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Sur 11,9 millions d’habitants recensés en Tunisie, seuls 0,55 % sont étrangers

17. Mai 2025 um 12:58

L’âge moyen en Tunisie est actuellement de 35 ans, ce qui signifie que la pyramide des âges prend une forme marquée par le vieillissement de la population.

C’est ce qu’a indiqué le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Bouzid Nsiri, lors d’une conférence de presse tenue ce samedi 17 mai 2025, pour présenter les résultats officiels du recensement général de la population et de l’habitat pour l’année 2024.

Selon les données communiquées, la population résidente en Tunisie s’élève à 11 972 169 habitants, contre 10 982 800 en 2014, enregistrant ainsi un taux d’accroissement annuel moyen de 0.87% par rapport à 2014.

Entre 1921 et 2024, soit environ un siècle environ, la population en Tunisie a été multipliée par six, passant de 2 millions à près 12 millions habitants.

La composition démographique est constituée de 50,7% de femmes contre 49,3% d’hommes, soit un écart de 1,4 %.

La proportion d’étrangers résidant en Tunisie sans nationalité tunisienne est estimée, quant à elle, à 0,55 %, ce qui dément les allégations catastrophistes et à connotation racistes selon lesquelles la forte présence des migrants africains subsahariens dans notre pays risque de changer la composition ethnique de sa population et son identité arabo-musulmane.

Pour sa part, le directeur technique du recensement, Abdelkader Talhaoui, a indiqué que la proportion d’enfants âgés de 0 à 4 ans a connu une baisse significative, atteignant 5,86%, contre 11% en 1965, conséquence d’une baisse de la natalité: les Tunisiens se marient plus tardivement et font moins d’enfants, pour des raisons essentiellement économiques.

Les résultats du recensement sont répartis selon plusieurs catégories et secteurs, tels que la structure démographique, l’éducation et la formation, l’emploi, la couverture sociale, la santé, les migrations internes et externes, le genre, l’enfance, la jeunesse et les personnes âgées.

I. B.

Accéder au rapport sur le site de l’INS.  

Extrait du rapport : La population étrangère

Pendant la période coloniale, la population étrangère représentait environ 10% de la population résidente en Tunisie. Mais, après l’indépendance et le départ des Français, le nombre d’étrangers a diminué, passant de 341 473 personnes en 1956 (soit environ 9% de la population totale) à 66 834 en 1966 (soit 1,5%).

Après 1966, la population étrangère en Tunisie est restée relativement stable, avec un effectif d’environ 40 000 individus, représentant environ 0,5 % de la population totale.

À partir de 2004, toutefois, on observe une augmentation : la population étrangère atteint 53 490 personnes en 2014, puis 66 349 en 2024. Malgré cette progression, leur part dans la population totale reste relativement faible, ne représentant que 0,55% en 2024.

Néanmoins, il faut souligner que cette augmentation, bien que, en apparence, modeste, entraîne des répercussions considérables aux niveau économique et social.  

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Pour une conférence nationale des droits et libertés en Tunisie

17. Mai 2025 um 12:17

Le CRLDHT a publié, ce samedi 17 mai 2025, le communiqué suivant en soutien à la LTDH, à son président Bassem Trifi et à son appel conjoint avec le FTDES pour une conférence nationale des droits et libertés.

Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) exprime son soutien plein et entier à la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) et à son président, Maître Bassem Trifi, face à la tentative d’intrusion survenue lors de la réunion de son Conseil national. Cette intervention n’est pas un simple incident interne : il s’agit d’une manœuvre politique dangereuse visant à saper la crédibilité de l’une des dernières institutions indépendantes qui incarnent encore la mémoire et l’avenir du combat pour les droits humains en Tunisie.

Le CRLDHT dénonce cette tentative d’intimidation qui cherche à semer la division au sein de la Ligue et à entraver son action autonome, à un moment où la LTDH — aux côtés du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) — a lancé un appel à la tenue d’une «Conférence nationale pour les droits, les libertés et l’État démocratique», prévue pour la fin du mois de mai.

Ce projet courageux intervient dans un contexte dramatique : l’arrestation de l’ancien juge Ahmed Souab, les verdicts iniques contre de nombreux opposants, l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire et la fermeture de l’espace civique. Il ne s’agit plus seulement de dénoncer — il s’agit de résister, se rassembler et construire des alternatives démocratiques face à la dérive autoritaire en cours.

