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Heute — 23. August 2025Leconomiste Maghrebin

Trump taxe, le déficit pourrait reculer de 4 000 Mds$

23. August 2025 um 11:30

Les revenus provenant des droits de douane imposés par Donald Trump sur les biens importés aux États-Unis pourraient réduire le déficit public de 4 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, selon une estimation du Congressional Budget Office (CBO) publiée vendredi 22 août.

Si les hausses de tarifs douaniers de Trump se poursuivent, les recettes pourraient réduire le déficit primaire de 3 300 milliards de dollars et les paiements d’intérêts du gouvernement fédéral de 700 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, selon le CBO…

Les recettes supplémentaires provenant des tarifs douaniers pourraient aider à compenser l’augmentation du déficit causée par le projet de loi de Trump de réduction d’impôts.

Selon le Trésor américain, la dette fédérale s’élève à 37 180 milliards de dollars. Elle a continué de croître sous les administrations républicaine et démocrate, le Congrès américain autorisant toujours le gouvernement fédéral à dépenser plus d’argent qu’il n’en perçoit.

L’estimation la plus récente du CBO « voit » une augmentation des bénéfices pour le gouvernement américain par rapport à juin, lorsqu’il prévoyait une réduction de 2,5 billions de dollars du déficit primaire et une réduction de 500 milliards de dollars des paiements d’intérêts.

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Baisse des taux en vue ? Powell laisse la porte ouverte

23. August 2025 um 11:24

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a donné, vendredi 22 août, un signal tiède sur d’éventuelles baisses des taux d’intérêt, soulignant que le niveau élevé d’incertitude rend le travail des responsables de la politique monétaire particulièrement difficile.

Dans son discours au symposium annuel de la Fed à Jackson Hole, dans le Wyoming, le président de la Banque centrale américaine, Jerome Powell, a évoqué des « changements radicaux » dans les politiques fiscale, commerciale et d’immigration. Il en résulte que « l’équilibre des risques semble se déplacer » entre les deux principaux objectifs de la Fed :  le plein emploi et la stabilité des prix.

Tout en notant que le marché du travail reste solide et que l’économie a fait preuve de « résilience », il a reconnu que les risques de récession augmentent. Parallèlement, il a souligné que les droits de douane créent des risques de résurgence de l’inflation, un scénario de stagflation que la Fed souhaite éviter.

 

Lire aussi : L’or chute avant le discours de Powell à Jackson Hole

« Un certain ajustement de la politique monétaire est justifié »

Avec un taux d’intérêt directeur de la Fed inférieur d’un point de pourcentage à celui de l’année dernière et un chômage qui reste faible, les conditions permettent, selon Powell, à la Banque centrale fédérale de « procéder avec prudence à sa révision de la politique ». Toutefois, avec une politique à des niveaux restrictifs, les perspectives et l’évolution de l’équilibre des risques pourraient justifier un ajustement, a-t-il ajouté.

A rappeler que la Réserve fédérale a maintenu son taux directeur dans une fourchette de 4,25 % à 4,50 % depuis décembre 2024. Les décideurs de la politique monétaire continuent de souligner l’incertitude que les droits de douane engendrent sur l’inflation et estiment que les conditions actuelles laissent du temps avant de prendre de nouvelles décisions.

L’indépendance de la Fed et les leçons de l’inflation

Bien qu’il n’ait pas répondu directement aux pressions et aux attaques lancées contre lui par la Maison Blanche, Powell a souligné l’importance de l’indépendance de la Fed. « Les membres du FOMC prendront leurs décisions uniquement sur la base d’une analyse des données macroéconomiques et de leurs implications pour les perspectives économiques et l’équilibre des risques. Nous ne dévierons jamais de cette approche », a-t-il martelé.

Ce discours intervient alors que des négociations sont en cours entre la Maison Blanche et les partenaires commerciaux des États-Unis, dans un contexte de volatilité et d’incertitude. Les indicateurs récents montrent que les prix à la consommation aux États-Unis augmentent progressivement, tandis que ceux de gros augmentent plus rapidement.

L’administration Trump estime que les droits de douane n’entraîneront pas d’inflation durable et que des baisses de taux d’intérêt sont donc justifiées. Mais Powell a souligné qu’il existe plusieurs scénarios possibles, avec un « scénario de base raisonnable » selon lequel les effets des droits de douane seront « à court terme – avec un ajustement ponctuel du niveau des prix », ce qui ne justifierait probablement pas le maintien de taux d’intérêt élevés. Cependant, rien n’est certain. « Il faudra du temps pour que les effets des droits de douane se propagent dans les chaînes d’approvisionnement et les réseaux de distribution », a-t-il expliqué.

Dans son discours, M. Powell a également évoqué la révision quinquennale du cadre de politique monétaire de la Fed. Cette révision a entraîné des changements importants par rapport à la précédente, en 2020.

Puis, en pleine pandémie de Covid, la Fed avait adopté le régime de « ciblage flexible de l’inflation moyenne », qui a temporairement autorisé une inflation plus élevée après une longue période de baisse des prix. L’objectif était de soutenir la reprise du marché du travail. Mais peu après l’adoption de cette stratégie, l’inflation a grimpé en flèche pour atteindre son plus haut niveau en 40 ans, la Fed la considérant initialement comme « transitoire » et n’ayant pas immédiatement relevé les taux d’intérêt.

