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Heute — 27. April 2025Kapitalis

L’Asie-Pacifique danse sur un volcan

27. April 2025 um 10:12

L’Inde, le Pakistan et la Chine ont d’importants contentieux frontaliers et territoriaux et nourrissent de profonds griefs mutuels. Ils semblent avoir le doigt sur la gĂąchette avec la nuance de taille qu’il s’agit de puissances nuclĂ©aires.

Elyes Kasri *

Regain de tension et bruit de bottes entre la Chine, l’Inde et le Pakistan. AprĂšs une Europe saignĂ©e Ă  blanc et relĂ©guĂ©e Ă  un statut gĂ©ostratĂ©gique pĂ©riphĂ©rique, la zone Asie-Pacifique annonce les tensions et conflits du XXIe siĂšcle avec en filigrane la course au leadership mondial entre la Chine en pleine ascension et les Etats-Unis d’AmĂ©rique, puissance en repli, tiraillĂ©e entre l’exceptionnalisme et l’isolationnisme.

Cette tension qui est montĂ©e d’un cran Ă  la suite du duel douanier entre PĂ©kin et Washington et la rĂ©cente visite, le 21 avril 2025, du vice prĂ©sident amĂ©ricain J. D. Vance en Inde [actuellement dirigĂ© par l’hypernationaliste et islamophobe Narendra Modi, Ndlr], pourrait dĂ©raper en un conflit armĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ© et mĂȘme nuclĂ©aire.

AprĂšs la sĂ©rie d’escarmouches douaniĂšres et Ă©conomiques et les tensions et passes d’armes entre comparses et alliĂ©s respectifs, les principaux protagonistes de la course au leadership mondial pourraient en arriver Ă  en dĂ©coudre directement.

Je me rappelle en 2002, lorsque j’étais en poste Ă  New Delhi, au pic de la tension entre l’Inde et le Pakistan, les compagnies aĂ©riennes annulaient progressivement leurs vols sur les deux pays qui s’engageaient entretemps dans une comptabilitĂ© macabre de ce qui resterait de leur population et de celle de la partie adverse aprĂšs une attaque nuclĂ©aire.

L’Inde, le Pakistan et la Chine ont d’importants contentieux frontaliers et territoriaux et nourrissent de profonds griefs mutuels. Ils semblent avoir le doigt sur la gĂąchette avec la nuance de taille qu’il s’agit de puissances nuclĂ©aires.

* Ancien diplomate.

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Pourquoi LFI est la cible d’une campagne de haine en France?

27. April 2025 um 09:04

Il y a aujourd’hui dans les mĂ©dias français une vĂ©ritable campagne de haine contre le SEUL parti de gauche en France, La France Insoumise (LFI) et contre son leader Jean-Luc MĂ©lenchon.

Lahouari Addi *

Les mĂ©dias en France veulent l’abattre non pas parce qu’il est de gauche, mais parce qu’il a une position claire sur le gĂ©nocide Ă  Gaza.

L’autre raison de la peur de la droite en France est que le parti de MĂ©lenchon fasse Ă©lire en nombre des Français des banlieues populaires. LFI est en effet susceptible de remporter les municipalitĂ©s des banlieues populaires en 2026, ce qui ferait entrer au SĂ©nat un grand nombre d’élus aux noms qui font mal aux oreilles: «le sĂ©nateur Noreddine a votĂ© contre le projet de loi
, le sĂ©nateur Mouloud critique le gouvernement sur sa politique en Afrique
 le sĂ©nateur Ahmed dĂ©clare que la France devrait user de son droit de vĂ©to pour »

Bruno Retailleau [ministre de l’IntĂ©rieur qui pĂąture sur les terres de l’extrĂȘme droite, Ndlr], Marine Le Pen [leader du Front national, Ndtl] et la gauche caviar ont des cauchemars Ă  ce sujet.

Ce qui est reprochĂ© Ă  LFI c’est de vouloir intĂ©grer les populations des banlieues populaires dans les institutions françaises, ce qui risque de mettre fin Ă  la politique de l’indigĂ©nat. La gauche caviar cherchait Ă  cacher la situation nĂ©ocoloniale des banlieues en crĂ©ant des associations bidon comme «Touche pas mon pote» et «Ni putes ni soumises». Avec LFI, les Français des banlieues populaires dirigeront des municipalitĂ©s, feront entendre leurs voix Ă  l’AssemblĂ©e nationale et au SĂ©nat. C’est cette fonction tribunicienne de LFI que craignent la droite et la gauche molle qui n’a rien de socialiste, ni mĂȘme de rĂ©formiste.

Hier, c’était la peur de l’ouvrier dont on disait qu’il allait dĂ©truire les bases Ă©conomiques de la civilisation, et aujourd’hui c’est la peur des Français des anciennes colonies soupçonnĂ©es de ne pas aimer leur pays, la France. La rĂ©alitĂ© est qu’ils n’aiment pas les Ă©lites dirigeantes racistes et non la France.

* Professeur Ă  l’Institut d’études politiques de Lyon.

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‘‘Julien l’Apostat’’ | Le dernier Romain, contre la fable de l’Europe (judĂ©o) chrĂ©tienne

27. April 2025 um 08:50

La soi-disant lĂ©gitimitĂ© politique actuelle issue du christianisme de l’empire romain et qui se rĂ©sume dans la dĂ©mocratie, dont se targuent les thĂ©oriciens d’une hypothĂ©tique europĂ©anitĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne, n’est qu’une fable dangereuse, quand elle sert Ă  en exclure, parmi les hĂ©ritiers de l’hellĂ©nisme, ceux qui ne leur siĂ©ent pas, les musulmans.      

 Dr Mounir Hanablia

 Lorsqu’on aborde l’Histoire romaine, on croit communĂ©ment que le paganisme a cĂ©dĂ© la place au christianisme d’un trait de plume selon une logique de l’Histoire, celle du progrĂšs et des martyrs chrĂ©tiens. Outre que cette conviction n’a pour la soutenir que la conversion supposĂ©e de l’empereur Constantin sur son lit de mort Ă  la foi des NazarĂ©ens, une obscure secte nĂ©e en GalilĂ©e en Palestine et rejetĂ©e par les juifs, elle laisse de cĂŽtĂ© le processus par le biais duquel les paĂŻens ont Ă©tĂ© supplantĂ©s dans le gouvernement de l’Empire, et surtout la raison qui en a poussĂ© les classes supĂ©rieures Ă  devenir chrĂ©tiennes et Ă  rejeter leur religion d’origine.

C’est d’autant plus remarquable que les chrĂ©tiens n’ont en rien rĂ©novĂ© la culture et l’éducation grecques d’essence paĂŻenne dispensĂ©es Ă  tous les jeunes gens de bonne famille destinĂ©s Ă  occuper les principales fonctions au service de l’Empire, en particulier les mathĂ©matiques, la rhĂ©torique, la philosophie, mais aussi l’Histoire, parfois la physique ou la mĂ©decine, auxquelles le pragmatisme romain a ajoutĂ© le droit.

