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Fin de la démocratie | Vers une gouvernance algorithmique ?

12. Oktober 2025 um 12:43

Depuis deux mille cinq cents ans, le mot démocratie incarne l’idéal politique par excellence. Héritée d’Athènes, elle fut pensée comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple — une définition que Lincoln a reprise à son compte en 1863. Mais à l’ère du numérique, les jeunes génies de la Silicon Valley, baignés dans la culture des data et des algorithmes prédictifs, remettent en cause cette conception. À leurs yeux, la démocratie représentative est lente, irrationnelle et inefficace face à des crises globales (écologiques, économiques, sanitaires) qui exigent des réponses rapides et fondées sur des données massives.

Zouhaïr Ben Amor *

L’idée d’une gouvernance algorithmique, bien que futuriste, est déjà présente dans les travaux de chercheurs tels que Shoshana Zuboff (The Age of Surveillance Capitalism, 2019) et Yuval Noah Harari (Homo Deus, 2015), qui envisagent un monde où la donnée devient un nouvel instrument de pouvoir. Cette «technocratie numérique» n’est plus une fiction, mais un horizon politique envisagé dans les laboratoires californiens, entre une réunion chez OpenAI et un colloque chez Palantir.

I. Le procès de la démocratie

Pour les jeunes ingénieurs de la Silicon Valley, la démocratie est malade. Les taux d’abstention records, la polarisation idéologique, la lenteur législative et la désinformation sur les réseaux sociaux en sont les symptômes les plus visibles. Le politologue Pierre Rosanvallon (La légitimité démocratique, 2008) avait déjà diagnostiqué cette crise de confiance, montrant comment la démocratie représentative s’érode sous le poids de la défiance et du populisme.

Ces nouveaux techno-réformateurs considèrent que la «voix du peuple» exprimée par le vote est obsolète face à la puissance des algorithmes capables de capter nos comportements en continu. Le philosophe Bernard Manin (Principes du gouvernement représentatif, 1995) rappelait pourtant que l’élection repose sur une confiance symbolique, non sur la pure rationalité. Or les Jeunots Génies veulent substituer à cette confiance une mesure permanente des désirs collectifs, comme s’il suffisait d’observer pour comprendre.

Leur critique n’est pas sans fondement : les scandales de corruption et la manipulation électorale (Cambridge Analytica, 2018) ont montré les limites d’un système vulnérable à la désinformation. Mais en voulant remplacer la délibération par la modélisation, ces ingénieurs risquent de réduire la politique à un problème d’optimisation mathématique, oubliant que, selon Hannah Arendt (La Condition de l’homme moderne, 1958), la politique est avant tout un espace d’action et de parole, non de calcul.

II. Une gouvernance par l’algorithme

Le projet des Jeunots Génies est clair : créer une gouvernance où l’intelligence artificielle (IA) remplace la représentation. Chaque citoyen serait un flux de données – ses achats, ses déplacements, ses interactions – analysé pour produire une image fidèle de la volonté collective. L’IA deviendrait un arbitre omniscient, garantissant la justice et l’efficacité.

Cette vision s’inscrit dans la logique du dataïsme décrite par Harari (Homo Deus, chap. 11) : la croyance selon laquelle les données représentent mieux la réalité que les récits humains. En s’appuyant sur des technologies comme la blockchain et l’apprentissage profond (deep learning), l’IA pourrait proposer des politiques fiscales, écologiques ou sanitaires « optimales », basées sur des indicateurs en temps réel.

Mais cette idée rejoint la cybernétique politique imaginée par Norbert Wiener dès 1948, où le contrôle des flux d’information remplace le débat humain. Evgeny Morozov (To Save Everything, Click Here, 2013) met pourtant en garde contre cette illusion du solutionnisme technologique : croire que la technologie peut résoudre les problèmes politiques en les dépolitisant.

Le danger est que cette IA devienne non plus un outil, mais un souverain algorithmique. Qui programmera ses valeurs ? Qui contrôlera ses priorités ? Comme l’a souligné Nick Bostrom (Superintelligence, 2014), une IA dotée d’un pouvoir de décision pourrait rapidement échapper au contrôle humain, transformant la gouvernance en une forme inédite de despotisme numérique.

III. Utopie ou dystopie ?

Le rêve d’une rationalité parfaite se heurte à la question du libre arbitre. Si la machine devine nos désirs avant nous, que devient la liberté ? L’éthique de l’IA, développée notamment par Luciano Floridi (The Ethics of Information, 2013), rappelle que toute donnée est une interprétation : elle n’est ni neutre ni objective. L’IA reproduit les biais de ses concepteurs (bias-in, bias-out).

L’élimination du débat public, de la contradiction et du conflit risquerait d’abolir ce qui fonde la démocratie : la pluralité. Jacques Rancière (La Mésentente, 1995) montre que la démocratie est précisément l’espace du désaccord, où la parole du peuple surgit contre l’ordre établi. La remplacer par un consensus algorithmique reviendrait à instaurer une police des comportements.

De plus, la gouvernance algorithmique pourrait accentuer les inégalités de pouvoir. Comme l’a démontré Cathy O’Neil (Weapons of Math Destruction, 2016), les algorithmes prétendument neutres renforcent souvent les discriminations qu’ils sont censés éliminer. L’utopie d’une justice automatisée vire ainsi à la dystopie technocratique.

IV. Vers un modèle hybride ?

Face à ces dérives potentielles, certains chercheurs envisagent une voie médiane : une démocratie augmentée par l’IA, mais non remplacée par elle. Ce modèle rejoint les réflexions d’Antoinette Rouvroy et Thomas Berns (Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, 2013), selon lesquels l’IA peut contribuer à la décision publique, à condition que la transparence et la responsabilité soient assurées.

L’IA deviendrait alors un auxiliaire : elle simule les scénarios, aide à anticiper les crises, éclaire les citoyens. Les élus deviendraient des médiateurs entre le savoir algorithmique et la volonté populaire. Ce modèle rappelle le concept d’«intelligence collective» cher à Pierre Lévy (L’intelligence collective, 1994), où la technologie amplifie la réflexion humaine sans la remplacer.

Mais un tel projet exige une révolution éducative et éthique. Comme le souligne Timnit Gebru (2020), cofondatrice de Black in AI, sans diversité culturelle et contrôle citoyen, aucune IA ne peut prétendre servir l’humanité. L’éducation au raisonnement critique et à la donnée deviendra alors un pilier de la citoyenneté numérique.

Conclusion

Les Jeunots Génies ont raison sur un point : la démocratie athénienne, dans sa forme actuelle, ne suffit plus à gérer la complexité du monde. Cependant, vouloir substituer la machine à l’homme revient à oublier que la démocratie n’est pas une méthode de calcul, mais un projet moral. Claude Lefort (L’invention démocratique, 1981) rappelait que la démocratie repose sur un vide symbolique : nul ne détient le pouvoir en propre, il se négocie en permanence. Or, l’algorithme, en prétendant incarner la vérité, referme cet espace du vide et du débat.

