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Bruxelles dévoile un plan d’armement de 150 milliards d’euros

22. Mai 2025 um 18:06

Un nouveau fonds phare pour les achats d’armes a été signé mercredi 21 mai par les ambassadeurs de l’Union européenne, qui sera mis en place rapidement pour fournir des prêts de 150 milliards d’euros (170 milliards de dollars) pour des projets de défense, en raison des craintes concernant la Russie et des doutes sur la future protection de l’Europe contre les États-Unis.

La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE, a proposé ce fonds en mars alors que les dirigeants européens craignaient de plus en plus de ne pas être sûrs que l’administration de Donald Trump les défendrait contre les attaques.

Alarmés par la progression de l’armée russe en Ukraine et craignant d’être la prochaine cible de Moscou, les pays de l’UE ont déjà augmenté leurs dépenses de défense de plus de 30 % au cours des trois dernières années. Mais les dirigeants européens estiment que cela n’est pas suffisant.

L’initiative de l’UE, connue sous le nom de Security Action for Europe (SAFE), vise à briser les barrières nationales en finançant des projets communs entre les pays de l’UE et comporte un fort élément « acheter européen » car elle vise à renforcer l’industrie de la défense du continent, comme le rapporte Reuters.

Pour qu’un projet soit éligible au financement SAFE, 65 % de sa valeur doit provenir d’entreprises basées dans l’UE, dans l’Espace économique européen au sens large ou en Ukraine.

Toutefois, les entreprises des pays ayant signé un partenariat de sécurité et de défense avec l’UE peuvent également être éligibles, à condition de remplir des conditions supplémentaires.

Ces prêts seront ouverts aux pays non membres de l’UE, comme la Norvège et l’Ukraine, qui ont signé un partenariat de défense et de sécurité, ainsi qu’au Royaume-Uni. La Grande-Bretagne, qui a signé un accord de partenariat similaire avec l’UE le 19 mai à Londres, ou les pays candidats.

La Commission a utilisé une procédure accélérée pour lancer la législation, contournant le Parlement européen et ne nécessitant qu’une majorité qualifiée des 27 États membres de l’UE.

Les ambassadeurs représentant ces pays se sont mis d’accord mercredi sur une législation négociée au cours des deux derniers mois, qui conserve une grande partie de la proposition initiale. Les ministres devraient l’approuver le 27 mai, dernière étape juridique du processus.

Antonio Costa, président du Conseil européen des dirigeants de l’UE, a salué l’accord de mercredi comme « une étape importante vers une Europe plus forte ».

La proposition de règlement en cours d’approbation stipule que le coût des composants produits par l’industrie européenne de défense (établie dans l’UE, dans un pays de l’EEE/AELE ou en Ukraine) ne doit pas être inférieur à 65 % du coût total de l’équipement militaire final. Le pourcentage restant, jusqu’à 35 %, peut provenir de pays non membres de l’UE, de pays de l’EEE/AELE ou d’Ukraine.

Il est à noter que pour la participation de la Turquie, comme pour tous les autres pays candidats à l’adhésion, un type d’accord différent doit être conclu, qui sera approuvé par le Conseil.

« Safe » fait partie d’un programme plus vaste de réarmement du continent européen, « ReArm Europe », présenté fin mars par la Commission européenne, qui vise à mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros.

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Économie allemande : vers zéro croissance pour 2025 ?

22. Mai 2025 um 16:30

Le Conseil allemand des experts économiques prévoit une croissance nulle pour l’économie allemande cette année. La principale raison étant la politique douanière américaine. L’espoir d’une relance de la croissance est toutefois perceptible dans le prochain plan économique du nouveau gouvernement.

« L’économie allemande sera affectée dans un avenir proche par deux facteurs : la politique douanière américaine et le plan économique du gouvernement ». C’est ce qu’a déclaré mercredi 21 mai la présidente du Conseil allemand des experts économiques, Monika Schnitzer. Elle présentait plus tôt dans la journée le rapport de printemps des « sages » de l’économie et mettait en avant simultanément le défi et l’opportunité de la période actuelle.

« Cependant, les risques risquent de l’emporter sur les avantages cette année. L’économie allemande traverse encore une phase de forte faiblesse et a récemment peu bénéficié de la croissance économique mondiale. L’introduction de droits de douane par les États-Unis pèse sur l’activité économique mondiale et le commerce international de marchandises »,indique encore le rapport. Tout en soulignant que le marché américain est le plus important pour les exportateurs allemands. Puisque ces derniers y ont exporté 10,4 % de leurs marchandises en 2024. Soit le pourcentage le plus élevé depuis 2002.

« Si le conflit commercial entre l’UE et les États-Unis s’intensifie davantage, cette incertitude en matière de politique commerciale pourrait avoir un impact négatif sur les décisions d’investissement des entreprises ». Ainsi ont déclaré les économistes, expliquant la révision à la baisse de leur précédente prévision de croissance de 0,4 %. Sachant que la Commission européenne a déjà révisé ses prévisions pour l’économie allemande, de 0,7 % à zéro. Les cinq « sages » estiment cependant que le PIB allemand augmentera de 1 % en 2026.

Le Conseil s’attend simultanément à un coup de pouce significatif à l’économie grâce au prochain paquet économique du nouveau gouvernement fédéral. Et il évalue positivement les récents changements constitutionnels concernant le « frein à l’endettement ». « Si elles sont utilisées correctement, elles offrent des opportunités de modernisation et de relance économique », souligne le rapport. Et ce, en vue de lever les restrictions d’emprunt et de créer un fonds spécial de 500 milliards d’euros pour l’entretien des infrastructures de base. Le « défi principal » est l’utilisation des fonds pour véritablement conduire à la croissance.

