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Tunisie – La bouteille de gaz, symbole du contrat social

30. Oktober 2025 um 15:23

Après l’hiver 2024-2025 marqué par des perturbations d’approvisionnement dans plusieurs régions, la Tunisie consacre encore près de cinq milliards de dinars au soutien des hydrocarbures. Une stabilité précaire, financée à coups de subventions.

En janvier 2025, plusieurs gouvernorats du Nord-Ouest et du Centre ont connu de longues files d’attente devant les dépôts régionaux.
La forte hausse de la demande, combinée à des retards de livraison, a provoqué des ruptures temporaires.
Si les zones urbaines raccordées au réseau de gaz naturel ont été relativement épargnées, de nombreux foyers ruraux ont souffert de la rareté des bonbonnes, indispensables à la cuisson et au chauffage.

L’explication officielle évoquait « le retard d’un navire » et des « conditions climatiques ». Mais le malaise était plus profond : le pays ne parvenait plus à couvrir ses besoins quotidiens estimés entre 180 000 et 200 000 bouteilles, tombés à 150 000 au plus fort de la crise.
Un goulet d’étranglement logistique, plus qu’un problème financier, qui a mis en lumière la vulnérabilité d’un système de distribution aussi central que fragile.

Lire aussi:

«Tunisie : Manque de bonbonnes de gaz en dépit des préparatifs», 18 décembre 2024

Une subvention qui survit à tout

Le gouvernement a visiblement tiré la leçon. Dans le projet de loi de finances 2026, la subvention du gaz est maintenue, sanctuarisée même.
Selon les chiffres présentés par le ministère des Finances et diffusés par la Radio Nationale, le soutien global aux hydrocarbures atteindra 4 993 millions de dinars, soit 2,7 % du PIB et 7,9 % du budget de l’État.

Chaque bouteille de gaz coûte aujourd’hui 21,7 dinars à produire, dont 71 % sont pris en charge par le Trésor public.
En trois ans, cette proportion n’a pas bougé. L’État paie toujours environ 27 à 28 dinars de subvention par unité, dans un pays où le salaire minimum net dépasse à peine 460 dinars.
Le message est clair : le prix de la bonbonne est une ligne rouge.

Un effort budgétaire colossal

Les diapositives officielles du budget 2026 révèlent que les subventions totales atteindront 9 772 millions de dinars, soit 5,2 % du PIB et 15,4 % des dépenses de l’État.
Parmi elles, les hydrocarbures restent le premier poste (4 993 MD), devant les produits de base (4 079 MD) et le transport public (700 MD).

Autrement dit, la Tunisie dépense davantage pour le gaz et les carburants que pour la farine, l’huile ou le pain.
Une hiérarchie budgétaire qui en dit long : après la colère des ménages face aux pénuries de 2025, le gouvernement choisit de consolider le pilier énergétique plutôt que le panier alimentaire.
La bonbonne supplante le pain ; le feu prime sur la farine.

La stabilité à crédit

En apparence, la politique rassure. Mais elle maintient le pays dans une équation délicate : préserver la paix sociale par la subvention, assumer des pertes budgétaires récurrentes, tout en peinant à régler la question essentielle — celle de l’acheminement.

La crise de 2025 n’était pas une crise de budget, mais une crise de débit logistique.
Radès, Bizerte, Gabès : les trois centres de remplissage tournent à flux tendu, sans stock stratégique, avec une flotte de transport insuffisante et une dépendance totale aux importations de GPL.
Le PLF 2026 promet de “mieux contrôler la distribution”, mais aucun plan concret n’évoque le renforcement des capacités ou la création d’un stock tampon.

L’État paie donc pour que la bouteille reste pleine, pas pour qu’elle arrive à temps.
Et tant que cette équation perdurera, la stabilité restera une illusion budgétaire.

Lire aussi:

Tunisie : Quand le gaz domestique s’arrête au bord de la route

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Tunisie : La paralysie du secteur énergétique fait chuter les exportations de 34%

24. Oktober 2025 um 20:24

Les exportations tunisiennes d’énergie ont reculé de 34% à fin septembre 2025, selon une note de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). L’organisation tire la sonnette d’alarme sur une crise énergétique structurelle, marquée par l’effondrement de la production nationale de pétrole et de gaz, et une dépendance croissante aux importations.

Un effondrement de la production nationale

La note intitulée « Importations : les dessous d’un trend contrasté » dresse un constat préoccupant : la production quotidienne de pétrole est passée de 77 000 barils en 2010 à seulement 27 000 barils en 2025. Cette chute drastique traduit, selon l’IACE, « une dégradation pluriannuelle et continue » du secteur.

