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Tunisie | Taboubi dément toute démission à la direction de l’UGTT

10. Dezember 2025 um 12:54

Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a démenti les rumeurs de démission du secrétaire général adjoint Anouar Ben Kaddour, lors d’une intervention, ce mercredi 10 décembre 2025, dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM.

«C’est faux… ce ne sont que des rumeurs qui circulent sur Facebook, et je n’ai reçu aucune démission», a déclaré M. Taboubi, soulignant que les informations diffusées sur les réseaux sociaux sont sans fondement.

Cette clarification intervient après la circulation de rumeurs concernant des «démissions» au sein de la direction de l’organisation syndicale, rumeurs que cette dernière a catégoriquement démenties, soulignant qu’elle poursuivrait ses activités normalement.

Ces rumeurs interviennent aussi dans un contexte de crise politique, de crispation du pouvoir et de mésentente cordiale entre le gouvernement et la centrale syndicale qui a annoncé une grève générale nationale pour le 21 janvier 2026 pour protester contre l’abandon du dialogue social par le pouvoir politique et la tentative d’exclure l’UGTT des négociations sur les augmentations salariales.

Ceci explique sans doute cela : depuis l’annonce de la décision de grève générale nationale, les pages proches du pouvoir multiplient les attaques contre la centrale syndicale et parlent de division en son sein entre les partisans du secrétaire général, soucieux de l’unité de l’organisation en cette phase délicate, et ceux qui s’opposent à lui et cherchent à l’éjecter au cours du prochain congrès prévu en mars prochain.

I. B.

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La Tunisie retient son souffle

07. Dezember 2025 um 12:16

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la puissante centrale syndicale, a appelé à une grève générale nationale le 21 janvier 2025 pour protester contre la répression croissante des voix critiques et exiger des négociations salariales. C’est la première action syndicale de cette envergure depuis que le président de la république Kaïs Saïed s’est octroyé des pouvoirs étendus en 2021.

Imed Bahri

Cette grève générale nationale, qui interviendra dans un contexte de crispation politique et de crise économique, risque de paralyser des secteurs publics clés et de fragiliser un gouvernement déjà en difficulté financière, aggravant le risque de troubles sociaux sur fond de frustration grandissante face à la dégradation des services publics.

Flash-back. Le 25 juillet 2021, Saïed a limogé le gouvernement et dissous le parlement. Il s’est mis ensuite à gouverner par décret, pour, a-t-il affirmé, lutter contre la corruption et la mauvaise gouvernance endémiques, mais l’opposition a qualifié son action de coup d’État.

L’UGTT, pour sa part, a joué un rôle central dans la transition démocratique tunisienne à partir de 2011, ce qui lui a valu de recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2015, avec les trois autres composantes du Quartet du Dialogue national (Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme, l’Ordre national des avocats tunisiens et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat). Mais après avoir soutenu le coup de force de Saïed, y voyant un moyen pour sortir le pays de la crise, l’UGTT n’a pas tardé à passer dans l’opposition, en dénonçant ce qu’il considère désormais comme une dérive autoritaire et l’imposition d’un pouvoir personnel.

Une rupture unilatérale

La centrale ouvrière, qui revendique près d’un million de membres et est fortement représentée dans les services publics (éducation, santé, transport), a averti que la situation dans le pays se détériorait et a condamné l’érosion des libertés civiles et les tentatives de Saïed de museler les partis politiques et d’hypothéquer le débat démocratique. Elle a, surtout, reproché à ce dernier la rupture unilatérale du dialogue social et des négociations salariales avec les représentants syndicaux, une tradition en vigueur dans le pays depuis les années 1970 et respectée par tous les pouvoirs qui se sont succédé depuis.

«Nous ne sommes pas intimidés par vos menaces ni par vos prisons. Nous ne craignons pas la prison… Nous poursuivrons notre lutte», a déclaré le secrétaire général de l’UGTT, Nourredine Taboubi, jeudi à l’issue d’une manifestation syndicale.

Marche de protestation dans les rues de Tunis, le 6 décembre 2025.

