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« La résolution 1325 du Conseil de sécurité est un engagement moral et humanitaire à l’égard de la femme », dixit Mohamed Ali Nafti

31. Oktober 2025 um 17:24

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a affirmé que la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies sur les femmes, la paix et la sécurité n’est pas seulement un document diplomatique multilatéral, mais constitue également un engagement moral et humanitaire envers les femmes.

Dans son allocution prononcée, vendredi 31 octobre, à l’Académie diplomatique de Tunis, à l’occasion de la cérémonie d’annonce du deuxième Plan national de mise en œuvre de la résolution 1325, organisée conjointement avec la ministre de la Famille, Asma Jabri, le ministre a rappelé que « l’adoption de cette résolution en 2000 a marqué un moment historique ouvrant de nouvelles perspectives pour la promotion du rôle de la femme au sein du système international de paix et de sécurité ».

 

Le véritable défi consiste aujourd’hui à traduire les principes de la résolution en actions concrètes, a-t-il ajouté.

 

Malgré les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la résolution 1325, le chemin reste encore de longue haleine, a relevé le ministre, affirmant que le département des Affaires étrangères juge indispensable la poursuite des efforts visant à garantir aux femmes, en Tunisie et ailleurs, le droit à la protection et à la prévention, à renforcer leur accès aux postes de prise de décision et à assurer leur participation pleine et effective dans les processus de maintien de paix et de sécurité.

Le ministre a rappelé, à ce propos, le rôle joué par la diplomatie tunisienne en 2000 lorsqu’elle avait parrainé le projet de cette résolution lors de son adoption par le Conseil de sécurité, durant la période de son mandat (2000-2001).

Le ministre a fait remarquer que la commémoration du 25e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325, ce 31 octobre 2025, intervient dans un contexte international critique, marqué par la multiplication des crises et des tensions, dont les femmes et les filles demeurent les principales victimes.

Ce contexte est, également, marqué  le recul des efforts internationaux visant à éradiquer la pauvreté et à promouvoir les droits socio-économiques des femmes, ainsi que l’émergence de nouveaux défis, tels que la violence en cybernétique, a-t-il ajouté.

Mohamed Ali Nafti a estimé que la situation en Palestine occupée constitue un test réel quant au respect par la communauté internationale du droit international, du droit international humanitaire et de la résolution 1325 et de ses textes complémentaires, qui interdisent le recours à la violence contre les femmes comme instrument de guerre.

À cet égard, il a réitéré l’appel de la Tunisie à garantir au peuple palestinien son droit à l’aide humanitaire, à exercer son droit à l’autodétermination et à établir son État indépendant et souverain sur l’ensemble du territoire palestinien.

Nous sommes, aujourd’hui, plus que jamais, appelés à réaffirmer notre attachement au respect du droit international et à unir nos efforts afin que la femme soit un acteur à part entière dans la construction de la paix, et non une simple victime des conflits, a-t-il soutenu.

Il a rappelé que la Tunisie a, depuis son indépendance, constitué un modèle arabe, islamique et africain exemplaire en matière de promotion des droits des femmes, grâce notamment au Code du statut personnel de 1956, aux réformes constitutionnelles et législatives successives, jusqu’à la Constitution de 2022 qui consacre explicitement le principe d’égalité et d’égalité des chances.

Enfin, le ministre a réaffirmé l’engagement de la diplomatie tunisienne à poursuivre ses efforts en faveur de la promotion du rôle des femmes tunisiennes, à s’impliquer activement dans les initiatives internationales visant à renforcer les droits des femmes partout dans le monde, et à soutenir leur participation à la consolidation de la paix et de la sécurité.

Pour rappel, la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000, appelle le Conseil, les États membres et toutes les parties concernées à prendre les mesures nécessaires pour promouvoir la participation des femmes aux processus de décision et aux opérations de paix, à intégrer la dimension de genre dans la formation et les missions de maintien de la paix et  à protéger les femmes.

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Forum | L’IA redessine les contours du leadership numérique

31. Oktober 2025 um 07:46

Tunis a accueilli les 29 et 30 octobre 2025 la 11e édition du Forum international DSI, sous le thème «Réinventer le rôle du directeur des systèmes d’information à l’ère de l’intelligence artificielle» (IA).

Organisée par le Club DSI Tunisie en partenariat avec plusieurs institutions nationales, régionales et internationales, cette édition a réuni un panel d’experts et de spécialistes en transformation numérique, cybersécurité, IA et management stratégique. Elle a enregistré la participation de centaines de professionnels venant de 25 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, soulignant la dimension internationale croissante de ce forum, devenu une plateforme majeure pour le dialogue sur l’avenir de la technologie en Afrique et dans le monde arabe.

