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Iran : l’espace aérien fermé « jusqu’à nouvel ordre » alors que les tensions avec Israël s’intensifient

Von: Raja
14. Juni 2025 um 11:54
Iran : l’espace aérien fermé « jusqu’à nouvel ordre » alors que les tensions avec Israël s’intensifient

L’Autorité iranienne de l’aviation civile a annoncé, samedi 14 juin 2025, la fermeture de l’espace aérien du pays jusqu’à nouvel ordre, en raison de l’escalade militaire en cours entre l’Iran et Israël, selon l’agence de presse officielle IRNA. « Aucun vol ne sera autorisé à décoller ou à atterrir dans les aéroports du pays, par […]

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Marché aérien : Airbus parie sur 20 ans de croissance

12. Juni 2025 um 18:05

Airbus a révisé à la hausse mercredi 11 juin ses prévisions concernant la demande d’avions au cours des 20 prochaines années, indiquant aux investisseurs et aux fournisseurs que l’industrie du transport aérien devrait surmonter la vague actuelle de tensions commerciales.

Le constructeur aéronautique européen dit s’attendre, pour le secteur qu’il domine avec l’américain Boeing, à une livraison 43 420 avions commerciaux entre 2025 et 2044, soit une augmentation de 2 % par rapport à ses précédentes prévisions, rapporte le site spécialisé Zonebourse.

Cela comprend 42 450 avions de ligne – soit une augmentation de 2 % par rapport aux prévisions précédentes -, et 970 avions cargos construits en usine – soit une augmentation de 3 %.

Airbus a maintenu sa précédente projection selon laquelle le trafic aérien augmenterait en moyenne de 3,6 % par an, malgré une réduction d’un demi-point de pourcentage de sa prévision de croissance annuelle du commerce à 2,6 % et une légère réduction de sa projection de croissance du PIB mondial à 2,5 %.

« Il y a certainement quelques turbulences en raison de la situation géopolitique et commerciale récente », a déclaré Antonio Da Costa, vice-président chargé de l’analyse et des prévisions du marché, cité par Zonebourse. « Il est encore très tôt… néanmoins, les premiers signaux nous donnent un certain espoir ».

Il faut rappeler que l’industrie aérospatiale a été secouée par les tarifs douaniers américains introduits par Donald Trump et par la perspective de représailles de la part de l’Union européenne, ainsi que par les fluctuations brutales des droits punitifs échangés entre les États-Unis et la Chine.

Les responsables d’Airbus soulignent que les dernières prévisions supposent que les tarifs de base de 10 % imposés par l’administration Trump sur la plupart des importations resteraient en place pendant un certain temps, contrastant avec la perturbation plus profonde menacée par des tarifs punitifs plus importants.

Le transport aérien, qui est étroitement lié à l’économie et à l’augmentation du nombre de classes moyennes disposant de revenus disponibles, a souvent prouvé sa résistance aux chocs, indique M. Da Costa.

Le PDG d’Airbus, Guillaume Faury, a appelé à un retour au libre-échange pour le secteur aérospatial, rejoignant ainsi un chœur de dirigeants de l’industrie américaine qui mettent en garde contre les dommages causés par une guerre tarifaire.

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Lancement des lignes Suceava–Enfidha et Prague–Monastir

06. Juni 2025 um 06:56

Les aéroports gérés par TAV Tunisie poursuivent l’ouverture de nouvelles liaisons aériennes internationales, renforçant ainsi la connectivité de la Tunisie et soutenant la dynamique touristique de la destination.

Quelques jours après avoir célébré l’ouverture de la ligne Berne-Monastir assuré par la compagnie suisse Helvetic Airways, l’Aéroport International Habib Bourguiba de Monastir vient d’enregistrer l’arrivée du premier vol de la compagnie Jets Airlines, en provenance de Prague (République tchèque).

Jets Airlines opérera également cette liaison à raison d’un vol par semaine, chaque mardi, jusqu’au 28 octobre.

Dans le même temps, le premier vol de la compagnie SkyUp Airlines, en provenance de Suceava (Roumanie), a atterri mardi dernier à l’Aéroport International Enfidha-Hammamet.
Cette compagnie charter à bas prix, basée en Ukraine, assurera un vol hebdomadaire tous les mardis jusqu’au 8 juillet.

