Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 12. August 2025Haupt-Feeds

Un centre d’affaires italo-tunisien à l’Expo Osaka 2025

12. August 2025 um 12:02

Delta Center, centre d’affaires italo-tunisien, basé à Tunis, pôle stratégique pour le développement des relations économiques entre l’Europe et l’Afrique, sera présent au Pavillon italien de l’Expo 2025 d’Osaka le 26 août 2025.

Dans ce prestigieux cadre international, son président, Sandro Fratini, prononcera un discours sur le thème «Nouveaux horizons de coopération économique entre l’Europe et l’Afrique».

Ce discours, inscrit au programme officiel du Pavillon italien lors de la mission Confimprese Italia (dont Fratini préside la branche tunisienne), soulignera le rôle du Delta Center en tant que passerelle stratégique pour les entreprises, les institutions et les investisseurs souhaitant saisir les opportunités offertes par les marchés africains. Les projets, initiatives et partenariats développés par le Delta Center ces dernières années seront présentés, l’accent étant mis sur la facilitation de l’accès aux marchés africains pour les entreprises européennes, le développement de chaînes d’approvisionnement durables dans les secteurs de l’énergie, de l’agroalimentaire et de l’innovation numérique, et la création de réseaux institutionnels et commerciaux pour favoriser les investissements à long terme.

«L’Expo 2025 représente une opportunité unique de partager avec le monde notre vision de l’Afrique en tant qu’acteur clé de la croissance mondiale, à travers des partenariats solides et axés sur la durabilité», a déclaré Fratini dans un communiqué, soulignant comment la participation du Delta Center à l’Expo 2025 d’Osaka confirme sa vocation internationale et son engagement continu à promouvoir le dialogue, l’innovation et le développement économique entre les deux continents.

I. B.

D’après Ansamed.

L’article Un centre d’affaires italo-tunisien à l’Expo Osaka 2025 est apparu en premier sur Kapitalis.

Unicef | 12 000 enfants gravement malnutris à Gaza

12. August 2025 um 11:38

Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), 12 000 enfants palestiniens sont gravement malnutris à Gaza. Ce chiffre, enregistré en juillet 2025, constitue un record, comparé aux 2 000 de février. L’organisation parle d’une augmentation «inquiétante» du nombre de cas et appelle à un cessez-le-feu et à ce que l’aide alimentaire parvienne aux enfants «de toute urgence avant que d’autres vies ne soient perdues».

Le chiffre de juillet est le «chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré». La comparaison avec il y a quelques mois est frappante. En février, explique l’Unicef, «2 000 enfants souffraient de malnutrition aiguë à Gaza. En juin, ce chiffre avait triplé. Aujourd’hui, il a presque doublé.» Cela prouve, pour le Fonds, que la malnutrition «s’accélère rapidement, mettant gravement en danger la vie des jeunes. Le rythme de cette détérioration est alarmant.»

L’Unicef ne laisse planer aucun doute sur l’interprétation de ses données, précisant que les 12 000 cas recensés en juillet relèvent de «malnutrition aiguë, et non de malnutrition sévère, cette dernière étant la forme la plus grave de la première et souvent associée à un risque élevé de complications et de mortalité».

L’Unicef tire la sonnette d’alarme depuis des mois. En juin, Édouard Beigbeder, directeur régional de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a explicitement évoqué une crise nutritionnelle incontrôlée, avec pas moins de 16 736 enfants hospitalisés pour malnutrition entre janvier et mai. Soit une moyenne de 112 par jour.

Il y a quelques jours, le directeur général adjoint de l’Unicef, Ted Chaiban, après une mission en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, a publié des statistiques alarmantes. À Gaza, a-t-il déclaré, plus de 18 000 enfants ont été tués depuis le début des hostilités. C’est comme si une classe entière disparaissait chaque jour.

I. B.

L’article Unicef | 12 000 enfants gravement malnutris à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

Football | Moutaz Neffati choisit la Tunisie

12. August 2025 um 10:55

Moutaz Neffati est désormais officiellement un Aigle de Carthage. Ce jeune joueur prometteur de 20 ans, qui évolue à l’IFK Norrköping, a décidé de tourner le dos à la Suède pour défendre les couleurs de son pays d’origine : la Tunisie.

Le joueur, qui possède la double nationalité suédoise et tunisienne, a choisi de représenter la Tunisie au niveau international. Cette annonce a été confirmée par la Fédération tunisienne de football, qui a accueilli chaleureusement ce nouveau talent en ses rangs.

Moutaz Neffati, qui avait déjà représenté la Suède en sélection de jeunes, s’engage désormais avec l’équipe nationale tunisienne, où il pourra jouer en sélection senior.

Cette décision marque une étape décisive dans la trajectoire prometteuse du milieu offensif, qui espère désormais briller sous ses nouvelles couleurs et contribuer à la gloire internationale de la Tunisie.

I. B.

L’article Football | Moutaz Neffati choisit la Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Kef | Le falsificateur de l’orientation universitaire serait un élève

12. August 2025 um 10:27

On a finalement arrêté un élève accusé d’avoir falsifié les données numériques relatives aux résultats de certains bacheliers pour manipuler leur orientation universitaire et les empêcher de suivre leurs études supérieures dans les branches de leur choix. Et cela pose plus d’un problème dont le supposé coupable est lui-même, peut-être, une victime.  

Selon le substitut du procureur de la république auprès du tribunal de première instance du Kef et également son porte-parole, Yusri Haouami, qui intervenait ce mardi 12 août 2025, dans l’émission ‘‘Sabah El-Ward’’ sur Jawhara FM, «le suspect dans l’affaire de manipulation de l’orientation universitaire est un élève du baccalauréat qui a échoué dans le concours de cette année». Le suspect a été maintenu en garde-à-vue et la durée de sa détention a été prolongée, ce weekend, de 48 heures.

Cependant, le juge d’instruction a émis 8 mandats de détention à son encontre pour 8 chefs d’inculpation relatives à 8 plaintes déposées par des bacheliers dont l’orientation universitaire a ainsi été faussée.

Le suspect encourt une peine globale de 80 ans de prison, soit 10 ans pour chaque délit constaté.

Il reste cependant à s’interroger sur l’efficience du système d’information du ministère de l’Enseignement supérieur qui a permis à un élève des classes terminales de falsifier les données de ses camarades avec cette déconcertante facilité.

Si les délits reprochés au suspect ont pu être commis, c’est parce qu’il y a des failles dans le processus mis en place par les autorités. Et c’est à ce niveau là que l’erreur doit être d’abord corrigée. Et au plus vite…     

I. B.

L’article Kef | Le falsificateur de l’orientation universitaire serait un élève est apparu en premier sur Kapitalis.

Israël tue les témoins du génocide qu’il perpètre à Gaza

12. August 2025 um 09:47

Avant-hier, dimanche 10 août 2025, à Gaza, cinq autres journalistes palestiniens ont été tués (Ph. Anas Al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, deux des cinq journalistes tués). L’occupant, Israël en l’occurrence, a reconnu être l’auteur de ces assassinats. Cinq vies brisées. Cinq voix réduites au silence. Et derrière ce crime, un but : empêcher le monde de voir. Empêcher les caméras de capter les images d’enfants au ventre creux, aux côtes saillantes, mourant de faim dans les ruines. Empêcher les témoignages sur les corps recouverts de poussière, sur les visages hagards des survivants, sur cette bande de terre détruite à 80 % et qui compte déjà plus de 200 000 morts et blessés sous les bombes de l’Etat hébreu.

Khémaïs Gharbi *

Tuer un journaliste en zone de guerre, ce n’est pas seulement éteindre un regard, c’est éteindre notre regard collectif. C’est nous priver volontairement de la possibilité de voir — et donc de comprendre, de réagir, de nous indigner.

C’est exactement ce que décrivait, dans un autre langage, le prix Nobel de littérature José Saramago dans son roman ‘‘L’Aveuglement’’. Publié en 1995, il raconte comment une épidémie étrange rend un pays entier aveugle. Mais cette cécité n’est pas seulement physique : elle est morale. On enferme les malades, on les prive de dignité, on les laisse se débrouiller dans la faim et la peur, pendant que ceux qui pourraient les aider détournent le regard.

