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Gestern — 23. Oktober 2025Haupt-Feeds

Algérie : signature de plusieurs mégaprojets verts

23. Oktober 2025 um 11:19

L’année 2025 s’impose comme un tournant décisif pour le secteur algérien des énergies propres. Les neuf premiers mois de l’année ont vu la signature de plusieurs contrats majeurs dans le domaine des énergies renouvelables. Lesquels illustrent la volonté du gouvernement d’attirer les investissements étrangers, de transférer les technologies et de consolider la transition énergétique nationale.

Selon un rapport de la Plateforme énergétique basée à Washington publié mercredi 22 octobre, l’Algérie avance résolument vers ses objectifs de développement durable. Elle est portée par des projets solaires, éoliens, d’hydrogène vert et soutenue par des partenariats solides avec la Chine, la Turquie, le Koweït et l’Union européenne. Ces accords, parmi les plus importants jamais conclus dans le pays, s’inscrivent dans la Vision 2035 et dans la stratégie de diversification du mix énergétique national.

Le premier grand accord de l’année a été signé avec le géant chinois LONGI, leader mondial des cellules et panneaux solaires. Son objectif est d’étudier la faisabilité de la localisation de l’industrie photovoltaïque en Algérie. Et ce, afin d’en faire un hub régional de production et d’exportation d’équipements d’énergie propre.

Cet accord a été conclu à la suite d’un entretien entre le secrétaire d’État, Noureddine Yassa, et la vice-présidente de LONGI, Amy Liu. Il marque une étape clé pour le transfert de technologies et la création d’emplois qualifiés dans les filières techniques.

Le projet Hassi Delaâ (février 2025)

Par ailleurs, le projet de centrale photovoltaïque de Hassi Delaâ, mis en œuvre par la société turque Ozgun, s’inscrit dans le programme national de 1 000 MW. Située à Laghouat, cette installation d’une capacité de 362 MW devrait entrer en service d’ici début 2026. Elle symbolise la coopération énergétique algéro-turque et constitue un modèle de partenariat public-privé au service de la production d’électricité propre et de la réduction de la dépendance aux hydrocarbures.

En outre, en avril, un accord a été signé avec le professeur Karim Zaghib, expert mondial en batteries lithium-fer-phosphate, en partenariat avec l’Office national de recherches géologiques et minières et le groupe Sonaram. Ce projet vise à poser les bases d’une industrie nationale du stockage d’électricité et à valoriser les ressources locales en lithium, fer et phosphate.

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Tunisie – El Borma : dix nouveaux puits d’hydrocarbures prévus d’ici 2030 pour booster la production

22. Oktober 2025 um 19:18
Tunisie – El Borma : dix nouveaux puits d’hydrocarbures prévus d’ici 2030 pour booster la production

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a annoncé un ambitieux programme de relance de la production pétrolière dans le champ d’El Borma, à travers la Société italo-tunisienne d’exploitation du pétrole (SITEP). D’ici 2030, dix nouveaux puits de pétrole et de gaz seront forés, dont deux dès 2025 et 2026, afin de renforcer […]

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PUBLICATION : LeMag n°243 analyse la croissance tunisienne et lance le 1er Supplément TOURISME 2025

Von: hechmi
21. Oktober 2025 um 12:41

WMC LEMAG 243WMC LeMag n°243 est en ligne. Au sommaire : une lecture lucide sur les défis de la croissance et, grande nouveauté, le lancement du premier Supplément “TOURISME 2025”.

Téléchargez votre Exemplaire de WMC LEMAG

Objectif : éclairer les décideurs sur les véritables moteurs de l’économie tunisienne — et montrer pourquoi le tourisme peut redevenir un pilier de souveraineté et d’emploi.

Pourquoi ce numéro compte

L’INS annonce +3,2 % au T2-2025 — un record depuis 2010. Mais l’économie réelle reste fragilisée : déficit commercial persistant, dette élevée, investissement productif insuffisant. Notre dossier démonte les mirages statistiques et pose les termes du débat : comment passer d’une reprise d’affichage à une croissance durable ?

Le 1er Supplément TOURISME (édition inaugurale)

Pensé comme un outil de décision pour les professionnels et les territoires, ce supplément propose :

  • Les dynamiques 2025 : recettes en amélioration, fréquentation en hausse, saisonnalité qui s’allonge.

  • Où investir ? Hébergement, montée en gamme, MICE, tourisme culturel & saharien, hospitalité durable.

  • Compétences & qualité : formation, expérience client, standards digitaux.

  • Le digital au centre : distribution en ligne, data, parcours sans friction, marketing de contenus.

  • Diaspora & marchés émetteurs : comment transformer l’attachement en flux réguliers et en recettes à forte valeur.

  • L’ambition du supplément : installer une rubrique sectorielle récurrente, data-driven et tournée vers l’action, qui accompagnera la transformation du tourisme tunisien.

