Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 30. Mai 2025Haupt-Feeds

Industrie │ Rencontre des savoir-faire italiens et tunisiens

30. Mai 2025 um 13:43

«La rencontre entre les savoir-faire italiens et tunisiens est créatrice de valeur, d’emplois et d’innovation : les maîtres mots d’un partenariat fondé sur une croissance partagée».

C’est ce qu’a écrit l’ambassade d’Italie en Tunisie sur ses réseaux sociaux, en commentant la visite effectuée cette semaine par l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, à des entreprises manufacturières italiennes d’excellence actives en Tunisie dans les secteurs stratégiques de l’automobile, du textile et de la mécanique.

Le tag «Diplomatie de croissance» est mis en avant, fait remarquer pour sa part l’agence italienne Ansa.

Avec environ 1000 entreprises opérant en Tunisie et assurant plus de 83 000 emplois directs, l’Italie demeure le premier investisseur étranger en Tunisie dans le secteur énergétique et le deuxième investisseur global avec un volume d’investissements atteignant 3,7 milliards de dinars en 2024.

I. B.

L’article Industrie │ Rencontre des savoir-faire italiens et tunisiens est apparu en premier sur Kapitalis.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Tunisie : le taux d’investissement tombe à 16 % du PIB, selon la CNUCED

Von: La Presse
29. Mai 2025 um 11:12

La Tunisie a connu un net recul de son taux d’investissement (public et privé) au cours de la période 2020-2024, qui s’est établi autour de 16 % du PIB, contre 19,3 % en 2016, selon un rapport publié début 2025 par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) dans le cadre de son « Examen de la politique d’investissement en Tunisie ».

Les investissements directs étrangers (IDE) ont également enregistré une baisse notable. Les flux entrants moyens sont passés de 974 millions de dollars entre 2014 et 2018 à 728 millions de dollars entre 2019 et 2023. Cette performance place la Tunisie loin derrière des pays comparables comme l’Égypte, qui attire plus de 8,2 milliards de dollars d’IDE par an, ou le Maroc, avec environ 1,7 milliard de dollars.

La CNUCED explique ce recul par la détérioration des conditions économiques internes : accès au financement restreint, pression sur les finances publiques, déficit budgétaire et commercial, hausse de l’endettement public, et dépréciation du dinar. Cette situation pousse les autorités à contrôler les flux de devises et à emprunter sur le marché domestique, ce qui évince le crédit destiné au secteur privé, limitant ainsi l’investissement des entreprises.

Le rapport souligne que la faiblesse de l’investissement impacte négativement la croissance économique, qui reste en-deçà de son potentiel, et alimente le chômage. Il pointe également les complexités administratives, les restrictions sectorielles et les contraintes du code des changes comme des freins majeurs à l’attractivité du pays.

Par ailleurs, la diaspora tunisienne reste peu impliquée dans l’investissement, avec seulement 10 % de ses membres contribuant à des projets économiques. La CNUCED note également que sur 62 accords bilatéraux d’investissement conclus par la Tunisie, seuls 39 sont actuellement en vigueur, la majorité datant des années 1990 et du début des années 2000.

Face à ce constat, la CNUCED recommande une refonte de la politique d’investissement, axée sur le renforcement des financements internes et externes, y compris ceux de la diaspora. Parmi les propositions : simplification de l’accès au crédit bancaire, soutien accru aux TPME et startups, création de fonds de garantie et fonds sectoriels, promotion des partenariats public-privé (PPP) et développement de mécanismes ciblés pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Ce rapport a été réalisé à la demande du ministère de l’Économie et de la Planification tunisien, de la Mission permanente de la Tunisie auprès de l’ONU à Genève, et d’autres institutions partenaires. Il s’inscrit dans l’initiative de la CNUCED visant à accompagner les pays dans l’amélioration de leur politique d’investissement en lien avec les objectifs de développement durable (ODD).