Ainsi, entre l’idéalisme athénien et le pragmatisme algorithmique, la voie à inventer est celle d’une démocratie éclairée par la technologie, mais guidée par des valeurs humaines : liberté, pluralité, responsabilité. La question n’est pas de savoir si l’IA remplacera la démocratie, mais comment elle peut l’aider à se réinventer sans la trahir.

Bibliographie sélective :

  • Arendt, H. La Condition de l’homme moderne, Calmann-Lévy, 1958.
  • Bostrom, N. Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, Oxford University Press, 2014.
  • Floridi, L. The Ethics of Information, Oxford University Press, 2013.
  • Harari, Y. N. Homo Deus, Albin Michel, 2017.
  • Lefort, C. L’invention démocratique, Fayard, 1981.
  • Manin, B. Principes du gouvernement représentatif, Flammarion, 1995.
  • Morozov, E. To Save Everything, Click Here, PublicAffairs, 2013.
  • O’Neil, C. Weapons of Math Destruction, Crown, 2016.
  • Rancière, J. La Mésentente, Galilée, 1995.
  • Rosanvallon, P. La légitimité démocratique, Seuil, 2008.
  • Rouvroy, A. & Berns, T. Le gouvernement algorithmique et la politique des affects, Presses Universitaires de Namur, 2013.
  • Wiener, N. Cybernetics: Or Control and Communication in the Animal and the Machine, MIT Press, 1948.
  • Zuboff, S. The Age of Surveillance Capitalism, Profile Books, 2019.

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Afrique : quand les cybercriminels brouillent la frontière entre vie pro et vie perso

09. Oktober 2025 um 10:41

La transformation numérique en Afrique est spectaculaire. Du mobile money aux services publics en ligne, des millions de citoyens et d’entreprises basculent chaque année vers le digital. Mais cette révolution attire aussi les cybercriminels, qui exploitent autant la sphère professionnelle que la vie personnelle des utilisateurs.

Des chiffres qui inquiètent

Selon INTERPOL[1], plus de 30% des crimes signalés en Afrique de l’Ouest et de l’Est en 2025 relèvent désormais du cyberespace. Les escroqueries en ligne, la fraude au président (ou Business Email Compromise), les rançongiciels et la sextorsion dominent le paysage. Près de 90% des pays africains estiment leurs capacités d’enquête et de poursuite encore insuffisantes face à ces menaces.

Les opérations Serengeti menées par INTERPOL et Afripol en 2024 puis en 2025 ont permis l’arrestation de plus de 2200 suspects sur le continent, l’identification de dizaines de milliers de victimes et la récupération de près de 300 millions de dollars liés aux cyberfraudes.[2]

Professionnel ou personnel : les mêmes recettes

Dans les entreprises africaines, l’hameçonnage par e-mail reste le point d’entrée le plus fréquent, parfois suivi d’une fraude au président où un faux dirigeant réclame un virement urgent. Les rançongiciels continuent, eux, de paralyser des organisations entières en quelques heures.

Dans la vie privée, le décor change mais la mécanique reste la même. Les cybercriminels utilisent WhatsApp, Telegram ou de simples SMS pour proposer de faux emplois ou de prétendus gains rapides. Ils s’attaquent aussi aux systèmes de mobile money en se faisant passer pour un opérateur télécom, ou recourent à la sextorsion en menaçant de diffuser des images intimes.

Leur stratégie est toujours identique : exploiter la confiance, jouer sur l’urgence et la peur, pousser la victime à l’erreur.

Quand un cas personnel devient un problème collectif

En 2023, au Kenya, une série d’attaques par déni de service distribué a paralysé la plateforme gouvernementale eCitizen, utilisée par des millions de citoyens pour plus de 5000 démarches. L’épisode a montré combien une attaque visant des usagers pouvait rapidement bloquer toute une économie.[3]

Deux ans plus tôt, en Afrique du Sud, le groupe public Transnet avait dû déclarer la force majeure après une cyberattaque ayant frappé ses terminaux portuaires à conteneurs. Là encore, une attaque contre un système interne a eu des conséquences massives sur la chaîne logistique régionale.[4]

Ces cas rappellent une réalité africaine : le smartphone unique sert souvent à tout, des e-mails d’entreprise aux conversations familiales, en passant par les transactions financières. Une compromission dans la sphère privée peut ainsi se transformer en incident professionnel majeur.

Un défi culturel autant que technique

« En Afrique, la frontière entre l’usage professionnel et personnel du numérique est presque inexistante. Un même smartphone sert à gérer les finances d’une PME le matin et à recevoir des messages WhatsApp le soir. C’est précisément cette porosité que les cybercriminels exploitent », explique Benoit Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone.

Le défi est renforcé par la fracture numérique. Le rapport 2024 de la GSMA sur l’état de la connectivité mobile souligne que seuls 27 % des habitants d’Afrique subsaharienne utilisaient l’internet mobile fin 2023, et que l’« usage gap », c’est-à-dire la part de la population vivant sous couverture mobile mais n’utilisant pas l’internet, atteignait encore 60 %[5]. Autrement dit, des millions de primo-utilisateurs découvrent le web sans bagage de cybersécurité..

Comment renforcer la résilience ?

Pour contenir ces menaces, plusieurs pistes concrètes existent :

  • Former en continu, en se concentrant sur les risques les plus fréquents comme le phishing, la fraude au président, la sextorsion ou les fraudes au mobile money.
  • Simuler régulièrement des attaques, par exemple avec des e-mails ou des SMS factices, afin de tester la vigilance des utilisateurs.
  • Simplifier le signalement grâce à un bouton unique ou un canal clair, tout en instaurant une culture « zéro blâme ».
  • Encourager la séparation entre usages professionnels et personnels par des mots de passe distincts, l’activation systématique de l’authentification à deux facteurs et, quand c’est possible, l’isolement des applications professionnelles.
  • S’appuyer sur les efforts collectifs, car les opérations Serengeti démontrent que la coopération entre gouvernements, forces de l’ordre et secteur privé peut porter ses fruits.

La cybercriminalité en Afrique ne distingue pas entre le professionnel et le personnel : elle cible l’individu, qu’il soit salarié ou simple utilisateur de WhatsApp. Pour les organisations comme pour les États, la clé réside dans la sensibilisation des utilisateurs et la reconnaissance de cette porosité. Former, informer et responsabiliser les citoyens et les employés constitue la meilleure défense pour que l’Afrique tire pleinement profit du numérique sans en subir les dérives.

