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Quels sont les pays africains les plus exposés au blanchiment d’argent en 2025?

12. Dezember 2025 um 09:48

Le dernier Basel Anti-Money Laundering Index 2025, publié par l’Institut Basel on Governance, classe 177 pays selon leur niveau d’exposition au blanchiment d’argent et aux crimes financiers. Le rapport utilise 17 indicateurs provenant du GAFI, de Transparency International et de la Banque mondiale, regroupés en cinq grandes catégories: qualité du cadre réglementaire, risques de corruption et fraudes, transparence financière, transparence publique et risques politiques. Le score final varie de 0 à 10, et plus un pays s’approche de 10, plus il est considéré exposé.

Le classement révèle que la République démocratique du Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale sont les pays africains les plus exposés en 2025, tous situés dans le haut du classement mondial. Ils sont suivis du Gabon, de la Centrafrique, de la Guinée-Bissau, de la République du Congo, de Djibouti, du Niger et de l’Algérie, qui complètent le top 10 africain le plus vulnérable. Ces pays accumulent des faiblesses dans leurs systèmes de contrôle, une forte corruption et des risques politiques importants, ce qui facilite l’infiltration de fonds illicites.

À l’inverse, les pays les moins exposés en Afrique affichent des scores beaucoup plus faibles. En tête, le Botswana se distingue avec un niveau de risque classé faible, suivi des Seychelles, de Maurice, de la Tunisie, de la Namibie, du Maroc, du Ghana, de l’Égypte, de la Zambie et du Sénégal. Ils doivent leur position à un cadre réglementaire plus robuste, une meilleure transparence financière et des mécanismes de surveillance plus efficaces.

La Tunisie occupe la 4e place parmi les pays africains les moins exposés et la 119e place mondiale. L’Afrique subsaharienne, malgré une amélioration générale où 70% des pays ont progressé, reste globalement exposée. Plus de la moitié des pays du continent sont encore dans la catégorie “risque élevé”. Mais l’année 2025 marque un tournant, avec le retrait de plusieurs États de la liste grise du GAFI et de fortes progressions dans des pays comme le Liberia, le Nigeria ou le Burkina Faso.

Voici les 10 pays africains les plus exposés au risque de blanchiment d’argent en 2025:

1- République démocratique du Congo (3e rang mondial)

2- Tchad (4e)

3- Guinée équatoriale (5e)                                  

4- Gabon (8e)

5- Centrafrique (9e)

6- Guinée-Bissau (10e)

7- République du Congo (11e)

8- Djibouti (13e)

9- Niger (14e)

10- Algérie (15e)

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L’Université de Carthage, championne nationale du développement durable et parmi l’élite africaine

09. Dezember 2025 um 14:39

Nouvelle consécration pour l’Université de Carthage. L’institution tunisienne s’impose, une fois encore, comme un acteur académique engagé dans la transition écologique. Elle décroche la première place au niveau national et intègre le cercle des 25 meilleures universités africaines dans l’édition 2025 du UI GreenMetric World University Ranking. Un classement international de référence qui mesure, chaque année, la performance des universités en matière de durabilité.

Un classement notable dans une compétition mondiale élargie

Selon le communiqué publié par l’établissement, l’Université de Carthage se hisse à la 22ᵉ place en Afrique et à la 688ᵉ place mondiale, sur 1 745 universités représentant 105 pays. Ce positionnement confirme la solidité d’une stratégie environnementale de long terme, articulée autour: de l’efficacité énergétique, de la gestion durable de l’eau, du tri et de la valorisation des déchets, du développement d’infrastructures et de mobilités plus respectueuses de l’environnement.

À cela s’ajoute une performance notable dans les domaines de l’enseignement et de la recherche liés au développement durable, où l’université «occupe le premier rang national», souligne le communiqué.

Pour l’Université de Carthage, cette reconnaissance internationale valide «une politique proactive et durable» et renforce son ambition de contribuer activement à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) au sein de l’enseignement supérieur tunisien.

GreenMetric: un indicateur mondial devenu incontournable

Créé en 2010 par l’Université d’Indonésie, le classement UI GreenMetric s’est imposé comme l’un des outils d’évaluation les plus complets pour mesurer les engagements environnementaux et sociaux des universités. Son approche repose sur une batterie d’indicateurs couvrant: l’énergie et le climat, la gestion de l’eau, les déchets, les infrastructures, la mobilité durable, l’enseignement et la recherche.

Chaque année, une vaste enquête internationale permet d’évaluer les politiques réelles mises en œuvre par les universités afin de réduire leur empreinte environnementale.