Le congrès annoncé vise précisément à unir toutes les forces civiles, politiques et sociales refusant l’ordre autoritaire, à élaborer collectivement une riposte solidaire et pérenne et à redonner souffle à une dynamique démocratique fondée sur les droits, les libertés, la justice sociale et l’État de droit.

Les tentatives de sabotage interne ou d’instrumentalisation doivent être comprises pour ce qu’elles sont : des attaques dirigées contre la volonté de fédérer les résistances, contre le retour de la démocratie, contre la liberté même de penser et de s’organiser. Ces pratiques, que nous pensions révolues, relèvent d’une stratégie de division, de peur et de chaos entretenue par des groupes aux agendas opaques et proches du pouvoir.

Le CRLDHT affirme :
• sa solidarité avec la LTDH, son président et son bureau légitimement élu;
• son soutien à l’appel conjoint de la LTDH et du FTDES à tenir une conférence nationale inclusive, ouverte à toutes les composantes démocratiques, à toutes les familles de pensée et à tous les défenseurs sincères des droits et libertés;
• son engagement à défendre l’indépendance du mouvement des droits humains contre toutes les formes d’ingérence, de manipulation ou de division.

Il ne s’agit pas d’un congrès de plus, mais d’un moment crucial pour empêcher l’effondrement définitif de notre espace public, de nos droits et de notre démocratie.

Les pratiques autoritaires reviennent, mais la société civile se relève. Le droit d’avoir des droits n’est pas négociable.

Vive la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

Vive les luttes solidaires et démocratiques.

Communiqué.

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La Tunisie en chute libre dans le classement mondial de la liberté de la presse

17. Mai 2025 um 11:54

Selon le dernier classement de la liberté de la presse dans le monde publié par l’organisation Reporters Sans Frontières (RSF), la Tunisie a perdu 11 places en un an, se classant 129e sur 180 pays. C’est son plus mauvais classement depuis la chute de la dictature de Ben Ali.

La Tunisie se classe derrière la Mauritanie (50e), le Maroc (120e) et même l’Algérie (126e). Elle peut se consoler d’avoir devancé le reste des pays arabes, qui sont parmi les derniers de la classe dans ce domaine… comme dans bien d’autres.

Cette dégringolade sans précédent fait suite à l’intensification de la répression contre les journalistes, dont plusieurs sont actuellement derrière les barreaux, purgeant des peines de prison pour des commentaires, des déclarations et des écrits.

«Depuis la révolution de 2011 qui a poussé le président Ben Ali hors du pays, la Tunisie connaît une transition démocratique à rebondissements. Le coup de force du président Kaïs Saïed, en juillet 2021, fait craindre un recul de la liberté de la presse0», souligne le rapport.

Cette dégradation fait suite à la promulgation du Décret-loi n° 2022-54 du 13 septembre 2022, relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d’information et de communication. Texte liberticide auquel les juges recourent désormais presque exclusivement pour condamner les journalistes et les acteurs de la société civile, tout en jetant aux oubliettes les décrets-lois 115 relatif à la liberté de la presse et 116 trelatif à la communication audiovisuelle promulgués en 2011, et qui ne prévoient pas de peines privatives de la liberté.   

Rappelons que le très controversé article 24 du décret-loi n° 54 stipule ceci :

«Est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de cinquante mille dinars quiconque utilise sciemment des systèmes et réseaux d’information et de communication en vue de produire, répandre, diffuser, ou envoyer, ou rédiger de fausses nouvelles, de fausses données, des rumeurs, des documents faux ou falsifiés ou faussement attribués à autrui dans le but de porter atteinte aux droits d’autrui ou porter préjudice à la sûreté publique ou à la défense nationale ou de semer la terreur parmi la population.

«Est passible des mêmes peines encourues au premier alinéa toute personne qui procède à l’utilisation de systèmes d’information en vue de publier ou de diffuser des nouvelles ou des documents faux ou falsifiés ou des informations contenant des données à caractère personnel, ou attribution de données infondées visant à diffamer les autres, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement, d’inciter à des agressions contre eux ou d’inciter au discours de haine.

«Les peines prévues sont portées au double si la personne visée est un agent public ou assimilé.»

I. B.

Lire le rapport relatif à la Tunisie.

