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Heute — 30. Juni 2025Haupt-Feeds

Naufrage d’un bateau de migrants dans la zone de sauvetage tuniso-maltaise

30. Juni 2025 um 13:48

Une femme trentenaire s’est noyée pendant la nuit du dimanche 29 et lundi 30 juin 2025 à environ 72 kilomètres de la plus grande des îles Pélages, dans la zone de recherche et de sauvetage tuniso-maltaise. Elle faisait partie d’un groupe de migrants secourus par un bateau de pêche tunisien, puis emmenés sur l’île par un patrouilleur des garde-côtes.

L’opération a débuté dimanche soir à 2 heures du matin, lorsque la salle des opérations de l’Autorité portuaire a reçu un signalement, établi par l’équipage d’un bateau de pêche tunisien, signalant le naufrage d’une embarcation chargée de migrants.

Les pêcheurs tunisiens ont secouru, en les hissant à bord, 87 personnes originaires du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, de Guinée-Conakry, du Mali, du Sénégal et du Soudan.

Le corps de la femme a également été repêché et a déjà été transporté à la morgue du cimetière de Cala Pisana. Cinq, peut-être six migrants, seraient portés disparus dans le naufrage, selon les déclarations de nombreux survivants aux garde-côtes qui les ont emmenés à Lampedusa. Parmi les migrants transférés vers le hotspot, on compte 23 femmes et 10 mineurs.

Les survivants ont déclaré avoir quitté La Louza, près de Jebeniana (Sfax) en Tunisie, la nuit dernière, à bord d’une embarcation métallique d’environ 12 mètres, payant entre 1 000 et 2 000 dinars chacun.

Au centre d’accueil, la police et la Croix-Rouge tenteront, en interrogeant les naufragés, d’obtenir davantage d’informations sur le nombre de disparus et de personnes décédées.

I. B. (avec Ansamed).

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Concours artistique pour la protection du lac de Bizerte

30. Juni 2025 um 13:17

Le programme EcoPact contre la pollution du lac de Bizerte, au nord-est de la Tunisie, lance un concours artistique visant à sensibiliser aux défis environnementaux qui minent le lac par la création artistique.

Le concours est ouvert aux artistes professionnels et amateurs, aux collectifs, aux ONG et aux passionnés d’art et d’environnement.

Les candidatures, acceptées jusqu’au 30 juillet, peuvent inclure des peintures, des installations, des vidéos, des infographies, du théâtre de rue, etc.

Le programme EcoPact, également soutenu par l’Union européenne, vise à éliminer les principales sources de déchets urbains et industriels et de polluants atmosphériques qui contaminent le lac de Bizerte, une lagune côtière reliée à la mer Méditerranée par un canal.

Il s’agit d’un ensemble d’actions intégrées, unies par un objectif commun : l’assainissement du bassin versant du lac, afin de garantir un environnement sain et de promouvoir une meilleure qualité de vie et des activités urbaines et économiques durables.

I. B.

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Tunisie │ Les jeunes médecins en grève à partir de mardi

30. Juni 2025 um 12:57

Quelque 7 000 jeunes médecins et stagiaires se mettront en grève à partir du mardi 1er juillet 2025 dans tous les établissements de santé publics en Tunisie, pour exiger de meilleures conditions économiques et de travail.

C’est ce qu’a annoncé Baha Eddine Rabei, vice-président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), dans un communiqué transmis à l’agence de presse Tap.

Cette grève fait suite à une série d’actions de protestation entamées en avril et répond à des revendications professionnelles restées lettre morte, jugées essentielles pour améliorer les conditions de travail et de vie des jeunes médecins.

Les jeunes médecins protestent contre l’absence de réponse du ministère de la Santé aux demandes de révision des rémunérations de nuit, d’exemption des médecins du service civil obligatoire et d’augmentation de leur salaire mensuel, qu’ils jugent insuffisant compte tenu de leur charge de travail.

Rabei a souligné que la grève était la conséquence directe d’un boycott massif, avec plus de 95% de participation, de quelque 6 200 jeunes médecins aux sélections de stage, proposées à cinq reprises par le ministère.

«Ces appels ont été ignorés en signe de protestation contre l’absence de dialogue sérieux», a-t-il noté. Il a également accusé les autorités de tenter de «diviser les rangs» des médecins en programmant à plusieurs reprises des sessions de sélection de stage, soulignant que la dernière réunion, tenue le 12 juin entre les représentants syndicaux et les autorités, n’avait abouti à aucun accord concret.

Les jeunes médecins ont déjà organisé plusieurs actions de protestation ces derniers mois, notamment une grève le 21 avril, une marche le 2 mai et une grève de cinq jours en juin pour faire valoir leurs revendications.

Cette grève intervient au moment où des milliers de médecins quittent le pays pour aller monnayer leur science sous des cieux plus cléments et où certaines spécialités se font de plus en plus rares dans les hôpitaux publics.

I. B.

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Décès de Mouldi «Ghazela», le premier danseur LGBTQ+ en Tunisie

30. Juni 2025 um 12:35

Avec la disparition de Mouldi, connu sous son nom de scène «Ghazela», la Tunisie perd le premier artiste ouvertement LGBTQ+ de son histoire chorégraphique et une figure emblématique de la danse folklorique dans le pays.

