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Projet solaire en Tunisie pour alimenter le cloud britannique

22. November 2025 um 11:55

Un méga-projet d’énergie solaire développé dans le désert de Tozeur, au sud-ouest de la Tunisie, par le groupe anglo-tunisien SoleCrypt, est destiné à alimenter les infrastructures de cloud et de centres de données de nouvelle génération pour les marchés britannique et européen d’ici 2027.

Selon l’annonce faite par l’ambassadeur britannique à Tunis, Roddy Drummond, le site T60 de Tozeur représente la première phase opérationnelle du projet : la sécurité du périmètre et l’installation du camp de base ont été achevées ces dernières semaines, ouvrant la voie aux premières opérations techniques.

Le premier module solaire, d’une capacité de 60 mégawatts, devrait être mis en service en 2027.

La centrale est conçue pour être modulaire, avec une capacité qui peut être multipliée plusieurs fois pour atteindre plusieurs centaines de mégawatts, dans le but de positionner la Tunisie dans le paysage régional des énergies renouvelables et des infrastructures numériques.

Au cœur du projet se trouve l’approvisionnement en énergie propre d’un futur centre de données «vert» situé dans le nord du pays, qui fonctionnera grâce à une électricité 100 % renouvelable.

SoleCrypt est une entreprise britannique possédant une filiale en Tunisie. Son objectif est de créer des centres de données alimentés par l’énergie photovoltaïque et optimisés pour l’efficacité énergétique, notamment grâce à des technologies de refroidissement liquide, afin de fonctionner dans des conditions climatiques extrêmes telles que celles du sud tunisien.

Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans une architecture plus vaste, comprenant une connexion au câble sous-marin Medusa, déjà installé à Bizerte, destinée à renforcer la connectivité entre la Tunisie, l’Europe et l’Afrique et à positionner le pays comme un hub numérique régional.

Le projet SoleCrypt est l’un des leviers que Londres entend actionner pour renforcer la coopération énergétique, la souveraineté numérique et l’investissement dans les services cloud à faible impact environnemental.

L’annonce de ce mégaprojet intervient dans un contexte d’accélération significative de la stratégie tunisienne en matière d’énergies renouvelables.

En mars, le gouvernement a autorisé la construction de quatre grandes centrales photovoltaïques, d’une capacité totale de 500 MW, confiées à des opérateurs internationaux tels que Qair, Voltalia et un consortium nippo-norvégien.

Ces projets devraient entrer en service à partir de 2027 et produire environ 5 % de l’électricité du pays. Ils s’inscrivent dans l’objectif officiel de porter la part des énergies renouvelables à 35 % du mix électrique d’ici 2030, contre une capacité solaire installée d’environ 500 MW fin 2023, selon les données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.

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Du solaire au cloud : Londres mise sur un méga-projet tunisien pour 2027

20. November 2025 um 10:44

Il suffit parfois d’une tournée dans le Sud pour mesurer les lignes de force d’un partenariat. Ces derniers jours, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roddy Drummond, a parcouru Tozeur, Tataouine, Douz et Chenini. De cette immersion, il rapporte, sur les ondes de Diwan FM, un récit fait d’énergie solaire, d’innovation numérique et de traditions menacées. Un croisement rare entre futurisme technologique et mémoire ancestrale.

Un méga-projet solaire

Dans le désert de Tozeur, le diplomate évoque un chantier appelé à transformer l’échelle des ambitions tuniso-britanniques : le projet “SoleCrypt”, dont le site T60 constitue la première étape de développement.

Les équipes viennent d’y franchir deux jalons clés — sécurisation intégrale du périmètre et installation du camp de base — ouvrant la voie aux premières opérations techniques. La mise en service du premier volet est attendue pour 2027.

L’objectif est d’installer, à travers ce premier module solaire de 60 MW, l’infrastructure énergétique initiale du futur écosystème SoleCrypt, qui intègre également des composantes numériques à haute efficacité énergétique. Ce développement s’inscrit dans une architecture plus large, reliée à terme au câble sous-marin Medusa, destiné à renforcer la connectivité entre la Tunisie, l’Europe et l’Afrique.

M. Drummond insiste sur le fait que cette première phase n’est qu’un socle : le projet est conçu pour s’étendre par modules successifs, jusqu’à atteindre une échelle industrielle de plusieurs centaines de mégawatts. Une montée en puissance qui repositionnerait durablement la Tunisie dans le paysage énergétique et numérique régional.

Tataouine : la jeunesse comme moteur silencieux

Plus à l’est, à Tataouine, le diplomate observe une autre Tunisie. Celle de jeunes développeurs, incubateurs et micro-entreprises numériques qui, malgré l’absence d’écosystèmes lourds, inventent des solutions locales.

“Très encouragé”, dit-il.
Le Royaume-Uni soutient des centres de compétences digitales et mise, à long terme, sur une génération flexible et entraînée à naviguer dans un monde remodelé par l’intelligence artificielle.

Chenini et Douz : au cœur de la mémoire et des femmes

À Chenini, l’ambassadeur change totalement de registre. Dans ce village suspendu au-dessus du désert, il découvre un projet de documentation patrimoniale porté par le British Council, l’Université de Durham et l’INP tunisien. Drones, modélisations 3D, relevés climatiques : la haute technologie au service d’un patrimoine vulnérable.

