflexion et de production ».

Elle a affirmé qu’une étude, élaborée par le ministère des affaires culturelles a dévoilé que les travailleurs indépendants représentent plus de 50% de l’ensemble des intervenants dans le domaine culturel.

Au cours de cette rencontre, des séances-débats et discussions ont été organisées entre les travailleurs indépendants et les représentants des ministères qui portent essentiellement sur les difficultés rencontrées par les travailleurs indépendants en matière de couverture sanitaire et sociale.

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Tunisie – Météo : forte baisse des températures, mercredi soir

29. Oktober 2025 um 19:05

Le ciel sera partiellement nuageux sur la plupart des régions à densément nuageux sur le nord, en fin de la nuit, selon les prévisions de l’INM, mercredi 29 courant.

Le vent soufflera de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, relativement fort prés des côtes et faible à modéré sur le reste des régions. La mer sera agitée à très agitée au nord et dans le golfe de Gabès.

Les températures maximales seront comprises, la nuit, entre 14 et 20 degrés, atteignant 22 degrés dans l’extrême sud.

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La Tunisie désignée « Centre d’Excellence Kaizen » en Afrique

29. Oktober 2025 um 19:01

La Tunisie a été officiellement désignée « Centre d’Excellence Kaizen » pour l’Afrique par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

Cette distinction place notre pays aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Éthiopie et de l’île Maurice parmi les 28 nations participant à l’Africa Kaizen Initiative (AKI).

L’annonce a été faite lors de la conférence annuelle africaine sur l’amélioration continue “Africa Kaizen 2025”, tenue les 27 et 28 octobre à Johannesburg en Afrique du Sud, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, publié mercredi 29 octobre 2025.

Un modèle tunisien reconnu

La délégation tunisienne à cette conférence, conduite par Slim Ferchichi, directeur général de l’innovation et du développement technologique, comprenait également Nourredine Guizani, directeur général du CETIME (Centre Technique des Industries Mécaniques et Électriques), ainsi qu’un groupe d’experts en Kaizen.

Le ministère de l’Industrie souligne que cette reconnaissance couronne plusieurs années de collaboration entre ses services et les huit centres techniques industriels qui lui sont rattachés.

Le Centre d’Excellence tunisien aura pour mission de diffuser la culture Kaizen et de renforcer la compétitivité des entreprises industrielles, aussi bien en Tunisie que sur le continent africain.

Des entreprises tunisiennes primées

Lors de la même conférence, plusieurs entreprises du continent ont couronnées, dont deux tunisiennes, à savoir :

  • LEONI Wiring Systems, spécialisée dans les composants automobiles, a remporté le premier prix “Africa Kaizen Outstanding” ;

  • SOPAL, fabricant d’équipements sanitaires et de robinetterie, a obtenu le “deuxième prix Excellent”.

Les distinctions ont été remises par la ministre sud-africaine du Travail et de l’Emploi, consacrant ainsi la reconnaissance internationale du modèle industriel tunisien en matière d’amélioration continue.

Une coopération japonaise de longue date

Introduit en Tunisie en 2006 grâce à l’appui de la JICA, le concept Kaizen — terme japonais signifiant “amélioration” — repose sur une philosophie de gestion axée sur l’amélioration continue de la qualité et de la productivité.

Deux phases du projet de coopération technique Kaizen ont été menées :

  • 2009–2013 : développement des capacités institutionnelles pour soutenir les entreprises du secteur mécanique et électrique ;

  • 2016–2021 : formation de 86 formateurs tunisiens, dont 23 maîtres formateurs, accompagnement de 99 entreprises industrielles et formation de 20 professeurs universitaires.

Grâce à ces efforts, la Tunisie s’impose aujourd’hui comme un pôle régional d’expertise en amélioration continue, reconnu à l’échelle du continent.

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L’essor du tourisme tunisien cloué au sol par les blocages aériens

29. Oktober 2025 um 17:14

Depuis des années, tous les experts du tourisme s’accordent à dire que le développement de la destination Tunisie ne peut se faire sans une accessibilité aérienne renforcée.

Or, avec l’abandon du projet Open Sky par les autorités tunisiennes et une flotte nationale trop limitée pour répondre à la demande des nouveaux marchés, plusieurs solutions auraient pu être envisagées :

  • la création de nouvelles compagnies tunisiennes,
  • l’arrivée de nouvelles compagnies étrangères,
  • le renforcement de la présence des grandes compagnies déjà opérant sur le territoire.

Malheureusement, ces solutions sont souvent bloquées par une administration qui agit parfois en contradiction avec les intérêts du pays.

Après le fiasco autour de la compagnie tunisienne Express Airlines, qui n’a pas obtenu l’autorisation de modifier son activité pour opérer des vols commerciaux malgré un accord avec le tour-opérateur russe Biblio Globus (prévu pour organiser 660 dessertes entre la Russie et la Tunisie et accueillir environ 130 000 touristes russes entre le 26 avril et le 5 novembre 2025), un nouveau revers vient de frapper le tourisme tunisien.

En effet, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a une nouvelle fois refusé d’autoriser un programme de vols très attractif à la compagnie britannique EasyJet, qui souhaitait ouvrir de nouvelles lignes depuis plusieurs villes européennes, notamment vers des aéroports des régions intérieures de Tunisie.

Le prétexte invoqué : l’absence d’accords bilatéraux d’aviation avec le Royaume-Uni, ce qui empêche donc EasyJet de lancer de nouvelles liaisons directes depuis certaines villes européennes.

Selon de nombreux experts, ce refus pourrait représenter de très grosses pertes pour l’économie et le tourisme tunisiens.

Pendant ce temps, le Maroc poursuit le développement de son attractivité touristique. EasyJet, bénéficiant de facilités et d’un partenariat avec l’Office national marocain du tourisme, vient d’officialiser la création de sa première base africaine à Marrakech dès le printemps 2026, avec trois appareils stationnés en permanence. Cette ouverture permettra à la compagnie de proposer 4 millions de sièges dès la première année, et de créer « des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects », selon le CEO Kenton Jarvis. « Le Maroc est un marché clé pour EasyJet, notre marché a la croissance la plus rapide hors Europe. Ce partenariat historique va nous permettre d’étendre nos offres loisirs et affaires depuis plus de destinations européennes que jamais auparavant ».