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📎 Accéder au magazine et au Supplément TOURISME : WMC LeMag n°243 est disponible en version numérique sur notre kiosque.
🎯 Partagez ce numéro avec vos équipes : chaque rubrique est conçue pour nourrir vos comités d’investissement, vos feuilles de route marketing et vos plans 2025–2026.

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Gaz russe : l’Europe s’apprête à fermer définitivement le robinet

20. Oktober 2025 um 11:15

Lundi 20 octobre pourrait être une étape importante dans l’histoire énergétique de l’Europe, alors que les ministres de l’énergie des États membres de l’Union européenne se préparent à approuver un embargo total sur les importations de gaz russe à partir du 1er janvier 2028. Cette décision marquera la fin d’une ère de dépendance qui a duré des décennies et a été au centre de tensions géopolitiques, notamment après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La position que devrait adopter le Conseil des ministres est largement conforme à la proposition de la Commission européenne, présentée le 17 juin 2025, qui prévoyait une sortie progressive de la dépendance au gaz russe à partir de 2026. La différence est que les ministres semblent privilégier un calendrier plus réaliste, reportant l’interdiction complète à 2028.

L’objectif du processus est de finaliser un cadre européen commun d’ici la fin de l’année, afin que la décision devienne contraignante. Parvenir à un accord nécessite un consensus entre la Commission, le Conseil et le Parlement, la présidence danoise actuelle de l’UE assumant un rôle de coordination pour les négociations finales.

Fenêtre pour les États enclavés

Selon le projet de décision, une période transitoire sera prévue pour certains pays d’Europe centrale qui restent dépendants des approvisionnements par gazoducs russes, comme la Hongrie et la Slovaquie. Ces pays pourront conclure des contrats à court terme de moins d’un an jusqu’au 1er janvier 2028, afin de compenser la perte d’approvisionnements à long terme transitant par l’Ukraine.

Toutefois, même pour ces contrats à court terme, une limitation stricte s’appliquera : les quantités importées ne pourront pas augmenter, quelles que soient les clauses de flexibilité prévues dans les contrats. Les fournisseurs pourront uniquement ajuster leurs prix, conformément aux conditions d’indexation de chaque contrat.

Au contraire, la proposition du Parlement européen ne prévoit aucune exception ni prolongation de délai pour ces pays, insistant sur une mise en œuvre universelle et simultanée de l’embargo.

La dimension stratégique de la décision

La décision à venir revêt non seulement une importance énergétique, mais aussi une profonde signification géopolitique. L’Europe tente de se désengager complètement d’un fournisseur qui, pendant des décennies, couvrait jusqu’à 40 % de la consommation de l’Union, investissant désormais dans des sources alternatives de GNL et des itinéraires diversifiés depuis la Norvège, les États-Unis, l’Azerbaïdjan et l’Afrique du Nord.

Parallèlement, l’UE cherche à protéger le marché intérieur du « commerce gris » de GNL russe, qui transite par des pays tiers avec des marquages ​​d’origine altérés. En vertu du nouveau cadre, chaque mètre cube de gaz naturel entrant en Europe devra être accompagné d’un certificat d’origine non russe.

La décision attendue des ministres de l’Énergie marque la phase finale d’un processus entamé immédiatement après la guerre en Ukraine. Depuis 2022, la dépendance de l’UE au gaz russe a considérablement diminué, passant de plus de 40 % à moins de 10 %.

Si tout se déroule comme prévu, 2028 sera la première année de l’histoire de l’UE sans gaz naturel russe. Un tournant historique qui déterminera non seulement la politique énergétique, mais aussi l’orientation géopolitique de l’Europe pour les décennies à venir.

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La Tunisie compte quinze permis de recherche et de prospection en cours de validité

19. Oktober 2025 um 12:27

A fin août 2025, le nombre total de permis en cours de validité s’est élevé à 15, dont 14 de recherche et 1 de prospection, indique l’Observatoire National de l’Energie dans son rapport sur la conjoncture énergétique.

Le nombre total de concessions est de 56, dont 44 en production. L’État participe à travers l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolière (ETAP) dans 34 de ces concessions en production et directement dans trois autres. Aucune nouvelle opération d’acquisition sismique n’a été enregistrée à fin août 2025.

Enfin, il y a eu forage d’un puits d’exploration à fin août 2025 et le forage de deux nouveaux puits de développement à fin août 2025.

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Indépendance énergétique : la Tunisie plafonne à 36 % (ONEM)

18. Oktober 2025 um 11:31

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 36 % à fin août 2025 contre 41% à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM).

 

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin août 2025, un déficit de 4,1 millions de tonne équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 14 % par rapport à fin août 2024. Ce déficit a été enregistré, en comptabilisant la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 11 % à fin août 2025 par rapport à la même période 2024.

 

Le rapport a, également, montré que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 27 %, à fin août 2025 contre 31 % durant la même période de 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, à fin août 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8 %.

