Sonatrach et Sonelgaz explorent les opportunités d’investissement à Addis-Abeba
A noter que la RLSF est un instrument de garantie conçu pour pallier les risques de liquidité à court terme auxquels sont confrontés les producteurs indépendants d’électricité (IPP).
Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par l’Etat en vue de renforcer le recours aux énergies renouvelables et propres et d’appuyer les investissements privés dans ce secteur.
Le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a souligné, à cette occasion, que, grâce à cet accord, la STEG sera en mesure d’assurer tous les paiements nécessaires au profit des entreprises privées productrices d’énergie renouvelable.
De son côté, le PDG de la STEG, Faïcel Trifa, a fait savoir que cet accord contribuera à attirer de nouveaux investissements et des investisseurs exerçants dans le domaine de la transition énergétique en Tunisie, ce qui permettra d’atteindre l’objectif visant porter la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité à 35 % d’ici 2030, avec des investissements s’élevant à 4,1 milliards de dollars. Il est à noter que la Tunisie a signé, aussi, lundi, un accord pour adhérer à l’ACA et contribuer à son capital.
Avec TAP
L’article La STEG va bénéficier de la Facilité régionale de soutien à la liquidité est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le ministère irakien du Pétrole a annoncé, dimanche 23 mars 2025, son intention d’augmenter sa production à plus de 6 millions de barils par jour d’ici 2029; faisant état d’un accord avec BP pour développer quatre champs à Kirkouk.
Le sous-secrétaire du ministère du Pétrole, Bassem Mohammed Khudair, a déclaré : « Le ministère cherche à augmenter la capacité de production de pétrole et de gaz dans le cadre d’un plan quinquennal clairement défini, visant un plafond dépassant 6 millions de barils par jour entre 2028 et 2029 ».
Et d’expliquer: « le ministère travaille à atteindre ces objectifs à travers des projets s’étendant à tous les gouvernorats, bénéficiant de l’activité exploratoire menée par la Société d’exploration pétrolière (Iraq National Oil Company – INOC), en plus des opérations de forage et de production dans les champs à travers les six cycles de licences », rapporte l’Agence de presse irakienne (INA).
Il a souligné que « parmi les projets actuels les plus importants dans le secteur de l’extraction figure le projet de développement intégré du gaz dans le sud, dans le champ d’Artawi, en plus d’autres projets, notamment le projet de développement de quatre champs importants à Kirkouk, pour lequel un accord a été conclu, et le contrat final devrait être signé avec BP dans les prochains jours. »
Il a souligné que « les sociétés extractives nationales sont désormais responsables de 70 % des activités opérationnelles ».
L’article L’Irak prévoit d’augmenter sa production de pétrole à 6 mb/j est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Cette hausse intervient après que la production de gaz du pays a diminué de 6,82 milliards de mètres cubes à 98,41 milliards de mètres cubes, contre 105,24 milliards de mètres cubes en 2023, selon les données publiées jeudi 20 mars par l’Energy Research Unit basée à Washington.
L’augmentation de la production début 2025 devrait stimuler les exportations algériennes de GNL, qui ont diminué l’année dernière en raison de la maintenance planifiée de l’usine d’Arzew, compte tenu notamment de la stabilité de la consommation.
La consommation de gaz de l’Algérie pour la production d’électricité et le chauffage a atteint environ 1,605 milliard de mètres cubes en janvier, contre 1,606 milliard de mètres cubes au même mois de l’année dernière.
La production de gaz de l’Algérie a atteint 9,75 milliards de mètres cubes en janvier, contre 9,21 milliards de mètres cubes au même mois de l’année dernière.
Sur une base mensuelle, la production algérienne de gaz au cours du mois suivi a augmenté de 276 millions de mètres cubes, contre une moyenne de 9,47 milliards de mètres cubes en décembre précédent.
Le niveau du mois dernier est le plus élevé depuis le record d’environ 13,17 milliards de mètres cubes établi en mars 2023, selon les chiffres de la Joint Organizations Data Initiative (JODI).
Dans le cadre de la dernière initiative du pays visant à accroître sa production, la Sonatrach construit une nouvelle station de compression de gaz. Dans le but de maintenir le niveau de production des champs de Ghard Al-Nas et d’augmenter la capacité de production, elle entreprendra une pression de production d’environ 40 millions de mètres cubes par jour.
Les champs de Ghard En-Noss sont considérés comme l’un des sites les plus importants du système de production de la Sonatrach. La région compte 17 champs, dont celui de Hamra, ainsi que des unités de traitement et de production d’hydrocarbures. C’est le deuxième producteur de gaz après Hassi R’Mel.
Les exportations algériennes de gaz naturel liquéfié (GNL) ont diminué pour le deuxième mois consécutif en janvier, à 509 millions de mètres cubes (mcm), contre 1,4 milliard de mcm durant janvier 2024, selon les données de JODI. Cette baisse est due aux activités de maintenance des usines d’Arzew et Skikda.