EasyJet a également annoncé quatre nouvelles lignes vers le Maroc dès l’été 2026 : Hambourg/Marrakech, Lille/Marrakech, Strasbourg/Marrakech, et Genève/Tanger, portant à 46 le nombre total de liaisons vers le Maroc, dont 24 au départ de Marrakech.

La Tunisie doit trouver des solutions pour l’aérien

La Tunisie doit désormais agir rapidement pour rattraper son retard et renforcer son attractivité.

Cela ne pourra se faire qu’avec un transport aérien assuré, que ce soit par EasyJet ou d’autres compagnies, nécessitant des autorisations officielles de la DGAC dans des délais courts pour espérer sauver la prochaine saison touristique.

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Gouvernement-UGTT, l’indispensable compromis !

29. Oktober 2025 um 16:41

La crise ouverte entre le gouvernement et l’Union générale du travail tunisien, qui dure depuis quelque temps, entre dans un tournant, en raison de l’absence de dialogue direct entre ces deux parties, dont l’entente est nécessaire, pour que le pays renoue avec la croissance et la prospérité, indispensables pour sortir du tunnel dans lequel il s’est engouffré depuis 2011. Ce n’est pas la raison politique seulement qui l’exige, mais c’est la nature même de la société tunisienne, qui, depuis l’Indépendance, a choisi l’État social, avec tous ses avantages et inconvénients. On ne peut aller de l’avant dans le rétablissement des grands équilibres économiques et sociaux sans une concertation approfondie entre ces deux composantes de la société tunisienne. Ce n’est pas seulement le bon sens politique qui l’exige, mais c’est surtout la Loi fondamentale qui a régi le développement de la Tunisie postindépendance.

L’UGTT, une partie de l’État providence

Il est clair qu’un engrenage s’est déclenché, avant même les dernières élections présidentielle et législatives, qui a mis face à face l’État et l’UGTT. Rappelons que l’organisation syndicale était une des premières forces sociopolitiques ayant soutenu activement le changement du 25 juillet 2021, pour rompre avec la décennie « noire », dans laquelle d’ailleurs elle était engagée, soit par la contestation du pouvoir de la Troïka, ce qui lui avait valu le prix Nobel, soit en s’impliquant dans le pouvoir à travers plusieurs nominations de ministres ou de PDG, connus pour leur proximité avec elle.

 

Il y en avait même qui étaient des membres de ses organes de direction, ce qui en soit n’est pas antinomique, avec sa nature même.

 

Il faut rappeler que cette organisation a été fondée par des destouriens, dont le grand martyr Farhat Hached et dirigée et soutenue par des membres du bureau politique du Parti Socialiste Destourien.

 

Elle constituait une partie de l’Etat et même du parti au pouvoir et ceci jusqu’aux événements de Janvier 1978 ; où une véritable rupture s’était déclarée, dirigée et conduite par le leader syndicaliste, Habib Achour, qui est devenu par la suite l’icône du mouvement progressiste et même de la gauche radicale de l’époque. La crise a duré presque une décennie, ponctuée par des luttes syndicales et des affrontements politiques, dont celui de la « révolte du pain » en 1984. L’arrivée de Zine Al-Abidine Ben Ali, le 7 novembre 1987, a changé complètement la donne, quant à la relation de l’UGTT à l’Etat, puisqu’elle est régie désormais par un pacte politico-social entre les deux parties, où l’UGTT est devenue le pilier de la concorde sociale tout en veillant à protéger, voire développer les acquis sociaux des fonctionnaires et des employés du secteur privéeet le seul partenaire vis-à-vis du gouvernement et du patronat.

 

On lui doit le développement de la classe moyenne, et la protection des plus démunies, bien sûr sous l’œil bienveillant de l’Etat, puisque les augmentations salariales revendiquées par les différents secteurs de production étaient programmées toujours à l’avance dans les budgets, et variaient en fonction de l’inflation mais surtout du degré de l’enrichissement de l’Etat lui-même. Ce qui n’était pas toujours du goût de la centrale patronale, qui était souvent contrainte par le gouvernement qui jouait le rôle d’arbitre dans les négociations à accepter le compromis.

 

C’est ce rapport, des fois tumultueux, entre l’Etat et son principal partenaire social imaginé et exécuté par les pères fondateurs, dont le leader Habib Bourguiba, qui assura tout au long de décennies et malgré les affrontements, la naissance et le développement de l’Etat social, et qui a disparu progressivement à partir du tournant du 14 janvier 2011.

 

L’Etat social dans tous ses états

L’Etat social, appelé aussi Etat-providence, a commencé à disparaître le jour où l’Etat s’est fait hara-kiri, ce janvier 2011 ! L’UGTT qui, somme tout n’est qu’une organisation syndicale, a voulu, pendant longtemps, se substituer à l’Etat, en partageant le pouvoir avec des partis politiques, vu que ce dernier a été complètement déstructuré, sous prétexte de liberté, de démocratie et de droits sociaux des fois exorbitants.

 

L’UGTT, depuis 2011 et jusqu’à 2022, était devenu un parti politique qui ne dit pas son nom. A sa direction, l’influence de la gauche radicale était de plus en plus grandissante, avec de syndicalistes non encore imprégnés de l’esprit réformiste, mais plutôt influencés par une forme de jusqu’auboutisme de type anarcho-syndicaliste.

 

D’ailleurs, cette direction ne se gênait point de s’auto-déclarer « première force du pays » et d’adresser des menaces, chaque fois qu’elle se trouve écartée du pouvoir politique décisionnel. Au moment même où l’Etat connaissait une déliquescence continue. Les grèves, qui avaient paralysé le pays et ruiné son économie, sont l’œuvre de l’UGTT – et notamment dans le bassin minier -, et les industries dont elles dépendent, jusqu’à faire passer le rang de la Tunisie dans la production du phosphate et de ses dérivées du 3ème au 50ème dans le monde.