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Chypre craint une cyberattaque massive de hackers tunisiens

17. Mai 2025 um 11:08

Les infrastructures informatiques critiques de la République de Chypre sont placées en état d’alerte maximale depuis le milieu de la semaine suite à des menaces de cyberattaque. Un groupe de pirates informatiques tunisiens a annoncé sur le dark web et une plateforme de communication connue son intention de lancer une attaque contre Chypre, selon des informations obtenues par le journal électronique chypriote  Philenews. La menace décrit l’attaque prévue comme «puissante, massive et de grande envergure».

L’annonce sur le dark web inclut une invitation à d’autres pirates informatiques à s’associer à l’attaque prévue. Les pirates opéreraient sous le nom de «Tunisian Maskers Cyber ​​Force», rapporte le journal, en ajoutant qu’«aucune information précise n’est disponible quant à la date prévue de l’attaque.»

Selon les experts qui ont évalué et analysé ces informations, l’attaque prévue a probablement des motivations politiques et/ou religieuses.

Méthode de l’attaque

Si elle est mise à exécution, la cyberattaque devrait prendre la forme d’une attaque réseau par déni de service distribué (DDoS). Il s’agit de l’un des types de cyberattaques les plus courants, visant à perturber le fonctionnement d’un système ou d’un service réseau.

Dans ce cas, les pirates envoient un volume massif de requêtes à un serveur ou à un réseau afin de saturer le système, épuisant ainsi les ressources (bande passante, mémoire, processeur) ou rendant le service inaccessible aux utilisateurs légitimes.

À Chypre, si un site web gouvernemental reçoit, par exemple, un million de requêtes (visites) par minute en provenance de différents pays, le serveur bloque et le site web devient inaccessible.

L’analyse du trafic révèle une répartition anormale des requêtes provenant de logiciels malveillants.

Bien que les attaques DDoS ne permettent pas le vol de données personnelles ni d’autres informations précieuses, elles peuvent faire partie d’un tel plan malveillant.

Plus précisément, les pirates peuvent lancer une attaque DDoS pour surcharger ou faire planter un site web afin de détourner l’attention des administrateurs de sécurité, tout en exploitant simultanément d’autres vulnérabilités (par exemple, injection SQL, logiciels malveillants) pour pénétrer les systèmes et extraire des données personnelles ou financières.

Mesures préventives

L’Autorité chypriote de sécurité numérique (DSA) a déjà pris des mesures préventives, indique Philenews, citant des sources officielles.
L’affaire a été confiée au CSIRT-CY, qui est l’organe technique et opérationnel de la DSA chargé de la prévention et de la gestion des incidents de cybersécurité dans les infrastructures informatiques critiques de la République de Chypre. Le CSIRT-CY formule des recommandations sur les mesures préventives à prendre.

Les services des infrastructures critiques ont déjà été officiellement informés des intentions déclarées des pirates informatiques tunisiens.

D’après Philenews.

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Les responsables arabes des médias de sécurité se réunissent à Tunis

17. Mai 2025 um 10:59

La 16e Conférence arabe des responsables des médias de sécurité s’est tenue du 14 au 15 mai 2025 au siège du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur à Tunis.

C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA), ajoutant que la délégation saoudienne, dirigée par le colonel Talal bin Abdulmohsen Al-Shalhoub, directeur général de l’information et de la communication institutionnelle et porte-parole officiel du ministère de l’intérieur, a activement contribué aux débats.

Cette réunion a rassemblé des directeurs et des représentants d’agences de presse spécialisées dans la sécurité des pays arabes, de l’Union de radiodiffusion des États arabes et de l’Université arabe Nayef des sciences de la sécurité.

Les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, notamment le rôle essentiel des médias de sécurité dans la sensibilisation aux cybercrimes, l’intégration des technologies d’intelligence artificielle dans la communication sécuritaire, et le partage des meilleures pratiques en prévention et lutte contre le trafic de stupéfiants.

La conférence a exploré le rôle des médias spécialisés dans la sécurité dans la sensibilisation à la cybercriminalité, l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les médias spécialisés dans la sécurité et les expériences des États membres en matière de prévention des drogues.

I. B.

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Tunisie │ Les exportations agro-alimentaires baissent de 19,9% à fin avril 2025

17. Mai 2025 um 09:42

La balance commerciale alimentaire de la Tunisie a enregistré au cours des quatre premiers mois de l’année 2025 un excédent de 633,3 millions de dinars (MDT), contre un excédent de 1 387,6 MDT durant le même période de l’année précédente, ce qui représente une baisse de 54%.