Powell a reconnu les erreurs commises : « L’idée d’un excès délibéré et modéré d’inflation s’est avérée vaine. L’inflation qui a suivi quelques mois après l’annonce des changements de 2020 n’avait rien de délibéré ni de modéré, comme je l’ai publiquement admis en 2021. Les cinq dernières années ont été un rappel douloureux des conséquences d’une inflation élevée, en particulier pour ceux qui ont du mal à faire face à l’augmentation du coût des biens de première nécessité », regrette-t-il.

Lors de cette revue, la Fed a réaffirmé son engagement envers un objectif d’inflation de 2 % . Cette approche a suscité des critiques des deux côtés : certains considèrent 2 % comme un objectif élevé et une source de faiblesse du dollar, tandis que d’autres appellent à plus de flexibilité. « Nous pensons que notre engagement envers cet objectif est un facteur clé pour maintenir des attentes d’inflation stables à long terme », a conclu Powell.

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Famine à Gaza : un drame évitable si ce n’était « l’obstruction systématique d’Israël »

23. August 2025 um 10:52

Après que ses experts ont averti que 500 000 personnes se trouvaient dans un état « catastrophique », l’Onu a officiellement déclaré, vendredi 22 août 2025, la famine à Gaza, la première à toucher le Proche et Moyen-Orient.

Comment réagit le gouvernement criminel de Benyamin Netanyahou aux accusations extrêmement graves sur l’étendue de la famine à Gaza portées par les experts de l’IPC (Integrated Food Security Phase Classification), un consortium d’ONG et d’agences internationales sous le couvert de l’Onu ? En étant en déni total, en d’autres termes en refusant sciemment de reconnaître une réalité choquante sans aucune honte ni pudeur. Tout en nous rabattant les oreilles avec la vieille rengaine, selon laquelle l’Etat hébreu est « victime d’une campagne orchestrée alliant le Hamas, des ONG, les Nations unies et des grands médias internationaux. Rien que cela.

Déni éhonté

Tel-Aviv, qui entretient des relations plus que déplorables avec l’ONU, a immédiatement dénoncé ces accusations « fondée sur les mensonges du Hamas ». Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a même qualifié ces graves accusations de « mensonge éhonté » en mettant comme d’habitude en opposition le sort de 2,5 millions de Gazaouis avec celui des 49 otages israéliens toujours aux mains du Hamas dont 27 seraient décédés selon l’armée israélienne.

Des arguments qui ne semblent convaincre personne. Selon un sondage Ipsos publié cette semaine, 65 % des Américains estiment que les États-Unis doivent aider les habitants affamés de Gaza. Fin juillet, le président américain même, Donald Trump, pourtant un allié indéfectible de l’État hébreu, avait affirmé ne pas être « spécialement d’accord » avec la position de Netanyahou et qu’Israël porte « une grande responsabilité » dans cette « famine » qu’« on ne peut pas nier ».

Pourtant, la vérité saute aux yeux. Ainsi, dans un rapport rendu public vendredi 22 août, et en se basant sur des critères rigoureux – notamment qu’au moins une personne sur cinq affronte un manque extrême de nourriture et que 30 % des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition aiguë -, l’agence onusienne déclare officiellement que plus d’un demi-million de personnes à Gaza affrontent des conditions de détresse alimentaire « catastrophiques », caractérisées « par un niveau extrême de malnutrition, par la misère et la mort », selon les termes de l’IPC.

Cynisme

Selon les nombreux témoignages d’habitants, de journalistes palestiniens, de soignants et d’humanitaires présents dans l’enclave, poursuit le rapport, « la bande de Gaza, qui vit sous le feu israélien depuis plus de vingt-deux mois, connaît une crise alimentaire majeure » ; que la famine « est une course contre la montre. Un cessez-le-feu immédiat et la fin du conflit sont essentiels pour permettre une intervention humanitaire à grande échelle et sans entrave afin de sauver des vies », préviennent les experts de l’IPC, alors que, comble de l’horreur, « des réserves de nourriture et de médicaments sont disponibles à quelques kilomètres du territoire palestinien ».

Pis, la même source indique que la famine qui sévit dans la ville de Gaza et ses environs pourrait s’étendre aux gouvernorats de Deir al-Balah et Khan Younes, plus au sud, d’ici à fin septembre.

Pourtant, il serait utile de rappeler qu’avant le début de la guerre, la bande de Gaza était autosuffisante en matière alimentaire. Mais depuis octobre 2023, les bombardements, blocus et déplacements de population à répétition ont largement détruit ses capacités de production. Selon un rapport de l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) publié en juillet dernier, moins de 2 % des terres agricoles restent exploitables, tandis que la quasi-totalité des bovins et des poules ont péri. La pêche au large a été interdite. Quant aux rares denrées disponibles, leur prix a explosé : d’après la chambre de commerce palestinienne, la farine coûte trente fois plus cher qu’avant-guerre. C’est dire l’étendue de la catastrophe humanitaire.

Crime de guerre

En réaction à l’ampleur du désastre, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a condamné la famine comme un « désastre provoqué par l’homme » et « un échec de l’humanité ». Tout en insistant sur les obligations légales d’Israël, en tant que puissance occupante, de fournir nourriture et soins.

« Nous ne pouvons pas laisser cette situation perdurer en toute impunité », a tancé le responsable onusien. « Nous avons besoin d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération immédiate de tous les otages et d’un accès humanitaire total et sans entrave », a-t-il ajouté.