Le durcissement affiché par l’UGTT reflète sa frustration croissante face à l’érosion des libertés et à la répression menée par le pouvoir actuel contre les dirigeants de l’opposition, les journalistes et les acteurs de la société civile, dans un contexte de hausse du coût de la vie et d’absence de perspective d’une réelle relance économique, ce qui pousse de plus en plus de jeunes sur le chemin de la migration, légale et illégale.

Marches de protestation

Les défenseurs des droits humains affirment que depuis 2021, Saïed a démantelé ou marginalisé les partis d’opposition et les organisations de la société civile, notamment l’UGTT, emprisonné les principaux responsables de l’opposition et renforcé son contrôle sur le pouvoir judiciaire. Mais Saïed nie toute ingérence dans le système judiciaire et rappelle que nul n’est au-dessus des lois, tout en menaçant de poursuivre en justice ceux et celles qu’il considère comme des «comploteurs», des «agents de l’étranger» et des «ennemis de la nation».

C’est dans ce contexte de forte crispation politique, de crise économique et de malaise social, que des marches de protestation populaire se succèdent dans le pays, de Gabès à Tunis, en passant par Sfax et Sousse. Ces actions vont se poursuivre au cours des prochaines semaines et culminer dans la grève générale du 21 janvier dont beaucoup d’observateurs craignent qu’elle ne dégénère en affrontements entre des citoyens et des agents de l’ordre. Peut-on espérer d’ici là une reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition, alors que les positions se radicalisent d’un côté comme de l’autre ?

La Tunisie, qui étouffe au propre et au figuré, retient son souffle.

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UGTT : Une symbolique des dates qui mérite d’être relevée

06. Dezember 2025 um 09:46

L’Union générale tunisienne du travail ( UGTT ) a annoncé hier, vendredi 5 décembre, la décision de sa Commission administrative d’organiser une grève générale le 21 janvier 2026.

Ces deux dates retiennent l’attention car elles semblent répondre à une symbolique liée à l’histoire de la Centrale syndicale.

En effet, si le 5 décembre coïncide avec la date de l’assassinat de Farhat Hached, principal fondateur de L’UGTT, la date du 21 janvier suggère un autre symbole.

La fondation de l’Union générale du travail de Tunisie a eu lieu le 20 janvier 1946 et le syndicat historique célèbrera son quatre-vingtième anniversaire à cette date. Ainsi, si elle aura effectivement lieu, cette grève générale interviendra le lendemain de cette commémoration.

Une symbolique des dates qui a son importance et mérite d’être relevée.

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Grève générale très prochainement : voici quand elle aura lieu

05. Dezember 2025 um 12:38

La commission administrative nationale de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) vient de décider à l’unanimité, aujourd’hui le 5 décembre 2025, de lancer une grève générale sur l’ensemble du pays le 21 janvier 2025. Cette décision a été annoncée sur le site officiel Chaab News, média affilié à l’organisation syndicale.

Selon l’UGTT, cette mobilisation vise à défendre les droits et libertés des travailleurs, en particulier le droit syndical et le droit à la négociation sur les augmentations salariales. Le syndicat souligne également l’importance de préserver les acquis du dialogue social, jugés essentiels pour maintenir des relations équilibrées entre les travailleurs et les autorités.

La décision de la grève intervient dans un contexte où le syndicat souhaite rappeler au gouvernement et aux employeurs ses revendications prioritaires, notamment en matière de salaires et de conditions de travail. L’UGTT appelle ses membres à participer massivement à cette journée de mobilisation.

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Tunisie | La grève générale fixée au mercredi 21 janvier 2026

05. Dezember 2025 um 13:33

La commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), réunie le vendredi 5 décembre 2025 à Tunis, a annoncé l’approbation de la grève générale et la fixation de sa date au mercredi 21 janvier 2026. Cette grève générale avait été décidée depuis septembre dernier, mais la tâche d’en fixer la date et les modalités avait alors été laissée à la commission administrative.

Cette grève générale vise à défendre les droits et libertés en général et le droit syndical en particulier, notamment la négociation des augmentations salariales et la préservation de l’acquis du dialogue social, selon un article paru cet après-midi sur le site web Echaab News, organe de l’organisation ouvrière.