C’est ce qu’indique une note de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri) publiée vendredi 16 mai 2025, ajoutant que le taux de couverture a régressé, passant de 159,3% à fin avril 2024, à 126,9% à fin avril 2025.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une baisse de 19,9%, contre une légère hausse des importations de 0,6%, et ce, en raison de la diminution des exportations d’huile d’olive (-28,2%), des produits de la pêche (-23,6%), et des dattes (-16,0%).

La baisse de la valeur des exportations de l’huile d’olive est expliquée par la chute du prix moyen à l’exportation de 53,5%, par rapport à l’année précédente, à 12,73 DT/kg.
Par ailleurs, l’Onagri a fait état de la baisse des importations des céréales (-14,7%), de sucre (-44,6%) et des huiles végétales (-44,5%).

Quant aux prix à l’importation des produits céréaliers, ils ont baissé de 19,4% pour le blé dur et de 1,8% pour le blé tendre, contre une augmentation de 5% pour l’orge et de 8,1% pour le maïs.

Le prix du sucre a également chuté de 34,2%, tandis que les prix des huiles végétales ont augmenté de 25,1% et ceux du lait et des dérivés de 10,5%.

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La Tunisie explore les opportunités d’exportation vers la Russie

17. Mai 2025 um 09:29

La Tunisie est présente au XVIe Forum économique international «Russie-monde islamique» ou KazanForum 2025, qui se tient du 13 au 18 mai courant, dans la capitale du Tatarstan.

Ce forum est organisé par la République du Tatarstan, la République fédérale de Russie et l’Organisation de la conférence islamique (OCI).

Le chargé d’affaires par intérim à l’ambassade de Tunisie à Moscou, Bechir Langar a déclaré à l’agence Tap que la Russie cherche à développer ses relations avec les pays arabes, islamiques et africains dans de nombreux domaines économiques, notamment, les technologies de l’information, la sécurité informatique, le transport et l’éducation.

La Tunisie, pays importateur net de céréales, d’engrais et de pétrole et dérivés, accorde un intérêt spécial au développement des relations avec la Russie. Et l’ambassade est en train de prospecter le marché russe en vue d’identifier les sociétés russe intéressées par l’importation de l’huile d’olive, des dattes, du prêt-à-porter et des cosmétiques tunisiens, a-t-il ajouté.

La représentante du Cepex dans la capitale russe, Hela Hanachi, a indiqué à l’agence Tap, que son institution va renforcer ses actions en 2025, en collaboration avec l’ambassade, sur le marché russe. L’objectif étant d’exporter vers ce marché une partie du surplus de la production d’huile d’olive de la campagne en cours.

Un programme spécifique a été mis en place cette année par le Cepex pour développer le potentiel de commercialisation de l’huile d’olive tunisienne sur le marché russe.

En février dernier, six acheteurs de la Russie et de la Biélorussie ont été invités par le Cepex et ont rencontré des exportateurs d’huile d’olive à Tunis. D’autres manifestations promotionnelles sont programmées sur ce marché, sachant que la balance commerciale de la Tunisie avec la Russie est très déficitaire et gagnerait à être rééquilibré par la hausse des exportations tunisiennes sur ce marché qui reste encore méconnue des exportateurs tunisiens.

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La Tunisie se dit prête à abriter des pourparlers inter-libyens

17. Mai 2025 um 07:30

Le regain de violence politique en Libye inquiète les pays voisins, et notamment la Tunisie qui a fait part, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié vendredi 16 mai 2025, de sa «profonde préoccupation» face aux graves développements sécuritaires survenus dans la capitale libyenne Tripoli, mettant en garde contre les éventuelles répercussions de cette escalade de violence sur la sécurité des citoyens libyens et des ressortissants étrangers établis en Libye.

Face à ces développements sécuritaires et aux dangers pouvant peser sur l’avenir de Libye et de son peuple, la Tunisie réitère son appel à l’arrêt immédiat de l’escalade dans les différentes régions du pays.

Elle exhorte les différentes parties libyennes à bannir la violence, à mettre fin au recours aux armes et à faire prévaloir le dialogue en tant que seul et unique moyen de règlement des différends entre les frères libyens.

Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères met l’accent sur l’importance de faire prévaloir la voix de la sagesse et d’accorder à «l’intérêt de la patrie» toute la priorité requise dans le cadre d’un consensus entre toutes les parties libyennes de manière à garantir l’adhésion à un processus global sous l’égide des Nations unies.

Ce processus global devrait aboutir, selon la même source, à mettre fin à la violence et à aller de l’avant sur la voie de l’organisation d’élections et la mise en place d’institutions unifiées et permanentes de l’Etat qui tiennent compte des intérêts de tous les citoyens libyens sans nulle exception ou exclusion dans le respect de l’unité, de la souveraineté et de la stabilité de l’État Libyen.

Tout en rappelant les liens solides ainsi que le «destin commun liant la Tunisie à la Libye et partant du souci constant de la Tunisie de poursuivre son soutien aux frères libyens en vue de parvenir à une solution politique pacifique émanant de leur propre volonté loin de toute forme d’ingérence étrangère», la Tunisie réitère sa disposition à être «une terre de rencontre» pour les frères libyens dans le cadre d’un dialogue inter-libyen sous les auspices de la Mission onusienne en Libye. L’objectif ultime étant de parvenir à une issue politique souhaitée qui soit en mesure de permettre de préserver l’unité de la Libye et de répondre aux aspirations profondes du peuple libyen à la sécurité et à la stabilité.

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Baraka ou fatalité │ Les mystères des attentats contre les chefs d’État

17. Mai 2025 um 07:09

Les assassinats de figures politiques, de l’Antiquité à nos jours, révèlent une fascination persistante pour la destinée et le hasard, bien au-delà des seules considérations historiques. Dans son nouvel essai ‘‘Baraka – L’attentat politique face aux caprices du destin’’, Gilles Furigo, ancien directeur du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) en France, propose une analyse approfondie de la «baraka» : cette chance insaisissable qui semble avoir sauvé certaines personnalités au fil des siècles.

Djamal Guettala

Publié cette semaine par Mareuil Éditions, Paris, France, l’ouvrage revient sur des cas célèbres – attentats réussis ou manqués – pour révéler une dimension inattendue de la sécurité politique.

Dans ‘‘Baraka’’, Furigo revisite des attentats marquants pour éclairer le rôle parfois troublant de la baraka. À travers des récits précis, il évoque des situations où la protection humaine paraît surpassée par des forces imprévisibles. Parmi les exemples cités figure l’attentat de la rue du Petit-Clamart, en 1962, contre le président Charles de Gaulle. Ce dernier échappe de peu à la mort, les tirs des putschistes manquant leur cible à plusieurs reprises – une survie presque miraculeuse qui continue d’interroger historiens et témoins. Pour Furigo, cet épisode illustre parfaitement la baraka, lorsque les circonstances semblent inexplicablement favoriser un dirigeant.

Un autre cas marquant abordé est l’assassinat du président américain Abraham Lincoln en 1865. Bien que Lincoln ait été tué par John Wilkes Booth, Furigo rappelle qu’il avait déjà échappé à plusieurs tentatives, toutes avortées en raison de hasards ou d’erreurs. Son successeur, Andrew Johnson, visé par un autre assassin le même jour, survécut, son agresseur ayant renoncé à passer à l’acte. Cette différence de destin entre les deux hommes illustre, selon l’auteur, l’existence possible d’une mystérieuse «protection» que certains nomment baraka.

Le destin, allié ou ennemi ?

Furigo évoque également l’attentat réussi contre John F. Kennedy en 1963, où la chance semble avoir déserté le président malgré un dispositif de sécurité renforcé. La configuration de la limousine présidentielle et le parcours à découvert dans les rues de Dallas ont contribué à rendre l’assassinat possible, contrastant fortement avec d’autres chefs d’État ayant échappé à des circonstances similaires de façon inexplicable.

À l’inverse, le président égyptien Anouar El-Sadate échappa à un premier attentat en 1977, avant d’être tué en 1981. Pour Furigo, cela témoigne d’une protection temporaire, incertaine. Ronald Reagan, lui, survécut de justesse à une tentative d’assassinat en 1981. Frappé d’une balle qui manqua de peu le cœur, il fut sauvé par quelques millimètres. Ce détail relance l’idée qu’une baraka – ou une main invisible – pourrait influer sur le cours des événements.