 

Les recrutements massifs dans la Compagnie de phosphate de (CPG), de milliers d’employés sans emplois réels, on le doit à l’UGTT, ce qui a eu pour conséquence la mise à genou de ce fleuron de l’industrie.

 

La plupart des ministres des Affaires sociales qui se sont succédé jusqu’à récemment étaient en réalité des ministres apparentés UGTT. L’on découvre maintenant l’ampleur de la catastrophe, fruit de l’opportunisme de la classe politique. Jamais la pauvreté n’a été aussi grande, jamais la baisse du pouvoir d’achat n’a été aussi catastrophique, et la classe – moyenne apparue en partie grâce au syndicat – a presque totalement disparu.

 

Il est clair cependant que les différents gouvernements qui se sont succédé et jusqu’au gouvernement actuel portent totalement la responsabilité politique de cette régression sociale sans précédent.

 

Mais la responsabilité de l’Etat est encore plus grande. Car limiter le rôle de l’UGTT au niveau syndical ne signifie nullement la marginaliser totalement. La tradition syndicale tunisienne depuis l’indépendance, même à l’époque du parti unique et où la direction de l’UGTT faisait partie de sa direction, accordait à la centrale le droit et le devoir de représenter et de défendre les salariés du privé et du public. Or, depuis deux ans, ce rôle lui est confisqué par l’Etat qui décide unilatéralement des augmentations dans les différents secteurs. Et cela sans qu’aucune explication ne soit donnée par l’administration concernée.

 

Il faut rappeler que l’UGTT n’a jamais été un simple intermédiaire dans les négociations salariales secteur par secteur. Même si la règle, comme partout dans certains pays du monde, est d’indexer les augmentations sur le taux de l’inflation. L’Etat en général prévoit à l’avance ces augmentations et consacre une enveloppe globale dans la loi de finances.

 

Les entreprises privées sont aussi aidées à travers des avantages fiscaux et autres à honorer les engagements décidés lors des négociations. Ce mécanisme a assuré la stabilité sociale et par ricochet politique du pays. Il semble que ce mécanisme soit jeté, au moins temporairement, aux oubliettes, à moins qu’un dialogue nouveau entre Etat et UGTT, ne vienne rectifier cette « anomalie ». Ce que revendiquent actuellement les syndicalistes, et ils ont raison !

 

Pas d’Etat social sans syndicats

La catastrophe écologique provoquée par le complexe chimique de Gabès a eu le mérite de remettre les choses à leur place. Bien sûr l’Union régionale a sa responsabilité dans cette situation, puisque le syndicalisme tunisien n’a jamais intégré le combat pour un environnement saint dans ses programmes, étant influencé plutôt par une vision archaïque du syndicalisme qui ne voyait dans le combat écologique qu’un luxe.

 

Mais la grève générale régionale réussie déclenchée par l’Union régionale est venue montrer que le syndicalisme n’est jamais totalement mort et qu’il peut rebondir.

 

La mobilisation historique et sans précédent dans l’histoire du pays, ayant pour seul thème la fermeture du complexe chimique et qui a drainé des dizaines de milliers de citoyens, n’a donné lieu pendant des jours à aucun dépassement significatif, même si des arrestations ont eu lieu. L’UGTT, étant la seule organisation structurée et ancrée dans la région aussi bien politique que syndicale, a sûrement joué un rôle majeur dans l’encadrement et le caractère civique des manifestations et de la grève.

 

L’UGTT a non seulement pu rebondir mais surtout elle a renoué avec la tradition syndicaliste, sans surenchère politique ou politicienne. Cela prélude d’un retour en force de la centrale, à condition que ses dirigeants tirent les leçons qu’il faut. S’il est vrai que la centrale est gangrénée par les luttes internes dont le bureau exécutif actuel est le seul responsable, l’occasion lui est donnée sur la scène nationale pour appeler au dialogue avec le gouvernement et recouvrir son rôle. Car la Tunisie a connu, le long de son histoire, de graves crises entre ces deux partenaires, Etat et UGTT. La crise actuelle peut être remontée, et un dialogue serein et responsable peut reprendre pour le plus grand bien de la patrie.

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L’Europe sur le point d’abandonner Gavi !

29. Oktober 2025 um 16:26

L’Union européenne envisage de mettre fin, d’ici 2030, à son financement de deux grands mécanismes mondiaux de santé : l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi) et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. C’est en tout cas ce que révèle Euractiv, se basant sur un document interne. Cette décision, qui ferait écho à celle des États-Unis sous la présidence de Donald Trump, marquerait un tournant majeur dans la politique européenne de santé mondiale.

Sale temps pour la santé mondiale. Après les États-Unis de Trump, la Commission européenne de von der Leyen envisagerait de couper son aide à la santé mondiale.

Préparé pour le commissaire européen aux Partenariats internationaux, Jozef Síkela, le document propose de réviser en profondeur l’aide publique au développement (APD) afin de concentrer les fonds sur des programmes où l’UE peut exercer une influence politique directe, lit-on sur euractiv.fr.
Malgré son statut de premier bailleur mondial d’APD, l’UE estime que son « poids politique ne correspond pas à son poids financier ». Bruxelles souhaite donc rationaliser ses contributions et introduire des clauses de caducité pour les initiatives jugées redondantes, notamment celles portées par Gavi et le Fonds mondial.

Des organisations pourtant vitales pour la santé mondiale

Créées pour améliorer l’accès à la vaccination et aux traitements dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, Gavi et le Fonds mondial revendiquent des résultats spectaculaires : environ 20,6 millions de vies sauvées grâce aux programmes de vaccination et 70 millions par la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, rappelle Euractiv.

Leur rôle reste crucial pour la prévention de maladies comme le paludisme, Ebola, la polio ou la variole du singe. Toutefois, la Commission européenne estime que l’aide devrait désormais être plus stratégique et davantage alignée sur les intérêts économiques et géopolitiques de l’Union.

Une tendance mondiale au recul de l’aide au développement

Cette réflexion s’inscrit dans un contexte global de désengagement des grandes puissances en matière d’aide internationale.