Toutefois, les exportations de gaz par pipeline du pays ont augmenté à 3,07 milliards de mètres cubes au cours du mois sous revue, contre 2,47 milliards de mètres cubes au cours du même mois de l’année dernière.
En revanche, les dernières données de l’Unité de recherche sur l’énergie montrent que les exportations algériennes de GNL ont augmenté en février 2025 sur une base mensuelle pour atteindre 0,68 million de tonnes (925 millions de mètres cubes), mais ont diminué sur une base annuelle par rapport à 0,98 million de tonnes (1,33 milliard de mètres cubes) en février 2024.
La Turquie a reçu plus de 50 % des expéditions totales de GNL de l’Algérie le mois dernier, comme le montrent les chiffres suivants :
*(1 million de tonnes = 1,360 milliard de mètres cubes).
L’article La production algérienne de gaz s’est élevée à 9,75 milliards de mètres cubes en janvier est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
«L’Afrique est devenue une alternative énergétique majeure à ce qui était autrefois la Russie, et pas seulement pour le gaz», a déclaré le PDG d’Eni, Claudio Descalzi, décrivant la nouvelle géopolitique énergétique après le conflit russo-ukrainien. Pour lui, la société italienne d’hydrocarbures doit investir non seulement dans le gaz, mais aussi dans les énergies renouvelables.
«Dans le contexte méditerranéen, l’Afrique est un allié important qu’il faut aider, étant donné que l’industrie et la démographie croissante ont également besoin d’énergie», a déclaré Descalzi, ajoutant que le continent «est traditionnellement notre deuxième patrie, nous y avons grandi puis nous nous sommes diversifiés, pendant longtemps nous y avons consacré 50% de nos investissements et de nos ressources.»
«Notre fort positionnement est en Afrique du Nord mais nous sommes également très présents au sud. Après la crise énergétique, cet engagement de fournir du gaz à l’Afrique nous est revenu, quand l’Italie en avait besoin, il n’a pas été difficile de convaincre nos partenaires de nous donner du gaz et de remplacer partiellement de gros volumes. Mais combien de temps cela durera-t-il ? Ils auront des priorités et sont en croissance d’un point de vue industriel et démographique, cela signifie qu’ils auront besoin de beaucoup d’énergie», explique encore le patron d’Eni, qui regarde vers l’avenir et voit des évolutions se dessiner à l’horizon.
«Ce qui se fait, c’est développer le gaz. Le pétrole est peut-être moins important et il y a toute une discussion sur le développement des énergies renouvelables, même si les contextes environnementaux en Afrique subsaharienne sont très difficiles, avec des forêts et un climat qui n’est pas très simple», analyse Descalzi, par allusion à la saison des pluies qui peuvent anéantir tous les panneaux solaires installés.
Soulignant l’importance de développer les énergies renouvelables en Afrique, Descalzi a déclaré : «Nous avons besoin de développer et de fournir les énergies renouvelables sur réseau».
Il y a, selon lui, une autre alternative : la biomasse, «le produit le plus utilisé pour créer de l’énergie en Afrique et cela entraîne d’énormes dommages à la santé car elle est utilisée au niveau domestique, de manière très rudimentaire et même primitive», estime le PDG d’Eni. Le Kenya, la Côte d’Ivoire ou le Rwanda pourraient en profiter, car ils ont une agriculture très développée.
Pour Eni, «l’objectif est de produire environ un million de tonnes de biocarburants par an, ce qui représente 20 à 35% de nos besoins plus les résidus de transformation ; nous avons déjà réussi à produire 120 000 tonnes de ces biocarburants et nous avons des projets locaux de développement de bioraffineries qui ont créé près de 100 000 emplois pour des agriculteurs qui font des travaux traditionnels et de nouveaux agriculteurs qui font des travaux spécialisés dans ce type d’activité non seulement en Afrique, au Moyen-Orient et en Méditerranée mais aussi en Extrême-Orient».
I. B.
D’après Ansamed.
L’article Energie | Pour l’Italie, l’Afrique est une alternative majeure à la Russie est apparu en premier sur Kapitalis.
Dans son bulletin de veille économique d’avril 2025, BMI, filiale de Fitch Solutions Company, prévoit pour la Tunisie une aggravation des pénuries de biens de première nécessité risquant d’intensifier le mécontentement populaire.
La société de recherche multinationale britannique qui fournit des analyses macroéconomiques, industrielles et financières couvrant 22 secteurs et 200 marchés mondiaux estime que «les difficultés des autorités à résoudre les problèmes économiques structurels rendront le marché vulnérable aux chocs externes, ce qui pourrait aggraver les pénuries de biens de première nécessité».
«La récente crise du gaz exacerbera le mécontentement social existant en raison de la détérioration des conditions socio-économiques, ce qui maintiendra le risque de manifestations de grande ampleur élevé en 2025», ajoute l’agence, qui estime que «le risque élevé de futures pénuries d’eau mettront à l’épreuve les relations entre la Tunisie et l’Algérie, même si la convergence d’intérêts des deux présidents maintiendra la coopération bilatérale solide.»