Ainsi les chrĂ©tiens et les paĂŻens se sont abreuvĂ©s aux mĂȘmes sources, qu’on a nommĂ© hellĂ©nisme, et cela n’explique nullement l’acuitĂ© de l’antagonisme qui les a opposĂ©s. Plus que cela, cette Ă©ducation issue d’Aristote et de Platon, aprĂšs la quasi-extinction du paganisme, a constituĂ© l’essence de la culture europĂ©enne dispensĂ©e dans les Ă©glises au Moyen-Ăąge et jusqu’à la Renaissance en Europe.

Devenu «apostat» pour avoir quitté la foi chrétienne

A un moment, on a reconnu aux Arabes musulmans le mĂ©rite de l’avoir conservĂ©e et transmise, pour dire que leur mission s’étant terminĂ©e, ils pouvaient quitter la scĂšne de l’Histoire, et nier ainsi qu’ils eussent constituĂ© une part essentielle de l’hellĂ©nisme. N’est pas europĂ©en qui veut !

A contrario, si on considĂšre que cette Ă©volution Ă  sens unique vers la christianisation n’a pas Ă©tĂ© dĂ©mentie par les faits, l’Empereur Romain Julien qui a vĂ©cu au IVe siĂšcle de l’Ère Universelle, devenu «l’apostat» pour avoir quittĂ© la foi chrĂ©tienne, constitue l’exemple typique, d’autres diront l’exception, d’une restauration du paganisme, prouvant que les choses n’ont pas Ă©tĂ© aussi limpides qu’on veuille bien l’avancer.

Il faut dĂ©jĂ  considĂ©rer que l’épithĂšte qui lui a Ă©tĂ© accolĂ©e, celle d’apostat, est un indice de toute la rancune que les Ă©crivains ultĂ©rieurs au service d’un empire devenu irrĂ©mĂ©diablement chrĂ©tien, ont dĂ©versĂ©e sur lui, qui prĂ©tendait Ă©liminer le christianisme, ou Ă  tout le moins, le sĂ©parer de l’Etat, afin de rĂ©tablir la religion des origines qui a fait la grandeur de Rome. Et cette religion a un nom, le culte du Soleil, symbole en rĂ©alitĂ© de la grandeur et du gĂ©nie romain.

Car il ne faut pas s’y tromper, l’empereur Julien Ă©tait en rĂ©alitĂ© un philosophe adepte de l’école nĂ©o-platonicienne pour qui, schĂ©matiquement, il existait trois Ă©tats du soleil, celui source de toute chose qu’on ne se reprĂ©sente pas, celui qu’on se reprĂ©sente par la pensĂ©e, et celui qu’on perçoit. C’est une philosophie Ă©trangement Ă©vocatrice des doctrines en provenance de l’Inde sur les trois Ă©tats de la conscience: le sommeil, le rĂȘve, et l’éveil, ou les trois Ă©tats du Savoir: la mĂ©ditation, la pensĂ©e, et l’expĂ©rience, ou bien encore les trois divinitĂ©s: le crĂ©ateur, le conservateur, le destructeur.

Sur le plan du rite religieux tout ceci se traduisait par des rites sacrificiels sanglants dont les victimes Ă©taient des animaux, le culte le plus typique Ă©tant celui de Mithra, le dieu taureau reprĂ©sentant le soleil dont la naissance Ă©tait justement le 25 dĂ©cembre, le jour que l’Eglise Romaine choisirait pour cĂ©lĂ©brer la naissance du Christ, marquant ainsi l’importance des emprunts faits au paganisme par un christianisme opportuniste et dĂ©nuĂ© de scrupules.

Mensonge, hypocrisie et opportunisme

C’est justement ce que l’empereur Julien reprochait Ă  ses adversaires, leur manque de moralitĂ©, et leur opportunisme, en Ă©tant prĂȘts Ă  abjurer la foi de leurs ancĂȘtres afin de satisfaire leurs ambitions du moment. Pour tout dire, il les considĂ©rait comme des menteurs et leur foi, en un Dieu se sacrifiant pour le salut de ses adeptes, comme une baliverne d’autant plus inacceptable que sa mort sur la croix comme un criminel Ă©tait infamante, et que sa rĂ©surrection supposĂ©e relevait de la fable.

Plus que tout, cette foi avait Ă©tĂ© rĂ©cusĂ©e par ceux-lĂ  mĂȘmes parmi qui elle Ă©tait nĂ©e, le peuple juif. On pourrait y ajouter combien les polĂ©miques entre les diffĂ©rentes Ă©coles chrĂ©tiennes sur ce que l’on a nommĂ© la christologie mettait en cause la crĂ©dibilitĂ© d’une religion dont les adeptes ne s’accordaient pas sur la nature de leur Dieu et n’hĂ©sitaient pas Ă  s’entretuer ou Ă  s’excommunier Ă  cause de cela.

Il convient d’autant mieux de le souligner, que l’Empereur Constance, cousin et prĂ©dĂ©cesseur de Julien, Ă©tait un disciple d’Arius, pour qui le PĂšre avait la prééminence par rapport au Fils, et cela en faisait donc un hĂ©rĂ©tique aux yeux de  l’orthodoxie. C’est ce mĂȘme Constance qui avait exterminĂ© la famille de Julien afin d’asseoir son pouvoir. Il l’avait Ă©pargnĂ© ainsi que son frĂšre Gallus parce que considĂ©rant qu’ils n’étaient pas dangereux vu leur jeune Ăąge, Ă©loignĂ©s en Ă©tant surveillĂ©s serait suffisant.

Mais le destin serait inexorable. DĂ©pourvu de descendance mĂąle et instigateur d’un rĂ©gime policier, Constance n’allait rien trouver de mieux pour faire face aux rĂ©voltes des lĂ©gions romaines faisant face aux Germains sur le Rhin, que de faire de Gallus son successeur, une responsabilitĂ© dont le jeune homme ne ferait pas bon usage au point de fournir le prĂ©texte adĂ©quat aux courtisans pour rĂ©clamer et obtenir son Ă©limination. Gallus Ă©liminĂ©, Constance allait faire appel Ă  l’instigation de son Ă©pouse Eusebia Ă  Julien, considĂ©rĂ© comme un rĂȘveur inoffensif qui toute sa vie ne s’était occupĂ© que de lecture.

Il semble que pour des motifs de succession Eusebia ait nĂ©anmoins jouĂ© un rĂŽle dans la mort du nouveau-nĂ© que Julien avait eu avec son Ă©pouse. EnvoyĂ© sur le Rhin, il ferait d’abord son apprentissage militaire en tant que simple accompagnant. Les circonstances allaient cependant le soumettre Ă  des Ă©preuves dont il se sortirait brillamment face aux Germains en acquĂ©rant le prestige militaire suffisant pour constituer aux yeux de l’Empereur une menace dont il n’aurait de cesse de se dĂ©barrasser. Celui-ci dĂ©ciderait donc de le priver d’une bonne partie de l’armĂ©e du Rhin, composĂ©e essentiellement de Gaulois, en en envoyant les soldats se battre sur l’Euphrate contre les Perses. L’annonce de cette dĂ©cision provoquerait un soulĂšvement des soldats concernĂ©s, qui n’ayant aucune envie de s’éloigner de leurs familles et de leurs fiefs, proclameraient empereur Julien. Contre son grĂ© ainsi qu’il le dirait? Qu’importe !