Un aveuglement délibéré

Aujourd’hui, Gaza est l’asile du roman de Saramago à l’échelle d’un peuple. L’aveuglement n’est pas causé par une lumière blanche mais par des choix politiques : occuper des terres étrangères, bloquer leurs populations, détruire leurs infrastructures, contrôler leurs communications — et réduire au silence ceux qui témoignent. Les journalistes tués sont nos témoins lucides, nos «voyants» dans un monde d’aveugles qui préfère parfois l’obscurité confortable à la vérité insupportable.

À la fin de ‘‘L’Aveuglement’’, la vue revient mystérieusement. Mais Saramago laisse planer un doute : les hommes ont-ils appris à regarder ?

Le regard retrouvé

Pour Gaza, la même question se pose : lorsque la guerre cessera — car elle cessera un jour —, que fera-t-on du regard retrouvé ? Servira-t-il à reconnaître enfin l’humanité de ce peuple et la barbarie sanguinaire de ses oppresseurs, ou redeviendrons-nous aveugles, autrement ?

La vraie cécité, écrivait Saramago, n’est pas celle des yeux mais celle de la conscience. Et chaque journaliste tué à Gaza – et ils dépassent la centaine aujourd’hui depuis le 7 octobre 2023 – est une paire d’yeux arrachée au monde, une part de notre conscience qu’on assassine.

Ne détournez pas les yeux : ce qu’ils voulaient cacher, c’est à nous de le regarder.

* Ecrivain, traducteur.

L’article Israël tue les témoins du génocide qu’il perpètre à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

Une jeune fille enlevée à Menzel Mehiri

12. August 2025 um 08:29

L’affaire est grave, révélée par la page Facebook Menzel M’hiri Today : à la cité Riyadh, Menzel Mehiri, gouvernorat de Kairouan, une famille sest réveillée lundi matin, 11 août 2025, et a constaté la disparition de leur fille Asma El Faidi, 14 ans, élève à l’école préparatoire locale. Selon les premiers éléments révélés par la famille et fuités sur les réseaux sociaux: il s’agit d’un enlèvement.

En effet, la maison des Mehdi El Faidi, postier à Menzel Mehiri, aurait été cambriolée par des inconnus au cours de la nuit du lundi à mardi et plusieurs téléphones portables ont été volés. La maison des voisins immédiats aurait subi le même sort et plusieurs objets y auraient aussi été dérobés.

Des citoyens manifestent ce mardi à l’aube devant le poste de police de Menzel Mehiri (Ph. ولد بلاد – Kairouan).

En attendant que les autorités sécuritaires fassent leur travail d’enquête et de recherche, la famille El Faidi a publié les deux numéros GSM suivants au cas où des personnes auraient des informations pouvant aider à retrouver leur fille (97.403.127 / 96.085.696).

I.B.

L’article Une jeune fille enlevée à Menzel Mehiri est apparu en premier sur Kapitalis.

UGTT | Grandeur et décadence d’une organisation jadis populaire

12. August 2025 um 07:58

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est une institution digne de respect. Ses hommes et ses femmes ont joué un rôle essentiel dans l’histoire de la Tunisie. Mais, on ne peut nier aujourd’hui la dérive de cette institution se trouvant entre des mauvaises mains. La grève générale du secteur du transport, 3 jours en pleine canicule et alors que l’économie est en pleine crise constitue une grave erreur. La goutte qui a fait déborder le vase…

Moktar Lamari *

Cinq reproches sont faits à l’équipe dirigeante actuelle. Une équipe qui s’accroche au pouvoir, sans se livrer à une autocritique, à un débat démocratique et simplement à une réélection libre, hors des clans et polarités qui rongent mortellement l’institution et éparpillent ses potentialités. Une équipe de profanes et d’aventuriers, qui est à l’origine de tous les griefs adressés au bureau exécutif actuel et aux valeurs qui régissent l’institution.

1- Corruption. C’est une monnaie courante dans les valeurs et principes retenus. Plusieurs dossiers de corruption impliquent des syndicalistes, preuve à l’appui. Il suffit de penser au syndicaliste en chef de Tunisair. Un scandale hors normes et qui en dit long sur l’épidémie et la gravité de la corruption à tous les niveaux au sein des instances syndicales. Les tribunaux sont saisis et plusieurs dossiers sont en instruction. On ne commente pas cela, même si…

2- Chantage. Cette institution a perdu le sens de l’État et le devoir de servir l’intérêt général. Plusieurs pressions et revendications dites syndicalistes, relèvent du chantage, loin de tous les principes de la lutte syndicale et de la volonté d’amélioration du pouvoir d’achat. On place les syndicalistes dans des postes clefs de la fonction publique; on leur procure des avantages, des primes, des subventions indues (même à l’Université), hors des règles du mérite et des principes de la performance mesurable à l’aune d’indicateurs objectifs. L’UGTT a fermé les yeux durant la période où les islamistes de Ghannouchi ont bourré la fonction publique par pas moins de 250 fonctionnaires, sans concours et souvent avec des diplômes bidouillés. L’UGTT assume une responsabilité historique dans la déchéance de la fonction publique en Tunisie post-2011.

3- Sabotage. L’UGTT a depuis longtemps arrêté de faire du vrai syndicalisme, elle s’est mise dans le corporatisme, pour défendre au cas par cas, des professions particulières, dans des régions particulières, au gré des circonstances et intérêts obscures de ses leaders et décideurs de haut niveau.

L’UGTT s’oppose systématiquement aux réformes structurelles, puisque celles-ci touchent aux intérêts de ses hommes de paille dans les organisations et ministères en question. La dernière grève du secteur du transport a été accompagnée de sabotage et occasionné un énorme coût économique, alors que l’économie cherche encore ses appuis et ses moteurs de relance.

4- Enrichissement. On a vu des membres des hautes instances de l’UGTT rouler dans des voitures de luxe, construire de belles villas, multiplier les acquisitions de terrain, ou encore organiser des fêtes de mariage ostentatoires pour des milliers d’invités. Un autre monde, un système qui saute aux yeux. On ne peut se comporter ainsi si on veut garder la confiance du citoyen. On ne peut justifier l’indifférence au contexte social, marqué par une paupérisation avancée du citoyen et des catégories particulières, par exempleles femmes rurales et les enfants dans le secteur informel.

5- Politique. L’UGTT fait aussi de la politique politicienne. Elle appuie tel ou tel parti, tel ou tel corporation, tel ou tel lobby, en tirant les ficelles. Et ce n’est pas difficile de retracer les accointances. L’incompétence avérée des hautes instances de l’organisation, la durée illégalement prolongée de leur mandat et leur arrogance et incohérence, ne font que ruiner la confiance envers cette institution historique, qui est devenue presque folklorique par ses dérives actuelles. Son actuel, l’inénarrable Noureddine Taboubi règne en maitre des lieux depuis plus 10 ans et il ne semble pas prêt à lâcher le morceau. Il faut le faire.

Le travail et la productivité que l’UGTT est censée défendre ne sont plus que l’ombre de ce qu’ils devraient être.

On ne fait que faire fuir l’investissement, pousser les entreprises vers le secteur informel, pour éviter le racket et les rançons syndicales, sous toutes ses formes perverses. Le branding de l’UGTT est en ruine. Tout s’écroule dans l’indifférence des élites, syndicales ou pas. Dans l’indifférence des médias. Ce qui est dramatique…

* Economiste universitaire.

L’article UGTT | Grandeur et décadence d’une organisation jadis populaire est apparu en premier sur Kapitalis.

Noëlle Lenoir accusée de propos racistes contre les Algériens sur CNews

12. August 2025 um 07:28

Le 8 août 2025, Noëlle Lenoir, ancienne ministre et ex-conseillère constitutionnelle, a tenu sur CNews des propos racistes envers les Algériens. Lors de l’émission ‘‘L’Heure des Pros 2 Été’’, elle a affirmé que «des millions d’Algériens présentent des risques majeurs» pouvant commettre des violences dans l’espace public, avant de suggérer qu’ils devraient être maintenus en rétention administrative «le temps qu’ils fichent le camp».

