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Malgré la guerre, des Ukrainiens vont passer leurs vacances d’été en Tunisie

29. Juni 2025 um 12:05

Malgré la guerre et les difficultés économiques persistantes, de plus en plus d’Ukrainiens choisissent de passer des vacances à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays. Et de plus en plus d’Ukrainiens choisissent la Tunisie.

Selon un nouveau rapport de l’agence de marketing numérique Inweb, cité par NV Business, en 2024, 51% des Ukrainiens ayant prévu des vacances ont choisi des destinations nationales. Ce chiffre devrait augmenter pour atteindre 85% en 2025.

Selon la même étude, seuls 29% des personnes sondées prévoient de voyager à l’étranger cet été. On observe toutefois une nette tendance à la hausse vers les destinations européennes : Bulgarie (+78%), la Grèce (+59%), Chypre (+28%) et l’Espagne (+10 %). La simplification logistique, comme les circuits en bus et les vols courts, est à l’origine de cette tendance.

Les destinations internationales les plus populaires sont l’Égypte, la Turquie, la Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Tunisie. Cependant, l’intérêt pour la Tunisie a considérablement augmenté grâce aux nouveaux vols au départ de Chisinau, désormais une plaque tournante incontournable pour les voyageurs ukrainiens.

Avant l’invasion russe, en 2023, quelque 27 000 Ukrainiens visitaient la Tunisie chaque année. L’espoir est de voir ce chiffre de nouveau atteint au cours des prochaines années. Quoique la poursuite de la guerre fait planer l’incertitude sur une réelle reprise des marchés est-européens, notamment russe et polonais, qui constituent un réservoir intéressant pour la destination Tunisie.  

I. B.

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Les ambitions tunisiennes en matière d’agriculture bio

29. Juni 2025 um 11:38

Au cours des cinq premiers mois de 2025, la Tunisie a exporté plus de 34 100 tonnes de produits agricoles biologiques vers 38 pays, pour une valeur de 420,4 millions de dinars tunisiens (124 millions de dollars américains). C’est ce qu’indique Tunis Afrique Presse (TAP).

L’huile d’olive biologique (87,8 % du volume total) et les dattes (11,7 %) constituent l’essentiel de ces  exportations.

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 9 000 opérateurs – agriculteurs, transformateurs et commerçants – sont impliqués dans le secteur de l’agriculture biologique en Tunisie. La plupart d’entre eux ont besoin d’un soutien supplémentaire pour améliorer leur compétitivité et leur conformité aux normes internationales.

Selon sa stratégie nationale de développement de l’agriculture biologique à l’horizon 2030, la Tunisie ambitionne de devenir un leader mondial dans ce domaine, notamment en améliorant l’efficacité de la gestion et en élargissant la gamme de produits aux huiles essentielles, à la caroube, aux légumes, aux produits à base de figue de barbarie et autres produits.

I. B.

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Prêt saoudien de 38 M$ pour financer un Oasis Hub dans le sud tunisien

29. Juni 2025 um 11:16

Le Fonds saoudien pour le développement (FSD) a signé un accord de prêt de 38 millions de dollars (143,287 millions de riyals saoudiens, 112 millions de dinars tunisiens) pour améliorer les infrastructures en Tunisie.

L’accord a été signé le 27 juin 2025 à Tunis par le Dr Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification, et Sultan bin Abdulrahman Al-Marshad, Ceo du FSD. Il vise à financer la mise en place d’un projet Oasis Hub dans le gouvernorat de Tataouine, dans le sud de la Tunisie. L’objectif est de soutenir le développement rural durable par la réhabilitation de plus de 1 000 hectares de terres agricoles dans différentes régions de Tunisie.

Selon l’Agence de presse saoudienne (SPA), le projet comprend le forage et l’équipement de 22 puits, l’extension de villages ruraux et de leurs infrastructures, ainsi que la construction de plus de 285 logements pour les bénéficiaires locaux.

En outre, le projet améliorera les infrastructures de la région par la construction de routes, de canalisations et de réseaux d’eau potable et d’irrigation, tout en soutenant le développement d’établissements d’enseignement, d’installations agricoles et de centres culturels, sociaux et commerciaux. Ces efforts visent à améliorer la qualité de vie et à stimuler la croissance économique et sociale dans les gouvernorats du sud de la Tunisie.

I. B.

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Face à la famine qui tue à Gaza, une diplomatie lâche et ronronnante

29. Juni 2025 um 10:38

Face à la dégradation dramatique de la situation à Gaza – sur le plan humanitaire, sanitaire, sécuritaire et moral – certains pays européens, dont la France, ainsi que le secrétaire général des Nations unies, semblent s’être réfugiés dans le confort grammatical du futur simple. (Ph. A Gaza, les affamés se font tirer dessus par l’armée israélienne).

Khemais Gharbi *

Le présent de l’indicatif, pourtant temps de l’action concrète et urgente, a disparu de leur vocabulaire. Il a été remplacé par des promesses lointaines : «Nous allons reconnaître l’État de Palestine»; «Nous allons organiser une conférence»; «Nous allons œuvrer pour un cessez-le-feu»; «Nous allons améliorer l’acheminement de l’aide humanitaire.»

Cette conjugaison de l’attente est accompagnée d’un appauvrissement sémantique. Les mots qui condamnent ont été gommés. On ne «dénonce» plus. On ne «condamne» plus. On «déplore», on «regrette», on «s’inquiète», on «exprime une émotion».

Le futur simple contre la faim immédiate

Ainsi, face à une famine organisée, à des civils affamés abattus en file indienne, le langage diplomatique préfère l’élégance molle des euphémismes à la clarté courageuse des accusations.

Le ministre français Jean-Noël Barrot a déclaré récemment que la France, tout comme l’Europe, était «prête à contribuer à garantir une distribution sécurisée de la nourriture à Gaza», sans en préciser ni les modalités ni le calendrier. Il reconnaît néanmoins la gravité de la situation : des centaines de Palestiniens sont tombés, fauchés par les balles de l’armée israélienne alors qu’ils tentaient de récupérer un sac de farine. Il parle d’un «scandale» et d’une «atteinte à la dignité humaine»… sans oser nommer l’Etat génocidaire auteur de ces crimes contre l’humanité. Et là encore, aucune annonce d’action immédiate. Le mot «colère» est lâché, mais ne se transforme ni en sanction, ni en pression réelle.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, environ 550 personnes ont été tuées et plus de 4 000 blessées lors de rassemblements autour des centres de distribution de vivres, depuis le début des opérations de la très controversée Fondation humanitaire de Gaza, un machin créé par Israël et les Etats-Unis pour servir les desseins sordides de l’armée israélienne.

De son côté, António Guterres, le secrétaire général de l’Onu, a affirmé que «chercher de la nourriture ne devrait pas équivaloir à une condamnation à mort», dénonçant – enfin – un système de distribution qui tue. Mais là encore, les Nations unies sont tenues à l’écart.

Mourir de faim ou mourir sous les balles

Depuis le 27 mai, les États-Unis et Israël ont instauré un nouveau mode de distribution de l’aide humanitaire, hors du contrôle des agences internationales. L’armée israélienne y supervise directement la foule, et tire à balles réelles sur ceux qui osent approcher.

Les Palestiniens sont ainsi acculés à un choix inhumain : mourir de faim ou mourir sous les balles.

Et pendant ce temps, l’Occident conjugue au futur. Il va faire quelque chose. Il prépare une réponse. Il s’engagera un jour. Mais Gaza, elle, saigne au présent.