L’armĂ©e du Rhin se dirigerait vers l’Est vers Constantinople et franchissait le Danube afin de combattre celle de l’Empereur Constance. Bien avant la bataille, celui-ci dĂ©cĂ©derait, sans qu’on n’en connaisse la raison; il avait pris soin de faire de son adversaire son successeur, prouvant que sa mort n’avait pas Ă©tĂ© aussi subite.

L’empereur qui rĂ©tablit le paganisme

Julien devenait ainsi empereur, et il pouvait donc dĂ©sormais professer ouvertement le paganisme que jusque-lĂ  il avait adoptĂ© secrĂštement. Parmi ses dĂ©cisions, la plus significative de son idĂ©alisme serait la constitution d’un corps de prĂȘtres consacrĂ©s au rite paĂŻen sans aucun doute sur le modĂšle de l’Eglise chrĂ©tienne et qui serait astreint Ă  la vertu. Car si la vertu se pratique, elle ne s’administre pas. La plus contestable serait l’élimination des chrĂ©tiens de tous les postes d’enseignement, que mĂȘme ses amis philosophes paĂŻens contesteraient comme contraire Ă  la compĂ©tence qui devrait primer. La plus Ă©trange serait la reconstruction du Temple de JĂ©rusalem et sa restitution au culte juif, il voulait s’assurer le concours des juifs sans doute afin de faire piĂšce Ă  la propagande des chrĂ©tiens. En fait, cette reconstruction n’aurait jamais lieu. Les auteurs chrĂ©tiens prĂ©tendraient aprĂšs la mort  de ce sioniste avant l’heure, que des phĂ©nomĂšnes divins, nuĂ©es tombĂ©es du ciel, tremblement de terre, l’ont empĂȘchĂ©e, et on doit Ă©videmment tenir leurs tĂ©moignages pour ce qu’ils valent, issus de propagandistes zĂ©lĂ©s.

Mais il n’y eut finalement qu’un seul affrontement sĂ©rieux Ă  EphĂšse au temple de DaphnĂ©, dont l’oracle aurait Ă©tĂ© rĂ©duit au silence par la prĂ©sence d’un cimetiĂšre de la foi rivale  en face du temple paĂŻen, et qui aboutirait Ă  la fermeture d’une Église, et Ă  l’interdiction faite aux chrĂ©tiens d’enterrer leurs morts et de se rendre aux cimetiĂšres autrement que dans l’obscuritĂ© de la nuit.

C’est plutĂŽt maigre pour parler d’une persĂ©cution gĂ©nĂ©ralisĂ©e comparable Ă  celles qui avaient eu lieu sous Decius ou DioclĂ©tien. NĂ©anmoins, l’issue fatale allait se profiler avec la dĂ©cision d’attaquer l’empire Perse Sassanide et d’occuper sa capitale CtĂ©siphon, prĂšs de l’actuelle Bagdad. Sous l’autoritĂ© de Shapour, iI Ă©tait au fait de sa puissance. Pourquoi donc l’empereur Julien a-t-il pris une dĂ©cision aussi hardie? Sans doute cela procĂ©dait-il des augures qu’il consultait rĂ©guliĂšrement et dont il s’était convaincu qu’il aurait un destin comparable Ă  celui d’Alexandre le Grand. Afin de le dire, les augures ne furent plus aussi favorables dĂšs lors que la campagne s’engagea. Pour ne pas tout rejeter sur les Dieux,  les conseillers incompĂ©tents dont il s’était entourĂ© n’y avaient non plus pas Ă©tĂ© Ă©trangers. En fait, chargĂ© de sa bibliothĂšque, ce fut le destin tragique d’Achille, le hĂ©ros d’HomĂšre, son auteur prĂ©fĂ©rĂ©, qu’il rencontra.

Les armĂ©es romaines bien soutenues par une flottille de combat suivent le cours de l’Euphrate et arrivent presque sans encombre sous les murailles de la capitale perse aprĂšs avoir pris pied sur la rive gauche du Tigre par une manƓuvre audacieuse, pour se rendre compte de son caractĂšre dĂ©fensif inexpugnable. Le reste de l’armĂ©e romaine accompagnĂ©e des contingents du roi d’ArmĂ©nie n’est pas au rendez-vous. Comme Ă  Carrhes quelques siĂšcles auparavant, les ArmĂ©niens ont fait dĂ©fection. L’empereur dĂ©cide alors de faire retraite avant l’arrivĂ©e du gros de l’armĂ©e perse. La cavalerie ennemie ne cesse de harceler les lĂ©gions en Ă©vitant le corps Ă  corps. Au cours d’un engagement, Julien est mortellement blessĂ© au foie par un javelot.

D’aucuns diront qu’il s’agissait d’un trait romain, pour ne pas dire chrĂ©tien. Les Perses  avaient en effet commĂ©morĂ© par des Ă©crits et des sculptures les rĂ©cits de la capture de l’empereur ValĂ©rien Ă  Edesse et la mort de Gordien Ă  CtĂ©siphon, qui auraient dĂ©jĂ  dĂ» engager Ă  plus de prudence. Ils demeureront Ă©trangement silencieux sur celle de Julien, suggĂ©rant ainsi n’avoir pris aucune part Ă  sa mort, et donnant subsĂ©quemment quelque crĂ©dit Ă  la thĂšse de la trahison.

Le rétablissement du christianisme

Les Romains, encerclĂ©s, s’en tireront pour sauver leur armĂ©e, en rĂ©trocĂ©dant toute la Haute MĂ©sopotamie ainsi que l’ArmĂ©nie Ă  leurs ennemis. Ce ne sera pas cher payĂ©. Mais la consĂ©quence la plus dramatique de cette dĂ©faite et de la disparition prĂ©coce de l’Apostat sera l’élimination dĂ©finitive du paganisme dans l’Etat romain. Naturellement elle se fera progressivement sur une vingtaine d’annĂ©es par une sĂ©rie de mesures qui Ă©loigneront d’abord du pouvoir les collaborateurs les plus proches de l’ancien empereur,  rĂ©tabliront les professeurs dans l’enseignement, restitueront les biens confisquĂ©s, et pour finir interdiront le paganisme en en fermant l’enseignement et les lieux du culte.

A  Alexandrie les choses prendront une tournure dramatique avec l’assassinat dans des Ă©meutes et des affrontements intercommunautaires de la prĂȘtresse pĂ©ripatĂ©ticienne Hypatie. Le fanatisme chrĂ©tien pourra dĂšs lors donner sa pleine mesure sans restriction avec le plein appui de l’autoritĂ© impĂ©riale, et d’abord contre les Ă©glises autres que celles reconnues.

Au terme de cette Histoire Ă  rebours rĂ©tablissant Mithra HĂ©lios, aux dĂ©pens de JĂ©sus-Christ, un constat s’impose. Ce que l’on a fini par nommer christianisme se situe en droite ligne de la tradition philosophique paĂŻenne grĂ©co-romaine. C’est simplement dans les manifestations publiques que la nouvelle foi constitue une rupture par rapport Ă  l’ordre ancien en supprimant les cruautĂ©s Ă©rigĂ©es en spectacle. Les combats de gladiateurs n’ont plus leur place dans le nouvel État chrĂ©tien, pas plus que les sacrifices sanglants dans l’exercice du rite. La priĂšre et la lecture des textes sacrĂ©s remplacent dĂ©sormais les offrandes. L’eucharistie, qui symbolise la consommation de la chair et du sang du nouveau Dieu, se substitue aux hĂ©catombes et aux holocaustes. Le fidĂšle acquiert ainsi une place plus importante dans le culte. De spectateur il devient acteur.