Nous reproduisons ci-dessous la traduction de l’analyse de BMI concernant la Tunisie avec les réserves d’usage. Car il s’agit de simples prévisions et qui nous semblent excessivement alarmistes, étant donné que, jusque-là, et au cœur d’une crise qui perdure depuis 2011, la Tunisie a souvent trouvé des ressources pour détromper les plus sombres présages.
Ce sont là, également, des conjectures d’experts qui valent pour les avertissements qu’elles lancent aux responsables afin qu’ils prennent les mesures nécessaires susceptibles de nous éviter le pire.
I. B.
* * *
Nous pensons que la récente pénurie de gaz domestique va alimenter la frustration de la population face à la détérioration socio-économique en Tunisie. Depuis début 2025, les ménages et les entreprises tunisiens sont confrontés à des pénuries de gaz pour le chauffage et la cuisson, en particulier dans les zones rurales touchées par un froid intense. Cela a entraîné de longues files d’attente devant les centres de distribution de gaz et une montée des tensions entre citoyens, qui se sont disputés des bouteilles de gaz, ce qui a entraîné l’intervention de la police.
Ces pénuries ont également perturbé le fonctionnement de nombreuses entreprises, pesant sur leurs sources de revenus.
Les citoyens ont exprimé leur frustration face à l’incapacité du gouvernement à répondre à la demande croissante de gaz pendant l’hiver, aggravant ainsi le mécontentement déjà élevé causé par les pénuries d’autres biens de première nécessité qui durent depuis plus de deux ans.
Le gouvernement continue de faire face à de fortes pressions budgétaires et externes, qui limitent sa capacité à financer l’importation de biens, notamment ceux subventionnés, ce qui est à l’origine de ces pénuries.
Cette crise renforce notre conviction que les problèmes socio-économiques constitueront un défi majeur pour le président Kais Saïed durant son second mandat. Dans notre analyse précédente, nous avions avancé que le rejet persistant par Saïed des réformes structurelles recommandées par le FMI, son recours accru aux banques nationales et les hausses d’impôts pour financer les déficits budgétaires et extérieurs aggraveraient les difficultés socio-économiques, car ils entraîneraient probablement un ralentissement de la croissance économique et une hausse du chômage.
Nous avions également souligné que l’absence de résolution des problèmes économiques structurels rendrait l’économie extrêmement vulnérable aux chocs, tels que les intempéries.
La Tunisie a été confrontée à une grave sécheresse au cours des cinq dernières années, qui a provoqué une forte contraction du secteur agricole ainsi que de graves pénuries d’eau. Cette situation a non seulement eu un impact sur les moyens de subsistance de nombreux Tunisiens travaillant dans le secteur agricole (environ 15% de la population active), mais a également contraint le gouvernement à augmenter le prix de l’eau potable de 16% en 2024.
Par conséquent, l’aggravation continue des pénuries de biens maintiendra les pressions inflationnistes à un niveau élevé, compensant largement les nouvelles mesures gouvernementales visant à renforcer le pouvoir d’achat des ménages à faibles revenus et vulnérables.
Ces facteurs, conjugués au renforcement des restrictions imposées à l’opposition et aux militants, maintiendront le risque de manifestations de grande ampleur à un niveau élevé au cours des 12 prochains mois.
Le score de la Tunisie sur la composante «Risque sociétal» de notre indice de risque politique continue d’être supérieur à ses niveaux d’avant la Covid-19.
Dans ce contexte, nous pensons que les questions environnementales, telles que la sécurité hydrique, mettront à rude épreuve les relations entre la Tunisie et l’Algérie, mais que leurs intérêts respectifs aideront les deux pays à gérer leurs divergences.
En janvier 2025, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, s’est rendu en Algérie pour discuter de questions de sécurité hydrique, telles que l’exploitation par l’Algérie des eaux souterraines communes et la construction de barrages sur la rivière Medjerda, commune avec la Tunisie, qui a affecté le débit du fleuve alors que la Tunisie est confrontée à une grave sécheresse. Cette visite faisait suite à l’accord tripartite de gestion de l’eau conclu entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye, visant à prévenir les tensions liées à l’eau entre les trois pays et à promouvoir des projets hydrauliques conjoints.
Les trois pays partagent les eaux souterraines du système aquifère du Sahara septentrional, l’un des plus grands aquifères du monde avec plus d’un million de km². Notre équipe ESG Pays estime que si cet accord rassure les investisseurs sur le fait que les pénuries ne sont pas susceptibles de provoquer des tensions politiques entre ces pays, il ne suffira pas à résoudre les pénuries d’eau à court terme, en raison des investissements limités dans les projets d’infrastructures hydrauliques. Cependant, les pénuries d’eau ayant déjà déclenché des manifestations en Tunisie, nous pensons que la multiplication des problèmes d’eau alimentera la colère de l’opinion publique envers le gouvernement et Saïed. Cela pourrait contraindre ce dernier à adopter une approche plus affirmée dans les négociations avec l’Algérie sur la sécurité hydrique, voire à menacer de se retirer de l’accord.
L’article Tunisie | BMI prévoit une aggravation des pénuries en 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.