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L’Afrique et le Japon Cocréer un avenir grâce à la jeunesse, à l’innovation et au partenariat

Von: La Presse
20. August 2025 um 18:30

Par Tanaka Akihiko, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica)

Alors que la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique « Ticad 9 »  se tient du 20 au 22 août 2025 à Yokohama au Japon, le monde tourne une fois de plus son regard vers l’Afrique — un continent riche en diversité, en résilience et en promesses. Cette conférence intervient à un moment crucial, marqué par des défis mondiaux, tels que le changement climatique, la fragmentation géopolitique et les inégalités économiques. « Ticad 9 » offre une plateforme essentielle pour réimaginer la coopération au développement, fondée sur le respect mutuel, l’innovation et le partenariat stratégique.

Au cœur de cette vision se trouve la jeunesse africaine. D’ici 2050, une personne sur quatre dans le monde sera africaine. Ce changement démographique représente une opportunité historique : un « dividende démographique » porté par une main-d’œuvre jeune et dynamique. Mais ce potentiel ne pourra être réalisé que par des investissements soutenus dans l’éducation, la santé et la création d’emplois. Sans cela, les mêmes forces démographiques pourraient aggraver la pauvreté et l’instabilité.

La vision de la Jica : développement endogène et sécurité humaine

Depuis le lancement de l’Aide publique au développement (APD) du Japon en 1954, l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) a œuvré dans plus de 190 pays, soutenant le développement à travers les infrastructures, la formation des ressources humaines et la coopération technique. L’APD japonaise, dirigée par la Jica, a longtemps défendu le principe du « développement autochtone ». Cette approche vise à autonomiser les communautés locales afin qu’elles trouvent leurs propres solutions, plutôt que d’imposer des modèles extérieurs. Les programmes de la Jica en Afrique illustrent cette philosophie. La Coalition pour le développement du riz en Afrique (Card), lancée lors de la « Ticad IV » en 2008, a doublé la production de riz sur le continent en une décennie.

Aujourd’hui étendue à 32 pays, la Card vise à doubler à nouveau la production pour atteindre 56 millions de tonnes d’ici 2030, transformant l’Afrique en une région autosuffisante sur le plan alimentaire. D’autres initiatives comme la « Shep » (Promotion et autonomisation de l’horticulture des petits exploitants) et le « Kaizen » (méthode d’amélioration de la productivité inspirée des pratiques japonaises) ont permis aux agriculteurs et aux travailleurs d’améliorer leurs moyens de subsistance et productivité avec des ressources limitées. Ces programmes sont désormais dirigés par des formateurs africains, diffusant un développement durable à travers le continent. La sécurité humaine est le principe fondamental de toutes les actions de la Jica — un principe réaffirmé dans la Charte révisée de la coopération au développement du Japon en 2023. Elle signifie garantir que chaque individu soit libre de la peur et du besoin, et puisse vivre dans la dignité. Dans un monde confronté à des crises imbriquées, ce principe est plus pertinent que jamais.

Innovation et entrepreneuriat : une nouvelle ère de collaboration

La jeunesse africaine n’est pas seulement bénéficiaire — elle est innovatrice. Partout sur le continent, de jeunes entrepreneurs utilisent les technologies numériques pour résoudre des problèmes locaux et lancer des startup. En réponse, la Jica a lancé en 2020 le projet « Ninja » (Next Innovation with Japan), qui relie des startup  africaines à des investisseurs et experts japonais. En 2025, la Jica a signé son premier accord de don avec le Nigeria pour soutenir des startup  locales, marquant une nouvelle étape dans la collaboration en matière d’innovation entre l’Afrique et le Japon. Lors de « Ticad 9 », la Jica dévoilera l’initiative « Idea » (Impact Investing for Development of Emerging Africa), conçue pour mobiliser des capitaux privés en faveur du développement socioéconomique et de l’action climatique. En complément, le gouvernement japonais a modifié la loi sur la Jica en avril 2025, permettant à l’agence de prendre des risques financiers pour catalyser les investissements privés — une première dans l’histoire de la coopération japonaise.

Échanges de jeunesse : bâtir la confiance et un avenir commun

Les échanges humains sont au cœur du partenariat Afrique-Japon. Depuis 2013, l’initiative « ABE » (African Business Education Initiative for Youth) a permis à plus de 1.900 étudiants africains d’étudier au Japon et de faire des stages dans des entreprises japonaises. Une ancienne participante remarquable est Mme Pelonomi Moiloa, fondatrice sud-africaine de « Lelapa AI », qui développe des technologies linguistiques pour les langues africaines peu dotées. Son travail lui a valu une place dans le classement « Time » des 100 talents de l’IA (intelligence artificielle) en 2023.