C’est dĂ©sormais le crĂ©puscule annoncĂ© du prĂȘtre, que plus tard l’islam mĂšnera Ă  son terme en supprimant le clergĂ©. Cependant sur le plan politique, l’autoritĂ© de droit divin, le Roi prĂȘtre (il n’y a qu’à lire le Roi d’Assyrie implorant son Dieu) et l’idĂ©al du pouvoir juste (traditions perse et indienne) ne sont que la perpĂ©tuation d’idĂ©es issues du paganisme. Simplement au CĂ©sar Dieu paĂŻen s’est substituĂ© le CĂ©sar lĂ©gitimĂ© en tant que serviteur du nouveau Dieu chrĂ©tien. La nature du nouvel État romain n’a donc pas changĂ©. Il est simplement moins prodigue du sang versĂ© (en public), Ă  l’exception de la guerre, oĂč l’extension de l’empire romain devient un devoir dĂ» au (nouveau) Dieu, tout comme il Ă©tait dĂ» Ă  l’ancien, celui du Soleil.

Le Djihad a donc de qui tenir, il substituera simplement Ă  l’Empire Romain, celui des Arabes. On comprend dĂšs lors la frĂ©nĂ©sie des dĂ©vots chrĂ©tiens saccageant les bas-reliefs des temples Ă©gyptiens en voulant dissimuler toute ressemblance avec la croix, ou bien incendiant la bibliothĂšque d’Alexandrie, en en attribuant la responsabilitĂ©, quelques siĂšcles plus tard, aux musulmans. Une quelconque similitude entre la mort de Horus et sa rĂ©surrection, symbolisant l’éternel triomphe de la vie, et celles du Christ, devait Ă  leurs yeux, ĂȘtre masquĂ©e Ă  tout prix.

Eu Ă©gard Ă  cela, le combat d’arriĂšre-garde de l’empereur Julien Ă©tait vouĂ© Ă  l’échec simplement parce que les Romains Ă©taient fatiguĂ©s de guerroyer et voulaient se trouver des raisons de devenir pacifistes afin de jouir de leurs conquĂȘtes. NĂ©anmoins, en les examinant de prĂšs, on ne peut nullement considĂ©rer comme illĂ©gitimes les raisons qui l’y ont poussĂ©. D’autant que, il aura dĂ©montrĂ© bien avant l’heure, que la soi-disant lĂ©gitimitĂ© politique actuelle issue du christianisme de l’empire romain et qui se rĂ©sume dans la dĂ©mocratie, dont se targuent les thĂ©oriciens d’une hypothĂ©tique europĂ©anitĂ© judĂ©o-chrĂ©tienne, n’est qu’une fable dangereuse, quand elle sert Ă  en exclure parmi les hĂ©ritiers de l’hellĂ©nisme, ceux qui ne leur siĂ©ent pas, les musulmans.      

* Médecin de libre pratique.

‘‘Julien dit l’Apostat’’ de Lucien Jerphagnon, prĂ©face de Paul Veyne Ă©ditions Tallandier, Paris,  19 novembre 2020, 357 pages.

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Au musée du Bardo | Aspects et formes de la présence italienne en Tunisie

27. April 2025 um 08:06

L’exposition «Daccourdou. Une histoire photographique», qui se tient du 25 avril au 25 juillet 2025, au musĂ©e du Bardo Ă  Tunis, documente les aspects et formes de la prĂ©sence culturelle italienne en Tunisie.

OrganisĂ©e par l’Institut culturel italien de Tunis, en collaboration avec l’ambassade d’Italie et l’Institut national du patrimoine (INP), l’exposition raconte, Ă  travers la photographie contemporaine, le riche patrimoine culturel partagĂ© entre l’Italie et la Tunisie.

Conçue par Filippo Maggia, l’un des plus grands experts italiens de la photographie contemporaine, l’exposition prĂ©sente les Ɠuvres de quatre photographes de renommĂ©e internationale, Claudio Gobbi, Tommaso Fiscaletti, Giovanna Silva et Souad Mani, appelĂ©s Ă  documenter avec diffĂ©rents langages visuels la prĂ©sence culturelle italienne dans le pays du Maghreb.

Le titre, «Daccourdou», dĂ©rive d’une expression arabe tunisienne d’origine italienne, et rappelle la longue et stratifiĂ©e histoire d’échanges et d’influences mutuelles entre les deux rives de la MĂ©diterranĂ©e, Ă©galement Ă©vidente dans le vocabulaire quotidien tunisien. Parmi les partisans de l’initiative figurent Bisazza Mosaico, Elleti Group, l’ONG WeWorld, en collaboration avec le MusĂ©e du Bardo et l’INP.

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Automobile | Des groupes chinois prospectent le site tunisien    

27. April 2025 um 07:37

Des reprĂ©sentants de trois sociĂ©tĂ©s chinoises leaders mondiaux dans le secteur des composants automobiles ont effectuĂ© une visite de prospection des possibilitĂ©s d’implantation en Tunisie.

C’est ce qu’a fait savoir, vendredi 25 avril 2025, l’Agence de promotion de l’investissement extĂ©rieur (Fipa).

La dĂ©lĂ©gation des responsables chinois a Ă©tĂ© reçue au siĂšge de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Casco Groupe Amphenol, implantĂ©e dans le Parc d’activitĂ©s Ă©conomiques de Bizerte par le directeur de site de cette sociĂ©tĂ©, Islem Darmoul, en prĂ©sence du PDG du Parc, Badia Klibi et le DG de Fipa, Jalel Tebib.

Cette visite marque l’intĂ©rĂȘt du positionnement de la Tunisie comme plateforme industrielle et logistique Ă  fort potentiel pour les marchĂ©s europĂ©en, amĂ©ricain et mĂȘme asiatique dans les secteurs des composants automobiles et l’intĂ©gration des chaines de valeurs mondiales de ce secteur.

La dĂ©lĂ©gation chinoise a exprimĂ© son intĂ©rĂȘt pour l’installation de sites de production en Tunisie afin de tirer parti de la proximitĂ© gĂ©ographique de la Tunisie avec l’Europe, de ses accords prĂ©fĂ©rentiels avec les marchĂ©s europĂ©ens et amĂ©ricains, ainsi que de son accĂšs aux marchĂ©s africain et asiatique, notamment la Chine.

Fipa a, Ă  cette occasion, rĂ©affirmĂ© son engagement Ă  accompagner les investisseurs Ă©trangers Ă  chaque Ă©tape de leur projet, de la phase d’étude jusqu’à la concrĂ©tisation de l’investissement et Ă  favoriser des partenariats porteurs de croissance partagĂ©e et de crĂ©ation d’emplois.