« L’impact à long terme sur le PIB est d’autant plus important que ces fonds sont utilisés à des fins d’investissement. Si, au contraire, ces fonds sont davantage utilisés pour la consommation, cela augmenterait le ratio d’endettement », a averti Achim Truger, membre du Conseil. Tout en qualifiant d’« insuffisantes » les mesures de protection prises jusqu’à présent, qui, estime-t-il, « créent une marge de manœuvre importante pour réaffecter les dépenses du budget principal, à hauteur de 1,2 % du PIB ».

Au final les économistes considèrent que les mesures prises jusqu’à présent pour limiter la bureaucratie sont insuffisantes. De même qu’ils estiment le coût de l’accomplissement des obligations bureaucratiques à environ 65 milliards d’euros par an. Le rapport souligne également que « l’acceptation sociale des changements structurels dépend dans une large mesure de notre capacité à créer des perspectives d’avenir pour les régions particulièrement touchées par la stagnation économique ».

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Le système financier mondial est menacé, alerte la BCE

22. Mai 2025 um 15:28

La Banque centrale européenne (BCE) tire la sonnette d’alarme pour inciter les investisseurs à se tourner vers d’autres actifs que les actifs américains, dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant le risque qui accompagne désormais les « valeurs refuges » traditionnelles en raison des tarifs douaniers de Donald Trump. 

Mercredi 21 mai 2025 dans sa « Revue de stabilité financière », elle a prévenu que les inquiétudes actuelles des investisseurs pourraient avoir un impact sur le système financier mondial.

La BCE estime que l’abandon des actifs considérés comme des « valeurs refuges », tels que le dollar et les obligations d’État américaines, suite aux annonces de Trump sur les tarifs douaniers en avril, pourrait indiquer un « changement de régime fondamental ».

Cela augmente le risque de « changements plus larges dans les flux de capitaux mondiaux ». Et« cela pourrait potentiellement avoir des implications de grande portée pour le système financier mondial ».

« Le changement brutal de la politique tarifaire américaine fait partie d’un changement plus large de l’environnement géopolitique, avec des implications économiques et financières qui pourraient mettre à l’épreuve davantage la stabilité financière de la zone euro, a déclaré le vice-président de la BCE, Luis de Guindos. L’incertitude demeure dans de nombreux domaines politiques importants au-delà du commerce ».

La BCE a également souligné les risques liés aux cryptomonnaies, telles que les stablecoins, notamment compte tenu de la hausse des valorisations et des interconnexions plus étroites entre l’écosystème des actifs numériques et la finance traditionnelle. Cela « augmente les chances de canaux de transmission importants », note la BCE.

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Grande-Bretagne : l’inflation atteint 3,5 % en avril

22. Mai 2025 um 15:23

L’inflation au Royaume-Uni a augmenté plus que prévu, atteignant son taux le plus élevé depuis plus d’un an. Les ménages ayant été touchés par une série de hausses de prix au cours de ce qui a été qualifié de « terrible avril » dans les médias britanniques.

L’augmentation des prix de l’énergie, de l’eau et d’autres prix déterminés administrativement a poussé l’inflation à 3,5 % contre 2,6 %, a déclaré mercredi 21 mai l’Office for National Statistics du Royaume-Uni. Ce chiffre est supérieur aux prévisions de 3,4 % de la Banque d’Angleterre et aux 3,3 % attendus par les économistes.

L’inflation des services, que la Banque d’Angleterre (BoE) surveille de près pour détecter des signes de pressions sous-jacentes sur les prix, s’est accélérée à 5,4 % contre 4,7 %. La banque centrale s’attendait à un taux de 5%.

Ces chiffres reflètent en grande partie une augmentation de 6,4 % du plafond des prix de l’énergie — le plafond maximal autorisé par les fournisseurs pour augmenter les prix du gaz et de l’électricité. Les consommateurs ont également dû faire face à des factures d’eau, des tarifs de train et des taxes locales plus élevés, alors qu’un large éventail de dépenses de base a augmenté.

Ces fortes augmentations ont coïncidé avec l’introduction d’une augmentation de 26 milliards de livres (34,8 milliards de dollars) des cotisations sociales payées par les employeurs et d’une augmentation de près de 7 % du salaire minimum, toutes deux annoncées dans le budget d’octobre.

Les enquêtes ont montré qu’un pourcentage élevé d’entreprises prévoyaient d’augmenter leurs prix afin de protéger leurs marges bénéficiaires.

Cela laisse l’inflation bien au-dessus de son objectif de 2 %, la BoE s’attendant à ce que le taux s’accélère encore pour atteindre un pic de 3,7 % en septembre. Il s’agit d’un nouveau coup dur pour le Premier ministre Keir Starmer, alors que les ménages sont confrontés à une nouvelle pression sur le coût de la vie à un moment où les tarifs douaniers de Donald Trump pèsent sur les perspectives économiques.

La reprise devrait s’avérer temporaire et la BoE ne s’attend pas à des effets secondaires, où les travailleurs et les entreprises réagiraient en augmentant leurs revendications salariales et leurs prix. Cependant, la croissance des salaires restant obstinément élevée, les décideurs politiques continuent de privilégier une approche progressive pour réduire les taux d’intérêt.

Enfin, la livre sterling s’échangeait 0,5 % plus haut par rapport au dollar mercredi matin à Londres.