L’édition 2025 s’est distinguée par son programme ciblé et la diversité de ses thématiques, ouvrant un débat approfondi sur le nouveau rôle du DSI au sein des organisations modernes. Ce rôle ne se limite plus à la gestion des infrastructures techniques mais s’est transformé en une fonction stratégique et de leadership, touchant au cœur de la prise de décision économique et sociale. La transformation numérique mondiale impose de redéfinir le DSI comme leader du changement, architecte de la vision digitale et prospecteur de l’avenir de l’organisation à l’ère de l’IA.

L’IA comme outil de décision

Le programme du forum comprenait des sessions plénières et des ateliers spécialisés abordant des questions clés telles que la gouvernance des données et la gestion des risques numériques face à la montée des menaces cybernétiques, les défis de l’IA dans les organisations et son rôle dans la prise de décision stratégique, la transformation vers des entreprises intelligentes utilisant les données massives et l’intelligence analytique pour améliorer la performance et la productivité, ainsi que des discussions approfondies sur l’éthique de l’IA et ses dimensions humaines et juridiques dépassant l’aspect technique.

Plus de vingt intervenants internationaux venant de France, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, Algérie et Maroc ont participé, ainsi que de grandes institutions internationales présentant leurs dernières expériences en matière de transformation numérique. De plus, plusieurs start-ups tunisiennes ont présenté des solutions innovantes en IA, analyse de données et cybersécurité, illustrant la vitalité de l’écosystème numérique tunisien.

Les discussions ont également mis l’accent sur le concept de leadership numérique à l’ère de l’IA, soulignant la nécessité de préparer les DSI à utiliser l’IA comme outil de décision et d’amélioration de l’efficacité tout en préservant la dimension humaine. Les intervenants ont convenu que l’IA ne peut remplacer l’homme, mais qu’elle l’encourage à évoluer et à repenser le sens du leadership dans un environnement où la machine est partenaire de réflexion et d’analyse. Le plus grand défi consiste à trouver un équilibre entre rapidité technologique et responsabilité éthique afin de garantir que l’humain reste au cœur du processus numérique.

Le forum a également offert un espace ouvert à l’innovation et à la coopération, rassemblant 43 start-ups et entrepreneurs avec de grandes institutions. Les jeunes participants de Tunisie et d’autres pays africains ont présenté des projets pionniers dans l’analyse de données et l’IA appliquée, offrant de réelles opportunités de réseautage, d’échange de connaissances et de création de partenariats.

Des sessions de dialogue ont été organisées entre représentants des secteurs public et privé pour examiner les moyens de financer les projets de transformation numérique et faciliter l’intégration des jeunes talents dans l’économie numérique.

L’enjeu de la souveraineté numérique

Au-delà de l’aspect technique, le forum a favorisé les discussions intellectuelles sur la culture numérique et la construction d’une conscience collective adaptée aux exigences de l’ère de l’IA. Plusieurs intervenants ont abordé la souveraineté numérique comme un enjeu majeur pour les pays africains cherchant à atteindre l’indépendance dans la production, le stockage et le traitement des données. Dans ce cadre, il a été souligné que la transformation numérique est autant un projet civilisationnel que technologique, et que son succès nécessite une vision globale englobant l’éducation, la législation et la réflexion éthique, et pas seulement le développement des systèmes.

Les travaux du forum se sont clôturés par une session finale présentant une série de recommandations constituant une feuille de route pour la prochaine phase, parmi lesquelles : investir dans la formation des DSI en IA, analyse de données et gestion du changement ; établir des cadres législatifs régissant l’usage de l’IA, garantissant la transparence et la protection des données personnelles ; encourager la coopération entre les institutions tunisiennes et africaines pour développer des logiciels locaux et construire des infrastructures numériques indépendantes ; soutenir la recherche scientifique et l’enseignement supérieur dans les domaines des données massives et de la cybersécurité en lien avec le marché du travail ; et intégrer l’éthique de l’IA dans les programmes de formation et les stratégies institutionnelles afin d’assurer une utilisation responsable de la technologie.

Le Club DSI Tunisie a annoncé que la prochaine édition du forum se tiendra à Hammamet en 2026 et sera en anglais, dans le but d’élargir l’ouverture internationale et de renforcer la présence du forum sur la scène mondiale, en faisant un point de rencontre international pour les experts et les penseurs de la transformation numérique et de l’IA.

Communiqué.

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Europe-Afrique francophone : état des lieux et attentes en cybersécurité des PME

30. Oktober 2025 um 15:57

Le dernier rapport de Kaspersky intitulé « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » révèle que 26 % des responsables informatiques européens déclarent que les cadres exécutifs de leur entreprise ne saisissent pas le réel intérêt commercial de la cybersécurité. Cette divergence souligne une fracture structurelle entre les priorités affichées lors des conseils d’administration et la réalité des besoins en matière de dispositifs de cybersécurité.