Mais ce sont les femmes qui retiennent surtout son attention.
“Gardiennes de la mémoire locale”, dit-il, fascinées par la transmission du tissage, des teintures naturelles, des récits et des gestes qui font l’identité de la région. Le diplomate insiste : soutenir ces femmes, c’est préserver un pan du patrimoine tunisien qui s’effiloche.

Le numérique comme espace à protéger

Dans un autre registre, plus contemporain, Londres travaille avec ONU Femmes et les Scouts tunisiens pour lutter contre la violence en ligne visant les femmes. Sensibiliser, protéger, encourager les victimes à “speak up” : l’ambassade place le cyberharcèlement au rang des priorités.

“Aychek”, Kaak Warka et un pays résumé en un mot

Dans cet entretien, Roddy Drummond se livre aussi un peu. Il confie son goût pour le Kaak Warka, pour le couscous au calamar farci de Sfax, pour le dialecte tunisien où son mot préféré est “Aychek”, qu’il trouve plus doux et plus chaleureux que “Choukran”.

Quant à la Tunisie, il la résume en un mot : “Diversité.” Diversité des paysages, des cuisines, des cultures, des horizons. Une manière diplomatique, mais sincère, d’expliquer pourquoi il sillonne autant le pays.

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Kairouan : La plus grande centrale solaire de Tunisie entrera en service fin novembre

05. November 2025 um 12:51

Étalée sur 200 hectares, la centrale photovoltaïque de Sbikha injectera bientôt 230 MW dans le réseau national, marquant une étape clé vers la transition énergétique du pays.

La Tunisie s’apprête à franchir un cap majeur dans sa politique énergétique. À Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, la plus grande centrale solaire du pays sera mise en service à la fin du mois de novembre 2025, selon Sofien Amara, directeur général de la société privée détentrice du projet.

La centrale, achevée à 95 %, commencera à injecter dans le réseau national de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) ses premiers mégawatts d’énergie solaire. L’entreprise publique en sera l’unique acheteur.

Un chantier colossal pour une production record

Implantée sur 200 hectares de terres salinisées, la centrale produira 230 mégawatts par an, soit 1,3 % de la consommation nationale d’électricité. Avec un investissement total de 260 millions de dinars, ce projet symbolise la montée en puissance du solaire tunisien dans un pays où près des deux tiers des besoins énergétiques sont encore importés.

Les retombées économiques sont notables : la production permettra de réduire les importations de gaz naturel d’environ 25 millions de dollars par an, tout en allégeant le déficit énergétique national. Sur le plan environnemental, le site devrait éviter l’émission de 120 000 tonnes de CO₂ chaque année et stabiliser l’approvisionnement électrique lors des pics estivaux.

Un modèle de durabilité et d’inclusion locale

Au-delà de sa performance énergétique, le projet s’impose comme un modèle de reconversion écologique. Environ 210 000 panneaux photovoltaïques ont déjà été installés, avec 10 000 unités supplémentaires en cours de montage.

Fait inédit en Tunisie : des systèmes silencieux intégrés aux câbles à haute tension ont été mis en place pour protéger les oiseaux et préserver la biodiversité. La centrale ne produit ni bruit ni pollution, et prévoit le recyclage intégral des panneaux après vingt ans d’exploitation.

Sur le plan social, 897 emplois ont été créés, dont 26 occupés par des femmes, avec plus de la moitié des recrutements effectués localement à Kairouan. Selon Donia Mejri, ingénieure en charge du volet environnemental et social, l’entreprise a formé les ouvriers aux métiers du solaire et encouragé la création de microentreprises locales.

Des dons matériels ont également été versés à des écoles, dispensaires et éleveurs de la région impactés par le chantier, consolidant l’ancrage territorial du projet.

Une ambition nationale à concrétiser

Ce projet pilote témoigne du potentiel solaire considérable de la Tunisie. Les promoteurs espèrent désormais étendre cette expérience à d’autres régions à travers un partenariat public-privé renforcé.

L’État ambitionne de porter la part des énergies renouvelables à 35 % d’ici 2030. Mais, préviennent les experts, cette trajectoire dépendra de garanties publiques claires et d’un environnement d’investissement plus attractif pour les acteurs privés nationaux et étrangers.

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Leoni Tunisie passe au solaire et économise 40% de sa facture d’électricité

14. Oktober 2025 um 09:41

Leoni Tunisie, acteur majeur dans le câblage automobile, franchit une étape audacieuse dans sa stratégie de transition énergétique : la mise en place d’un parc photovoltaïque couvrant ses sites en Tunisie. Objectif affiché : réduire sa facture d’électricité de 40%, soit près de 9,1 millions de dollars d’économies annuelles.

L’entreprise a signé un partenariat avec Empower New Energy (Norvège) et AR Solaire pour déployer des installations solaires sur ses 10 sites stratégiques répartis sur le territoire tunisien : Menzel Hayet, Kalâa Kebira, plusieurs sites à Mateur, et Messaâdine entre autres.

Ce programme photovoltaïque est estimé à 9,16 millions de dollars. Il mobilisera une puissance de 7,5 MWp, avec une production annuelle de 12,4 MW, ce qui permettrait de compenser une part significative de la consommation électrique actuelle.

Ce projet s’inscrit dans une logique de décarbonation, réduction de l’empreinte carbone et une plus grande autonomie énergétique. Les partenaires assureront également la maintenance et l’exploitation des installations pendant dix ans.

Selon le directeur général de Leoni Tunisie, ce projet résulte d’un long travail d’étude (18 mois), et marque une étape importante pour l’industrie tunisienne dans le domaine des énergies renouvelables.

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