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Algérie : les cinq plus grandes mines pour un changement qualitatif de l’économie du pays

22. Mai 2025 um 14:10

Les cinq mines les plus importantes d’Algérie figurent en tête de la liste des projets stratégiques sur lesquels l’État compte pour réaliser un changement qualitatif dans la structure de l’économie nationale.

Ces projets représentent un point de départ pratique pour diversifier les sources de revenus, renforcer les industries manufacturières et réduire la dépendance au pétrole et au gaz, soutenus par des investissements massifs et l’emploi de milliers de travailleurs.

Selon les données de l’Energy Platform, basée à Washington publiées le 21 mai 2025, les cinq principales mines d’Algérie sont au cœur de la vision du pays visant à exploiter son potentiel minéral qui jusqu’à récemment n’était exploité qu’à 10 %.

Les cinq principales mines d’Algérie comprennent des ressources de minerai de fer, de phosphate, de zinc et de plomb, et leurs perspectives s’étendent à l’or et même aux diamants.

Avec les directives du président algérien Abdelmadjid Tebboune de faire des ressources minérales une priorité dans la politique économique, le rythme des travaux sur le terrain s’est accéléré pour lancer et activer de grands projets miniers qui avaient été reportés pendant des décennies. Des partenariats nationaux et internationaux ont été mobilisés pour les mener à bien dans des délais records.

2023, année de la résurgence minière

Cette décision représente une véritable transformation, puisque 2023 a été témoin de ce que l’on peut décrire comme « l’année de la résurgence minière », suite au lancement d’un certain nombre de ces projets à travers le pays, du sud-ouest à l’extrême nord-est.

On estime actuellement que l’Algérie n’a exploité que 10 % de ses ressources minérales. Ce qui renforce l’importance des efforts actuels de l’État pour accélérer l’exploitation des cinq mines les plus importantes d’Algérie.

Dans ce contexte, les projets ne représentent pas seulement des sommes colossales dans le budget de l’État, mais plutôt de véritables outils pour remodeler l’économie nationale et parvenir à un développement global dans les différentes régions du pays, du sud-ouest à l’extrême-est.

Grâce à la nouvelle structure législative et à la volonté de créer de la valeur ajoutée, les cinq mines les plus importantes d’Algérie sont sur le point de devenir l’épine dorsale de l’industrie manufacturière et un puissant moteur de croissance économique en dehors du secteur des hydrocarbures.

Les principales mines d’Algérie

Mine de GharJbilet

La mine de Ghar Djebilet est la plus grande des cinq principales mines d’Algérie, avec une réserve massive estimée à 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer, dont 1,75 milliard de tonnes sont directement exploitables.

La mine, découverte en 1952, est située dans le sud-ouest de l’Algérie. Cependant, son exploitation réelle n’a commencé qu’en 2022, ce qui en fait l’un des projets les plus retardés en Algérie, malgré son importance.

Le projet a été lancé dans le cadre d’un partenariat algéro-chinois sous la supervision de la Société nationale du fer et de l’acier (FERA) et du consortium chinois CMH.

Mine du mont Onq

La mine de Jebel Onq est le deuxième plus grand projet parmi les cinq plus grandes mines d’Algérie et représente l’épine dorsale du projet intégré de phosphate dans l’est du pays.

Selon les données du secteur minier algérien sur la plateforme énergétique spécialisée, Jebel Onq couvre les provinces de Tébessa, Souk Ahras, Skikda et Annaba.

Les réserves de la mine sont estimées à 2,8 milliards de tonnes de phosphate et le projet vise à produire 10 millions de tonnes de matière première par an, 6 millions de tonnes de concentré de phosphate et environ 4 millions de tonnes d’engrais.

La valeur des investissements dans la mine de Jebel Onq s’élève à environ 7 milliards de dollars et est le résultat d’un partenariat entre des sociétés nationales (Asmidal et Mines algériennes) et des sociétés chinoises (Wuhan et Yunnan Tian’an).

Mine de Tala Hamza

La mine de Tala Hamza-Oued Amizour est un nouveau projet inscrit dans les plans du ministère de l’Energie et des Mines. Elle est située dans la région de Tala Hamza de la province de Béjaia et s’étend sur une superficie de 23,4 hectares.

Wadi Amizour est également l’une des cinq premières mines d’Algérie, avec des réserves estimées à 34 millions de tonnes de minerai de zinc, ce qui la place parmi les dix premières au niveau mondial. La première pierre du projet a été posée fin 2023 dans le cadre d’un partenariat algéro-australien avec un investissement de 400 millions de dollars.

Prévue pour être mise en service en juillet 2026, la mine devrait produire environ 170 000 tonnes de concentré de zinc et 30 000 tonnes de plomb par an, créant des milliers d’emplois et soumise à des normes environnementales strictes.

Mine d’Amsemsa

La mine d’or d’Amsemsa, située à 460 kilomètres dans la région d’Ain Guezzam à l’ouest de la province de Tamanrasset, à l’extrême sud du pays près de la frontière avec le Niger, et découverte et développée par GMA Resource Plc, est l’une des cinq premières mines d’Algérie, étant la mine d’or la plus productive du pays.

Les gisements d’or de la mine s’élèvent à environ 70 tonnes, avec des réserves estimées à environ 3,38 millions de tonnes. Elle représente un échantillon des mines dispersées dans la région du Hoggar, dans le sud de l’Algérie, une région au terrain géologique difficile et aux métaux précieux abondants.

L’Algérie possède un stock important de métaux précieux, notamment d’or. Ce qui lui a permis de se classer en tête de la liste des pays d’Afrique et troisième du monde arabe en termes de taille de ses réserves d’or, qui, selon les statistiques de l’Organisation mondiale de l’or, sont estimées à 173,6 tonnes.

