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Heute — 21. November 2024Haupt-Feeds

L’OTPP lance une plateforme numérique pour le suivi des projets publics en Tunisie

Von: walid
21. November 2024 um 10:18

La plateforme numérique de l’Observatoire Tunisien des Politiques Publiques (OTPP), qui est aujourd’hui dans sa phase pilote, regroupe des données sur 700 projets publics dans le gouvernorat de Jendouba et sur les budgets qui leur sont alloués, c’est ce qui ressort d’un atelier régional organisé, mercredi, à Gafsa, par l’OTPP.

Cette plateforme comporte aussi des données sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets à l’échelle nationale ainsi que sur 74 études et 52 projets dans ce domaine.

Pour rappel, l’OTPP a été officiellement lancé, en octobre 2024, à Tunis, à l’initiative du think thank « Solidar Tunisie ». Il vise à renforcer le partenariat avec le gouvernement, l’administration et les différents acteurs, afin de produire des analyses et des études précises et qualitatives pour soutenir l’élaboration et le suivi des politiques publiques.

S’agissant de l’avenir de cette plateforme, les experts de l’observatoire participants à l’atelier régional de Gafsa, ont affirmé qu’il y aura recours aux “solutions d’intelligence d’affaires” pour permettre aux usagers de la plateforme de traiter les données disponibles et les transformer en tableaux de bord et graphiques.

Ils ont ainsi appelé tous ceux qui désirent créer un compte sur cette plateforme pour accéder à ses contenus à envoyer une demande à l’OTPP.

Les experts ont par ailleurs souligné l’importance de développer la plateforme pour couvrir les projets publics sur tout le territoire, indiquant que les ateliers régionaux organisés par l’OTPP ont pour objectif de collecter les données nécessaires en coordination avec les autorités régionales et les différents intervenants à l’échelle locale et régionale.

Plus de 700 projets publics à Jendouba suivis via une nouvelle plateforme numérique

21. November 2024 um 08:49

Une plateforme numérique dédiée au suivi et à la gestion des projets publics dans le gouvernorat de Gafsa a été présentée ce mercredi 20 novembre 2024 lors d’un atelier organisé dans la région.

Cet outil vise à offrir un accès aux données analytiques et aux tableaux de bord pour les administrations régionales, la société civile et les chercheurs.

L’atelier a réuni des représentants des ministères de l’Équipement, du Transport, de la Santé, et de l’Éducation, ainsi que des experts en développement et des associations locales. Ce rendez-vous s’inscrit dans une série de rencontres organisées dans plusieurs gouvernorats pour promouvoir la transparence et optimiser la gestion des politiques publiques.

La plateforme, accessible via un site dédié, contient des informations sur plus de 700 projets publics dans certaines régions comme Jendouba, incluant des détails sur les budgets alloués. Elle propose également des analyses détaillées, notamment sur les ressources municipales consacrées à la gestion des déchets au niveau national, et des études spécialisées dans divers secteurs.

Au cours de l’atelier, les participants ont discuté des priorités régionales pour Gafsa, notamment la documentation des projets publics en suspens, et ont souligné l’importance d’une collaboration accrue pour améliorer l’accès aux données et renforcer l’efficacité des projets. Ils ont également exprimé leur volonté de développer davantage les fonctionnalités de la plateforme, notamment grâce à des outils interactifs permettant de convertir les données en graphiques et tableaux personnalisés.

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500 des 1 000 projets bloqués ont été débloqués!

18. November 2024 um 16:54

Dans l’émission « Midi Show » sur Mosaïque Fm, Habib Dridi, président de la Commission de suivi et de révision des marchés publics à la présidence du gouvernement, a fait savoir que plusieurs projets publics sont actuellement bloqués dans différents secteurs tels que l’éducation, la santé, les infrastructures…

Cela a entraîné la publication de la circulaire numéro 27 de 2024. Laquelle propose des mesures pour accélérer la réalisation de ces projets publics et encourager l’investissement.

Il précise que cette initiative fait partie du processus de réforme du système juridique et a pour objectif de résoudre certaines difficultés qui compliquent la mise en œuvre des projets publics, l’investissement et la compétitivité, en général.

Le présentateur de « Midi Show » a parlé de « révolution juridique et législative » qui vise principalement à favoriser la croissance et le développement. Et ce, tout en assurant une gestion optimale des fonds publics.