Dans les équipes de sécurité des entreprises européennes, la pression opérationnelle est omniprésente et toutes les personnes en charge doivent mettre les bouchées doubles. En effet, pour près d’un tiers (31 %) des responsables informatiques, le suivi des menaces potentielles est un travail à plein temps.

De plus, ils sont un sur cinq (20 %) à se sentir submergés par le nombre d’alertes, peinant à faire le distinguo entre les incidents critiques et les signaux parasites. Pour ne rien arranger, 18 % des répondants déclarent passer plus de temps à résoudre des problèmes liés à des outils défectueux; plutôt qu’à se défendre contre des menaces réelles et à lutter contre les cyberattaques.

 

Lire aussi — Le Forum international sur la cybersécurité 2025 s’ouvre à Riyad

Le constat est clair : les efforts déployés sont importants, mais leur impact reste limité. Autre ombre au tableau, 18 % des responsables interrogés trouvent que les solutions de sécurité ralentissent les flux de travail ou la production. D’ailleurs, ces obstacles opérationnels se traduisent déjà par des atteintes aux activités commerciales.

Lutte contre les cybermenaces, lutte pour se faire entendre : même combat ?

Les menaces qui ciblent les entreprises sont protéiformes, Dans les entreprises européennes, les portes dérobées (24 %), les chevaux de Troie (17 %) et les downloader « not-a-virus » (16 %) sont les plus répandus. Elles sont également de plus en plus régulières et de plus en plus massives.

A titre d’exemple, en septembre, la cyberattaque qu’a subi Jaguar Land Rover a contraint l’entreprise à mettre en pause ses activités pendant près d’un mois, équivalent à une perte d’environ 57 millions d’euros par semaine.

Les chiffres alarment et pourtant, les lacunes des cadres dirigeants en matière de prise de décision liées à la défense augmentent l’exposition des entreprises et de leurs actifs. En effet, plus d’un quart (26 %) des responsables informatiques interrogés affirment que leurs homologues du comité de direction ne comprennent pas pleinement la dimension stratégique de la cybersécurité, freinant les initiatives visant à améliorer les dispositifs de défense. 21 % d’entre eux s’inquiètent de la pénurie de spécialistes qualifiés, conduisant la plupart des PME à s’appuyer sur leurs équipes IT généralistes (35 %) ou sur des experts en cybersécurité intégrés à ces équipes (25 %). Seules 29 % des entreprises sondées disposent d’une équipe dédiée à la cybersécurité. Et à peine 7 % confient cette mission à des partenaires externes directement impliqués dans la conception et la gestion de leur sécurité.

Paradoxalement, en interne, la satisfaction est élevée :

  • 76 % se disent satisfaits des experts cybersécurité intégrés;
  • 72 % de leurs départements IT dans leur ensemble;
  • Et 81 % de leurs équipes de cybersécurité internes, signe d’un écart de perception entre la performance perçue et l’exposition réelle aux risques.

Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest : état des lieux et organisation

Au-delà de l’Europe, l’étude met en lumière des tendances marquées dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Le manque de sensibilisation à la cybersécurité parmi les dirigeants apparaît le plus fortement en Tunisie, où 47 % des décideurs sont jugés insuffisamment sensibilisés; contre 28 % dans l’ensemble de la région.

Le Cameroun se distingue par le plus grand manque de personnel qualifié, avec 33 % des répondants qui pointent cette pénurie, contre 24 % en moyenne.

Le Sénégal signale la plus forte exposition à un flot d’alertes de sécurité, à 30 % contre 23 % dans l’ensemble. Tandis que la Tunisie est aussi le pays où l’absence d’une plateforme fiable et abordable est la plus souvent citée, à 32 % contre 24 % en moyenne.

Lire également — CyberIA versus Cybersécurité classique : la nouvelle frontière de la protection numérique

Les attentes en matière d’accompagnement varient sensiblement selon les marchés. Les formations de sensibilisation durables et à long terme trouvent le plus d’écho au Maroc, citées par 33 % des répondants contre 26 % en moyenne.

Dans le même temps, 30 % des PME marocaines souhaitent que leur partenaire idéal agisse comme une équipe d’experts externes disponible à toute heure. Au Cameroun, la responsabilité de la cybersécurité revient le plus souvent à l’équipe informatique générale, pour 45 % des entreprises contre 37 % en moyenne. Alors qu’en Tunisie, les organisations sont plus susceptibles de disposer d’une équipe dédiée à la cybersécurité, à 42 % contre 30 % en moyenne.

En Côte d’Ivoire, 35 % des PME s’appuient sur des équipes internes et 20 % sur des partenaires externes, un taux plus de deux fois supérieur à la moyenne régionale de 9 %.