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Le poùme du dimanche | ‘‘Ballade d’arriùre-saison’’ de Anouar Attia

27. April 2025 um 07:26

Anouar Attia est romancier, nouvelliste, auteur de contes et de rĂ©cits. Son Ɠuvre narrative est importante, mais la poĂ©sie n’est pas loin de ses prĂ©occupations littĂ©raires.

NĂ© en 1939 Ă  Mateur, Anouar Attia a Ă©tĂ© professeur aux universitĂ©s de Tunis. AgrĂ©gĂ© d’anglais, il est traducteur trilingue, anglais-français-arabe.

Comme traducteur de poĂ©sie : Aboulkacem Chebbi, Hymnes Ă  la vie, Ed. Sahar, 2015; Zbeida B’chir, Le phĂ©nix, Credif, 2017 ; Mnaouar Smadeh, PoĂšmes choisis, Ed. Sahar, 2021.

Tahar Bekri

C’ETAIT du temps des amours Ă©perdues

Elle venait de temps en temps

En coup de vent

Je lui offrais un bouquet de lys tout blancs

Va temps vient autre temps

Un soir dont se souviendra le divan

Elle m’offrit ses lùvres

Fruit de Paradis

C’était le jour d’avant

Le jour d’aprùs je lui offris un bouquet de roses rouge-sang


Entre Ciel et Terre on vivait

Le jour sur un nuage rosi de nos soleils

La nuit Over the Rainbow dans des cieux étrangers



 Je l’aimais dans ses colùres, dans ses pleurs et dans ses ris

L’aimais en le corps d’elle,

Entier

Depuis ses cheveux noirs de nuit

Jusqu’à ses pieds, chaussĂ©s ou nus

En passant, le caressant,

Par son pubis

Sur terre il y avait un lit fleuri de jasmin et de nesri

Dans lequel des danses barbares se déchaßnaient

Sans arrĂȘt

Les Dieux Lares se bouchaient les oreilles

Terrifiés

Sur terre aussi il y avait une fontaine nommée Désir

L’eau y Ă©tait si pure que souvent on s’y baignait

Elle y plongeait SirĂšne, Aphrodite en jaillissait

Si belle elle Ă©tait que je ne pouvais m’empĂȘcher

De pleurer

Lui disais

Il y a longtemps que je t’aime

Jamais je ne t’oublierai

Puis, en pente douce, les choses se sont gùtées


Elle n’était pas volage

Mais était
 comment dire


Ouverte Ă  toutes les envies


 Elle n’était pas frivole

Mais était
 comment dire


LégÚre

S’envolait autant au souffle de l’harmattan

Qu’à la brise lĂ©gĂšre du matin naissant


 Elle n’était pas allumeuse

Mais était
 comment dire


Facile à prodiguer son sourire conquérant

A tout venant

Ma jalousie, au début étincelle,

Etait devenue incendie

Je voulus la brider

Voulus la mettre en cage

Elle était oiseau sauvage

S’est envolĂ©e, n’est plus revenue

Me laissant le cƓur à jamais meurtri

* * *

AUJOURD’HUI

Le vieux chenu, pétri de nostalgie

Relégué des amours éperdues

Mais pas de celles assagies

Vient Ă  Toi, vieille ou vieux

Jeune homme piaffant d’énergie

Adorable jeune femme ou jeune fille en fleur

T’offre une fleur disant l’amitiĂ©

Lys tout blanc
, iris, arum ou Ɠillet

Toutes fleurs au parfum moins enivrant

Que leurs sƓurs disant l’amour

Mais qui disent la plus belle des amitiés

Entre Ăąges les mĂȘmes ou diffĂ©rents,

Celle entre quelqu’un qui Ă©crit

Et quelqu’un qui le lit.

Nov. 2024

(Remerciements à l’auteur)

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Football | L’équipe de Tunisie Ă  la Coupe arabe des nations

27. April 2025 um 07:18

La sélection tunisienne de football seniors participera à la Coupe arabe des nations, Fifa-Qatar-2025, prévue du 1er au 18 décembre prochain, a annoncé la Fédération tunisienne de football (FTF), samedi 26 avril, sur sa page officielle Facebook.

La FTF affirme avoir reçu une invitation du président de la Fédération internationale de football (Fifa), Gianni Infantino, pour prendre part à cette édition.

La Tunisie avait participĂ© Ă  la prĂ©cĂ©dente Ă©dition en 2021, oĂč elle avait terminĂ© Ă  la deuxiĂšme place aprĂšs sa dĂ©faite en finale face Ă  l’AlgĂ©rie (0-2).

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L’étrange disparition du Franco-Tunisien Jalloul Dallaji

27. April 2025 um 06:46

DonnĂ© pour disparu en France, Jalloul Dallaji, un Franco-Tunisien de 84 ans, serait peut-ĂȘtre rentrĂ© en Tunisie. ThĂšse que sa famille Ă©carte totalement. Le Figaro raconte l’histoire de cette Ă©trange disparition.

Jalloul Dallaji, un Franco-Tunisien de 84 ans installĂ© en colocation Ă  Saint-Martin-du-Var, prĂšs de Nice (Alpes-Maritimes), n’a pas donnĂ© signe de vie depuis le 13 dĂ©cembre dernier. Ce jour-lĂ , l’octogĂ©naire avait Ă©tĂ© vu pour la derniĂšre fois dans le bus 59 en direction de son domicile de Saint-Martin-du-Var, dans l’arriĂšre-pays niçois.

Jalloul Dallaji, installĂ© en colocation Ă  Saint-Martin-du-Var, prĂšs de Nice (Alpes-Maritimes), n’a plus donnĂ© signe de vie depuis le 13 dĂ©cembre dernier. La trace de l’octogĂ©naire a Ă©tĂ© perdue ce jour-lĂ  dans le courant de l’aprĂšs-midi tandis qu’il cheminait par le bus 59 vers son domicile aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă  la mosquĂ©e. Depuis, plus rien.

Une enquĂȘte a Ă©tĂ© ouverte et confiĂ©e Ă  la brigade de gendarmerie de Saint-Martin-du-Var. Des images de vidĂ©osurveillance ont notamment Ă©tĂ© exploitĂ©es, en vain. Des battues ont ensuite Ă©tĂ© organisĂ©es avec le dĂ©ploiement de moyens consĂ©quents, les militaires explorant alors la piste d’un accident. L’octogĂ©naire pourrait avoir manquĂ© son arrĂȘt de bus et dĂ©cidĂ© de rentrer Ă  pied le long de la trĂšs frĂ©quentĂ©e et rĂ©putĂ©e dangereuse route de Grenoble, qui longe les rives du Var, un fleuve cĂŽtier. Malheureusement, de ce cĂŽtĂ©-ci non plus, les investigations n’ont rien donnĂ©.

Voyant l’enquĂȘte s’enliser, la famille du disparu, son frĂšre en particulier, s’en est remise Ă  l’Association d’assistance et de recherche des personnes disparues (ARPD). Â«De notre cĂŽtĂ© nous sommes sĂ»rs qu’il est bien montĂ© dans le bus au moins jusqu’à l’arrĂȘt Saint Isidore, Ă  l’ouest de Nice, lĂ  oĂč l’un de ses amis est descendu. Mais ensuite, c’est le trou noir», explique Isabelle, l’une des enquĂȘtrices de l’association dans le dĂ©partement. Cette derniĂšre ne cache pas son inquiĂ©tude : Â«Plus le temps passe, plus l’espoir de le retrouver en vie diminue
 Nous sommes allĂ©s Ă  la morgue de Nice pour consulter le registre des morts sous X, mais cela n’a rien donnĂ©.» 