Ces ouvertures s’inscrivent dans la stratégie de TAV Tunisie, depuis qu’elle est dirigée par la très dynamique Mélanie Lefebvre, visant à promouvoir la destination Tunisie à travers une diversification continue des marchés émetteurs.

La société multiplie les efforts pour renforcer l’accès à des marchés stratégiques tels que la Russie, l’Irlande, la Roumanie, la Tchéquie et même la Chine, à travers les plateformes aéroportuaires d’Enfidha-Hammamet et de Monastir.

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Tunisair ou la faillite du service public aérien en Tunisie

31. Mai 2025 um 08:46

Il est des problèmes qui, malgré leur évidence, semblent rester sans solutions. Dont l’état alarmant des vols domestiques opérés par Tunisair Express, qui n’a plus d’express que le nom, et plus largement l’inertie coupable de Tunisair, notre compagnie nationale, dont l’image est aujourd’hui gravement écornée, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Leith Lakhoua *

Prenons un exemple concret : les vols UG30 (Tunis-Tozeur) et UG31 (Tozeur-Tunis). Ces liaisons vitales pour le Sud tunisien ne sont à l’heure que dans 3% des cas. Dans 97% des cas, les retards se comptent en heures, quand le vol n’est tout simplement pas annulé sans préavis. Cette situation, qui perdure depuis des années, est devenue le symbole d’une anarchie organisée et d’une nonchalance institutionnalisée.

On ne parle pas ici de retards ponctuels dus à des imprévus techniques ou climatiques. Non. Il s’agit de dysfonctionnements systématiques, sans explication, sans excuse, et surtout sans conséquence pour la compagnie, ni pour ses dirigeants.

Départ estimé à 22h30 pour un vol dont le décollage était prévu à 18h55.  

L’incroyable laisser-aller de l’État

Pendant ce temps, les passagers — tunisiens comme étrangers — se retrouvent abandonnés, souvent accompagnés d’enfants ou de personnes âgées, dans des aéroports dépourvus de toute assistance, de tout confort, voire de toute information.

Ce qui choque le plus n’est pas uniquement le dysfonctionnement de la compagnie, mais le silence complice des autorités publiques. Depuis des années, aucun ministre et aucun haut responsable n’a engagé une réforme sérieuse pour mettre fin à ce scandale quotidien. Pire encore, les citoyens sont tenus en otage, car Tunisair Express demeure la seule compagnie à pouvoir assurer les vols intérieurs. Une situation de monopole sans contrepartie, dans un climat de mépris total pour les usagers.

Tunisair devenu un symbole de la honte nationale

Sur le plan international, Tunisair n’est pas en meilleur état. La mauvaise gestion, le manque flagrant de professionnalisme et l’absence de rigueur ont progressivement fait fuir les clients vers des compagnies concurrentes, plus fiables, plus ponctuelles et plus respectueuses. Là où elle aurait pu jouer un rôle stratégique dans la promotion du pays, la compagnie aérienne nationale est devenue un frein au tourisme et un facteur de frustration et de honte nationales.

Une question s’impose alors, avec insistance : jusqu’à quand allons-nous subir cela ? Pourquoi le président Kaïs Saïed ne prend-il pas la décision courageuse de privatiser cette compagnie qui piétine le droit des citoyens et contribue à détériorer l’image du pays ?

Que faire pour redresser la situation ?

Il faut avoir le courage de dire que l’État a échoué dans sa gestion de Tunisair et Tunisair Express. Et qu’à ce rythme, le drame n’est plus une hypothèse, notamment si la maintenance technique des avions est entachée par la même désinvolture que celle qui touche les horaires.

Monsieur le Président, le calvaire des Tunisiens n’a que trop duré. Ce que nous vivons n’est pas une simple gêne passagère : c’est une atteinte à la dignité des citoyens, à leur sécurité, et à la crédibilité de l’État. Si vous vous refusez à privatiser cette entreprise, alors exigez au moins une réforme radicale, immédiate et transparente. Sinon, l’histoire retiendra que rien n’a été fait pour sauver une compagnie nationale qui, en fin de compte, ne l’est plus que de nom.

* Consultant en organisation industrielle et logistique.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont la demande d’opérer sur la Russie a été déposée auprès de la DGAC.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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