Habib Dridi, quant à lui, a affirmé que 500 des 1 000 projets bloqués ont été réglés grâce à une série de mesures prises dans le cadre des réglementations habituelles. Comme par exemple la diminution des garanties requises pour les entreprises qui travaillent avec l’État. De même que la révision exceptionnelle afin de permettre aux entreprises d’accéder à des liquidités inédites.

En ce qui concerne les projets soutenus par des fonds étrangers, le ministère de l’Économie et de la Planification a été chargé de mener des négociations avec les bailleurs de fonds. Objectif : revoir le taux de financement, l’apport extérieur ne couvrant qu’une partie du coût total des projets.

Enfin, Habib Dridi estime que les causes du retard dans la réalisation des projets publics sont principalement liées à l’abandon de ces projets par les entreprises contractantes. Et ce, en raison de problèmes financiers, ainsi que de problèmes liés au foncier et aux autorisations environnementales.

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Nabeul : Avancement des travaux de réalisation d’une série de projets publics

18. November 2024 um 15:06

Les travaux d’aménagement de la route reliant Béni Khaled à la zone industrielle de Sidi Toumi (gouvenorat de Nabeul) ont atteint un taux d’avancement de 85%.

Le délégué de Béni Khaled, Ridha El Ayech a indiqué à l’Agence TAP que ce projet, dont le coût s’élève à 7,8 millions dinars, vise à faciliter l’accès à la zone industrielle qui s’étend sur une superficie de 30 ha.et par conséquent à inciter et encourager les investisseurs pour s’y installer.

Il a ajouté que quatre nouvelles entreprises se sont implantées récemment dans cette zone, outre la société allemande installée depuis des années et qui offre 2500 emplois.

Les travaux de ce projet consistent en particulier à aménager une route composée de deux voies sur une distance de 4 km, construire quatre ronds-points et mettre en place des réseaux d’éclairage public, d’évacuation des eaux pluviales et d’alimentation en eau potable.

Par ailleurs, le projet de protection de la ville de Béni Khaled contre les inondations (10 millions de dinars) est réalisé à 55%, a-t-il précisé. Les travaux, dont l’achèvement est prévu pour juin 2025, portent en particulier sur la construction d’ouvrages hydrauliques sur une distance de 5,3 km, allant de la région de Sidi Alaya vers l’oued Sidi Saied à l’entrée de la ville de Menzel Bouzelfa.

Les projets en cours de réalisation concernent, notamment, la construction d’une école primaire (2,1 millions de dinars) et le bitumage des pistes agricoles à Sidi Alaya 1 et 2 (400 mille dinars).

Les travaux de réhabilitation du collège 23 janvier 1952 (800 mille dinars) et du stade de football à Zaouia Jedidi (300 mille dinars) ainsi que ceux portant revêtement de la route locale 597 seront lancés, prochainement, d’après la même source.

 

Réaménagement de la place Barcelone : Pourquoi un tel retard pour ce projet emblématique ?

16. November 2024 um 09:50

Gare stationAu commencement cette interrogation : jusqu’à quand le Président Kaïes Saïed devra-t-il continuer à dépoussiérer les dossiers de projets publics en stand bye, depuis des années, alors qu’en même temps, des fonctionnaires  chargés en principe de la mise en œuvre de ces projets s’amusent à se le donner en spectacle comme des badauds. Le phénomène commence à être non seulement visible mais surtout pénible à supporter.

Le projet de réhabilitation de la place Barcelone à Tunis, en stand bye depuis 2008, en est une parfaite illustration.

En se rendant, le 25 octobre 2024, à ce lieu de mémoire pour des milliers de tunisois et de visiteurs de la capitale, Kaïes Saïed a pris connaissance du délabrement de cette place et a donné des instructions pour accélérer son réaménagement qui a trop traîné en dépit de la disponibilité des fonds nécessaires pour son exécution.

La volonté politique est désormais claire. Il s’agit à travers ce projet de redonner au centre de la capitale toute sa splendeur et toute la beauté de ses sites et autres espaces qui faisaient le bonheur et la fierté de ses habitants.

Selon nos informations, officiellement, la principale raison à l’origine du retard accusé par ce projet a trait à une sous estimation financière du projet.

Le projet aurait été sous estimé

Annoncé en grande pompe en 2008, par le directeur central des grands projets de la Société des transports de Tunis (Transtu) de l’époque, ce projet a été estimé au départ à 27,3 MDT. Il prévoit la création d’une station de bus souterraine et la consécration de la globalité de la place au métro.

