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Heute — 21. November 2025Haupt-Feeds

Que nous réserve la météo pour ce 21 novembre 2025?

21. November 2025 um 08:18

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour ce vendredi 21 novembre 2025, une légère baisse des températures, avec des maximales comprises entre 14 et 23 °C, autour de 12 °C sur les hauteurs.

Des nuages couvriront le ciel au nord, avec des pluies éparses et temporairement orageuses, parfois localement intenses sur les régions côtières du nord durant la nuit. Ailleurs, des nuages passagers sont attendus.

La mer sera très agitée à grosse au nord, et agitée à très agitée sur les autres côtes.

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Le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles fixé à 461 MDT 

21. November 2025 um 08:09

La séance plénière conjointe entre l’Arp et Cnrd s’est ouverte tard jeudi 20 novembre pour examiner le budget 2026 du ministère des Affaires culturelles, en présence de la ministre, Amina Srarfi.

Le projet fixe les dépenses de gestion, d’investissement et des fonds de trésorerie à 460,969 millions de dinars, contre 425,490 millions en 2025. Soit une hausse de 8 %, représentant 0,73 % du budget de l’État.

Selon le ministère, la stratégie culturelle repose sur une approche intégrée visant la valorisation économique et l’investissement, la protection du patrimoine, le soutien à la création et à la participation citoyenne, le renforcement du rayonnement culturel et artistique, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et de la modernisation administrative.

Ouvrant les travaux, le président de l’Assemblée, Ibrahim Bouderbala, a rappelé le rôle central de la culture dans la construction sociale. Tout en soulignant que la Tunisie a toujours puisé dans la création artistique une force de changement et un moteur de participation citoyenne.

Il a insisté sur la contribution de la culture au développement économique et social, à la lutte contre l’extrémisme, à la transmission du savoir et à la consolidation de la cohésion nationale.

M. Bouderbala a appelé à une mobilisation accrue des acteurs culturels pour faire de ce secteur un levier du développement humain et un espace de créativité.

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Gestern — 20. November 2025Haupt-Feeds

Justice : pas de libération pour Borhane Bsaïes et Mourad Zghidi

20. November 2025 um 21:18

La chambre criminelle près le Tribunal de première instance de Tunis a décidé, ce jeudi, de reporter l’affaire Borhane Bsaïes et Mourad Zeghidi au 11 décembre prochain, tout en rejetant les demandes de mise en liberté.

Selon une source judiciaire, les deux prévenus sont poursuivis pour blanchiment d’argent en ayant recours aux facilités offertes par leurs fonctions, leurs activités professionnelles et sociales.

 Ils sont également accusés d’infractions fiscales, notamment la minoration de plus de 30 % du chiffre d’affaires, le non-paiement des montants de retenue à la source dus au Trésor, le non-versement de la TVA exigible sur le chiffre d’affaires, ainsi que l’absence d’émission de factures ou de notes d’honoraires conformément à l’article 18 du Code de la taxe sur la valeur ajoutée.

La chambre criminelle a examiné, jeudi 20 novembre, le dossier des deux accusés, placés en détention, ainsi que celui d’un troisième prévenu en liberté.

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Prix mondial pour la liberté de la presse: Sonia Dahmani sacrée à New York 

20. November 2025 um 20:47

La journaliste et avocate Sonia Dahmani va recevoir dans la soirée du jeudi 20 novembre à New York le Prix international de la liberté de la presse 2025, l’une des distinctions les plus prestigieuses décernées par le Committee to Protect Journalists (CPJ), une organisation qui surveille les violations de la liberté de la presse dans plus de 180 pays à travers le monde.

Pour l’avocat Sami Ben Ghazi, cité cette situation relève d’une « ironique amertume ». Selon lui, le monde honore précisément ce que la Tunisie choisit de punir. Dahmani est accusée d’atteinte à l’image de l’État, mais l’avocat soutient que la véritable atteinte provient de l’usage de la répression pour étouffer la parole libre.

Le paradoxe s’accentuera vendredi 21 novembre, lorsque Dahmani sera de nouveau présentée devant la justice pour des déclarations déjà examinées lors d’un précédent procès, rappelle-t-on.

Avec cette distinction internationale, Sonia Dahmani devient malgré elle un symbole mondial de la liberté de la presse et une voix qui, même réduite au silence en prison, trouve un écho planétaire.

Me Ben Ghazi souligne : « le préjudice à la réputation nationale ne provient pas de la parole libre, mais de ceux qui ferment l’espace public et transforment la justice en outil d’étouffement ».

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Débats budgétaires 2026: la rupture du dialogue entre l’Education et les syndicats impacte la qualité de l’enseignement

20. November 2025 um 20:23

Certains députés ont critiqué, jeudi après-midi 20 novembre au cours d’une séance plénière conjointe entre l’ARP et le CNRD consacrée à la discussion du projet de budget du ministère de l’éducation pour l’année 2026, ce qu’ils qualifient de « rupture du dialogue entre le ministère de l’Education et les syndicats de l’éducation, la baisse de la qualité de l’enseignement, la non-régularisation de certaines situations professionnelle et l’aggravation du phénomène de fraude dans les examens nationaux, mise à part d’autres problématiques dans le secteur éducatif ».

Dans leurs interventions, ils ont souligné que la tension sociale s’est répercutée sur la stabilité des établissements éducatifs, appelant par conséquent le ministère à adopter une approche basée sur le dialogue à même de préserver la paix en milieu scolaire et à rétablir la confiance avec le cadre éducatif.

Plus précisément, le député Hassan Jroui a critiqué le refus par le ministère d’entamer des négociations avec les syndicats de l’éducation, estimant que « l’absence de dialogue accroît les tensions et pourrait apparaitre comme un manque de sérieux dans la gestion des dossiers professionnels des enseignants ».

Il a fait état de cas de « favoritisme » dans la nomination des directeurs d’établissements éducatifs, appelant par ailleurs à accélérer les projets de maintenance et d’équipement des établissements.

Concernant la non exécution des accords signés entre le ministère et les syndicats, la députée Olfa Marouani a souligné que « le respect des engagements est un devoir éthique et légal, et toute rétractation pourrait accroître la tension sociale ».

Elle a également évoqué le dossier des promotions professionnelles, rappelant que la date convenue pour l’entrée en vigueur aux niveaux administratifs et financiers est le premier janvier de chaque année.  » Le ministère n’a pas respecté cet engagement sans justifications », a-t-elle précisé.