SOS Racisme a réagi en déposant une plainte pour injure publique à caractère raciste et en saisissant l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle (Arcom), dénonçant la stigmatisation collective d’une communauté et la répétition de discours haineux sur CNews.

Pour Dominique Sopo, président de l’association, cette sortie traduit «le naufrage d’une partie des élites» et illustre «l’offensive raciste» menée par la chaîne.

Face à ce climat toxique, SOS Racisme demande au régulateur audiovisuel d’agir fermement pour faire respecter la loi et mettre fin à la banalisation du racisme dans le débat public.

D. G.

L’article Noëlle Lenoir accusée de propos racistes contre les Algériens sur CNews est apparu en premier sur Kapitalis.

Gestern — 11. August 2025Haupt-Feeds

Taboubi | «Qui détient un dossier de corruption le remet à la justice»

11. August 2025 um 13:54

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a dénoncé les insultes, les stigmatisations et les accusations de corruption dont font l’objet ces derniers temps les militants syndicalistes.

Intervenant ce lundi 11 juillet 2025 à l’ouverture des travaux de la Commission administrative de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi a ajouté : «Quiconque détient un dossier de corruption n’a qu’à le remettre à la justice. Nous ne sommes pas au-dessus de la reddition de compte. Et qu’on arrête cette lassante rengaine», dans ce qui ressemble à une réponse au président de la république Kaïs Saïed, qui avait chargé, vendredi, l’UGTT et accusé ses dirigeants de corruption sans pour autant les nommer.

«C’est devenu une question de dignité et d’honneur», a souligné Taboubi, ajoutant que la place Mohamed Ali n’est pas à la portée de quiconque, par allusion à l’attaque dont a fait l’objet le siège de l’UGTT, jeudi 7 août, de la part d’un groupe de personnes se réclamant du président de la république et que ce dernier a clairement défendus lors de sa rencontre, vendredi, avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri, expliquant qu’ils n’avaient pas l’intention de pénétrer dans le bâtiment abritant la direction de l’UGTT.   

Le secrétaire général de l’UGTT a imputé au pouvoir la responsabilité de l’attaque après que des instructions aient été soudainement données aux agents de l’ordre qui gardaient les lieux pour lever les obstacles sécuritaires devant les assaillants leur permettant ainsi d’atteindre le bâtiment.

I. B.

L’article Taboubi | «Qui détient un dossier de corruption le remet à la justice» est apparu en premier sur Kapitalis.

Ces Tunisiens qui soutiennent le Hezbollah libanais

11. August 2025 um 13:03

Une manifestation s’est tenue dans la soirée du vendredi 8 août 2025, devant l’ambassade du Liban à Tunis pour protester contre la décision des autorités libanaises de désarmer le Hezbollah, dénonçant ce qu’ils appellent «un agenda colonial et sioniste». La manifestation fait suite aussi à la publication de récents rapports documentant les crimes de guerre israéliens contre les civils et les infrastructures au Sud-Liban.

Latif Belhedi

Les manifestants ont dénoncé les efforts croissants de Beyrouth pour démanteler les capacités militaires du Hezbollah, estimant que ces efforts s’inscrivent dans une campagne plus large visant à affaiblir les «mouvements de résistance» à Israël dans la région.

La manifestation a été organisée par la Coordination pour l’action commune pour la Palestine, une coalition de plus en plus influente et active dans le soutien à la cause palestinienne.

Et qui déjà organisé des sit-in et des manifestations de plusieurs jours devant les ambassades américaine et égyptienne, accusant les gouvernements des deux pays de complicité dans la guerre israélienne contre Gaza.

Dans un communiqué publié le 6 août, la Coalition a rejeté ce qu’elle a qualifié de «tentatives persistantes» du gouvernement libanais de désarmer le Hezbollah, groupe de résistance chiite soutenu par l’Iran, affirmant que ces efforts servent des «programmes coloniaux et sionistes» visant à mettre fin à toute résistance dans la région au projet expansionniste d’Israël au Moyen-Orient.

Cette manifestation intervient dans un contexte de tensions croissantes le long de la frontière sud du Liban et fait suite à la proposition de désarmement la plus détaillée jamais présentée par Washington.

Un plan américain pour le désarmement du Hezbollah

    Selon Reuters, les États-Unis ont présenté au Liban un plan visant à éliminer progressivement la présence armée du Hezbollah d’ici la fin de l’année, en échange de l’arrêt des opérations militaires israéliennes dans le pays et du retrait des forces israéliennes de cinq positions au sud du Liban. Ce plan, soumis par Tom Barrack, envoyé du président Donald Trump dans la région, est actuellement examiné à Beyrouth. Lors d’une réunion du cabinet jeudi dernier, le gouvernement libanais a approuvé les objectifs généraux du plan, qui comprennent le contrôle de toutes les armes par l’État, le déploiement de forces libanaises dans les zones frontalières clés et l’ouverture de pourparlers indirects avec Israël pour résoudre la question des prisonniers et finaliser les frontières du Liban avec Israël et la Syrie. «Nous n’avons pas examiné les détails ni les composantes de la proposition américaine. Nos discussions et notre décision se sont limitées à ses objectifs», a déclaré le ministre libanais de l’Information, Paul Morcos, à l’issue de la réunion. Des ministres affiliés au Hezbollah et à son allié politique chiite, Amal, auraient quitté la réunion en signe de protestation.

    Le Hezbollah a été fondé en réponse à l’invasion du Liban par Israël en 1982, puis à son occupation. Soutenu par l’Iran, il est devenu une puissante guérilla qui a mené la campagne pour mettre fin à l’occupation israélienne au Sud-Liban en 2000.

    La guerre de 2006 contre Israël, qui s’est terminée sans que ce dernier n’atteigne ses objectifs militaires, a accru la popularité du groupe dans le monde arabe et musulman. De Tunis à Alep, des images du chef du Hezbollah chiite de l’époque, Hassan Nasrallah, ornaient les cafés et même les foyers sunnites du Maghreb, où beaucoup le voyaient comme un symbole de la résistance anticoloniale.

    Cependant, la décision du Hezbollah, dans les années 2010, de déployer des combattants pour soutenir l’ancien dictateur syrien Bachar Assad pendant le soulèvement qui a dégénéré en guerre civile a gravement terni sa réputation.

    Les images choquantes des atrocités commises par les forces d’Assad et leurs alliés ont laissé de nombreux habitants de la région désillusionnés par un groupe autrefois considéré comme l’avant-garde de la libération. Pour ses détracteurs, le Hezbollah n’était plus qu’un instrument de la politique étrangère de Téhéran.

    Pourtant, avec le déclenchement de la guerre de Gaza en 2023 et la décision du Hezbollah de rejoindre ce qu’il a appelé un «front de solidarité» avec le Hamas tout en défendant la frontière sud du Liban contre d’éventuelles incursions israéliennes, le groupe a commencé à regagner une partie de son prestige perdu, les drapeaux jaunes du Hezbollah réapparaissant lors des manifestations à Sanaa, Rabat, Tunis et Nouakchott.

    «La Palestine est notre boussole»

    «Nous soutenons la résistance et son droit de porter les armes contre l’occupant. Vous nous trouverez toujours aux côtés des canons des fusils pointés sur les sionistes ; c’est notre place et notre voie», a déclaré Jawaher Chenna, membre de la Coordination d’action commune pour la Palestine, défendant la position du groupe. D’autres militants de la Coalition et des Tunisiens qui ont promis de se joindre à la manifestation ont critiqué le gouvernement libanais pour sa tentative d’apaisement envers Washington au détriment de sa propre sécurité et de celle de la cause palestinienne. «La Palestine est notre boussole. Nous soutenons quiconque tire sur les sionistes», ont commenté de nombreux manifestants sur les réseaux sociaux.