[1] https://www.interpol.int/en/Crimes/Cybercrime/Cybercrime-reports/Africa-Cyberthreat-Assessment-2025

[2] https://www.interpol.int/en/News-and-Events/News/2024/Operation-Serengeti

[3] https://www.techinafrica.fr/des-pirates-informatiques-pro-soudanais-attaquent-des-services-numeriques-au-kenya/

[4] https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210725-en-afrique-du-sud-les-ports-victimes-d-une-myst%C3%A9rieuse-cyberattaque

[5] https://www.gsma.com/r/wp-content/uploads/2024/10/The-State-of-Mobile-Internet-Connectivity-Report-2024.pdf

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WMC LEMAG 242 : Un numéro lucide sur les déséquilibres de l’économie tunisienne

Von: hechmi
08. Oktober 2025 um 12:08
WMC LEMAG 242
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Le numéro 242 de WMC LeMag (18 septembre 2025) s’attaque à un thème brûlant : la spirale du déficit commercial tunisien. Sous le titre « La Tunisie face au vertige du déficit : lucidité ou renoncement ? », la rédaction décrypte une situation alarmante où l’économie nationale s’enfonce dans un déséquilibre structurel.

Selon les chiffres de l’INS, le déficit commercial dépasse déjà 11,9 milliards de dinars à mi-année, un niveau record qui menace la stabilité monétaire et l’emploi productif. Derrière ces statistiques, un constat s’impose : la machine exportatrice cale, les importations galopent, et la dépendance extérieure s’aggrave.

Une économie en tension, des leviers encore possibles

Les pages Éco-Finance détaillent les causes de cette dérive : recul des exportations d’huile d’olive (–17 %), chute des ventes de produits raffinés (–34 %) et ralentissement industriel. En parallèle, WMC LeMag met en lumière les signaux d’espoir : reprise du PIB (+3,2 %), investissements chinois dans le phosphate et l’énergie, et innovations locales dans la gestion de l’eau.

Un numéro dense et lucide, à lire pour comprendre les défis économiques, sociaux et géopolitiques qui façonnent la Tunisie de 2025.

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Maroc : hausse de 22 % des vols d’identifiants selon Kaspersky

Von: hechmi
08. Oktober 2025 um 10:29

CybersécuritéLe Maroc fait face à une montée inquiétante de la cybercriminalité. Selon les données présentées lors du KNext Rabat 2025, organisé par Kaspersky sous l’égide du Ministère de la Transition numérique, près de 21 millions de tentatives d’attaques informatiques ont été détectées au premier semestre 2025. Ces chiffres témoignent d’un contexte où la numérisation rapide des entreprises s’accompagne de vulnérabilités accrues.

Des menaces diversifiées et en forte hausse

Les statistiques issues du Kaspersky Security Network (KSN) révèlent que le Maroc a enregistré :

  • 15 millions de menaces locales,
  • 6 millions d’attaques Internet,
  • 800 000 exploits,
  • 390 000 vols d’identifiants,
  • 8 000 backdoors et
  • 230 000 spywares.

L’augmentation notable des vols d’identifiants (+22%) et des logiciels espions (+22%) par rapport à 2024 montre une mutation du risque : les cybercriminels s’attaquent désormais à la chaîne opérationnelle et humaine, ciblant les secteurs bancaire, industriel et télécoms.

Une réponse nationale structurée

Cette montée des menaces s’inscrit dans un contexte de cyberincidents répétés visant aussi bien des institutions publiques que des entreprises stratégiques. Pour y répondre, la Stratégie Nationale de Cybersécurité 2030, publiée par la DGSSI, trace une feuille de route ambitieuse articulée autour de quatre axes :

  • Gouvernance nationale de la cybersécurité,
  • Sécurité et résilience du cyberespace,
  • Développement des compétences,
  • Coopération internationale.

L’objectif : faire du Maroc un acteur régional de référence en matière de sécurité numérique et de souveraineté technologique.

Une mobilisation collective nécessaire

Lors du KNext Rabat, Kaspersky a appelé les entreprises à adopter une cybersécurité proactive :

  • Surveillance continue, sauvegardes régulières et gestion stricte des accès,
  • Formations et sensibilisation accrues face aux attaques ciblées,
  • Partenariats stratégiques pour renforcer la détection et la réponse aux incidents.

« La cybersécurité n’est plus une contrainte technique, c’est un enjeu stratégique », rappelle Samy Tadjine, Responsable Grands Comptes chez Kaspersky.

Entreprises, institutions et experts s’accordent : l’anticipation et la coopération sont désormais les clés d’une économie digitale résiliente et souveraine.

(Source: Kaspersky Security Network -KSN)

EN BREF

  • Plus de 20 millions d’attaques détectées au Maroc entre janvier et juin 2025.
  • Forte progression des vols d’identifiants et logiciels espions (+22 %).
  • Les secteurs bancaires, industriels et télécoms particulièrement visés.
  • La DGSSI déploie la Stratégie Nationale de Cybersécurité 2030 pour renforcer la résilience.
  • Kaspersky appelle à une mobilisation collective : gouvernance, formation et anticipation.
  • Le Maroc ambitionne de devenir une référence régionale en sécurité numérique.

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L’UE prépare un plan pour promouvoir les plateformes européennes d’IA

06. Oktober 2025 um 13:02

La Commission européenne devrait annoncer un nouveau plan visant à promouvoir les plateformes européennes d’intelligence artificielle (IA); et ce, afin de concurrencer les États-Unis et la Chine. C’est ce que rapporte Financial Times dans un article publié dimanche 5 octobre, citant un rapport.

La nouvelle stratégie « Apply AI » de la Commission européenne promouvra les outils européens d’intelligence artificielle pour améliorer leur utilisation dans les secteurs des services de santé, de la défense et de la production industrielle. L’objectif de la Commission est de « renforcer la domination technologique de l’UE en matière d’IA », en accélérant le développement et l’utilisation des technologies européennes. Notamment par le biais de politiques qui favoriseront « l’adoption de solutions génétiques d’IA européennes, évolutives et reproductibles dans les administrations publiques », indique le projet.

La stratégie, qui pourrait être modifiée avant d’être rendue publique, devrait être présentée mardi 7 octobre par la commissaire responsable, Henna Virkkunen.

Ainsi, le texte met en garde contre les « dépendances externes » aux infrastructures et aux logiciels nécessaires à la création, à la formation et à la gestion des applications d’IA, qui « peuvent être utilisées comme armes » par des acteurs étatiques ou non étatiques, créant des risques pour les chaînes d’approvisionnement.

Ces inquiétudes se sont intensifiées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui a relancé les discussions sur l’indépendance numérique de l’Europe et sa dépendance à la technologie américaine.

Dans le même temps, la Chine revendique la primauté dans le développement de l’IA. Ce qui fait craindre que l’Europe ne soit privée d’un pouvoir de décision significatif dans l’élaboration des futures règles technologiques.