Né en 1946 dans le village d’Oued Essouani, dans le gouvernorat du Kef, Mouldi a commencé à se produire sur scène très jeune, dès l’âge de 12 ans, portant des vêtements féminins cousus par ses soins et dansant lors de mariages et de fêtes villageoises.

Le surnom de «Ghazela», racontent les chroniques locales, lui a été donné par la sage-femme qui a assisté sa naissance et l’a accompagné tout au long de sa vie artistique, devenant le symbole de son identité scénique et personnelle.

Pendant plus d’un demi-siècle, il a été une présence constante dans les cérémonies du nord-ouest tunisien, fusionnant les mouvements de danse soufie avec le répertoire folklorique rural, au point d’être reconnu comme une référence vivante des traditions populaires de la région.

Sa carrière a également été célébrée au cinéma dans le documentaire «Ghazela» de la réalisatrice Hajer Nefzi, présenté en 2018 aux Journées cinématographiques de Carthage et dans plusieurs festivals internationaux, où il était décrit comme un artiste «libre, joyeux, hors de tout schéma».

L’annonce de son décès, survenu le 25 juin dans son village natal à l’âge de 79 ans, a suscité une vive émotion dans tout le pays, avec une large couverture médiatique et une vague d’hommages sur les réseaux sociaux.

«Mouldi   a tracé son chemin en toute liberté et contre tout tabou et dogme social. L’originalité de l’homme réside dans son coeur qui ne bat que pour l’amour et la spiritualité et son corps, révolté, est épris de danse et de musique », a commenté le célèbre danseur et chorégraphe Rochdi Belgasmi sur Instagram.  

I. B.

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Retour sur la disparition de la petite Meriem au large de Kelibia

30. Juni 2025 um 12:04

On en sait un peu plus sur les circonstances de la disparition de Meriem, la fillette de 3 ans, samedi dernier, au large de la plage de Ain Grenz, à Kélibia, dans le Cap Bon, au nord-est de la Tunisie.

Selon l’oncle de la fillette, Oussama, qui intervenait dans l’émission « Sbeh Ennas » sur les ondes de Mosaïque FM, ce lundi 30 juin 2025, et contrairement aux messages diffusés sur les réseaux sociaux, aucun des deux parents ne peut être tenu pour responsable de ce drame.

Meriem se trouvait dans une bouée gonflable attachée au maillot de bain de sa mère, quand un vent violent s’est brusquement levé, détachant la bouée qui a été rapidement emportée par la mer, a-t-il raconté, ajoutant que le père de Meriem, qui est un bon nageur, a essayé de suivre sa fille pendant plus de 40 minutes, sur une distance de 1,5 kilomètre mais les secours ne sont pas arrivés.

«Avec un zodiac (canot pneumatique) on aurait rattrapé Meriem en dix minutes. Mon frère a failli se noyer en essayant de la sauver», a déploré Oussama, en appelant toute personne disposant d’équipements de plongée à aider aux recherches, dans l’espoir de retrouver la petite Meriem ou, au moins, connaître son sort…

Après l’annonce du drame, des internautes se sont acharnés sur la mère de l’enfant, rendue seule responsable de la disparition de sa fille. Ce qui est pour le moins injuste et trahit chez les auteurs de ces critiques une mentalité misogyne aussi déplorable que stupide, car elle ajoute à la douleur d’une mère désespérée.

I. B.   

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Partenariat Tucad – Afreximbank au service des projets structurants en Afrique (Vidéo).

30. Juni 2025 um 11:34

En marge des Afreximbank Annual Meetings tenus à Abuja (Nigeria), une convention de partenariat stratégique a été signée ce 27 juin 2025 entre le Tunisia Consortium for African Development (Tucad), représenté par son président, Anis Jaziri, et Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank. Objectif de ce partenariat : soutenir Tucad dans le financement de projets structurants à fort impact sur le continent africain. 

La cérémonie s’est déroulée en présence deMourad Abdessalem, vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Mohsen Antit, ambassadeur de Tunisie au Nigeria,Aymen Zoghbi, directeur du Département Trade, Investment and Corporate Finance d’Afreximbank, et Hafedh Ben Aifa, responsable Afrique du Nord au sein de la banque.

Le Tucad est une initiative innovante portée par le Tunisia Africa Business Council (TABC), réunissant des entreprises tunisiennes de référence opérant dans les secteurs stratégiques des infrastructures, de l’énergie, de l’eau, des technologies, de la construction, de la logistique, de l’assainissement, des services maritimes et de l’ingénierie.

En mettant en commun leurs expertises, ces entreprises entendent proposer une offre intégrée fondée sur le modèle EPC (Engineering, Procurement and Construction), allant du conseil stratégique à la réalisation opérationnelle des projets.

Le Tucad veut mobiliser les compétences tunisiennes pour accompagner les pays africains dans la conception, le financement et l’exécution de leurs projets de développement, en favorisant la complémentarité, l’excellence opérationnelle et la création de valeur locale.

De son côté, Afreximbank s’impose comme un acteur de premier plan dans le financement du développement en Afrique. Sous le leadership du Professeur Benedict Oramah, la banque a renforcé son rôle de catalyseur de transformation économique, avec un portefeuille d’engagements cumulés de plusieurs centaines de milliards de dollars. Elle finance des projets structurants dans des secteurs clés comme l’industrialisation, les infrastructures, l’agrobusiness, la logistique, l’énergie et la santé, à travers des instruments innovants, des lignes de crédit dédiées et des programmes structurants comme la Foire commerciale intra-africaine (IATF) et le programme de développement des chaînes de valeur africaines.

