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Gestern — 22. August 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Six ans de prison pour l’ancien député Walid Jalled

La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, rattachée au Tribunal de première instance de Tunis, a condamné hier, lundi 16 juin 2025, l’ancien député Walid Jalled à six ans de prison ferme et à une amende significative. Cette décision sanctionne des faits de blanchiment d’argent et d’enrichissement illicite, qui lui sont reprochés depuis plusieurs années.

Walid Jalled, ancien élu du parlement dissous et ex-président de l’Avenir Sportif de Soliman, est mis en cause depuis février 2023 : une descente des forces de l’ordre a conduit à son arrestation le 14 février 2023, sur la base d’un mandat du Parquet financier pour enquête sur ses biens et la gestion de l’association sportive.

En mai 2025, sa demande de remise en liberté provisoire a été rejetée par la chambre pénale spécialisée, l’affaire ayant été renvoyée à une audience fixée au 22 mai. À cette audience, la cour a encore rejeté sa libération.

Lors de l’audience du 16 juin 2025, la cour a rendu son jugement : six années de réclusion et une amende pour blanchiment d’argent et enrichissement illicite. Ce verdict clôt une procédure entamée il y a plus de deux ans.

L’origine de l’affaire remonte à février 2023, date à laquelle Walid Jalled avait été arrêté à la suite d’une instruction du parquet du tribunal de Tunis. Les enquêteurs s’étaient alors penchés sur son patrimoine ainsi que sur la gestion financière de l’association sportive qu’il présidait.

Selon des sources proches du dossier, les accusations portent notamment sur des mouvements financiers suspects, des contrats douteux et de possibles enrichissements illicites durant sa période d’activité politique et associative.

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Tunisie : Quatre mois de détention supplémentaires pour le journaliste Mourad Zeghidi

05. Juni 2025 um 21:01

Le juge d’instruction du bureau n°32, rattaché au tribunal de première instance de Tunis, a décidé ce jeudi 5 juin 2025 de reconduire la détention préventive du journaliste Mourad Zeghidi pour une période supplémentaire de quatre mois.

Cette décision intervient dans le cadre d’une enquête liée à des soupçons de blanchiment d’argent.

L’information a été confirmée par Me Ghazi Mrabet, membre du collectif chargé de la défense de Zeghidi, dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP). Le journaliste, en détention depuis près d’un an, a comparu le 15 mai dernier devant le juge d’instruction pour la troisième fois dans le cadre de cette affaire.

Lors de cette audience, ses avocats avaient renouvelé leur demande de mise en liberté provisoire. Cette requête demeure cependant en suspens, aucune décision n’ayant été rendue à ce jour.

En marge de l’audience du 15 mai, un rassemblement de soutien s’était tenu devant le tribunal à l’initiative du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Plusieurs confrères, militants associatifs, responsables politiques et proches du journaliste avaient pris part à ce mouvement, appelant à sa libération et réclamant le respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression et l’indépendance de la justice.

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Blanchiment d’argent en Tunisie : Vers une législation encadrant les crimes en cryptomonnaies

Von: MC
04. Juni 2025 um 15:47

Alors que les cryptomonnaies deviennent un levier de choix pour les blanchisseurs d’argent, la Tunisie s’oriente vers une loi spécifique pour encadrer et sanctionner ces pratiques émergentes. Un enjeu juridique et économique au cœur d’un colloque organisé ce 4 juin à Tunis.

Face à l’évolution rapide des techniques de criminalité financière, la Tunisie s’apprête à franchir un nouveau cap législatif pour mieux encadrer les délits liés à l’usage de cryptomonnaies dans les opérations de blanchiment d’argent. Une nécessité devenue urgente selon les experts juridiques tunisiens, réunis ce mercredi dans le cadre d’un colloque organisé par le Centre d’Études Juridiques et Judiciaires (CEJJ) du ministère de la Justice.

Zied Dridi, chef de l’unité des sciences criminelles au sein du CEJJ, a rappelé, dans une déclaration rapporté par l’agence TAP, que le blanchiment d’argent représente aujourd’hui une menace systémique pour les économies nationales, et ce à l’échelle mondiale. Il a souligné que la Tunisie s’est dotée dès 2015, puis à travers l’amendement de 2019, d’un cadre légal strict pour lutter contre ce fléau, particulièrement lorsqu’il est lié à des activités criminelles ou terroristes.