Malgré la création de plusieurs entreprises européennes prometteuses dans le domaine de l’IA ces dernières années, comme Mistral en France et Helsing en Allemagne dans le secteur des technologies de défense, l’UE dépend toujours des États-Unis et de l’Asie pour la plupart des logiciels, du matériel et des matières premières essentielles nécessaires au développement de l’IA.

Selon le projet, les administrations publiques ont un rôle central à jouer pour « stimuler la demande de solutions d’IA européennes et open source » afin d’aider les startups à se développer.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré vendredi que l’UE souhaitait « accélérer l’adoption de l’IA dans tous les secteurs » grâce à la stratégie Apply AI afin que l’Europe ne prenne pas de retard dans la nouvelle ère technologique.

Bruxelles souhaite présenter l’intelligence artificielle non seulement comme un outil de productivité, mais comme un « atout stratégique » qui doit être pleinement intégré dans les systèmes institutionnels, industriels et de défense de l’UE.

Pour mettre en œuvre la stratégie— notamment en soutenant l’application de l’IA dans l’industrie et la santé—, la Commission a l’intention d’allouer 1 milliard d’euros provenant des programmes de financement existants.

Enfin, Bruxelles prévoit d’« accélérer le développement et le déploiement de capacités européennes de commandement et de contrôle (C2) basées sur l’IA ». Ces systèmes, utilisés pour commander et coordonner les opérations militaires, constituent actuellement un domaine critique où les armées européennes dépendent fortement des États-Unis par l’intermédiaire de l’OTAN.

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SOS Villages : Vers le lancement d’une radio numérique

Von: walid
05. Oktober 2025 um 14:26
SOS Villages : Vers le lancement d’une radio numérique

L’Association tunisienne des villages d’enfants « SOS Villages » envisage de lancer, mi-2026, une radio numérique, a fait savoir le directeur national de l’Association, Achref Saidi. Ce projet qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de l’association, se veut un espace de débat des questions liées à l’enfance dans ses volets éducatif et social, […]

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Opportunités et risques pour les investisseurs en Tunisie

05. Oktober 2025 um 09:33

Nous publions ci-dessous la traduction française de la synthèse du rapport 2025 Tunisie réalisé par Africa Risk Control (ARC), une agence spécialisée dans l’analyse et le conseil en risque d’investissement en Afrique.  

La Tunisie, pays d’Afrique du Nord de 12,4 millions d’habitants avec un PIB nominal de 53,4 milliards de dollars US en 2024, offre une combinaison unique d’avantages stratégiques et de potentiel d’investissement. Sa proximité avec l’Europe, une main-d’œuvre jeune et instruite, ainsi qu’un tissu industriel diversifié, créent des opportunités dans de multiples secteurs. Les principaux secteurs d’investissement comprennent les énergies renouvelables, les TIC et l’économie numérique, l’agroalimentaire, le tourisme, l’industrie manufacturière et la fintech.

Un vivier de talents

Dans le domaine des énergies renouvelables, la Tunisie vise un mix énergétique propre de 35 % d’ici 2030, en exploitant ses abondantes ressources solaires et éoliennes. Les incitations gouvernementales, les financements de l’Union européenne (UE) et les allégements fiscaux accordés aux producteurs indépendants d’électricité (IPP) font de la Tunisie un pôle d’énergie verte. Le secteur des TIC bénéficie d’un vivier de talents solide et d’un écosystème de startups en pleine expansion, illustré par des entreprises mondialement reconnues comme InstaDeep.

L’agroalimentaire offre des opportunités dans les secteurs de l’huile d’olive, des dattes et de la transformation alimentaire à valeur ajoutée, soutenues par des accords commerciaux favorables avec l’UE et une demande intérieure en hausse.

Le tourisme connaît une reprise constante, avec un potentiel dépassant les destinations balnéaires traditionnelles, notamment le tourisme désertique, culturel et de bien-être.

L’industrie manufacturière offre une plateforme rentable pour les exportations européennes et régionales, tandis que la fintech connaît une expansion rapide, portée par la forte pénétration des smartphones et les initiatives d’inclusion financière.

Les principaux acteurs de l’économie tunisienne, tels que la Société Tunisienne de Banque (STB), la Société des Ciments de Bizerte (SCB) et TE H2, la société d’hydrogène vert de TotalEnergies, illustrent les capacités industrielles et financières du pays. Leur croissance continue reflète à la fois le potentiel du marché et l’orientation stratégique du gouvernement tunisien.

Une fragilité macroéconomique

Cependant, investir en Tunisie n’est pas sans risques. La fragilité macroéconomique, notamment la dette publique et l’inflation élevées, l’instabilité politique et sociale, les défis sectoriels et les obstacles opérationnels nécessitent une atténuation rigoureuse.

Les investisseurs doivent adopter des stratégies globales de gestion des risques, s’associer à des partenaires locaux et recourir à des contrats en devises fortes ou à un déploiement progressif des capitaux pour protéger leurs investissements.

Africa Risk Control (ARC) offre aux investisseurs les outils nécessaires pour relever ces défis. Grâce à des analyses sectorielles détaillées, des audits préalables sur les cadres réglementaires et la sélection des partenaires, ARC permet aux investisseurs de prendre des décisions éclairées et de minimiser leur exposition. En combinant les secteurs à fort potentiel de la Tunisie avec une veille stratégique, les investisseurs peuvent capitaliser stratégiquement sur les opportunités tout en atténuant les risques.

Découvrez l’analyse complète des investissements d’ARC Tunisie pour accéder à des informations exploitables, à des données sectorielles détaillées et à des conseils sur la sélection des bons partenaires, transformant le potentiel stratégique de la Tunisie en investissements rentables et à faible risque.

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Ooredoo AI Summit : Accélérer l’économie numérique de la Tunisie

Von: Yusra NY
02. Oktober 2025 um 22:36

Ooredoo Tunisie a accueilli hier la première édition de de Ooredoo AI Summit, un événement majeur qui a réuni le Ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, le CEO du Groupe Ooredoo, Aziz Aluthman Fakhroo, le CEO Régional du Groupe Ooredoo pour l’Afrique du Nord et l’Asie, Ahmad Abdulaziz Al Neama, le CEO de Ooredoo Tunisie, Mansoor Rashid Al-Khater, l’équipe dirigeante du Groupe Ooredoo, ainsi que des startups, des chefs d’entreprises, des représentants des médias, des décideurs politiques et des acteurs clés de l’écosystème tunisien de l’IA.

Lors de l’ouverture du sommet, le Ministre des Technologies de la Communication a souligné que l’intelligence artificielle représente non seulement une évolution technologique, mais aussi une opportunité stratégique pour la Tunisie de renforcer sa souveraineté numérique, d’autonomiser les jeunes et d’accélérer une croissance économique inclusive et durable. Il a salué l’initiative de Ooredoo comme un moteur important de collaboration entre les institutions publiques, les partenaires locaux et les talents émergents.