 

Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

 

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 68 % de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primaires.

 

En contrepartie, la demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juillet 2025 et fin août 2024, une hausse de 5 %.

 

Ainsi, la demande du gaz naturel a augmenté de 8 % et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1 %. Selon le rapport sur la conjoncture énergétique, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 49 %, à fin août 2024 à 47 %, durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté cependant de 50 % à fin août 2024 à 52 à fin août 2025.

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Tunisie : L’indépendance énergétique recule à 36%

18. Oktober 2025 um 11:30

Le taux d’indépendance énergétique de la Tunisie, qui mesure le ratio des ressources d’énergie primaire par rapport à la consommation primaire, s’est établi à 36% à fin août 2025, contre 41% un an plus tôt, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Un déficit énergétique en hausse

Le bilan d’énergie primaire fait état d’un déficit de 4,1 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep), soit une hausse de 14% par rapport à fin août 2024. Cette situation tient notamment compte de la redevance sur le transit du gaz algérien, qui a diminué de 11% sur la période.

Sans comptabiliser cette redevance, le taux d’indépendance énergétique tombe à 27%, contre 31% à fin août 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, enregistrant une baisse de 8% par rapport à la même période de l’an dernier, principalement à cause de la diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.

La production nationale de pétrole et de gaz reste dominante, représentant 68% des ressources primaires totales. L’électricité renouvelable (production STEG et privée, autoproduction) demeure marginale, avec seulement 3% des ressources primaires.

Une demande en énergie en légère progression

Entre fin août 2024 et fin août 2025, la demande d’énergie primaire a augmenté de 5%, avec un gaz naturel en hausse de 8% et des produits pétroliers en légère progression (+1%). La structure de la consommation a également évolué : la part des produits pétroliers a diminué de 49% à 47%, tandis que celle du gaz naturel est passée de 50% à 52%.

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La Tunisie voit son taux d’indépendance énergétique chuter à 36 % fin août 2025

Von: walid
18. Oktober 2025 um 10:56

Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 36%, à fin août 2025 contre 41%, à fin août 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin août 2025, un déficit de 4,1 millions de tonne équivalent pétrole (Mtep), enregistrant ainsi une hausse de 14% par rapport à fin août 2024. Ce déficit a été enregistré, en comptabilisant la redevance sur le transit du gaz algérien, laquelle a enregistré une baisse de 11% à fin août 2025 par rapport à la même période 2024.

Le rapport a, également, montré que sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 27%, à fin août 2025 contre 31% durant la même période de 2024. Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 2,4 Mtep, à fin août 2025, enregistrant ainsi une baisse par rapport à la même période de l’année précédente de 8%.

Cette régression est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 68% de la totalité des ressources d’énergie primaire. La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primaires.

En contrepartie, la demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juillet 2025 et fin août 2024, une hausse de 5%.

Ainsi, la demande du gaz naturel a augmenté de 8% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%. Selon le rapport sur la conjoncture énergétique, la structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement. En effet, la part de la demande des produits pétroliers est passé de 49%, à fin août 2024 à 47%, durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté, par contre, de 50 % à fin août 2024 à 52% à fin août 2025.

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Qair Tunisie : moteur de la transition énergétique durable et innovante

17. Oktober 2025 um 21:24

Qui dit transition énergétique, dit une dynamique alliant innovation technologique et préservation environnementale. C’est dans ce contexte que le navire-laboratoire Energy Observer fait escale à Tunis, organisée par Qair Tunisie.

Ce projet inédit illustre la volonté d’instaurer un modèle durable, conciliant énergies renouvelables performantes et sauvegarde des écosystèmes marins méditerranéens, notamment les herbiers de posidonie, essentiels à la séquestration du carbone bleu.

A cet effet, Qair Tunisie, acteur majeur des énergies propres, développe plusieurs initiatives phares qui répondent à l’objectif national de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2035.
Trois experts contribuent à éclairer ces enjeux : Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, et Vincent Reynaud, Ingénieur Système à bord d’Energy Observer.

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair,

Frans Schuman, Directeur de la Communication du Groupe Qair revient sur l’importance de  l’investissement  dans les énergies renouvelables. Car l’inaction coûterait bien plus cher à long terme.

 

Il convient de noter que le groupe Qair est implanté dans une vingtaine de pays, dont plusieurs en Afrique, avec une capacité installée actuelle de 85 MW sur le continent et une ambition forte d’atteindre 500 MW dans les cinq prochaines années, notamment en Tunisie, au Maroc, au Tchad, au Burkina Faso et à l’île Maurice. Cette croissance rapide s’inscrit dans un objectif global de 3 GW installés dans le monde d’ici 2030, contre 1,7 GW aujourd’hui.

 

Pour Qair, la transition énergétique n’est pas seulement une nécessité environnementale, mais aussi un levier économique.