Pour sa part, le député Ridha Dlaï a souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue sérieux avec les syndicats de l’éducation pour éviter les conflits sociaux dans un secteur considéré comme l’un des plus sensibles du pays, appelant à régulariser la situation des enseignants suppléants qui ne figurent pas dans la base de données.

Il a également appelé à clarifier les critères du concours des conseillers pédagogiques pour l’année 2022 suite à de nombreuses plaintes, critiquant le changement des critères de promotion pour les administrateurs.

Quant à la députée Najla Lahiani a mis l’accent sur la détérioration des conditions de travail au sein de l’école publique, en raison de  » l’encombrement des salles de classe » (40 élèves dans certaines écoles à l’Ariana) estimant que « cette situation a causé l’épuisement des enseignants et a poussé les familles à opter pour l’enseignement privé ».

Elle a appelé le ministère à publier les résultats de la consultation nationale sur la réforme du système éducatif, signalant la nécessité de surveiller les programmes dans certains établissements privés. La député a également évoqué les projets de réforme bloqués dont notamment le fonds national pour la réforme éducative.

Le député Ali Zaghdoud a estimé que l’augmentation de 8 % dans le budget du ministère pour l’année 2026 demeure insuffisante compte tenu des problématiques  accumulées au cours des années précédentes.

 La députée Nour Chebrak a passé en revue « les difficultés de communication avec la nouvelle génération au sein de l’école publique », notant que les vidéos circulant sur les  comportements des élèves sur les réseaux sociaux reflètent l’absence d’un langage commun entre l’établissement éducatif et les élèves.

Elle a affirmé que l’enseignement privé s’est adapté rapidement aux transformations technologiques, ce qui a même poussé les familles de classe moyenne à choisir le secteur privé malgré la détérioration du pouvoir d’achat, selon ses propos.

La députée a appelé à la nécessité de développer les programmes et les supports éducatifs, expliquant que l’absence de dialogue avec les élèves pourrait creuser le fossé entre l’école publique d’une part, et les parents et les élèves d’autre part.

Hatem Labaoui, député lui aussi, a abordé la question de la fraude aux examens nationaux, affirmant que ce phénomène est organisé par le biais d’appareils électroniques, et d’équipements sophistiqués avec la participation de réseaux criminels.

Il a critiqué l’inefficacité des appareils de brouillage dans les lycées, malgré leur acquisition depuis des années à des coûts élevés, appelant à ouvrir une enquête sur les raisons de leur achat sans utilisation et leur inefficacité dans la surveillance des examens nationaux.

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Ouvriers des chantiers – Régularisation, retraite et fin de la précarité : ce que prévoit le nouveau texte

20. November 2025 um 20:05

Le Décret n°2025-459 du 19 novembre 2025 publié sur le Journal officiel de la République tunisienne (JORT), jeudi 20 novembre, met officiellement fin au mécanisme d’emploi des ouvriers des chantiers régionaux et des chantiers agricoles hors chantier.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, ce texte modifie le décret gouvernemental n°2021-436 et vise principalement à régulariser la situation des ouvriers âgés de plus de 45 ans et de moins de 55 ans, tout en définissant un nouveau cadre pour ceux ayant atteint l’âge de 60 ans.

Selon le gouvernement, cette mesure s’inscrit dans les orientations du président Kaïs Saïed, qui prône un renforcement du rôle social de l’État et une stratégie globale destinée à éradiquer l’emploi précaire dans le pays. « L’État social n’est pas un slogan mais un processus de libération appliqué sur le terrain dans toutes les régions et dans tous les secteurs », rappelle le communiqué.

En effet, le décret prévoit la cessation de l’emploi pour toute personne ayant atteint 60 ans, avec attribution automatique d’une allocation mensuelle et d’une carte de soins gratuits. Cette allocation correspond au SMIG non agricole pour les travailleurs dont les cotisations sociales ne permettent pas l’accès à une pension de retraite ou à une allocation de vieillesse. Elle ne peut être cumulée avec aucune autre pension ou allocation, mais est accordée si elle s’avère plus avantageuse que les droits existants.

Pour les ouvriers âgés de 45 à 55 ans, le texte introduit une dérogation permettant la poursuite temporaire du travail selon le mécanisme des chantiers encore en vigueur, dans la perspective de leur intégration progressive dans la fonction publique.

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L’UBCI, partenaire du Global AI Congress Africa 2025

20. November 2025 um 09:36

L’UBCI annonce son Partenariat avec le Global AI Congress Africa (GAICA 2025), le plus grand rassemblement africain dédié à l’Intelligence Artificielle. Il se tiendra du 17 au 19 novembre 2025 à NOVATION CITY à Sousse.

En tant que banque de référence, l’UBCI mise sur l’IA pour renforcer son agilité et son innovation.

 GAICA 2025 : l’épicentre de l’IA en Afrique

Le GAICA 2025 réunit des experts mondiaux de l’IA, des innovateurs africains, des investisseurs et des startups pour développer des solutions IA répondant aux besoins spécifiques du continent.

L’IA, accélérateur de la transformation

En soutenant cette initiative majeure, l’UBCI vise à accélérer son adoption de l’Intelligence artificielle, consolider son positionnement d’acteur financier innovant, et contribuer au rayonnement de la Tunisie dans l’écosystème technologique africain. L’UBCI soutient également les « Tunisian AI Awards 2025 », organisés en marge du GAICA, confirmant ainsi son engagement durable en faveur de l’innovation et des talents tunisiens dans le domaine de l’IA.

Communiqué

 

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Mustapha Ferjani dévoile le programme de modernisation des infrastructures sanitaires

20. November 2025 um 07:46

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présenté, mercredi 19 novembre lors de la plénière conjointe consacrée à l’examen du budget de son département pour 2026, les principaux programmes visant à moderniser l’infrastructure sanitaire en Tunisie et à renforcer l’accès aux soins spécialisés dans l’ensemble des régions.

Il a indiqué que plusieurs projets structurants entreront en exploitation avant la fin de l’année, dont l’hôpital Roi Salman à Kairouan. Tout en soulignant que le ministère œuvre à doter les établissements publics d’équipements médicaux de dernière génération, notamment des appareils de radiologie et des scanners modernes.

M. Ferjani a également mis en avant l’avancement du projet d’« hôpital numérique », une plateforme destinée à relier les différents établissements de santé pour faciliter le diagnostic, améliorer la coordination des soins et permettre le suivi des patients à distance.