« Affamer des gens à des fins militaires est un crime de guerre », a déclaré le chef des droits humains des Nations unies, Volker Türk.

Pour sa part, Tom Fletcher, chargé des opérations humanitaires des Nations unies, soutient que la situation dramatique dans l’enclave « aurait pu être évitée » sans « l’obstruction systématique d’Israël ».

« C’est un scandale moral », a, de son côté, estimé le ministre des Affaires étrangères britannique.

L’Arabie saoudite déplore que ce drame reste une « honte pour la communauté internationale » et appelle à une intervention rapide du Conseil de sécurité pour stopper ce qu’elle qualifie de « génocide ».

Paroles, paroles…dixit la chanteuse Dalida.

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Nour Ben Zakour : l’art comme thérapie et quête de sens

23. August 2025 um 05:34

Autodidacte, architecte de formation et artiste en constante évolution, Nour Ben Zakour nous plonge dans son univers coloré, où chaque toile est à la fois une thérapie et un hommage à la vie. Inspirée par ses expériences, les rencontres et la beauté des détails du quotidien, elle raconte comment son identité, ses origines et sa sensibilité façonnent sa création, tout en portant un regard optimiste et émerveillé sur la scène artistique tunisienne.

Nous avons eu le privilège d’interviewer cette belle âme sur ses sources d’inspiration, ses réflexions sur la scène artistique tunisienne et sa capacité impressionnante à faire des aléas de la vie en quelque chose de positif.

 

Qui est Nour Ben Zakour ?

Je ne suis pas la meilleure personne pour me présenter… et je n’aime pas trop parler de moi. Je préfère que l’impact que je peux laisser, à travers mon travail ou ma manière d’être, parle à ma place. Cela dit, je suis artiste autodidacte, architecte de formation, et une personne en constante évolution.

 

Quelles sont vos principales sources d’inspiration ?

C’est la vie elle-même, dans toutes ses nuances. Les émotions, les rencontres, les souvenirs, la nature, les détails qu’on ne regarde pas toujours.

Je m’inspire aussi de beaucoup de mes propres expériences, heureuses ou difficiles, pour transformer ce que je ressens en quelque chose de positif. Mes toiles sont ma thérapie préférée, c’est là que je dépose mes pensées, mes émotions pour ensuite les transformer en quelque chose de positif à travers des couleurs vibrantes dans un univers un peu enfantin.

 

Comment est née votre passion pour la peinture ?

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu un crayon à la main. Je ne sais pas vraiment quand ça a commencé, c’est comme si ça avait toujours été là. Je crois que c’est plutôt à ma maman qu’il faudrait demander… c’est elle qui m’a inscrite à mes premiers ateliers de peinture.

 

On sait que beaucoup d’artistes ont des rituels avant de créer. Quels sont les vôtres ?

Je n’ai pas de rituel figé, à part une bonne tasse de café et une musique de fond pour me mettre dans le bain. La musique varie suivant mon mood, mais j’ai quand même une préférence pour la musique classique et surtout pour le piano.

 

Comment décririez-vous la scène artistique tunisienne actuelle ?  

La scène artistique tunisienne bouillonne vraiment en ce moment. Il y a énormément de jeunes artistes qui cherchent à être découverts. Heureusement, de plus en plus de galeries s’impliquent dans cette aventure de découverte artistique, et ça c’est indéniable. Je pense que c’est une démarche enrichissante pour elle, car représenter de jeunes talents peut être un vrai challenge, plutôt que de se concentrer uniquement sur des artistes déjà établis. Nous sommes un pays émergent sur le plan artistique, avec des espaces et des événements dédiés à l’art qui se multiplient. C’est un monde fascinant qui surprend et impressionne même les visiteurs étrangers.

 

Votre vécu en tant que femme tunisienne a-t-il influencé votre parcours artistique ?

Oui, certainement. Être femme et tunisienne m’a donné une sensibilité, une audace particulière face au monde, aux émotions et aux expériences humaines. Cela influence la façon dont je crée, ce que je choisis de raconter à travers mes œuvres, et aussi ma détermination à avancer malgré les défis. Je ne dirais pas que cela me définit entièrement, car j’ai aussi des origines perses de par ma grand-mère qui ont joué un rôle très important dans ma vie, ma sensibilité artistique étant donné qu’elle était la fille d’un grand artiste perse.

Au final, je crois que mon parcours est le fruit d’un mélange de cultures et d’influences qui m’a façonnée.

 

Votre formation d’architecte a-t-elle influencé votre travail ?

Je dirais plutôt que c’est mon côté artiste qui a influencé mon choix d’étudier l’architecture et ma manière de la pratiquer, plutôt que l’inverse. L’architecture m’a apporté une rigueur et une structure, mais c’est ma sensibilité artistique qui a guidé mes décisions et ma vision.

 

Nour Ben Zakour en un mot ?

Un mot ?… Évolutive. Enfin… aujourd’hui, demain ce sera peut-être un autre !