La signature de cette convention illustre la confiance accordée par Afreximbank à l’expertise tunisienne et marque une étape décisive pour l’ancrage de Tucad en tant qu’acteur régional de référence dans le développement de projets à haute valeur ajoutée. Elle ouvre également la voie à une coopération renforcée pour le transfert de technologies, la souveraineté industrielle et l’accélération de l’intégration économique du continent africain. 

Vidéo de la cérémonie de signature de la convention. 

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Bourses aux étudiants arabes de l’université Tsinghua en Chine

30. Juni 2025 um 10:13

Des ambassadeurs, dignitaires et responsables universitaires se sont réunis, le jeudi 26 juin 2025, à l’université Tsinghua en Chine pour marquer le lancement officiel du programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes, une initiative historique visant à faire bénéficier à des étudiants des pays de la Ligue arabe d’un enseignement mondialement reconnu, tout en cultivant l’excellence académique et la collaboration interculturelle.  (Photo : de gauche à droite, le secrétaire général adjoint Ren Yilin, Hazem Ben-Gacem, Ahmed Mustafa Fahmy Hafez, vice-chancelier Yang Bin, et Dr Mohamed G. Shaikho).

Cette année, le programme de bourses financera six étudiants originaires de pays membres de la Ligue arabe, qui suivent des cours de deuxième cycle dans cette université historique. Il s’agit de la première bourse d’études destinée spécifiquement aux étudiants des pays arabes à l’université Tsinghua. Elle a notamment pour objectif de renforcer les relations sino-arabes.

L’une des meilleures universités chinoises, l’université Tsinghua est réputée pour son excellence dans les domaines de la technologie et de l’ingénierie, souvent comparée au MIT américain. Fondée en 1911, elle compte 20 facultés et 90 programmes de premier cycle, ce qui lui permet de couvrir un large éventail de disciplines. Les diplômés de Tsinghua contribuent de manière significative au développement économique, culturel, scientifique et technologique de la Chine et au-delà. L’actuel président chinois, Xi Jingping, est lui-même issu de cette université.

Plus de 1000 ans de relations sino-arabes

«Depuis plus de mille ans, la région arabe et la Chine sont liées par des échanges dynamiques de biens, de connaissances et un dialogue culturel. En donnant à de brillants étudiants arabes la possibilité d’étudier à Tsinghua, fleuron de l’excellence académique en Chine, nous aspirons à développer des leaders qui perpétueront cet esprit de curiosité et de collaboration séculaire, faisant ainsi des relations arabo-chinoises un modèle de coopération dans un monde de plus en plus fragmenté. Le programme de bourses offre une excellente opportunité aux étudiants de premier cycle et de deuxième cycle de poursuivre leurs études dans une université de renommée mondiale», a précisé Hazem Ben-Gacem, fondateur et directeur général de BlueFive Capital.

«Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes représente une étape importante dans l’engagement de Tsinghua de former des talents internationaux. En accueillant ces étudiants d’exception issus du monde arabe, nous enrichissons notre campus sur le plan intellectuel et culturel, et nous offrons également à ces étudiants une opportunité unique de tirer parti de l’environnement académique rigoureux de Tsinghua. Nous sommes profondément reconnaissants à M. Ben-Gacem pour cette collaboration visionnaire à l’origine de cette initiative, qui renforcera les liens entre nos peuples et favorisera nos progrès communs», a indiquéle Professeur Yang Bin, vice-chancelier du Conseil de l’université Tsinghua.

Le programme de bourses Hazem Ben-Gacem destiné aux étudiants arabes débutera cette année universitaire (2025-2026).

Un mécène au service de la science et de la culture

Hazem Ben-Gacem est le fondateur et directeur général de BlueFive Capital. Jusqu’en septembre 2024, il était co-directeur général d’Investcorp, la plus grande société de capital-investissement non souveraine du Moyen-Orient, où il présidait la plupart des comités d’investissement en capital-investissement et en infrastructures et pilotait toutes les activités d’Investcorp au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est, au Japon et en Chine.

Auparavant, il a dirigé les activités européennes de capital-investissement ainsi que les activités mondiales d’investissement technologique d’Investcorp. Au cours de ses 30 années de carrière, il a directement supervisé plus de 40 opérations de capital-investissement dans la plupart des régions du monde.

Hazem Ben-Gacem a débuté sa carrière à New York au sein de l’équipe en charge des fusions-acquisitions chez Credit Suisse First Boston.

Hazem Ben-Gacem a déjà financé différents programmes de bourses d’études à l’u00niversité Harvard, à la Harvard Medical School, à la Harvard Kennedy School et à l’université d’Oxford.

Il siège au conseil d’administration de la Harvard Kennedy School of Government et du St Anthony’s College de l’université d’Oxford, ainsi qu’au conseil du doyen de la Harvard Medical School. En 2017, il a fondé le bureau de Harvard en Tunisie, première présence officielle de Harvard dans le monde arabe.