L’institut souligne que même les espoirs placés dans le champ gazier de Nawara, longtemps présenté comme une bouffée d’oxygène pour l’économie tunisienne, se sont « bien volatilisés ». Les chiffres le confirment : la production de pétrole de Nawara a reculé de 47%, passant de 54,2 Ktep à fin août 2024 à 28,7 Ktep en août 2025. La production de gaz naturel a elle aussi chuté de 25%, pour s’établir à 169 Ktep.

Un déficit commercial énergétique toujours lourd

Cette paralysie du secteur continue de peser lourdement sur le déficit commercial, dont la part liée à l’énergie représente désormais 48%. Sans la baisse des cours mondiaux, la situation aurait été encore plus critique. En effet, le prix moyen du baril de pétrole a diminué de 84 dollars à 72 dollars entre juin 2024 et juin 2025, soit une baisse de 15%, atténuant partiellement la facture énergétique.

Grâce à cet essoufflement des prix, les importations de produits énergétiques ont légèrement reculé de 11,8% à fin septembre 2025, alors qu’elles avaient bondi de 14,5% sur la même période un an plus tôt.

Une alerte sur la dépendance énergétique du pays

Pour l’IACE, ces indicateurs traduisent une crise systémique : chute des capacités de production, sous-investissement dans la prospection, lenteur des réformes et désengagement progressif des investisseurs étrangers. L’institut estime qu’un nouveau modèle énergétique s’impose, fondé sur la diversification des sources et le développement des énergies renouvelables.

« Sans une refonte profonde de la gouvernance du secteur, la Tunisie continuera à importer la majorité de ses besoins énergétiques », avertit le rapport.

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Reprise imminente des travaux à la station de gaz du Sud à Tataouine

23. Juli 2025 um 20:10

Un accord a été conclu pour la reprise des travaux du projet stratégique de la station de gaz du Sud située à Ghordhab, dans le gouvernorat de Tataouine, à partir de la semaine prochaine. L’annonce a été faite ce mercredi 23 juillet 2025 par le gouverneur de la région, Amir Gabsi, à l’issue d’une réunion de travail tenue au siège du gouvernorat.

Cette rencontre a réuni les représentants de la Compagnie tunisienne des activités pétrolières (ETAP), de l’entreprise chargée de la réalisation du projet, de la société de sous-traitance ainsi qu’un groupe d’ouvriers concernés. L’objectif principal était de rapprocher les points de vue et de résoudre les problèmes en suspens qui bloquaient l’avancement du chantier.

Le gouverneur a assuré que les autorités régionales poursuivront leurs efforts pour lever les obstacles restants, en vue de garantir les conditions nécessaires à la poursuite des travaux de ce projet national majeur, qui consiste en une station de traitement du gaz naturel et de remplissage des bonbonnes de gaz liquéfié.

La station Gordhab fait référence à un projet gazier situé dans ladite région dans le gouvernorat de Tataouine, en Tunisie. Il s’agit d’une station de production de gaz développée par l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) pour traiter le gaz provenant du sud du pays, notamment du champ gazier de Nawara

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Tennis – Tournoi de Ségovie : Aziz Dougaz passe au deuxième tour

Le tennisman tunisien Aziz Dougaz s’est qualifié mardi pour le deuxième tour du tournoi Challenger de Ségovie, en Espagne, en battant le Français Robin Catry en trois sets. Il affrontera jeudi l’Espagnol Nicolas Alvarez Varona.

Classé 225e mondial, Aziz Dougaz a décroché son billet pour le deuxième tour du tournoi espagnol de Ségovie, disputé sur surface dure, en venant à bout du Français Robin Catry (626e mondial), sur le score de 6-3, 3-6, 7-5.

Le match, accroché, a duré près de deux heures, et Dougaz a su faire la différence dans le troisième set en remportant un jeu décisif crucial.

Au deuxième tour, prévu ce jeudi, le Tunisien croisera la raquette de l’Espagnol Nicolas Alvarez Varona (298e mondial), vainqueur du Chinois Fajing Sun (201e mondial) en deux sets : 6-3, 6-2.

Le tournoi de Ségovie fait partie du circuit ATP Challenger et offre une dotation globale d’environ 91 000 euros.

Cette performance s’inscrit dans la dynamique positive du joueur tunisien, qui a remporté dimanche dernier le tournoi ITF de Monastir (15 000 dollars) en battant le Français Cyril Vandermeersch (745e mondial) en finale, sur le score de 2 sets à 1.

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