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Gestern — 22. August 2025Leconomiste Maghrebin

BCT : une stabilité relative du TMM observée en 2024

22. August 2025 um 19:04

L’année 2024 a été marquée par une relative stabilité du Taux moyen du marché monétaire (TMM), qui a évolué à proximité du taux directeur (TD) maintenu à 8 %, comme le souligne le rapport annuel 2024 de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le TMM a débuté l’année à 7,98 %, puis est remonté à 7,99 % à partir de juillet 2024, niveau auquel il s’est stabilisé jusqu’à la fin de l’année. Cette stabilité reflète un équilibre soutenu des conditions monétaires, conforme aux orientations de la politique monétaire.

Parallèlement, le Taux moyen pondéré (TMP) des appels d’offres (OPR) a affiché une tendance stable tout au long de l’année 2024, évoluant systématiquement autour du taux directeur, avec une moyenne annuelle de 8,01 %, précise la même source.

S’agissant des transactions interbancaires, le rapport souligne que la tendance haussière des volumes, observée ces dernières années, s’est confirmée en 2024, tant sur le marché au comptant (en blanc) que sur celui des pensions livrées. Ainsi, l’encours mensuel moyen sur le marché au comptant a enregistré une croissance significative de 30,1 % par rapport à 2023.

Cette dynamique a été principalement portée par les opérations au jour le jour (à vue), dont l’encours moyen a progressé de 47,6 % pour atteindre 1 683 MDT, contre 1 140 MDT un an auparavant. Parallèlement, les transactions à terme ont connu une légère contraction de 7,4 %, passant de 532 MDT à 493 MDT.

Cette évolution témoigne d’une consolidation progressive du marché interbancaire au comptant, marquée par une préférence accrue pour les opérations au jour le jour, précise la même source.

L’analyse de la structure de l’encours annuel moyen des opérations interbancaires au comptant pour l’année 2024 fait ressortir une consolidation de la prédominance des transactions au jour le jour.

Celles-ci représentent 77,4 % de l’encours global des transactions interbancaires au comptant, contre 68,2 % en 2023, soit une augmentation de 9,2 points. En même temps, une diminution de l’encours moyen des opérations à terme a été observée pour la majorité des échéances.

Les échanges à une semaine ont notamment enregistré une baisse significative : leur part dans l’encours total des transactions au comptant est passée de 6,1 % en 2023 à moins de 0,8 % en 2024. Une tendance similaire a été constatée pour les opérations à un mois, dont la part s’est établie à 14,1 % en 2024, contre 17,7 % l’année précédente.

Seules les transactions à deux mois ont connu une légère progression, leur part étant passée de 1,9 % à 3,2 %. L’encours moyen des opérations interbancaires au comptant s’est établi, en moyenne, à 16,6 % du VGR (volume global de refinancement des banques auprès de la BCT), contre 11,3 % l’année précédente. Cette hausse témoigne d’une atténuation de la dépendance des banques à l’égard des ressources de refinancement de la Banque centrale, dans un contexte de liquidités relativement abondantes sur le marché interbancaire.

Au cours de l’année 2024, l’encours moyen des transactions interbancaires au comptant a connu une augmentation notable, culminant à 3 450 MDT en fin d’année. Cette dynamique a entraîné une hausse du ratio « encours moyen des transactions au comptant / VGR », qui a atteint son niveau le plus élevé depuis cinq ans, s’établissant à 32,6 %. Cette évolution reflète, selon le rapport, une amélioration notable des conditions de liquidité sur le marché interbancaire, ainsi qu’un allégement de la pression sur les mécanismes de refinancement de la Banque centrale.

Avec TAP

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Contrôle : plus de 3 000 climatiseurs dangereux retirés

22. August 2025 um 17:42

Dans le cadre de la campagne nationale conjointe de contrôle des climatiseurs individuels, le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé la saisie de 86 climatiseurs d’origine inconnue et de 3 295 unités ne respectant pas les normes en vigueur, rapporte un journal de la place.

Lancée le 14 août, cette campagne de contrôle s’est déroulée sur l’ensemble des circuits de distribution et a mobilisé plus de 50 équipes issues des services du commerce, de la douane, de l’intérieur et de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie. Elle a permis de relever 124 infractions économiques et 22 infractions douanières.

La directrice de la qualité et de la protection du consommateur, Salwa Fatnassi, a appelé aux citoyens de ne pas acheter de climatiseurs dépourvus de carte d’étiquetage énergétique.

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Zone euro : le secteur manufacturier propulse la croissance

22. August 2025 um 17:21

L’activité commerciale dans la zone euro a progressé à son rythme le plus rapide depuis 15 mois en août, selon les données préliminaires du PMI publiées jeudi 21 août. 

L’indice PMI composite du secteur manufacturier et des services a progressé à 51,1 en août, contre 50,9 en juillet, dépassant les attentes des analystes qui tablaient sur une légère baisse à 50,7 selon une enquête Reuters. L’indice a progressé pendant trois mois et a atteint son plus haut niveau depuis mai 2024.

« La situation s’améliore. L’activité économique s’est renforcée dans le secteur manufacturier et les services. Globalement, nous constatons une légère accélération de la croissance au cours des trois derniers mois », a commenté Cyrus de la Rubia, économiste en chef de la Hamburg Commercial Bank.

L’indice PMI manufacturier est passé de 49,8 à 50,5 en juillet, passant ainsi en expansion (au-dessus de 50) pour la première fois depuis plus de trois ans. La production manufacturière a progressé à son rythme le plus rapide depuis près de trois ans et demi, l’indice passant de 50,6 à 52,3.