L’enquĂȘtrice ne croit pas qu’il puisse s’agir d’un acte criminel. Â«Monsieur Dallaji avait de nombreux amis et aucun problĂšme avec personne. Aucune dette d’argent non plus», assure-t-elle. Et si, finalement, l’octogĂ©naire avait filĂ© Ă  l’anglaise vers son pays d’origine ? C’est en tout cas ce que laisse entendre une source judiciaire. Â«Tout porte Ă  croire que ce monsieur est rentrĂ© en Tunisie sans prĂ©venir ses proches», indique-t-elle. SollicitĂ©, le parquet de Nice confirme que l’enquĂȘte a Ă©tĂ© classĂ©e sans suite pour Â«absence d’infraction». Et d’indiquer sans plus de dĂ©tails : Â«L’hypothĂšse privilĂ©giĂ©e est en effet celle d’un dĂ©part volontaire du territoire français.» 

Un Ă©pilogue aussi rassurant qu’invraisemblable. Â«J’ai eu confirmation de la famille de Monsieur Dallaji que celui-ci n’est pas retournĂ© en Tunisie», soutient Isabelle, dĂ©routĂ©e par cette conclusion, elle qui travaille encore activement sur ce dossier. Bien qu’officiellement close, l’affaire laisse derriĂšre elle bien des zones d’ombre.

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AprĂšs trois mois de traitement, la militante Radhia Nasraoui quitte la clinique

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 23:44

La militante historique pour la justice et les droits humains, l’avocate Radhia Nasraoui retrouve la santĂ© et quitte la clinique, ce samedi 26 avril 2025.

AprĂšs trois mois de traitement Radhia Nasraoui a pu rentrer chez elle, se rĂ©jouit son Ă©poux Hamma Hammami figure emblĂ©matique de la gauche tunisienne en remerciant toutes les personnes qui l’ont soutenu ainsi que son Ă©pouse dans cette nouvelle Ă©preuve.

Me Radhia Nasraoui retrouve progressivement sa capacitĂ© de mouvement aprĂšs avoir failli la perdre, prĂ©cise la mĂȘme source en exprimant sa profonde gratitude Ă  ses camarades, militants, journalistes, syndicalistes, avocats
 qui n’ont cessĂ© de s’enquĂ©rir de sa santĂ©, ainsi qu’au personnel mĂ©dical, paramĂ©dical et administratif pour leur dĂ©vouement et leurs soins attentifs.

Notons que depuis qu’elle a subi une opĂ©ration au cerveau Ă  l’hĂŽpital militaire de Tunis en novembre 2021, Radhia Nasraoui a Ă©tĂ© hospitalisĂ©e Ă  plusieurs reprises pour diffĂ©rents soins et fait preuve de courage et patience dans ce combat contre la maladie.

Y. N.

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Opération coup de poing contre les panneaux publicitaires installés illégalement à Tunis

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 23:12

Une opĂ©ration conjointe menĂ©e par plusieurs dĂ©partements de la municipalitĂ© de Tunis a permis le dĂ©mantĂšlement d’un nombre significatif de panneaux publicitaires illĂ©galement installĂ©s sur le domaine public.

C’est ce qu’indique un communiquĂ© publiĂ© par la municipalitĂ© ce samedi 26 avril 2025, en prĂ©cisant que les opĂ©rations ont Ă©tĂ© menĂ©es par ses services en coordination avec la direction des parcs et espaces verts, ainsi que de la direction des routes et trottoirs qui se sont mobilisĂ©s pour faire respecter la rĂ©glementation en vigueur concernant l’occupation du domaine public.

Ces panneaux publicitaires n’avaient fait l’objet d’aucune autorisation prĂ©alable, constituant ainsi une infraction et une atteinte Ă  l’esthĂ©tique de la ville, souligne la municipalitĂ©, en exprimant sa volontĂ© de mettre fin Ă  ces pratiques illĂ©gales.

Y. N.

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Gestern — 26. April 2025Kapitalis

Sidi Bouzid | La Protection civile dément le décÚs de 12 femmes dans un accident

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 22:08

La Protection civile de Sidi Bouzid a formellement dĂ©menti les rumeurs circulant sur les rĂ©seaux sociaux prĂ©tendant qu’un accident mortel est survenu ce samedi 26 avril 2025.

Selon les rumeurs lancĂ©es sur Facebook via la diffusion d’une ancienne vidĂ©o l’accident aurait impliquĂ© un vĂ©hicule transportant des femmes agricoles et aurait fait 12 morts.

Un responsable de la PC de Sidi Bouzid a assurĂ© dans une dĂ©claration Ă  MosaĂŻque FM qu’aucun accident n’a Ă©tĂ© enregistrĂ© ce jour et que ces informations sont infondĂ©es.

Y. N.

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Le CRLDHT appelle à la «mobilisation pour les prisonniers politiques en Tunisie»

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 20:09

Le ComitĂ© pour le respect des libertĂ©s et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) appelle Ă  manifester ce 1er mai Ă  Paris en solidaritĂ© avec les prisonniers politiques et d’opinion en Tunisie.

Dans un communiquĂ© le CRLDHT a prĂ©cisĂ© que cette manifestation organisĂ©e Ă  l’occasion de la JournĂ©e internationale des travailleuses et travailleurs, vise Ă  « exiger la libĂ©ration immĂ©diate de tou·te·s les prisonnier·e·s politiques et d’opinion en Tunisie et l’arrĂȘt de la rĂ©pression contre les syndicalistes, journalistes, avocat·e·s, magistrat·e·s, militant·e·s et opposant·e·s »

La mĂȘme source pointe du doigt le pouvoir en place et appelle Ă  briser le silence et Ă  exprimer son opposition Ă  toute dictature en prenant part au rassemblement ce jeudi 1er mai Ă  14h Ă  la Place d’Italie Ă  Paris.

« Faisons entendre notre solidaritĂ© avec les dĂ©tenu·e·s d’opinion et les familles brisĂ©es par l’arbitraire», lit-on encore dans la note diffusĂ©e par le CRLDHT

Y. N.

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Tunisair express rétablit sa liaison Tunis-Tozeur

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 19:04

Tunisai express vient d’annoncer une bonne nouvelle pour les voyageurs souhaitant dĂ©couvrir les charmes du sud tunisien : la ligne aĂ©rienne entre Tunis et Tozeur reprendra Ă  compter de demain, dimanche 27 avril 2025.

La compagnie aĂ©rienne a prĂ©cisĂ© que le vol aller, rĂ©fĂ©rencĂ© UG030, quittera l’aĂ©roport de Tunis Ă  17h45, alors que le vol retour, portant le numĂ©ro UG031, est programmĂ© pour un dĂ©collage de l’aĂ©roport de Tozeur Ă  19h25.

Cette annonce marque le retour d’une liaison essentielle pour la rĂ©gion de Tozeur, connue pour ses paysages dĂ©sertiques uniques, ses oasis et son riche patrimoine culturel. La reprise de ce vol facilitera sans aucun doute les dĂ©placements des touristes et des rĂ©sidents.