Cette initiative constitue, estime-t-il, un « saut qualitatif » particulièrement bénéfique pour les régions de l’intérieur, où les structures verront leurs capacités renforcées pour offrir des traitements spécialisés en chirurgie, médecine interne et autres disciplines avancées.

Le ministre a annoncé par ailleurs des programmes de modernisation des services d’urgence, incluant l’acquisition de nouvelles ambulances et le renforcement de la logistique afin d’assurer une intervention rapide dans les situations critiques.

Il a insisté sur l’importance de la formation continue des équipes médicales et paramédicales pour garantir la qualité des soins dans toutes les régions. Tout en évoquant les efforts de coopération internationale visant à soutenir la modernisation du secteur.

M. Ferjani a affirmé que la réussite de ces projets requiert la mobilisation de toutes les parties prenantes, réitérant l’engagement de l’État à poursuivre l’amélioration des services de santé et à garantir une meilleure équité sanitaire sur l’ensemble du territoire.

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Tunisie-Égypte : un nouveau mécanisme pour doper les échanges industriels

19. November 2025 um 17:07

La Tunisie et l’Égypte ont signé à Tunis un mécanisme d’application du mémorandum d’entente sur la reconnaissance mutuelle des certificats de conformité des produits industriels non alimentaires; mémorandum destiné à lever les barrières techniques au commerce et à faciliter les échanges bilatéraux.

En clair, ce dispositif devrait permettre entre autres d’éviter la duplication des tests et analyses pour les exportateurs des deux pays, en s’appuyant sur la reconnaissance réciproque des certifications nationales et sur des procédures garantissant l’intégrité des transactions. Autrement dit, un produit testé dans l’un des deux pays ne devrait pas l’être dans l’autre.

À noter que ledit accord, conclu à l’issue de la 14ᵉ réunion du Groupe de travail mixte tuniso-égyptien, tenue les 17, 18 et 19 novembre 2025 à Tunis, constitue une étape clé dans la mise en œuvre du mémorandum signé en 2022, selon l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi), qui y voit un instrument essentiel pour fluidifier l’accès aux deux marchés respectifs.

Ainsi, la cérémonie de signature a regroupé essentiellement le directeur général de l’Innorpi, Nafâa Boutiti, le président du conseil d’administration de la GOEIC, Essam Al-Naggar, le président de l’Autorité générale des standards et de la qualité et président élu de l’ISO, Khaled Soufi, l’ambassadeur d’Égypte à Tunis, Bassem Hassan, et le conseiller commercial égyptien, Mohamed El-Maghraby.

La Tunisie considère que ce mécanisme doit renforcer la confiance mutuelle et éliminer les obstacles techniques au commerce. Et pour l’Égypte, il s’agit d’un «saut qualitatif» dans la coopération bilatérale, bénéfique aux consommateurs comme aux producteurs…

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Sit-in des jeunes médecins devant le Parlement pour non-application de l’accord du 3 juillet 2025

19. November 2025 um 16:46

À l’exception des urgences, les médecins internes et résidents ont observé, mercredi 19 novembre, une grève générale dans toutes les facultés et tous les hôpitaux. Ils se sont aussi rassemblés devant le siège du Parlement où se déroulent les débats sur le budget du ministère de la Santé au titre de l’année 2026.

Wajih Dhokkar, président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), a souligné que ces mouvements de protestation ont été décidés à la suite de l’échec de la séance de négociation tenue mardi 18 courant, avec le ministère de tutelle et en présence de représentants de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances.

En effet, les jeunes médecins revendiquent l’application de l’accord du 3 juillet dernier par le ministère de la Santé.

Selon Dhokkar, le ministère de tutelle a renoncé à la mise en œuvre de cet accord qui prévoit le versement des indemnités de garde dans tous les hôpitaux, l’application des conditions d’exemption, de report ou de maintien du même lieu de résidence pour le service civil et la publication du décret portant augmentation du salaire mensuel des jeunes médecins à partir du 1er janvier 2026.

Le responsable syndical a indiqué que l’organisation a découvert que les jeunes médecins bénéficieront des augmentations salariales générales inscrites dans le projet de budget de l’État pour 2026 alors que l’accord du 3 juillet prévoyait une majoration plus importante spécifique aux jeunes médecins.

Dhokkar a également déploré le « silence du conseil national de l’Ordre des médecins qui s’était porté garant de l’application de cet accord ».

Selon le président de l’OTJM, d’autres mouvements de protestation suivront jusqu’à la satisfaction des revendications « légitimes » des jeunes médecins.

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Débats budgétaires : la carte sanitaire étrillée par les députés

19. November 2025 um 16:33

Des députés ont souligné, au cours d’une séance plénière conjointe entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts, mercredi 19 novembre, consacrée à l’examen du budget du secteur de la santé pour l’année 2026, en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, que la carte sanitaire en Tunisie connaît un certain nombre de défaillances malgré les efforts déployés.

Certains députés ont indiqué que la répartition des services de santé dans les différentes régions du pays est à la fois inéquitable et déséquilibrée, signalant l’absence d’établissements sanitaires, le manque d’équipements médicaux et de ressources humaines dans certaines régions du pays.

Les députés ont reconnu les efforts du ministère en matière de développement du paysage sanitaire, dont les résultats sont clairement visibles dans plusieurs régions marginalisées. « Néanmoins, les résultats escomptés n’ont pas été atteints en raison de  l’insuffisance des fonds et la lenteur des procédures administratives », ont-ils affirmé.

Ils ont également noté qu’un nombre d’établissements de santé dans les régions disposent d’équipements usés et insuffisants en quantité et ne sont pas dotés de services de réanimation et d’urgences, de services de gynécologie équipés, ce qui oblige les citoyens à se déplacer vers la capitale ou les grandes villes pour bénéficier des services de santé.

Certains élus ont signalé les difficultés d’obtenir les médicaments vitaux pour les patients, soulignant la nécessité de renforcer la gouvernance de l’achat des médicaments, de renforcer les stocks de la pharmacie centrale et d’encourager l’industrie pharmaceutique locale pour surmonter ces difficultés.

Ils ont déploré le blocage de certains projets de construction d’établissements sanitaires dans les régions et la lenteur pour le parachèvement des travaux de réhabilitation de certains services dans les hôpitaux régionaux et universitaires.