En revanche, dans les services, l’activité des entreprises a légèrement ralenti, l’indice PMI étant tombé à 50,7 points contre 51,0 points en juillet.

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Tunisie : la formation professionnelle se modernise

22. August 2025 um 17:15

La nouvelle année de formation démarre le 17 septembre 2025, a indiqué la directrice de la communication et de l’information à l’agence tunisienne de la formation professionnelle, Feten Adsi.

Elle a précisé que la session d’automne 2025 avait enregistré une augmentation de 6,53 % des offres de formation par rapport à l’année 2024, avec 23 623 offres contre 22 174 l’année précédente.

Dans une déclaration à la TAP, Adsi a souligné que cette hausse reflète la dynamique du système de formation professionnelle et sa capacité à s’adapter aux besoins du marché de l’emploi. Cette adaptation est possible grâce à une méthodologie de suivi et de mise à jour des programmes de formation, basée sur des données réelles ainsi que sur les spécificités régionales et sectorielles.

De nouvelles spécialités dans plusieurs centres de formation

La directrice de la communication a affirmé que la session d’automne 2025 se caractérise par le lancement de nouvelles spécialités. Parmi elles, une nouvelle spécialité au centre des métiers de l’aéronautique El Imtiyez (Mghira), la relance de deux spécialités au centre de Bousalem et de deux autres au centre des métiers traditionnels à Douz, ainsi que six nouvelles spécialités au centre de formation de Kébili.

D’autres spécialités ont été introduites dans des centres actifs, tels que le centre de la fille rurale à Balta Bouaouane (9), le centre du Kef (2), le centre de Sers (2), le centre sectoriel des industries électroniques à Tunis (2), le centre sectoriel de formation en habillement (3) et le centre de Djerba. La liste comprend également les centres de Bouhajla, Sidi Mansour, Korba, Gafsa Aguila, Siliana et Sbeitla.

Une plateforme numérique pour l’inscription à distance

Adsi a rappelé que la plateforme numérique est le seul canal utilisé pour l’inscription à distance dans les différents centres de formation, précisant que les démarches ont débuté le 22 juin 2025 et se poursuivront dans la limite des places disponibles.

Elle a ajouté que l’agence s’emploie à finaliser les différentes unités du système numérique, qui couvre l’intégralité du parcours de formation, de l’inscription jusqu’à l’obtention du diplôme. Ce système inclut la numérisation des demandes administratives déposées par les apprenants, le suivi pédagogique, la gestion de l’hébergement et de la restauration, ainsi que l’évaluation.

Création de nouvelles unités d’hébergement et de restauration

La directrice de la communication de l’agence nationale de formation a annoncé la création prochaine de six nouveaux foyers. Elle a souligné que le nombre total de foyers atteindra 83, offrant une capacité de 1 200 lits, dans les centres de formation de Djerba, Sidi Mansour, Bousalem, Kébili, Mahdia et Téboulba. S’ajoutera à cela la création de huit nouveaux restaurants, portant le total à 87 établissements.

Évoquant les travaux de maintenance et de réhabilitation, elle a indiqué que l’agence nationale a prévu de soutenir les établissements de formation par une aide financière dédiée. Un guide pratique pour la maintenance périodique des réseaux techniques sera également publié. Enfin, la remise d’équipements informatiques et d’imprimantes vise à promouvoir la qualité des services de formation.

Avec TAP

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Rentrée scolaire 2025-2026: ouverture des inscriptions en ligne pour internats et cantines

22. August 2025 um 16:53

Le ministère de l’Éducation a annoncé, vendredi 22 août 2025, à travers un communiqué publié sur sa page officielle, l’ouverture des inscriptions en ligne aux services d’hébergement et de restauration dans les internats et cantines scolaires, destinés aux élèves des collèges et lycées pour l’année scolaire 2025-2026.

Les inscriptions s’effectuent exclusivement en ligne, à travers la plateforme parent.education.tn.

Les élèves ne bénéficiant pas d’une bourse, ou n’ayant droit qu’à une demi-bourse, pourront régler les frais en ligne, une fois leur demande approuvée par les commissions régionales.

Quant aux élèves ayant déjà bénéficié de ces services, ils devront compléter leur inscription après validation de leurs dossiers par les commissions régionales, cette étape étant nécessaire pour obtenir le reçu définitif.

Le ministère a souligné que le dépôt des dossiers relatifs aux bourses scolaires pour la rentrée 2025-2026 doit se faire directement auprès des surveillants généraux des établissements. Aucun renouvellement automatique n’est prévu pour eux cette année.

Seuls les élèves issus de familles à faibles revenus ou défavorisées bénéficieront automatiquement des bourses, en coordination avec le ministère des Affaires sociales.

Un dispositif spécifique est également prévu pour les élèves en situation de handicap, sur présentation de la carte d’invalidité.

La priorité d’accès aux services d’hébergement et de restauration sera, en outre, accordée aux enfants des martyrs et blessés de la Révolution.

Enfin, le ministère a précisé que le paiement des frais d’inscription s’effectuera exclusivement par voie électronique.

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Fatma Thabet Chiboub presse l’accélération des projets publics dans le phosphate

22. August 2025 um 16:46

Le ministère de l’Industrie a annoncé sur sa page officielle que la Commission sectorielle pour l’accélération des projets publics dans le phosphate s’est réunie, vendredi 22 août. Cette réunion était supervisée par la ministre de l’Industrie, Fatma Thabet Cheboub. 