S’appuyant sur l’ABE, la Jica lancera « Tomoni Africa » à la « Ticad 9 ». « Tomoni » signifie « ensemble » et « amis » en japonais, symbolisant l’esprit d’apprentissage mutuel et de collaboration. « Tomoni Africa » élargira les échanges face-à-face entre jeunes africains et japonais, favorisant les amitiés et les projets communs. Cet esprit est déjà bien vivant. En mai 2025, la Jica et le lycée « Sapporo Kaisei » ont organisé le « Japan-Africa Youth Camp », réunissant 300 élèves japonais et 20 jeunes Africains pour discuter de culture, de développement et de coopération future. Ces interactions brisent les barrières et construisent une compréhension durable.

Volontariat et multilatéralisme : un héritage de partenariat

Depuis 1965, plus de 16.000 volontaires japonais de la coopération internationale (Jocv) ont servi en Afrique, contribuant dans des secteurs allant de l’éducation à l’agriculture. Beaucoup reviennent au Japon avec un nouvel élan, créant des entreprises sociales et revitalisant leurs communautés. Un exemple est Mme Tsuboi Aya, qui a fondé « Sunda Technology » après son service en tant que Jocv en Ouganda. Son système de paiement de l’eau basé sur l’IoT (Internet of Things) assure un accès durable à l’eau potable en Afrique et a été reconnu par « Forbes Japan Next 100 » en 2023.

Le format multilatéral de la Ticad — réunissant gouvernements, société civile et organisations internationales — reste une clé de son succès. Le partenariat de la Jica avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), signé en 2022, vise à créer une zone commerciale unifiée. La Jica soutient également le développement des corridors économiques et les postes de contrôle juxtaposé pour faciliter le commerce. Au-delà de l’Afrique, la Jica favorise la coopération triangulaire avec des pays comme l’Égypte et le Brésil, afin de partager leur expertise à travers les continents. En 2024, la Jica et l’Indonésie ont signé un mémorandum pour soutenir conjointement le développement africain, illustrant le potentiel croissant de la collaboration Sud-Sud.

Un avenir commun fondé sur le respect et la cocréation

L’Afrique est à la croisée des chemins. Ses défis — pauvreté, conflits, gouvernance — sont réels. Mais ses opportunités — jeunesse, innovation, résilience — sont tout aussi puissantes. Pour le Japon, s’engager avec l’Afrique n’est pas un acte de charité, mais un investissement stratégique dans un avenir partagé. Alors que Ticad9 se déroule, le message est clair : l’Afrique et le Japon peuvent cocréer des solutions aux défis mondiaux. Guidé par la sécurité humaine, porté par la jeunesse et fondé sur le respect mutuel, ce partenariat offre un modèle de développement inclusif et durable. L’avenir n’est pas quelque chose à recevoir, c’est quelque chose à construire, ensemble.

T.A

TICAD9 : forum économique et renforcement des projets bilatéraux annoncés

19. August 2025 um 13:51

La Cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a proposé, lors d’une rencontre tenue, avec le Président de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), Akihiko Tanaka, à Yokohama, l’organisation d’un forum économique tuniso-japonais en 2026, afin de renforcer la coopération et le partenariat entre ces deux pays.

Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, elle a ajouté que ce forum, qui pourrait avoir lieu dans l’un des deux pays, permettra d’ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines et de renforcer le travail commun tout en s’appuyant sur les technologies émergentes, et ce, conformément aux exigences de développement pour la période 2026-2030 et aux choix et priorités de la Tunisie.

Zenzri a passé en revue, avec le responsable japonais plusieurs programmes financés par la partie japonaise, faisant savoir que les projets bilatéraux sont en cours d’évaluation en vue de surmonter les difficultés rencontrées, outre la proposition d’autres projets.

Au sujet de l’enseignement supérieur et professionnel, la Cheffe du Gouvernement a indiqué que les deux parties ont convenu de soutenir la formation professionnelle et d’augmenter le nombre de bourses universitaires proposées par le Japon au profit des étudiants tunisiens dont le nombre est en hausse.

Zenzri s’est félicitée de la coopération entre la Tunisie et la JICA, et la contribution active de l’agence nippone à la mise en œuvre de nombreux projets de développement en Tunisie.

Elle a appelé à renforcer davantage l’échange d’expertises entre les deux pays et à intensifier les sessions de formation spécialisées, notant que la Tunisie regorge des compétences et des talents ce qui est de nature à lui permettre de devenir un centre régional pour la coopération tuniso-japonaise.