    La manifestation à Tunis a fait également suite à la publication récente de rapports d’organisations internationales documentant les crimes de guerre israéliens contre les civils et les infrastructures au Sud-Liban. «De nombreux villages frontaliers du sud du Liban ont été rasés, et là où des écoles étaient restées debout, plusieurs ont été vandalisées et au moins deux ont été saccagées par les forces israéliennes», a déclaré Ramzi Kaiss, chercheur sur le Liban à Human Rights Watch (HRW). «En pillant des écoles, les forces israéliennes ont commis des crimes de guerre apparents et mis en péril l’éducation des élèves libanais», a ajouté HRW.

    L’article Ces Tunisiens qui soutiennent le Hezbollah libanais est apparu en premier sur Kapitalis.

    La santé mentale de Donald Trump inquiète de plus en plus

    11. August 2025 um 10:49

    Le président américain Donald Trump s’en est donné à cœur joie durant la campagne électorale en se moquant des troubles cognitifs de son prédécesseur Joe Biden mais voilà que sa santé mentale commence à inquiéter elle aussi. Changement brusque de sujets, absence de cohérence dans les discours, affabulation, etc. Les experts affirment que ses apparitions publiques étranges soulèvent des questions sur sa santé psychique.

    Imed Bahri

    The Guardian a fait part de ces inquiétudes dans une enquête d’Adam Gabbatt sur les doutes concernant les capacités mentales du président américain, notamment la difficulté qu’il éprouve à mener à bien une pensée et ses apparitions publiques erratiques. 

    Depuis plus d’un an, Trump, 79 ans, affiche un comportement surprenant lors d’événements, d’interviews, de déclarations spontanées et de conférences de presse. Il s’écarte à plusieurs reprises du sujet, notamment lors d’une réunion du cabinet ce mois-ci, où il a passé 15 minutes à parler de décoration et semble mal se souvenir de faits simples concernant son administration et sa vie.

    The Guardian rappelle que Biden faisait depuis longtemps l’objet de rumeurs, relayées par Trump, concernant sa santé mentale et physique. Après sa performance désastreuse lors du débat de juin 2024, où il a peiné à maintenir le fil de ses pensées, l’examen de ses capacités mentales l’a finalement conduit à renoncer à sa candidature à la réélection.

    Episodes de confusion et comportement erratique

    Trump, cependant, ne s’est pas soumis au même examen malgré des épisodes de confusion et de comportement erratique qui ont persisté tout au long de son second mandat et qui se sont pleinement manifestés lors de son récent voyage en Grande-Bretagne.

    Lors de la rencontre en Écosse avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, Trump a brusquement changé de sujet alors qu’ils évoquaient l’immigration pour déclarer: «L’autre chose que je dis à l’Europe: nous ne permettrons pas la construction d’éoliennes aux États-Unis. Elles nous tuent. Elles détruisent la beauté de nos paysages». Il a ensuite parlé pendant deux minutes d’affilée des éoliennes, affirmant, sans fournir de preuves, qu’elles excitent les baleines et les rendent folles et que l’énergie éolienne tue les oiseaux même si le pourcentage d’oiseaux tués par les éoliennes est infime comparé à celui des chats domestiques et des oiseaux heurtés par les lignes électriques.

    Le journal britannique a cité Harry Segal, professeur à l’Université Cornell au département de psychologie de l’Université Cornell et au département de psychiatrie du Weill Cornell Medical College, qui a déclaré: «Ces changements soudains de conversation illustrent la façon dont Trump s’écarte du sujet sans réfléchir. Il change de sujet sans autorégulation, sans narration cohérente».

    Pendant des années, Trump a éludé les questions sur son intelligence, se qualifiant de «génie» et se vantant de ses prouesses à des tests qui se sont révélés par la suite très simples détectant les premiers signes de démence. Mais les démocrates ont commencé à remettre en question l’aptitude du président avec plus d’agressivité, notamment la représentante du Texas Jasmine Crockett et le gouverneur de Californie Gavin Newsom, qui, rien que la semaine dernière, ont multiplié les exemples du comportement erratique de Trump. Interrogé sur la famine à Gaza, il a semblé incapable de se souvenir de l’aide apportée par les États-Unis à Gaza, oubliant que d’autres y avaient également contribué. Trump a affirmé que les États-Unis avaient fait un don de 60 millions de dollars il y a deux semaines. Il a ajouté: «Au moins, nous voulons que quelqu’un nous remercie. Aucun autre pays n’a rien donné»

    Un président qui affabule et invente des faits inexistants

    Segal a commenté que l’un des traits les plus marquants de Trump est l’affabulation lorsqu’il prend une idée et y ajoute des éléments qui ne sont pas vrais.

    L’exemple le plus notable est survenu à la mi-juillet, lorsque Trump a affirmé que son oncle, le regretté professeur John Trump, avait été l’enseignant de Ted Kaczynski, un terroriste connu sous le nom de Unabomber, au célèbre Massachusetts Institute of Technology, ou MIT. Trump se souvient: «J’ai demandé: “Quel genre d’étudiant était-il, Oncle John? Il a répondu: “Sérieusement, bon.” Il a ajouté : “Il corrigeait, il se déplaçait et corrigeait tout le monde. Mais ça n’a pas très bien fonctionné pour lui’’».

    «Le problème, c’est que c’est impossible. Premièrement, l’oncle de Trump est décédé en 1985, et Kaczynski n’a été publiquement identifié comme Unabomber qu’en 1996. Deuxièmement, Kaczynski n’a pas étudié au MIT. L’histoire n’a aucun sens mais elle est racontée de manière très chaleureuse et réfléchie comme s’il s’en souvenait», a déclaré Segal. Son niveau de réflexion s’est considérablement détérioré. Outre cette confusion, Trump a parfois semblé incapable de se concentrer. Pendant la campagne de 2024, on a vu une scène étrange où il a passé 40 minutes à se balancer au rythme de la musique sur scène après une urgence médicale lors d’un de ses meetings.

    Les discours décousus de Trump pendant sa campagne où il alternait entre les sujets dans un style qu’il qualifiait de «tissage» ont également suscité des critiques. La Maison-Blanche a retiré les transcriptions officielles des propos de Trump de son site web en mai prétextant une volonté de «maintenir la cohérence». Cependant, il est utile de lire l’intégralité du discours de Trump pour comprendre, analyser et juger la parole du président.

    «Tout expert en santé mentale impartial serait profondément préoccupé par la performance de Donald Trump», a écrit Richard A. Friedman, professeur de psychiatrie clinique et directeur de la clinique de psychopharmacologie du Weill Cornell Medical College, dans The Atlantic après la piètre performance de Trump lors du débat face à Kamala Harris en septembre 2024. «Si un patient venait me consulter avec l’incohérence verbale, l’escalade de la pensée et le discours répétitif dont Trump fait régulièrement preuve, je l’orienterais sans hésiter vers une évaluation neuropsychologique approfondie afin d’écarter tout trouble cognitif», a déclaré le professeur. 

    Lors d’une récente réunion du cabinet consacrée à la tragédie des inondations au Texas, aux guerres en Ukraine et à Gaza, aux bombardements iraniens et aux droits de douane internationaux, Trump a prononcé un monologue de 13 minutes sur la décoration de la salle.

    Après avoir évoqué les tableaux qu’il a personnellement choisis dans le placard, Trump a déclaré: «Regardez ces cadres. Vous savez, j’adore les cadres et parfois je les préfère aux tableaux». Il a ajouté avoir supervisé le nettoyage d’une partie de la porcelaine. Pendant ce temps, les membres du cabinet, dont le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le secrétaire d’État Marco Rubio, ont attendu la fin de la réunion pour s’acquitter de leurs tâches.

    Un trouble de la personnalité narcissique malin

    En avril, le médecin de Trump à la Maison-Blanche, le Dr Sean Barbabella, a écrit que le président «jouit d’une excellente santé cognitive et physique et est pleinement apte à exercer ses fonctions de commandant en chef et de chef d’État». Il a ajouté que Trump avait subi une évaluation de ses fonctions cognitives, qui s’est révélée normale. Ce rapport n’a pas empêché certains de s’interroger sur son acuité mentale.