Ce que les PME attendent de leur partenaire

Les critères de choix d’un partenaire de confiance reflètent également des priorités locales. Au Cameroun, 43 % des PME attendent avant tout l’élaboration d’une stratégie à long terme et sur mesure, contre 36 % en moyenne, et 45 % valorisent la mise en place d’une sécurité de fond qui ne ralentit pas l’activité, contre 32 % en moyenne.

Au Sénégal, les outils automatisés capables de répondre instantanément aux incidents sont jugés essentiels par 45 % des répondants, contre 26 % en moyenne, alors que la formation arrive en dernier, à 15 % contre 26 % en moyenne.

Le recours à une équipe d’experts externes disponible en continu séduit 40 % des PME en Côte d’Ivoire et 30 % au Maroc, pour une moyenne régionale de 24 %.

En Tunisie, les interventions directes lors d’incidents sont davantage valorisées, à 30 % contre 25 % en moyenne.

Les explications en langage clair résonnent particulièrement au Cameroun, à 27 % contre 19 % en moyenne.

Enfin, le Sénégal à 30 % et la Tunisie à 28 % recherchent plus souvent un conseiller ou un partenaire de confiance, contre 19 % en moyenne. Le Sénégal affichant aussi une préférence plus marquée pour un spécialiste externe opérant comme une ressource interne, à 25 % contre 15 % en moyenne.

Ces résultats confirment qu’une approche unique ne suffit pas. Les PME d’Afrique du Nord, centrale et de l’Ouest expriment des attentes précises en matière de compétences, de disponibilité, d’automatisation et de pédagogie. L’accompagnement doit donc s’adapter à chaque contexte national pour réduire l’exposition aux risques tout en protégeant la continuité d’activité.

« Ce qui frappe, ce n’est pas le manque d’outils, mais le manque de cohérence. Les signaux d’alerte arrivent plus vite que les décisions ne sont prises… », commente Tony Audoin, Head of Channel de Kaspersky France.

Le rapport « Cybersécurité des PME : comprendre les failles, combler les manques, identifier l’essentiel » est disponible en intégralité ici.

Avec communiqué

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Cybersécurité : le ministre Sofiene Hemissi appelle à renforcer la protection des enfants sur Internet

30. Oktober 2025 um 12:07

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi, appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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Cybersécurité des enfants: un enjeu essentiel pour l’avenir

30. Oktober 2025 um 10:54

La protection des enfants en ligne est devenue une priorité absolue, selon le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi. Lors du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne à Ben Arous, il a souligné l’importance de sécuriser l’espace numérique pour les jeunes, dans un monde de plus en plus connecté où l’intelligence artificielle progresse rapidement.

Le ministre a appelé à une vigilance accrue face aux dangers qui menacent les enfants sur Internet, notamment la perte de repères culturels, l’impact sur leur comportement et leur identité. Pour cela, il a insisté sur la nécessité de travailler ensemble, à la fois entre institutions et acteurs sociaux, pour prévenir ces risques.

Yassine Jemil, directeur de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), a expliqué que son agence met en place des programmes de sensibilisation et de formation pour les éducateurs, les médias et les institutions, afin de promouvoir une meilleure culture de la cybersécurité et d’encourager une utilisation responsable des technologies.

Il a aussi insisté sur l’importance de discuter régulièrement avec les enfants, de leur apprendre à être critiques face aux contenus en ligne et de créer des systèmes de contrôle parental efficaces, alliant outils numériques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les discussions lors du forum ont permis de souligner plusieurs priorités: renforcer la sécurité numérique dans les écoles, prévenir la violence et l’exploitation en ligne, et mettre en avant le rôle clé des médias et des structures éducatives pour protéger les mineurs dans le cyberespace.

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Cybersécurité : protéger nos enfants, c’est protéger le futur (Hemissi)

29. Oktober 2025 um 22:56

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi 29 octobre à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi a appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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Khaled Nouri reçoit l’ambassadeur d’Égypte pour consolider la coopération sécuritaire tuniso-égyptienne

Von: walid
29. Oktober 2025 um 09:10

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a reçu, mardi, au siège de son département, l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Yahia Hassan.

L’entretien a porté sur les relations de coopération bilatérale entre les ministères de l’Intérieur des deux pays et sur les moyens de les consolider davantage dans l’intérêt commun des deux peuples frères.

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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

27. Oktober 2025 um 15:04

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme proactive et s’impose comme un moteur de performance et de compétitivité.