Depuis 2021, l’UE a versé 3,5 milliards d’euros à divers fonds mondiaux, mais la tendance est à la baisse. Les États-Unis ont déjà réduit leur financement de Gavi et du Fonds mondial, tout en se retirant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

De même, l’Allemagne, la France, la Belgique et d’autres États membres ont diminué leurs contributions à l’APD pour réallouer une partie des budgets à la défense et à la sécurité.

Il est donc évident que ces coupes budgétaires fragilisent des initiatives comme Gavi, qui cherche à lever des fonds pour vacciner 500 millions d’enfants d’ici 2030. En juin 2025, l’organisation n’a récolté que 9,5 milliards de dollars, soit moins que l’objectif de 11,9 milliards fixé pour son plan quinquennal.

Le Royaume-Uni, autre donateur majeur, a également réduit sa contribution de 400 millions de livres sterling.

Face à ces difficultés, l’UE subit une pression croissante pour compenser les retraits des autres bailleurs. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, avait d’ailleurs appelé en septembre à « prendre le relais là où d’autres se sont retirés », en lançant une nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire.

Vers un nouveau modèle d’aide conditionnelle

En pratique, Bruxelles réoriente progressivement son aide vers des financements publics-privés et plus conditionnels, destinés à promouvoir les intérêts économiques européens.

C’est dans ce contexte qu’en octobre dernier Ursula von der Leyen a annoncé la création du Global Gateway Investment Hub (GGIH), une plateforme d’investissement destinée à canaliser les fonds publics et privés vers des projets considérés comme stratégiques pour l’Union.

Des alternatives encore floues

Si Gavi affirme vouloir « se rendre inutile » à long terme en aidant les pays à renforcer leur autonomie vaccinale, aucun modèle de remplacement concret n’existe pour l’instant.

Les clauses de caducité envisagées par l’UE devraient coïncider avec le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034, qui mettra davantage l’accent sur la mobilisation du secteur privé et la sécurisation des intérêts géopolitiques européens.

Dans un communiqué, la Commission a assuré maintenir un dialogue ouvert avec les organisations concernées, tout en soulignant la « nécessité d’adapter l’aide internationale » à un contexte marqué par la rareté des ressources et le renforcement des systèmes de santé locaux.

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Les pharmaciens en alerte face à une possible réforme du remboursement des médicaments

29. Oktober 2025 um 16:00

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) appelle, dans un communiqué publié mardi 28 octobre, les pharmaciens et les assurés sociaux affiliés au régime de soins « médecin de famille » à acheter les médicaments destinés à traiter les maladies ordinaires auprès des pharmacies, en bénéficiant du remboursement des frais des médicaments, conformément aux procédures en vigueur par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)

La CNAM a annoncé, dans son communiqué, que les affiliés au régime de soins privés peuvent bénéficier du remboursement des frais d’achat des médicaments pour les maladies ordinaires, conformément aux procédures en vigueur.

Elle a également souligné la poursuite du système « tiers payant » avec les pharmaciens n’ayant pas adhéré à la décision du SPOT en date du 25 octobre dernier, concernant le non renouvellement de l’accord pour l’année 2026 avec la CNAM et la suspension de son application pour les maladies ordinaires à compter du 27 octobre.

La CNAM estime que cette décision unilatérale n’a pas respecté les procédures et les délais légaux et contractuels prévus par l’accord sectoriel.

Dans ce contexte, le SPOT a appelé à la poursuite du système « tiers payant » et au remboursement des frais des médicaments pour les maladies ordinaires, en attendant la régularisation des problématiques en suspens par voies juridiques et institutionnelles.

Le syndicat a précisé que le pharmacien tunisien a accompli, ces dernières années, son devoir national et professionnel de manière satisfaisante et assumé à titre individuel, les conséquences des manquements de la caisse, pour garantir l’accès des citoyens aux médicaments.

Il convient de rappeler que le SPOT a décidé, à l’issue de son assemblée générale  extraordinaire du 25 octobre dernier, de ne pas renouveler l’accord relatif au tiers payant avec la CNAM pour l’année 2026 et de suspendre le système tiers payant pour les maladies ordinaires à compter du lundi 27 octobre.

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Trump accueilli en grande pompe à Tokyo : charme, pouvoir et diplomatie

29. Oktober 2025 um 15:32

Baseball, accords de coopération, soutien à sa nomination au Nobel… Tokyo n’a manqué aucune occasion de charmer Donald Trump lors de sa première rencontre, mardi 28 octobre, avec la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi.

La visite du président américain a été un test diplomatique important pour Takaichi, qui occupe ce poste depuis une semaine.

Les deux dirigeants ont immédiatement échangé des mots chaleureux. « Vous m’avez beaucoup impressionnée et inspirée », a déclaré Takaichi à Trump avant d’évoquer « un nouvel âge d’or pour l’alliance nippo-américaine ».

Selon la Maison Blanche, Takaichi a annoncé, lors de cette rencontre, son intention de nommer le dirigeant américain pour le prix Nobel de la paix.

Takaichi a salué également les efforts de Trump pour négocier un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge et son « succès sans précédent » avec l’accord de cessez-le-feu à Gaza.

La PM du Japon possède un atout dans sa manche : sa proximité avec l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe, son mentor en politique, assassiné en 2022, avec qui Donald Trump entretenait une relation étroite durant son premier mandat…

Trump a également reçu en cadeau un club de golf ayant appartenu à l’ancien Premier ministre, ainsi qu’un sac de golf signé par le golfeur japonais Hideki Matsuyama, selon la Maison Blanche…

Augmentation des dépenses militaires

Le Japon, qui abrite environ 60 000 soldats américains, dépend fortement des États-Unis pour sa sécurité. Trump souhaite en retour que Tokyo paie beaucoup plus pour sa défense.

Takaichi a déjà pris l’initiative, en déclarant devant le Parlement, vendredi 24 octobre, qu’elle visait 2% du PIB pour les dépenses militaires à partir de l’exercice en cours, soit deux ans plus tôt que prévu.