Repenser la sécurité des dirigeants

Selon Furigo, cette accumulation de «coïncidences» oblige à considérer l’existence d’un destin qui dépasse les seules mesures de sécurité. Fort de son expérience dans la protection rapprochée, il revient notamment sur l’attentat manqué de juillet 2024 contre Donald Trump. Une série d’éléments imprévus ont perturbé le plan des assaillants, permettant à l’ancien président d’en sortir indemne. Pour l’auteur, la baraka, loin de se résumer à un simple coup de chance, pourrait constituer un facteur réel dans le parcours de certains dirigeants, renforçant leur légitimité et leur aura auprès du public.

L’ouvrage de Furigo ne se limite pas à une relecture historique. Il propose une réflexion audacieuse sur les limites du contrôle humain et sur la part de mystère qui entoure le pouvoir politique. Pourquoi certains échappent-ils aux attaques les plus violentes alors que d’autres n’ont aucune chance ? La question, selon l’auteur, reste ouverte et renvoie à une forme de providence ou de fatalité échappant à toute stratégie rationnelle.

‘‘Baraka’’ n’est donc pas qu’une enquête sur les attentats politiques. C’est un essai stimulant qui interroge la frontière entre le calcul humain et l’imprévisible. Il suggère que cette chance inexpliquée pourrait être perçue comme une forme de légitimité, une aura protectrice associée aux chefs survivants, de l’Antiquité à aujourd’hui. Furigo, avec une grande maîtrise du sujet, soulève des questions essentielles sur le pouvoir, le destin et la condition humaine.

Une lecture incontournable pour comprendre la «protection invisible» qui semble accompagner certains dirigeants.

Gilles Furigo intègre la police en France en 1981. Il consacre plus de vingt ans au SPHP, qu’il dirige de 2010 à 2012. Inspecteur général honoraire, il est reconnu pour son expertise en matière de sécurité rapprochée. Il est l’auteur d’un premier essai intitulé ‘‘Les Gorilles de la République’’.

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Les produits du terroir inspirent l’artisanat à Nabeul

17. Mai 2025 um 06:38

La première édition du concours régional Artiterroir a été clôturée le jeudi 15 mai 2025 par une cérémonie de remise des prix à Nabeul. La créativité des artisans locaux a été mise en lumière autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Organisée par la Délégation régionale de l’Office National de l’Artisanat Tunisien (Onat) et le Hub Design Nabeul avec l’appui du projet Pampat (Onudi/Seco), sous le thème «Les produits du terroir de Nabeul, source d’inspiration pour l’artisanat local», ce concours a permis de mettre en lumière la créativité des artisans autour des trois produits emblématiques de la région : la fleur de bigaradier, la harissa et la figue de barbarie.

Les trois lauréates ont été récompensées pour des créations originales alliant identité locale et savoir-faire artisanal, notamment en céramique et en jonc, deux spécialités phares de Nabeul.

L’événement s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale de valorisation et de promotion des produits du terroir. Il contribue également à renforcer l’attractivité touristique de la région à travers une offre renouvelée de produits souvenirs authentiques.

Lancé le 12 mars, le concours Artiterroir s’inscrit dans une démarche de valorisation du patrimoine local, en plaçant la créativité artisanale au service de l’identité régionale et du développement économique durable. Il a invité les artisans, designers et entreprises artisanales de la région à proposer des créations inspirées des 3 produits phares à savoir la fleur de bigaradier, la harissa (piment rouge) et la figue de barbarie de Bouargoub. Ce sont des articles cadeaux et souvenirs qui traduisent l’authenticité des savoir-faire locaux tout en répondant aux attentes d’un public en quête de renouveau et de lien au territoire qui ont été proposés.

Sana Mansour, représentante de la Délégation régionale de l’artisanat à Nabeul et du Hub Design, a déclaré : «Ce concours a permis d’explorer de nouvelles passerelles entre les ressources du terroir et la création artisanale. En tant que structure d’accompagnement, le Hub Design a soutenu les participants à chaque étape, de la conception à la finalisation des pièces. Grâce à l’appui du projet Pampat, cette expérience s’est déroulée dans un cadre structuré, collaboratif et stimulant».