Mine de Jebel Reggane

Bien qu’elle ne soit pas encore pleinement exploitée, la région de Jebel Reggane dans la province d’Adrar est considérée comme ayant un potentiel important de production de diamants, selon des études géologiques récentes.

Ce site fait actuellement l’objet d’une exploration intensive et pourrait devenir une mine prometteuse à l’avenir, le plaçant parmi les cinq premières mines d’Algérie.

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Fusillade à Washington DC : deux diplomates israéliens tués

22. Mai 2025 um 12:01

Deux membres du personnel de l’ambassade d’Israël ont été tués dans une fusillade à Washington DC. Cela s’est produit mercredi soir 21 mai, près du Musée juif de la capitale américaine.

Le ministère israélien des Affaires étrangères confirme que les victimes sont Yaron Lischinsky et Sarah Lynn Milgrim. Un suspect est en garde à vue. « Le suspect a scandé ‘Libérez, libérez la Palestine’ pendant sa détention », déclare Pamela Smith, chef de la police métropolitaine de Washington. « Nous pensons que la fusillade a été commise par un seul suspect », a-t-elle ajouté.

Les dirigeants américains et israéliens ont condamné cette tuerie. Tandis que la Chine a exhorté les parties concernées, en particulier Israël, à ne pas recourir à l’escalade.

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L’UE va octroyer 4 milliards d’euros de prêt à l’Égypte

21. Mai 2025 um 16:33

L’Union européenne fournira 4 milliards d’euros d’aide financière à l’Égypte suite à un accord entre les 27 États membres et le Parlement européen. L’annonce a été faite récemment par le Conseil européen.

Cette assistance macroéconomique, sous forme de prêts, permettra à l’Égypte, en combinaison avec un programme du Fonds monétaire international (FMI), de couvrir une partie de ses besoins de financement, a précisé le Conseil européen dans le communiqué.

Toutefois, le décaissement de cette assistance macroéconomique est lié à des « progrès satisfaisants » dans la mise en œuvre à la fois des mesures prévues dans le programme du FMI, pour la période 2024-2027, et des mesures supplémentaires à convenir par la Commission européenne et le Caire, selon l’annonce.

A souligner également que ledit accord doit être formellement approuvé par les 27 et le Parlement européen.

Rappelons que l’Union européenne et l’Égypte ont signé en mars 2024 un accord bilatéral de « partenariat stratégique » qui comprend une promesse de financement total de 7,4 milliards d’euros, dont 5 milliards d’aide macroéconomique. La première tranche, d’un montant de 1 milliard d’euros, a été libéré en avril 2024.

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Les exportations chinoises de smartphones vers les États-Unis chutent de 72 %

21. Mai 2025 um 15:00

Les expéditions chinoises d’iPhones et d’autres smartphones d’Apple vers les États-Unis sont tombées à leur plus bas niveau depuis 2011 en avril, à 72 %, soulignant l’impact des tarifs douaniers de Trump sur les échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies du monde. 

Plus précisément, les exportations de smartphones ont chuté de 72 % en avril, passant sous la barre des 700 millions de dollars. Tandis que les exportations totales chinoises vers les États-Unis ont chuté de 21 %, selon les données publiées le 20 mai par le magazine Capital.

Les investisseurs craignent que les tensions commerciales n’érodent une partie des échanges bilatéraux entre les États-Unis et la Chine, qui ont atteint 690 milliards de dollars en 2024, décimant les industries et augmentant les prix pour les consommateurs.

Les trois principaux produits importés par les États-Unis de Chine en 2024 étaient les smartphones, les tablettes et les batteries lithium-ion.

La valeur des exportations de composants de téléphone vers l’Inde – qui abrite la plus grande base de production d’iPhone d’Apple en dehors de la Chine – a presque quadruplé au cours de l’année écoulée. Apple a accéléré le transfert de sa production vers l’Inde, bien que Trump ait récemment exprimé son opposition.

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Changement climatique : pertes de 28 milliards d’euros par an pour le secteur agricole

21. Mai 2025 um 13:45

L’industrie agricole de l’Union européenne perd 28 milliards d’euros par an en raison des risques climatiques croissants tels que les sécheresses et les inondations, selon une nouvelle étude européenne.

Ce coup dur, dû aux conditions météorologiques défavorables, équivaut à environ 6 % de la production agricole, selon un rapport publié mardi 20 mai par la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission européenne.

Et comme le prévient le rapport, les dommages liés au climat pourraient atteindre 40 milliards d’euros d’ici le milieu du siècle.

« Le changement climatique et ses conséquences pourraient limiter l’accès des agriculteurs au financement, car les banques pourraient devenir encore plus réticentes à prendre des risques qu’aujourd’hui ». C’est ce qu’a déclaré Christophe Hansen, commissaire européen à l’Agriculture et à l’Alimentation, dans un communiqué, appelant à agir pour faire face aux risques climatiques dans le secteur.

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France : un rapport pointe l’influence croissante des Frères musulmans

21. Mai 2025 um 10:25

Un rapport sur les « Frères musulmans« , commandé par le gouvernement français, conclut que le groupe représente une « menace pour la cohésion nationale » avec la montée de l’extrémisme islamiste « depuis Al-Qaïda » au niveau municipal. Le document, qui a été consulté par l’AFP, va être examiné mercredi 21 mai par le Conseil de défense.

Le rapport précise : « Cette menace, même en l’absence de recours à des actions violentes, crée le risque de saper le tissu associatif et les institutions républicaines (…) et, plus largement, la cohésion nationale ».

