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Budget 2025 des Affaires Sociales : Augmentation des interventions sociales de 636 MD

19. November 2024 um 12:36

Les membres des deux chambres parlementaires ont entamé, mardi matin, l’examen du projet de budget du ministère des affaires sociales pour l’année 2025, estimé à 3468 millions de dinars (MD).

Présentant le projet de budget lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des districts et des régions, le ministre des affaires sociales Issam Lahmar a indiqué que la valeur des interventions sociales a augmenté de 636 MD par rapport à 2024.

Le ministre des Affaires sociales a souligné que 91% du montant total des interventions du ministère est consacré aux programmes de sécurité et de protection sociales.

Selon le ministre, le projet de budget pour 2025 a connu une augmentation des fonds alloués au régime de sécurité sociale de 19 % par rapport à 2024 et que le programme d’el Amen social a connu une hausse de 19 % en plus de l’augmentation de l’enveloppe consacrée au programme de leadership et de soutien de 12,5 %.

En revanche, les allocations consacrées au programme de migration ont diminué de 16 % par rapport à 2024, outre la baisse des allocations allouées au programme d’emploi et de relations professionnelles de 10 % par rapport à 2024 en raison du manque constaté des agents et cadres de cette mission due au départ à la retraite d’un certain nombre d’entre eux, précisant qu’aucune nouvelle affectation au sein du ministère n’est prévue pour 2025.

Le ministre a indiqué que dans le projet de budget pour 2025, le montant des fonds alloués au fonctionnement des départements centraux et régionaux du ministère a été augmenté en raison de la hausse de l’inflation et des prix à la consommation.

L’augmentation des interventions sociales (d’une valeur de 636 millions de dinars) comprend également une augmentation pour couvrir les dépenses des différents programmes du ministère aux niveaux central et régional, ainsi qu’une augmentation pour couvrir les dépenses des différents centres de protection sociale et des centres de prise en charge des personnes en situation de handicap , a-t-il dit.

Il a également souligné que le ministère couvrira les dépenses du programme de retraite anticipée avec une augmentation de l’ordre de 70 MD, étant donné que dans le projet de la loi de finances pour 2025, ce programme a été prolongé jusqu’à 2027.

Le ministre a souligné que des fonds de 5 millions de dinars ont été programmés l’année prochaine pour créer un compte relatif à la protection sociale des ouvrières agricoles en tant que contribution de l’Etat sans tenir compte des autres ressources, conformément au décret n°4 de 2024 relatif au régime de protection sociale des ouvrières agricoles.

Le ministre des affaires sociales a indiqué qu’une augmentation de 190 MD a été allouée par le projet de budget 2025 dans le cadre des subventions fixes accordées par le ministère aux familles pauvres et à faible revenu, expliquant que cette augmentation est due à l’élargissement de la base des bénéficiaires de ce programme, qui s’élève à 360.000 familles.

En outre, des fonds d’une valeur de 26,6 MD ont été alloués à l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire en faveur des élèves et étudiants des familles démunies outre les subventions pour la prise en charge des personnes handicapées.

En ce qui concerne les fonds alloués aux investissements dans le projet de budget 2025, le ministre des Affaires sociales a indiqué que des fonds ont été alloués pour construire le siège de l’Institut national du travail et des études sociales à la Manouba et à la rénovation des services de promotion sociale dans certains gouvernorats tels que Médenine et Kairouan.

Il a également abordé la question de la réforme des caisses sociales, rappelant la séance de travail conjointe organisée récemment entre les ministères de la santé et des affaires sociales pour examiner les moyens de réformer le système de santé publique et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM).

Quant au projet de création d’un fonds d’assurance pour la perte d’emploi pour des raisons économiques inscrit dans le projet de loi de finances pour 2025, le ministre a expliqué qu’un projet de loi est en cours de finalisation au sein du gouvernement et sera bientôt présenté à la Chambre des représentants du peuple.

La Tunisie face au défi du vieillissement de la population

18. November 2024 um 12:36

La Tunisie va rejoindre bientôt les pays aux prises avec le vieillissement de sa population et devrait se préparer à cette échéance en prenant des mesures préventives.

Selon la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jabri, qui intervenait ce lundi 18 novembre 2024 lors de la séance plénière à l’Assemblée consacrée à l’examen du budget de son département pour l’année 2025, le taux des personnes âgées va dépasser 17% en 2029 contre 13% en 2018.

