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En Chine, la corruption peut mener des ministres à la peine capitale…

29. September 2025 um 08:45

En Chine, être ministre corrompu peut littéralement coûter la vie. L’ancien ministre de l’Agriculture, Tang Renjian, a été condamné à la peine capitale avec sursis le 28 septembre 2025 pour avoir détourné des dizaines de millions de yuans. Cette condamnation n’est pas une première : depuis 2012, la campagne anti-corruption menée par Xi Jinping a frappé de nombreux hauts responsables, certains écopant de la peine de mort avec sursis, d’autres de la prison à vie. Chaque procès médiatisé devient un avertissement clair : personne n’est au-dessus de la loi… ou du Parti. Ici, la morale publique n’est pas une option, c’est un instrument de pouvoir.

En Tunisie, le contraste est saisissant. La campagne anti-corruption touche des spéculateurs, des grossistes et quelques anciens ministres, mais les peines se limitent à la prison, aux amendes et à la confiscation d’avoirs. Pas de peine de mort, pas de procès spectaculaires sur grand écran. Ici, la justice frappe, mais sans spectacle ni excès. Et franchement, on peut s’en estimer heureux : nos ministres dorment encore tranquilles.

Et pourtant, la comparaison ne se limite pas aux tribunaux. La Chine investit en Tunisie à grande échelle : entreprises, projets d’infrastructure, technologies. Leur présence économique influence les décisions politiques, inspire des partenariats publics-privés et même des méthodes de gouvernance. Une pression subtile, mais bien réelle, qui transforme le paysage économique et politique du pays, sans que la population n’ait toujours conscience de l’ampleur de l’influence chinoise. C’est un peu comme importer un modèle économique et diplomatique, mais pas ses tribunaux… heureusement pour nos ministres.

Le contraste entre Pékin et Tunis est donc double : l’un frappe à coups de peine capitale avec sursis et de tribunaux spectaculaires, l’autre avance à pas mesurés, jonglant entre justice, droits humains et pragmatisme économique. La Tunisie pourrait-elle apprendre quelque chose de la Chine ? Certainement. Mais il ne s’agit pas d’adopter la peine de mort ni de transformer les ministres en exemples publics. Il s’agit de renforcer la crédibilité judiciaire, assurer la transparence, et construire un système où la corruption ne peut prospérer… même sous l’œil discret du géant chinois.

Ici, la corruption n’est pas une affaire de vie ou de mort, mais une affaire de justice. Et dans ce choix réfléchi, mesuré, mais déterminé, la Tunisie trace sa route. Avec ses forces, ses limites, et un soupçon de chance que nos ministres continuent à dormir tranquilles.

Lire aussi: Faut-il craindre la ruée chinoise en Tunisie ?

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Tunisie : Kaïs Saïed accuse « l’ancien système » de saboter l’État

19. September 2025 um 08:49

Lors d’un conseil des ministres tenu jeudi 18 septembre 2025, le président Kaïs Saïed a mis en garde contre un « ancien système » et des lobbies accusés de saboter les institutions tunisiennes. Il a dénoncé une « guerre acharnée » contre l’État, des crises « fabriquées » dans des secteurs vitaux et réaffirmé la primauté de la nouvelle Constitution, appelant à une application ferme de la loi.

Un État sous « attaques organisées »

Dans une allocution diffusée par la page officielle de la présidence de la République, Kaïs Saïed a décrit une Tunisie « assiégée » par des réseaux d’intérêts sans doctrine, cherchant à déstabiliser le pays. Santé, éducation, transport, énergie : autant de domaines touchés, selon lui, par des sabotages et des crises artificielles, malgré l’adoption de réformes.

Les lobbies dans le viseur

Le président a accusé des « visages connus » d’orchestrer des manifestations sous couvert de revendications sociales. Il a dénoncé le gaspillage des fonds publics et des coupures d’eau et d’électricité « souvent délibérées », qu’il qualifie d’actes de sabotage contre les citoyens.

La primauté de la nouvelle Constitution

Martelant que la Tunisie n’est plus régie par la Constitution de 2014 ni par les textes d’avant 2011, Kaïs Saïed a exigé l’application stricte de la nouvelle Loi fondamentale issue du référendum. Il a appelé à une justice équitable, non pas pour régler des comptes, mais pour défendre l’unité et l’intégrité de l’État.

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Kaïs Saïed : « La Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux »

30. August 2025 um 09:23

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé vendredi 29 août 2025 un Conseil des ministres. Il a réaffirmé la volonté de l’État d’avancer malgré les obstacles, de combattre les pratiques illégales, de consolider l’État social et de réformer les circuits de distribution pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens.

Le chef de l’État a ouvert la réunion en soulignant que la Tunisie progresse malgré des phénomènes anormaux qui affectent certains services publics. Il a insisté sur le rôle central de la vigilance et de la conscience du peuple tunisien pour déjouer les tentatives visant à semer le doute, le désespoir et l’abattement.

Transparence et lutte contre les pratiques illégales

Kaïs Saïed a dénoncé de nombreuses pratiques anormales dont les sources et les objectifs sont connus. Il a affirmé que la sécurité et la stabilité du pays reposent sur la conscience citoyenne et sur la volonté ferme de faire face aux défis. Selon lui, les choix du peuple finiront par s’appliquer, en dépit des manœuvres et des manipulations menées par certains acteurs.

Le président a rappelé que l’État social n’est pas un slogan, mais une orientation globale qui doit concerner tous les secteurs et l’ensemble du pays. Il a souligné que toutes les lois doivent répondre aux attentes de la population et que ceux qui les appliquent doivent y croire sincèrement.

L’échec des anciens systèmes de distribution

Kaïs Saïed a critiqué l’échec des anciens systèmes de distribution, qui n’ont pas permis de protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Il a appelé à une nouvelle approche pour mettre fin à la spéculation, au monopole et aux pratiques des lobbies, désormais exposés au grand jour.

Le chef de l’État a averti que les responsables de malversations et de corruption « ne resteront pas impunis ». Il a insisté sur le fait que la dignité et la justice des citoyens sont sacrées et ne peuvent être bafouées par les corrompus et leurs alliés.

En conclusion, le président a affirmé que la révolution législative seule ne suffit pas. Elle doit être accompagnée d’une transformation administrative profonde, couronnée par une révolution culturelle qui marquera une rupture définitive avec « le passé révolu ».

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