Alzheimer : et si le romarin protégeait notre mémoire?
« Perdre ses souvenirs, ne plus reconnaître ses proches, oublier les gestes du quotidien… ». Voilà entre autres ce à quoi sont confrontés, quotidiennement, les malades d’Alzheimer.
Dans un article publié sur le site santejournaldesfemmes.fr, titré “La science le prouve : c’est la seule plante qui nettoie le cerveau et protège contre Alzheimer“, on lit : « Cette maladie crée une sorte de « rouille » dans le cerveau sous forme de plaques qui abîment et détruisent les neurones, nos cellules cérébrales ».
Malheureusement, la science médicale n’est pas encore parvenue à en trouver le remède. « Les traitements actuels aident à ralentir les symptômes, mais ne guérissent pas la maladie ». C’est la raison pour laquelle «… la recherche s’emploie activement à trouver des moyens de prévention. Parmi eux, certains aliments auraient des bienfaits très efficaces sur la progression de la maladie ».
Et c’est justement dans ce cadre que des chercheurs japonais auraient exploré la piste d’une herbe aromatique. Bien connue notamment en Tunisie.
Pour ce faire, lesdits scientifiques nippons ont eu recours à des souris de laboratoire, génétiquement modifiées ayant développé les signes de la maladie d’Alzheimer. Les souris ont été divisées en deux groupes : l’un a reçu une alimentation normale; tandis que le second a consommé la même nourriture, mais enrichie avec la poudre d’une plante aromatique dénommée romarin.
L’objectif visé c’était que la substance active de cette plante irait directement dans le cerveau pour combattre la fameuse rouille. Mais dans la revue spécialisée Scientific Reports, les chercheurs expliquent que «… le composant principal passait très difficilement la barrière de protection du cerveau : Il a donc été déduit que son effet […] résultait d’autres mécanismes ».
Les résultats de l’étude indiquent que le principal composé de la plante agit comme un messager qui envoie un signal au cerveau pour lui dire de freiner la production d’une enzyme qui « nettoie » la dopamine, une substance essentielle à la communication entre les neurones. « Résultat : avec moins de « nettoyage », le niveau de dopamine dans le cerveau augmente. C’est cette augmentation de dopamine qui, à son tour, empêche les protéines toxiques de s’agréger pour former les plaques de la maladie d’Alzheimer ».
Le composé ayant permis cet exploit porte le nom d’“acide rosmarinique“ qui, comme son nom le suggère, est présent dans le romarin ».
Il s’agit d’une plante méditerranéenne utilisée en cuisine comme aromate, réputée également depuis des siècles pour ses vertus, notamment sa richesse en antioxydants qui protègent nos cellules du vieillissement, lit-on dans l’article.
En conclusion, les auteurs japonais auteurs de cette étude pensent que «… le romarin pourrait donc être un excellent allié de prévention contre la maladie d’Alzheimer, en aidant le cerveau à mieux se défendre ».
Toutefois, tiennent-ils à préciser, ce n’est pas “un remède miracle“ et cela ne se substitue pas à un traitement médical. L’avantage de cette piste, assurent-ils, est son excellente tolérance : « L’acide rosmarinique étant une substance familière dans l’alimentation humaine, son risque en tant que traitement devrait être faible ». Ainsi, « en branches dans nos plats mijotés, ciselé sur nos grillades ou en infusion, écrit santejournaldesfemmes.fr, le romarin peut être un coup de pouce précieux pour la santé de notre cerveau ».
Ceci étant, du côté de la Tunisie, il faut cependant craindre que le prix du romain n’explose, comme ce fut le cas de l’ail lors de la Covid-19, qui a vu le prix du kilogramme grimper à plus de 17 dinars.
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