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Les cryptomonnaies bannies en Algérie : sanctions et implications

29. Juli 2025 um 10:31

« Un coup de tonnerre réglementaire s’abat sur les cryptomonnaies en Algérie. Dans une décision sans appel, le pays tourne définitivement le dos à toute forme d’usage, de création ou d’échange des monnaies virtuelles ». C’est par ces deux phrases que le site algerie360.com décrit la nouvelle donne de la cryptomonnaie en Algérie, citant le Journal officiel. 

Ainsi, après le Maroc, l’Algérie vient à son tour d’interdire tout usage des monnaies virtuelles dans le pays.

En effet, le nouveau texte de loi 25-10, publié dans le Journal officiel n°48 du 24 juillet 2025, révise en profondeur la législation existante sur « la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en y intégrant un volet strictement répressif à l’encontre des actifs numériques ».

Autrement dit, le gouvernement algérien entend « refermer la porte à un univers perçu comme opaque, instable et hors de contrôle ». Et ce, au moment même où les usages non réglementés des cryptomonnaies se multiplient à travers le monde.

Le nouveau texte vient renforcer la loi 05-01 de 2005 en y insérant des dispositions précises et radicales. Ainsi, « plus aucune tolérance ne sera accordée aux transactions ou activités liées aux devises numériques », écrit algerie360.com.

Mais il va bien au-delà d’une simple interdiction d’usage. Car, le nouvel article 6 bis intégré à la loi, stipule que sont désormais interdits :

  • l’émission d’actifs virtuels de toute nature ;
  • leur achat, leur vente ou leur détention ;
  • leur usage comme moyen de paiement ou d’investissement ;
  • leur promotion ou leur publicité, sous quelque forme que ce soit ;
  • l’exploitation ou la création de plateformes d’échange ou de portefeuilles électroniques associés.

Comprendre dans ce cadre que, en Algérie, «… même la seule possession d’une cryptomonnaie comme le Bitcoin ou le Tether (USDT) est dorénavant considérée comme un acte délictueux sur le territoire national ».

Sanctions pénales et financières pour les contrevenants

L’article 31 bis indique que cette interdiction s’accompagne d’autres sanctions. Ledit article « établit un régime répressif modulé en fonction de la gravité de l’infraction, allant jusqu’à des peines de prison ferme ».

De ce fait, toute personne contrevenant à ces dispositions encourt :

  • une peine de prison de 2 mois à 1 an ;
  • une amende allant de 200 000 à 1 000 000 de dinars algériens ;
  • ou les deux à la fois, selon la nature et la gravité de la violation.

En clair, le législateur algérien vise à dissuader formellement toute tentative de recours aux cryptomonnaies, qu’elle soit à titre personnel, professionnel ou spéculatif. « Le texte ne laisse aucune ambiguïté : aucune forme d’utilisation n’échappe désormais à la vigilance des autorités ».

Volonté de transparence financière

Toujours selon notre source, « cette évolution législative s’inscrit dans une dynamique plus large de contrôle et de sécurisation du système financier national. Pour les pouvoirs publics, il s’agit avant tout de répondre aux risques croissants que représentent les cryptomonnaies dans les circuits économiques ».

Par cette loi 25-20 du 24 juillet, l’Algérie compte suivre une ligne de conduite ferme face aux défis posés par les monnaies numériques ; lesquelles, en plus de leur volatilité, sont souvent associées à « des pratiques frauduleuses, du financement illicite à l’évasion fiscale ».

Mais une question se pose : les cryptomonnaies ne sont dépourvues d’aucune utilité ? Ne vaudrait-il pas encadrer leurs usages en mettant en place des garde-fous ?

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Plage interdite à la baignade en Tunisie : Qu’est-ce que cela signifie vraiment ?

25. Juni 2025 um 18:27

Chaque été, à l’approche de la saison balnéaire, les autorités tunisiennes publient une liste des plages interdites à la baignade. Si le terme peut inquiéter les vacanciers, il soulève surtout une question légitime : pourquoi certaines plages deviennent-elles non-conformes à la baignade ? Et que signifie concrètement cette interdiction ?

En Tunisie, c’est le Ministère de la Santé, à travers l’Observatoire National de la Santé Publique et ses laboratoires régionaux, qui est chargé d’évaluer la qualité des eaux de mer destinées à la baignade. Chaque année, entre mai et septembre, des prélèvements sont effectués régulièrement sur plus de 500 points de surveillance répartis sur tout le littoral tunisien.

Ces prélèvements permettent de mesurer le niveau de pollution microbiologique, notamment la concentration de colibacilles fécaux et d’entérocoques intestinaux, deux indicateurs de la présence de matières fécales dans l’eau. Lorsque les résultats dépassent les seuils tolérés définis par les normes internationales de l’OMS, la plage concernée est classée comme non conforme.

Pourquoi certaines plages deviennent-elles interdites ?

Les plages interdites à la baignade ne le sont pas par hasard. En général, plusieurs facteurs expliquent ce classement :

  • Rejets d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées, souvent en raison de stations d’épuration défectueuses ou surchargées ;
  • Pollution urbaine due à des déchets ménagers, plastiques ou résidus industriels qui se déversent dans la mer via les oueds ou les canaux d’évacuation ;
  • Absence de surveillance ou de mesures correctives dans des zones sensibles proches de quartiers densément peuplés.
  • Certaines plages se trouvent aussi à proximité immédiate de ports, de zones industrielles ou de dépotoirs, ce qui augmente les risques de contamination.

Un classement préventif pour protéger la santé publique

L’interdiction de baignade n’a pas pour but de pénaliser les baigneurs, mais de les protéger contre les risques sanitaires. Nager dans une eau polluée peut entraîner des infections cutanées, gastro-intestinales, voire des pathologies plus graves, notamment pour les enfants, les personnes âgées ou les individus immunodéprimés.

Ainsi, le classement des plages interdites est un outil de prévention, et non une simple mesure administrative. Il est mis à jour chaque année à l’issue des campagnes de surveillance menées au printemps et au début de l’été.

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