Le groupe mise sur l’innovation, en développant des solutions de stockage par batteries lithium (BESS) et par hydrogène, pour pallier le caractère intermittent du solaire et de l’éolien, et stabiliser l’électricité destinée aux grands consommateurs industriels via des contrats à long terme. Cette expertise, déjà éprouvée en Europe, accompagne désormais la stratégie énergétique tunisienne dans le cadre d’appels d’offres publics qui favorisent l’injection d’électricité renouvelable au réseau national.

Simon Marilleau : une expertise locale pour valoriser le potentiel solaire tunisien

Présent en Tunisie depuis 2015, Simon Marilleau, Chef de Projets chez Qair Tunisie, met en lumière les réalisations concrètes sur le terrain. Responsable de la réalisation de deux centrales photovoltaïques dans la région de Kasserine, totalisant 20 MW capables d’alimenter environ 30 000 personnes, il évoque également les projets à venir dans les régions de Gafsa et Sidi Bouzid.

Le choix de ces zones s’appuie sur un fort potentiel solaire et la disponibilité de terrains adéquats : terrains privés pour Gafsa, terrains publics mis à disposition par le ministère de l’Énergie à Sidi Bouzid.

Selon Simon Marilleau, la Tunisie, encore largement dépendante à 97% du gaz naturel pour sa production d’électricité, vise une transition ambitieuse avec un objectif de 30% d’énergies renouvelables à l’horizon 2030-2035. Qair ambitionne de jouer un rôle clé en produisant près de 4,5% de l’électricité nationale dès fin 2027, avec une montée en puissance prévue pour atteindre 7% d’ici 2029 et potentiellement près de 10% en 2030.
Ces projets illustrent la contribution active de Qair au développement d’un mix énergétique propre, nécessaire pour réduire l’empreinte carbone tunisienne tout en créant des emplois locaux et en renforçant les compétences techniques du pays.

Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer

Pour sa part, Vincent Reynaud, ingénieur système du navire Energy Observer, apporte un témoignage personnel sur l’escale tunisienne de ce bateau innovant. Depuis 2021, il est responsable de la maintenance et de l’évolution technologique du navire. Bien qu’entrant dans le milieu marin avec un profil de montagnard, il souligne les défis techniques liés à l’environnement marin, particulièrement agressif pour les équipements en raison de l’humidité et de la salinité. Le bateau offre un véritable banc d’essai à ces technologies, combinant hydrogène produit à bord, panneaux solaires intégrés à la coque, et énergie éolienne.

L’escale à Tunis a également marqué une étape cruciale pour le projet scientifique mené à Bizerte, où Energy Observer collabore avec des chercheurs de l’Université de Tunis et des pêcheurs locaux afin d’étudier le carbone bleu séquestré par les herbiers de posidonie. Ces écosystèmes marins jouent un rôle vital dans la lutte contre le réchauffement climatique en stockant le CO₂, ce qui fait de leur protection une priorité dans la stratégie de transition énergétique méditerranéenne.

L’événement regroupant ces acteurs, en présence de hauts responsables comme Manel Akremi (STEG – ER), Anne Gueguen (Ambassadrice de France en Tunisie), et des représentants des institutions tunisiennes et européennes, symbolise un tournant concret pour la Tunisie.

Photo de groupe prise sur le bateau avec, de gauche à droite : Manel Akremi, Directrice Administrative et Financière STEG , Anne Gueguen, Ambassadrice de France en Tunisie, Clément Arbib, Responsable du Développement Qair Tunisie, Khélil Chaïbi, Président CCI Tuniso-Française, Marie Colonna Renucci, Chancellerie Ambassade de France en Tunisie, Titouan Garnerin, Adjoint au Chef du Service économique régional de Tunis, Dario Trombetta, Chargé de Programmes Energie Climat Délégation de l’Union Européenne, Artus Precheur, Stagiaire Service économique régional de Tunis, Eric Boutemy, Directeur Qair Tunisie, Anne Persicke, Cheffe du secrétariat GIZ, Gilles Suzanne, Attaché de coopération universitaire Ambassade de France, Arnaud Guigné, Chef du Service économique régional de Tunis

En soutenant la transition énergétique via des appels d’offres compétitifs et en favorisant l’implication des communautés locales, Qair Tunisie affirme son rôle clé dans la construction d’un modèle énergétique méditerranéen durable, intelligent et respectueux des écosystèmes.

Cette démarche innovante, intégrant la création d’emplois, le renforcement des compétences locales et la collaboration scientifique, ambitionne de faire de la Tunisie un exemple de résilience climatique en Méditerranée.

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SPÉCIAL | EQUIP AUTO 2025 : Philippe Baudin met en perspective le futur de la mobilité

17. Oktober 2025 um 17:38

Philippe BAUDIN - Equip AUTOCinquante ans après sa création, le salon Equip’Auto continue de former, informer et anticiper les besoins des professionnels de l’automobile. Focus sur la coexistence du thermique et de l’électrique, l’évolution du marché mondial et le rôle stratégique de la Tunisie dans la mobilité future.