Les députés ont demandé la création de facultés de médecine et d’écoles supérieures des sciences et techniques de la santé et des soins infirmiers dans plusieurs régions du pays pour pallier le manque de ressources humaines dans le secteur de la santé.

D’autre part, ils ont appelé à établir un plan national urgent pour lutter contre la migration des médecins et du personnel paramédical, et à accorder des incitations matérielles et morales, au personnel de santé travaillant dans les zones intérieures.

Par ailleurs, les députés ont appelé à résoudre le dossier des aides soignants, au chômage depuis les sessions de 2009 à 2013, dont le nombre s’élève à 3099 sur l’ensemble du territoire.

Ils ont salué le développement du secteur du tourisme médical en Tunisie, qui est devenu une destination reconnue à travers le monde, notamment dans le domaine de la médecine esthétique, mettant en garde contre les marchés douteux dans ce secteur, qui nécessite, selon eux, un contrôle permanent.

Avec TAP

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Climat : l’agriculture africaine a perdu 611 milliards de dollars entre 1991 et 2023

19. November 2025 um 14:40

L’Afrique a accusé 611 milliards de dollars de pertes agricoles entre 1991 et 2023. Et ce, en raison des catastrophes naturelles et des aléas climatiques. Ce chiffre a un grand impact sur la sécurité alimentaire du continent. Etant donné que l’agriculture y représente la principale source d’emplois et d’activités économiques. C’est ce qu’il ressort d’un récent rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Intitulé « L’Impact des catastrophes sur l’agriculture et la sécurité alimentaire 2025 – Des solutions numériques pour réduire les risques et les impacts », ledit rapport indique que l’Afrique accuse ainsi l’impact économique relatif le plus marqué, avec des pertes équivalant à 7,4 % de son PIB agricole. Ce qui témoigne des effets dévastateurs subis par les économies africaines.

Au niveau sous-régional, l’Afrique occidentale apparaît comme la sous-région la plus vulnérable avec 13,4 % de pertes du PIB agricole. Un chiffre qui représente un fardeau économique extrêmement lourd. Il reflète l’exposition aiguë de la sous-région aux catastrophes liées au climat et sa capacité d’adaptation limitée.

L’Afrique australe suit, très loin, avec 7,6 % de pertes du PIB agricole. Tandis que l’Afrique de l’Est subit 5,8 % de pertes, confirmant ainsi une vulnérabilité accrue à travers le continent africain.

Cette tendance continentale reflète des défis communs, liés notamment à :

  • La forte dépendance à l’égard de l’agriculture pour l’emploi et la stabilité économique;
  • La dépendance généralisée à l’égard des systèmes agricoles pluviaux;
  • Et aux ressources financières insuffisantes pour réduire les risques de catastrophe et instaurer des mesures d’adaptation au changement climatique.

3 260 milliards de dollars de pertes agricoles à l’échelle mondiale

La même source relève que sur une période de 33 ans (1991-2023), les catastrophes ont infligé au secteur agricole des pertes estimées à 3 260 milliards de dollars américains. Soit 99 milliards de dollars par an en moyenne. Les cultures céréalières ont payé le plus lourd tribut, avec 4,6 milliards de tonnes de pertes, suivies par les fruits et légumes (2,8 milliards de tonnes). Tandis que la viande et les produits laitiers perdent 900 millions de tonnes.

L’analyse régionale montre que l’Asie accuse les plus lourdes pertes, à savoir 47 % du total mondial (1 530 milliards de dollars). Ce qui peut s’expliquer par son secteur agricole très vaste, sa population rurale nombreuse et sa vulnérabilité accrue aux catastrophes d’origine climatique. Viennent ensuite l’Amérique, avec 22 % du total (713 milliards de dollars), puis l’Afrique avec 19% (611 milliards de dollars).

Les pertes de production dues aux catastrophes correspondent à une réduction des disponibilités énergétiques de 320 kcal par personne et par jour au niveau mondial. On déplore des pertes de fer équivalentes à 60 % des besoins pour les hommes. Ainsi que de graves déficits en vitamines et minéraux essentiels qui tendent à affecter les populations vulnérables de manière disproportionnée. Selon les estimations, les vagues de chaleur marines ont causé à elles seules 6,6 milliards de dollars de pertes dans le secteur de la pêche (1985-2022).

Au niveau mondial, 15 % des pêcheries ont été touchées et les pertes de production ont dépassé 5,6 millions de tonnes. Ce qui témoigne de l’impact considérable – mais en grande partie non quantifié – de ces catastrophes sur les systèmes alimentaires aquatiques. Pourtant, la pêche et l’aquaculture restent largement passées sous silence dans les évaluations des catastrophes. Alors qu’elles assurent la subsistance de 500 millions de personnes.

L’impact des catastrophes sur l’agriculture ne se limite pas aux pertes de production immédiates. Mais il englobe également les dommages causés aux infrastructures, les perturbations des marchés, les défaillances des systèmes financiers et la dégradation des services éco-systémiques, qui peuvent persister pendant plusieurs années après l’événement initial.

La FAO estime donc qu’il est nécessaire de développer les outils d’évaluation existants afin de saisir systématiquement les effets directs et indirects. Tout en prenant en considération les valeurs non économiques, les effets différenciés sur les groupes vulnérables, les atteintes à la biodiversité et les perturbations à long terme des écosystèmes.

Par ailleurs, les technologies et les outils numériques révolutionnent le suivi des risques dans l’agriculture. Les plateformes numériques interopérables transforment les données brutes sur le climat, les sols, les variables socioéconomiques et les aléas en informations exploitables.

Des analyses avancées alimentées par l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique permettent désormais d’obtenir en temps réel des informations hyperlocales et intégrées sur les risques, qui sont facilement exploitables.

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«Hyundai Care Days» sont de retour, du 17 au 28 novembre 2025

19. November 2025 um 12:52

Alpha Hyundai Motor et TotalEnergies ont renouvelé leur engagement avec une campagne après-vente exceptionnelle du 17 au 28 novembre 2025.

Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel en Tunisie de la firme automobile sud-coréenne Hyundai et leader du marché automobile, annonce le lancement des «Hyundai Care Days», une campagne après-vente exclusive menée en partenariat avec TotalEnergies. Cette opération très attendue se poursuivra jusqu’au 28 novembre 2025, offrant aux clients des avantages exceptionnels pour l’entretien de leurs véhicules.