Un nouveau rôle stratégique pour les DSI

Longtemps perçue comme une fonction défensive, la cybersécurité a changé de dimension. Les DSI et RSSI ne se contentent plus de protéger leurs systèmes : ils doivent anticiper, détecter et neutraliser les menaces avant qu’elles ne perturbent la continuité des activités de leur organisation. Cette mutation reflète une évolution culturelle majeure.

« Anticiper, en termes de cybersécurité, repose sur la maitrise de son environnement IT, tout autant que celui des métiers. L’objectif est de détecter les signaux faibles et d’intégrer la prévention dans la stratégie globale de l’entreprise ». C’est ce qu’explique Benoît Grunemwald, expert en cybersécurité chez ESET Afrique Francophone. « Cette approche permet non seulement de maitriser ses risques, mais d’assurer la continuité opérationnelle de l’organisation. »

Avec la généralisation des applications et de l’usage du cloud, la montée en puissance du télétravail et l’hybridation des infrastructures, les entreprises africaines se trouvent face à une surface d’exposition sans précédent. Dans ce contexte, la cybersécurité ne peut pas être abordée d’un point de vue technique. Elle doit être prise en compte dans la gouvernance générale de l’organisation.

De la sécurité à la confiance numérique

Facteur clef de différenciation, la performance passe désormais par la confiance numérique. Les entreprises qui parviennent à sécuriser leurs données et leurs échanges, inspirent davantage leurs clients, partenaires et investisseurs. À l’inverse, une faille ou une attaque fragilise durablement la crédibilité.

Ainsi, adopter une posture proactive permet de transformer la sécurité en avantage compétitif. En anticipant les risques, les DSI garantissent la stabilité de leur environnement, améliorent la productivité des équipes et créent les conditions d’une innovation sereine. La cybersécurité devient ainsi un vecteur de confiance, de fiabilité et de performance durable.

Une approche intégrée : technologie, culture et anticipation

La cybersécurité proactive ne se limite pas à la mise en œuvre d’outils technologiques. Elle suppose une approche globale intégrant la sensibilisation, la formation et la collaboration entre tous les acteurs de l’entreprise. Pour Benoît Grunemwald, « la technologie seule ne suffit pas. La clé réside dans la combinaison entre des outils performants, l’intelligence humaine et une véritable culture de la vigilance. L’objectif étant la robustesse. »
Cette vision holistique ouvre la voie à une cybersécurité intégrée à l’objectif global de performance de l’organisation. Elle place l’humain au cœur de la défense numérique et fait de la prévention un réflexe collectif.

Anticiper pour avancer

Le Forum DSI 2025 de Tunis, où la résilience numérique figurera parmi les thèmes majeurs, la question de la cybersécurité proactive prend une résonance particulière. Les DSI savent qu’ils doivent désormais passer de la réaction à l’anticipation. En agissant avant la crise, ils protègent non seulement les systèmes, mais aussi la réputation, la confiance et la performance de leur entreprise.
L’Afrique numérique se construira sur cette capacité à transformer la vigilance en force et la prévention en opportunité. C’est là que se jouera, dans les années à venir, la véritable compétitivité du continent.

D’après communiqué

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Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

Von: Raja
27. Oktober 2025 um 14:53
Cybersécurité proactive : le nouveau levier de performance des DSI et RSSI

Alors que s’ouvre à Tunis la 11ème édition du Forum International des DSI, les dirigeants IT africains se réunissent autour d’un enjeu central : conjuguer innovation et sécurité numérique dans un monde où les menaces évoluent plus vite que les technologies. Sur un continent en pleine transformation numérique, la cybersécurité se réfléchit sous sa forme […]

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Tunis accueille le 11e Forum international des DSI

23. Oktober 2025 um 13:15

La 11e édition du Forum international des DSI se déroulera les 29 et 30 octobre 2025 au Regency Gammarth les sur le thème «Reinventing the CIO at the Age of AI», afin de souligner les défis majeurs auxquels font face les directeurs des systèmes d’information (DSI) dans un monde en pleine mutation numérique.

Face aux évolutions technologiques rapides et aux profondes transformations numériques mondiales, le besoin de rôles de leadership capables d’accompagner ces changements et de repenser la fonction professionnelle des gestionnaires des systèmes d’information s’impose avec force. D’où le thème choisi pour le 11e Forum international des DSI, qui constitue une plateforme stratégique essentielle réunissant décideurs et experts d’Afrique et d’Europe pour échanger idées, expériences et définir l’avenir de la transformation digitale. L’organisation de cette 11ᵉ édition à Tunis confirme la place de la Tunisie comme hub régional d’innovation numérique.

Après dix années de succès et d’échanges fructueux à Hammamet, le forum marque une étape majeure en s’installant pour la première fois dans la capitale tunisienne.