Il convient de noter que cette décision de grève générale intervient dans un contexte de rupture totale du dialogue entre l’UGTT et le gouvernement depuis 2021 et d’abandon par les autorités du mécanisme de dialogue social en place depuis les années 1970 pour négocier les augmentations tri-annuelles des salaires entre l’UGTT, l’Utica, l’organisation patronale, et les représentants du gouvernement.

Rappelons que pour les augmentations salariales en 2026, c’est le gouvernement qui en a décidé et en a déterminé les montants de manière unilatérale via la loi de finances et le budget e l’Etat pour l’exercice 2026. Ce qui a vivement été critiqué par les dirigeants syndicaux qui a eu vu une volonté du pouvoir exécutif de marginaliser totalement le travail syndical.   

I. B.

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UGTT – Gouvernement : La grève générale en ligne de mire

04. Dezember 2025 um 10:15

La centrale syndicale hausse le ton : demain, vendredi 5 décembre, l’UGTT fixera la date d’une grève générale nationale, dénonçant un pouvoir qui refuse toute négociation et confirmant la montée du bras de fer avec le gouvernement, portée par des revendications sociales et syndicales jugées urgentes.

Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, a indiqué que l’instance administrative se réunira le 5 décembre pour arrêter officiellement la date de la grève générale. L’annonce, relayée par les canaux officiels de la centrale, confirme l’escalade du conflit entre l’UGTT et le gouvernement.

L’UGTT dénonce un dialogue absent et une hausse « fantaisiste »

Selon Tahri, le mouvement de grève portera sur trois axes majeurs : l’exigence d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation collective et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse (3,8%) de « fantaisiste » et « inacceptable ».

Il précise que l’UGTT a adressé plus de 17 correspondances à plusieurs gouvernements, depuis celui de Najla Bouden, sans obtenir la moindre réponse. Pour lui, cette absence totale d’interaction n’est pas un simple blocage administratif mais le signe d’une stratégie assumée d’escalade.

Accusation de blocage institutionnel

Sami Tahri a vivement critiqué ce qu’il décrit comme un refus persistant du dialogue de la part des autorités. Selon lui, le pouvoir exécutif cherche à marginaliser les organisations sociales et syndicales, traduisant une crise profonde dans les relations entre l’État, la société civile et les acteurs du monde du travail.

La marche organisée le 4 décembre s’inscrira dans un parcours symbolique : rassemblement à la place Mohamed Ali, puis déplacement vers plusieurs quartiers avant d’atteindre le mausolée du martyr. Le secrétaire général Noureddine Taboubi y prononcera un discours, suivi d’une cérémonie de recueillement et de la lecture de la Fatiha. Cette commémoration rappelle chaque année le transfert de la dépouille du martyr de Kerkennah vers Tunis.

Une tension sociale qui s’aggrave

Dans un climat marqué par un dialogue institutionnel quasi inexistant, l’UGTT estime que la gouvernance actuelle glisse vers l’unilatéralisme et l’exclusion. La centrale syndicale affirme que seule une négociation réelle, respectueuse des droits et des revendications populaires, peut éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans une crise politique et sociale durable.

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Agroalimentaire et commerce : La grève générale du 10 décembre se confirme

03. Dezember 2025 um 11:49

Les employés des secteurs de l’agroalimentaire et du commerce se dirigent vers une grève sectorielle générale annoncée pour le 10 décembre.

La décision, actée lors de la réunion de la commission administrative sectorielle du 13 novembre, s’inscrit dans un climat de tension sociale entretenu depuis plusieurs semaines.

Aucune ouverture au dialogue

Selon Mohamed Barkati, secrétaire général intérimaire de la Fédération générale de l’industrie alimentaire, du tourisme et du commerce, aucune démarche n’a été entamée par les autorités ou la partie patronale pour convoquer les syndicats à la table des négociations.

Il affirme sur les colonnes d’Echaâb News, organe de presse de l’UGTT, que, faute d’échanges constructifs, les travailleurs estiment que la grève constitue aujourd’hui l’unique moyen de défendre leur droit à une revalorisation salariale.