Terres rares et investissements

Le Japon a signé lundi un accord-cadre avec les États-Unis pour « sécuriser » ses approvisionnements en terres rares et minéraux critiques, à un moment où la Chine restreint les exportations de ces matériaux clés.

L’accord prévoit une coopération accrue et une mobilisation de capitaux pour soutenir l’exploitation minière et la transformation dans les deux pays, avec des mesures à prendre « dans les six mois » pour soutenir les projets prioritaires.

Les deux pays ont également signé un accord de construction navale et dévoilé une liste de projets d’investissement japonais prévus aux États-Unis ou avec des entreprises américaines, pour un total de près de 550 milliards de dollars.

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Le nouveau visage de la richesse africaine : sept fortunes, 100 milliards de dollars

29. Oktober 2025 um 14:23

Le continent africain compte désormais sept représentants dans le Bloomberg Billionaires Index 2025, le classement des 500 plus grandes fortunes mondiales. Ensemble, ces milliardaires pèsent 100 milliards de dollars, soit une hausse cumulée de 18,7 milliards depuis janvier dernier.

En tête, on trouve le Nigérian Aliko Dangote, seul Africain présent dans le top 100 mondial, affiche une fortune estimée à 30,3 milliards de dollars, en hausse de 2,25 milliards depuis le début l’année. L’homme d’affaires profite du succès de Dangote Cement et surtout de sa méga-raffinerie de pétrole mise en service en 2024, évaluée à 20 milliards de dollars, rapporte afrique.le360.ma.

Sa montée en puissance, dopée par la hausse des capacités de production et les perspectives de cotation à Londres et Lagos, pourrait propulser Dangote dans le top 50 mondial.

Il est suivi très loin du Sud-Africain Johann Rupert & family, à 18,3 milliards de dollars, tirés du conglomérat de luxe Richemont (Cartier, Van Cleef & Arpels, Montblanc…), puis de Nicky Oppenheimer (13,4 milliards), héritier de l’empire diamantaire De Beers.

Derrière eux viennent Natie Kirsh (9,86 milliards), Naguib Sawiris (9,85 milliards), Nassef Sawiris (9,66 milliards) et Abdulsamad Rabiu, dont la fortune a bondi de 5,42 milliards pour atteindre 8,57 milliards — la plus forte progression africaine de l’année, ajoute la même source.

Le Bloomberg Billionaires Index met aussi en lumière la domination des géants américains de la tech, qui occupent désormais les six premières places du classement mondial. Elon Musk reste l’homme le plus riche du monde avec 462 milliards de dollars, devant Larry Ellison (340 milliards) et Mark Zuckerberg (258 milliards), explique le site africain.

Le ticket d’entrée pour figurer dans ce club des ultra-riches s’élève désormais à 7,38 milliards de dollars au 24 octobre 2025.

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Amazon fait le pari de l’IA au prix de 14 000 licenciements

29. Oktober 2025 um 14:11

Le géant américain du commerce en ligne, Amazon, vient d’annoncer la suppression de 14 000 emplois, sans préciser dans quelle partie du monde, mais évoquant une « réduction globale ».

« Les réductions que nous annonçons aujourd’hui font partie de nos efforts continus pour devenir encore plus robustes en réduisant davantage la bureaucratie, en supprimant des niveaux de gestion et en réaffectant des ressources », a déclaré Beth Galetti, vice-présidente des ressources humaines et de la technologie, dans un communiqué publié sur le site Web d’Amazon.

« Cela comprendra des réductions dans certains domaines et des embauches dans d’autres, mais cela entraînera une réduction globale d’environ 14 000 postes » dans les bureaux d’Amazon, a-t-elle poursuivi.

Le personnel aux États-Unis, au Canada et en Europe a été informé des licenciements, selon des publications internes de Slack consultées par Business Insider.

Ces licenciements sont les plus importants de l’entreprise depuis 2023, lorsque 27 000 emplois ont été supprimés dans le monde.

Depuis 2024, le géant technologique a engagé environ 40 milliards de dollars dans quatre projets de centres de données aux États-Unis, alors qu’il développe son infrastructure pour tenter de concurrencer OpenAI, Google, Microsoft, Meta et d’autres.

À rappeler que le sénateur Bernie Sanders, membre influent de la Commission sénatoriale américaine de la santé, de l’éducation, du travail et des retraites, a averti que la technologie était principalement utilisée pour accroître les profits des entreprises et concentrer la richesse. Il a pointé du doigt les dirigeants qui ont annoncé des investissements importants dans l’automatisation, parallèlement à des licenciements massifs et à d’autres mesures de réduction des coûts…

Les données du site de suivi Layoffs.fyi indiquent que près de 113 000 employés du secteur technologique ont été licenciés parmi 218 entreprises technologiques dans le monde cette année.

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La rentabilité des banques tunisiennes jugée modeste par Fitch Ratings

29. Oktober 2025 um 14:00

Fitch Ratings est revenue sur la situation des banques tunisiennes, un exercice auquel elle est habituée chaque exercice.

 

Dans son analyse, les établissements de crédits font face à des défis persistants, liés à une forte inflation, une croissance économique lente et des taux d’intérêt élevés. Un effet d’éviction, causé par la demande élevée des financements par l’Etat, est reflété dans la faible croissance du crédit (0,6 % sur les cinq premiers mois de 2025). Mais l’agence ajoute également la demande atone de crédits par les autres opérateurs économiques.

 

La récente révision à la hausse de la notation souveraine, par la même agence, n’aura pas un effet significatif sur les conditions d’exploitation des banques; bien que l’environnement opérationnel soit mieux évalué. Le ratio de prêts non performants du secteur est passé à 14,7 % fin premier trimestre 2025, son plus haut niveau fin 2021 (13,1 %). Cependant, une part importante de ce stock de créances classées provient d’actifs anciens. Et il existe un potentiel significatif de réduction matérielle du taux des créances raccrochées à long terme.