Organisé par l’International Future Network (IFN) en partenariat avec le Club DSI Tunisie, il rassemblera plus de 600 participants parmi les leaders IT et experts en transformation digitale venant d’Afrique et d’Europe. L’Union des Comores sera honorée en tant qu’invitée spéciale.

Au fil de son histoire, ce forum est passé d’un simple rendez-vous annuel à un événement stratégique influent façonnant l’avenir des systèmes d’information en Afrique. À travers son expérience et ses partenariats solides, il offre une plate-forme idéale pour partager des idées novatrices, renforcer la coopération et lancer des initiatives technologiques qui accélèrent la transformation digitale.

Accompagner les bouleversements numériques

Le programme riche du forum 2025 inclut la présentation des résultats de la dernière édition de l’indice de maturité digitale en Afrique permettant d’évaluer la capacité d’adaptation des institutions africaines; des conférences plénières animées par des experts internationaux sur les tendances et applications de l’intelligence artificielle; des  ateliers spécialisés visant à renforcer les compétences techniques (tech skills) et managériales (soft skills); une session DSI Talk dédiée à l’échange d’expériences et d’innovations entre directeurs IT; des débats stratégiques sur l’IA, l’inclusion financière, la cyber sécurité et l’innovation numérique; et un espace d’exposition pour les startups et partenaires technologiques présentant les derniers développements.

Ce forum affirme la position centrale de la Tunisie comme un pôle d’excellence régionale en transformation digitale, offrant un espace de dialogue collectif pour anticiper et façonner l’évolution professionnelle des métiers IT face au bouleversement numérique.

Grâce à cet événement, Tunis reste une plateforme centrale d’échanges, d’innovation et de transformation dans le secteur des technologies de l’information.

Communiqué.

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Tunisie : La prison pour plusieurs anciens dirigeants du syndicat de la sécurité intérieure

21. Oktober 2025 um 10:31

La justice tunisienne a condamné ce mardi plusieurs anciens membres du bureau exécutif du Syndicat national des forces de sécurité intérieure ainsi qu’un propriétaire d’imprimerie privée à des peines de prison allant de trois à six ans pour des affaires de corruption financière.

Des peines pour malversations et blanchiment d’argent

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière de la Cour de première instance de Tunis a rendu son jugement ce matin. Parmi les condamnés figurent l’ancien secrétaire général du syndicat et plusieurs autres membres de son bureau exécutif.

Ils ont été reconnus coupables de « trahison caractérisée », de participation à cette trahison, de blanchiment d’argent et d’autres infractions à caractère financier, rapporte Mosaique fm.

Le propriétaire d’une imprimerie privée, impliqué dans certaines transactions financières irrégulières, a également été condamné. Les peines prononcées vont de trois à six ans de prison ferme.

Ces décisions interviennent après que la chambre d’accusation spécialisée de la Cour d’appel a renvoyé les prévenus, placés en état d’arrestation, devant la chambre criminelle pour corruption financière. Les accusations portaient sur des faits de détournement de fonds, de blanchiment d’argent et de complicité dans des malversations financières au sein du syndicat.

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Cybersécurité en Tunisie : Plus de 57.000 attaques recensées au premier semestre 2025

08. Oktober 2025 um 15:16

Le spécialiste international en cybersécurité, Ali Laaribi, a tiré la sonnette d’alarme sur la recrudescence des attaques informatiques visant la Tunisie et sur les défis persistants que pose la sécurité numérique à l’échelle nationale.

Selon les données de l’Agence nationale de la sécurité informatique (ANSI), la Tunisie a enregistré 57.430 attaques cybernétiques durant les six premiers mois de 2025. Ce chiffre, confirmé par Ali Laaribi, témoigne d’une intensification préoccupante des menaces visant aussi bien les institutions publiques que les entreprises privées.

Le spécialiste a rappelé qu’en 2023, le pays avait déjà subi près de 150.000 attaques, soulignant la vulnérabilité croissante des infrastructures critiques telles que les réseaux d’électricité, d’eau et de télécommunications.

Un déficit mondial de compétences

Laaribi a également mis en exergue la pénurie de ressources humaines qualifiées dans le domaine de la cybersécurité, évoquant un déficit mondial estimé à 3,5 millions d’experts selon un rapport international couvrant l’année 2023.

« Les mêmes défis se posent en Tunisie, où le manque de spécialistes freine la mise en œuvre d’une stratégie efficace de protection numérique », a-t-il affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM.

L’urgence d’une stratégie nationale claire

Le chercheur a insisté sur la nécessité de mettre à jour la législation relative à la sécurité numérique et d’intégrer la cybersécurité dans les politiques d’importation et d’acquisition de matériel technologique.

Il a également appelé à réaliser un inventaire complet des installations stratégiques du pays et à renforcer leur protection, estimant que toute attaque contre ces infrastructures « représente une menace directe pour la sécurité nationale et la vie des citoyens ».