Le rapport souligne que les Frères musulmans « s’appuient sur une organisation solide, mais l’islam politique se propage principalement au niveau local », considérant que la propagation de cet extrémisme islamique « émerge d’Al-Qaïda » et constitue « une menace à court et moyen terme ».

Le rapport souligne le « caractère destructeur du projet des Frères musulmans », soulignant que ce projet vise à « œuvrer sur le long terme pour parvenir progressivement à des changements dans les normes locales et nationales, notamment celles liées à la laïcité et à l’égalité entre les hommes et les femmes ».

A souligner que ledit rapport a été préparé par deux hauts fonctionnaires qui ont interrogé 45 professeurs d’université et effectué des visites en France et à travers l’Europe.

Les auteurs estiment que cet « extrémisme islamique au niveau municipal » pourrait avoir un « impact croissant sur l’espace public et la politique locale », avec des « réseaux œuvrant à créer un isolement sociétal, conduisant à la formation de communautés islamiques de plus en plus nombreuses ».

Selon l’AFP, il existe en France environ 140 lieux de culte liés aux Frères musulmans, auxquels s’ajoutent 68 autres sites considérés comme « proches » de ceux-ci. Il existe également environ 280 associations affiliées actives dans divers domaines, notamment la religion, le travail caritatif, l’éducation, le secteur professionnel, la jeunesse et les activités financières.

Cependant, les superviseurs du rapport ont confirmé qu’« il n’existe aucun document récent démontrant les efforts des Frères musulmans pour établir un État islamique en France ou y appliquer la charia ».

Les auteurs du rapport recommandent « une action à long terme sur le terrain pour freiner la montée de l’islam politique ». Tout en soulignant que cela doit s’accompagner d’une « sensibilisation du public » à travers « un discours laïc renouvelé et des initiatives fortes et positives envers les musulmans ».

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L’UE va réexaminer l’accord d’association avec Israël suite au blocus de Gaza

21. Mai 2025 um 08:46

L’Union européenne va réexaminer l’accord d’association avec Israël, annonce la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, après que la Grande-Bretagne a appuyé sur le bouton des sanctions contre Israël en raison de la crise humanitaire à Gaza.

L’agence de presse néerlandaise ANP, citant le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Feldab, a rapporté que Mme Kallas a décidé d’ordonner la révision de l’accord d’association euro-méditerranéen entre les Communautés européennes et leurs États membres, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part, en raison de la décision d’Israël d’interdire l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. « C’est à Israël d’autoriser l’aide humanitaire », a-t-elle déclaré, selon Reuters.

A noter que l’armée israélienne a annoncé le début d’une nouvelle opération, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’Israël prendrait le contrôle de toute la bande de Gaza.

En outre, Israël bloque l’entrée de l’aide médicale, de la nourriture et du carburant à Gaza depuis début mars. Ce qui a poussé les experts à mettre en garde contre une famine imminente.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lamy, a déclaré que l’attaque n’était pas la solution au retour des otages restants, appelant Israël à mettre fin au blocus de l’aide humanitaire et condamnant ce qu’il a appelé « l’extrémisme » dans certaines parties du gouvernement israélien.

« Nous ne pouvons rester inactifs face à cette nouvelle détérioration. Elle est contraire aux principes qui sous-tendent notre relation bilatérale », a martelé M. Lamy aux parlementaires. « Franchement, c’est un affront aux valeurs du peuple britannique. C’est pourquoi j’annonce aujourd’hui que nous avons suspendu les négociations avec le gouvernement israélien sur un nouvel accord de libre-échange ».

Pour sa part, M.Starmer a indiqué, mardi 20 mai, que lui-même ainsi que les dirigeants de la France et du Canada étaient choqués par l’escalade militaire à Gaza, réitérant leurs appels à un cessez-le-feu.

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L’Espagne bloque plus de 65 000 annonces Airbnb

20. Mai 2025 um 19:52

Le ministère espagnol de la Protection des droits des consommateurs a annoncé lundi 19 mai avoir ordonné à Airbnb de supprimer plus de 65 000 annonces de location de logements de sa plateforme, affirmant qu’elles violaient la réglementation en vigueur.

Le gouvernement espagnol, ainsi que les municipalités et les autorités régionales, ont lancé une « campagne » pour réprimer la location de logements touristiques via des plateformes telles qu’Airbnb et Booking.com, qui, selon de nombreux Espagnols, alimentent le surtourisme, réduisent les propriétés disponibles et rendent la location hors de portée des locaux.

La majorité des annonces qui seront supprimées de la plateforme Airbnb ne divulguaient pas le numéro de licence, tandis que d’autres ne précisaient pas si le propriétaire était une personne physique ou une entreprise, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un porte-parole de l’entreprise n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Le ministre de la Consommation, Pablo Bushidui, a déclaré que son objectif était de mettre fin au « manque de contrôle » général et à « l’illégalité » dans les entreprises de location de logements et de « favoriser l’accès au logement et protéger les droits des consommateurs ».

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France – Scandale Nestlé Waters : un rapport sanitaire censuré avec la complicité de l’État

20. Mai 2025 um 18:42

Un rapport sanitaire défavorable à Nestlé Waters aurait été délibérément édulcoré par plusieurs services de l’État pour protéger les intérêts du géant agroalimentaire, révèlent une enquête conjointe de Radio France et Le Monde.

Des échanges entre le préfet du Gard, plusieurs ministères et l’Agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie montrent que ce rapport, concernant la contamination des forages de la marque Perrier à Vergèze (Gard), aurait été modifié à la demande de Nestlé. Il s’agissait de dissimuler la présence de bactéries, d’herbicides, ainsi que de métabolites de pesticides, parfois interdits depuis des années.