«Hyundai Care Days» fait son grand retour pour réaffirmer notre engagement continu envers nos clients. Cette campagne, menée en partenariat avec TotalEnergies, illustre notre volonté d’offrir un service premium à des conditions avantageuses, tout en maintenant les standards d’excellence qui font notre réputation », a déclaré Mehdi Mahjoub, directeur général d’Alpha Hyundai Motor.

Durant toute la période des «Hyundai Care Days», Hyundai Services Tunisie offrira des remises exclusives sur l’ensemble des prestations d’entretien : 10% de remise sur les lubrifiants Quartz, 15% sur la main-d’œuvre et 20% sur les pièces de rechange d’origine. Ces remises s’appliquent à tous les types d’entretien, qu’il s’agisse de la maintenance périodique, de la vidange, du remplacement des filtres ou des contrôles de sécurité.

Tous les services sont réalisés par des techniciens certifiés, conformément aux standards Hyundai, garantissant ainsi la préservation de la garantie constructeur de 5 ans. Cette campagne est accessible au niveau de l’atelier du service rapide Hyundai Services Tunisie à Charguia 1, qui offre une prise en charge fluide et efficace, garantissant un service de qualité à tous les clients.

Les prises de RDV sont possibles au téléphone mais également à travers l’application mobile «MyHyundaiTunisia», disponible gratuitement sur les plateformes iOS et Android. Pour rappel, cette application a été lancée par Hyundai pour une expérience toujours plus fluide, moderne et connectée. Elle offre aux clients Hyundai, non seulement la possibilité de prendre RDV et d’optimiser leur planning mais également l’accès aux informations clés relatives à leur véhicule, telles que l’historique des services, les rappels d’entretien, ainsi que les horaires et coordonnées des ateliers Hyundai.

Élu « Service Client de l’Année » pour la quatrième année consécutive, Alpha Hyundai Motor démontre une fois de plus sa capacité à placer la satisfaction client au cœur de ses priorités. « Hyundai Care Days » illustre cette philosophie en offrant un accès facilité à un service après-vente de qualité supérieure, alliant expertise technique, pièces d’origine et tarifs préférentiels.

Les « Hyundai Care Days » ont démarré ! Profitez-en jusqu’au 28 novembre 2025 dans votre point de service Hyundai !

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EY : vers une finance inclusive, résiliente et personnalisée

19. November 2025 um 12:07

Tunisie, 2030. Yasmine s’apprête à finaliser l’achat de sa maison, difficilement dénichée après plusieurs mois de recherches et de visites. Il ne lui reste plus qu’à trouver le financement, mais elle sait que cela pourra se faire très rapidement.

Elle accède à sa Super app (place de marché de la finance tunisienne), charge les plans, les photos et l’emplacement de la maison, réserve le montant de son apport personnel disponible sur ses comptes bancaires, sélectionne les banques et les assurances qu’elles souhaitent consulter et autorise leur accès à ses données personnelles et aux données de la maison à acquérir. Les banques et les assurances sont automatiquement informées, leurs agents IA préparent la décision de crédit et le dossier de souscription d’assurance en « expertisant » le bien, analysant les capacités financières de Yasmine et proposant l’offre la plus adéquate.

Les 2 banques, 3 assurances et 4 bancassureurs sélectionnés par Yasmine fournissent leurs offres de crédit et de couverture d’assurance vie et incendie sous 48 heures. Yasmine n’a plus qu’à sélectionner les meilleures offres et à déclencher la mise en place des dossiers en lien avec les services publics désormais en ligne.

Une fois les dossiers en place, l’application fait le virement du montant du crédit ainsi que l’apport personnel réservé au vendeur et déclenche les couvertures en assurance. Ce scénario de la vie courante en 2030 illustre l’évolution des usages des consommateurs tunisiens vers plus d’immédiateté, d’accessibilité et de personnalisation grâce à l’activation des technologies modernes d’IA, de digitalisation et d’exploitation des données et ce dans le strict respect des réglementations de protection de données personnelles notamment.

Ainsi, le secteur financier est aujourd’hui à un tournant décisif. Porté par une dynamique mondiale de digitalisation, il est simultanément confronté à une pression réglementaire croissante et à des attentes clients en pleine mutation. Cette triple révolution -technologique, réglementaire et d’usage -redéfinit les contours de la finance de demain : plus inclusive, plus résiliente, et surtout, plus personnalisée.

Forte évolution des usages à satisfaire

Les clients évoluent et deviennent plus mobiles, mieux informés, plus pressés et plus connectés et s’attendent à ce que les services financiers répondent à leur besoin de rapidité voire d’immédiateté, d’accessibilité et de conseil. Les interactions avec les banques et les assureurs se doivent aujourd’hui d’être multicanales pour s’informer en ligne, faire des simulations sur smartphone, conclure en agence et suivre ses contrats en ligne ou par téléphone.

Les jeunes générations s’attendent à une expérience client personnalisée, voire communautaire, à l’image de ce qu’ils connaissent depuis des années sur les réseaux sociaux.

Enfin, les clients sont de plus en plus sensibles aux critères extra financiers, pas encore comme critère discriminant de souscription, mais comme facilitateur de choix. Ainsi, selon une étude de perception de l’assurance en Tunisie réalisée par EY en avril 2025, 62% des clients d’assurance se déclarent sensibles aux actions RSE entreprises par leur assureur.

Inclusion financière à accélérer

Par ailleurs, nous continuons en Tunisie à avoir un enjeu important d’inclusion financière qui constitue à la fois une obligation «morale» des institutions financières d’équiper et d’accompagner les acteurs économiques et une opportunité d’accélérer leur croissance.

Ainsi, nous jouissons d’un des taux de bancarisation les plus élevés en Afrique, estimé à 50% selon le rapport de la Banque mondiale en 2023, mais ce taux stagne et reste bien en deçà des standards internationaux des pays de l’OCDE (> à 97%).

Une avancée a été réalisée ces dernières années dans le paiement mobile, mais le nombre de wallets restent assez timides avec 440.000 wallets atteints à mi 2025 selon le rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT) sur les paiements au premier semestre 2025. Une adoption encore timide malgré les efforts.