D’ici 2030, le nombre d’appareils connectés à Internet dans le monde pourrait atteindre 32 milliards, selon Laaribi – un contexte technologique qui multipliera mécaniquement les risques d’intrusion et d’espionnage.

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Tunisie Telecom : Un acteur de confiance au service de la cybersécurité et de la souveraineté numérique

Von: Webdo
02. Oktober 2025 um 18:51

Dans un monde où la transformation digitale s’accélère et où les cybermenaces se multiplient, la protection des données et la souveraineté numérique sont devenues des priorités pour les entreprises, les institutions et les citoyens. Consciente de ces enjeux, Tunisie Telecom réaffirme son rôle de partenaire stratégique en bâtissant un écosystème numérique sûr, fiable et aligné sur les standards internationaux.

Des certifications internationales gages de confiance

Ces derniers mois, l’opérateur a obtenu plusieurs distinctions de référence qui attestent de la solidité de ses infrastructures et de la qualité de ses services :

  • Le Data Center Carthage a été certifié ISO 27001, ISO 27701 et ISO 9001, garantissant sécurité des données, protection de la vie privée et excellence opérationnelle.
  • La Direction de la Relation Clients (DRC) a décroché la certification ISO/IEC 27001:2022 pour son Système de Management de la Sécurité de l’Information, confirmant la protection rigoureuse des données sensibles.
  • Le Customer Network Operation Center (CNOC) a mis en place un Système de Management de la Qualité conforme à la norme ISO 9001:2015, assurant une surveillance proactive et continue des services.

Au-delà des labels, une stratégie nationale

Ces certifications vont bien au-delà d’une reconnaissance formelle. Elles renforcent la confiance des clients et soulignent la volonté de Tunisie Telecom de contribuer à la souveraineté numérique du pays grâce à des infrastructures locales certifiées et sécurisées.

Innovation, sécurité et transformation digitale

En multipliant ces initiatives, Tunisie Telecom consolide sa position d’opérateur de confiance et de partenaire clé de la transformation digitale. L’entreprise se distingue non seulement par la qualité de ses services, mais aussi par son engagement à accompagner l’innovation et à répondre aux besoins croissants d’une société connectée.

Fidèle à sa mission d’entreprise citoyenne, Tunisie Telecom place ainsi la cybersécurité et la qualité au cœur de sa stratégie, au service d’une Tunisie numérique, compétitive et souveraine.

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Veto US au Conseil de sécurité : Un projet de cessez-le-feu à Gaza rejeté malgré 14 voix favorables

19. September 2025 um 10:05

Jeudi 18 septembre 2025, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, ainsi que la levée des restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire. Le texte, soutenu par 14 des 15 membres du Conseil, prévoyait aussi la libération des otages retenus par le Hamas.

Un soutien quasi unanime, bloqué par Washington

Le projet, rédigé par les dix membres non permanents du Conseil, a obtenu un large consensus, avec 14 votes favorables. Mais le veto américain a suffi à bloquer son adoption. C’est la sixième fois que Washington utilise ce droit depuis le déclenchement du conflit à Gaza, il y a près de deux ans, pour protéger son allié israélien.

Une urgence humanitaire dénoncée

Avant le vote, plusieurs ambassadeurs ont tiré la sonnette d’alarme. L’ambassadrice du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « la famine a été confirmée à Gaza », dénonçant une situation « catastrophique » aggravée par l’intensification de l’offensive militaire israélienne dans la ville de Gaza.

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Sécurité et innovation : les grandes nouveautés de la rentrée scolaire 2025 en Tunisie

27. August 2025 um 14:18

À l’approche de la rentrée, le ministère de l’Éducation a annoncé une série de mesures allant de la création d’infrastructures et d’espaces pédagogiques supplémentaires à l’introduction d’équipements modernes et de dispositifs de sécurité, afin d’améliorer les conditions d’apprentissage et de protéger les élèves.

Ce qui a changé cette année

Anis Kouki, directeur général des constructions et de l’équipement au ministère de l’Éducation, a indiqué que :

« 17 nouveaux établissements scolaires ont été créés et 336 nouveaux espaces (salles de cours, laboratoires, espaces sportifs, etc.) ajoutés. En outre 325 établissements ont bénéficié d’un programme de réhabilitation complète (peinture, menuiserie, réseaux électriques, évacuation des eaux pluviales). Plus de 85 000 tables doubles et divers équipements ont été fournis, couvrant à 100 % les besoins de 5 700 espaces pédagogiques ».

Sécurité et protection des élèves

Kouki a également révélé qu’en matière de sécurité et d’autoprotection des établissements scolaires, un nouveau programme a été lancé l’année dernière avec l’installation de caméras de surveillance dans les collèges et lycées. Cette année, l’expérience a été généralisée aux écoles primaires, couvrant environ 590 établissements scolaires.