Ces indicateurs démographiques imposent à l’Etat de préparer une vision prospective et de mettre en place des politiques sociales et sanitaires adaptées aux besoins de cette catégorie de la population dont le nombre va s’accroître au fil des ans, a indiqué la ministre.

Par ailleurs, l’Etat va mettre en place des incitations pour les investisseurs privés afin qu’ils créent des centres d’hébergement et de soins pour les personnes âgées, à commencer par la révision du cahier des charges relatif à cette activité.

Un nouveau cahier des charges va aussi être élaboré relatif aux centres d’hébergement et de soins pour les personnes âgées étrangères résidant en Tunisie, dont le nombre augmente d’une année à l’autre. Ces personnes sont attirées par le climat clément dans notre pays, lequel ne manque pas d’attractions touristiques.

Quand on sait l’ampleur des déficits des caisses de sécurité sociale (CNSS, CNRPS, Cnam) et l’état de délabrement de notre système de santé publique, qui souffre de beaucoup d’insuffisances (faible capacité d’hébergement, manque de médecins spécialisés et d’équipement, services défectueux), on mesure les efforts que doit faire l’Etat pour faire face au défi du vieillissement de la population.

Quand on sait aussi que le chômage touche 15% de la population voire 40% chez certaines catégories de jeunes, et que beaucoup de ces jeunes, face au manque de perspective en Tunisie, sont de plus en plus nombreux à émigrer pour faire leur vie ailleurs, on peut sérieusement craindre une détérioration des déficits des caisses sociales (du fait de la conjugaison de la baisse des cotisations et de la hausse des dépenses) et de la qualité des services publics en général et ceux de santé en particulier.  

I. B.

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La santé en Tunisie : réduire le gap entre la parole et l’action  

06. November 2024 um 12:32

Le secteur de la santé publique qui souffre de déficits croisés de pratiquement toutes ses institutions (hôpitaux, caisses sociales, pharmacie centrale, etc.) va-t-il enfin pouvoir sortir de la crise avec les neuf mesures urgentes en sa faveur annoncées par le gouvernement ? On l’espère bien sans trop oser y croire…

Ces mesures annoncées lors d’un conseil ministériel restreint (CMR) consacré à l’examen des questions liées au secteur de la santé publique, mardi 5 novembre 2024, présidé par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, sont les suivants :

– renforcer immédiatement les ressources financières de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT) en lui allouant des fonds additionnels en plus des transferts mensuels provenant de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) ;

– œuvrer à garantir le remboursement et le transfert des créances des caisses sociales dues par nombre d’organismes publics afin de rembourser les créances de la pharmacie centrale et des établissements de santé publique;

– instaurer des mécanismes pour améliorer la gouvernance et la gestion du système des médicaments ainsi que sa prise en charge;

– renforcer la coordination entre le ministère de la Santé et la CNAM dans la perspective d’améliorer les procédures de prise en charge des services de santé, conformément aux normes optimales et aux bonnes pratiques adoptées au niveau international;

– mettre sur pied une commission unifiée qui veille périodiquement sur la police des prix des médicaments sous la tutelle de l’Agence nationale des médicaments et des produits de santé avec la participation des départements ministériels concernés;

– procéder à une refonte du système d’assurance maladie sur la base des études d’évaluation réalisées et des avis des parties impliquées dans ce système;

– mettre en place un comité de pilotage composé de représentants de la présidence du gouvernement, des ministères de la santé, des finances, des affaires sociales et des professionnels de la santé. Ce comité aura pour mission de mettre sur pied un système permettant d’accroître l’attractivité des établissements de santé publique, d’optimiser la mise à contribution des compétences et des équipements médicaux et d’offrir des conditions de travail décentes au personnel médical et paramédical;

– renforcer davantage les mécanismes de gouvernance et veiller à réaliser une transition digitale globale;

– renforcer le contrôle et améliorer l’efficacité de l’action au niveau des structures de santé publique;

– hâter l’élaboration du projet de décret relatif au système d’ échange de données électroniques entre la CNAM et les prestataires de services de santé des secteurs public et privé;

– généraliser l’utilisation de la carte de soins électronique, et ce, après avoir parachevé sa distribution aux assurés.