* Ecrivain et traducteur.

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Le Conseil de l’Europe en Tunisie organise l’Université MedUni

29. Juni 2025 um 10:09

Quelque 120 jeunes d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe sont à Hammamet pour participer à la huitième édition de l’Université méditerranéenne pour la jeunesse et la citoyenneté mondiale (MedUni), jusqu’au 30 juin 2025, sur le thème «Donner aux jeunes les moyens d’agir pour la sécurité numérique», organisée par le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe en collaboration avec l’Observatoire national de la jeunesse tunisien.

L’édition 2025, indique le Conseil de l’Europe en Tunisie, s’inscrit dans le cadre du Partenariat de voisinage avec la Tunisie 2022-2025 et est soutenue par le programme conjoint entre l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, le Programme Sud.

Depuis 2013, MedUni rassemble des représentants d’organisations et de mouvements de jeunesse pour discuter, former et éduquer sur les questions de participation démocratique et de citoyenneté mondiale, afin d’offrir des formations et de renforcer les capacités des jeunes et des organisations de jeunesse.

MedUni vise également à promouvoir le travail de jeunesse et la participation des jeunes en Europe et dans le sud de la Méditerranée, à promouvoir l’intégration politique des questions de jeunesse et le développement de politiques de jeunesse en Europe et dans le sud de la Méditerranée, sur la base des expériences, des normes et des mécanismes partagés du Conseil de l’Europe, à encourager la participation des jeunes à la prise de décision et à l’élaboration des politiques, à promouvoir la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse et le travail de jeunesse mondial, à favoriser le développement de réseaux pouvant servir de communautés de pratique transméditerranéennes, et à Intégrer les droits humains, le dialogue interculturel et la citoyenneté démocratique comme dimensions essentielles de l’éducation à la citoyenneté mondiale et du travail de jeunesse, dans le cadre de la coopération euro-méditerranéenne de la jeunesse.

L’édition 2025 de MedUni est axée sur l’autonomisation des jeunes en matière de sécurité numérique.

I. B.

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Le drame de Senda Ayari, partie chercher l’amour au Pakistan  

29. Juni 2025 um 09:42

Pour la Tunisienne Senda Ayari, 19 ans, qui est allée rejoindre son «amant de Facebook» Muhammad Amir chez lui au Pakistan, ce qui devait être une romance s’est transformée en tragédie : rejet, divorce, abandon et tentative de suicide dont les médias locaux ont largement rendu compte.

La jeune Tunisienne a tenté de se suicider à Lyari après avoir divorcé de son mari pakistanais, selon la police locale, indique ce dimanche 29 juin 2025, The Nation, ajoutant que «le ministère de l’Intérieur est intervenu pour lui délivrer une autorisation de sortie suite à la couverture médiatique de l’incident.»

Senda Ayari s’est liée d’amitié avec Muhammad Amir, travaillant au marché Khadda de Lyari, grâce aux réseaux sociaux.

Leur amitié s’est transformée en amour, aboutissant au mariage. Senda est arrivée à Karachi avec un visa pakistanais, le 28 novembre 2024, pour épouser Amir.

Le couple a d’abord vécu heureux. Cependant, de légères disputes ont éclaté ces derniers mois, conduisant finalement Amir à divorcer. Depuis, Senda est bloquée au Pakistan, son visa de 90 jours ayant expiré le 18 février. Elle n’a pas pu retourner en Tunisie et a exprimé sa profonde détresse face à sa situation.

En attendant le retour au pays

Après la diffusion de l’information par les médias locaux, le ministère de l’Intérieur pakistanais a proposé de lui délivrer une autorisation de sortie d’urgence. Les agents des visas du ministère lui ont demandé ses documents et lui ont conseillé de soumettre une demande en ligne pour obtenir une autorisation de sortie.

Selon la police, la femme avait tenté de se suicider avant d’être signalée aux forces de l’ordre. Dans une déclaration vidéo, Senda a expliqué ses raisons : «J’avais prévu d’acheter un billet et de partir. Amir ne se souciait pas de moi et ne m’écoutait pas.»

La police a déclaré que la femme n’avait pas déposé de plainte officielle pour abus ou violences contre Amir. Compte tenu de sa vulnérabilité, la police lui fournit actuellement un abri et organise son retour en Tunisie en toute sécurité.

Elle a tenté de sauter par la fenêtre

«Un jour, j’ai jeté quelque chose par la fenêtre, et même si l’objet n’est pas tombé dehors, il s’est tellement mis en colère qu’il m’a giflée. Quand je l’ai giflé en retour, il m’a tordu les bras», raconte Senda.

Elle a également affirmé qu’Amir a continué à la frapper et que le père de ce dernier s’est joint à l’agression. «Quand j’ai demandé à Amir de dire à son père de partir, son père m’a donné un coup de pied au visage. Amir a ensuite divorcé; je ne sais pas ce qui s’est passé ensuite.»

Senda a ajouté qu’elle avait tenté de sauter par la fenêtre pour se suicider. «J’ai agi ainsi parce que je n’avais pas toute ma tête. La mère d’Amir et le reste de la famille se sont ligués pour me blâmer.»

Arrivée au Pakistan de son plein gré

Contactée, la famille d’Amir a déclaré avoir conseillé à plusieurs reprises à Senda de ne pas venir au Pakistan depuis la Tunisie, lui expliquant qu’elle ne pourrait pas prendre en charge ses dépenses.

Elle a cependant insisté pour venir et leur a assuré qu’elle était prête à vivre en toutes circonstances. Malgré leurs inquiétudes, elle est arrivée au Pakistan de son plein gré.

Selon la famille, après le mariage, Senda a commencé à avoir un comportement étrange. Elle se disputait fréquemment avec Amir et est même devenue physiquement agressive, perturbant la paix du foyer. La situation a fini par s’envenimer au point que la séparation est devenue la seule option.

La famille a également affirmé que Senda refusait d’écouter qui que ce soit, se comportait souvent de manière inattendue et parlait de manière incohérente. Il lui arrivait de quitter la maison sans dupatta, symbole de pudeur dans l’habillement du sous-continent indien, ni chaussures et de rester dehors, provoquant la détresse de son entourage.

I. B.

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Tunisie │ L’été 2025 plus chaud que la normale

29. Juni 2025 um 08:50

N’en déplaise aux climatosceptiques et à leur tête Donald Trump, le président de la première puissance mondiale, qui représentent la pire menace aujourd’hui pour la vie sur Terre, le réchauffement climatique est une réalité dont toutes les populations du globe subissent désormais les conséquences souvent catastrophiques. En Tunisie, en tout cas, pays au climat méditerranéen semi-aride, la sécheresse sévit déjà depuis de nombreuses années et tout indique que cette tendance s’annonce durable.

La saison estivale 2025 (juin, juillet et août) devrait enregistrer des températures supérieures aux normales saisonnières sur l’ensemble du territoire, laissant présager un été plus chaud que la normale saisonnière, indique l’Institut national de la météorologie (INM) dans son «Bulletin des prévisions saisonnières juin-juillet-août 2025».

Selon les dernières prévisions saisonnières, une tendance vers des conditions plus sèches que la normale est prévue sur la majeure partie du territoire durant l’été 2025.

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, l’été 2025 est caractérisé par des températures moyennes saisonnières variant entre 24,3°c et 32,3°c et une saison sèche, avec des cumuls pluviométriques très faibles ne dépassant pas 65 mm.