Ces révélations, issues du rapport de la commission d’enquête sénatoriale sur la fraude aux eaux minérales et rendues publiques lundi 19 mai par le rapporteur socialiste Alexandre Ouizille, s’appuient notamment sur le témoignage d’un lanceur d’alerte. Ce dernier rapporte qu’au moins un fonctionnaire a refusé d’avaliser les modifications en retirant sa signature.

Des documents internes consultés par les journalistes révèlent également que ce maquillage du rapport visait à éviter un scandale impliquant directement le gouvernement, inquiet que sa connivence avec Nestlé soit exposée. Des courriels montrent en outre l’inquiétude d’agents sanitaires concernant l’absence de traçabilité dans la destruction de bouteilles contaminées.

Rappelons qu’en 2024, la multinationale Nestlé a admis avoir eu recours à des procédés interdits afin de remédier à des contaminations, notamment d’origine bactérienne. Ces pratiques vont à l’encontre de la réglementation européenne, qui exige que les eaux minérales naturelles soient d’une qualité microbiologique irréprochable.

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Les exportations automobiles coréennes chutent de près de 4 % en avril

20. Mai 2025 um 16:39

Les exportations automobiles coréennes ont diminué en avril par rapport à l’année précédente, en raison d’une forte baisse des exportations vers les États-Unis. Et ce, après que Washington a imposé de lourds droits de douane sur les voitures fabriquées à l’étranger.

Les expéditions sortantes d’automobiles coréennes ont atteint 6,53 milliards de dollars le mois dernier, en baisse de 3,8 % par rapport à l’année précédente. C’est ce qu’il ressort des données du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Énergie publiées le 19 mai.

Par région, les exportations vers l’Amérique du Nord ont chuté de 17,8 % sur un an pour atteindre 3,36 milliards de dollars – celles vers les États-Unis ayant chuté de 19,6 % pour atteindre 2,89 milliards de dollars -, indique l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

En revanche, les exportations de la Corée du Sud vers l’Union européenne ont augmenté de 26,7 %. Soit pour atteindre 953 millions de dollars. Et ce grâce aux fortes ventes de l’EV3 de Kia et du Casper Electric de Hyundai Motor.

Au niveau national, les ventes de voitures ont augmenté pour le troisième mois consécutif en avril, progressant de 6,7 % par rapport à l’année précédente.

Cette augmentation a été tirée par une forte demande de véhicules électriques et de modèles hybrides. Leurs ventes augmentant respectivement de 50,3 % et de 29,9 % sur un an.

Les véhicules électriques et hybrides représentaient 46 % des 151 000 véhicules vendus sur le marché coréen le mois dernier.

L’industrie automobile sud-coréenne surveille l’impact des droits de douane de 25 % imposés par l’administration Trump. Lesquels sont entrés en vigueur le 3 avril.

En réponse, le gouvernement coréen a annoncé son intention d’injecter 2 000 milliards de wons supplémentaires (1,43 milliard de dollars) de liquidités dans le secteur. Et ce, en plus des 13 000 milliards de wons de financement précédemment promis.

Séoul s’est également engagé à envisager une série de mesures pour stimuler le secteur automobile national. Avec notamment l’élargissement des subventions pour l’achat de véhicules électriques. Mais aussi l’extension des incitations fiscales pour les acheteurs de voitures neuves et des efforts pour diversifier les marchés d’exportation.

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UE propose au G7 de réduire le plafond du prix du pétrole russe à 50 dollars le baril

20. Mai 2025 um 15:29

L’Union européenne va proposer aux ministres des Finances du G7 de réduire le plafond actuel du prix du pétrole russe à 60 dollars le baril, dans le cadre du nouveau paquet de sanctions contre Moscou.

« C’est un point que nous avons souligné du côté de la Commission dans le cadre du 18e paquet de sanctions. Je m’attends à un certain intérêt de la part des autres partenaires du G7 à cet égard et à des discussions », a déclaré lundi 19 mai aux journalistes le commissaire européen à l’Économie, Valdis Dombrovskis.

M. Dombrovskis n’a pas mentionné le niveau auquel l’UE souhaiterait que le plafond des prix soit réduit. Mais les responsables de l’UE informés des discussions ont déclaré qu’elle proposerait 50 dollars le baril.

Les pays du G7 comprennent les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon. La Commission européenne et le président des ministres des Finances de la zone euro participent également aux réunions des ministres des Finances du G7.

Le plafond des prix du G7 a été convenu en décembre 2022, interdisant le commerce du pétrole brut russe transporté par pétroliers si le prix payé est supérieur à 60 dollars le baril et interdisant aux compagnies de transport maritime, d’assurance et de réassurance de déplacer des cargaisons de brut russe dans le monde entier. Et ce, à moins qu’il ne soit vendu à un prix inférieur au plafond des prix.

Cette mesure visait à réduire les revenus de la Russie afin qu’elle ait moins d’argent pour financer son invasion de l’Ukraine. Tout en empêchant une chute brutale de l’offre mondiale de pétrole.

La Russie a contourné le plafond de prix du G7 grâce à une « flotte fantôme » de pétroliers non assurés par des sociétés occidentales. Et le brut russe Urals URL-E s’est négocié au-dessus du plafond de prix pendant une grande partie de l’année.

Cependant, son prix est tombé en dessous de 60 dollars début avril. Alors que les inquiétudes mondiales concernant la croissance économique suite aux annonces américaines de tarifs douaniers mondiaux ont également affecté les prix du pétrole.