Cet évènement a été consacré au suivi de l’avancement du projet de l’unité de production de phosphate commercial à Om El Khoub de la société Phosphate de Gafsa, ainsi que du projet de l’usine triphasée de phosphate fin Mdhila 2 du Groupe Chimique Tunisien, conformément aux accords signés le 30 septembre 2024 sous l’égide du gouvernement.

Ont été présents à cette réunion, la cheffe du cabinet, Afaf Chachi Tayari, des représentants des ministères des Finances et des Affaires sociales, ainsi que le directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG), Abdelkader Amaidi, le directeur général du Groupe chimique tunisien, Hadi Youssef, la directrice générale des Mines, Najah Cherif, la directrice générale de la Cellule centrale de gouvernance, Faïza Djeblon, et les membres de la commission.
Ils ont discuté des négociations en cours et des obstacles rencontrés par les entrepreneurs.

La réunion a également porté sur les mécanismes pour améliorer la coordination entre les parties et résoudre les problèmes en suspens.

La ministre a  souligné la nécessité d’accélérer ces projets, clés du programme national 2025-2030, pour stimuler l’économie locale et créer de nouveaux emplois.

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Spiritueux sous pression : l’UE exige un allègement des taxes US

22. August 2025 um 16:32

L’UE continuera à faire pression pour une baisse des tarifs sur le vin et les spiritueux, à la suite d’un accord commercial avec les États-Unis qui a suscité de fortes réactions de l’industrie, car les exportations vers l’Amérique sont soumises à des tarifs de 15%, selon des responsables européens.

Le problème concerne le traitement du champagne, des spiritueux et autres produits alcoolisés exportés vers les États-Unis, l’un des principaux marchés pour les vins et spiritueux de l’UE. Depuis des semaines, les dirigeants européens font pression, sans succès, sur les autorités américaines pour qu’elles exemptent ces produits des droits de douane réciproques de Donald Trump.

Bien que l’UE n’ait pas obtenu cette concession, « ces portes ne sont pas fermées pour autant », a déclaré à Bruxelles le responsable du commerce des 27, Maros Sefcovic. « Nous avons travaillé très dur pour y parvenir. Nous n’y sommes pas parvenus dans ce cas précis, mais je peux vous dire que la Commission européenne s’est clairement engagée à mettre ce dossier sur la table et que nous avons tout mis en œuvre pour élargir le nombre de secteurs concernés ».

Les actions des sociétés européennes de spiritueux, dont Pernod Ricard SA, Remy Cointreau SA, Davide Campari-Milano NV et Diageo PLC, ont chuté après le rejet de la demande de réduction des tarifs douaniers de l’industrie, selon Bloomberg.

Une déclaration conjointe des États-Unis et de l’UE laisse ouverte la possibilité que davantage de produits européens soient éventuellement exemptés des tarifs douaniers de Trump, les soumettant uniquement aux taux minimaux de la nation la plus favorisée (NPF).

Cette réduction s’appliquera aux avions européens, aux produits pharmaceutiques et au liège à partir du 1er septembre, selon l’accord, mais les deux parties se sont engagées à « prendre en compte d’autres secteurs et produits importants pour leurs économies et leurs chaînes de valeur, afin de les inclure dans la liste des produits pour lesquels seuls les tarifs de la nation la plus favorisée s’appliqueront ».

Un haut responsable européen a souligné que les spiritueux sont un secteur où les flux commerciaux transatlantiques sont plus équilibrés que dans le secteur des vins, avec une forte demande des consommateurs des deux côtés et la présence d’entreprises actives sur les deux marchés désireux de trouver une solution, un facteur qui pourrait rendre les États-Unis plus réceptifs à un allègement tarifaire.

Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a adopté une position de défi jeudi 21 août, déclarant dans un message sur X que «la défense de nos secteurs d’exportation reste notre priorité».

La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) indique que la décision avait provoqué une « énorme déception » dans le secteur et a appelé l’UE à fournir un soutien immédiat pour aider le secteur à court terme et à poursuivre les négociations pour garantir que les vins et spiritueux soient ajoutés à la liste des produits exemptés.

« Ce sera une période extrêmement difficile pour tous les exportateurs français et européens », a souligné le président de la FEVS, Gabriel Picard, dans un communiqué.

Le conseiller commercial de la Maison Blanche, Peter Navarro, a refusé de répondre jeudi à la question d’un journaliste lui demandant si l’administration envisageait de réduire les tarifs douaniers sur le vin et les spiritueux.

Plaintes de l’industrie

Certains producteurs de spiritueux américains ont également encouragé un accord, mettant en garde contre les impacts négatifs potentiels sur leurs propres produits des éventuels droits de douane de rétorsion sur leurs exportations vers l’UE, ainsi que des pertes pour les bars et restaurants américains qu’ils approvisionnent.

« Sans un retour permanent à des tarifs zéro pour zéro sur les spiritueux, les distillateurs américains n’ont pas la certitude de planifier les exportations futures et la croissance de l’emploi sans craindre le retour de tarifs de rétorsion », a déclaré Chris Swonger, PDG du U.S. Distilled Spirits Council, dans un communiqué jeudi…

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Résultats mitigés pour les valeurs du marché boursier en fin de semaine

22. August 2025 um 16:13

Le marché financier a clôturé la séance du vendredi sur une note optimiste. L’indice de référence a progressé de 0,23 % pour s’établir à 11820,6 points, avec un volume d’échanges modeste de 5,8 millions de dinars, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs. Retour sur la situation du marché boursier.