Pour ce qui est du mois de juillet, il sera marqué par des températures moyennes qui varieront entre 25°c et 33,5°c avec des températures maximales moyennes oscillant entre 30,5°c et 41,2°c. Le cumul des précipitations sera généralement très faible, ne dépassant pas 15 mm.

En ce qui concerne le mois d’août, il sera caractérisé par des températures moyennes généralement élevées, variant entre 25,3°c à 33,2°c et des températures maximales moyennes oscillant entre 31,3°c et 40,7°c sur tout le pays. Des précipitations très faibles seront enregistrées sur l’ensemble du territoire, ne dépassant généralement pas les 30 mm.

I. B.

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Programme du Festival international de Hammamet 2025

29. Juni 2025 um 08:35

Pour cette 59e édition du Festival international de Hammamet, le cadre mythique de la Maison de la Méditerranée pour la culture et les arts vivra au rythme de 33 soirées et de 36 spectacles de musique, le théâtre et la danse en provenance de 15 pays : Tunisie, Palestine, Algérie, Maroc, Syrie, Liban, Soudan, Jordanie, Mali, France, Italie, Espagne, Colombie, Haïti et Etats-Unis.

Le bal sera ouvert avec ‘‘Ragouj’’, une comédie musicale tunisienne mise en scène par Abdelhamid Bouchnak avec une composition musicale signée Hamza Bouchnak. Adaptation scénique de la série télévisée ramadanesque du même nom, le spectacle comprend des pièces musicales jouées en direct par un orchestre de quarante musiciens ainsi que des tableaux dansés conçus par la chorégraphe Oumaima Manai. Ce moment fort rendra également hommage à Ahmed Laabidi, plus connu sous le nom de Kafon, figure emblématique du rap tunisien, disparu le 10 mai 2025.

Cette édition se distingue par la diversité de sa programmation musicale, allant du tarab classique au flamenco espagnol et au rai algérien, en passant par le gnawa, le jazz, l’électro, le flamenco, la salsa, les musiques africaines sans oublier la musique symphonique et classique. Parmi les artistes les plus attendus figurent Lotfi Bouchnak, Saber Rebai, Ghazi Ayadi, Balti (Tunisie), Wael Jassar (Liban), Cheb Mami (Algérie), Noel Kharman (Palestine), Nass El Ghiwane (Maroc), Naika (Haiti-France), Bassekou Kouyaté (Mali) et Yuri Buenaventura (Colombien).

La soirée de clôture, le 13 août, date symbolique correspondant à la Journée nationale de la femme, sera marquée par un concert dédié à la femme et signé Nabiha Karaouli.

La billetterie cette année n’est accessible qu’en ligne. Le public pourra se procurer ses tickets sur le site officiel du festival.  

Programme complet :

11 juillet : «Ragouj – Le Spectacle», Abdelhamid Bouchnak et Hamza Bouchnak (Tunisie);
12 juillet : «Nuit des chefs», Orchestre symphonique tunisien;
13 juillet : Hind Ennaira (Maroc) et Djazia Satour (Algérie);
14 juillet : Naïka (Haïti – France);
15 juillet : Rust (Syrie / Liban) et Alsarah and The Nubatones (Soudan);
16 juillet : ‘‘Mère des pays’’, Hafedh Khalifa (Tunisie);
17 juillet : ‘‘Jathb’’ (Tunisie) et Soudeni (Tunisie);
18 juillet : ‘‘Ad Vitam’’ de Leila Toubel (Tunisie);
19 juillet : Yuri Buenaventura (Colombie);
20 juillet : Noël Kharman (Palestine);
21 juillet : ‘‘Sinouj – Odyssey’’, Benjemy (Tunisie);
22 juillet : ‘‘Dialogue des cordes 2’’, Kamel Ferjani (Tunisie);
23 juillet : Addict Ameba (Italie);

24 juillet : Siilawy (Jordanie);

25 juillet : ‘‘24 Parfums – Les Etoiles Symphoniques’’, Mohamed Ali Kammoun (Tunisie);
26 juillet : Wael Jassar (Liban);
27 juillet :  Nass El Ghiwane (Maroc);
28 juillet : ‘‘La Dame de Kerkouane’’, Wajdi Gaidi et Houssem Sahli (Tunisie);
29 juillet : Al Shami (Syrie);
30 juillet : Las Migas (Espagne);
31 juillet : Lotfi Bouchnak (Tunisie);
1er août : ‘‘Habit Zamani’’, Ghazi Ayadi (Tunisie);
2 août : Saber Rebai (Tunisie);
3 août : Robyn Bennett (USA/France);
4 août : Balti (Tunisie);
5 août : Koum Tara (Algérie/France);
6 août : ‘‘Arboune’’, Imed Jemaa (Tunisie);
8 août : Cheb Mami (Algérie);
9 août : ‘‘Sinfonica – Spécial tubes français’’ (Tunisie / France);
10 août : ‘‘Au violon’’ Fadhel Jaziri (Tunisie);
11 août : Bassekou Kouyaté and Ngoni Ba (Mali);
12 août : ‘‘Osool’’ (Tunisie / France);
13 août : Nabiha Karaouli (Tunisie).

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Nocturnes d’El Jem │ Symphonie méditerranéenne entre histoire, mémoire et partage

29. Juni 2025 um 07:36

Du 12 juillet au 16 août 2025, l’amphithéâtre d’El Jem, monument millénaire au cœur de la Tunisie, s’apprête à vibrer à nouveau sous les notes des Nocturnes d’El Jem, à l’occasion de leur 38e édition. Plus qu’un simple festival, ce rendez-vous est une célébration enivrante où la musique classique se mêle aux pierres chargées d’histoire, dessinant un pont entre passé et présent, entre les rives de la Méditerranée.

Au fil des soirs d’été, l’espace grandiose résonnera des harmonies de l’Orchestre symphonique de l’Opéra d’Alger, invité d’honneur le 9 août. Cette présence, chargée de symboles, incarne une fraternité artistique entre la Tunisie et l’Algérie, deux pays aux destins croisés et aux cultures riches, où la musique devient un langage commun, un souffle partagé d’émotion et d’espoir.

La clôture du festival, le 16 août, offrira un écrin somptueux à l’Orchestre symphonique tunisien, porté par le talent exceptionnel du violoniste Yury Revich. Ensemble, ils composeront une fresque sonore où virtuosité et sensibilité dialogueront avec l’âme même des pierres antiques d’El Jem.

Le festival invite également des formations venues d’Italie, de Belgique, d’Espagne et d’Autriche, ainsi que des artistes tunisiens tels que Mohamed Ali Kammoun et Hassen Doss. L’Oriental Heritage Choir du Canada apportera, quant à lui, une touche d’ouverture et de métissage, reflet d’un monde en mouvement.

Les Nocturnes d’El Jem, par leur alliance singulière de patrimoine et d’excellence musicale, continuent de tisser une toile où l’art devient un vecteur d’unité méditerranéenne, un hymne vibrant aux mémoires croisées, à la beauté et au partage.

Djamal Guettala

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Le poème du dimanche │ ‘‘Mon poing’’ de Ahmed Chamlou

29. Juni 2025 um 07:30

Né en 1925 à Téhéran, Ahmed Chamlou (Ahmad Shamlou en anglais), ancien membre du Parti communiste Toudeh, est poète, traducteur et rédacteur en chef de différentes revues. Il est considéré comme une voix majeure de la poésie iranienne contemporaine.