Dans son allocution, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a réaffirmé l’engagement de l’entreprise à façonner l’avenir numérique de la Tunisie : « Chez Ooredoo, nous croyons que l’intelligence artificielle est un puissant levier d’inclusion, d’innovation et de progrès. Notre ambition est de placer la Tunisie au centre de la révolution numérique mondiale en investissant dans des infrastructures prêtes pour l’IA, en soutenant les startups et les entreprises, et en collaborant avec des leaders mondiaux tels que NVIDIA pour bâtir un écosystème robuste et tourné vers l’avenir. »

Ooredoo AI Summit a constitué une plateforme privilégiée pour le dialogue entre les leaders industriels, les décideurs politiques et les experts technologiques. Les discussions ont mis en évidence comment l’IA peut renforcer la compétitivité économique, favoriser une gouvernance responsable et promouvoir la durabilité ainsi que l’inclusion sociale. Les participants ont également exploré des cas concrets démontrant l’impact de l’IA dans les entreprises, les services publics et la vie quotidienne.

L’un des moments forts du sommet a été l’annonce de la collaboration de Ooredoo avec NVIDIA, permettant l’acquisition de GPU haute performance qui propulseront des solutions avancées en IA. Cette plateforme de pointe sera mise à disposition du gouvernement, des startups et des clients professionnels, leur offrant un accès à des capacités souveraines d’IA-as-a-Service de classe mondiale pour accélérer l’innovation et lancer de nouveaux services sur le marché.

Ooredoo Tunisie a déjà commencé à intégrer l’IA dans ses opérations, en déployant des cas d’usage qui offrent des expériences client plus personnalisées et des solutions numériques innovantes. Il s’agira du premier projet de ce type utilisant l’IA agentique en Tunisie.

Cet événement marquant annonce le début d’une feuille de route plus large, Ooredoo s’engageant à organiser des journées dédiées aux solutions verticales en IA, ainsi qu’un hackathon pour l’Intelligence Artificielle, des programmes de formation et des projets collaboratifs qui nourriront les talents locaux et stimuleront un écosystème vibrant de l’IA dans le pays.

Le sommet a également inclus des panels enrichissants réunissant des leaders de l’écosystème de l’IA. Karim Beguir, Co-Fondateur d’InstaDeep, a partagé son histoire à succès inspirante, démontrant comment l’innovation tunisienne peut avoir un impact mondial, tandis qu’Ahmed Mostafa, Responsable de l’Adoption de l’IA et des Relations de Développement chez NVIDIA, a souligné le rôle de l’IA-as-a-Service dans la démocratisation de l’accès aux technologies de pointe et l’accélération de la croissance des entreprises. Les autres panélistes distingués incluaient Mehrezia Ouni, Directrice Générale des Technologies de Communication à MTC ; René Werner, Directeur de la Stratégie Groupe chez Ooredoo Group ; Nozha Boujemaa, Vice-Présidente Mondiale – Innovation et Confiance en IA chez Decathlon ; Imed Zitouni, Directeur de l’Ingénierie GEN AI chez Google ; Yazid Sellaouti, Vice-Président du Conseil d’Administration chez Lloyd Insurance ; Najib Khan, Directeur Général des Affaires chez Ooredoo Group ; et Mohamed Koubaa, Président-Directeur Général de UBCI Tunisia, qui ont enrichi le débat avec leurs perspectives sur la gouvernance, la durabilité, l’innovation commerciale et l’avenir de l’IA en Tunisie.

Ooredoo AI Summit s’est conclu par un message fort d’engagement et de détermination : Ooredoo continuera à être pionnier dans l’adoption de l’IA en Tunisie, soutenant la transformation numérique du pays et renforçant sa position en tant que hub de l’innovation technologique dans la région.

Communiqué

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Ooredoo AI Summit à Tunis : L’IA au service de la transformation numérique

02. Oktober 2025 um 15:45

Tunis a accueilli, lundi, la première édition du Ooredoo AI Summit, une rencontre rassemblant décideurs politiques, chefs d’entreprises, startups et experts technologiques autour d’un enjeu central : accélérer la transition numérique de la Tunisie grâce à l’intelligence artificielle.

L’événement a été marqué par la présence du ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, du CEO du Groupe Ooredoo, Aziz Aluthman Fakhroo, et de dirigeants internationaux du groupe.

L’IA comme levier de souveraineté et de croissance

En ouverture, le ministre Sofiene Hemissi a insisté sur la dimension stratégique de l’intelligence artificielle pour la Tunisie :

« Renforcer la souveraineté numérique, autonomiser les jeunes et stimuler une croissance inclusive ».

Il a salué l’initiative de Ooredoo, qui positionne la Tunisie comme un acteur majeur de l’écosystème régional.

De son côté, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a annoncé une ambition claire :

« Chez Ooredoo, nous croyons que l’intelligence artificielle est un puissant levier d’inclusion, d’innovation et de progrès. Notre ambition est de placer la Tunisie au centre de la révolution numérique mondiale en investissant dans des infrastructures prêtes pour l’IA, en soutenant les startups et les entreprises, et en collaborant avec des leaders mondiaux tels que NVIDIA pour bâtir un écosystème robuste et tourné vers l’avenir. »

Une alliance stratégique avec NVIDIA

Moment fort du sommet : Ooredoo a officialisé son partenariat avec NVIDIA pour l’acquisition de GPU haute performance. Cette infrastructure offrira aux startups, au gouvernement et aux clients professionnels un accès à des capacités souveraines d’IA-as-a-Service. Objectif : stimuler l’innovation et accélérer le lancement de nouveaux services sur le marché tunisien.

Des figures clés de l’écosystème ont pris part aux panels, dont Karim Beguir (InstaDeep), qui a partagé son parcours d’innovation « made in Tunisia », et Ahmed Mostafa (NVIDIA), qui a souligné l’importance de démocratiser l’accès à l’IA. Google, Decathlon, Lloyd Insurance, UBCI et d’autres acteurs ont enrichi le débat sur la gouvernance, la durabilité et les opportunités économiques de l’IA en Tunisie.

Une feuille de route pour l’avenir

Ooredoo a annoncé une série d’initiatives : hackathons, programmes de formation, journées thématiques sur l’IA verticale et projets collaboratifs avec des institutions locales. Déjà, l’opérateur déploie des cas d’usage d’IA agentique dans ses services, une première en Tunisie.