    «Ce que nous observons sont les signes classiques de la démence: un déclin significatif des capacités et des fonctions mentales de base», a déclaré en juin John Gartner, qui a été professeur adjoint de psychiatrie pendant 28 ans à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins. Il a ajouté: «Si l’on repense aux films des années 1980, Trump s’exprimait très clairement. Il était encore un imbécile mais il pouvait s’exprimer avec élégance. Aujourd’hui, il a énormément de mal à aller au bout d’une pensée ce qui constitue un déclin significatif».

    Gartner, qui a cofondé Duty to Warn, un groupe de professionnels de la santé mentale convaincus que Trump souffre d’un trouble de la personnalité narcissique malin, durant le premier mandat, a prévenu: «J’avais prévenu avant l’élection qu’il atteindrait le seuil critique avant la fin de son mandat. Et au rythme où son état se détériore, comme vous le constatez, nous verrons bien. Mais le fait est que la situation va empirer, c’est ma prévision».

    L’article La santé mentale de Donald Trump inquiète de plus en plus est apparu en premier sur Kapitalis.

    Fadhel Jaziri baisse le rideau, le spectacle continue   

    11. August 2025 um 09:25

    La Tunisie a perdu ce matin du lundi 11 août 2025 l’un des piliers du théâtre et des arts de la scène en Tunisie. Fadhel Jaziri est décédé à 77 ans après un combat contre la maladie qui l’a éloigné des lumières depuis plusieurs mois.     

    Dramaturge, metteur en scène et comédien de théâtre, qui a fait les beaux jours de la Troupe de Gafsa, dans les années 1970, puis du groupe du Nouveau Théâtre, avec Raja Farhat, Fadhel Jaïbi, Jalila Baccar, Mohamed Driss, Raouf Ben Amor et feu Habib Masrouki, il a beaucoup contribué à la rénovation du théâtre tunisien. Il s’est illustré aussi par la création de pièces à grand spectacle où théâtre, musique, chant et danse créent une œuvre totale, telles ‘‘Nouba’’, ‘‘El-Awada’’, Noujoum’’, ‘‘Ezzaza’’ et ‘‘El-Hadhra’’ où il a su donner une dimension scénique, visuelle et spectaculaire au patrimoine musical tunisien. Son œuvre ayant fait école, il a souvent été copié, mais jamais égalé.

    Au cinéma, il a réalisé plusieurs films notamment ‘‘Thalathoun’’ et ‘‘Khousouf’’.  

    Sa disparition est survenue au lendemain de la première de sa dernière pièce, « Garranti El Aziza » (Ma chère Garranti), présentée au Festival international de Hammamet.

    «Fadhel Jaziri laisse derrière lui une œuvre monumentale qui a profondément marqué la culture tunisienne. Il était un artiste engagé, un intellectuel et un visionnaire, dont le travail a souvent abordé les questions sociales et politiques de son pays», écrira le peintre Jamel Chaouki Mahdaoui dans une brève nécrologie sur Facebook.

    La romancière Emna Belhaj Yahia regrette «le départ d’un poète, d’un penseur [qui] nous laisse orphelin. C’était un vrai créateur, quelqu’un qui voulait nous tirer vers le haut.»

    I. B.

    L’article Fadhel Jaziri baisse le rideau, le spectacle continue    est apparu en premier sur Kapitalis.

    Séisme en Turquie | Un pays bâti sur des fractures  

    11. August 2025 um 08:19

    Hier, dimanche 10 août 2025, un séisme de magnitude 6,1 a frappé la province de Balıkesir, à l’ouest de la Turquie. Une femme a perdu la vie, des dizaines de personnes ont été blessées, et plusieurs maisons se sont effondrées. Grâce aux systèmes d’alerte, de nombreuses familles ont pu se mettre à l’abri, limitant ainsi les dégâts humains et matériels. Mais au-delà des murs qui tombent et des pierres qui se fissurent, c’est un paysage plus subtil qui vacille : celui d’une société traversée par des tensions profondes, héritées de son histoire et amplifiées par son présent. 

    Manel Albouchi  

    La Turquie, carrefour des plaques tectoniques anatolienne, eurasienne et arabique, vit au rythme des secousses. La faille nord-anatolienne, longue et redoutée, est comme une cicatrice dans la chair du pays : elle nous rappelle la précarité des certitudes et l’impossibilité de figer le monde. 

    Selon le Disaster and Emergency Management Authority (Afad), la Turquie connaît en moyenne 1 500 secousses par an, dont une vingtaine peuvent être ressenties par la population. Chaque vibration de la terre est un rappel : rien n’est immobile, tout se transforme. 

    Un persistant sentiment d’insécurité

    De l’Erzincan de 1939 à l’Izmit de 1999, en passant par Van en 2011, chaque grande secousse a laissé une trace indélébile dans la mémoire collective. Les pertes ne se mesurent pas seulement en vies ou en bâtiments, mais aussi en confiance, en repères, en stabilité intérieure. 

    Les séismes engendrent souvent un état de stress post-traumatique, de l’anxiété, et le sentiment d’insécurité persistant, qui se répercutent sur la cohésion sociale. 

    Face à la menace constante des séismes, la Turquie a entrepris plusieurs réformes : 

    • le renforcement des normes parasismiques dans la construction depuis 2007 ; 
    • le déploiement d’un système d’alerte précoce performant ;
    • la formation d’équipes spécialisées de secours capables d’intervenir rapidement. 

    Ces mesures ont montré leur efficacité lors du séisme de Balıkesir. Pourtant, la résilience d’un pays ne se mesure pas seulement à ses infrastructures, mais aussi à sa capacité à restaurer la confiance et la justice sociale. 

    L’arrestation qui fait vibrer encore la rue 

    Aujourd’hui, la Turquie traverse un autre type de séisme. En juillet 2025, l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem İmamoğlu, figure de renouveau politique, a déclenché des protestations massives. Cette crise politique s’ajoute au sentiment d’injustice et d’aliénation ressenti par une partie de la population. 

    Cette situation engendre une dissonance cognitive : les citoyens perçoivent un décalage entre leurs aspirations démocratiques et la réalité politique. Cette fracture nourrit une hypervigilance collective, où chaque événement naturel ou humain agit comme un choc supplémentaire. 

    Le séisme de Balıkesir est plus qu’un événement géologique : c’est une métaphore de ce que vit la Turquie. Comme la terre qui se réajuste sous nos pieds, la société turque est à un moment charnière, entre fragilité et transformation possible. Et peut-être que dans chaque secousse, il y a un message : celui que toute stabilité est à construire encore et encore. 

    L’article Séisme en Turquie | Un pays bâti sur des fractures   est apparu en premier sur Kapitalis.

    L’armée israélienne tue délibérément cinq journalistes à Gaza

    11. August 2025 um 07:39

    L’armée israélienne à Gaza vient de faire cinq nouvelles victimes dans les rangs de la presse. Dimanche 10 août 2025, le correspondant d’Al Jazeera, Anas al-Sharif (Photo), a été délibérément tué dans un bombardement ciblant une tente abritant des journalistes devant l’hôpital al-Shifa, au cœur de la ville de Gaza.

    L’attaque a également fauché la vie du reporter Mohammed Qreiqeh et de trois cameramen. Le site visé n’était pas un poste militaire, mais un espace clairement identifié comme zone de presse, où les journalistes se rassemblaient pour documenter l’arrivée massive de blessés et de déplacés.

    Des témoins rapportent que la frappe est survenue en pleine activité de reportage. Les journalistes préparaient des sujets sur la saturation de l’hôpital, déjà au bord de l’effondrement après des mois de guerre. Cette attaque soulève de graves questions sur le respect par Israël de ses obligations au regard du droit international humanitaire, qui accorde une protection spéciale aux travailleurs de l’information dans les zones de conflit. D’autant que le nombre de journalistes palestiniens délibérément tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sur Gaza a dépassé la centaine

    Mohammed Qreiqeh

    L’armée israélienne a reconnu avoir mené le raid, affirmant qu’Anas al-Sharif appartenait à la branche armée du Hamas. Une accusation rejetée par Al Jazeera et par la famille du journaliste, qui y voient une tentative de justifier un acte relevant du crime de guerre. Reporters sans frontières et d’autres ONG ont immédiatement condamné l’attaque, rappelant que «viser des journalistes en connaissance de cause constitue une violation grave des Conventions de Genève».