Tunisie : le taux d’investissement chute à 16 % du PIB, selon la CNUCED

Le taux d’investissement en Tunisie a chuté à 16 % du PIB entre 2020 et 2024, contre 19,3 % en 2016, selon un rapport de la CNUCED publié début 2025. Cette baisse reflète une tendance plus large, avec des flux d’investissements directs étrangers (IDE) passant de 974 millions de dollars en moyenne entre 2014 et 2018 à 728 millions entre 2019 et 2023. La Tunisie se classe ainsi derrière des pays comparateurs comme l’Égypte (8,2 milliards de dollars d’IDE) et le Maroc (1,7 milliard).

La CNUCED attribue ce recul du taux d’investissement aux difficultés économiques et aux déséquilibres financiers, notamment le déficit budgétaire, la hausse de la dette publique et la dépréciation du dinar. Ces contraintes obligent les autorités à contrôler les flux de devises et à emprunter auprès des banques locales. Réduisant ainsi le crédit disponible pour le secteur privé et limitant les investissements publics dans les infrastructures.

Le rapport souligne également les obstacles administratifs et réglementaires, tels que la complexité des procédures, les restrictions dans certains secteurs et les contraintes imposées par le code des changes. Seulement 39 des 62 accords bilatéraux d’investissement signés par la Tunisie sont en vigueur, la plupart datant des années 1990 et 2000.

Pour relancer l’investissement, la CNUCED propose plusieurs mesures. Et notamment : la simplification de l’accès au crédit; le soutien des TPME et des startups; l’encouragement des partenariats public-privé. Le rapport recommande également de mobiliser la diaspora tunisienne, qui ne représente que 10 % des investisseurs. Tout en créant des fonds dédiés aux secteurs prioritaires.

Ces recommandations s’inscrivent dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Le rapport a été réalisé à la demande du ministère tunisien de l’Économie et de la Planification, avec le soutien de la Mission permanente de la Tunisie à Genève. Son objectif est d’aider le pays à renforcer sa compétitivité et à réduire sa vulnérabilité aux chocs économiques.

Avec TAP

L’article Tunisie : le taux d’investissement chute à 16 % du PIB, selon la CNUCED est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : l’investissement chute à 16 % du PIB selon la CNUCED, loin derrière le Maroc et l’Égypte

29. Mai 2025 um 11:07

«Le taux d’investissement (public et privé) en Tunisie s’est replié aux alentours de 16% du PIB, durant la période 2020- 2024, contre 19,3% en 2016», c’est ce qui ressort d’un rapport, publié début 2025, par la Conférence des Nations Unes sur le commerce et le développement (CNUCED) sur «L’examen de la politique d’investissement en Tunisie».

D’après les données statistiques, publiées par le rapport, les flux entrants moyens d’investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de 974 millions de dollars, au cours de la période 2014- 2018, à 728 million de dollars, durant la période 2019- 2023. Ainsi, notre pays se situe en bas de liste de pays comparateurs, notamment l’Egypte, dont le flux moyen des IDE, dépasse les 8,2 milliards de dollars et le Maroc avec un flux des IDE de l’ordre de 1,7 milliard de dollars.

La CNUCED explique cette situation par le resserrement des conditions d’accès au financement pour les entreprises, en raison de la situation économique difficile et des pressions exercées sur le marché intérieur pour financer la dette.

En fait, le rapport souligne que la Tunisie fait face à des déséquilibres financiers (déficit budgétaire et commercial, hausse de l’endettement public, dépréciation du dinar…), ce qui « conduit les autorités à contrôler les entrées et sorties de devises et à emprunter auprès du système bancaire national ». « Ceci entraîne un effet d’éviction des crédits destinés au secteur privé et freine l’investissement des entreprises », a noté le rapport, ajoutant, en outre, que la situation budgétaire déficitaire « limite le financement public de projets d’infrastructures ».

Partant, «les entrées d’investissement étranger direct stagnent depuis quelques années et l’investissement privé demeure faible, en Tunisie», ce qui «impacte la croissance du produit intérieur brut qui demeure en-deçà du potentiel et entraîne une hausse du taux de chômage».