Influencée par de grands poètes occidentaux, la poésie de Ahmed Chamlou est faussement simple, s’enracine dans la tradition persane et populaire dans une écriture moderniste. Engagé, le poète développe une esthétique de la figure pour exprimer sa vision contestataire.

Après sa mort en 2002, les forces de l’ordre ont dispersé un rassemblement autour de sa tombe, en 2008.

Tahar Bekri

Pas de nuit de notre côté

La voix ne se réconcilie pas avec le silence

Les mots attendent

Je ne suis pas seul avec toi

Personne n’est seule avec personne

La nuit est plus seule que les étoiles

Pas de nuit de notre côté

Près de la mèche, les briquets s’impatientent

La colère de la rue est dans ton poing

La poésie claire s’astique

Je t’aime

Et la nuit a peur de ses propres ténèbres

Traduit du persan par Fardin Montazari

(Remerciements site Maison persane)

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Gestern — 28. Juni 2025Haupt-Feeds

Des ONG demandent des sanctions européennes contre Kaïs Saïed  

28. Juni 2025 um 14:23

Il est très peu probable que l’Union européenne (UE) décide des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et certains de ses proches collaborateurs, pour violations des droits humains, comme le lui demandent dans une lettre officielle des organisations de la société civiles basées en Europe. Cette demande vise clairement à mettre la pression sur le régime en place en Tunisie et, surtout, sur ses soutiens européens qui apprécient clairement ses efforts dans le domaine de la lutte contre la migration irrégulière.

Imed Bahri (avec AFP).

Dans une lettre adressée, mercredi 25 juin 2025, à la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, des ONG ont demandé à l’UE de proposer des sanctions contre le président de la république Kaïs Saïed et son entourage, accusés de violations des droits humains.

La lettre a été envoyée par William Bourdon et Vincent Brengarth au nom du Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT), dont l’un des principaux animateurs est l’ancien ministre et actuel opposant Kamel Jendoubi, par ailleurs ancien président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), de la Fédération des Tunisiens pour la citoyenneté des deux rives (FTCR), du Centre libanais des droits humains et d’EuroMed Droits.

Bruxelles «suit de près la situation sur le terrain»

Les organisations avaient envoyé une première lettre en juin 2024, à laquelle l’UE avait répondu en assurant «suivre de près la situation sur le terrain». Dans cette nouvelle lettre, celles-ci réclament une série de mesures contre le président Saïed, d’anciens ministres et ex-ministres, de hauts responsables de l’armée, de la police et de l’administration pénitentiaire, ainsi que des membres du pouvoir judiciaire et de l’Assemblée. Excusez du peu !

Leurs revendications incluent des interdictions de voyager, des gels de comptes bancaires, des sanctions économiques, l’interdiction de fournir à la Tunisie du matériel militaire ou des services financiers, le gel des fonds européens versés à la Tunisie pour les questions d’immigration, etc.

«Une nouvelle ligne a été franchie et l’Europe ne peut rester silencieuse», écrivent les avocats, car «la situation des droits humains en Tunisie n’a cessé de se dégrader ces dernières années». Depuis la prise de pouvoir du président Saïed le 25 juillet 2021, qualifiée de «coup d’État» par ses opposants, ONG tunisiennes et étrangères déplorent la régression des droits et des libertés dans le berceau du Printemps arabe. Des figures clés de l’opposition sont derrière les barreaux et purgent de lourdes peines de prison, notamment Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), opposante nostalgique des époques Bourguiba et Ben Ali.

L’UE ménage ses amis et alliés

Une douzaine d’humanitaires spécialisés dans l’aide aux migrants sont emprisonnés depuis plus d’un an. Plusieurs dizaines d’activistes politiques, journalistes, blogueurs et avocats ont été arrêtés ou font l’objet d’une enquête en vertu d’un décret visant à lutter contre les «fake news», mais vivement critiqué par les défenseurs des droits humains, qui dénoncent son interprétation trop large par la justice.

Selon les données de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTH) publiées fin janvier, «environ 400 personnes ont été poursuivies» en vertu de ce décret.

Jusque-là, les capitales européennes sont restées indifférentes à ce que les opposants tunisiens considèrent comme des atteintes aux libertés et aux droits de l’homme en Tunisie, et il est peu probable qu’elles réagissent cette fois-ci, sauf sans doute pour botter en touche, comme elles savent le faire pour ménager leurs amis et alliés, surtout que Bruxeklles et Tunis viennent de célébrer en grande pompe le 30e anniversaire de leur accord d’association.

Commentaire ironique d’un observateur européen : «La Tunisie n’est tout de même pas l’Iran. Et la situation des libertés n’y est pas pire qu’en Algérie, en Egypte et dans les autres pays de la région».

C’est probablement en réponse aux auteurs de la lettre à Mme Kallas que Saïed a déclaré, hier, vendredi 27 juin, en recevant le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, que «le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», en dénonçant «des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger» [qui] «attisent les tensions par tous les moyens».

Le chef de l’État a également affirmé, lors de la même réunion, que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international.

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Mobilisation poétique mondiale │ Chant d’amour du monde pour Gaza

28. Juni 2025 um 13:23

Le World Poetry Movement (WPM) ou Mouvement Poétique Mondial organise les 28 et 29 juin 2025, une vaste mobilisation poétique intitulée «Chant d’amour du monde pour Gaza», une action en ligne qui rassemblera 170 poètes issus de 110 pays, dont la Tunisie, pour une série de lectures poétiques des quatre coins du monde.

«Ecrire et lire des poèmes ne suffira pas à éteindre la guerre à Gaza ni à empêcher l’extermination du peuple palestinien. Mais cela s’inscrit dans la trame d’une révolution poétique mondiale, destinée à secouer l’esprit confus de notre espèce et à la ramener vers les grands idéaux oubliés de l’Humanité… Et si les peuples du monde sont convaincus qu’ils continueront à défendre l’esprit humain et à poursuivre le rêve de vivre en paix, il est tout aussi vrai que la poésie, voix de l’Humanité, incarne ce rêve», lit-on dans la Déclaration du comité de coordination du WPM, dans le cadre de l’appel lancé aux poètes du monde entier pour cette vaste mobilisation poétique.

Cette initiative du WPM, présidé par le poète, journaliste et éditeur colombien Fernando Rendón, se veut d’une ampleur sans précédent, tant par sa portée organisationnelle que par son impact symbolique et humain.

Trois poètes représentent la Tunisie

Dans cet élan poétique de solidarité, l’événement prend forme grâce à l’engagement de 76 coordinateurs mobilisés aux quatre coins du monde. Radhouane Ajroudi, coordinateur du WPM en Tunisie, a précisé à l’agence Tap que trois poètes ont été choisis par le WPM pour représenter chaque pays. Pour la Tunisie, il s’agit de Ahmed Zaabar, poète vivant à Londres, de la poétesse Faten Guemri et du poète Radhouane Ajroudi.

Les lectures, enregistrées sous forme de vidéos sous-titrées en anglais et en espagnol, sont diffusées en ligne, les 28 et 29 juin, depuis Medellín (Colombie), via les réseaux sociaux du mouvement, notamment Facebook et YouTube. Par ailleurs, une quinzaine de poètes de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Moyen-Orient et du monde arabe participent à une action nationale en Tunisie, dans le prolongement d’une première initiative organisée en mai dernier baptisée «Toute la poésie du monde avec Gaza», diffusée notamment sur la page du WPM-Tunisia.