Le taux de pénétration en assurance (rapport entre le chiffre d’affaires des assureurs et le PIB), indicateur du niveau de couverture de l’économie contre les divers aléas et donc révélateur de sa résilience, reste en Tunisie à 2,4% et très en deçà de la moyenne mondiale qui est à 7,4%. Ainsi, lunisie présente aujourd’hui un très grand potentiel de développement de l’assurance avec un enjeu de multiplier le chiffre d’affaires non-vie par 2,5 et celui de l’assurance vie par 5, et ce pour rattraper la moyenne mondiale. Pour relever ces défis, plusieurs pistes peuvent être envisagées, notamment l’innovation digitale, l’éducation financière et une régulation plus incitative

Pression réglementaire croissante

Les régulateurs du secteur financier accentuent depuis quelques années la cadence des réformes réglementaires pour renforcer les bonnes pratiques de la finance tunisienne et par là-même sa résilience et sa capacité à accompagner le développement économique.

Des réformes sont ainsi en cours pour renforcer la solvabilité des banques et des assurances avec la mise en place de méthodes plus quantitatives des exigences en fonds propres et de minima plus consistants. Des normes semblables à celles de Bâle 3 sont en cours de mise en place pour les banques et des études sont en cours pour la mise en œuvre de normes de solvabilité basée sur les risques pour les assurances. Ces réformes permettront au secteur financier d’être plus résilient et mieux protégé contre les aléas économiques et donc de mieux servir les acteurs économiques.

Cette évolution s’étend au reporting financier avec le projet d’adoption des normes IFRS par le secteur financier qui donnent une meilleure vision de la réalité économique et de la solidité financière des entreprises.

Malgré des niveaux de maturité différents entre les acteurs du secteur financier et l’absence d’exigence ferme sur la date d’entrée en vigueur de ces référentiels, nous observons aujourd’hui une vraie adoption de ces référentiels dans plusieurs banques et compagnies d’assurance, ce qui note d’une transformation dans le management des institutions financières qui, désormais, met le risque au cœur de leur pilotage stratégique et opérationnel, transformant ainsi les contraintes réglementaires en atouts. Parallèlement à ces réformes, de grands efforts ont été réalisés ces dernières années en termes de protection des consommateurs et de protection des données personnelles, efforts qui se poursuivent actuellement. Certes, ces réformes sont complexes, coûteuses et mobilisent fortement les insti- tutions financières, mais elles amènent une meilleure maîtrise des opérations et des risques. Elles ont également été l’occasion, pour de nombreux acteurs, de se pencher sur leurs données, un véritable trésor longtemps sous-exploité, désormais au cœur des stratégies de transformation.

Opportunités technologiques à saisir avec l’IA et la Data comme catalyseurs de transformation

Pour relever ces défis, les institutions financières misent sur les évolutions technologiques émergentes, devenues accessibles. L’IA, la RPA (Robotic Process Automation), le digital,…toutes reposant sur un actif stratégique : la donnée.

Grâce aux capacités récentes de collecte de quantités massives de données, de leur traitement et de leur utilisation dans des délais très réduits, les banques, assurances et autres établissements financiers vont enfin pouvoir mettre à profit la Data qu’ils ont accumulée depuis des années.

Ainsi, pour répondre à l’évolution des usages des clients, la mise en place de nouvelles applications repensées grâce aux nouvelles techniques de design (UX/UI) faciliteront l’accès aux services financiers, car elles seront semblables aux interfaces utilisées par les réseaux sociaux et donc plus familières. Ces applications seront également optimisées pour une meilleure expérience client et centrées sur lui et ses besoins, et non plus sur les contraintes de la banque ou de l’assurance, rendant ainsi leur utilisation plus intuitive.

L’interconnexion des systèmes du frontal de vente sur mobile ou internet ou sur le PC du chargé de clientèle ou de l’agent d’assurance jusqu’aux systèmes de gestion au niveau du siège permettront une expérience fluide et sans couture pour les clients. L’intégration d’agent IA dans les applications de vente permettront de proposer le meilleur produit et la meilleure couverture pour chaque client en fonction de son historique et de ses moments de vie pour lui apporter le bon conseil et l’offre la plus adéquate et la plus personnalisée.

Ces agents IA peuvent également analyser les documents de crédit ou d’assurance pour accélérer les contrôles de conformité ou pour pré accorder des limites de crédit, contribuant ainsi à une inclusion financière plus rapide et plus efficace.

La robotisation des processus de gestion en banque ou en assurance permettra quant à elle de réduire significativement le temps de traitement des dossiers, d’abaisser les coûts de gestion et de recentrer les équipes sur des tâches à forte valeur ajoutée. Ceci aura pour effet d’améliorer la qualité de service tout en rendant les produits financiers plus accessibles grâce à la maîtrise des coûts.

L’adoption de la Data science permettra aux banques et aux assurances de relever le double défi de la modernisation et de la conformité réglementaire en mettant en place des modèles avancés de quantification et de gestion des risques. Les institutions financières pourront non seulement répondre aux exigences des nouvelles normes (IFRS, Bâle, SBR…), mais aussi renforcer leur maîtrise des risques, tout en gagnant en agilité et en précision. Les exemples d’utilisation de ces technologies et de mise à profit de la donnée sont très nombreux. Plusieurs sont déjà mis en place dans certaines institutions tunisiennes, mais le rythme d’implémentation gagnerait à être accéléré pour être au rendez-vous des défis relevés.

Pour ce faire, elles pourront compter sur des entreprises tunisiennes déjà actives dans l’implémentation de ces technologies à l’échelle internationale. Elles gagneraient également à mobiliser l’écosystème de fintechs tunisiennes, en pleine croissance. En effet, la Tunisie connaît depuis quelques années une poussée du nombre de fintechs (60 à fin 2021 selon le « baromètre des fintechs tunisiennes » réalisé par Tunisian Startups avec le soutien de la GIZ), la plaçant 4ème dans la région MENA et 7ème en Afrique.

Au-delà de la mise en œuvre de ces technologies pour relever les défis déjà identifiés, on peut rêver au développement de l’open finance, de la finance verte et responsable, de la monnaie électronique tunisienne et de nombreuses autres innovations financières sur lesquelles la Tunisie pourrait être pionnière. L’humain, enjeu clé de la transformation digitale Enfin, cette transformation ne peut se faire sans une évolution profonde dans la ges- tion des compétences humaines. Les institutions financières font face à des vagues de départ à la retraite de leurs Ces départs doivent être anticipés pour assurer la transmission des savoirs et la continuité de l’activité. Par ailleurs, elles doivent attirer de nouvelles compétences, rares sur le marché : digital fluents, data scientists, spécialistes IA.

Face à ces évolutions, il est également essentiel d’accompagner les collaborateurs en place dans leur montée en compétence ou leur reconversion, afin de préserver l’humain au cœur de la transformation.