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Projet de «Coran européen» │ L’entrisme musulman remonte au Moyen Âge

30. Juni 2025 um 09:38

De la lecture d’Averroès par Thomas d’Aquin aux subventions européennes du XXIe siècle pour les études coraniques, l’infiltration islamo-philosophique poursuit son œuvre dans les marges du savoir occidental.

Sadok Chikhaoui *

Une panique ancienne s’est saisie de la maison fasciste. Il y a quelques mois, une tempête s’est levée dans un verre d’eau bureaucratique quand des agitateurs de l’extrême-droite surent que l’Union européenne finance un programme de recherche sur le Coran en Europe**. Aussitôt, les réactions outrées ont fusé : «influence des Frères musulmans», «offensive théocratique», «réécriture de notre histoire».

Pourtant, ce que certains feignent de découvrir aujourd’hui était déjà à l’œuvre au XIIIe siècle.

L’Université de Paris, alors haut lieu du savoir chrétien, abritait en son sein les premières manifestations de cette prétendue infiltration. Saint Thomas d’Aquin, en traduisant Averroès, ouvrait déjà les portes de l’Occident à ce qui serait plus tard dénoncé comme l’entrisme islamique.
Quand le docteur angélique découvre la pensée d’Ibn Rushd à travers les traductions venues d’Espagne, il ne se doute pas qu’au XXIe siècle, son goût pour la logique aristotélicienne arabe lui vaudrait d’être soupçonné de «salafisme soft» par certains chroniqueurs du matin. Sa ‘‘Somme théologique’’, en intégrant des fragments de pensée islamique, aurait pu figurer, aujourd’hui, dans le viseur de ceux qui traquent l’ennemi de l’intérieur.

Averroès, Avicenne, Al-Fārābī : Frères musulmans avant la lettre ?

À en croire certaines lectures contemporaines — particulièrement celles d’un prof de sport converti en chroniqueur omniscient — les grands philosophes arabes seraient en réalité des agents dormants de l’islam politique. Leur crime ? Avoir transmis les textes grecs à l’Europe, et osé penser Dieu en des termes universels.

Déjà en 2008, Sylvain Gouguenheim opérait un tournant révisionniste en publiant ‘‘Aristote au Mont-Saint-Michel’’. Cet ouvrage emblématique d’une tendance idéologiquement orientée cherchait à redessiner l’histoire pour affirmer une pureté fantasmée de la civilisation occidentale. Gouguenheim y minimisait — voire niait — le rôle fondamental joué par les penseurs arabes et musulmans dans la transmission du savoir grec à l’Europe médiévale.

Sa thèse, largement contestée par les historiens des sciences et de la philosophie, s’inscrivait dans un courant néo-conservateur, plus politique qu’académique. Le fait que cet auteur ait ensuite conseillé un candidat d’extrême droite comme Éric Zemmour montre à quel point certains travaux, sous couvert d’érudition, peuvent nourrir une rhétorique identitaire, excluante, et dangereusement révisionniste.

On oublie commodément que sans ces penseurs — Avicenne, Al-Fārābī, Averroès — l’édifice même de la scolastique se serait probablement effondré dans un vide théologique. On oublie aussi que les manuscrits de Tolède, de Palerme, de Cordoue sont les véritables ancêtres de la mémoire européenne.

De la «science juive» à la philosophie islamique : l’angoisse de l’origine

L’analogie est frappante : ce que les nazis dénonçaient comme «science juive» — dans la psychanalyse, la théorie de la relativité ou la phénoménologie —, certains détracteurs de l’islam l’appliquent aujourd’hui à la philosophie arabo-musulmane.
C’est toujours la même peur : que l’origine du savoir ne soit pas purement européenne; que la rationalité ait transité par d’autres langues, d’autres visages, d’autres lieux. Que la pensée ait traversé l’islam sans s’y abîmer, mais au contraire s’y être élevée.
Pour certains cercles crispés sur une identité close, cette généalogie hétérogène est insupportable.

Le débat contemporain sur l’islam, comme naguère sur Freud ou Einstein, est mené par des figures qui ne lisent pas mais qui s’expriment. Wikipedia tient lieu de référence ; un petit «Que sais-je ?» devient certificat de spécialisation; et l’absence de lecture devient, pour un public désarmé culturellement, gage de clarté.

L’Europe, en reniant ses propres filiations intellectuelles, se condamne à l’amnésie et à la stérilité. Refuser la pluralité des sources, c’est se priver de la possibilité de comprendre son histoire — et d’échapper aux fantasmes qui l’empoisonnent.

La philosophie est cet entrisme qui ne dit pas son nom. Elle vient toujours d’ailleurs, par un biais, un écho, un exil.

* Enseignant.

** Il s’agit d’un projet visant à étudier l’influence du Coran en Europe du Moyen Age au XIXᵉ siècle, qui a été la cible d’attaques au motif qu’il serait un relais d’influence pour les Frères musulmans. « Des accusations qui paraissent déconnectées de la réalité de la production de ce programme de haut niveau », écrit notamment Le Monde.

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Wataniya 2 │ Les dessous du limogeage de Rostom Cherif

30. Juni 2025 um 08:13

Dans une note publiée dimanche 29 juin 2025, le Pdg de l’Établissement de la Télévision tunisienne, Chokri Ben Nessir, a a annoncé le limogeage de Rostom Cherif de ses fonctions à la tête de la deuxième chaîne nationale Wataniya 2 et son remplacement par Majid Mraihi, qui assurera l’intérim en plus de ses autres fonctions.