Le WPM se définit comme une coordination internationale rassemblant plus de 2 150 membres, 187 festivals et 118 associations partenaires. Son siège se trouve à Medellín, en Colombie, qui s’apprête à vivre du 5 au 12 juillet 2025 au rythme de la 35e édition du Festival international de poésie de Medellín, où de nombreux prix seront remis dont celui portant le nom du poète palestinien Mahmoud Darwich.

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Israël – UE │ Stop au financement européen du génocide en Palestine !

28. Juni 2025 um 11:28

C’est le titre de l’appel lancé par le Collectif Agir pour que l’Union européenne (UE), qui est liée par un accord d’association avec l’Etat d’Israël depuis 2010, cesse de financer, indirectement et directement, la guerre génocidaire que mène l’Etat hébreu contre les Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie. Nous reproduisons ci-dessous cet appel…

Depuis 2010, quasiment tousles produits industriels israéliens entrent sur le marché européen sans droits de douane car ils ont été supprimés progressivement au fil des années.

L’UE est donc de fait le 1er partenaire commercial d’Israël et représente environ 30% de son commerce. En 2024, 34,2% des importations israéliennes provenaient de l’UE, tandis que 28,8% des exportations du pays étaient destinées à l’Union. Le total des échanges de biens entre l’UE et Israël en 2024 s’est élevé à 42,6 milliards d’euros, les pays européens ayant exporté pour 26,7 milliards d’euros de biens vers Israël.

Israël exporte principalement, pour sa part, des produits chimiques, des équipements médicaux et des technologies de pointe vers l’UE (24% des exportations israéliennes vont vers l’UE) donc les bénéfices de l’économie israélienne viennent donc essentiellement de son commerce avec l’UE.

L’UE finance la recherche militaire d’Israël

Le ministère israélien de la Défense participe au programme Horizon financé par l’UE via l’accord d’association.Plus de 1,11 milliard d’euros de l’UE dans ce programme dont de nombreux projets ont trait à des recherches militaires ou de sécurité israéliennes.

De plus, le média Disclose a révélé en juin 2025, que le fonds européen de défense finance des projets israéliens directement liés à la sécurité et la défense. Domiciliée en Grèce,la société Intracom Defense, coordinatrice du projet Actus de drones militaires, qui a reçu 14 millions d’euros est en réalité détenue à 94% par Israel Aerospace Industries… Ces drones sont utilisés notamment «pour surveiller, cibler et frapper des bâtiments et campements où sont réfugié·es des civil·es Palestinien·nes»

Enfin «les universités israéliennes forment une partie clé du tissu de l’establishment militaro-sécuritaire israélien et de son industrie d’armement». Des complexes militaires sont intégrés dans le campus de l’Université de Tel-Aviv (230 millions d’euros de fonds européens) ou encore de l’université Ben Gourion (54 millions d’euros de l’UE).

La France hésite à suspendre l’accord d’association…

Après des mois de mobilisation contre le génocide dans toute l’Europe, le 20 mai 2025, 17 des 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE ont finalement soutenu une proposition visant à réexaminer l’accord d’association avec Isra3l.

Le lundi 23 juin, le conseil européen des affaires étrangères s’est ouvert avec un rapport officiel qui reconnaît noir sur blanc qu’Israël viole l’article 2 de l’accord d’association avec l’UE, reposant sur les droits humains. Il documente notamment la destruction systématique d’hôpitaux, la famine organisée et la colonisation à grande échelle en Cisjordanie. En continuant cet accord, l’UE viole elle-même le droit international et contribue à la colonisation.

La France joue la montre, prétendant être pour réexaminer l’accord d’association mais en même temps demande du temps supplémentaire pour réfléchir à toutes les options possibles sur ce réexamen… Sauf que pendant ce temps-là, Israël continue de perpétrer le génocide à Gaza !

Le 2 juillet, une commission de l’Assemblée nationale française se prononcera sur deux résolutions (n°1444 et n°1459) demandant la suspension de cet accord.

Le 2 juillet, les députés français devront choisir : la complicité ou le droit.

Pour soutenir l’action du Collectif Agir.

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Gaza │ Mourir pour une bouchée de pain!

28. Juni 2025 um 10:58

Au milieu de paysages apocalyptiques plein de poussière où tout est détruit, des Palestiniens marchent des kilomètres au péril de leur vie pour atteindre les centres de distribution des aides où l’armée israélienne tire sur eux faisant quotidiennement plusieurs morts. Cette situation de chaos dure depuis qu’Israël a confié la distribution des aides à la Fondation humanitaire pour Gaza, une entité créée par les Israéliens et les Américains pour remplacer l’UNRWA qu’ils accusent à tort et sans preuves d’avoir des liens avec le Hamas. 

Imed Bahri

Le New York Times a publié une enquête de Rawan Sheikh Ahmad et Adam Rasgon sur les dangers auxquels sont confrontés les Palestiniens lorsqu’ils se rendent dans les centres de distribution d’aide imposés par Israël dans le cadre d’un système supervisé par la très opaque Fondation humanitaire de Gaza. Selon les auteurs, des centaines de Palestiniens ont été tués dans ce guet-apens depuis le mois dernier. 

Un mois après le lancement d’un nouveau système d’aide soutenu par Israël à Gaza, l’accès aux centres de distribution sous haute surveillance est devenu périlleux pour les Palestiniens entravant ainsi les efforts visant à acheminer suffisamment de nourriture à la population affamée. Le journal américain indique que des incidents violents répétés se sont produits à l’entrée des centres d’aide dont la plupart se trouvent à Gaza et sont gérés par des sociétés de sécurité américaines et gardés par l’armée israélienne.

Piège mortel pour les Gazaouis

Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré mercredi que des centaines de personnes ont été tuées au cours du mois dernier à proximité des points de distribution.

Parallèlement, les agences des Nations Unies et les organisations d’aide humanitaire acheminent des vivres limités dans le nord de Gaza. Des personnes désespérées et affamées attaquent les camions transportant de la farine et d’autres marchandises à leur entrée dans la bande de Gaza selon des témoins.

Jens Leers, porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha), a décrit le nouveau système de distribution de «piège mortel pour les Gazaouis». Il a déclaré mercredi: «Gaza est l’endroit le plus affamé de la planète et dès qu’on parvient à faire entrer n’importe quelle chose, les gens la pillent. C’est dire le niveau de désespoir!».

Le système d’aide, géré par la Fondation humanitaire pour Gaza, s’étend au-delà de quelques centres du sud. Il a été mis en place après qu’Israël a imposé une interdiction de trois mois sur l’entrée de fournitures humanitaires dans la bande de Gaza. Cette interdiction n’a été que partiellement levée le 19 mai.

Ce nouveau dispositif vise à remplacer un système efficace et fonctionnel dirigé par l’Onu via des centaines de points de distribution. L’Onu et d’autres organisations humanitaires internationales ont critiqué le nouveau système affirmant que l’aide fournie est bien en deçà des besoins et qu’il oblige les gens à marcher des kilomètres dans des conditions dangereuses pour tenter de trouver de la nourriture. Elles ont accusé Israël d’instrumentaliser l’aide.