 

En matière de rentabilité, elle demeure modeste une fois ajustée de l’inflation, avec un rendement moyen des capitaux propres de 10,6 % sur la période 2022 – T1 2025. Le résultat net des dix plus grandes banques a progressé de 13 % sur un an au premier semestre 2025, freiné par une hausse de 21 % des provisions pour pertes sur prêts et une augmentation de 8 % des charges d’exploitation.

 

Les conditions de liquidité restent adéquates, et cette situation devrait se maintenir en 2026. Les dépôts clients, principale source de financement des banques, ont augmenté de 3 % sur les cinq premiers mois de 2025 (contre 10 % en 2024); tandis que les prêts n’ont progressé que de 0,6 %. Le recours des banques au refinancement auprès de la Banque centrale représente 5 % des passifs du secteur fin mai 2025.

 

Les bonnes conditions de liquidité laissent prévoir une hausse supplémentaire de l’exposition des banques à la dette souveraine en 2026, soutenue par la faible demande anticipée de crédit du secteur privé et les rendements ajustés au risque attractifs des titres d’État, qui bénéficient du statut du zéro risque dans le calcul de l’adéquation des fonds propres.

 

La conclusion de tout cela est que les banques tiennent bon, mais leur santé dépend fortement des finances publiques et de l’évolution de la situation économique nationale.

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Kuunda dynamise le financement des PME africaines grâce aux prêts numériques

29. Oktober 2025 um 12:48

La fintech sud-africaine Kuunda accélère l’inclusion financière sur le continent en proposant des solutions de crédit numérique taillées pour les petites entreprises et les agents économiques.

Fondée en 2018 par Andrew Milne, la start-up s’impose comme un acteur clé de l’infrastructure financière africaine grâce à ses produits phares, Hapa Cash et Kazi Cash.

Début octobre, Kuunda a levé 7,5 millions de dollars pour renforcer sa présence sur ses marchés cibles en Afrique. Cette levée de fonds vient soutenir son ambition : offrir un accès rapide et flexible au financement à la “classe productive africaine” — ces agents mobile money, micro-commerçants et petits entrepreneurs qui font tourner les économies locales.

Son produit Hapa Cash permet de disposer instantanément de liquidités transactionnelles pour des opérations quotidiennes comme les recharges téléphoniques, les transferts mobile money ou la gestion de flotte électronique.

Kazi Cash, de son côté, cible les micro-marchands en leur offrant des crédits de croissance : avances de trésorerie, financement de stocks ou encore prêts carburant.

« Nous facilitons l’accès au financement pour les agents, commerçants et petites entreprises — le cœur battant des économies africaines — tout en aidant les consommateurs à renforcer leur résilience financière », explique Andrew Milne, fondateur de Kuunda.

Kuunda mise sur un modèle B2B2C : elle opère via des partenariats avec les opérateurs de mobile money, banques et fintechs déjà implantés sur les marchés émergents. Son avantage : un scoring comportemental et transactionnel en temps réel, alimenté par des algorithmes propriétaires, qui permet d’évaluer la solvabilité de chaque utilisateur avec précision et rapidité.

En s’appuyant sur l’embedded finance (finance intégrée), Kuunda crée des écosystèmes de liquidité instantanée qui soutiennent la croissance des micro-entreprises, fluidifient les transactions et débloquent la valeur cachée de l’économie informelle africaine.

Source: voir ici

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De la théorie à la pratique : comment valoriser la recherche scientifique tunisienne ?

29. Oktober 2025 um 12:47

Le Forum de l’Université 2025, organisé le 29 octobre à l’ENIT en partenariat avec l’Université de Tunis El Manar et l’Union européenne, s’est tenu sous le thème : « Recherche scientifique : excellence ou pertinence ? ». Chefs d’entreprise, chercheurs et universitaires y ont débattu des freins au rapprochement entre le monde académique et le secteur économique. Les échanges ont mis en évidence un paradoxe tunisien : bien que la production scientifique nationale soit saluée à l’international, la valorisation et l’exploitation des résultats de recherche demeurent parmi les plus faibles au monde.

Particularité de ce forum : l’absence de panel fixe. Les participants peuvent intervenir librement pendant deux minutes via un boîtier électronique remis à l’entrée, effaçant ainsi la distinction habituelle entre auditoire et intervenants. Les recommandations seront établies à l’issue de l’événement. L’Économiste Maghrébin était présent pour couvrir une partie du débat.

Le diagnostic est sévère. Selon les chiffres avancés lors des débats, la Tunisie se classe au 130e rang mondial sur 133 pays en matière d’utilisation de la recherche, alors qu’elle figure dans le top 20 pour la production scientifique. Cette contradiction témoigne d’un décalage persistant entre les attentes du secteur privé et les réalités du système universitaire. La question du rapprochement entre université et entreprise, longuement discutée depuis plusieurs années, s’impose désormais comme une urgence économique.

Lotfi Dabbabi : le cri d’alarme du secteur bancaire

Lotfi Dabbabi, directeur général de la banque QNB, a ouvert le débat en posant une question frontale : à quoi bon former des diplômés universitaires et de grands chercheurs s’il n’y a pas d’impact réel sur la vie économique et l’entreprise ? Fort de son expérience d’enseignant à l’université, il a relaté ses différends avec certains collègues académiciens sur les contenus pédagogiques, opposant ce qui relève de l’enseignement académique à ce qui correspond aux besoins professionnels.

Il a souligné que les entreprises et les banques mènent aujourd’hui leur propre recherche, directement liée aux besoins des clients et à l’usage quotidien, une recherche qu’il qualifie de plus efficace en termes d’utilité et de rendement immédiat. Dabbabi a insisté sur la nécessité de développer davantage d’échanges et d’interactions, citant en exemple des établissements qui forment des cadres répondant relativement aux besoins des banques et des institutions financières. Sa demande est claire : que les jeunes diplômés soient immédiatement fonctionnels dès le premier mois d’embauche, évitant ainsi la formation complémentaire systématique que les entreprises doivent actuellement assurer.