Il n’y a pas d’explication officielle de ce limogeage de la journaliste sportive, mais des commentaires sur les réseaux sociaux parlent d’une série de «graves fautes professionnelles» que la concernée aurait commises dans l’exercice de ses fonctions. On parle, surtout, de la rediffusion d’un entretien avec Mounir Baâtour, fondateur en 2015 et ancien président de l’association Shams de défense des droits LGBT, aujourd’hui réfugié en France. 

Selon ces mêmes bruits de couloirs, une enquête administrative interne aurait été ouverte à ce sujet, ce qui mérite confirmation ou infirmation de la part des responsables de l’ETT.

I. B.

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Tunisie │ Caravane de solidarité avec Abir Moussi (Vidéo)

30. Juni 2025 um 07:22

Les partisans du Parti destourien libre (PDL) ont organisé, dimanche 28 juin 2025, une caravane de solidarité qui a rejoint la prison de Bulla Regia, à Jendouba, où est incarcérée la présidente du parti Abir Moussi. Vidéo.

Cette marche de solidarité avait été décidée après le transfert de Mme Moussi de la prison de Belli, à Nabeul, à celle de Bulla Regia, il y a un peu plus d’une semaine.  

Selon des responsables du parti, les forces de sécurité ont tenté d’empêcher la caravane d’arriver à la prison de Bulla Regia par la route principale, mais des partisans du PDL connaissant bien les routes secondaires de la région ont permis à leurs camarades d’arriver jusque devant ladite prison où un sit-in a été organisé et des slogans lancés appelant à la libération de Mme Moussi, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie dans plusieurs affaires.

Vidéo.

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Les précautions pour éviter les noyades d’enfants

30. Juni 2025 um 07:02

Suite aux noyades d’enfants enregistrés depuis le début de l’été, le ministère de la Santé a publié un communiqué appelant les citoyens à la vigilance et à prendre soin de leurs enfants pendant la baignade sur les plages et les piscines.

Le communiqué appelle les parents à :

– ne jamais laisser les enfants nager seuls, que ce soit en mer ou dans les piscines;

– éviter de se distraire en utilisant les téléphones ou en discutant au lieu de surveiller les enfants;

– apprendre aux enfants à nager et à respecter les signaux de sécurité et les drapeaux de plages, indiquant les conditions de baignade;

– choisir des plages et des piscines sûres et surveillées;

– installer des barrières de sécurité autour des piscines privées et s’assurer qu’elles sont bien fermées après chaque utilisation.

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Gestern — 29. Juni 2025Haupt-Feeds

Mohamed Boudiaf │ Un espoir brisé, une mémoire ravivée

29. Juni 2025 um 13:18

‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est le titre du premier roman de Saida Abouba, une œuvre forte et émouvante qui revient sur l’assassinat tragique de l’ancien président Mohamed Boudiaf, le 29 juin 1992, événement marquant et douloureux de l’histoire algérienne récente, dont on commémore aujourd’hui le 33e anniversaire.

Djamal Guettala

Loin du simple récit historique, l’autrice fait le choix de la fiction romanesque pour porter la voix d’un peuple meurtri et exprimer les déchirements intimes et collectifs suscités par cette disparition brutale.

Par une écriture directe, sincère et souvent très intense, Saida Abouba donne vie à des personnages profondément humains, ancrés dans le quotidien d’une Algérie en crise. Ces figures incarnent à la fois la douleur, la colère, la résilience et la quête de justice. Elles sont le reflet d’une société fracturée, qui peine à panser ses blessures et à retrouver confiance en l’avenir.

Un moment charnière

Le roman ne se focalise pas sur la reconstitution biographique de Mohamed Boudiaf, mais plutôt sur l’impact moral et psychologique que son assassinat a eu sur la nation algérienne. Il restitue avec force et pudeur le choc collectif, la désillusion, et la peur d’un avenir incertain.

À travers la fiction, Saida Abouba interroge ce moment charnière qui a ouvert la décennie noire, avec ses violences et ses silences pesants.

Ce récit est aussi un message adressé aux jeunes générations, souvent éloignées des drames passés mais néanmoins héritières de leurs conséquences.

L’autrice invite à une prise de conscience, à une transmission de la mémoire comme une responsabilité sacrée, un devoir de vigilance face aux dangers de l’oubli. Ce roman se présente ainsi comme un pont entre passé et présent, entre mémoire et espoir.

‘‘Boudiaf, un espoir brisé’’ est donc plus qu’un simple hommage. C’est une œuvre de littérature engagée, qui mêle émotion, témoignage et dénonciation. Par la force de son écriture, Saida Abouba affirme la nécessité de raconter ce qui ne doit jamais se taire, et ouvre une nouvelle voix dans la littérature algérienne contemporaine.

Pour rappel

Au retour d’un long exil au Maroc (1962-1992), suite à un désaccord avec Ahmed Ben Bella, Boudiaf débarque à Alger, le 16 janvier 1992, après la démission du président Chadly Bendjedid cinq jours plus tôt. Il est rappelé en Algérie pour devenir le président du Haut Comité d’État, en charge provisoire des pouvoirs de chef de l’État. Il apparait alors comme un homme nouveau sans lien avec l’establishment politique et militaire.