Interview avec Philippe Baudin – Président du Salon EQUIP AUTO.

Cinquante ans d’activités pour le salon Equip Auto, l’heure du bilan ? 

Exact ! EQUIP AUTO a réalisé une belle trajectoire. Un demi-siècle d’existence au service des équipementiers de Renom mais également à accueillir des start-up avec des technologies incroyables. Là réside la magie du salon. L’événement rend hommage à ses promoteurs tout en projetant la filière vers l’avenir. Dans le même temps ce sera l’occasion d’afficher notre volonté d’avoir un nouveau chapitre dans la vie du salon.

Quel aperçu pour l’avenir du salon? 

Ce sera forcément en regardant vers le futur. Il convient de permettre aux acteurs de la filière de décrypter les enjeux auxquels ils seront confrontés demain. Dans la même perspective, il conviendra de les éclairer afin qu’ils anticipent leurs besoins. Notre effort sera de leur préparer un package d’outils et de solutions pour un maximum d’opportunités et de viabilité dans le futur.

Quel rapport entre les constructeurs et le Salon ? 

Il est vrai que la première monte et la rechange se tournaient le dos et ne se parlaient pas. Cependant grâce au salon s’est produit un dégel progressif. Les constructeurs ont, petit à petit, compris l’intérêt de se rapprocher du monde de l’après vente. Ils se sont rendus à l’évidence que cela impactait la décision d’achat du consommateur. A présent les constructeurs sont majoritairement présents au salon.

Quelle est la physionomie du parc roulant mondial ? 

Le parc roulant mondial se chiffre à 1 milliard de 400 millions de véhicules dont seulement 1,9 % sont électriques. Et en France il est de 42 millions d’unités avec une proportion d’électrique similaire à la moyenne mondiale.

Dans deux décennies,  je vous fais le pari que le marché n’aura pas basculé dans le tout électrique. Cependant il faut se rendre à l’évidence il existe des constructeurs qui présentent des gammes entières électriques. On en prend acte.

Le rôle du salon est d’informer et former la réparation à cette nouvelle donne. De sorte à ce qu’il demeure dans sa vocation originelle d’after Market. Ainsi que de faire toucher du doigt ce qui sera utile demain pour la réparation de l’électrique.

Comment sera réglée la compétition du thermique versus électrique ?

Personnellement je ne vois pas de rivalité entre eux. Toute cette polémique est et a été entretenue de manière factice. Je pense que le moteur électrique finira par trouver sa place. L’affaire ne doit pas être tranchée de manière réglementaire.

C’est au marché de rythmer la compétition.

Quel rôle pour la Tunisie dans le devenir de la mobilité ?

Je rappellerai que l’on a ouvert le bal du démarchage à l’international en Tunisie. Je pense que l’industrie tunisienne avec les autres pays de la région ont un réel rôle à jouer, pour le futur de la mobilité.

De notre envoyé spécial à Paris ALI DRISS
WMC – Partenaire du Salon EQUIP AUTO 2025 & membre du Jury des Grands Prix de l’innovation

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Le Qatar brandit la menace d’un arrêt des livraisons de GNL à l’Europe

17. Oktober 2025 um 11:10

Le Qatar ne pourra pas poursuivre ses activités commerciales dans l’Union européenne – y compris les approvisionnements en GNL pour combler le déficit énergétique de l’Europe. Et ce, à moins que de nouveaux changements ne soient apportés aux réglementations sur la durabilité des entreprises fixées par l’UE. C’est ce qu’a déclaré jeudi 16 octobre le ministre qatari de l’Energie, Saad al-Kaabi, cité par à Reuters.

Le Qatar, l’un des plus grands exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a exprimé sa vive inquiétude concernant la directive sur la diligence raisonnable en matière de durabilité des entreprises (CSDDD) , adoptée par l’UE en 2024. Selon Doha, cette directive représente un risque sérieux pour l’entreprise publique QatarEnergy.

 

Lire aussi: Les pays de l’UE achètent d’importants volumes de GNL russe

 

En effet, le règlement européen oblige les plus grandes entreprises opérant au sein de l’UE à identifier et à résoudre les violations des droits de l’Homme et les problèmes environnementaux dans leur chaîne d’approvisionnement, sous peine de se voir imposer d’importantes sanctions financières.

D’ailleurs, la Commission des affaires juridiques du Parlement européen a voté en faveur d’un assouplissement des dispositions de la directive, sous la pression des milieux d’affaires. Cependant, M. Kaabi a souligné que ces amendements ne répondaient pas aux principales préoccupations du Qatar.

Ainsi, M. Kaabi, qui est également PDG de QatarEnergy, a déclaré à Reuters que sa principale préoccupation était la possibilité d’imposer des amendes allant jusqu’à 5 % du chiffre d’affaires mondial aux entreprises qui n’ont pas mis en place un plan de transition vers le changement climatique, compatible avec l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 1,5 °C .