“En dépit de la disponibilité des fonds le projet n’a pas bougé d’un iota.”

A force de le reporter depuis, ce coût a été révisé à la hausse. En sa qualité de maître d’ouvrage délégué du projet, en 2016, la Transtu a décidé de le réévaluer pour un coût global de 300 MDT.  Sur ce montant, 229 MDT seront fournis sous forme d’un prêt de l’Agence française de développement (AFD), outre d’autres apports financiers dont un don de 650.000 euros et une subvention de 6,2 millions d’euros du Mécanisme d’investissement de voisinage géré par la Commission européenne.

En dépit de la disponibilité des fonds le projet n’a pas bougé d’un iota. Il a fallu la visite du chef de l’Etat pour qu’il soit relancé.

Le projet contribuera à l’amélioration de la mobilité à Tunis

En fait ce projet  n’est pas isolé. C’est une composante d’un mégaprojet visant à améliorer la mobilité dans la capitale. Soucieuse d’améliorer la qualité de l’offre du transport en commun dans le centre-ville de Tunis, la TRANSTU se propose de réaménager le plan de la circulation ferroviaire dans la zone de la Boucle centrale, comprise entre les stations Le Passage, Bab el Khadra et Barcelone.

Ce réaménagement ferroviaire sera accompagné d’un réaménagement des stations avec un point d’orgue la création d’une station pôle d’échange “la station Barcelone“ qui intègrera une station de bus souterraine.

Néanmoins, la réalisation de ce projet complexe, qui pourrait durer environ 42 mois environ, intégrant plusieurs corps de métier (génie civil, VRD, voie, système), demeure tributaire d’une bonne coordination entre les différents intervenants et parties prenantes et surtout d’une bonne gouvernance du projet.

Nous insistons sur la bonne gouvernance du projet en ce sens où les fonds affectés au départ au projet auraient fait l’objet de détournements malveillants.

“Ce réaménagement ferroviaire sera accompagné d’un réaménagement des stations avec un point d’orgue la création d’une station pôle d’échange “la station Barcelone“ qui intègrera une station de bus souterraine.”

C’est du moins si on croit une plainte déposée le 26 novembre 2021 par l’observatoire Raqabah – ONG spécialisée dans la lutte contre la corruption -, auprès du Tribunal de première instance de Tunis. Ladite plainte porte sur des présomptions de corruption et de détournement de fonds publics contre de responsables au ministère du Transport et de la société des Transports de Tunis (TRANSTU).

Selon l’ONG, il s’agit d’«abus, de dépassements et d’infractions liés au projet d’aménagement de la Boucle centrale du métro léger de Tunis et du pôle d’échange multimodal de la Place Barcelone…».

D’après l’ONG, des fonds de 15,451 MDT auraient été dépensés jusqu’en 2012 au titre de ce projet, sans aucune justification. Le projet n’ayant pas connu d’études ou de travaux réalisés sous quelque titre que ce soit jusqu’en 2020.

Plus simplement encore,  l’ONG a montré que les sommes dépensées au titre de ce projet n’ont pas été affectées à ce à quoi elles ont été destinées.

Nous avons jugé utile de rappeler cette affaire pour dissuader de nouveaux abus et dépassements. A bon entendeur.

Abou SARRA

Pourquoi la Tunisie fait-elle du surplace ?

08. November 2024 um 09:34

En Tunisie, les gouvernements se suivent, font les mêmes diagnostics des problèmes, préconisent des solutions, prennent des mesures, et communiquent à souhait sur leur action, mais lesdits problèmes persistent et parfois même s’aggravent. Le pays donne la désagréable impression de faire du surplace, qu’atteste une récession économique qui dure depuis 2011. Qu’est-ce qui bloque la machine ?

Imed Bahri

Cela est tout de même symptomatique d’un grave problème de gouvernance et qui renforce le sentiment chez beaucoup de citoyens que le pays est bloqué, qu’il s’embourbe et s’empêtre dans ses problèmes au lieu d’avancer sur la voie de solutions concrètes ouvrant les perspectives d’une relance économique.

Parmi les problèmes récurrents et que les gouvernements successifs ne parviennent pas à résoudre, celui des projets dont la réalisation est carrément bloquée ou qui n’avancent pas au rythme souhaité.