Souhaitant une Algérie démocratique tournée vers la modernité, Boudiaf dit vouloir mettre fin à la corruption qui gangrenait l’État. En juin de la même année, il lance un nouveau parti politique, le Rassemblement patriotique national. Au même moment, il envisage de limoger le général Mohamed Mediène, le chef du gouvernement Sid Ahmed Ghozali et de lancer une purge anticorruption. La suite on la connaît : l’Algérie plonge dans une «décennie noire»… En est-elle vraiment sortie ?

L’erreur fatale de Boudiaf : il s’est pris au sérieux, un peu trop au regard de son ou de ses assassins.

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Malgré la guerre, des Ukrainiens vont passer leurs vacances d’été en Tunisie

29. Juni 2025 um 12:05

Malgré la guerre et les difficultés économiques persistantes, de plus en plus d’Ukrainiens choisissent de passer des vacances à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays. Et de plus en plus d’Ukrainiens choisissent la Tunisie.

Selon un nouveau rapport de l’agence de marketing numérique Inweb, cité par NV Business, en 2024, 51% des Ukrainiens ayant prévu des vacances ont choisi des destinations nationales. Ce chiffre devrait augmenter pour atteindre 85% en 2025.

Selon la même étude, seuls 29% des personnes sondées prévoient de voyager à l’étranger cet été. On observe toutefois une nette tendance à la hausse vers les destinations européennes : Bulgarie (+78%), la Grèce (+59%), Chypre (+28%) et l’Espagne (+10 %). La simplification logistique, comme les circuits en bus et les vols courts, est à l’origine de cette tendance.

Les destinations internationales les plus populaires sont l’Égypte, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Tunisie. Cependant, l’intérêt pour la Tunisie a considérablement augmenté grâce aux nouveaux vols au départ de Chisinau, désormais une plaque tournante incontournable pour les voyageurs ukrainiens.

Avant l’invasion russe, en 2023, quelque 27 000 Ukrainiens visitaient la Tunisie chaque année. L’espoir est de voir ce chiffre de nouveau atteint au cours des prochaines années. Quoique la poursuite de la guerre fait planer l’incertitude sur une réelle reprise des marchés est-européens, notamment russe et polonais, qui constituent un réservoir intéressant pour la destination Tunisie.  

I. B.

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Les ambitions tunisiennes en matière d’agriculture bio

29. Juni 2025 um 11:38

Au cours des cinq premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté plus de 34 100 tonnes de produits agricoles biologiques vers 38 pays, pour une valeur de 420,4 millions de dinars tunisiens (124 millions de dollars américains). C’est ce qu’indique Tunis Afrique Presse (TAP).

L’huile d’olive biologique (87,8 % du volume total) et les dattes (11,7 %) constituent l’essentiel de ces  exportations.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 9 000 opérateurs – agriculteurs, transformateurs et commerçants – sont impliqués dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie. La plupart d’entre eux ont besoin d’un soutien supplémentaire pour améliorer leur compétitivité et leur conformité aux normes internationales.

Selon sa stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2030, la Tunisie ambitionne de devenir un leader mondial dans ce domaine, notamment en améliorant l’efficacité de la gestion et en élargissant la gamme de produits aux huiles essentielles, à la caroube, aux légumes, aux produits à base de figue de barbarie et autres produits.

I. B.

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Prêt saoudien de 38 M$ pour financer un Oasis Hub dans le sud tunisien

29. Juni 2025 um 11:16

Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) a signé un accord de prêt de 38 millions de dollars (143,287 millions de riyals saoudiens, 112 millions de dinars tunisiens) pour améliorer les infrastructures en Tunisie.

L’accord a été signé le 27 juin 2025 à Tunis par le Dr Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, Ceo du FSD. Il vise à financer la mise en place d’un projet Oasis Hub dans le gouvernorat de Tataouine, dans le sud de la Tunisie. L’objectif est de soutenir le développement rural durable par la réhabilitation de plus de 1 000 hectares de terres agricoles dans différentes régions de Tunisie.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), le projet comprend le forage et l’équipement de 22 puits, l’extension de villages ruraux et de leurs infrastructures, ainsi que la construction de plus de 285 logements pour les bénéficiaires locaux.

En outre, le projet améliorera les infrastructures de la région par la construction de routes, de canalisations et de réseaux d’eau potable et d’irrigation, tout en soutenant le développement d’établissements d’enseignement, d’installations agricoles et de centres culturels, sociaux et commerciaux. Ces efforts visent à améliorer la qualité de vie et à stimuler la croissance économique et sociale dans les gouvernorats du sud de la Tunisie.

I. B.

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Face à la famine qui tue à Gaza, une diplomatie lâche et ronronnante

29. Juni 2025 um 10:38

Face à la dégradation dramatique de la situation à Gaza – sur le plan humanitaire, sanitaire, sécuritaire et moral – certains pays européens, dont la France, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, semblent s’être réfugiés dans le confort grammatical du futur simple. (Ph. A Gaza, les affamés se font tirer dessus par l’armée israélienne).