    Âgé de 29 ans, originaire de Beit Lahia, Anas al-Sharif couvrait depuis des années les offensives israéliennes contre Gaza. Reconnu pour son courage, il était l’une des figures médiatiques les plus suivies dans le monde arabe. Son style de reportage, mêlant témoignages directs, images de terrain et dénonciation des violations des droits humains, en faisait une cible symbolique.

    Sa mort porte à plusieurs dizaines le nombre de journalistes tués depuis le début de la guerre, un bilan qui interpelle sur l’ampleur des violences commises contre la presse et sur l’impunité dont bénéficient leurs auteurs.

    Dans un conflit où la bataille de l’image est devenue centrale, faire taire des voix comme celle d’Anas al-Sharif revient à priver le monde d’un témoignage direct sur la réalité vécue par les civils gazaouis.

    D.G.

    L’article L’armée israélienne tue délibérément cinq journalistes à Gaza est apparu en premier sur Kapitalis.

    Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

    Trois tunisiens sur dix dépassent la limite légale d’alcool au volant

    10. August 2025 um 12:46

    Le colonel Sami Saoudi, chef du bureau des données à l’Observatoire national de la sécurité routière, a révélé qu’en Tunisie, 30% des conducteurs dépassent la limite légale d’alcool au volant. Il parlait lors d’une campagne de sensibilisation organisée samedi 9 août 2025 au carrefour de Gammarth, banlieue nord de Tunis.

    Cette campagne, lancée au début de l’année et qui se poursuit tout au long de l’année, vise particulièrement à réduire la conduite en état d’ivresse, notamment durant les périodes de vacances d’été caractérisées par une augmentation du trafic routier.

    La campagne est pour l’instant principalement éducative, mais elle deviendra coercitive à partir de l’entrée en vigueur de l’arrêté numéro 146*, qui fixe la limite légale d’alcool autorisée à 0,3 gramme par litre de sang pour les conducteurs ordinaires, tandis que la consommation d’alcool devient strictement interdite pour les conducteurs professionnels.

    Toute quantité d’alcool, même minime, affecte le temps de réaction et peut entraîner des accidents mortels en quelques secondes, souligne le colonel Saoudi, qui a assuré, dans une déclaration à Mosaïque Fm, que les appareils utilisés sont équipés des dernières technologies, incluant un système GPS et des registres horodatés garantissant la traçabilité et la transparence des opérations. Chaque infraction fait l’objet d’un enregistrement précis des données personnelles (nom, prénom, identité) et d’une notification signée par le contrevenant, accessible à tout moment par le parquet public. Et ce pour protéger les droits des citoyens et prévenir toute tentative de corruption ou de manipulation.

    En cas de dépassement, la procédure prévoit l’information de la justice conformément à l’article 87 du code de la route, avec des sanctions pouvant aller d’une amende de 200 à 500 dinars, une peine de prison pouvant atteindre six mois, et le retrait du permis de conduire.

    * Le Décret gouvernemental n° 2016-292 du 1er mars 2016, modifiant le décret n° 2000-146 du 24 janvier 2000, relatif à la conduite sous l’empire d’un état alcoolique stipule que:

    – Un conducteur est considéré sous l’empire d’un état alcoolique, lorsque les résultats des vérifications effectuées conformément aux dispositions de l’article trois du présent décret gouvernemental, font apparaître la présence dans le sang, d’un taux d’alcool pur égal ou supérieur à 0.3 gramme par litre.
    Le taux d’alcool pur dans le sang est réduit à 0.0 gramme par litre pour :
    – les conducteurs stagiaires,
    – les conducteurs des véhicules lourds destinés au transport routier de marchandises,
    – les conducteurs des véhicules destinés au transport de personnes dont le nombre de places dépasse 8 celui du conducteur non inclus,
    – les conducteurs des véhicules de transport public routier non régulier de personnes,
    – les conducteurs des véhicules destinés au transport touristique,
    – tous les formateurs et les formateurs des formateurs dans le domaine de la conduite des véhicules lors de l’exercice de la fonction.

    L’article Trois tunisiens sur dix dépassent la limite légale d’alcool au volant est apparu en premier sur Kapitalis.

    Tunisie | L’heure de vérité pour l’UGTT

    10. August 2025 um 11:33

    L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a subi, jeudi 7 juillet 2025, ce que ses dirigeants ont qualifié d’attaque contre leur siège au centre-ville de Tunis de la part d’un groupe d’individus, qui a été suivie, le lendemain, par une charge du président de la république Kaïs Saïed, non exempte de menaces. L’organisation syndicale tente aujourd’hui de recoller les morceaux et de se remettre de la crise interne qui la secoue depuis son 25e congrès, en février 2022.

    Imed Bahri  

    Dans ce contexte pesant et plein de défis, où les divisions internes sont amplifiées par les pressions externes, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Slaheddine Selmi, a déclaré à Mosaïque FM, que «les instances décisionnelles de l’organisation se réuniront, lundi prochain, pour prendre la décision appropriée, en réponse à l’annulation des séances de conciliation [avec le gouvernement] prévues les 5 et 6 août en cours», estimant que cette annulation décidée par le gouvernement est «un précédent grave dans l’histoire des négociations sociales».

    Jeudi dernier, plusieurs manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’UGTT, à la place Mohamed Ali, brandissant des slogans critiquant la direction syndicale et sa gestion de l’organisation et réclamant sa dissolution.

    «Les manifestants n’avaient pas l’intention d’agresser ni de prendre d’assaut les lieux, contrairement à ce que colportent certaines mauvaises langues», a expliqué, vendredi, le président Saïed, lors de sa rencontre au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, prenant ainsi clairement le parti des opposants à la direction actuelle conduite par le secrétaire général Noureddine Tabboubi. Ce dernier, dont la gestion de l’organisation syndicale est vivement critiquée, a d’ailleurs dû interrompre ses vacances et revenir à son bureau de la place Mohamed Ali.

    Il reste cependant à savoir si le Conseil administratif qui se réunira demain va se laisser entraîner dans une confrontation avec les autorités, notamment en décidant des mobilisations nationales ou des grèves sectorielles pour redorer l’image de l’organisation ou si cette instance décisionnelle va plutôt chercher à colmater les brèches et essayer de rétablir l’unité perdue en perspective du prochain congrès ordinaire fixé pour les 25, 26 et 27 mars 2026. Tant il est vrai qu’une confrontation, quelle qu’en, soient l’ampleur et l’intensité, n’est pas souhaitable, car elle n’est dans l’intérêt d’aucune des parties. Le souvenir de la confrontation sanglante et meurtrière du 26 janvier 1978 est encore dans toutes les mémoires.  

    L’article Tunisie | L’heure de vérité pour l’UGTT est apparu en premier sur Kapitalis.

    Récit de voyage en Tunisie d’un Marocain curieux

    10. August 2025 um 10:37

    L’auteur, spécialiste marocain du tourisme, raconte dans le post Facebook que nous reproduisons ci-dessous, sa découverte d’une Tunisie accueillante, hospitalière et résiliente. Ainsi que la joie de vivre des Tunisiens, «un peuple travailleur qui connaît la valeur de l’effort et l’éducation qui doit impérativement aller avec.» En lisant son récit de voyage, nous nous sommes rappelés du célèbre adage «Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console». (Photos Rachid Boufous).

    Rachid Boufous

    Je suis parti en Tunisie il y a un mois à l’invitation d’amis tunisiens. C’était la première fois que je mettais les pieds au pays de Hannibal, Bourguiba et de la Harissa. J’ai eu envie de partager ce périple avec vous, car ce voyage ne m’a pas laissé indifférent. En voici les impressions et le ressenti…

    En ce jour béni, je prends ma voiture vers 11h et me dirige vers l’aéroport Mohammed V de Casablanca d’où je dois prendre l’avion vers Tunis aux alentours de 14h. L’aérogare de Casablanca a sévèrement besoin d’être mis à niveau. Le hall est toujours aussi désert. Une odeur d’égouts te prend à la gorge dès l’entrée. Encore des regards d’assainissement mal siphonnés.