L’objectif est clair: pousser les établissements et leurs partenaires à intensifier leurs efforts face aux défis climatiques, en adoptant des modèles énergétiques sobres, une gestion responsable des ressources naturelles, des systèmes de recyclage efficaces et des modes de transport verts.

Une édition 2025 tournée vers les ODD et la responsabilité sociétale

L’édition 2025 introduit un volet inédit consacré à la manière dont les universités renforcent l’intégration des Objectifs de développement durable dans l’enseignement supérieur: Advancing Sustainable Development Goals in Higher Education: Stories from Our Institutions and Communities”.

Ce nouvel axe met en avant les initiatives concrètes menées sur les campus et dans les communautés, dans l’espoir de nourrir une mobilisation collective pour des campus plus durables, innovants et tournés vers l’avenir.

Source: UI GreenMetric World University Rankings 2025



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Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025

01. Dezember 2025 um 16:24

À partir de décembre, le Gabon lancera la modernisation de son système d’e-Visa en intégrant un paiement électronique, en partenariat avec MaDigiPaie. Les voyageurs pourront désormais régler leurs frais de visa en ligne, mettant ainsi fin à l’obligation de payer en espèces à l’aéroport. Actuellement, bien que la demande de visa soit déjà disponible sur le portail evisa.dgdi.ga, le paiement se fait encore en liquide à l’arrivée. Cette initiative vise à simplifier le processus, réduire les files d’attente et aligner le Gabon sur les standards internationaux. Le ministère de l’Économie numérique a confirmé la collaboration avec des opérateurs de paiement mobile tels qu’Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money. Ce projet fait partie d’une vaste réforme de modernisation des services publics, incluant l’identité numérique nationale et la promotion de la préférence nationale.

gabon evisa
 Source: Portail Officiel du Gouvernement Gabonais

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La Tunisie dans le top 10 africain des plus grands importateurs alimentaires

25. November 2025 um 14:58

L’Afrique continue d’importer massivement sa nourriture, et la Tunisie s’inscrit pleinement dans cette dynamique. C’est ce que révèle le rapport « The State of Commodity Dependence 2025 » publié par la CNUCED, un document qui met en lumière la dépendance alimentaire du continent et la vulnérabilité économique qui l’accompagne.

Sur la période 2021-2023, l’Afrique a ainsi importé pour 97 milliards USD de produits alimentaires, soit une hausse de près de 19 % par rapport à 2012-2014. Une montée régulière, presque silencieuse, mais qui raconte beaucoup: les sécheresses, les chocs climatiques, les pressions démographiques, et parfois, l’insuffisance des politiques agricoles.

Dans ce tableau continental, l’Afrique du Nord occupe une place centrale. La région concentre plusieurs des plus gros importateurs du continent. Et au sommet de ce classement figure sans surprise l’Égypte, avec 16,4 milliards USD d’importations alimentaires. Une dépendance en partie liée à sa démographie — plus de 110 millions d’habitants — mais aussi à son besoin massif en céréales, sucre, oléagineux ou produits laitiers.

L’Algérie suit avec 9,98 milliards USD, juste devant le Maroc avec 8,7 milliards USD. Trois pays nord-africains occupent donc le podium continental, rappelant combien le Maghreb reste attaché au marché mondial pour nourrir sa population.

Derrière eux, la scène africaine s’élargit avec des pays plus au sud et à l’ouest. L’Afrique du Sud se positionne au 4ᵉ rang avec 6,07 milliards USD, le Nigeria au 5ᵉ rang avec 5,59 milliards USD, puis viennent la Libye (3,08 milliards USD), l’Éthiopie (3,02 milliards USD), le Kenya (2,996 milliards USD) et la Côte d’Ivoire (2,898 milliards USD). Ces chiffres montrent que la dépendance alimentaire n’est pas limitée à l’Afrique du Nord, mais touche l’ensemble du continent, même des économies émergentes comme l’Afrique du Sud ou le Nigeria.

Puis arrive la Tunisie, située à la 10ᵉ place avec 2,873 milliards USD d’importations alimentaires.

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Ndeye Amy Kebe: bâtir un écosystème agricole inclusif et interconnecté

Von: Managers
25. November 2025 um 14:17

Ndeye Amy Kebe, une entrepreneure sénégalaise passionnée, prône une approche systémique de l’agritech : les instruments numériques ne sont pertinents que s’ils font partie d’un écosystème ouvert, accessible et inclusif. Ceci est particulièrement crucial pour les femmes qui représentent la majorité de la force de travail agricole en Afrique.