Ce sont là, on l’a bien constaté, davantage des recommandations et des orientations générales que des décisions concrètes pouvant être mises en œuvre immédiatement et dont les retombées positives pourraient être ressentis rapidement.

Alors les pénuries de médicaments, la dégradation des services dans les hôpitaux et les déficits abyssaux dont souffrent les institutions publiques de la santé ne vont pas cesser demain la veille. Même si, au final, la volonté politique est là, et les déclarations du chef du gouvernement témoignent d’une conscience aiguë des défis posés.

M. Maddouri a en effet rappelé, lors de la réunion, les dispositions constitutionnelles régissant le droit à la santé en Tunisie, soulignant à ce propos que ce dispositif s’inscrit dans le droit-fil des programmes et politiques novateurs visant à garantir la mise à niveau du secteur de la santé, conformément aux instructions données par le chef de l’Etat. Ces instructions, a-t-il ajouté, visent dans leur essence à opérer une révision radicale du système d’assurance maladie afin de garantir à l’ensemble des assurés un accès équitable aux soins.

Reste que le gap entre les paroles et les actes reste difficile à résorber, étant donné les difficultés des finances publiques. Et l’absence de la ministre de la Santé à cette réunion (elle n’est pas visible sur la photo) n’est pas rassurant cet égard.

I. B.

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Médicaments : les dettes de la PCT l’empêchent de payer ses fournisseurs étrangers

03. November 2024 um 12:30

Le Pdg de la Pharmacie centrale de Tunisie (PCT), Pr. Mehdi Dridi, a reconnu que l’entreprise publique qu’il dirige souffre d’une crise de liquidité en raison de l’endettement élevé des caisses sociales et des hôpitaux publics à son égard, ce qui l’a amenée à réduire ses commandes de médicaments importés et à allonger les délais de paiement de ses fournisseurs étrangers.

Pr. Dridi a indiqué dans un entretien à l’Agence Tunis Afrique que malgré cette situation difficile, la pharmacie centrale pourrait retrouver ses équilibres financiers, payer ses dettes aux laboratoires internationaux et assurer l’approvisionnement régulier du marché local en médicaments, encore faut-il qu’un ensemble de réformes radicales soient mises en œuvre, notamment la suppression des subventions pour les médicaments dont les génériques sont fabriqués en Tunisie et la rationalisation de la consommation des médicaments dans les hôpitaux.

Mehdi Dridi a expliqué que le total des dettes dues à la PCT par la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) et les hôpitaux publics s’élève actuellement à environ 1,1 milliard de dinars, répartis presque à parts égales les deux parties, notant qu’en 2023, la valeur des dettes la Cnam atteignait «seulement» 450 millions de dinars (MDT), et que celles-ci se ont augmenté au cours des 10 derniers mois de 2024 d’un montant dépassant 120 MDT supplémentaires.

Cette dette accumulée a des implications sur les obligations de la pharmacie centrale envers les fournisseurs étrangers, a souligné Pr. Dridi, ajoutant que les dettes de la pharmacie centrale envers les laboratoires internationaux sont estimées à plus de 600 millions de dinars qu’elle éprouve des difficultés à payer. Le retard enregistré dans le paiement des dettes envers les fournisseurs s’élèvent à 12 ou 13 mois.

I. B.

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CNAM: Erhöhung der Höchstbeträge für die Kostenübernahme ab dem 1. Februar

Von: Redaktion
15. Januar 2024 um 19:38

Ab dem 1. Februar 2024 wird die jährliche Höchstgrenze der Beträge für die Kostenübernahme von Gesundheitsdienstleistungen, die von der Nationalen Krankenversicherungskasse (CNAM) übernommen werden, offiziell Mehr

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Tunesische Krankenkasse erstattet künftig Diabetesmittel Dapagliflozin

Von: Redaktion
11. November 2023 um 21:10

Die tunesische Krankenkasse (CNAM) hat beschlossen, Dapagliflozin, das zur Behandlung von Diabetes Typ 2 empfohlen wird, in die Liste der Medikamente aufzunehmen, die von der Mehr

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Tunesische Krankenkasse erstattet künftig Diabetesmittel Dapagliflozin

Von: Redaktion
11. November 2023 um 21:10

Die tunesische Krankenkasse (CNAM) hat beschlossen, Dapagliflozin, das zur Behandlung von Diabetes Typ 2 empfohlen wird, in die Liste der Medikamente aufzunehmen, die von der Mehr

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