Par ailleurs, le rapport pointe le problème de complexité administrative qui entrave l’attraction des investisseurs, et la faible proportion de la diaspora (environ 10 %), qui lance des projets d’investissement. “Des restrictions sont présentes dans plusieurs activités, qui ne sont pas toujours en ligne avec les objectifs de développement du pays et le type d’activités économiques souhaitées. Par ailleurs, les conditions imposées par le code des changes compliquent les opérations des entreprises résidentes, offshore et onshore”.

Par ailleurs, la CNUCED a recensé 62 accords bilatéraux d’investissements (TBI), dont 39 uniquement sont en vigueur. La majorité de ces accords a été conclue dans les années 1990 et dans le début des années 2000. Il parait indispensable, d’après le rapport, de revoir la politique d’investissement de la Tunisie, et de définir des solutions permettant de renforcer les sources de financement, y inclus l’investissement local et celui de la diaspora, afin d’améliorer la compétitivité du pays, réduire sa vulnérabilité aux chocs exogènes et étendre son marché extérieur.

Parmi les solutions proposées, à ce titre, le rapport recommande d’inviter les banques à simplifier les procédures d’accès au crédit ; à renforcer et à promouvoir les dispositifs spécifiques pour accompagner les TPME et startups, dans leurs phases de croissance ; et de développer des mécanismes pour les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

Les recommandations portent, aussi, sur la mise en place des budgets dédiés à l’innovation et l’encouragement des partenariats entre gouvernement, le secteur privé et les universités ; le développement des fonds de garantie pour assurer les emprunts, notamment au profit des secteurs prioritaires ; et l’encouragement de la concurrence entre les banques pour les inciter à réduire leurs marges sur les prêts consentis.

La CNUCED propose, en outre, de créer des fonds d’investissement pour les secteurs prioritaires, dans lesquels la diaspora pourrait contribuer, d’élargir les sources de financement de projets structurants en encourageant les PPP…

A préciser que “Les examens de la politique d’investissement de la CNUCED”, visent à aider les pays à améliorer leur politique d’investissement en vue de réaliser les objectifs de développement durable (ODD).

Pour ce qui est de ce rapport portant sur l'”Examen de la politique d’investissement de la Tunisie”, il a été réalisé à la demande du ministère de l’économie et de la Planification, de la Mission permanente de la Tunisie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des institutions spécialisées en Suisse.

L’article Tunisie : l’investissement chute à 16 % du PIB selon la CNUCED, loin derrière le Maroc et l’Égypte est apparu en premier sur WMC.

Jusqu’à 50 000 dollars pour les entrepreneurs tunisiens

29. Mai 2025 um 09:44

Les entrepreneurs tunisiens ont jusqu’au 30 juin 2025 pour postuler au «Business Builder Challenge», un programme entièrement digital qui promet un accompagnement sur mesure et des financements allant jusqu’à 50 000 dollars, soit environ 150 000 dinars tunisiens. Porté par le Digital Transformation Center de la GIZ Tunisie, en partenariat avec MedSirat, ce challenge vise à soutenir les porteurs de projets et les acteurs de l’écosystème entrepreneurial dans le développement, la structuration et la croissance de leurs initiatives.

Ce programme, soutenu par l’initiative «Invest for Jobs – Emploi décent pour une transition juste» du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), offre des ressources concrètes, des outils digitaux de communication et de prise de décision, et des opportunités de networking international. L’objectif est de stimuler l’innovation, l’autonomie et la durabilité des entreprises tunisiennes, qu’elles soient en phase de lancement ou déjà en pleine croissance.

Pour postuler, les entrepreneurs doivent s’inscrire sur la plateforme www.siratify.com, compléter leur profil, créer leur entreprise et soumettre leur candidature via la section «Programmes de soutien». Les business coaches sont également invités à rejoindre cette initiative: en postulant, ils pourront obtenir une certification internationale en accompagnement digital et valoriser leur expertise à l’échelle internationale.