Des témoins oculaires ont rapporté à plusieurs reprises que les forces israéliennes avaient tiré sur les entrées des nouveaux centres d’aide. L’armée israélienne a prétendu avoir tiré des tirs de sommation lorsque des personnes s’approchaient de ses troupes, ce qu’elle a qualifié de menace. Les responsables israéliens affirment que la Fondation humanitaire pour Gaza est essentielle pour empêcher le Hamas d’accéder au système d’aide. Ils ajoutent que le mouvement a contrôlé la majeure partie de l’aide qui entrait auparavant dans la bande de Gaza en mettant la main sur une partie pour la revendre au marché noir.

Attaques israélienne à proximité des sites de distribution d’aide

Mardi, la France a condamné les tirs des forces israéliennes sur des civils rassemblés autour des sites de distribution d’aide à Gaza affirmant que ces tirs avaient fait des dizaines de morts et de blessés parmi la population civile. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué mardi près d’un site géré par la Fondation humanitaire pour Gaza à Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Le CICR a ajouté que son hôpital de campagne de Rafah, proche du centre, avait reçu 149 blessés après l’incident dont 16 ont été déclarés morts à leur arrivée et trois ont succombé à leurs blessures.

L’armée israélienne a déclaré ne pas être au courant de l’incident signalé sur le site de distribution d’aide à Rafah. La Fondation humanitaire pour Gaza n’a pas commenté spécifiquement l’incident mais a indiqué qu’il existait de fausses allégations d’attaques à proximité de ses sites de distribution d’aide et que les médias internationaux associaient à tort ses opérations à des violences à proximité des convois de l’Onu.

«En fin de compte, la solution pour mettre fin aux violences réside dans l’augmentation de l’aide ce qui renforcera la sécurité et réduira l’urgence de la situation. Il n’y a toujours pas de nourriture pour nourrir tous ceux qui en ont besoin à Gaza», indique un communiqué la Fondation.

L’organisation a appelé les Nations Unies et les autres parties à coopérer avec elle.

Depuis que la Fondation humanitaire pour Gaza a commencé à distribuer de l’aide à la mi-mai, la Croix-Rouge a signalé que son hôpital de campagne à Rafah avait activé ses procédures d’évacuation massive à 20 reprises. «Nous condamnons fermement le fait que, depuis un mois maintenant, des personnes soient blessées et tuées quotidiennement en tentant d’accéder à la nourriture dont elles ont désespérément besoin dans une zone de guerre», a déclaré jeudi Christian Cardon, porte-parole principal de la Croix-Rouge.

Dans un communiqué distinct publié lundi, le chef du commandement sud de l’armée israélienne a défendu l’importance de poursuivre la guerre à Gaza lancée selon lui pour écraser le Hamas après le 7 octobre 2023 contre Israël. «Nous ne pouvons tolérer le Hamas ici. Nous ne mettrons pas fin à cette guerre tant que la menace ne sera pas éliminée», a déclaré le général de division Yaniv Asor.

Un contexte de faim et de désespoir croissants

Malgré l’arrivée de fournitures humanitaires des agences des Nations Unies et du Programme alimentaire mondial, l’Onu estime que Gaza est confrontée à une famine catastrophique après plus de 20 mois de guerre et d’approvisionnements insuffisants ayant entraîné une pénurie alimentaire. L’agence humanitaire des Nations Unies a déclaré dans un rapport publié jeudi: «Les familles de Gaza risquent leur vie pour accéder à la nourriture et des pertes massives sont signalées presque quotidiennement. La plupart des familles survivent avec un seul repas par jour et sont privées de leurs apports nutritionnels tandis que les adultes sautent régulièrement des repas pour donner la priorité aux enfants, aux personnes âgées et aux malades, dans un contexte de faim et de désespoir croissants».

Ahmed Samir Qufina, du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, a déclaré avoir risqué sa vie à trois reprises en essayant d’atteindre les centres de distribution car sa famille élargie dépendait de lui pour l’approvisionnement alimentaire.

À chaque fois, il quittait le domicile familial au milieu de la nuit et marchait 45 minutes jusqu’aux centres de distribution, généralement accompagné de proches et de voisins. Un jour, il a réussi à obtenir une petite portion de nourriture mais il a été accueilli par des tirs. «J’ai vu la mort là-bas!», indique-t-il, expliquant avoir craint la bousculade et avoir vu des gens utiliser des objets tranchants pour voler la nourriture à ceux qui en avaient reçu. Malgré les risques et le danger qu’il court, il n’a pas le choix. «Nous n’avons pas les moyens de nous procurer de la nourriture», affirme-t-il.

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Abandonnée par son ex-mari, une Tunisienne sollicite l’aide de la police de Karachi

28. Juni 2025 um 09:37

C’est l’histoire d’une Tunisienne de 19 ans qui a rejoint son amant et futur mari pakistanais avant de se voir rejetée, divorcée et sans ressources pour revenir au pays. La jeune femme s’est présentée au poste de police de Karachi, a rapporté ce samedi 28 juin 2025 la chaîne de télévision 24NewsHd.

Selon les informations, le 28 novembre 2024, Sinda Ayari, 19 ans, est arrivée à Karachi après s’être liée d’amitié avec Mohammad Amir, un habitant de Layari, sur Facebook.

Les parents de Mohammad Amir ont initialement rejeté leur demande en mariage, mais ils ont ensuite accepté.

Le 29 novembre 2024, le couple s’est marié et leur mariage a été enregistré auprès des autorités compétentes.

Mais seulement sept mois après leur mariage, Mohammad Amir a divorcé de Sinda Ayari.

La jeune fille a contacté la police pour obtenir de l’aide. Elle a informé la police que son visa pakistanais avait expiré le 18 février 2025 et qu’elle n’avait plus d’argent pour subvenir à ses besoins quotidiens.

Elle a fait part à la police de son souhait de retourner en Tunisie et demandé au gouvernement de lui délivrer un permis de sortie.

La police a indiqué avoir convoqué le mari de la jeune fille au poste de police, lequel a affirmé avoir déjà divorcé.

Il convient de préciser que la jeune fille n’a pas porté plainte contre son ex-mari.

Selon certaines sources, la jeune fille serait renvoyée dans son pays d’ici quatre à cinq jours.

Le ministre de l’Intérieur, Mohsin Naqvi, a pris note samedi du recours de la jeune Tunisienne divorcée et a demandé aux autorités compétentes de lui délivrer immédiatement un permis de sortie.

Suite à cette directive, les responsables des visas du ministère de l’Intérieur ont demandé à l’intéressée de leur soumettre les documents nécessaires et de déposer une demande en ligne pour obtenir un permis de sortie, assurant qu’un permis de sortie lui serait délivré dès réception de sa demande.

I. B.

D’après 24 News HD.  

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Kaïs Saïed │ «Le peuple tunisien déjouera tout complot ourdi contre lui»

28. Juni 2025 um 08:43

«Le peuple tunisien est conscient de la situation et déjouera tout complot ourdi contre lui», a affirmé Kaïs Saïed, sans donner plus de précisions sur ce complot dont, nous autres Tunisiens serions l’objet, ni sur les raisons qui pousseraient certains, à l’intérieur et à l’extérieur, à nous vouloir tant de mal. Tant il est vrai que nous ne possédons ni bombes nucléaires ni missiles balistiques, et encore moins des drones kamikazes.   