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Atelier en Tunisie pour harmoniser les lois sur le commerce numérique en Afrique

30. September 2025 um 13:33

La Zone de libre échange continental africaine (Zleca) a lancé, lundi 29 septembre 2025, un atelier en Tunisie pour l’harmonisation des lois sur le commerce numérique. Ce programme de cinq jours vise à aider les pays d’Afrique du Nord à intégrer le protocole à mesure que l’intégration du commerce numérique progresse.

La Tunisie est le dernier pays africain en date à bénéficier d’un soutien ciblé pour la mise en œuvre de l’ambitieux cadre commercial numérique du continent. Le secrétariat de la Zleca) a lancé à Tunis un atelier de renforcement des capacités, en collaboration avec les responsables du gouvernement tunisien, afin d’aligner les structures juridiques du pays sur les normes continentales en matière de commerce numérique.

Un travail d’harmonisation

Cet atelier s’inscrit dans une démarche plus large visant à garantir que les États membres puissent concrétiser ce qui paraît prometteur sur le papier. Le Protocole sur le commerce numérique de la Zleca a été adopté en février 2024, créant un cadre réglementaire unifié destiné à régir tous les aspects, du commerce électronique à la fintech, dans les 54 pays africains. Cependant, l’adoption et la mise en œuvre sont deux choses totalement différentes, d’où l’importance de ces ateliers.

Le programme de Tunis rassemble des décideurs politiques, des régulateurs et des acteurs du secteur pour aborder les défis pratiques liés à l’harmonisation de la législation nationale tunisienne avec les exigences de la Zleca en matière de commerce numérique. Il s’agit notamment de simplifier la réglementation relative à la gouvernance des données, aux paiements numériques et à la protection des consommateurs pour les transactions en ligne, domaines dans lesquels l’incohérence des règles crée actuellement des frictions pour les entreprises souhaitant opérer au-delà des frontières.

Un environnement transparent et sécurisé

Le protocole vise à établir des règles harmonisées et des principes communs pour faciliter le commerce numérique en Afrique, en mettant l’accent sur la coopération entre les États membres et en créant un environnement numérique transparent et sécurisé.

Pour la Tunisie, dont le secteur technologique est relativement développé par rapport à de nombreux pays africains, cela représente à la fois une opportunité et un défi. L’opportunité réside dans la possibilité d’accéder plus facilement aux marchés du continent. Le défi consiste à adapter les cadres existants sans perturber l’innovation nationale.

L’engagement de la Tunisie est important en raison de sa position en Afrique du Nord. Si des pays comme le Ghana, le Nigéria et la Namibie ont été les premiers à mettre en œuvre le protocole sur le commerce numérique, la participation de l’Afrique du Nord a été un peu plus lente. La participation de la Tunisie aux efforts de renforcement des capacités suggère que le protocole gagne du terrain au-delà des clivages régionaux qui fragmentent parfois les initiatives économiques africaines.

L’orientation technique de l’atelier reflète la complexité de la domestication du commerce numérique. Il ne suffit pas que les pays signent des accords : ils doivent réviser la réglementation des télécommunications, actualiser les lois sur la protection des données, réformer les procédures douanières pour les biens numériques et créer des mécanismes d’application pour les litiges numériques transfrontaliers. Cela nécessite une coordination entre de multiples agences gouvernementales qui ne travaillent pas toujours en parfaite harmonie.

L’économie numérique tunisienne devrait bénéficier considérablement d’une mise en œuvre réussie. Le pays compte des entreprises fintech émergentes, un secteur du e-commerce en pleine expansion et des startups technologiques qui pourraient se développer à l’échelle régionale grâce à des règles plus claires.

Cependant, ces entreprises sont freinées par les mêmes problèmes de fragmentation que ceux qui touchent les entreprises dans toute l’Afrique : systèmes de paiement différents, normes de données incompatibles et incertitude réglementaire quant à la légalité des transactions.

Le contexte général est important ici. Le protocole commercial numérique de la Zleca est salué comme une révolution pour le commerce intra-africain, les experts soulignant qu’il vise à réduire les interactions physiques et à évoluer vers des marchés numériques afin de réduire les coûts et les risques. Cette vision est convaincante, mais sa réalisation dépend de la mise en œuvre effective des dispositions du protocole par les pays au niveau national.

L’atelier organisé en Tunisie s’inscrit dans le cadre d’une série de programmes déployés dans les États membres. Chaque pays est confronté à des défis spécifiques, liés à ses cadres juridiques existants, à ses capacités institutionnelles et à la maturité de ses infrastructures numériques. Le secrétariat de la Zleca semble avoir reconnu l’échec d’une approche universelle, d’où la mise en place de programmes sur mesure.

La durée de cinq jours suggère un engagement intensif plutôt qu’un aperçu superficiel. Les participants examineront vraisemblablement des projets de loi spécifiques, identifieront les lacunes réglementaires et élaboreront des feuilles de route de mise en œuvre que la Tunisie pourra suivre après la clôture de l’atelier. La traduction de ces feuilles de route en changements politiques concrets dépend de la volonté politique et du suivi bureaucratique, domaines où les bonnes intentions butent souvent.

Une fois que les 22 États membres de la Zleca auront ratifié le Protocole sur le commerce numérique, celui-ci entrera en vigueur pour ces pays. Ce seuil n’a pas encore été atteint, ce qui signifie que des pays comme la Tunisie préparent efficacement les infrastructures d’un système qui n’est pas encore pleinement opérationnel. C’est un peu comme construire des gares avant l’ouverture du chemin de fer : une étape nécessaire, mais qui exige la confiance que le réseau complet finira par se concrétiser.

L’intégration de 1,4 milliard de personnes dans un marché numérique unique, dont le PIB combiné dépasse 3 500 milliards de dollars, représente un potentiel extraordinaire. Cependant, potentiel et réalité divergent souvent dans les projets d’intégration continentale. L’Union européenne a passé des décennies à harmoniser les règles du commerce numérique, et elle travaille encore sur les questions de souveraineté des données et d’application transfrontalière. L’Afrique tente quelque chose de tout aussi complexe avec moins de ressources et des points de départ plus divers.
Pour les entreprises ghanéennes qui observent les progrès de la Tunisie, les implications sont évidentes. Plus les pays qui réussissent à domestiquer le protocole sur le commerce numérique sont nombreux, plus le commerce numérique transfrontalier devient viable. Si la Tunisie simplifie sa réglementation en matière de paiements numériques et de gouvernance des données, il devient plus facile pour une fintech ghanéenne d’y opérer. À l’inverse, si la mise en œuvre stagne, la fragmentation du marché persiste. La volonté du secrétariat de la Zleca d’investir des ressources dans le renforcement des capacités de chaque pays témoigne de la reconnaissance du fait que l’adoption du protocole à elle seule ne suffit pas sans un soutien à sa mise en œuvre. C’est un enseignement tiré des précédents efforts d’intégration africaine, qui semblaient impressionnants sur le papier, mais ont échoué dans la pratique faute d’attention suffisante portée à la mise en œuvre au niveau national. L’issue de cet atelier déterminera s’il s’agit d’un véritable progrès ou d’une simple conférence s’enchaînant sur des rapports qui s’épuisent. Le test aura lieu lorsque la Tunisie soumettra effectivement sa législation révisée, lorsque les organismes de réglementation commenceront à appliquer de nouvelles normes et lorsque les entreprises constateront des changements tangibles dans leurs modalités d’exploitation transfrontalière.