Par ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022, le Qatar a couvert entre 12 % et 14 % des besoins européens en GNL. QatarEnergy a conclu des contrats d’approvisionnement à long terme avec des entreprises européennes telles que Shell (Royaume-Uni), TotalEnergies (France) et ENI (Italie).

« Nous tentons d’entretenir un dialogue constructif avec la Commission européenne et tous les États membres de l’UE depuis près d’un an au sujet de la directive CSDDD », a encore déclaré M. Kaabi. Mais, regrette-t-il, la Commission n’a pas répondu aux préoccupations du Qatar.

« L’Europe doit décider »

Alors, M. Kaabi a averti que l’Europe est confrontée à un choix crucial : soit apporter de nouvelles modifications à la CSDDD pour continuer à attirer les investissements; soit risquer de saper sa compétitivité et d’aggraver sa situation économique.

« QatarEnergy ne sera pas en mesure de justifier la poursuite de ses activités commerciales dans l’UE, qu’elles impliquent du GNL ou d’autres produits », a ajouté M. Kaabi. Tout en soulignant que les réglementations proposées sont trop intrusives et présentent de grands risques, nuisant en fin de compte au consommateur européen.

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374 centrales photovotaïques pour alimenter les établissements publics

Von: La Presse
17. Oktober 2025 um 10:45
Dans le cadre de la mise en œuvre du programme de transition énergétique au sein des établissements publics, l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME) vise à installer 374 centrales photovoltaïques dans plus de 330 établissements répartis sur l’ensemble du territoire de la République, d’une capacité de 39 mégawatts, selon ce qu’a déclaré aujourd’hui, …

Source

600-Megawatt-Verbindung “Elmed”: Prysmian-Gruppe gewinnt Ausschreibung

Von: Redaktion
29. September 2025 um 13:40

Die Prysmian-Gruppe hat am Freitag, 26. September 2025, bekannt gegeben, dass sie die Ausschreibung von Terna S.p.A., dem Betreiber des italienischen Stromübertragungsnetzes, und Steg für Mehr

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Production énergétique : le pétrole et le gaz tunisien en repli, importations en croissance

13. September 2025 um 13:00

La Tunisie connaît un repli marqué de sa production énergétique nationale, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines le 12 septembre 2025. La production de pétrole brut et de gaz naturel accuse une baisse respective de 10% et 9% par rapport à la même période de l’an dernier.

Pétrole : la production nationale en recul

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 724 kilotonnes (kt) à fin juillet 2025, soit 10% de moins que fin juillet 2024. La moyenne journalière est passée de 29,6 mille barils/jour à 26,3 mille barils/jour.

La baisse touche majoritairement les principaux champs :

  • Nawara : -48%
  • Ashtart : -14%
  • Barka : -85%
  • El Hajeb/Guebiba : -21%
  • Gherib : -22%
  • Halk el Manzel : -13%
  • Hasdrubal : -9%
  • Sidi Marzoug : -2%

À l’inverse, certains champs ont vu leur production augmenter :

  • Ezzaouia : +69%
  • Gremda/El Ain : +223%
  • D.S.T : +65%
  • M.L.D : +10%
  • Bir Ben Tartar : +9%

Ces variations reflètent des performances hétérogènes selon les gisements et les opérations de maintenance ou d’exploitation.

Gaz naturel : repli des ressources et dépendance accrue

Les ressources en gaz naturel (production nationale + forfait fiscal) ont diminué de 9%, s’établissant à 1175 ktep-pci.

La production nationale de gaz commercial sec recule de 6%, avec des baisses dans les principaux champs :

  • Hasdrubal : -13%
  • Nawara : -28%
  • Miskar : -4%

À l’inverse, le gaz commercial du sud enregistre une hausse de 6%.

Redevances et approvisionnement

  • La redevance sur le passage du gaz algérien a diminué de 13%, s’établissant à 502 ktep-pci, avec une répartition entièrement cédée à la STEG en juillet 2025.
  • Un dépassement de prélèvements STEG de 234 millions de m³ est en cours de régularisation.
  • Les achats de gaz algérien ont augmenté de 21%, passant à 1608 ktep-pci.

L’approvisionnement national total en gaz naturel atteint 2879 ktep, avec une évolution notable de la répartition par source :

  • Part du gaz national : baisse de 27% à 23%
  • Part de la redevance cédée à la STEG : baisse de 22% à 21%
  • Part des achats de gaz algérien : hausse de 51% à 56%

Ces chiffres mettent en lumière une dépendance croissante aux importations, en particulier au gaz algérien, une performance énergétique nationale hétérogène, avec certains champs en forte progression mais d’autres en net recul et des enjeux de régularisation et de gestion des redevances, notamment pour la STEG et l’État.