Plusieurs valeurs se sont particulièrement distinguées durant cette séance boursière. Le titre NEW BODY LINE a décroché la meilleure performance. Sans même avoir fait l’objet de transactions, l’action du spécialiste des vêtements intelligents a enregistré une hausse significative de 4,6 % à 4,560 dinars. C’est ce qui ressort des données du marché boursier.

Le producteur de papiers Kraft et Test liner, SOTIPAPIER, a également figuré parmi les plus fortes progressions. Son action a affiché une belle performance avec une embellie de 2,8 % à 3,340 dinars, malgré des échanges faibles se montant à 19 mille dinars.

La valeur vedette de la séance a été TUNISIE LEASING & FACTORING. Le leader du secteur du leasing en Tunisie a terminé sur une note positive, gagnant 2 % pour clôturer à 34,590 dinars. Cette performance s’est accompagnée d’un important flux de capitaux, alimentant le marché à hauteur de 1 million de dinars.

À l’inverse, certaines valeurs ont subi des corrections. BH LEASING a essuyé la plus forte baisse de la séance. Dans un flux très réduit de 9 mille dinars, l’action du leaseur a reculé de 4,1 % à 4,170 dinars. De même, le titre TAWASOL GROUP HOLDING n’a pas fait bonne figure. L’action du holding a cédé 2,9 % à 0,660 dinars, avec un volume d’échanges limité à 49 mille dinars.

Avec TAP

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Exportations d’huile d’olive : les recettes tunisiennes chutent de 31% sur neuf mois

22. August 2025 um 15:15

Au cours des neuf premiers mois de la campagne 2024/2025, les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne ont enregistré une baisse significative de 31%, s’établissant à 3190 millions de dinars (MD). Cette performance contraste avec l’évolution des quantités exportées, qui ont connu une hausse notable de 36,2% pour atteindre 236,9 mille tonnes.

Cette dynamique divergente s’explique par une chute prononcée du prix moyen, qui a baissé de 49,3% pour s’établir à 13,47 D/kg, contre 26,58 D/kg lors de la période précédente.

En juillet 2025, les principaux marchés de destination ont été l’Italie, qui a absorbé 29,6% des exportations, suivie de l’Espagne (15,4%) et du Canada (14,6%).

Parallèlement, les exportations d’huile d’olive biologique ont représenté une part importante du total, avec 19,8% en quantité et 20% en valeur. Elles ont atteint 46,9 mille tonnes pour une valeur de 637 MD, avec un prix moyen de 13,59 D/kg. Seulement 6,1% de ce volume d’huile biologique a été exporté conditionné. L’Italie a également été le premier client pour l’huile biologique, accueillant 51,7% des quantités, devant l’Espagne (18,9%) et les États-Unis (18,2%).

Avec TAP

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La Commission des finances de l’ARP se penche sur la réforme du code des changes

22. August 2025 um 14:43

La révision du code des changes sera prochainement examinée par les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a confirmé, ce vendredi 22 août 2025, Abdeljalil Heni, président de la Commission parlementaire des finances.

Intervenant dans l’émission Al Mach’had Al Iktissadi sur la Radio nationale, le parlementaire a annoncé le lancement d’une série d’auditions consacrées à ce texte, auxquelles participeront le ministère des Finances, la Banque centrale de Tunisie (BCT) ainsi que des professionnels du secteur. Ces consultations débuteront à la rentrée parlementaire.

Abdeljalil Heni a indiqué qu’il porterait une initiative visant à consacrer une séance plénière à l’adoption définitive du texte avant la fin de l’année 2025. Il a souligné que le projet de loi « comporte des dispositions ouvrant de nouveaux horizons pour les Tunisiens à l’étranger » et prévoit « une amnistie relative aux infractions de change ».

Le président de la commission a également insisté sur la nécessité de réexaminer le statut de la BCT ainsi que la loi organique budgétaire. Enfin, il a évoqué des ajustements potentiels, initiés par la Banque centrale, concernant les modalités de fonctionnement de la Commission tunisienne des analyses financières.

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Les barrages remplis à 31,2%

22. August 2025 um 14:40

Selon le bulletin quotidien de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages a atteint 31,2% le vendredi 22 août.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 36,7% (680,522 millions m³ contre 525,054 millions m³ à la même date en 2024)

  • Centre : 9,9% (44,773 millions m³ contre 32,224 millions m³ en 2024)

  • Cap-Bon : 21,5% (13,279 millions m³ contre 2,517 millions m³ en 2024)

Au total, les barrages contiennent 738,575 millions m³ d’eau, contre 559,796 millions m³ à la même période l’an dernier.

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CMF et OECT unissent leurs forces pour renforcer l’audit des intermédiaires boursiers

22. August 2025 um 14:13

Le Conseil du marché Financier (CMF) et l’Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT) ont tenu une réunion consacrée aux spécificités de l’audit des sociétés d’intermédiation en bourse. Et ce dans le but de mieux  renforcer la transparence, la bonne gouvernance et la protection des épargnants.