Ce programme vise principalement à sécuriser l’environnement scolaire, à l’intérieur comme à l’extérieur, contre tout comportement à risque pouvant le menacer.

Un saut numérique et scientifique

S’agissant des équipements informatiques destinés aux laboratoires, le directeur général des constructions et de l’équipement a annoncé que le ministère a fourni plus de 17 000 ordinateurs de bureau, en plus de 2 260 laboratoires mobiles destinés aux collèges et lycées, dont la distribution a commencé et sera achevée début septembre 2025.

Evacuation des substances dangereuses des laboratoires

Il a ajouté que, pour la première fois dans l’histoire du ministère de l’Éducation, un contrat a été conclu avec une société spécialisée, en coopération avec l’Agence nationale de gestion des déchets, pour l’évacuation des substances dangereuses et chimiques présentes dans les établissements scolaires.

L’opération d’évacuation a effectivement démarré, avec le traitement de 7,5 tonnes de substances dangereuses dans 8 délégations régionales, en attendant de finaliser le reste.

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Quand un mégot peut tout brûler : chronique d’un incendie évité, et d’un mal profond

24. Juli 2025 um 12:37

Ce devait être une journée paisible, une journée d’été comme tant d’autres. Le sable chaud, les rires des enfants, le clapotis des vagues. Et puis, tout à coup, les cris : « Au feu ! ». En quelques instants, la panique. Une cabane au toit de paille venait de s’enflammer.

La scène s’est déroulée en pleine journée, sur une plage tunisienne. Très vite, les employés du site — gardiens, agents de sécurité, serveurs — ont accouru, armés d’extincteurs. Leur sang-froid et leur efficacité ont permis de contenir les flammes, d’éviter le pire. Les pompiers ont ensuite pris le relais. Bilan : des dégâts matériels. Pas de blessés. Mais une colère profonde, tenace, qui ne s’éteindra pas aussi facilement que le feu.

Cet incendie aurait pu avoir des conséquences bien plus graves. Car cette cabane est située juste à côté d’un abri de voiture. Que se serait-il passé si une voiture avait été touchée ? Si son réservoir d’essence avait explosé ? À quelques mètres de là se trouve aussi un accès direct à la plage, souvent emprunté par des familles, des enfants, des personnes âgées. Une seule étincelle de plus, et la tragédie était à portée de souffle.

D’après l’enquête préliminaire de la Protection civile, l’incendie aurait été provoqué par un simple mégot de cigarette, jeté par-dessus un mur peut-être par un client ou un employé d’un restaurant voisin, également construit en paille. Un geste anodin, négligent, irresponsable. Et pourtant, potentiellement meurtrier.

Ce n’est qu’un fait divers, diront certains. Mais il est révélateur d’un mal bien plus profond : l’incivilité banalisée, la négligence élevée au rang de norme, le refus d’assumer la moindre responsabilité collective.

Dans le cas présent, ce mégot a déclenché un feu. Mais combien d’autres mégots sont simplement enfoncés dans le sable ? Combien jonchent nos plages, au milieu des coquillages et des jouets d’enfants ? Combien de bébés, de tout-petits, risquent chaque jour de mettre un de ces déchets toxiques à la bouche, faute d’attention, faute de civisme ?

Et ce n’est pas faute d’infrastructures : des cendriers sont installés sur toutes les tables, les poubelles sont visibles, accessibles. Il suffirait de faire deux pas, ou de tendre la main. Mais non. Il est tellement plus facile de se débarrasser de son mégot dans le sable, comme on se débarrasse de sa responsabilité.

Chaque jour, par des gestes aussi simples qu’un jet de mégot ou qu’un sachet plastique laissé sur le sol, nous signons notre défaite. Mais faut-il s’y résigner ? Que faire ? D’abord, dire STOP. Dénoncer ces comportements. Exiger des amendes, des sanctions, des campagnes de sensibilisation sérieuses. Éduquer dès l’école, mais aussi rappeler aux adultes qu’ils n’ont pas le droit de polluer, de dégrader, de mettre en danger les autres. Multiplier les cendriers, oui. Mais aussi exiger leur usage.

Surtout, il est urgent de redonner de la valeur à l’espace collectif. Une plage n’est pas un dépotoir. Une rue n’est pas un cendrier géant. Et si nous ne réapprenons pas à respecter ce qui est à tous, alors plus rien ne nous distinguera d’une société en décomposition.

Un mégot a failli tout brûler. Ce jour-là, le feu a été éteint. Mais la braise, elle, est encore là — invisible, insidieuse. Et elle nous consume lentement.

Neïla Driss

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