Inventaire des problèmes

Ce problème a été hérité par l’actuel chef de gouvernement, Kamel Maddouri, qui cherche, lui aussi, depuis son installation, à lui trouver une solution. Et l’on repart de nouveau à zéro, comme si ses prédécesseurs n’ont pas avancé d’un iota sur la voie de la solution. Puisqu’un communiqué de la présidence du gouvernement, publié jeudi 7 novembre 2024, et dont l’agence Tap a rendu compte, nous apprend qu’«un inventaire exhaustif répertoriant les problèmes qui entravent la mise en œuvre des projets public et privé sera bientôt établi». Ouf, il était temps !

 «Le gouvernement procédera à un examen fouillé des textes juridiques afférents à la réalisation des projets public et privé et proposera à cet effet des mesures appropriées permettant de remédier à la situation», précise ledit communiqué, ajoutant que «cette décision vient concrétiser les recommandations issues du conseil ministériel du 29 octobre 2024 et consacré l’examen des mesures visant à accélérer la réalisation des projets et à booster l’investissement.»

Qu’on nous permette déjà d’exprimer notre étonnement du fait qu’un pareil «inventaire des problèmes» et «examen fouillé des textes juridiques afférents» n’aient pas encore été réalisés, et de nous interroger sur les délais dans lesquels l’actuel gouvernement espère réaliser un tel travail et «proposer» (sic !) des «mesures appropriées» (re-sic !), et quand à fortiori celles-ci seront-elles mises en œuvre et dans quel délais raisonnables. Est-ce que l’actuel gouvernement parviendra au terme de ce processus ou lèguera-t-il le travail inachevé à celui qui lui succèdera, comme l’ont du reste fait tous ceux qui l’ont précédé? Et on sera alors bon pour une nouvelle remise à plat et un nouveau départ… Les travaux de Sisyphe !  

En l’absence de décisions concrètes et de leur mise en œuvre immédiate, on continuera ainsi indéfiniment à brasser du vent, à perdre du temps et à en faire perdre à nos enfants et petits-enfants qui se retrouveront demain à chercher à régler les problèmes qu’on leur a légués.

Pour revenir au communiqué de la présidence du gouvernement, on y apprend que «les organismes publics centraux et régionaux s’engagent à apporter l’appui nécessaire pour surmonter les difficultés entravant la réalisation des projets afin de contribuer à la croissance et accroître ainsi l’attractivité de la Tunisie en tant que destination privilégiée pour les investissement nationaux et étrangers».

On y apprend aussi que «l’exécutif s’engage dans ce cadre à accorder toute l’attention requise au suivi de la réalisation des projets, promettant une intervention urgente pour surmonter les difficultés. L’objectif ultime étant de répondre aux impératifs d’efficience et de bonne gouvernance en matière de gestion des deniers publics.»

Improbables solutions

A cet effet, il a été décidé «de fixer des délais pour l’exploitation ou la réaffectation des fonds mis à la disposition des projets en difficulté», «de revoir à la hausse le taux de contribution des financeurs au financement des projets en cours de manière à alléger le fardeau grevant le budget de l’Etat» et «majorer le taux des acomptes accordés au titre des nouveaux projets financés dans le cadre de la coopération internationale», et ce afin «de dégager des liquidités nécessaires au profit des banques et des institutions», selon un communiqué.

Donc, si l’on a bien compris, l’administration publique «s’engage», «accorde toute l’attention», «promet», «revoit», «fixe», etc., sauf qu’aucun délai n’est clairement défini pour parachever des processus qui ont tendance à s’éterniser et à voir les coûts des projets grossir au fil des ans voire doubler ou même tripler, obligeant l’Etat à relancer les bailleurs de fonds pour d’hypothétiques rallonges où à mettre lui-même la main à la poche, ce qui ne manque pas de grever davantage le budget de l’Etat, lequel continue de s’endetter lourdement pour pouvoir financer ses dépenses de fonctionnement?

Aussi, quand Kaïs Saïed charge l’administration publique et l’accuse parfois de faire obstruction au travail de l’Etat, on comprend son impatience et son incompréhension. Il y a quelque part un grain de sable qui empêche la machine de fonctionner à plein régime. Le président de la république désigne du doigt des «lobbys» , des «spéculateurs», des «agents de l’étranger». Et si c’était simplement un problème de méthodes et de pratiques éculées dont la bureaucratie nationale ne parvient pas à se libérer faute de réformes radicales?

(Avec Tap)

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