Le président de la république, qui parlait lors d’une rencontre, vendredi 27 juin 2025, au palais de Carthage, avec le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, et le président du Conseil national des régions et des districts, Imed Derbali, a ajouté que la réunion a porté sur la situation dans certains secteurs et régions du pays, «où des cercles liés à des partis soutenus par l’étranger attisent les tensions par tous les moyens», indique un communiqué de la présidence de la république, sans donner plus de détails sur l’identité et les motivations de ces fauteurs de trouble. «Ces groupes se prétendent patriotiques et au service du peuple, mais ils sont démasqués. Et c’est la loi qui tranchera entre tous», a souligné le chef de l’Etat selon le même communiqué.

Le peuple tunisien mène une guerre de libération nationale sur tous les fronts, a encore affirmé le président de la république, soulignant que la politique de l’État tunisien est guidée par ses institutions, qui tirent leur légitimité de la volonté populaire, conformément à la Constitution et à l’ensemble de ses lois.

Le chef de l’État a également affirmé que la Tunisie n’a besoin ni de l’approbation ni des louanges d’aucune partie extérieure. Elle n’est ni un État satellite ni un État isolé, comme certains pourraient le penser, a-t-il insisté, en réponse à ceux qui affirment que la Tunisie, sous sa conduite, s’est isolée sur le plan international, voyant dans le manque d’activités internationales du locataire du palais de Carthage une preuve de cet isolement.

En fait, le président Saïed semble concentrer toute son intention sur les problèmes internes et sur la nécessité, impérieuse à ses yeux, de renforcer les politiques sociales, en vue d’une répartition plus équitable des ressources nationales. D’ailleurs, la réunion d’hier, comme toutes celles qui l’ont précédées au cours des derniers mois, a porté sur des projets de loi à caractères économique et social.

I. B.

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Le football tunisien, entre Espérance et désespérance

28. Juni 2025 um 07:52

L’Espérance de Tunis a participé au à la Coupe du monde des clubs Fifa. Elle n’a pas réussi à franchir le premier tour. Est-ce pour autant une raison pour enterrer le sport de haut niveau tunisien dans une discipline aussi exigeante que le football?

Jean-Guillaume Lozato *

Pendant le premier tour de ce qui semble avoir été une répétition pour la danse des sponsors, les Espérantistes ont bâti une aventure qui présente l’aspect d’un bilan mitigé.

Le tout premier match s’est vu sanctionné par une défaite qui reflète la situation générale : quelques dispositions contrebalancées par des phases de mauvaise gestion du temps hors et sur le terrain. Logiquement, les Brésiliens de Flamengo, guidés par le meilleur buteur de leur championnat, Arrascaeta, ont gagné, sans pour autant procurer une sensation d’écrasement malgré la domination du sujet.

L’opposition suivante a vu des Espérantistes contrarier les plans de l’équipe du Los Angeles FC dès les premiers instants de jeu, sachant tour à tour gérer et agir en dominateurs. Les locaux ont été défaits malgré leur volonté de s’accrocher jusqu’au bout. Le 1 à 0 en faveur des Tunisiens est très loin d’être immérité. Victoire obtenue grâce à un Youcef Belaili intenable et grâce au gardien Béchir Ben Saïd qui a détourné un penalty en toute fin de rencontre.

Des spectateurs perplexes

Malheureusement, Chelsea a anéanti tous les espoirs, lors de l’ultime match de poule, de pouvoir passer à la postérité. Sur un score sans appel de 3 buts à zéro pour les Anglais, obtenu en seconde mi-temps, malgré une possibilité d’égalisation de l’attaquant Youcef Belaili.

En ce qui concerne la manière, le spectateur lambda comme le plus fervent supporter se retrouvent perplexes. L’Espérance est-elle une formation avec quelques qualités ou bien est-elle si mauvaise que ça ? Y a-t-il un style de jeu tunisois hors des frontières ? Pour ces deux questions, la réponse commune est l’incertitude. À l’image du flottement caractérisant le marquage individuel lors des deux buts brésiliens et sur un des buts anglais. Quelques individualités sont bien ressorties. Ce qui n’a pas été suffisant au niveau de l’osmose collective, à l’exception de certaines séquences de jeu. Youcef Belaili, Mohamed Amine Tougai et Yann Sasse sont les étrangers qui ont su encadrer positivement leurs coéquipiers les plus en vue comme Bechir Ben Saïd ou Mohamed Amine Ben Hamida.

Dirigeants, entraîneurs et joueurs tunisiens doivent apprendre à consolider les acquis. Et cette expérience américaine a confirmé que certaines choses étaient possibles comme lors de la victoire sur Los Angeles, où évoluent des pointures comme Olivier Giroud et Hugo Lloris. Ce qui prouve indirectement que les Aigles de Carthage n’avaient pas triomphé de la France à Qatar 2022 uniquement grâce à un coup du hasard. Ce qui prouve que, sans se faire trop remarquer, les Aigles de Carthage auraient les moyens de surprendre car possédant une part d’indéfinissable.

Eviter les jugements expéditifs

L’EST a quitté les Etats-Unis à l’issue du premier tour. Mais il faut se garder des jugements expéditifs. «Pas mal mais peut mieux faire» serait le jugement le plus adapté pour résumer la situation.

Le football tunisien n’est pas dans une position de leadership pour le moment. Son équipe A a perdu 0-2 chez le poids lourd marocain. Espérons que l’expédition outre-Atlantique de l’EST servira à se forger d’autres points de repères et à mettre en garde l’effectif pour le Mondial 2030.

Relancer le championnat tunisien serait la première solution pour l’équipe nationale, contrairement à ce qui se passe en Algérie et au Maroc qui comptent plus sur les expatriés.

* Universiraire et analyste de football.

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Get’IT 20 ans au service de l’exportation du numérique tunisien

28. Juni 2025 um 07:10

Le Groupement d’intérêt économique Get’IT, acteur de référence dans les solutions digitales à haute valeur ajouté, a célébré, le 25 juin 2025, son 20ᵉ anniversaire lors d’un événement au Club nautique des Berges du Lac de Tunis. Devant ses partenaires et membres, le groupement a marqué deux décennies de succès et de synergies, et a dévoilé sa vision pour les années à venir, axée sur la co-construction et le partage.

Depuis sa création en mai 2005, Get’IT s’est imposé comme un partenaire stratégique pour la transformation digitale des entreprises et organisations en Afrique, Europe et Moyen-Orient. Son modèle unique de «One Stop Shopping» fédère les expertises pour proposer une offre consolidée, complémentaire et sur-mesure, répondant aux défis complexes du marché global.

La force d’un écosystème intégré

La réussite de Get’IT repose sur la synergie de son collectif. Avec 14 entreprises membres actuellement, plus de 2 000 experts et un book de plus de 1 800 success stories dans 45 pays, le groupement dispose d’une force de frappe unique. Cette expertise multisectorielle lui permet d’intervenir avec agilité dans des domaines aussi variés que la banque, l’assurance, l’industrie, la santé, les télécoms, l’énergie, le transport, l’éducation, le tourisme et le secteur public.

Mais au-delà des chiffres, cette performance repose sur un socle de principes qui cimente le collectif. Au cœur de l’ADN de Get’IT se trouvent des valeurs fondamentales qui guident chaque partenariat : le partagedes connaissances pour favoriser le progrès commun ; la coopérationcomme moteur de réussite ; l’intégritéabsolue comme pilier de confiance ; et l’excellencecomme signature de la qualité tunisienne.

À ces piliers s’ajoute une ambition internationale claire : celle de positionner le savoir-faire tunisien comme une référence mondiale et de co-construire des solutions adaptées aux enjeux globaux de ses clients.

