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Gestern — 14. Mai 2025Haupt-Feeds

Deux nouveaux guides pour améliorer les services à l’enfance

Le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées publie simultanément deux guides, en l’occurrence le « Guide de l’éducateur en animation éducative et sociale » et le « Guide des clubs itinérants ». Objectif: développer les compétences des cadres éducatifs et sociaux, et d’unifier les pratiques professionnelles au sein des institutions de l’enfance.

Dans un communiqué publié ce mercredi 14 mai, le ministère indique que ces deux documents, disponibles sur son site officiel, contribueront à orienter le travail de terrain et à fournir aux intervenants des outils de référence unifiés pour les aider à améliorer la qualité des services fournis aux enfants et aux adolescents.

A noter que la Tunisie compte 9 605 institutions pour l’enfance, réparties en 5 574 jardins d’enfants, 2 898 garderies scolaires, 476 garderies pour enfants, 195 clubs publics pour enfants, 133 clubs privés pour enfants, 110 complexes pour l’enfance, 84 clubs informatiques destinés aux enfants et 52 jardins d’enfants publics.

Il existe également 32 clubs itinérants pour enfants, 24 centres régionaux d’informatique pour enfants, 22 centres intégrés pour la jeunesse et l’enfance, 3 espaces pour la petite enfance et 2 centres de loisirs pour l’enfant et la famille.

Avec TAP

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Tunisie | Découverte archéologique fortuite à Sbiba  

03. Mai 2025 um 10:23

Des vestiges de sépultures datant de l’Antiquité ont été découverts fortuitement lors du démarrage récemment des travaux de construction d’un hôpital régional à Sbiba, dans le gouvernorat de Kasserine, a annoncé l’Institut national du patrimoine (INP) ce samedi 3 mai sur sa page officielle.

Une équipe de l’INP, relevant de la Division de l’inventaire général et des études, est intervenue pour effectuer une fouille de sauvetage, qui a permis de mettre au jour un nombre important de sépultures, documentées sur les plans topographique, archéologique et photogrammétrique.

Les différents vestiges et ossements découverts ont été transférés dans les dépôts régionaux de l’INP, en attendant le lancement d’études historiques et anthropologiques.

Selon l’INP, ces nécropoles se répartissent en deux ensembles. Le premier est composé de jarres ayant servi autrefois à l’inhumation d’enfants, une méthode funéraire répandue dans les civilisations anciennes. La plus grande nécropole utilisant cette technique en Tunisie, a été découverte à El-Jem au début des années 1980.

Le deuxième ensemble comprend des fosses contenant des ossements et de nombreux indices préliminaires laissent penser à ce stade que ces sépultures remontent à la fin de l’Antiquité.

Cette découverte, ajoute l’INP, est d’une grande importance pour comprendre et étudier l’urbanisme historique de la ville antique de Sufes (l’actuelle Sbiba) à la période de l’Antiquité tardive. Elle vient s’ajouter à d’autres témoignages archéologiques importants sur l’histoire de cette région à cette époque, parmi lesquels le fort byzantin, les thermes romains, une fontaine publique, ainsi que plusieurs inscriptions en latin et en punique. La mission, menée sous la coordination scientifique de Hamden Ben Romdhane, est composée de Nabil Hosni, Taoufik Hamzaoui, Wadhah Messaoudi et Tahar Barhoumi (représentants de l’INP à Kasserine), avec la participation de Najd Chalghoumi (Laboratoire d’anthropologie au Musée de Carthage) et de l’étudiante Abir Daadaa (Université de La Manouba).

Tap.

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La face sombre de l’IA dans les jeux pour enfants

01. Mai 2025 um 09:04

Alors que l’intelligence artificielle (IA) promet de révolutionner l’apprentissage et le divertissement des plus jeunes, son usage malveillant dans certains jeux et jouets connectés soulève de graves inquiétudes en Tunisie. Entre incitations à des comportements dangereux, collecte abusive de données et contenus illicites, les risques se multiplient pour les enfants et leurs familles.

Aymen Achouri *

Au cours des derniers mois, plusieurs signalements ont alerté les autorités tunisiennes sur des applications de divertissement prétendument «ludo-éducatives» qui encouragent les enfants à reproduire des gestes à risque, voire à adopter des comportements autodestructeurs. Des psychologues scolaires ont constaté chez certains élèves une dépendance croissante à ces jeux, caractérisée par une pression constante à atteindre des «niveaux secrets» et des défis quotidiens.

«Nous avons vu des enfants refuser de dormir ou de manger tant qu’ils n’avaient pas débloqué le fameux niveau 7», raconte un enseignant de Tunis. Ces mécanismes de gratification instantanée, alimentés par l’IA, exploitent la vulnérabilité des esprits en développement.

Jouets «intelligents» : un espionnage déguisé

Plusieurs parents témoignent aujourd’hui de l’installation, à leur insu, de micros et de capteurs dans des jouets vendus comme interactifs. Ces appareils enregistrent non seulement la voix de l’enfant, mais aussi ses habitudes de jeu et ses réactions émotionnelles. Lorsqu’ils sont connectés à une application mobile, ils transmettent en temps réel ces données à des serveurs dont le niveau de sécurité reste inconnu.

«Mon fils jouait avec un petit robot censé lui apprendre des notions de calcul», confie une mère de famille. Qui ajoute : «J’ai découvert que le robot me demandait systématiquement l’autorisation d’accéder à mon carnet d’adresses et à ma position GPS.»

Contenus inappropriés générés par IA

Un autre danger, plus insidieux, est l’apparition de contenus inadaptés ou choquants créés automatiquement par certains algorithmes : images, récits ou animations qui peuvent mettre en scène des enfants dans des situations de violence ou de nudité. Ces contenus, parfois disponibles via des extensions ou des modules tiers, échappent aux filtres classiques de modération, car ils ne proviennent pas de sources humaines référencées.

«L’IA est désormais capable de générer un scénario complet en quelques secondes, alerte une responsable d’association de protection de l’enfance. Sans supervision, le risque d’exposition à des images traumatisantes devient exponentiel.»

Vers une réponse coordonnée

Face à ces dérives, plusieurs acteurs tunisiens appellent à une action conjointe afin de :

– renforcer la législation en adaptant des textes existants pour encadrer explicitement l’usage de l’IA dans les produits destinés aux mineurs, incluant des obligations de transparence et de sécurité des données;

certifier les jouets connectés par la création d’un label national «IA sûre pour les enfants», attribué après audit technique des dispositifs et vérification de la conformité aux normes de protection de la vie privée;

sensibiliser et former par le déploiement d’ateliers dans les écoles et centres culturels pour former les parents et les enseignants aux mécanismes de manipulation numérique et aux outils de contrôle parental;

veiller et signaler par la mise en place d’une plateforme gouvernementale où toute personne peut signaler un jeu, une application ou un jouet suspect, avec un traitement rapide par une cellule spécialisée.

L’IA recèle un potentiel immense pour stimuler la curiosité et l’apprentissage chez les enfants. Cependant, sans garde-fous solides, elle peut se transformer en vecteur de manipulation, de surveillance abusive et d’exposition à des contenus dangereux.

En Tunisie, la prise de conscience est en marche : il reste désormais à traduire ces alertes en actions concrètes pour garantir un environnement numérique réellement bienveillant pour les plus jeunes.

* Expert en management, relation et coaching client.

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