    La zone internationale a été soignée par contre. Les toilettes aussi. Pour une fois on peut pisser sans que ça sente la rose pourrie… toutefois pour prendre l’avion nous sommes obligés de prendre un bus, les couloirs télescopiques sont réservés à des vols plus «prestigieux» pourquoi donc autant d’investissements pour rien…!

    L’aéroport de Tunis est beau mais vieux

    Le vol se passe bien. L’avion est complet. Il dure 2h30. Il peut durer moins mais les c… d’Algérie ont décidé de nous emmerder en nous interdisant le survol de leur espace aérien. Pas grave, nos pilotes rattrapent le retard dans le ciel même s’ils sont obligés de traverser une partie de l’Espagne, de la France et de l’Italie. Nous arrivons s à l’heure à Tunis.

    Les files sont fluides, la policière me demande tout de même le nom de mon père. À quoi bon ? Le mien de pater il a 85 ans et je ne pense pas que la policière tunisienne lui plaise, vu que c’est un laideron, je connais ses goûts quand même…!

    L’aéroport de Tunis est beau mais vieux. Le hall est plein à craquer des gens qui attendent leurs familles.

    Je retrouve mon ami Hannibal qui m’attend à la sortie. Il me fait le tour de la côte tunisienne avant de m’emmener m’installer à Gammarth, la station chic de Tunisie. L’autoroute est très bien.

    Tunis a besoin d’une bonne mise à niveau urbaine, mais elle reste propre.

    Les Tunisiens savent ce qu’est le tourisme

    Durant mon séjour j’ai visité plusieurs hôtels. Des 4 et 5 étoiles. 5 au total : 2 hôtels 5* et 3 hôtels 4*, et je peux dire sans exhaustive et juste ce que j’ai vu à Gammarth, à Hammamet, La Marsa et à Tunis, trois villes différentes, nous sommes très loin au Maroc d’atteindre le niveau de services offert en Tunisie en matière d’hôtellerie et de tourisme.

    Malgré nos 17 millions de touristes, nous n’arrivons pas au niveau des Tunisiens, malgré leurs problèmes économiques et politiques. Ils n’auraient pas les problèmes conjoncturels actuels, je vous jure qu’ils nous dépasseraient allègrement.

    Les Tunisiens savent ce qu’est le tourisme. Ils ont très bien compris ce qu’il faut faire pour accueillir le touriste, vip ou de masse.

    D’abord la propreté des chambres, des espaces, des plages et des restaurants. Ensuite le service, impeccable et ne nécessitant pas des armées de gens qui ne savent pas faire grand-chose comme chez nous. Il faut venir en Tunisie pour comprendre, que nous faisons fausse route en matière de tourisme au Maroc.

    Chez nous on accueille des millions de touristes, en Tunisie ils les reçoivent au vrai sens du terme. Ça fait mal de dire cela car j’avais l’idée fausse que l’on recevait très bien au Maroc. Un grande fausse idée.

    Les Tunisiens ont réussi l’éducation et la citoyenneté

    Les Tunisiens ont réussi là où nous avons échoué : l’éducation et la citoyenneté. Sans cela on a beau inventer des concepts hôteliers, ça ne marchera pas. Les gens continueront à venir certes au Maroc, mais ils ne reviendront pas. Les leurres touristiques que sont Marrakech, Agadir ou Tanger ne doivent pas nous éloigner de la réalité touristique de notre pays.

    Un exemple : la plage. Les hôtels ont des accès directs à la plage avec le respect des mises à distance réglementaire, mais vous ne voyez pas toute la faune qui vient lécher les espaces hôteliers. Pas de nanas de niqab, ni de vendeurs de glaces frelatés, ni de photographes à chameaux, ni de gilets jaunes, ni de locataires de parasols et de transats. Tu n’as pas de pollution visuelle qui vient te gâcher la vue ou l’environnement.

    Je passe une bonne partie de ma vie dans les hôtels au Maroc dans le cadre de mon travail. Je suis habitué à loger dans des hôtels 4 et 5 étoiles et même moins, partout au Maroc en bord de mer, comme dans les villes intérieures. Je voyage aussi pas mal à l’étranger notamment en Europe. J’observe et je vois, mais je préfère comparer que ce qui est comparable. Le Maroc et la Tunisie sont comparables en matière de tourisme. On a démarré au même moment le développement touristique au milieu des années 60. À un moment, la Tunisie a fait le choix du tourisme de masse quand le Maroc a fait le choix du tourisme vip. Mais Djerba est similaire à Agadir en termes de tourisme de masse avec des séjours à bas prix pour clientèle de classes moyennes européennes. Les services et accueils y sont pareils. Mais là où nous avons «merdé» au Maroc c’est l’accueil des touristes vip en hôtels 5 étoiles.

    Les Tunisiens nous donnent une grande leçon d’humilité

    Comparativement, ce que j’ai vu en Tunisie, les hôtels 4 étoiles dépassent de très loin nos meilleurs hôtels 5 étoiles et je n’exagère pas. Il faut les visiter pour voir la différence criante entre nos deux pays. Les chambres sont propres, la clim est mise dans toutes chambres, le personnel est d’une gentillesse renversante, le service est impeccable au petit-déjeuner, le service de plage aussi. Tout se passe sans prise de tête et on n’a pas besoin de crier pour passer commande et on n’attend pas éternellement sa commande non plus. Et pourtant les Tunisiens ne sont pas satisfaits de leur niveau d’accueil en ce moment. Ils me parlent de l’époque de Ben Ali et de l’ambiance de fête qu’il y avait à l’époque. J’ose à peine croire qu’ils ont été meilleurs que maintenant, mais je les crois. Et puis j’ai découvert la joie de vivre des Tunisiens et surtout leur gentillesse. Pas de prise de tête, pas de m’as-tu-vu, pas de chichis, pas de hogra, et surtout pas de «pétage au-dessus du cul».

    Les Tunisiens riches ne le montrent pas. Ils n’ont pas besoin. Ils ont la richesse du cœur et ça leur suffit. C’est l’avantage d’un peuple travailleur qui connaît la valeur de l’effort et l’éducation qui doit impérativement aller avec.

    Une grande leçon d’humilité que celle que nous donnent les Tunisiens. Ils sont malheureux comme pas possible de ce qui leur arrive depuis la révolution de 2011. Ils ont beaucoup perdu, en dynamisme, en pouvoir d’achat, mais aussi en assurance. Ils sont loin les Tunisiens fiers de leurs réussites et qui pouvaient toiser tout le monde arabe du haut de leur performances sociales ou en matière de liberté des femmes. Ils n’en reviennent pas quand je leur dis que je suis ébloui par leur pays que je trouve merveilleux et qu’ils ont une chance inouïe d’être ce qu’ils sont à travers leur éducation et leur sens de la famille et des relations sociales.