Ainsi, le scénario de financement de la maison de Yasmine en 2030 devient parfaitement plausible et crédible. Ces révolutions, technologique et réglementaire, positionneront les institutions financières tunisiennes à la pointe du progrès pour un meilleur accompagnement et support à l’économie tunisienne !

Cet article est disponible dans le Spécial Finance n° 931 du 19 novembre au 3 décembre 2025

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Pollution à Gabès : Carthage reçoit le rapport préliminaire

19. November 2025 um 12:00

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, mardi 18 novembre au palais de Carthage, une réunion de la commission chargée de trouver des solutions urgentes à la situation environnementale qu’endurent les habitants de la ville de Gabès. Chargée par le chef de l’Etat, cette commission est composée de Ali Ben Hamoud, Samia Ben Ali, Hamida Kawas, Rafik Aouadi, Noureddine Rachdi, en plus de Mohamed Salah Najjar et Mohamed Ben Charrada.

Le chef de l’Etat a souligné qu’il suit de près la situation à Gabès. Tout en rendant à ce propos hommage aux habitants de la région pour la conscience élevée dont ils ont fait preuve. Et ce, en veillant à préserver la paix civile et en se tenant aux côtés des forces de sécurité face aux tentatives visant à exacerber la situation dans la ville, lit-on dans un communiqué.

Il a saisi cette occasion pour dénoncer la dilapidation des deniers publics ayant entaché l’acquisition des équipements relevant du Groupe chimique tunisien (GCT) en 2018. Ajoutant que ce matériel est devenu hors d’usage en raison de la corrosion et de la négligence délibérée.

Par ailleurs, il a fait état des tentatives visant à faire répandre des contrevérités à propos du dossier environnemental de Gabès. A cet égard, il indique que le mobile sous-tendant ces manœuvres était de faire passer sous silence la cession de plusieurs entreprises et établissements publics; au mépris du calvaire insoutenable qu’endure les habitants de Gabès et l’ensemble du pays.

Face à ces subterfuges démasqués, le président de la République a réaffirmé qu’il est du droit du peuple tunisien de prendre connaissance des vérités, toutes les vérités, et de demander des comptes à ces fauteurs, conformément à la loi. Tout comme il est de son plein droit de vivre en liberté et dignité. Il promet à ce titre d’œuvrer à mettre fin à ses souffrances dans tous les domaines et dans les différentes régions.

Lors de cette réunion, cite encore la même source, le chef de l’Etat a reçu une copie du rapport préliminaire établi par la commission. Il a pressé ses membres de redoubler d’efforts en vue de finaliser la rédaction du rapport final dans les plus brefs délais.

Ce rapport attendu, a-t-il recommandé, doit prévoir des solutions immédiates et urgentes et mettre sur pied une vision stratégique et globale de la question environnementale dans la région de Gabès. Laquelle doit être en mesure de faire impliquer davantage les jeunes de la région.

Ces jeunes patriotes et compétents, a-t-il renchéri, sont capables d’inventer des solutions, rappelant que plusieurs pays se sont inspirés des études élaborées par les Tunisiens dans ce domaine.

Tout en réaffirmant que la Tunisie mène aujourd’hui une guerre de libération nationale tous azimuts, le chef de l’Etat a assuré que le peuple tunisien, fort d’une conscience élevée et d’une volonté inflexible, est capable de déjouer les complots qui se trament contre lui.

« L’Etat tunisien est rétif à la rhétorique des tweets et aux maigres tentatives orchestrées par ceux qui ont choisi volontiers la voie de la trahison, de l’inféodation à l’étranger et de la propagation des allégations mensongères », a conclu le président Saïed.

Avec TAP

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PLF 2026 : l’UTICA dit non à l’impôt sur la fortune

19. November 2025 um 11:29

Après un silence de trois ans, l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) a réagi cette fois au PLF 2026. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la centrale patronale rejette fermement la création d’un impôt sur la fortune prévu dans l’article 50 du PLF. 

Qui dit impôt sur la fortune dit taxer les patrimoines élevés, incluant biens immobiliers, mobiliers, dépôts bancaires et fonds de commerce. Cet impôt, progressif entre 0,5 % et 1 % selon l’importance du patrimoine, entrerait en vigueur dès le 1er janvier 2026.

Dans son communiqué, le patronat considère cette mesure comme un risque majeur pour l’investissement. Avec un gros risque de fuite des capitaux et un affaiblissement des garanties bancaires liées aux biens immobiliers, essentiels au financement des entreprises.

Plus encore, indique toujours le communiqué, l’UTICA craint que cette mesure décourage les Tunisiens résidant à l’étranger d’investir dans le pays. 

A cet égard, les membres de l’UTICA appellent en conséquence au retrait total de l’article 50. Tout en estimant que taxer les plus riches ne garantit pas forcément la justice fiscale. En ce sens que cela porte préjudice à l’économie privée. Des experts recommandent plutôt une meilleure répartition fiscale, via le renforcement du contrôle et la digitalisation administrative.

De son côté, le gouvernement défend cette taxe comme un moyen de renforcer le rôle social de l’État par une fiscalité plus progressive, destinée à financer les dépenses sociales (chômage, santé, éducation) et moderniser l’administration fiscale.

Ce débat a suscité quelques tensions entre préservation d’un climat favorable à l’investissement privé et le choix d’agir sans se projeter dans le court terme. Une chose est sûre : l’UTICA pose un défi politique fort au gouvernement. A savoir : concilier redistribution sociale symbolique et soutien à l’entrepreneuriat.

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Budget 2026 : cap sur la réforme sportive et le soutien aux champions

19. November 2025 um 10:48

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a souligné, lors de la séance plénière consacrée au budget 2026 de son département, que le projet de loi relatif aux structures sportives, a été transmis le 10 octobre à la présidence du gouvernement. Tout en précisant que le texte se trouve actuellement dans sa version finale, en attendant son examen par le Conseil des ministres.

Sadok Mourali a annoncé l’élaboration d’un projet de loi visant à lutter contre la violence, le vandalisme et le fanatisme dans les espaces sportifs, comprenant 40 articles. Ce projet a été envoyé à la présidence du gouvernement le 22 octobre, en attendant sa transmission à l’APR. Le ministre a rappelé que plusieurs réunions ont été organisées avec le ministère de l’Intérieur et les parties concernées depuis le début de la saison sportive pour définir les mesures à adopter, dans le cadre du budget 2026 de son département, la dernière datant du 4 novembre.