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Tunisie : Les investissements étrangers bondissent de 20,8 % au premier semestre 2025

29. August 2025 um 08:35

La Tunisie a enregistré une nette progression de ses investissements directs étrangers (IDE) au premier semestre 2025. Selon les données publiées par l’Agence de Promotion des Investissements Extérieurs (FIPA-Tunisie), les flux ont atteint 1650,3 millions de dinars, soit une hausse de 20,8% par rapport à la même période de 2024. Cette dynamique a permis la création de près de 4700 emplois et confirme l’attrait du pays, notamment dans l’industrie et l’énergie.

Entre janvier et juin 2025, les investissements étrangers se sont élevés à 1650,3 millions de dinars, contre 1366 millions un an auparavant. Exprimés en devises, ces flux représentent 537,2 millions de dollars et 492,7 millions d’euros, avec une progression respective de 22% et 21,7%.

En dehors du secteur énergétique, les IDE ont contribué directement à la création de 4677 nouveaux postes. Au total, 623 opérations d’investissement ont été recensées sur cette période, pour une valeur globale de 1242,5 millions de dinars.

L’industrie et l’énergie en tête

L’industrie manufacturière reste la locomotive des IDE, attirant 1031,3 millions de dinars, soit une hausse de 22,9% et représentant 62,9% du total.

Le secteur énergétique a également connu un bond remarquable de 60%, passant de 248,3 à 398 millions de dinars, grâce notamment aux projets liés aux énergies renouvelables et à la reprise de l’exploration pétrolière, avec onze puits forés depuis le début de l’année.

En revanche, les services ont reculé de 24,6%, à 191 millions de dinars, et les investissements de portefeuille ont chuté de 28,3%, à seulement 9,7 millions de dinars.

Le secteur agricole, à l’inverse, a progressé, doublant presque ses entrées pour atteindre 20,1 millions de dinars.

Qui investit en Tunisie ?

Sur le plan géographique, la France demeure le premier partenaire, avec 421 millions de dinars injectés. Elle est suivie par l’Italie (159,4 MD), l’Allemagne (124,2 MD), les Pays-Bas (91 MD) et les États-Unis (88,4 MD).

Du côté arabe, le Qatar s’impose en tête, avec 66,5 millions de dinars d’investissements au premier semestre. Cette diversification des sources reflète l’intérêt persistant de plusieurs régions du monde pour l’économie tunisienne.

Objectifs et perspectives

Ces résultats s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à relancer l’attractivité de la Tunisie. Le pays ambitionne d’atteindre 3400 millions de dinars d’investissements étrangers d’ici la fin de 2025 et 4 milliards de dinars en 2026, première année du plan de développement 2023-2026.

Le gouvernement mise sur le renforcement des secteurs stratégiques et sur une meilleure intégration dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier dans l’industrie manufacturière et les énergies renouvelables.

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La Tunisie face à son plus grand défi : l’énergie de demain

20. August 2025 um 11:10

Selon les dernières données du Bulletin de la conjoncture énergétique de l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines pour le mois de juin 2025, la Tunisie se trouve à un tournant critique. Le taux d’indépendance énergétique du pays a chuté de 44 % à 38 % entre 2024 et 2025, signalant une vulnérabilité croissante. La production d’électricité augmente, mais le pays reste dangereusement dépendant du gaz naturel. Si cette situation a permis de répondre à une demande nationale croissante, elle expose la nation à des risques économiques et géopolitiques majeurs.

Le coût de la dépendance : un fardeau économique allégé, mais fragile

Le document officiel révèle une réalité complexe : malgré une dépendance persistante, le déficit de la balance commerciale énergétique s’est amélioré de 7 %, passant de 5 577 MDT à 5 188 MDT à fin juin 2025. Cette amélioration n’est cependant pas le fruit d’une autonomie accrue, mais plutôt le résultat de facteurs externes. La baisse du cours moyen du pétrole Brent (passant de 84 $/bbl à 72 $/bbl) et l’appréciation du dinar tunisien de 2 % face au dollar américain ont considérablement réduit la facture des importations énergétiques.

Cette situation illustre parfaitement la vulnérabilité de l’économie tunisienne : ses finances sont à la merci de la volatilité des marchés internationaux et non d’une maîtrise stratégique de son approvisionnement. En plus de ces fluctuations, la Tunisie subventionne massivement l’énergie pour maintenir des prix bas pour ses citoyens, ce qui représente une lourde charge pour le budget de l’État.

Une production nationale en déclin : l’urgence de la diversification

Le problème est double : non seulement la demande augmente, mais la production nationale est en déclin. Selon le bulletin, les ressources en énergie primaire ont baissé de 8 % au cours des six premiers mois de 2025. Cette chute est due à la diminution de la production nationale de pétrole brut, qui a baissé de 9 % pour atteindre 629 kt, et de celle du gaz naturel, qui a diminué de 5 %.