Khemais Gharbi *

Le présent de l’indicatif, pourtant temps de l’action concrète et urgente, a disparu de leur vocabulaire. Il a été remplacé par des promesses lointaines : «Nous allons reconnaître l’État de Palestine»; «Nous allons organiser une conférence»; «Nous allons œuvrer pour un cessez-le-feu»; «Nous allons améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire.»

Cette conjugaison de l’attente est accompagnée d’un appauvrissement sémantique. Les mots qui condamnent ont été gommés. On ne «dénonce» plus. On ne «condamne» plus. On «déplore», on «regrette», on «s’inquiète», on «exprime une émotion».

Le futur simple contre la faim immédiate

Ainsi, face à une famine organisée, à des civils affamés abattus en file indienne, le langage diplomatique préfère l’élégance molle des euphémismes à la clarté courageuse des accusations.

Le ministre français Jean-Noël Barrot a déclaré récemment que la France, tout comme l’Europe, était «prête à contribuer à garantir une distribution sécurisée de la nourriture à Gaza», sans en préciser ni les modalités ni le calendrier. Il reconnaît néanmoins la gravité de la situation : des centaines de Palestiniens sont tombés, fauchés par les balles de l’armée israélienne alors qu’ils tentaient de récupérer un sac de farine. Il parle d’un «scandale» et d’une «atteinte à la dignité humaine»… sans oser nommer l’Etat génocidaire auteur de ces crimes contre l’humanité. Et là encore, aucune annonce d’action immédiate. Le mot «colère» est lâché, mais ne se transforme ni en sanction, ni en pression réelle.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, environ 550 personnes ont été tuées et plus de 4 000 blessées lors de rassemblements autour des centres de distribution de vivres, depuis le début des opérations de la très controversée Fondation humanitaire de Gaza, un machin créé par Israël et les Etats-Unis pour servir les desseins sordides de l’armée israélienne.

De son côté, António Guterres, le secrétaire général de l’Onu, a affirmé que «chercher de la nourriture ne devrait pas équivaloir à une condamnation à mort», dénonçant – enfin – un système de distribution qui tue. Mais là encore, les Nations unies sont tenues à l’écart.

Mourir de faim ou mourir sous les balles

Depuis le 27 mai, les États-Unis et Israël ont instauré un nouveau mode de distribution de l’aide humanitaire, hors du contrôle des agences internationales. L’armée israélienne y supervise directement la foule, et tire à balles réelles sur ceux qui osent approcher.

Les Palestiniens sont ainsi acculés à un choix inhumain : mourir de faim ou mourir sous les balles.

Et pendant ce temps, l’Occident conjugue au futur. Il va faire quelque chose. Il prépare une réponse. Il s’engagera un jour. Mais Gaza, elle, saigne au présent.

* Ecrivain et traducteur.

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Le Conseil de l’Europe en Tunisie organise l’Université MedUni

29. Juni 2025 um 10:09

Quelque 120 jeunes d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe sont à Hammamet pour participer à la huitième édition de l’Université méditerranéenne pour la jeunesse et la citoyenneté mondiale (MedUni), jusqu’au 30 juin 2025, sur le thème «Donner aux jeunes les moyens d’agir pour la sécurité numérique», organisée par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe en collaboration avec l’Observatoire national de la jeunesse tunisien.

L’édition 2025, indique le Conseil de l’Europe en Tunisie, s’inscrit dans le cadre du Partenariat de voisinage avec la Tunisie 2022-2025 et est soutenue par le programme conjoint entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, le Programme Sud.

Depuis 2013, MedUni rassemble des représentants d’organisations et de mouvements de jeunesse pour discuter, former et éduquer sur les questions de participation démocratique et de citoyenneté mondiale, afin d’offrir des formations et de renforcer les capacités des jeunes et des organisations de jeunesse.

MedUni vise également à promouvoir le travail de jeunesse et la participation des jeunes en Europe et dans le sud de la Méditerranée, à promouvoir l’intégration politique des questions de jeunesse et le développement de politiques de jeunesse en Europe et dans le sud de la Méditerranée, sur la base des expériences, des normes et des mécanismes partagés du Conseil de l’Europe, à encourager la participation des jeunes à la prise de décision et à l’élaboration des politiques, à promouvoir la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse et le travail de jeunesse mondial, à favoriser le développement de réseaux pouvant servir de communautés de pratique transméditerranéennes, et à Intégrer les droits humains, le dialogue interculturel et la citoyenneté démocratique comme dimensions essentielles de l’éducation à la citoyenneté mondiale et du travail de jeunesse, dans le cadre de la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse.

L’édition 2025 de MedUni est axée sur l’autonomisation des jeunes en matière de sécurité numérique.

I. B.

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Le drame de Senda Ayari, partie chercher l’amour au Pakistan  

29. Juni 2025 um 09:42

Pour la Tunisienne Senda Ayari, 19 ans, qui est allée rejoindre son «amant de Facebook» Muhammad Amir chez lui au Pakistan, ce qui devait être une romance s’est transformée en tragédie : rejet, divorce, abandon et tentative de suicide dont les médias locaux ont largement rendu compte.

La jeune Tunisienne a tenté de se suicider à Lyari après avoir divorcé de son mari pakistanais, selon la police locale, indique ce dimanche 29 juin 2025, The Nation, ajoutant que «le ministère de l’Intérieur est intervenu pour lui délivrer une autorisation de sortie suite à la couverture médiatique de l’incident.»