De son côté, le président de la JICA, Akihiko Tanaka, a mis l’accent sur l’importance de la coopération bilatérale et du succès des projets mis en œuvre par l’agence en Tunisie, affirmant que ce succès est de nature à encourager l’intensification de la coopération dans tous les domaines.

L’entretien s’est tenu en marge de la participation de la Cheffe du gouvernement
De 20 au 22 août 2025,  aux travaux du neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

L’article TICAD9 : forum économique et renforcement des projets bilatéraux annoncés est apparu en premier sur WMC.

Tunisie-Japon : vers un forum économique d’envergure en 2026 !

Von: La Presse
19. August 2025 um 11:33

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a déclaré aujourd’hui, mardi, à l’agence de presse Tunis-Afrique (TAP), qu’elle avait proposé lors de sa rencontre avec le président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Akihiko Tanaka, dans la ville japonaise de Yokohama, d’organiser un forum économique tuniso-japonais l’année prochaine, soit en Tunisie soit au Japon. Cette initiative vise à renforcer la coopération et le partenariat entre les deux pays.

Elle a ajouté que ce forum représente une opportunité pour explorer de nouvelles perspectives de coopération dans divers domaines et pour renforcer la collaboration en s’appuyant sur les technologies émergentes, conformément aux exigences du développement pour la période 2026-2030, et en adéquation avec les choix et priorités de la Tunisie.

À cette occasion, elle a passé en revue plusieurs programmes financés par la partie japonaise, soulignant que l’évaluation des projets en cours était en cours, de même que l’examen et la résolution des problèmes éventuels, qu’ils soient fiscaux ou procéduraux. La Tunisie a également présenté une liste d’autres projets.

Concernant l’enseignement supérieur et professionnel, Znadri a indiqué qu’un accord avait été trouvé pour soutenir la formation professionnelle et pour augmenter le nombre de bourses universitaires offertes par la partie japonaise, d’autant plus que le nombre d’étudiants tunisiens au Japon est en hausse. La cheffe du gouvernement a également salué la coopération existante entre la Tunisie et la JICA, en reconnaissance de sa contribution active à la mise en œuvre de nombreux projets de développement en Tunisie.

Dans ce contexte, elle a souligné le 50 anniversaire de la présence de l’agence en Tunisie, saluant ses contributions et son soutien continu aux projets de développement dans notre pays, tels que les autoroutes et les projets d’énergies renouvelables, ainsi que les programmes de formation lancés dans divers domaines dans le but de développer les ressources humaines tunisiennes, d’améliorer leurs compétences et de soutenir des projets novateurs.

À cet égard, la cheffe du gouvernement a appelé à un renforcement de l’échange d’expertises entre la Tunisie et le Japon et à une intensification des stages de formation spécialisés, car les ressources et les compétences de la Tunisie lui permettent de devenir un centre régional pour la coopération tuniso-japonaise.

De son côté, le président de la JICA, Akihiko Tanaka, a mis en lumière l’importance de la coopération entre les deux parties et a souligné les projets que l’agence a aidé à mettre en œuvre en Tunisie, confirmant la poursuite de la coopération avec la Tunisie pour contribuer au lancement de plusieurs projets importants.

Le responsable japonais a également mentionné le succès des projets financés par l’agence, ce qui encourage une coopération accrue dans divers domaines entre les deux pays.

Il est à noter que la cheffe du gouvernement effectue une visite officielle à Yokohama, au Japon, pour participer aux travaux du neuvième sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se tiendra du 20 au 22 août sous le thème « La coopération pour trouver des solutions innovantes avec l’Afrique ».

L’Afrique et le Japon : Co-créer un avenir grâce à la jeunesse, à l’innovation et au partenariat

15. August 2025 um 10:37

TANAKA Akihiko, Président de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA)

Alors que la 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9) se tient à Yokohama, le monde tourne une fois de plus son regard vers l’Afrique — un continent riche en diversité, en résilience et en promesses. Cette conférence intervient à un moment crucial, marqué par des défis mondiaux tels que le changement climatique, la fragmentation géopolitique et les inégalités économiques. TICAD9 offre une plateforme essentielle pour réimaginer la coopération au développement, fondée sur le respect mutuel, l’innovation et le partenariat stratégique.

Au cœur de cette vision se trouve la jeunesse africaine. D’ici 2050, une personne sur quatre dans le monde sera africaine. Ce changement démographique représente une opportunité historique : un « dividende démographique » porté par une main-d’œuvre jeune et dynamique. Mais ce potentiel ne pourra être réalisé que par des investissements soutenus dans l’éducation, la santé et la création d’emplois. Sans cela, les mêmes forces démographiques pourraient aggraver la pauvreté et l’instabilité.