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La Fed adopte une position prudente sur les marchés américains

20. Mai 2025 um 14:42

Les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont abordé, lundi 19 mai 2025, avec prudence les conséquences de la dernière dégradation de la note de crédit du gouvernement américain et des conditions de marché instables. Alors qu’ils continuent de naviguer dans un environnement économique très incertain.

« Nous allons placer cette dégradation dans la même perspective que nous le faisons avec toutes les informations entrantes : quelles sont les implications de cela en termes d’atteinte de nos objectifs mandatés, sans commenter ce que cette dégradation pourrait signifier dans une sorte de contexte d’économie politique ». C’est ce qu’a déclaré le vice-président de la Fed, Philip Jefferson, lors d’une conférence organisée par la Banque fédérale de réserve d’Atlanta.

Vendredi 16 mai, l’agence de notation Moody’s a abaissé d’un cran la note de crédit du gouvernement américain face aux inquiétudes croissantes concernant les déficits et les charges d’intérêts qui persistent à un rythme insoutenable. C’est la dernière des grandes agences de notation à abaisser la note souveraine américaine de son niveau le plus élevé.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’un problème imminent pour la Fed, la hausse des coûts d’emprunt sur le marché, liée à la détérioration de la situation financière des États-Unis, rend le crédit généralement plus cher et freine l’activité économique. Ce facteur influence à son tour la manière dont la Fed définit sa politique monétaire et ses anticipations concernant l’évolution à long terme de l’activité économique.

La dégradation « aura des répercussions sur le coût du capital et sur de nombreux autres aspects, et pourrait donc avoir des répercussions sur l’économie », a déclaré le président de la Fed d’Atlanta, Raphael Bostic, lors d’une interview accordée à CNBC lundi. Compte tenu des fluctuations économiques, « je pense qu’il faudra attendre trois à six mois pour voir comment la situation évolue. Et je pense que cela sera un facteur déterminant pour la volonté et l’appétit des investisseurs pour les États-Unis ».

Alors que les inquiétudes concernant la situation financière du gouvernement existent depuis des années et que les responsables de la Fed ont régulièrement averti que les tendances d’emprunt à long terme étaient sur une trajectoire insoutenable, les niveaux de dépenses énormes et continues, associés à un plan budgétaire républicain actuellement à l’étude qui est susceptible d’ajouter encore plus de dette, font craindre une crise imminente.

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Trump : la Russie et l’Ukraine entameront « immédiatement » des négociations sur un cessez-le-feu

20. Mai 2025 um 11:30

Le président américain Donald Trump a déclaré, lundi 19 mai, que la Russie et l’Ukraine entameraient immédiatement des négociations de cessez-le-feu dans leur conflit qui dure depuis trois ans. Ceci étant, il n’a pas semblé obtenir de concessions majeures du président Vladimir Poutine lors de leur entretien téléphonique de plus de deux heures.

Dans un message publié sur sa plateforme Truth Social, Trump a déclaré avoir transmis le plan de pourparlers au président ukrainien Zelensky ainsi qu’aux dirigeants de l’Union européenne, de la France, de l’Italie, de l’Allemagne et de la Finlande lors d’un appel de groupe après celui avec Poutine.

« La Russie et l’Ukraine entameront immédiatement des négociations en vue d’un cessez-le-feu et, plus important encore, de la FIN de la guerre », a déclaré Trump, ajoutant plus tard à la Maison Blanche qu’il pensait que « certains progrès étaient en cours ».

Après avoir parlé à Trump, Poutine a déclaré que les efforts pour mettre fin à la guerre étaient « généralement sur la bonne voie » et que Moscou était prêt à travailler avec l’Ukraine sur un éventuel accord de paix.

« Nous avons convenu avec le président des États-Unis que la Russie proposera et est prête à travailler avec la partie ukrainienne sur un mémorandum sur un éventuel futur accord de paix », a-t-il déclaré aux journalistes près de la station balnéaire de Sotchi, sur la mer Noire.

L’ancien Premier ministre suédois, Carl Bildt, a déclaré sur X que l’appel avec Trump était « incontestablement une victoire pour Poutine ». Le dirigeant russe « a repoussé l’appel à un cessez-le-feu immédiat et peut poursuivre ses opérations militaires tout en exerçant une pression à la table des négociations ».

Réunion de haut niveau

Après avoir parlé avec Trump, Zelensky a déclaré que Kiev et ses partenaires pourraient chercher à organiser une réunion de haut niveau entre l’Ukraine, la Russie, les États-Unis, les pays de l’Union européenne et la Grande-Bretagne dans le cadre d’une initiative visant à mettre fin à la guerre.

Il espère que cela pourrait se produire prochainement et être organisé par la Turquie, le Vatican ou la Suisse. On ignore encore si cela ferait partie des négociations annoncées par Trump comme devant commencer immédiatement.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué que la conversation avec Trump était « bonne » et qu’il était « important que les États-Unis restent engagés ».

Le conseiller du Kremlin pour la politique étrangère, Iouri Ouchakov, a affirmé aux journalistes que Poutine et Trump avaient discuté de ce que le dirigeant américain avait qualifié de perspectives « impressionnantes » pour les relations entre leurs pays, ajoutant que la Russie et les États-Unis travaillaient sur un nouvel échange de prisonniers.

Poutine se concentre sur les « causes profondes »

Poutine a déclaré que le mémorandum sur lequel la Russie et l’Ukraine travailleraient au sujet d’un futur accord de paix définirait « un certain nombre de positions, comme par exemple les principes du règlement, le calendrier d’un éventuel accord de paix ».