Pour l’instant, la Tunisie a manifesté son engagement à participer à l’intégration numérique de l’Afrique. Il reste à voir si cet engagement survivra aux réalités complexes de la réforme législative et de la coordination bureaucratique. Mais au moins, les discussions ont lieu dans des espaces où les décisions peuvent réellement être prises.

Traduit de l’anglais.

Source : News Ghana.

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Tunisie : 15 hôpitaux régionaux rejoignent la téléradiologie et 16 la téléconsultation

26. September 2025 um 20:17

Lors de la réunion périodique des directeurs régionaux de la santé, tenue du 22 au 24 septembre à Tabarka, le ministère de la Santé a annoncé l’intégration de 15 hôpitaux régionaux au système de téléradiologie et de 16 hôpitaux régionaux au système de téléconsultation. Ces mesures visent à moderniser les infrastructures médicales et à améliorer l’accès aux soins spécialisés.

Modernisation du réseau hospitalier

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du secteur de la santé. Grâce à la téléradiologie, les établissements régionaux pourront transmettre et analyser à distance des examens médicaux, réduisant ainsi les délais de diagnostic. La téléconsultation permettra, quant à elle, de faciliter l’accès aux spécialistes pour les patients situés dans les régions éloignées.

La rencontre de Tabarka, organisée en coordination avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Tunis, a permis d’aborder d’autres thèmes : la gestion des achats publics de santé sous la supervision d’experts, ainsi que la situation épidémique nationale et mondiale.

Santé numérique et surveillance épidémiologique

En marge des travaux, une présentation a porté sur la plateforme de vigilance épidémiologique EPIRSURVEILLE et sur le projet de l’hôpital numérique, dont le succès dépendra du rôle des directions générales dans sa mise en œuvre.

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Tunisie Telecom : Fibre optique et 5G, levier de l’économie numérique nationale

16. September 2025 um 13:07

Le secteur des télécommunications tunisien entre dans une nouvelle ère avec la généralisation de la fibre optique, véritable colonne vertébrale de l’Internet très haut débit. Dans ce contexte, Tunisie Telecom déploie une stratégie ambitieuse, visant à remplacer progressivement le réseau cuivre traditionnel par un réseau moderne en fibre optique, un levier essentiel pour accélérer la transformation numérique nationale.

La Tunisie, futur hub régional des TIC

Cette transition technologique renforce la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’investissement massif dans la fibre optique constitue la base pour le développement de projets ambitieux : villes intelligentes, systèmes de transport connectés, et autres services innovants, rendus possibles uniquement grâce à une infrastructure performante et fiable.

TT, un acteur stratégique de l’économie numérique

Le passage du cuivre à la fibre optique illustre la vision stratégique à long terme de Tunisie Telecom. L’opérateur ne se limite plus à fournir des services de télécommunications : il s’impose comme un acteur clé de l’économie numérique nationale.

Cette modernisation vise non seulement à améliorer les débits pour les abonnés, mais aussi à préparer le terrain pour le déploiement de la 5G et des applications intelligentes. En décembre 2023, Tunisie Telecom a franchi une étape majeure avec le premier test de son service “GIGA RAPIDO” à 1 gigabit par seconde, confirmant son leadership dans les solutions numériques avancées.

Une couverture nationale étendue

Pour garantir une qualité optimale des services, l’opérateur a déployé plus de 60 000 km de fibre optique, couvrant l’ensemble des régions du pays. Cette infrastructure permet une connectivité fiable et performante, adaptée aussi bien aux besoins des entreprises qu’aux usages domestiques.

Une offre fibre complète et adaptée

Tunisie Telecom propose une large gamme d’offres Fibre, adaptées aux particuliers comme aux professionnels. Ces offres garantissent des débits très élevés pour des applications modernes : streaming, e-learning, télétravail, services interactifs. Les étudiants et les élèves bénéficient ainsi d’une connexion stable et performante, essentielle pour suivre les nouvelles méthodes d’apprentissage numérique.

Grâce à cette stratégie, Tunisie Telecom consolide sa position de leader et s’affirme comme un acteur incontournable dans la transition numérique de la Tunisie, ouvrant la voie à une économie digitale dynamique et innovante.

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Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques

16. September 2025 um 12:39

Les moyens de paiement en Tunisie connaissent une transformation majeure, selon le dernier bulletin « Paiements en chiffres » publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les chèques traditionnels continuent de reculer, tandis que les lettres de change, virements, cartes et paiements électroniques enregistrent des hausses significatives. Cette évolution traduit un basculement progressif vers des solutions numériques et dématérialisées, au détriment des moyens de paiement classiques.

Le nombre de lettres de change utilisées a bondi de +155% pour atteindre 2,1 millions, représentant une enveloppe globale de 25,6 milliards de dinars. A l’inverse, les chèques ont chuté de -66,8%, à 4 millions de chèques, soit un montant total de 27,6 milliards de dinars. Les virements connaissent une hausse de +9,7%, totalisant 18,5 millions d’opérations pour un montant de 37,6 milliards de dinars.

Paiements électroniques et CB en forte croissance

Plus de 77,7 millions d’opérations par cartes bancaires ont été enregistrées, mobilisant 13,8 milliards de dinars, dont 38% pour des paiements et 62% pour des retraits aux distributeurs.

Le nombre de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3%, atteignant 5,782 millions de cartes. Les TPE (terminaux de paiement électronique) ont progressé de 3,6%, totalisant 40.600 appareils, tandis que les sites marchands actifs restent stables à 1127 sites.

Les paiements mobiles ont enregistré 4,2 millions de transactions pour près de 1,3 milliard de dinars, dont 59,4% pour des paiements et 33% pour des transferts.

Modernisation et projets en cours

La BCT a annoncé plusieurs projets de modernisation, notamment la refonte du système national de télécompensation, la migration vers la norme SWIFT MX, l’intégration de E-Houwiya à la plateforme Paysmart.

Ces initiatives visent à accélérer la transition vers des paiements dématérialisés, sécurisés et plus efficaces.

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Tunisie Telecom, acteur majeur dans la construction de l’économie numérique nationale

12. September 2025 um 12:13

Le secteur des télécommunications en Tunisie vit une étape charnière avec la transition vers les technologies de la fibre optique, considérée comme l’épine dorsale de l’Internet à très haut débit. Dans cette dynamique, Tunisie Telecom met en œuvre une stratégie ambitieuse reposant sur le passage progressif du réseau cuivre traditionnel vers un réseau moderne basé sur la fibre optique.