Notons que dans son communiquĂ©, Tunisair Express a tenu Ă  prĂ©senter ses excuses Ă  sa clientĂšle pour les rĂ©centes perturbations qui ont affectĂ© cette ligne, sachant que ce rĂ©tablissement devrait permettre de rĂ©pondre Ă  la demande et d’assurer une meilleure connectivitĂ© entre la capitale et le sud du pays.

Y. N.

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Affaire Mkadmi | Dix ans aprÚs, la clinique reconnue coupable de négligence médicale

Von: Yusra NY
26. April 2025 um 18:36

Plus de dix ans aprùs la disparition du journaliste Abderraouf Mkadmi, la justice a enfin rendu son verdict, annonce l’avocat de la famille ce samedi 26 avril 2025.

Le tribunal a statuĂ© en reconnaissant la responsabilitĂ© d’une clinique situĂ©e Ă  La Marsa dans le dĂ©cĂšs du journaliste survenu en 2015, et ce, sur la base des conclusions d’un collĂšge de trois experts mĂ©dicaux dĂ©signĂ©s par le tribunal. Leur rapport a mis en lumiĂšre des erreurs mĂ©dicales et des lacunes significatives dans les soins prodiguĂ©s au journaliste durant son sĂ©jour Ă  la clinique, prĂ©cise l’avocat dans une dĂ©claration Ă  MosaĂŻque FM.

Notons que la famille du journaliste avait dĂ©posĂ© plainte, il y a une dĂ©cennie, accusant l’établissement de santĂ© de nĂ©gligence et de prise en charge dĂ©faillante ainsi que de manquements qui aurait causĂ© le dĂ©cĂšs.

Il a fallu une bataille judiciaire pour que ses droits soient enfin reconnus et selon l’avocat, cette dĂ©cision de justice qui intervient au terme d’une longue et Ă©prouvante procĂ©dure judiciaire arque une Ă©tape cruciale dans la reconnaissance des droits des victimes d’erreurs mĂ©dicales en Tunisie et pourrait ouvrir la voie Ă  d’autres affaires similaires.

Il a par ailleurs soulignĂ© que la famille Mkadmi avait dĂ©libĂ©rĂ©ment choisi de ne pas engager de poursuites pour homicide involontaire, l’objectif principal Ă©tant d’obtenir une reconnaissance publique de la responsabilitĂ© de la clinique dans le dĂ©cĂšs.

Y. N.

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Esperance vs Hammam Lif en live streaming : Coupe de Tunisie

Von: mounir
26. April 2025 um 14:00

Huitiùme de finale de la Coupe de Tunisie aujourd’hui, Esperance Sportive de Tunis Hammam Lif. En direct à 14h30 au stade de Bou Kornine.

EST Hammam Lif en live streaming : Coupe Tunise

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La Tunisie «invisible et inaudible» aux Spring Meetings du FMI et de la BM

26. April 2025 um 09:22

En rupture (presque) officielle avec le Fonds monétaire international (FMI) et en contact récurrent avec le groupe de la Banque mondiale (BM), la Tunisie était présente aux travaux des Spring meetings du FMI et de la BM de maniÚre discrÚte et tacite. Pour la forme. Que retenir


Moktar Lamari, Ă  Washington

La dĂ©lĂ©gation tunisienne prĂ©sente ici Ă  Washington compte le ministre de l’Économie et le gouverneur de la Banque centrale, en plus de quelques membres de l’ambassade de Tunisie Ă  Washington. Aucun journaliste, aucun communicateur pour faire la lumiĂšre sur ce que font ou ne font pas les membres de cette dĂ©lĂ©gation aux rencontres du FMI et de la BM.

Contrairement aux autres pays, nous n’avons vu aucune de ces personnalitĂ©s tunisiennes faire des exposĂ©s ou participer en tant que panĂ©liste pour entre autres informer sur les enjeux et les dĂ©fis des politiques monĂ©taires et Ă©conomiques en Tunisie. Aucune activitĂ© n’a comportĂ© la Tunisie dans ses contenus ou rĂ©fĂ©rences. La Tunisie n’existe pas dans les rouages de ces activitĂ©s de premier plan. Aucun plaidoyer, aucune approche, rien de rien


Évidemment, les rapports officiels publiĂ©s mardi, ont comportĂ© des estimations et des chiffres Ă©conomiques sur la Tunisie dans le cadre des tableaux recensant l’ensemble des pays du monde, membres du FMI (199). Ces chiffres rĂ©visent Ă  la baisse le taux de croissance de la Tunisie et indiquent le fort dĂ©calage nĂ©gatif entre la Tunisie et les pays comparables (Maroc, entre autres).

Les Etats-Unis à la manƓuvre

Il faut dire que ces Spring meetings ont été marqués par la «réinitialisation» du commerce mondial, par Trump et par une tension latente mais omniprésente au sein des délégations et hauts décideurs du FMI et de la BM.

Beaucoup de personnalitĂ©s ont manquĂ© Ă  l’appel. Elles ont prĂ©fĂ©rĂ© dire non par leur absence. On peut penser au gouverneur de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale des États-Unis (FED), la Banque centrale europĂ©enne (BCE), l’Organisation mondiale du commerce (OMC), etc. Les dĂ©bats ont Ă©tĂ© prudents excluant des concepts clefs comme les changements climatiques, les Ă©nergies renouvelables, l’inclusion sociale, entre autres. Ces termes ne sont plus autorisĂ©s par Trump. Les États-Unis sont le principal actionnaire de ces institutions, et donc le pays ayant le plus fort poids dans le vote et le vĂ©to aux dĂ©cisions clefs au sein du FMI et de la BM.

La prĂ©sence amĂ©ricaine a attirĂ© l’attention et clairement, l’administration Trump tente de mettre la main sur les politiques et les orientations de ces deux institutions de Bretton Woods.

L’administration amĂ©ricaine a pris la parole plusieurs fois lors de ces rencontres pour accuser la Chine de prĂ©dation, de manipulation et d’opacitĂ©. Allant jusqu’à demander l’arrĂȘt des aides aux pays aidĂ©s par la Chine. La Tunisie fait partie de ces pays, mĂȘme si la liste des pays ciblĂ©s circule dans les couloirs, sans qu’on ait une copie crĂ©dible des pays que l’administration Trump veut punir pour leurs liens et coopĂ©ration avec la Chine. La Tunisie doit faire attention Ă  ces risques de «punition» et incertitudes liĂ©es.

En revanche, il y au moins cinq participants qui viennent de Tunis, et reprĂ©sentant des institutions internationales de financement de l’aide au dĂ©veloppement prĂ©sentes Ă  Tunis.

Les travaux ont été marqués par un chambardement des agendas et des concepts clefs en vogue durant les derniÚres années au sein du FMI et de la BM.

Toutes les activitĂ©s, les financements, les projets portant sur les changements climatiques, le genre, l’inclusion et les Ă©nergies renouvelables, ont Ă©tĂ© retirĂ©s sans mĂ©nagement et sans explication.

