Nouveaux ouvrages traduits par l’Institut de traduction de Tunis
L’Institut de Traduction de Tunis (ITRAT) annonce avoir publié de nouveaux ouvrages, dont des traductions de l’arabe vers le français et du français vers l’arabe.
Les traducteurs ont traduit les ouvrages en français à partir d’œuvres littéraires en arabe d’auteurs (3) et d’autrices (2) tunisiens. La liste inclut : « Torchkana » de Messaouda Boubaker, que Manoubia Meski a traduit, « Tujan » d’Emna Rmili, qu’Abdelhamid Ladhari a traduit, « Le grand rocher » de Tahar Guiga, que Mongi Gardalli a traduit, « Comment ai-je fait pour parcourir le chemin jusqu’à moi-même ? » d’El Hmadi Slaheddine, que Mohamed Hédi Marzougui a traduit, et « Échos dans la ville » de Mahmoud Belaid, que Mansour M’Henni a traduit de l’arabe.
Les traducteurs ont également traduit les ouvrages du français vers l’arabe : « Introduction à la narratologie postclassique » de la Française Sylvie Patron, que Mohamed Nejib Amami et Mohamed ben Mohamed El Khabou ont traduit, et « L’Islam et la Démocratie, une révolution intérieure » du Tunisien Yadh Ben Achour, que Mohamed Gouia a traduit.
Sylvie Patron, maître de conférences à l’Université Paris Diderot et chercheuse au CERILAC, est l’une des meilleures connaisseuses françaises de la narratologie postclassique. Elle contribue aussi à la narratologie postclassique par ses propres travaux en anglais. À travers ce recueil d’articles publié en 2018, elle présente les principales directions que la recherche sur le récit a prises depuis l’avènement de la « narratologie postclassique » (postclassical narratology), comme le précise le site de l’Université Paris Cité.
Yadh Ben Achour a publié « L’Islam et la Démocratie, une révolution intérieure » chez Gallimard, dans la collection Le Débat (France), en mars 2021. Dans la présentation du livre, on peut lire : « Depuis des lustres, on se bat de toute part pour savoir si l’islam est compatible avec la démocratie. Mais peut-on répondre à une telle question, si l’on ne prend pas soin de résoudre un problème préalable sur le sens de la démocratie elle-même ? Qu’est-elle ?… »
Les traducteurs ont ajouté ces nouvelles publications traduites aux ouvrages annoncés en octobre 2024, composés de deux ouvrages en arabe et un en anglais, dans les domaines de la littérature et de la géographie. Les publications résultent d’un projet que l’Institut de Traduction de Tunis a lancé en mai 2024, visant à collaborer avec des traducteurs confirmés. Les traducteurs ont couvert des œuvres littéraires et philosophiques dans divers domaines du savoir, pour des auteurs tunisiens et européens contemporains.
L’Institut de Traduction de Tunis signe un contrat avec les traducteurs. Il détient les droits d’auteur des livres traduits et a le droit d’exploiter totalement l’ouvrage, sa publication et sa distribution.
L’Institut de Traduction de Tunis, créé en 2006 sous le nom de Centre National de Traduction, publie des œuvres traduites d’auteurs tunisiens et étrangers. Il publie principalement des ouvrages traduits vers l’arabe, couvrant différentes branches du savoir (histoire, philosophie, sciences humaines…). Cet établissement public, placé sous la tutelle du ministère des Affaires Culturelles, a son siège au pôle des Lettres et du Livre, à la Cité de la Culture.
Avec TAP
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