La vision de la JICA : développement endogène et sécurité humaine

Depuis le lancement de l’Aide publique au développement (APD) du Japon en 1954, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) a œuvré dans plus de 190 pays, soutenant le développement à travers les infrastructures, la formation des ressources humaines et la coopération technique. L’APD japonaise, dirigée par la JICA, a longtemps défendu le principe du « développement autochtone ». Cette approche vise à autonomiser les communautés locales afin qu’elles trouvent leurs propres solutions, plutôt que d’imposer des modèles extérieurs.

Les programmes de la JICA en Afrique illustrent cette philosophie. La Coalition pour le développement du riz en Afrique (CARD), lancée lors de la TICAD IV en 2008, a doublé la production de riz sur le continent en une décennie. Aujourd’hui étendue à 32 pays, la CARD vise à doubler à nouveau la production pour atteindre 56 millions de tonnes d’ici 2030, transformant l’Afrique en une région autosuffisante sur le plan alimentaire.

D’autres initiatives comme la SHEP (Promotion et autonomisation de l’horticulture des petits exploitants) et le KAIZEN (méthode d’amélioration de la productivité inspirée des pratiques japonaises) ont permis aux agriculteurs et aux travailleurs d’améliorer leurs moyens de subsistance et productivité avec des ressources limitées. Ces programmes sont désormais dirigés par des formateurs africains, diffusant un développement durable à travers le continent.

La sécurité humaine est le principe fondamental de toutes les actions de la JICA — un principe réaffirmé dans la Charte révisée de la coopération au développement du Japon en 2023. Elle signifie garantir que chaque individu soit libre de la peur et du besoin, et puisse vivre dans la dignité. Dans un monde confronté à des crises imbriquées, ce principe est plus pertinent que jamais.

Innovation et entrepreneuriat : une nouvelle ère de collaboration

La jeunesse africaine n’est pas seulement bénéficiaire — elle est innovatrice. Partout sur le continent, de jeunes entrepreneurs utilisent les technologies numériques pour résoudre des problèmes locaux et lancer des startups. En réponse, la JICA a lancé en 2020 le projet NINJA (Next Innovation with Japan), qui relie des startups africaines à des investisseurs et experts japonais. En 2025, la JICA a signé son premier accord de don avec le Nigeria pour soutenir des startups locales, marquant une nouvelle étape dans la collaboration en matière d’innovation entre l’Afrique et le Japon.

Lors de TICAD9, la JICA dévoilera l’initiative IDEA (Impact Investing for Development of Emerging Africa), conçue pour mobiliser des capitaux privés en faveur du développement socio-économique et de l’action climatique. En complément, le gouvernement japonais a modifié la loi sur la JICA en avril 2025, permettant à l’agence de prendre des risques financiers pour catalyser les investissements privés — une première dans l’histoire de la coopération japonaise.

Échanges de jeunesse : bâtir la confiance et un avenir commun

Les échanges humains sont au cœur du partenariat Afrique-Japon. Depuis 2013, l’initiative ABE (African Business Education Initiative for Youth) a permis à plus de 1 900 étudiants africains d’étudier au Japon et de faire des stages dans des entreprises japonaises. Une ancienne participante remarquable est Mme Pelonomi Moiloa, fondatrice sud-africaine de “Lelapa AI”, qui développe des technologies linguistiques pour les langues africaines peu dotées. Son travail lui a valu une place dans le classement TIME des 100 talents de l’IA (intelligence artificielle) en 2023.

S’appuyant sur l’ABE, la JICA lancera TOMONI Africa à la TICAD9. « Tomoni » signifie « ensemble » et « amis » en japonais, symbolisant l’esprit d’apprentissage mutuel et de collaboration. TOMONI Africa élargira les échanges face-à-face entre jeunes africains et japonais, favorisant les amitiés et les projets communs.

Cet esprit est déjà bien vivant. En mai 2025, la JICA et le lycée Sapporo Kaisei ont organisé le “Japan-Africa Youth Camp”, réunissant 300 élèves japonais et 20 jeunes africains pour discuter de culture, de développement et de coopération future. Ces interactions brisent les barrières et construisent une compréhension durable.

Volontariat et multilatéralisme : un héritage de partenariat

Depuis 1965, plus de 16 000 volontaires japonais de la coopération internationale (JOCV) ont servi en Afrique, contribuant dans des secteurs allant de l’éducation à l’agriculture. Beaucoup reviennent au Japon avec un nouvel élan, créant des entreprises sociales et revitalisant leurs communautés. Un exemple est Mme TSUBOI Aya, qui a fondé SUNDA Technology après son service en tant que JOCV en Ouganda. Son système de paiement de l’eau basé sur l’IoT (Internet of Things) assure un accès durable à l’eau potable en Afrique et a été reconnu par Forbes Japan NEXT 100 en 2023.