    La preuve : ma venue en Tunisie coïncide ce lundi avec une cérémonie à laquelle tiennent les Tunisiens : l’annonce des résultats du baccalauréat. Toutes les familles dont les enfants ont réussi au bac font des fêtes chez elles et c’est un ballet incessant de gens qui viennent féliciter les lauréats et surtout boire un verre en famille, à la bonne franquette et sans chichis. Comme plusieurs enfants de la bourgeoisie tunisienne ont réussi cette année, je suis invité à plusieurs soirées dans la même soirée. Et je peux vous dire que les Tunisiens savent recevoir et surtout faire la fête. On me présente des banquiers, des médecins et des ingénieurs. Plusieurs hommes d’affaires et d’industriels aussi. De vraies fortunes, pas des pique-assiettes comme chez nous. Des gars qui sont à la tête de véritables empires en Tunisie et ailleurs dans le monde, mais dont la modestie les ferait passer chez nous à des «nobody». Finalement je crois que c’est chez nous que les fortunes sont très surévaluées…

    Tunisie, grâce à son peuple très résilient, redémarre doucement

    La Tunisie a connu de terribles années depuis le «printemps arabe» qui a démarré justement par l’immolation d’un vendeur ambulant, le fameux Bouazizi. Un pays jadis prospère sous les dictatures de Bourguiba et de BenAli et qui a depuis, sombré dans une disette économique sévère, qui dure encore. Mais la Tunisie grâce à son peuple justement, très résilient, redémarre doucement, même si beaucoup de cerveaux tunisiens brillants migrent de plus en plus, vers le pays qui leur parle le plus : le Maroc. C’est un drame pour la Tunisie qui n’arrive pas à retenir ses meilleurs talents, c’est une très grande opportunité pour le Maroc. Mais au-delà de tout ce qui se passe en Tunisie, le Maroc ne doit pas abandonner nos frères tunisiens. On se doit d’aider ce pays que l’on aime et qui nous aime depuis toujours. À commencer par la nomination d’un grand ambassadeur. Le dernier en date, Tarik n’a pas beaucoup brillé. Il faut dire qu’il n’avait aucune expérience diplomatique et qu’il s’était contenté d’exister au sein de l’USFP, pas vraiment le gabarit adéquat pour un pays aussi sensible que la Tunisie…

    En ce moment précisément on ne doit pas abandonner la Tunisie, malgré toutes les déclarations de son président ou de sa proximité toxique avec l’Algérie…

    Quant à mes amis tunisiens je les ai convaincus de venir investir dans l’hôtellerie au Maroc, on y a grandement besoin d’entrepreneurs, d’où qu’ils viennent, et surtout de notre chère Tunisie…

    L’article Récit de voyage en Tunisie d’un Marocain curieux est apparu en premier sur Kapitalis.

    Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre

    10. August 2025 um 09:38

    Quelque 300 Tunisiens participeront à la flottille maghrébine «Somoud pour briser le blocus de Gaza», a annoncé Ghassen Henchiri, membre de la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, à l’occasion d’une manifestation organisée à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis samedi 9 août 2025. Vidéo.

    En effet, une tente d’information a été installée pour présenter cette initiative maritime solidaire, qui s’inscrit dans une mobilisation mondiale visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza. L’événement fait partie d’une série d’activités organisées ce samedi dans plusieurs villes à travers le monde pour faire connaître la Flottille Somoud, composée de quatre grandes initiatives : la Flottille Maghrébine, la Flottille de la Liberté, le Mouvement Mondial vers Gaza et Sumud Nusantara.

    Selon Henchiri, les navires de la flottille mondiale devraient appareiller depuis l’Espagne le 31 août 2025, tandis que la Flottille Maghrébine devrait quitter la Tunisie le 4 septembre.

    Le responsable a indiqué que les inscriptions des volontaires tunisiens ont été clôturées samedi, avec près de 300 participants enregistrés. Le nombre définitif de personnes à bord dépendra de la capacité des navires mobilisés. Les participants retenus suivront des formations spécifiques.

    Henchiri a souligné que cette flottille est avant tout une initiative humanitaire, visant à acheminer une aide d’urgence – notamment du lait pour les enfants et des médicaments – aux habitants de Gaza touchés par un blocus sévère et l’impossibilité d’acheminer des cargaisons d’aide humanitaire via le poste de Rafah.

    Il a également lancé un appel à la solidarité, affirmant que toutes les formes de soutien (matériel, logistique ou moral) sont les bienvenues.

    Plus de 6 000 militants issus de 44 pays se sont déjà inscrits pour participer à la flottille mondiale, qui devrait compter des dizaines de navires et des centaines de participants.

    Rappelons qu’après qu’Israël a frappé la seule église catholique de Gaza, des militants ont appelé le pape Léon III à rejoindre les bateaux d’aide humanitaire.

    Les organisateurs de la flottille appellent aussi les responsables gouvernementaux de la région à embarquer le mois prochain sur la plus grande flotte d’aide humanitaire jamais déployée à destination de Gaza, espérant que leur présence offrira une protection supplémentaire aux militants après une série d’arrestations par l’armée israélienne.

    Cet appel fait suite à l’arrestation par les forces israéliennes de militants internationaux à deux reprises alors qu’ils tentaient de livrer du lait et des fournitures médicales à l’enclave côtière assiégée.

    Maintenant, avec une mission plus large et plus ambitieuse en cours, les partisans de la flottille appellent les personnalités politiques à embarquer.

    «Notre Premier ministre [malaisien], Anwar Ibrahim, a accepté de faire partie de la flotte», a déclaré Nadir Al-Nuri, directeur du groupe malaisien Sumud Nusantara.

    «Nous appelons tous les autres responsables des pays participants à se joindre à notre initiative pour briser le siège de Gaza», a ajouté M. Al-Nuri lors d’une conférence de presse le 4 août.

    L’opération vise à briser le blocus israélien de 17 ans, le génocide de 22 mois et la famine provoquée par Israël dans la bande de Gaza.

    Son nom vient du convoi terrestre parti de Tunis en juin, intercepté par les forces alliées au chef de guerre libyen Khalifa Haftar près de Syrte et contraint de rebrousser chemin.

    Cette fois, la Coordination tunisienne pour l’action commune pour la Palestine, le groupe à l’origine du convoi terrestre, s’est associée à Freedom Flotilla, Global Freedom to Gaza et à Sumud Nusantara (Asie) pour ce que les organisateurs décrivent comme la plus grande mission maritime jamais menée.

    La coalition comprend des vétérans d’opérations antérieures, telles que les missions Madleen et Handala.

    I. B.

    L’article Gaza | La flottille Somoud quittera Tunis le 4 septembre est apparu en premier sur Kapitalis.

    La France émet un mandat d’arrêt international contre un diplomate algérien

    10. August 2025 um 08:39

    Dans le cadre de ses investigations sur l’enlèvement et la séquestration d’un opposant algérien en 2024, l’influenceur Amir Boukhors (Photo), connu sur TikTok comme Amir DZ, la justice française a émis le 25 juillet un mandat d’arrêt international contre un ancien haut responsable de l’ambassade d’Algérie en France, Salaheddine Selloum, un Algérien âgé de 37 ans, ont rapporté samedi 9 août des médias français, citant une source proche du dossier.

    Le fonctionnaire algérien est poursuivi par la justice française pour arrestation, enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle.

    Le parquet national antiterroriste français (Pnat), en charge de l’enquête, estime qu’il existait des «présomptions graves» que l’intéressé ait commis les faits qui lui sont reproché  reprochés.

    L’influenceur Amir Boukhors, dit Amir DZ, avait été enlevé le 29 avril 2024 en région parisienne puis relâché le 1er mai. Dans un rapport d’enquête daté d’avril, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) incrimine cet ancien haut responsable de l’ambassade algérienne à Paris. Présenté comme un «sous-officier de la DGDSE», un service de renseignement algérien, Selloum aurait été présent à Paris «sous la couverture diplomatique de premier secrétaire» de l’ambassade d’Algérie, ajoute-t-on .

    L’avancée des investigations est «un soulagement» pour Amir Boukhors. «J’ai vu la mort» pendant l’enlèvement qui a duré «27 heures», dans une forêt en Seine-et-Marne, a-t-il confié à l’agence AFP.

    Installé en France depuis 2016, l’influenceur de 42 ans est un opposant au régime du président algérien Abdelmadjid Tebboune. Il a obtenu l’asile politique dans son pays d’accueil en 2023 et compte un million d’abonnés sur TikTok.

    Alger a émis neuf mandats d’arrêt internationaux à son encontre notamment pour escroquerie ou infractions terroristes. La justice française a refusé son extradition en 2022.

    Avec ce nouvel épisode, les relations entre l’Algérie et la France, déjà très tendues, vont connaître un regain de crispation, sachant que deux citoyens français sont incarcérés en Algérie : l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christohe Gleizes, condamnés respectivement à 5 et 7 ans de prison.

    I. B.

    L’article La France émet un mandat d’arrêt international contre un diplomate algérien est apparu en premier sur Kapitalis.

    ❌
    ❌