Imen Turki : repenser l’excellence scientifique

Imen Turki, agrégée en chirurgie maxillo-faciale, réparatrice et esthétique, et chercheuse ayant à son actif plusieurs techniques chirurgicales et une classification mondiale ayant abouti à un algorithme thérapeutique, a déplacé le débat vers la question fondamentale de l’évaluation de la recherche. Elle a d’abord reconnu les difficultés rencontrées dans la recherche scientifique dans le monde de la santé, avant de poser une question essentielle : comment définir l’excellence de la recherche scientifique et identifier une recherche véritablement susceptible d’attirer les laboratoires et les entreprises ?

Selon elle, l’excellence est aujourd’hui évaluée depuis deux décennies par des indices bibliométriques, mais l’évaluation qualitative fondée sur l’innovation et la pertinence de l’idée n’est pas réellement prise en compte. Turki a plaidé pour une double évaluation, quantitative et qualitative, afin de produire des résultats pertinents ayant un impact réel sur la société. Elle a insisté sur le fait que la recherche doit émaner des besoins de la société et qu’il faut comprendre le monde réel pour mener une recherche visant à améliorer le vécu et la production au niveau sociétal. Elle a également souligné l’importance d’assurer une transmission du savoir et une vulgarisation des recherches permettant aux citoyens de participer, de donner leur avis et de créer une interaction fructueuse entre les besoins de la société et les chercheurs.

Olfa Gam : les contraintes spécifiques de l’industrie pharmaceutique

Olfa Gam, directrice générale des laboratoires Cytopharma, spécialisés en oncologie, et issue de l’école d’ingénieurs industriels, a apporté un éclairage particulier sur les difficultés du secteur pharmaceutique. Elle a structuré son intervention autour de trois problématiques majeures.

Premièrement, le décalage temporel entre l’industrie et la recherche : alors que les horizons de développement des PME tunisiennes s’étendent sur trois à cinq ans, la recherche pharmaceutique nécessite généralement vingt à trente années pour aboutir à de nouvelles molécules. Ce décalage de temporalité pose la question des mécanismes à mettre en place pour rapprocher ces deux rythmes fondamentalement incompatibles.

Deuxièmement, Gam a pointé la différence entre la rigueur académique et la rigueur réglementaire pharmaceutique. Impliquée dans plusieurs projets de recherche, elle a constaté un décalage majeur entre ce que produisent les chercheurs et ce qui est acceptable d’un point de vue réglementaire pour enregistrer des médicaments, deux référentiels selon elle complètement différents.

Troisièmement, forte de son expérience de quinze ans en Belgique où la recherche était portée par des startups de biotechnologie rachetées ensuite par l’industrie, elle a regretté l’absence quasi totale de ce type d’entreprises en Tunisie. Elle a souligné le paradoxe : des chercheurs de très bonne qualité, toutes les forces nécessaires pour mener une recherche de haut niveau, mais une incapacité à créer cette combinaison permettant aux chercheurs universitaires de s’impliquer dans des structures entrepreneuriales. Gam a conclu en lançant un défi direct à l’assistance : existe-t-il en Tunisie un chercheur travaillant sur le développement d’anticorps monoclonaux, ces médicaments d’avenir au cœur de l’innovation pharmaceutique mondiale ?

Chakib Ben Mustapha : lever les obstacles institutionnels

Chakib Ben Mustapha, représentant de l’Union des petites et moyennes entreprises industrielles, a livré un état des lieux sans concession. Il a reconnu les efforts déployés par l’État et l’université. Le crédit d’impôt recherche pour les entreprises a été établi il y a trois ans avec un plafond de 200 000 dinars, porté ensuite à 400 000 dinars. Au niveau des universités, le système a été modifié pour permettre aux laboratoires de recherche de reverser directement 30 % des financements reçus à la motivation des chercheurs. Avec plus de 520 laboratoires de recherche aujourd’hui, l’effort quantitatif est considérable.

Toutefois, Ben Mustapha a identifié une limitation majeure freinant l’implication des chercheurs dans des projets industriels : le statut de la fonction publique plafonne la rémunération complémentaire des chercheurs à 30 % de leur salaire de base. Il a qualifié cette mesure d’introductive et a profité de la présence de tous les partenaires pour appeler à son annulation dans le cadre de la préparation de la loi de finances 2026.

Pour l’intervenant, la motivation financière des chercheurs est déterminante car les entreprises ne viennent pas spontanément vers l’université. Il a également insisté sur le développement des clusters et technopôles comme lieux de rencontre privilégiés, suggérant d’organiser des réunions à l’échelle des filières sur les projets et axes de recherche. Ces structures, encore émergentes dans des pôles comme Cité Asus, commencent à prendre forme et représentent selon lui un élément clé de l’écosystème de la recherche.

 

 

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Nigeria : Aliko Dangote veut produire 1,4 million de barils par jour en 2028

29. Oktober 2025 um 12:27

La plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique, en l’occurrence « Raffinerie Dangote », adopte des plans ambitieux pour doubler sa capacité de raffinage. Et ce, afin de répondre à la demande intérieure croissante du Nigeria et de renforcer sa capacité d’exportation.

En effet, Aliko Dangote, propriétaire de la raffinerie du même nom, envisage d’ajouter une deuxième ligne de production d’une capacité de 750 000 barils par jour à la capacité de raffinage existante de l’installation de 650 000 barils par jour. Ce qui portera sa capacité totale à 1,4 million de barils/j.

La nouvelle ligne de production sera très flexible dans les types de pétrole brut qu’elle peut traiter, selon les estimations de la plateforme énergétique spécialisée ‘Energy’ publiées mardi 28 octobre.

Plans d’expansion

Aliko Dangote a déclaré à Argus Media qu’une deuxième ligne de production prévue pour la plus grande raffinerie de pétrole d’Afrique devrait entrer en service commercial d’ici 2028. Sa raffinerie vise à ajouter la nouvelle ligne au site de la raffinerie de Lagos.

Doubler la capacité de production de la raffinerie faisait partie de sa conception initiale. Cependant, l’entreprise a choisi d’évaluer les performances avant de s’engager dans une expansion.

« Une fois la deuxième ligne achevée, Dangote deviendra la plus grande raffinerie de pétrole au monde. Dépassant même la capacité de 1,2 million de barils par jour de la raffinerie de Jamnagar appartenant à l’indien Reliance », a poursuivi Dangote.