Senda Ayari s’est liée d’amitié avec Muhammad Amir, travaillant au marché Khadda de Lyari, grâce aux réseaux sociaux.

Leur amitié s’est transformée en amour, aboutissant au mariage. Senda est arrivée à Karachi avec un visa pakistanais, le 28 novembre 2024, pour épouser Amir.

Le couple a d’abord vécu heureux. Cependant, de légères disputes ont éclaté ces derniers mois, conduisant finalement Amir à divorcer. Depuis, Senda est bloquée au Pakistan, son visa de 90 jours ayant expiré le 18 février. Elle n’a pas pu retourner en Tunisie et a exprimé sa profonde détresse face à sa situation.

En attendant le retour au pays

Après la diffusion de l’information par les médias locaux, le ministère de l’Intérieur pakistanais a proposé de lui délivrer une autorisation de sortie d’urgence. Les agents des visas du ministère lui ont demandé ses documents et lui ont conseillé de soumettre une demande en ligne pour obtenir une autorisation de sortie.

Selon la police, la femme avait tenté de se suicider avant d’être signalée aux forces de l’ordre. Dans une déclaration vidéo, Senda a expliqué ses raisons : «J’avais prévu d’acheter un billet et de partir. Amir ne se souciait pas de moi et ne m’écoutait pas.»

La police a déclaré que la femme n’avait pas déposé de plainte officielle pour abus ou violences contre Amir. Compte tenu de sa vulnérabilité, la police lui fournit actuellement un abri et organise son retour en Tunisie en toute sécurité.

Elle a tenté de sauter par la fenêtre

«Un jour, j’ai jeté quelque chose par la fenêtre, et même si l’objet n’est pas tombé dehors, il s’est tellement mis en colère qu’il m’a giflée. Quand je l’ai giflé en retour, il m’a tordu les bras», raconte Senda.

Elle a également affirmé qu’Amir a continué à la frapper et que le père de ce dernier s’est joint à l’agression. «Quand j’ai demandé à Amir de dire à son père de partir, son père m’a donné un coup de pied au visage. Amir a ensuite divorcé; je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite.»

Senda a ajouté qu’elle avait tenté de sauter par la fenêtre pour se suicider. «J’ai agi ainsi parce que je n’avais pas toute ma tête. La mère d’Amir et le reste de la famille se sont ligués pour me blâmer.»

Arrivée au Pakistan de son plein gré

Contactée, la famille d’Amir a déclaré avoir conseillé à plusieurs reprises à Senda de ne pas venir au Pakistan depuis la Tunisie, lui expliquant qu’elle ne pourrait pas prendre en charge ses dépenses.

Elle a cependant insisté pour venir et leur a assuré qu’elle était prête à vivre en toutes circonstances. Malgré leurs inquiétudes, elle est arrivée au Pakistan de son plein gré.

Selon la famille, après le mariage, Senda a commencé à avoir un comportement étrange. Elle se disputait fréquemment avec Amir et est même devenue physiquement agressive, perturbant la paix du foyer. La situation a fini par s’envenimer au point que la séparation est devenue la seule option.

La famille a également affirmé que Senda refusait d’écouter qui que ce soit, se comportait souvent de manière inattendue et parlait de manière incohérente. Il lui arrivait de quitter la maison sans dupatta, symbole de pudeur dans l’habillement du sous-continent indien, ni chaussures et de rester dehors, provoquant la détresse de son entourage.

I. B.

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Tunisie │ L’été 2025 plus chaud que la normale

29. Juni 2025 um 08:50

N’en déplaise aux climatosceptiques et à leur tête Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, qui représentent la pire menace aujourd’hui pour la vie sur Terre, le réchauffement climatique est une réalité dont toutes les populations du globe subissent désormais les conséquences souvent catastrophiques. En Tunisie, en tout cas, pays au climat méditerranéen semi-aride, la sécheresse sévit déjà depuis de nombreuses années et tout indique que cette tendance s’annonce durable.

La saison estivale 2025 (juin, juillet et août) devrait enregistrer des températures supérieures aux normales saisonnières sur l’ensemble du territoire, laissant présager un été plus chaud que la normale saisonnière, indique l’Institut national de la météorologie (INM) dans son «Bulletin des prévisions saisonnières juin-juillet-août 2025».

Selon les dernières prévisions saisonnières, une tendance vers des conditions plus sèches que la normale est prévue sur la majeure partie du territoire durant l’été 2025.

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, l’été 2025 est caractérisé par des températures moyennes saisonnières variant entre 24,3°c et 32,3°c et une saison sèche, avec des cumuls pluviométriques très faibles ne dépassant pas 65 mm.

Pour ce qui est du mois de juillet, il sera marqué par des températures moyennes qui varieront entre 25°c et 33,5°c avec des températures maximales moyennes oscillant entre 30,5°c et 41,2°c. Le cumul des précipitations sera généralement très faible, ne dépassant pas 15 mm.

En ce qui concerne le mois d’août, il sera caractérisé par des températures moyennes généralement élevées, variant entre 25,3°c à 33,2°c et des températures maximales moyennes oscillant entre 31,3°c et 40,7°c sur tout le pays. Des précipitations très faibles seront enregistrées sur l’ensemble du territoire, ne dépassant généralement pas les 30 mm.

I. B.

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