«Ces vingt années représentent bien plus qu’un anniversaire ; elles témoignent de la puissance de notre modèle collaboratif», a déclaré Imed El Abed, président de Get’IT. «Notre force réside dans notre capacité à unir nos talents pour innover et créer de la valeur équitable pour tous nos partenaires. Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement notre passé, nous nous engageons à construire un futur qui soit à la fois performant, inclusif et durable.»

Une expertise complète

Pour relever les défis complexes de la transformation digitale, Get’IT mobilise un large éventail de compétences. Le groupement ne se contente pas de fournir des services ; il conçoit et intègre des écosystèmes technologiques complets, de l’infrastructure à l’application métier. Son expertise s’ancre d’abord dans la maîtrise des fondations technologiques robustes et sécurisées, incluant des solutions de pointe en cloud, cybersécurité, gestion de data centers et systèmes embarqués.

Sur ce socle, le groupement déploie son savoir-faire en ingénierie de solutions innovantes, développant des logiciels sur-mesure, des applications web et mobiles performantes et des architectures télécoms résilientes. À l’ère du Big Data, Get’IT excelle dans la valorisation stratégique de la donnée, qu’il transforme en avantage compétitif grâce à l’Intelligence artificielle (IA) et l’Internet des Objets (IoT). Cette approche intégrée se concrétise par le développement de plateformes pionnières dans des secteurs d’avenir comme la e-santé, le e-tourisme et la modernisation des services publics (e-gouvernement).

Cet arsenal technologique est renforcé par une offre d’accompagnement stratégique (conseil, audit, gestion de projet, intégration), garantissant une appropriation réussie et durable des solutions mises en œuvre.

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Rapport │ La Tunisie présente un «risque élevé» de torture et de mauvais traitements

27. Juni 2025 um 13:34

Pour 2025, l’Index mondial de la torture classe la Tunisie pays comme présentant un risque élevé de torture et de mauvais traitements, sur la base des données recueillies en 2023 et 2024.

Plus d’une décennie après la révolution qui avait mis fin à des décennies de torture systématique et d’impunité, l’espoir d’un tournant durable en matière de respect des droits fondamentaux semble s’amenuiser.

Bien que la Tunisie ait ratifié une grande majorité des conventions et protocoles relatifs à la torture et qu’elle ait inscrit des principes généraux dans ses constitutions de 2014 et 2022, «ces pratiques persistent en raison de l’absence de réformes profondes du système sécuritaire et judiciaire.»

«La plupart des cadres juridiques restent inchangés, et la torture ainsi que les mauvais traitements demeurent des pratiques courantes, en particulier dans le cadre des actions des forces de l’ordre envers les victimes les plus vulnérables», précise le rapport, réalisé avec la participation de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), l’association Ifriqiya, L’Association tunisienne pour la justice et l’égalité (Dalj), l’Association tunisienne Awledna (ATA), Sanad Centre de Conseil, OMCT et Alliance contre la torture (ACT).

La Tunisie dans l’Index mondial de la torture 2025

Nous reproduisons ci-dessous la fiche d’information relative à la Tunisie de l’«Index Mondial de la torture 2025».

«Le recours à la violence par les agents des forces de l’ordre, tant dans l’espace public que dans les postes de police demeure une pratique courante. Il en va de même dans les prisons où les agressions par les agents pénitentiaires sont accrues par les effets délétères de la surpopulation carcérale. Au cours des dernières années, des dizaines de cas de morts suspectes ont été documentés, des procès visant la communauté LGBTQIA+ ont été ouverts sur la base de tests anaux dégradants, et de nombreux cas d’expulsions forcées, d’arrestations et de déplacements arbitraires vers les zones frontalières, ainsi que de violences institutionnelles contre les personnes en déplacement, ont été rapportés. Depuis mai 2024, au moins huit employé·e·s d’ONG et deux anciens responsables locaux ont été arrêtés, et plus de 40 personnes sont sous enquête pour leur soutien aux migrant·e·s et réfugié·e·s.

«Les poursuites pour torture et mauvais traitements sont rares, les peines prononcées restent légères, et les réparations accordées aux victimes sont inadéquates.

«À la suite du coup de force du 25 juillet 2021, initié par le président de la République, la répression contre les acteurs de la société civile s’est intensifiée. Le démantèlement des institutions démocratiques, la restriction de la liberté d’expression, les poursuites judiciaires et l’emprisonnement des opposants politiques sur des accusations infondées – complot contre l’État, terrorisme, blanchiment d’argent, corruption – ont instauré un climat de peur. À cela s’ajoutent le harcèlement des défenseur·e·s des droits humains, l’ingérence de l’exécutif dans la justice et l’adoption de lois répressives interdisant toute critique.»

Rapport d’activité de Sanad (juin 2024 – mai 2025)

Sanad a accueilli 166 nouveaux bénéficiaires, victimes directes et indirectes de torture et mauvais traitements aux multiples facettes : des violences fondées sur la discrimination raciale ou sexuelle, au harcèlement policier en lien avec le fichage, en passant par les agressions parfois graves sur la voie publique, dans les postes de police, en prison et ayant dans certains cas conduit à la mort de la victime.

Sanad Care a ainsi accompagné des nombreux bénéficiaires, nouveaux comme anciens, dans la reconstruction de leur vie et la réparation des dégâts souvent terribles occasionnés par la violence d’État sur les plans psychologique, social et médical. Les histoires d’Eyad, Aicha, Bayrem, Asma et bien d’autres racontées dans le rapport témoignent de l’impact crucial de l’assistance pluridisciplinaire offerte par l’équipe Sanad sur leur vie.

Conscient que chaque parcours est unique, Sanad adapte son assistance aux besoins spécifiques de chaque bénéficiaire. Cette approche est rendue possible grâce à un réseau de professionnels et des partenaires institutionnels, comprenant des médecins et psychologues, des avocats spécialisés, ainsi que des associations et des institutions publiques. C’est dans cette complémentarité d’expertises que réside l’une des principales forces du programme.

«Sanad est une aventure humaine menée avec et pour les victimes de torture et mauvais traitements afin de rétablir leur dignité. C’est aussi l’histoire d’une lutte déterminée pour la justice et contre l’impunité», dit Me Mokhtar Trifi, doyen et vice-président de l’OMCT.

Pendant l’année écoulée, Sanad Elhaq a fourni à ses bénéficiaires une assistance juridique adaptée à chaque cas, selon des modalités d’intervention réajustées continuellement en fonction de l’évolution de la situation mais aussi du contexte politique et sécuritaire.

Sanad Elhaq a ainsi donné de nombreux conseils juridiques, accompagné des bénéficiaires dans des démarches administratives ainsi que lors de convocations policières douteuses. Cette assistance juridique de proximité a permis d’améliorer concrètement la vie de plusieurs victimes.

En parallèle, le groupe d’action judiciaire de Sanad Elhaq a poursuivi et initié de nouveaux contentieux techniques stratégiques dont l’issue demeure suspendue au devenir de l’état de droit actuellement mis à mal.

Enfin, au-delà d’un bilan d’activités, le rapport Sanad est un outil de sensibilisation et de plaidoyer. Il rappelle que la torture n’est pas un phénomène du passé mais reste une pratique actuelle, insidieuse, capable de frapper n’importe qui, à n’importe quel moment. Ce rapport invite à la vigilance, à l’engagement et à la solidarité, pour construire ensemble une société plus juste et plus humaine.

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