Face à cette contraction de l’offre locale, la demande d’énergie primaire a, au contraire, augmenté de 6 % au cours de la même période, en particulier pour le gaz (+10 %) et les produits pétroliers (+1 %). Cette divergence entre l’offre et la demande rend la Tunisie encore plus dépendante des importations. Les échanges commerciaux le confirment, avec une diminution des exportations de produits énergétiques de 38 % en valeur, contre une baisse de 15 % des importations.

La dépendance stratégique vis-à-vis de l’Algérie

C’est sur le plan de la sécurité énergétique que cette dépendance se manifeste le plus clairement. La Tunisie est encore fortement liée à l’Algérie pour son approvisionnement en électricité. Selon les données officielles du bulletin, les achats directs d’électricité en provenance d’Algérie ont reculé de 19 % à la fin du mois de juin 2025. Malgré cette baisse, ces importations couvraient encore environ 10 % des besoins du marché national, soulignant une vulnérabilité stratégique qui ne peut être résolue que par une plus grande autonomie.

Le solaire, le futur qui s’éclaire déjà

Heureusement, une lueur d’espoir brille pour l’avenir énergétique de la Tunisie. Le potentiel des énergies renouvelables est immense et leur développement a un effet direct sur l’indépendance du pays. Le bulletin souligne d’ailleurs que la mise en service de la centrale photovoltaïque de Tozeur 2 de 10 MW en juin 2022 est un pas dans la bonne direction.

Pour sécuriser son avenir, la Tunisie doit impérativement accélérer sa transition énergétique. Le soleil tunisien est l’actif le plus précieux du pays. Investir massivement dans le solaire, faciliter les projets privés et encourager l’innovation sont les clés pour construire un avenir énergétique plus sûr, moins coûteux et qui garantira une vraie souveraineté pour tous.

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Tunisie – Transition énergétique : 25 experts formés à la norme ISO 50001

11. August 2025 um 18:59

Ce lundi 11 août, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a remis des certificats aux experts formés à la gestion de l’énergie. Cette formation suit la norme internationale ISO 50001.

La cérémonie s’est tenue au ministère, en présence du secrétaire d’État Wael Chouchane, de la cheffe de cabinet Afaf Chachi Tayari et des représentants de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Ce programme fait partie du projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » (CQE). Lancé en février 2022, il vise à moderniser l’industrie tunisienne. Le projet aide les entreprises à devenir plus compétitives et à mieux gérer leur consommation d’énergie.

Au total, 45 personnes du secteur public et privé ont suivi cette formation. Parmi elles, 25 ont obtenu une certification officielle. De plus, 22 entreprises industrielles ont reçu un soutien pour mettre en place un système de gestion de l’énergie conforme à la norme ISO 50001.

La ministre a souligné l’importance de former des experts nationaux. Ces experts aideront les entreprises à améliorer leur efficacité énergétique. Elle a aussi salué l’effort de tous pour construire un avenir industriel durable et respectueux de l’environnement.

La norme internationale ISO 50001 est un cadre volontaire de management de l’énergie qui aide les organisations à améliorer leur performance énergétique, réduire leurs coûts et leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).

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Tunisie : Vers une gouvernance renforcée du secteur énergétique

18. Juli 2025 um 18:17

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a dirigé une réunion élargie vendredi 18 juillet. Elle y a rencontré les principaux responsables des entreprises actives dans le domaine de l’énergie : production, transport, stockage, raffinage et distribution.

Le secrétaire d’État à la transition énergétique, Wael Chouchane, et la cheffe de cabinet, Afef Chachi Tayari, étaient également présents.

L’objectif de cette rencontre était clair : faire le point sur la situation financière et technique des entreprises du secteur. Leurs programmes d’action pour les mois à venir ont aussi été examinés.

Lire aussi : Tunisie – Kairouan : La centrale solaire de 100 MW en service en octobre 2025

Ce suivi régulier permet d’identifier les défis actuels et de mieux préparer l’avenir. Plusieurs pistes de réforme ont été évoquées. Elles visent notamment à encourager l’investissement, à améliorer la gestion des ressources énergétiques et à mettre en place des changements structurels.

La ministre a insisté sur la nécessité de renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur. Selon elle, cela permettra de garantir la sécurité énergétique du pays tout en répondant aux enjeux environnementaux.

Elle a également appelé à accélérer la mise en œuvre des projets en cours. Pour elle, les énergies renouvelables doivent devenir une priorité, car elles sont essentielles à un développement durable et à la relance de l’économie nationale.

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STEG: Stabile Stromerzeugung… mit 6 % erneuerbaren Energien

Von: Redaktion
20. Juli 2025 um 15:41

Die nationale Stromerzeugung blieb Ende Mai 2025 mit 7.065 GWh (einschließlich erneuerbarer Eigenproduktion) nahezu stabil, gegenüber 7.039 GWh Ende Mai 2024. Die für den lokalen Mehr

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