« L’essentiel pour nous est d’éliminer les causes profondes de cette crise, a-t-il souligné. Il nous faut simplement déterminer les moyens les plus efficaces pour progresser vers la paix ».

Le président russe, dont les forces contrôlent un cinquième de l’Ukraine et progressent, est resté ferme sur ses conditions pour mettre fin à la guerre, malgré la pression publique et privée de Trump et les avertissements répétés des puissances européennes.

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La Colombie sollicite des financements auprès des BRICS, défiant Washington

19. Mai 2025 um 14:12

Le gouvernement colombien a demandé à rejoindre une banque de développement chinoise. Un autre signe de l’éloignement de l’Amérique latine des États-Unis. Alors que les réductions de l’aide étrangère, les barrières commerciales et la répression de l’immigration par l’administration Trump poussent de nombreux dirigeants de la région à rechercher des liens plus étroits avec le rival géopolitique de Washington, Pékin.

Dans ce cadre, le président colombien Gustavo Petro a dernièrement conclu sa visite en Chine par une escale à Shanghai. Il y a rencontré, samedi 17 mai, l’ancienne présidente brésilienne, Dilma Rousseff, directrice de la Nouvelle Banque de Développement (NBD).

Cette banque multilatérale a été créée il y a dix ans par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les pays dits BRICS, de grands marchés émergents. Et ce pour faire contrepoids aux institutions dominées par les États-Unis comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement.

À ce jour, la Nouvelle Banque de Développement a approuvé des prêts pour 122 projets d’infrastructures. Lesquels totalisent plus de 40 milliards de dollars dans des secteurs tels que les transports, l’assainissement et l’énergie propre, selon Mme Rousseff.

M. Petro, s’adressant aux journalistes en Chine, a déclaré que la Colombie s’était engagée à acheter pour 512 millions de dollars d’actions de la banque. Il a exprimé un enthousiasme particulier pour la possibilité d’obtenir le soutien de la Nouvelle Banque de Développement pour un projet de 120 kilomètres, soit un canal, soit une ligne de chemin de fer, qui relierait les côtes atlantique et pacifique de la Colombie. Ce qui, a-t-il dit, placerait le pays au « cœur » des échanges commerciaux entre l’Amérique du Sud et l’Asie.

La Colombie est le deuxième pays d’Amérique latine à tenter d’adhérer à cette banque; après le petit Uruguay, qui a déposé sa demande d’adhésion en 2021.

Cependant, le rôle traditionnel de la Colombie en tant qu’allié loyal des États-Unis et gardien de la guerre contre la drogue devrait provoquer des réactions à Washington. Le département d’Etat américain a annoncé qu’il s’opposerait « fermement » au financement de projets liés à l’initiative chinoise « Une ceinture, une route » en Amérique latine. Après le soutien apporté à cette initiative par M. Petro lors d’une réunion avec d’autres dirigeants de gauche du Brésil et de Chine.

Gustavo Petro, un ancien guérillero de gauche, a déclaré qu’il ne se laisserait pas décourager par la pression américaine. De même qu’il a réitéré que la Colombie cherchait à rester neutre dans la nouvelle ère de concurrence géopolitique.

« Nous avons pris cette décision librement », a-t-il souligné aux journalistes depuis Shanghai. « Avec les États-Unis, nous pouvons parler face à face, tout comme avec la Chine », concluait-il.

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La Banque du Japon continuera d’augmenter ses taux d’intérêt si…

19. Mai 2025 um 12:38

La Banque du Japon (BOJ) continuera d’augmenter ses taux d’intérêt si l’économie rebondit après l’impact attendu de la hausse des tarifs douaniers américains. C’est ce qu’a indiqué, ce lundi 19 mai, le vice-gouverneur de la Banque centrale, Shinichi Uchida. Celui-ci met en garde contre des perspectives très incertaines.

L’inflation sous-jacente du Japon restera autour de l’objectif de 2 % de la BoJ en cas de rebond économique, a déclaré M. Uchida au Parlement.

Il a noté que les récentes hausses des prix intérieurs étaient en grande partie dues à la hausse des coûts d’importation et à l’augmentation des coûts des denrées alimentaires, comme le riz. « Nous sommes conscients que de telles hausses de prix ont un impact négatif sur les moyens de subsistance et la consommation des populations », a-t-il souligné.

« Si nos prévisions se matérialisent, nous continuerons à augmenter notre taux directeur », ajoute M. Uchida. « Mais l’incertitude est extrêmement grande quant aux perspectives de la politique commerciale de chaque pays et à ses conséquences. Par conséquent, nous déterminerons sans a priori si l’économie et les prix évoluent conformément à nos prévisions ».

Contraction de l’économie japonaise

L’économie japonaise s’est contractée pour la première fois en un an et à un rythme plus rapide que prévu, selon les données du trimestre de mars publiées vendredi, soulignant la nature fragile de sa reprise désormais menacée par la politique commerciale du président américain, Donald Trump.

Après avoir mis fin à une politique de relance de dix ans en 2024, la BoJ a relevé ses taux d’intérêt à 0,5 % en janvier et a signalé sa volonté de continuer à augmenter les coûts d’emprunt si une reprise économique modérée permet au Japon de rester sur la bonne voie pour atteindre durablement son objectif d’inflation de 2 %.

Mais les craintes d’un ralentissement mondial induit par Trump ont forcé la Banque du Japon à réduire fortement ses prévisions de croissance lors de sa réunion de politique monétaire du 30 avril. Et elles ont jeté le doute sur son point de vue selon lequel des hausses de salaires soutenues soutiendront la consommation et l’économie en général.

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