La mobilisation reste totale dans les structures professionnelles concernées. Les militants et adhérents de la centrale syndicale considèrent que l’absence de dialogue social justifie un passage à l’action.

Les préparatifs s’intensifient au sein des unions régionales, où les assemblées du personnel se succèdent afin d’assurer une adhésion massive au mouvement.

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Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

27. November 2025 um 12:50

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

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L’UGTT menace d’une grève générale

20. November 2025 um 19:06

Lors d’un rassemblement organisé jeudi 20 novembre, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a affirmé que la direction du syndicat se tiendra en première ligne pour défendre les droits des travailleurs, notamment en matière d’augmentation salariale. Selon lui, malgré les « tempêtes économiques », l’UGTT restera ferme sur ses revendications, comme en témoignent les mouvements sociaux récents dans plusieurs secteurs, tels que le transport, l’enseignement primaire, les banques ou les industries alimentaires.

Taboubi a souligné que le refus d’accorder une augmentation aux salariés du secteur privé pour l’année 2025 est totalement inacceptable, en particulier dans un contexte marqué par la hausse des prix et la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens. L’organisation syndicale se dit prête à recourir à une grève générale pour défendre les droits sociaux et financiers des travailleurs ainsi que leur droit syndical.

Le secrétaire général a rappelé que les travailleurs ont le droit de protéger leur pouvoir d’achat, de faire face aux difficultés quotidiennes liées au transport, à la santé ou à l’éducation de leurs enfants, et de réclamer une rémunération équitable. Il a insisté sur le fait que l’UGTT est ouverte au dialogue constructif et transparent, mais reste prête à lutter contre toute tentative de remise en cause des droits et acquis des travailleurs, en conformité avec la législation du travail.

Enfin, Taboubi a appelé à la prise de conscience collective des difficultés économiques et sociales actuelles, affirmant la nécessité d’informer les citoyens de manière claire sur la réalité de la situation.

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Tunisie : Grève générale du secteur privé à Sfax

18. November 2025 um 11:01

Sfax a observé ce mardi une grève générale du secteur privé, déclenchée par l’absence des négociations salariales et l’impasse du dialogue social. Une grève initiée par l’UGTT.

La journée du 18 novembre a marqué un nouvel épisode de tension sociale : à Sfax, l’Union régionale de l’UGTT a maintenu une grève générale dans les entreprises privées, dénonçant l’arrêt des négociations salariales pour 2025-2027, la Centrale syndicale accusant le gouvernement d’avoir bloqué les discussions malgré des engagements antérieurs..

Dialogue social à l’arrêt

Cette grève a concerné les entreprises du secteur privé, dont les salariés se sont rassemblés à la maison de l’UGTT avant de se diriger vers le gouvernorat.

Un mouvement s’inscrit dans la démarche de l’UGTT, celle-ci dénonçant que l’État ait mis fin unilatéralement au cycle de négociations pourtant obligatoire et l’accusant de vouloir imposer des augmentations salariales sans discussions tripartites, une démarche qualifiée « d’inédite depuis 1973 ».

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

14. November 2025 um 10:00

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

21. Oktober 2025 um 10:53

Le gouvernorat de Gabès vit ce mardi au rythme d’une grève générale massive, organisée par l’Union régionale du travail et soutenue par l’UGTT, pour protester contre la pollution industrielle du Groupe chimique tunisien (GCT).

Les rues désertes et les commerces fermés témoignent de l’ampleur du mouvement, tandis que certaines activités vitales, comme les services d’urgence, continuent de fonctionner.

Une ville en colère

Dès les premières heures de la matinée, le centre-ville de Gabès était quasi désert, avec une circulation interrompue et les commerces fermés.

Selon Slim Nasfi, membre du bureau exécutif de l’Union régionale du travail, la participation à la grève atteint 95%, un chiffre qui reflète l’inquiétude générale face à la pollution industrielle et la volonté d’une action radicale pour garantir un air sain et un environnement sûr.

La décision de grève a été prise samedi 18 octobre par la commission administrative régionale de la centrale syndicale, après une réunion d’urgence consacrée à la crise environnementale.

Le mot d’ordre vise à dénoncer la poursuite des activités polluantes du GCT et le silence des autorités face à la dégradation alarmante de la situation sanitaire et écologique.