Deux constats sont marquants. Un : le FMI et la BM ne sont ni neutres, ni objectifs de maniĂšre absolue. Ils ne sont que des instruments de politique et des leviers de gouvernance pour des intĂ©rĂȘts dominants. Dans une logique du plus fort
 Deux: ceux et celles endoctrinĂ©s jusqu’à l’os par les procĂ©dures et les apparences de rigueur dans ces institutions doivent se remettre en question. Ils doivent aller au-dela des apparences par un sens critique, qui manque souvent chez les experts et fonctionnaires de ces institutions créées en 1944, pour reproduire la loi du plus fort. A bon entendeur salut


Équilibrage requis en urgence

La Tunisie a besoin de ses enfants, tous ses enfants pour la dĂ©fendre, en se mettant de son cĂŽtĂ©, sans ĂȘtre aliĂ©nĂ©s par des biais, pressions ou encore conflit d’intĂ©rĂȘt.

Les Ă©lites doivent rester vigilantes face aux dĂ©rives du FMI, dĂ©sormais sous l’emprise d’un pouvoir hĂ©gĂ©monique erratique
vous devinez lequel!

Je quitte ce matin Washington DC, avec un sentiment de satisfaction, ayant analysĂ© et transmis au moins 10 chroniques sur les mutations du FMI, sous l’emprise de Trump, et les risques que cela gĂ©nĂšre pour l’économie mondiale, et notamment pour les pays lilliputiens, comme la Tunisie.

Un travail est à faire au sein du gouvernement tunisien, pour atténuer les incertitudes émanant de Washington, la Maison blanche, le FMI, la BM, mais pas seulement.

La Tunisie doit probablement revisiter les droits de douane avec les Etats-Unis, de façon à exporter plus, mais pourquoi pas importer plus avec des droits de douane moins élevés pour les technologies américaines, voitures, équipements, innovations à la fine pointe du savoir.

L’hĂ©gĂ©monie française en Tunisie doit ĂȘtre revue aussi, pour (pourquoi pas) mieux Ă©quilibrer et mieux diversifier les importations et aller vers plus d’ouverture sur les États-Unis, surtout que le dollar est en baisse, et il baissera encore.

La Tunisie peut gagner de la diversification de ses partenaires et secteurs d’exportation. On peut exporter plus que l’huile d’olive et des dattes aux États-Unis.

On se doit de jouer le jeu, de maniĂšre flexible, intelligente et anticipative.

Le gouvernement doit agir de maniĂšre proactive, plutĂŽt que rĂ©active. Et cela peut Ă©viter au pays plein de mĂ©saventures, misĂšres et incertitudes avec l’oncle Sam.

* Economiste universitaire, Canada.

 Blog de l’auteur : Economics for Tunisia, E4T.

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Vient de paraütre | ‘‘Poùtes tunisiens’’ de Tahar Bekri

26. April 2025 um 08:47

Le poĂšte Tahar Bekri, qui anime depuis des annĂ©es la rubrique ‘‘PoĂšme du dimanche’’ sur Kapitalis, vient de publier aux Ă©ditions Nehed une anthologie intitulĂ©e ‘‘PoĂštes tunisiens’’.

Ce choix de poĂštes tunisiens, traduits de l’arabe, voudrait porter Ă  la connaissance du public de langue française des voix aussi riches que diffĂ©rentes, de Aboulkacem Chebbi Ă  Ahmed Sghaier Ouled Ahmed, en passant par Mnaouer Smadah, Ahmed Laghmani, JĂąafar Majed, Noureddine Sammoud, Habib Zanned, Jamila Mejri, Moncef Louhaibi et autres Mohamed El-Ghozzi, pour n’en citer que quelques uns, qui participent au paysage littĂ©raire national ou du monde arabe et qui mĂ©ritent de trouver leur place au sein de la poĂ©sie mondiale.

Tous les courants se retrouvent dans ce choix, sans exclusivitĂ© ni prĂ©tention exhaustive. L’ambition de l’auteur Ă©tant de rapprocher les deux expressions poĂ©tiques existant en Tunisie, au-delĂ  de la question de la langue.      

L’ouvrage se trouve au Stand 1612 de la Foire du livre de Tunis ouverte le 25 avril au Palais des Expositions du Kram, et se poursuivra jusqu’au 4 mai prochain.  

I. B.

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Jica | 50 ans au cƓur de la coopĂ©ration entre le Japon et la Tunisie

26. April 2025 um 07:57

À l’occasion du 50e anniversaire de l’implantation de l’Agence japonaise de coopĂ©ration internationale (Jica) en Tunisie, une brochure commĂ©morative vient d’ĂȘtre publiĂ©e. Elle retrace un demi-siĂšcle de collaboration fructueuse, marquĂ©e par de nombreuses rĂ©alisations dans des secteurs Ă©conomiques prioritaires, tels que l’eau, le dĂ©veloppement rural, l’énergie et l’industrie. (Ph. Le Pont de Rades, symbole de la coopĂ©ration tuniso-japonaise).

Cette publication met en lumiĂšre les chiffres clĂ©s de cette coopĂ©ration durant les 50 derniĂšres annĂ©es. Ainsi, le montant global des prĂȘts en yen a atteint les 353,177 milliards de yen, soit 7,318 milliards de dinars et le montant des dons et coopĂ©ration technique les 38,43 milliards de yen, soit 796 millions de dinars. 

En outre, cette coopĂ©ration s’est Ă©galement appuyĂ©e sur les Ă©changes professionnels et humains. 532 volontaires japonais sont venus en Tunisie, 759 experts ont Ă©tĂ© mobilisĂ©s et 1 824 cadres et Ă©tudiants tunisiens ont Ă©tĂ© formĂ©s au japon.

En termes d’impact sur le terrain, la Jica a contribuĂ© Ă  la construction de 134 kilomĂštres d’autoroutes, 790 MW de puissance Ă©lectrique, reprĂ©sentant plus de 10% de l’électricitĂ© produite en Tunisie.

Dans le secteur agricole les projets rĂ©alisĂ©s ont permis Ă  plus de 10 millions de personnes d’accĂ©der Ă  l’eau potable. En outre, 42 000 exploitations agricoles ont pu avoir accĂšs Ă  l’eau d’irrigation, totalisant plus de 68 500 hectares de zones irriguĂ©es. 

Le Pont de Rades, symbole phare de la coopération tuniso-japonaise, a contribué à fluidifier le trafic entre la banlieue nord et la banlieue sud de la Capitale, enregistrant environ 30 000 passages par jour.

DerriĂšre chaque chiffre, se cache aussi une histoire humaine. Depuis le dĂ©but de son engagement, la Jica a toujours accordĂ© une importance particuliĂšre non seulement au transfert des technologies, mais aussi Ă  l’établissement de relations de confiance et Ă  l’apprentissage mutuel entre les peuples tunisiens et japonais. La brochure prĂ©sente les tĂ©moignages des volontaires de la Jica ainsi que leurs homologues tunisiens, les chefs de projet et d’autres parties prenantes. Elle donne un aperçu des efforts impressionnants dĂ©ployĂ©s et des Ă©changes trĂšs fructueux entre les volontaires japonais et les partenaires tunisiens au cours des 50 derniĂšres annĂ©es.

Consulter la version numérique de la brochure sur ce lien.

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