Vente électronique des billets

Parallèlement, le ministère a entamé la mise en place de la vente électronique des billets et l’équipement des installations sportives en caméras de surveillance modernes pour renforcer la prévention.

Sur le plan législatif, il a ajouté que le projet de loi sur les jeux de hasard, d’argent et de paris sportifs a été entièrement révisé pour être conforme aux normes internationales de lutte contre la manipulation et le blanchiment d’argent.

Dopage

Concernant la lutte contre le dopage, M. Mourali a précisé que tous les textes d’application ont été finalisés. Notamment le décret fixant les conditions d’obtention des certificats de formation et d’accréditation des contrôleurs, enquêteurs, inspecteurs et éducateurs spécialisés, ainsi que leur régime de rémunération.

Sur le plan sportif, le ministre a souligné l’importance accordée par son département aux sports individuels auxquels 29 millions de dinars ont été consacrés, contre 6,63 millions pour les sports collectifs.

Il a affirmé que ce soutien a permis d’obtenir d’excellents résultats lors de grandes compétitions internationales. Le sport paralympique bénéficie également d’un appui renforcé, notamment via des contrats d’objectifs conclus avec 11 athlètes de haut niveau pour près de 3 millions de dinars, et une augmentation du nombre de disciplines de 5 à 10.

Lier le financement aux résultats

Par ailleurs, le ministère continuera de lier le financement aux résultats, à la bonne gouvernance et à la gestion responsable. Tout en soutenant les sports à dimension sociale et le sport féminin.

Concernant les fédérations sportives et les sportifs d’élite, il a relevé la restructuration de plusieurs fédérations, la tenue des assemblées électives ou la révision de leurs statuts. En outre, certaines ont même été dissoutes et remplacées par des bureaux provisoires en raison de manquements. Comme c’est le cas de la Fédération de taekwondo et de celle de la pétanque. Au total, 11 fédérations ont été restructurées, en plus de trois autres en 2024.

Au sujet des postes vacants dans les directions techniques, il a précisé que les candidatures pour le poste de directeur technique de la Fédération d’athlétisme ont été ouvertes. D’ailleurs, ajoute-t-il, le ministère suit attentivement la situation de toutes les fédérations.

Les athlètes de haut niveau

A propos des athlètes de haut niveau, il a réaffirmé l’engagement du ministère à les soutenir, citant les nageurs Ahmed Jaouadi, Ayoub Hafnaoui et Rami Rahmouni. Pour Ahmed Jaouadi, il a rappelé la signature de deux contrats de soutien : un premier de 375 000 dinars en 2024, et un second de 350 000 dinars en mai 2025. Il a ajouté que ce dernier a reçu 185 000 dinars en juin 2025, versés sur son compte le 22 août.

Le ministre est également revenu sur la polémique concernant l’haltérophile Ghofrane Belkjir, jugeant son départ illégal de la délégation nationale en Norvège comme un acte inacceptable, irresponsable et assimilable à une trahison de la confiance. Il a affirmé qu’elle devra rembourser les fonds qui lui ont été accordés.

Quid du programme « Jeunesse »

Le ministre a expliqué que le programme Jeunesse vise à permettre aux jeunes de jouer un rôle actif dans le développement, conformément à la stratégie 2035. Et ce, à travers des projets pratiques axés sur la formation, l’emploi, l’entrepreneuriat et le renforcement de la citoyenneté. Avec une attention toute particulière accordée aux régions de l’intérieur pour garantir la justice territoriale.

Il a précisé que le programme 2026 poursuivra le développement des compétences des acteurs dans les domaines du tourisme des jeunes, de la culture et de la créativité, pour bénéficier à environ 200 000 jeunes par an à travers des formations, des projets communs et une coopération internationale.

Le programme comporte également un soutien aux initiatives participatives destinées aux jeunes handicapés ou résidant à l’étranger. Ainsi que l’élargissement des opportunités d’inclusion sociale et économique via des programmes traitant des risques comme la migration irrégulière, la violence, la drogue, l’addiction numérique; en plus du développement des compétences en leadership et en pensée critique.

En conclusion, le ministre a abordé la question des recrutements. Il a annoncé que le ministère ouvrira 600 postes. De même qu’il œuvrera à la régularisation de la situation des travailleurs sous contrat de sous-traitance dans les plus brefs délais.

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Lutte contre l’addiction chez les jeunes : une prévention fondamentale en famille

18. November 2025 um 15:17

L’Organisation tunisienne de la famille, le ministère de la Famille et des intervenants ont insisté sur l’importance d’une approche préventive. Et ce, pour limiter les addictions aux drogues et au tabac, en particulier chez les enfants et les adolescents. C’est ce qu’il ressort d’une conférence organisée à Tunis par l’Université centrale.

Tout d’abord, il est nécessaire de préciser que la famille et les établissements scolaires jouent un rôle central dans la protection des jeunes. Puisqu’ils favorisent le dialogue, tout en encouragent à pratiquer des activités, comme le sport par exemple.

Dans ce cadre, la professeure Amira Khalifa a souligné que le cannabis, consommé tôt, altère la mémoire et la concentration, freinant ainsi la motivation scolaire.

Pour sa part, la déléguée Raouia Belhaj Amar a rappelé que les causes de la dépendance sont multifactorielles. Elles incluent notamment l’ignorance des risques, le manque de communication familiale et le chômage. L’intervenante met alors en avant le rôle des délégués à la protection de l’enfance dans les situations à risque.

A cet égard, notons que les chiffres du ministère de la Santé montrent une forte hausse de la consommation de cannabis chez les 15-17 ans entre 2013 et 2021. Ce qui renforce la nécessité d’interventions préventives ciblées.

Avec TAP

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Dépôt fiscal en ligne : la DGI appelle à utiliser la plateforme “TEJ”

18. November 2025 um 12:22

La Direction générale des impôts (DGI) a annoncé, mardi 18 novembre, que les contribuables tenus de déposer la liasse fiscale, ainsi que les personnes morales soumises à la déclaration annuelle sur les prix de transfert, doivent désormais effectuer ces dépôts exclusivement via la plateforme « TEJ ». Et ce, conformément aux cahiers des charges techniques et aux modèles de référence publiés sur cette plateforme.

La DGI invite également les contribuables concernés à régulariser les défauts de dépôt de ces déclarations, toujours à travers la plateforme TEJ.

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