Les structures syndicales locales qualifient cette journée d’arrêt total de « cri d’alerte collectif », destiné à rappeler l’urgence d’un dialogue national sur le devenir industriel et environnemental de Gabès, et à exiger la mise en œuvre des engagements de l’État en matière de justice environnementale.

Une paralysie quasi totale de la ville

Les écoles et universités restent fermées, tout comme les marchés, boutiques et cafés. La circulation est quasiment nulle dans les rues, illustrant l’ampleur de la mobilisation. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité de plusieurs jours de manifestations populaires, marches, sit-in et campagnes en ligne, réclamant le démantèlement des unités polluantes et la protection du littoral et des habitants.

Malgré l’arrêt quasi total des activités, certaines fonctions vitales, notamment les services d’urgence, continuent de fonctionner pour garantir la sécurité et la santé des citoyens. Cette mesure permet de concilier mobilisation citoyenne et besoins fondamentaux de la population.

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Gabès se prépare à une grève générale : L’étau se resserre autour du dossier environnemental

20. Oktober 2025 um 18:46

À la veille d’une grève générale annoncée, la tension monte à Gabès. Plusieurs organisations nationales et ordres professionnels du gouvernorat ont publié ce lundi un communiqué affirmant leur soutien aux mobilisations civiles et pacifiques contre la pollution industrielle qui empoisonne la région depuis des décennies.

Les signataires — parmi lesquels l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, la représentation locale de l’Union nationale de la femme tunisienne, l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, ainsi que les ordres régionaux des avocats, comptables, ingénieurs et pharmaciens — expriment une position claire : la défense de Gabès et du droit de ses habitants à une vie dans un environnement sain et sécurisé.

Ils mettent en garde contre la dégradation alarmante de la situation dans la région, due à la persistance du pollution industrielle et à l’absence de solutions structurelles. Ces organisations affirment leur engagement dans une action collective organisée, en insistant sur le respect du cadre légal et la protection des biens publics et privés.

Cette déclaration de soutien intervient alors que l’Union générale régionale du travail (UGTT) a confirmé la tenue d’une grève générale pour ce mardi 21 octobre, motivée par la détérioration environnementale et l’inaction des autorités face à une catastrophe écologique devenue insoutenable.

Une région à bout de souffle

Gabès, longtemps considérée comme la capitale environnementale oubliée, vit aujourd’hui au rythme des fumées toxiques, des nappes polluées et des terres stérilisées. Les habitants dénoncent une situation où l’emploi industriel s’est transformé en menace sanitaire permanente.

Cette mobilisation interprofessionnelle marque un tournant : le dossier écologique de Gabès n’est plus une revendication locale, mais une cause régionale et nationale. La grève générale s’annonce comme un signal fort adressé au gouvernement, accusé de lenteur et d’inaction.

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Tunisie : Les enseignants du primaire annoncent une grève générale le 7 octobre

24. September 2025 um 19:16

Les enseignants du primaire seront en grève générale sectorielle le 7 octobre 2025. L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) dénonce un blocage des négociations par le ministère de l’Éducation depuis plus de six mois.

L’annonce a été faite dans un préavis adressé mardi à la cheffe du gouvernement et aux ministres de l’Éducation et des Affaires sociales.

Ikbal Azzabi, secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, a expliqué à l’agence TAP que la décision de grève s’inscrit dans un contexte de revendications professionnelles non satisfaites et d’interruption des discussions sociales. Il a notamment affirmé que :

« Le ministère poursuit la suspension des négociations et porte atteinte au droit syndical ».

Selon lui, les syndicats avaient pourtant veillé à assurer une rentrée scolaire normale, mais le blocage actuel a ravivé les tensions.

Revendications des enseignants

Les enseignants du primaire demandent notamment une amélioration de leur situation financière, la révision des systèmes de promotion et de primes, et la mise en œuvre d’un programme global de réforme du secteur éducatif.

L’instance administrative sectorielle doit se réunir avant la date prévue pour évaluer la situation. Elle décidera de maintenir ou de lever le mot d’ordre si le ministère de l’Éducation reprend les négociations.

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