Ils ont rappelé que la qualité de l’information financière et de l’audit est fondamentale pour le bon fonctionnement des marchés de capitaux, soulignant le rôle clé des commissaires aux comptes, qui doivent respecter normes professionnelles et éthiques, notamment pour ces entités d’intérêt public.

Le CMF a présenté son plan d’action principal comprenant :

  • Publication des états financiers des intermédiaires en bourse et sociétés de gestion au 31 décembre 2025, accompagnés des rapports d’audit ;
  • Élaboration d’un référentiel comptable sectoriel pour améliorer la fiabilité et la comparabilité des informations financières ;
  • Renforcement de la coopération avec les instances de contrôle ;
  • Inspections ciblées sur la gestion des avoirs clients et le respect des règles prudentielles.

Par ailleurs, le CMF et l’OECT ont convenu d’un plan d’action commun incluant la publication d’une note d’orientation par l’OECT, l’organisation de formations conjointes et un renforcement de leur coordination pour améliorer la qualité de l’audit dans ce secteur.

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Coopération Tunisie-UE pour une transition énergétique durable

22. August 2025 um 13:56

Lors de la rencontre tenue le jeudi 21 août 2025 entre Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, et Wael Chouchane, secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la Transition énergétique, les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de renforcer la coopération énergétique entre la Tunisie et l’Union européenne, particulièrement à la suite de l’adoption récente par l’Assemblée des représentants du peuple de la note d’entente bilatérale dans ce domaine.

Ils ont également mis en avant l’importance de finaliser le projet de raccordement électrique « ELMED », ainsi que les investissements étendus de l’Union européenne dans le réseau électrique, comprenant la construction de nouvelles lignes de transport, l’installation d’un centre d’envoi moderne, ainsi que la mise en œuvre de réformes stratégiques soutenues par une assistance technique. Ces actions joueront un rôle clé dans le renforcement de la sécurité énergétique au niveau régional.

Par ailleurs, l’Union européenne accompagne la transition énergétique en Tunisie avec des investissements pouvant atteindre 2,2 milliards d’euros, ciblant à la fois les grands projets et les petites industries, notamment via des lignes de crédit vertes, dans le cadre du dispositif d’autoproduction (Sunref) et du système des licences.

 

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FTDES : 280 mouvements environnementaux enregistrés

22. August 2025 um 13:40

Le rapport du FTDES (Forum tunisien des droits économiques et sociaux)  présente une analyse détaillée des mouvements environnementaux lors  du premier semestre 2025. Le rapport aborde les problèmes du secteur agricole, tels que le manque d’eau d’irrigation, la propagation de nuisibles et les incendies. Il met en évidence la diversité des formes de protestation, combinant actions numériques et manifestations sur le terrain.

Toujours selon le rapport, le premier semestre de l’année 2025 a enregistré un total de 280 mouvements environnementaux. Ce qui représente environ 10% des 2744 mouvements sociaux globaux recensés durant cette période, soit une légère augmentation par rapport aux 259 mouvements environnementaux observés au cours de la même période en 2024.

Les principales revendications comprennent le droit à l’eau potable. Il convient de noter que 120 de ces mouvements étaient des protestations contre les coupures répétées d’eau potable, touchant 20 gouvernorats, notamment Kairouan et Gafsa. Les villes du bassin minier ont particulièrement connu une vague de tension en juillet, avec des arrêts de travail et des sit-in au sein des usines de lavage de phosphate pour exiger la fin des coupures d’eau, qui peuvent durer plus d’une semaine dans les quartiers en hauteur.

 

 

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Moins polluant, mais plus cher : le train reste à la traîne en Europe

22. August 2025 um 13:25

Voyager en train à travers l’Europe est plus cher par rapport à l’avion dans 54% des cas, selon une étude de l’ONG Greenpeace Europe.

L’organisation non gouvernementale a analysé 109 voyages transfrontaliers et 33 voyages à l’intérieur d’un même pays. Dans tous les cas, le trajet en train était « raisonnablement » praticable, de jour comme de nuit.

Le train coûte jusqu’à 26 fois plus cher que l’avion, selon les comparaisons faites par Greenpeace, qui cite l’exemple extrême d’une ligne Barcelone-Londres, fermée il y a un mois : 389 euros pour le train contre 14,99 euros pour l’avion.

« Il est clair que les gens sont encouragés à prendre l’avion pour se rendre en Europe, même lorsqu’il existe une liaison ferroviaire abordable », souligne l’ONG environnementale. Les trains de nuit sont, selon l’ONG, « la meilleure option pour les voyages longue distance respectueux du climat », même s’ils sont « généralement plus chers » que les vols low cost.

La France est le pays où les voyages transfrontaliers en train sont plus chers que les vols, où « 95% de tous les trajets étaient plus chers au moins 6 jours sur 9 », selon le même rapport.

Greenpeace espère que le transport ferroviaire deviendra « systématiquement moins cher sur tous les itinéraires à travers l’Europe » et dénonce le fait que le kérosène ne soit pas taxé, alors que « les compagnies ferroviaires sont soumises à des taxes sur l’énergie, à la TVA et à des frais d’accès élevés dans de nombreux pays ». Le train est l’un des moyens de transport qui émet le moins de CO2 par passager-kilomètre, contrairement à l’avion, plus polluant.

En revanche, à l’échelle nationale, les liaisons ferroviaires sont moins chères que celles par avion pour « 70% d’entre elles », selon Greenpeace Europe.

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