Cette évolution constitue un véritable levier pour le processus de transformation numérique nationale. Elle consolide également la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, l’investissement dans la fibre optique formant la base solide du lancement de projets tels que les villes intelligentes et les systèmes de transport intelligents, des enjeux d’avenir qui ne peuvent être atteints sans une infrastructure avancée.

Tunisie Telecom, acteur central du numérique

Le passage de Tunisie Telecom du cuivre à la fibre optique traduit une vision stratégique à long terme qui transforme l’entreprise en bien plus qu’un simple opérateur télécom, en la positionnant comme acteur clé de la construction de l’économie numérique nationale.

Cette stratégie ne vise pas uniquement à améliorer la vitesse d’Internet pour les abonnés, mais ambitionne aussi la modernisation du réseau national, permettant ainsi le lancement de la 5G et d’applications intelligentes.

En décembre 2023, Tunisie Telecom a mené une expérience pionnière en réalisant le premier test du service « GIGA RAPIDO » à 1 gigabit par seconde, confirmant ainsi son rôle de leader dans la fourniture de solutions numériques avancées.

Une forte croissance des indicateurs

Pour offrir une qualité optimale des services Internet à tous ses clients, particuliers comme institutions publiques et privées, Tunisie Telecom a déployé plus de 60 000 km de fibre optique couvrant l’ensemble des gouvernorats du pays, sans exception.

Les services de fibre optique ont rencontré une forte adhésion, notamment grâce à la généralisation de cette technologie dans toutes les régions via la réalisation d’un projet par gouvernorat.

Une gamme variée d’offres fibre optique

Le service de fibre optique fournit aux entreprises comme aux particuliers des débits très élevés, garantissant d’excellentes performances pour diverses applications numériques. Il assure à tous les utilisateurs, et en particulier aux élèves et étudiants, une connexion stable et puissante adaptée à tous les usages numériques tels que le streaming et l’apprentissage à distance.

Tunisie Telecom propose une gamme diversifiée d’offres fibre optique à différents tarifs, afin de répondre au mieux aux attentes de sa clientèle.

Lire aussi :

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Tunisie : lancement des premières consultation médicale à distance

27. August 2025 um 19:12

Ce mercredi 27 août 2025, le Centre de l’hôpital numérique du ministère de la Santé a lancé les premières consultations dermatologiques à distance. Les patients de l’hôpital régional de Ben Guerdane (Medenine) et de l’hôpital local de Chebika (Kairouan) peuvent désormais bénéficier de ce service.

Les consultations de médecine interne à distance ont continué pour les patients de Chebika. Le Dr Sami Fneish et la Dre Huda Hammami ont assuré les téléconsultations en dermatologie. La Dre Fatma Daoud a pris en charge les patients en médecine interne depuis les services hospitaliers de l’Université Habib Thamer.

Cette expérience a connecté deux établissements simultanément. Elle marque une étape importante dans la numérisation du système de santé tunisien. Le projet facilite l’accès aux soins dans les régions éloignées et valorise l’expertise des médecins tout en utilisant les technologies modernes.

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Digitalisation : La Tunisie adopte le timbre de voyage numérique

18. August 2025 um 09:22

Le ministère des Finances a annoncé la généralisation du timbre de voyage électronique, exigé lors de la sortie du territoire tunisien. Désormais disponible en ligne, ce dispositif vise à simplifier les démarches, réduire la bureaucratie et améliorer la transparence des opérations.

Depuis octobre 2023, les voyageurs tunisiens et résidents doivent s’acquitter de la taxe de sortie, fixée à 60 dinars, via la plateforme officielle e-timbres.finances.gov.tn.

Une fois le paiement effectué, un identifiant unique de 16 chiffres est généré et envoyé par SMS ou e-mail. Ce code, valable six mois, tient lieu de justificatif aux postes frontaliers.

Le timbre numérique remplace progressivement le timbre papier, longtemps vendu dans les aéroports ou les recettes des finances. Cette transition met fin aux files d’attente et aux ruptures de stock fréquentes en période de forte affluence.

Le ministère des Finances met en avant une mesure de simplification et de modernisation. Les autorités insistent également sur l’interconnexion avec la police des frontières, qui permet de vérifier l’authenticité de chaque timbre en temps réel.

La réforme du timbre de voyage s’inscrit dans une stratégie plus large de dématérialisation des services publics. La même plateforme propose déjà d’autres timbres électroniques : inscriptions aux concours nationaux, examens scolaires ou demandes de passeport. Tous peuvent être achetés en ligne via carte bancaire ou postale.

Ce qu’il faut retenir

  • Achat en ligne via : e-timbres.finances.gov.tn
  • Prix : 60 dinars, paiement par carte bancaire ou postale
  • Réception : code de 16 chiffres par SMS ou e-mail
  • Validité : 6 mois
  • Remboursement : possible à partir d’un mois après achat, avant expiration
  • Non nominatif : peut être acheté pour un tiers

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Tunisie : Une plateforme pour localiser facilement les pharmacies de garde

13. August 2025 um 09:58

Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a lancé une nouvelle plateforme numérique. Elle permet de gérer les services de garde des pharmacies pendant les jours fériés, les dimanches et les soirées du samedi.

Cette plateforme ne sert pas seulement à organiser les permanences. Elle offre aussi aux citoyens des informations fiables sur les pharmacies de garde. Les utilisateurs peuvent voir leur emplacement sur une carte interactive.

La plateforme est accessible ici : https://medicapp.tn/cnoptLocalisation/

Le Conseil encourage tous les pharmaciens à inscrire leurs officines. Cela aidera à mieux organiser les services de garde et à guider facilement les citoyens vers les pharmacies disponibles.

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Tunisie : Le ministère de la Santé lance un centre médical à distance

12. August 2025 um 19:44

Le ministère de la Santé a mis en place un centre médical à distance pour faciliter l’accès aux soins dans les zones rurales. Hier, il a réussi à transmettre des images médicales de trois patients depuis l’hôpital régional de Tabarka. Aujourd’hui, plus de dix examens ont été réalisés à distance pour des patients de l’hôpital local de Chebika, dans la région de Kairouan.

Ce centre aide les patients à éviter les longs déplacements. Il réduit aussi le temps d’attente et permet un diagnostic plus rapide.

Pour cela, le ministère utilise des technologies modernes et l’intelligence artificielle. Ces outils connectent les établissements de santé et rapprochent les soins des citoyens, où qu’ils habitent.

Ce projet fait partie d’un plan plus large pour moderniser le système de santé. Il veut offrir de meilleurs services tout en utilisant mieux les ressources disponibles.

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