Le format multilatéral de la TICAD — réunissant gouvernements, société civile et organisations internationales — reste une clé de son succès. Le partenariat de la JICA avec le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), signé en 2022, vise à créer une zone commerciale unifiée. La JICA soutient également le développement des corridors économiques et les postes de contrôle juxtaposé pour faciliter le commerce.

Au-delà de l’Afrique, la JICA favorise la coopération triangulaire avec des pays comme l’Égypte et le Brésil, afin de partager leur expertise à travers les continents. En 2024, la JICA et l’Indonésie ont signé un mémorandum pour soutenir conjointement le développement africain, illustrant le potentiel croissant de la collaboration Sud-Sud.

Un avenir commun fondé sur le respect et la co-création

L’Afrique est à la croisée des chemins. Ses défis — pauvreté, conflits, gouvernance — sont réels. Mais ses opportunités — jeunesse, innovation, résilience — sont tout aussi puissantes. Pour le Japon, s’engager avec l’Afrique n’est pas un acte de charité, mais un investissement stratégique dans un avenir partagé.

Alors que TICAD9 se déroule, le message est clair : l’Afrique et le Japon peuvent co-créer des solutions aux défis mondiaux. Guidé par la sécurité humaine, porté par la jeunesse et fondé sur le respect mutuel, ce partenariat offre un modèle de développement inclusif et durable.

L’avenir n’est pas quelque chose à recevoir — c’est quelque chose à construire, ensemble.

 

L’article L’Afrique et le Japon : Co-créer un avenir grâce à la jeunesse, à l’innovation et au partenariat est apparu en premier sur WMC.

Afrique-Japon : La JICA lance une initiative pour mobiliser des capitaux privés

14. August 2025 um 18:17

L’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) présentera à TICAD9, qui se tiendra du 20 au 22 août 2025 à Yokohama, sa nouvelle initiative « Impact Investing for Development of Emerging Africa » (IDEA), destinée à mobiliser des capitaux privés pour le développement socio-économique et la lutte contre le changement climatique.

En avril 2025, le gouvernement japonais a modifié la loi sur la JICA, permettant à l’agence de prendre des risques financiers pour catalyser les investissements privés, « une première dans l’histoire de la coopération japonaise », selon le président de la JICA, TANAKA Akihiko.

Parallèlement, la JICA lancera TOMONI Africa, un programme favorisant les échanges entre jeunes africains et japonais. « Tomoni » signifie « ensemble » et « amis », reflétant l’esprit de collaboration et d’apprentissage mutuel.

Depuis 1954, la JICA œuvre dans plus de 190 pays, en soutenant infrastructures, formation et coopération technique, tout en défendant le principe du développement autochtone. Plusieurs programmes africains illustrent cette approche : la Coalition pour le développement du riz en Afrique (CARD), lancée en 2008, a doublé la production de riz sur le continent et vise 56 millions de tonnes d’ici 2030. Des initiatives comme SHEP ou KAIZEN ont amélioré la productivité et les moyens de subsistance des agriculteurs locaux.

La JICA met également l’accent sur la sécurité humaine, principe fondamental pour garantir à chacun liberté, dignité et protection face aux crises. L’initiative ABE a permis à plus de 1 900 jeunes africains d’étudier au Japon et de faire des stages dans des entreprises japonaises. Parmi eux, Pelonomi Moiloa, fondatrice de Lelapa AI, a été reconnue parmi les 100 talents de l’IA par TIME en 2023.

Le président de la JICA rappelle que « l’Afrique est à la croisée des chemins. Ses défis sont réels, mais ses opportunités — jeunesse, innovation, résilience — sont tout aussi puissantes. » TICAD9 se veut une plateforme pour renforcer la coopération stratégique entre le Japon et l’Afrique, autour du respect mutuel, de l’innovation et du développement durable.

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Meerwasserentsalzungsanlage Nakta – Sfax stillt seinen Durst

Von: Redaktion
09. August 2024 um 15:45

In Sfax hat eine neue Ära in Bezug auf den Zugang zu Wasser begonnen. Die Inbetriebnahme der Meerwasserentsalzungsanlage Nakta markiert einen Wendepunkt für die Einwohner, Mehr

Der Beitrag Meerwasserentsalzungsanlage Nakta – Sfax stillt seinen Durst erschien zuerst auf Tunesienexplorer.de.

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