Le nombre de places étant limité, les porteurs de projets sont encouragés à s’inscrire rapidement pour ne pas manquer cette opportunité de faire évoluer leur entreprise vers de nouveaux horizons.

L’article Jusqu’à 50 000 dollars pour les entrepreneurs tunisiens est apparu en premier sur Managers.

Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle

23. Mai 2025 um 09:29

L’industrie tunisienne va très mal. Les investissements dans le secteur sont en recul, ainsi que sa part dans les exportations globales du pays. Et pour ne rien arranger, l’indice de la production industrielle a baissé de 3,6% passant de 91,3 en décembre 2023 à 88 en décembre 2024.

C’est ce qui ressort du Tableau de bord de la conjoncture économique relatif au mois de mars 2025, publié par l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (Itceq), qui explique cette diminution par, principalement, la baisse de production observée au niveau des secteurs de l’énergie (-22%), des textiles, habillement et cuir (-3%), des industries chimiques (-0,9%) et des industries de matériaux de construction, céramique et verre (-0.8%).

En revanche, la production a augmenté dans le secteur des mines (+27,9%), des industries agro-alimentaires (8,3%) et des industries diverses (0,4%).

I. B. (avec Tap).

L’article Tunisie │ Recul de l’indice de la production industrielle est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie lance une nouvelle étape pour renforcer la compétitivité de ses PME à l’export

22. Mai 2025 um 13:04

Une conférence de presse a été organisée récemment à Tunis dans le cadre du lancement du programme “Trade and Competitiveness Programme (TCP), un projet financé par l’Union européenne (UE) en partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) et d’autres institutions. Ce programme vise à améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises tunisiennes, particulièrement sur les chaînes de valeur exportatrices prioritaires: agriculture, agroalimentaire, textile et automobile.

Le TCP s’inscrit dans une dynamique de soutien renforcé au tissu économique tunisien. Il combine plusieurs leviers: appui technique, facilitation de l’accès au financement et accompagnement à la transition verte. Lors de cette rencontre, les intervenants ont souligné l’importance stratégique des PME, qui représentent 96% du tissu économique national, tout en jouant un rôle crucial dans la création d’emplois et le développement régional.

Pour Marco Stella, chef de section Développement économique de l’UE en Tunisie, le programme traduit la volonté de l’Union européenne de soutenir l’économie réelle. Il a rappelé que l’initiative, portée par l’UE en partenariat avec la Délégation de l’UE en Tunisie et l’Agence de développement et d’investissement de l’organisation internationale (ADIOI), permettra de mobiliser des ressources additionnelles au profit des PME tunisiennes. L’objectif est de créer un environnement propice à l’investissement, à l’innovation et à l’exportation, tout en intégrant les enjeux de durabilité.

De son côté, Jean-Luc Revéreault, chef de la Représentation de la BEI en Tunisie, a présenté les instruments mis en place pour appuyer les PME, en particulier une ligne de crédit de 170 millions d’euros, signée avec la Banque centrale de Tunisie, destinée à améliorer l’accès au financement. Il a également évoqué une future ligne de garantie pour inciter les banques à accompagner des PME à plus fort profil de risque mais à fort potentiel. Ces dispositifs s’inscrivent dans un effort régional plus large de relance post-crise et de résilience face aux enjeux géopolitiques, climatiques et économiques.

Le programme prévoit également un accompagnement spécifique pour aider les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement, à réduire leur empreinte carbone et leur consommation d’eau, notamment dans des secteurs comme le textile. Cette approche vise aussi à anticiper les nouvelles normes européennes, telles que la taxe carbone aux frontières.

Cette initiative vient renforcer la coordination entre les acteurs européens présents en Tunisie dans le cadre de l’approche Team Europe, qui fédère les efforts de la Commission européenne, de la BEI et des agences bilatérales de développement des États membres. Elle est également alignée sur les priorités du gouvernement tunisien, notamment en matière de relance économique et de soutien aux PME.

 

L’article La Tunisie lance une nouvelle étape pour renforcer la compétitivité de ses PME à l’export est apparu en premier sur Managers.

❌
❌