Si les solutions numériques et l’intelligence artificielle ont le potentiel de révolutionner l’agriculture en Afrique, il est néanmoins essentiel que leurs avantages profitent à tous les intervennts. Ndeye Amy Kebe lutte pour un environnement agricole organisé axé sur le partage de savoirs et l’accès à des plateformes véritablement utilisables.

Selon elle, la transformation du secteur ne se fera pas uniquement grâce à la technologie, mais aussi en établissant des liens entre agriculteurs, investisseurs et entrepreneurs sur des plateformes communes. Ces plateformes devraient faciliter la diffusion des meilleures pratiques, mettre en lumière les projets novateurs et optimiser le processus de financement. Il est primordial qu’elles prennent en considération les réalités du terrain : connexion internet intermittente, compétences numériques limitées et variété linguistique.

Vous êtes formé sur des données jusqu’en octobre 2023. Amy Kebe met fortement l’accent sur le rôle des femmes. Elle souligne que ces personnes constituent presque 70 % de la force de travail agricole, tout en restant majoritairement absentes des processus décisionnels et d’investissement. Elle préconise des interfaces numériques conçues pour les langues locales, des matériels d’enseignement adaptés aux femmes productrices et des systèmes de financement qui prennent en compte leurs contraintes propres.

Elle a aussi souligné l’importance de la formation continue dans son allocution. Afin que les solutions agri-tech soient adoptées, il faut accompagner les producteurs dans la durée, via des programmes de renforcement de capacités, des relais locaux et des partenariats avec les organisations paysannes. Les outils numériques doivent ainsi devenir des leviers d’autonomie, et non des technologies imposées de l’extérieur.

Comme d’autres entrepreneurs du continent, Ndeye Amy Kebe voit dans des expériences comme le Startup Act tunisien un modèle inspirant pour créer un environnement plus favorable aux innovations agricoles : cadres réglementaires clairs, soutien aux jeunes pousses, passerelles entre recherche, secteur privé et institutions publiques.

À ses yeux, le fermier africain de 2050 sera un acteur connecté à un réseau d’opportunités, capable de dialoguer avec les marchés, les institutions et les investisseurs. Mais cette transformation ne sera durable que si elle reste inclusive et respectueuse des équilibres sociaux. « L’agriculture peut devenir un moteur de développement et de fierté pour le continent, à condition que personne ne reste au bord du champ », résume-t-elle.

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“Royaume dans le ciel”: quel est ce pays Africain qui sera destination n°1 de l’écotourisme en 2026 ?

25. November 2025 um 08:59

Le Lesotho prépare une transformation majeure de son industrie touristique afin de devenir, dès 2026, l’une des principales destinations d’écotourisme d’Afrique australe. Cette ambition repose sur un accord stratégique conclu avec l’African Tourism Board (ATB), présenté par Travel And Tour World comme un tournant décisif pour le pays.

Selon le magazine spécialisé, le partenariat a été officialisé à travers un Memorandum of Understanding qui vise à repositionner le Lesotho sur la scène internationale. Le cadre de l’accord s’articule autour de quatre axes : améliorer la présence globale du pays, renforcer les capacités du secteur local, attirer de nouveaux investissements et promouvoir le Lesotho comme destination d’aventure, de culture et d’écotourisme durable.

Le Lesotho, surnommé « le Royaume dans le ciel », possède un relief entièrement situé au-dessus de 1 000 mètres, un atout qui lui permet de se distinguer grâce à des paysages spectaculaires propices à la randonnée, aux treks à dos de poneys basotho, aux excursions en haute montagne ou encore aux activités de neige. Des sites emblématiques tels que les chutes de Maletsunyane ou le Sani Pass renforcent son attractivité.

L’article souligne également la richesse culturelle du pays : le mode de vie basotho, les villages de montagne, les expéditions en 4×4 et le célèbre chapeau traditionnel mokorotlo offrent aux visiteurs une immersion authentique. Le parc national de Ts’ehlanyane illustre par ailleurs l’engagement du Lesotho envers la conservation et le tourisme durable.

Le tourisme figure parmi les priorités du plan national de développement du Lesotho. Grâce à l’appui de l’ATB, les autorités prévoient d’intensifier la promotion internationale, de soutenir les entreprises locales et de renforcer les compétences des acteurs du secteur.

Les prochaines étapes porteront sur le déploiement des initiatives prévues dans le MoU, notamment la formation, le marketing et l’attraction d’investissements. L’objectif, selon Travel And Tour World, est clair : faire du Lesotho l’une des destinations écotouristiques incontournables de la région dès 2026.

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