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Égypte : 67 % de progression du trafic aérien dans les aéroports des villes touristiques

12. April 2025 um 15:35

Des données officielles publiées le 11 avril 2025 ont révélé une augmentation significative du nombre de vols et du trafic de passagers dans les aéroports égyptiens en mars par rapport à la même période de l’année dernière. Cela reflète une reprise significative du tourisme et des voyages vers les destinations touristiques égyptiennes.

Le ministère égyptien de l’Aviation civile a révélé que le trafic aérien dans les aéroports de destination touristique égyptiens a augmenté de 67 %, portant le nombre total de vols à 4 009 en 2025, contre 2 276 en 2024.

Le nombre de passagers a connu une augmentation significative de 51,9 %, le nombre total de passagers atteignant 500,9 mille, contre 323,19 mille passagers en 2024. Cela confirme le succès des plans de développement entrepris par l’État égyptien dans ses efforts continus pour attirer davantage de touristes et de visiteurs du monde entier.

L’aéroport international d’Hurghada est en tête de liste des opérations de trafic aérien les plus élevées, avec une augmentation de 122 % par rapport à la même période l’année dernière. Il est suivi par l’aéroport international de Charm el-Cheikh qui a enregistré une augmentation de 120 %.

L’aéroport international de Louxor a connu une augmentation de 24 % du nombre de vols et de 21 % du nombre de passagers.

trafic aérien en Egypte

Le trafic aérien à l’aéroport international d’Assouan a également augmenté de 31 % avec une progression du nombre de passagers de 30,6 %.

À l’aéroport de Sohag, le trafic aérien a augmenté de 16,2 %, tandis que le trafic de passagers a progressé de 33 %. L’aéroport international Sphinx a connu une augmentation significative du trafic aérien de 17,2 % et une augmentation de 30 % du nombre de passagers.

L’aéroport international de Borj El Arab a lui aussi enregistré une augmentation de 7,7 % du trafic aérien et une augmentation de 14 % du nombre de passagers, tandis que l’aéroport d’Abou Simbel a connu une augmentation de 5,3 % du trafic aérien et une légère augmentation du nombre de passagers, qui a augmenté de 6 %.

Selon un communiqué, le ministre de l’Aviation civile, Sameh El-Hefny a déclaré que les aéroports d’attraction touristique tels que Charm el-Cheikh, Hurghada, Louxor, Assouan et Sphinx représentent la principale porte d’entrée de l’Égypte vers le monde, car l’État accorde une grande importance au développement des aéroports égyptiens selon les dernières normes internationales.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont la demande d’opérer sur la Russie a été déposée auprès de la DGAC.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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