Il précise qu’un accord a été conclu avec une société spécialisée dans l’octroi de licences de technologie de raffinage le 26 octobre, sans révéler son identité.

Enfin, Dangote a précédemment déclaré que la plupart des opérations actuelles de la raffinerie sont concédées sous licence à la société d’ingénierie américaine Honeywell UOP. Laquelle développe des technologies pour les industries du raffinage, de la pétrochimie et du traitement du gaz.

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Terres rares : le levier stratégique de Pékin face aux Etats-Unis

29. Oktober 2025 um 11:52

Au terme de sa tournée asiatique, Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping se rencontreront jeudi 30 octobre en Corée du Sud pour tenter de mettre un terme à leur guerre commerciale. Les terres rares seront au menu de cette rencontre qui s’annonce cruciale.

 

Finalement, la guerre commerciale entre les deux plus grandes économies du monde n’aura pas lieu. Une trêve qui illustre, au-delà de la surenchère verbale de part et d’autre, un fait incontournable : en dépit de leur rivalité économique, militaire, technologique et géopolitique, Pékin et Washington ont fini par prendre conscience que la logique du compromis est préférable à celle de la confrontation musclée, souvent périlleuse, voire stérile.

Le deal

La preuve ? Avant la rencontre cruciale qui se tiendra jeudi 30 octobre en Corée du Sud entre Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping en marge d’un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), et sous l’effet de la surenchère fiévreuse au sein du couple sino-américain, le président américain menaça le 10 octobre d’imposer un tarif additionnel de 100 % sur les produits chinois si Pékin renforçait les contrôles sur les exportations de terres rares et sur les technologies nécessaires à leur raffinage.

Mais deux jours de négociations en Malaisie, le week-end des 25 et 26 octobre, ont permis de définir les contours d’un compromis susceptible de maintenir une relative stabilité dans les relations des deux pays. Ainsi, en échange du report des restrictions à l’exportation de terres rares et de la reprise de l’achat de soja à Washington, la Chine évite l’imposition de 100 % de droits de douane additionnels prévus à partir du 1er novembre en cas d’échec des négociations.

« Ils veulent faire un « deal » et nous voulons faire un « deal », a déclaré, dimanche dernier, le président américain.

Terres rares : des smartphones aux avions de chasse

Pékin avait-il d’autre choix que de suivre la voix du compromis face aux menaces américaines ?

« La Chine ne peut pas se permettre une confrontation prolongée. Elle a besoin de continuer à exporter. Non pas parce qu’elle adore avoir un excédent commercial; mais tout simplement parce qu’elle produit trop et que sa population ne consomme pas assez », estime François Godement, historien, conseiller pour l’Asie et les États-Unis à l’Institut Montaigne à Paris

Mais si « la Chine reste dépendante de ses marchés occidentaux, elle possède également des armes économiques redoutables, notamment dans le domaine des terres rares, indispensables à l’industrie numérique et à la défense », assure la même source.

Et d’ajouter : « La Chine produit aujourd’hui environ 60 % des terres rares extraites dans le monde et contrôle près de 90 % de leur raffinage. La remplacer, pas seulement sur l’extraction, mais surtout sur les processus de raffinage, prendrait des années. Or, les terres rares sont indispensables pour les industries d’armement. Par conséquent, c’est une arme de dissuasion massive pour les États-Unis et l’Europe ».

Pour preuve, le ministère chinois du Commerce vient de publier  un document intitulé « Annonce n° 62 de 2025 ». Lequel détaille de nouvelles restrictions majeures sur les exportations de terres rares. Ainsi, les entreprises étrangères doivent désormais obtenir l’approbation du gouvernement chinois pour exporter des produits contenant ne serait-ce qu’une infime quantité de terres rares et doivent en déclarer l’usage prévu. Des mesures qui resserrent encore l’emprise de Pékin sur l’approvisionnement mondial en ces minéraux critiques. De même qu’elles rappellent que l’ancien Empire du Milieu détient un levier stratégique dans la guerre commerciale avec les Etats-Unis.

La riposte américaine

Pour contrer cette « arme de dissuasion massive »,  les Etats-Unis se démènent comme un diable pour s’emparer des terres rares et des minerais stratégiques dont on recense 17 variétés et qui sont vitales à l’économie et à la défense américaine. D’où la volonté du président américain de contrôler des territoires comme le Groenland, l’Ukraine ou la République démocratique du Congo.

D’ailleurs, lors de sa récente tournée asiatique, Donald Trump a signé le 26 octobre avec la Malaisie un accord sécurisant l’accès des États-Unis aux terres rares de ce pays. Selon l’accord, la Malaisie s’engage à accélérer le développement de son secteur des minéraux critiques en partenariat avec les entreprises américaines, notamment en prolongeant les licences d’exploitation, afin d’accroître les capacités de production.

Un produit stratégique

Rappelons à ce propos que les minerais stratégiques sont utilisés comme aimants dans les moteurs des éoliennes (néodyme, dysprosium), les batteries (lanthanum) ou encore les catalyseurs automobiles (cérium). On en trouve aussi dans la plupart des écrans du quotidien comme nos télévisions, nos smartphones et nos ordinateurs. Sans oublier les panneaux solaires et les voitures électriques.

Plus stratégique encore : ils sont omniprésents dans l’industrie de la défense, puisqu’ils sont indispensables à la fabrication de missiles, de radars et de moteurs d’avions. Ainsi, transformés en aimants, ils permettent aux chasseurs de voler, aux missiles de trouver leur cible. On les retrouve dans les bâtiments de combat, les blindés, les bombes guidées et les radars.

Un exemple concret ? Un seul avion américain de chasse du type F-35 nécessiterait plus de 400 kg de terres rares pour ses revêtements furtifs, ses moteurs, ses radars et d’autres composants.

Faut-il s’étonner qu’au fur et à mesure que la demande pour ces technologies de pointe augmente, l’accès aux terres rares deviendra un levier stratégique pour la souveraineté énergétique, économique et technologique des nations ?

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