Mais les défis évoluent. L’émergence des monnaies numériques a modifié les modes opératoires des réseaux criminels. Pour y faire face, le Centre prévoit l’élaboration d’une approche multisectorielle, impliquant les autorités judiciaires, financières et de contrôle, afin d’identifier les flux de capitaux suspects et d’améliorer la traçabilité des transactions virtuelles.

Lors du colloque, Inès Youssef, maître-assistante à la Faculté des Sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, a alerté sur le rôle grandissant que joue la cryptomonnaie dans les circuits du blanchiment d’argent. Elle a précisé qu’en l’absence de législation spécifique, les affaires liées à l’usage de monnaies numériques sont actuellement traitées selon le droit général en vigueur, ce qui limite les moyens d’action du système judiciaire.

Plusieurs projets de loi sont en cours d’étude afin d’adapter l’arsenal juridique tunisien aux réalités du numérique et d’anticiper les formes futures de criminalité financière. L’objectif est double : mieux protéger l’économie nationale et renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière.

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Justice tunisienne : deux ans de prison ferme pour l’homme d’affaires Samir Jaieb

28. Mai 2025 um 21:08

La 15ᵉ chambre pénale de la Cour d’appel de Tunis a condamné, le 28 mai 2025, l’homme d’affaires Samir Jaieb à deux ans de prison ferme. Cette décision allège une précédente peine de cinq ans et un mois prononcée en février 2025 par la sixième chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis.

Actif dans les secteurs du tourisme et de l’immobilier, Samir Jaieb faisait l’objet de poursuites pour possession illégale de devises étrangères et ouverture d’un compte bancaire à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale. Le parquet du pôle judiciaire économique et financier avait ordonné son arrestation, le renvoyant devant la justice pour ces délits.

En parallèle, l’homme d’affaires est impliqué dans deux autres affaires toujours en instruction, dont l’une concerne des soupçons de blanchiment d’argent. Il avait été placé en détention en octobre 2024 dans le cadre d’une vaste enquête sur des faits présumés de corruption, mauvaise gestion et blanchiment.

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Tunisie : Demande de libération déposée pour Mourad Zghidi par ses avocats

Von: MC
15. Mai 2025 um 17:26

Le journaliste Mourad Zeghidi a comparu ce jeudi pour la troisième fois devant le juge d’instruction au tribunal de première instance de Tunis, dans le cadre d’une affaire liée à des accusations de blanchiment d’argent.

L’audience a été levée aux alentours de 13h00, après les plaidoiries de ses avocats qui ont demandé la libération provisoire de leur client, détenu depuis près d’un an. La décision n’a pas été tranchée lors de cette séance, a précisé Maître Ghazi Mrabet, membre du collectif de défense, dans une déclaration à l’agence TAP.

Dans la matinée, un rassemblement de soutien s’est tenu devant le tribunal à l’appel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) et à la demande de la famille du journaliste. Plusieurs confrères, militants des droits humains, personnalités politiques ainsi que des membres de sa famille ont réclamé la libération de Zeghidi et de toutes les personnes détenues « pour avoir exprimé leurs opinions », appelant au respect de la liberté de la presse et de l’indépendance de la justice.

Lors de ce rassemblement, le président du SNJT, Zied Dabbar, a qualifié les accusations portées contre Zeghidi de « politiques et infondées », et a renouvelé son appel à sa libération ainsi qu’à celle des autres journalistes incarcérés.

La semaine dernière, Me Mrabet avait précisé en conférence de presse que l’affaire impliquant son client concernait des impayés de factures, des infractions d’ordre financier qui, selon lui, ne justifient pas une peine de prison mais peuvent faire l’objet d’un règlement à l’amiable.

Pour rappel, Mourad Zeghidi a été arrêté le 11 mai 2024. Il a été condamné le 30 juillet 2024 à un an de prison dans une autre affaire liée à l’utilisation de systèmes d’information pour diffuser de fausses informations. Cette peine avait été réduite à huit mois, peine purgée en janvier dernier.

Un deuxième mandat de dépôt avait été émis en décembre 2024 pour des accusations d’association de malfaiteurs et de blanchiment d’argent.

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