La cérémonie de remise des prix du concours s’est tenue en présence de  Mourad El Hadj Amor, premier délégué du gouvernorat de Nabeul, de  Mohamed El Hedi Chaabene, délégué de Nabeul-Ville, du représentant de l’Onudi en Tunisie, Lassaad Ben Hassine, ainsi que de représentants du ministère de l’Agriculture (DGPA et DGAB), de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), du ministère de l’Économie et de la Planification, de l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat), du Commissariat régional au tourisme Nabeul-Hammamet, de l’Institut de formation dans les métiers du tourisme (IFMT) de Nabeul et de l’Association pour la sauvegarde de la ville de Nabeul (ASVN).

Durant la cérémonie, les représentants des différentes institutions ont unanimement évoqué l’importance du travail collaboratif entre les différents ministères ainsi que leurs représentations régionales. Ils ont salué une dynamique interinstitutionnelle inédite, rendue possible grâce au projet Pampat, et ont souligné que cette approche concertée permet de faire des produits du terroir un levier de développement local, en valorisant leur dimension culturelle, leur potentiel économique et leur rôle dans la promotion touristique de la région. Cette collaboration interinstitutionnelle constitue une avancée majeure et pourrait servir de référence pour la mise en œuvre de la stratégie nationale dans d’autres territoires.

Le premier prix a été décerné à Souad Hassini pour une série de pièces en céramique inspirées de la figue de barbarie. Par ce travail, l’artisane rend hommage à la céramique, produit emblématique de l’artisanat de Nabeul, en traduisant l’esthétique de ce fruit à travers des formes organiques et des nuances d’émail évoquant ses teintes naturelles. «J’ai voulu créer une collection qui évoque à la fois la robustesse et la beauté naturelle de la figue de barbarie, symbole de notre région. Ce prix me motive à aller encore plus loin dans la mise en valeur de nos ressources locales», a déclaré la lauréate.

Le deuxième prix est revenu à  Rahma Bouaoun pour un diffuseur de parfum habillé en jonc, une matière elle aussi emblématique du savoir-faire local, orné d’une représentation en céramique de la fleur d’oranger. Cette pièce associe finesse végétale et expression artistique pour offrir un objet sensoriel et élégant. «La fleur d’oranger fait partie de notre quotidien et de nos souvenirs d’enfance. Je voulais la représenter de façon délicate dans un objet utile et décoratif, en travaillant des matériaux qui racontent notre identité», a-t-elle expliqué.

Le troisième prix a été attribué à Nejiba Slama (Poterie Slama) pour un ensemble de bocaux en céramique mettant en valeur le piment, principal ingrédient de la harissa, à travers des formes utilitaires et des décors inspirés de la tradition culinaire régionale. «La harissa est un produit fortement ancré dans notre culture culinaire. J’ai voulu en prolonger la symbolique à travers un objet que les visiteurs peuvent emporter avec eux, comme un souvenir vivant de nos saveurs et de notre identité», a confié Mme Slama.

Ces créations seront présentées dans un espace dédié à l’occasion du Salon de la création artisanale, du 23 mai au 1er juin 2025 au Parc des Expositions du Kram. Cette vitrine constitue une opportunité unique pour les lauréates pour promouvoir leurs réalisations auprès d’un large public.

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Pour séduire Trump, Ahmed Al-Charaa a opéré un revirement stratégique

17. Mai 2025 um 06:13

Après quinze ans d’une guerre civile dévastatrice et de sanctions économiques qui l’ont saignée à blanc et qui ont épuisé son peuple, la Syrie n’est plus sur le ban des nations. Mardi 13 mai 2025, le président américain a décidé de lever les sanctions qui excluaient la Syrie du système bancaire international, qui l’empêchaient d’exporter et qui interdisaient tout investissement étranger. Le lendemain, il a rencontré le nouveau président syrien Ahmed Al-Charaa. En contrepartie de cette réhabilitation internationale, le pays du Levant a opéré un revirement stratégique aussi bien sur le plan géopolitique que sur le plan économique. 
Imed Bahri

Dans une enquête publiée par le journal britannique Times, David Charter et Samer Al-Atrush reviennent sur l’entretien historique de 33 minutes entre le président intérimaire syrien Ahmad Al-Charaa et le président Donald Trump qui s’est tenu dans la matinée du mercredi 14 mai 2025 à Riyad et sur les raisons qui ont motivé le locataire de la Maison Blanche à lever les sanctions qui étranglent la Syrie depuis 15 ans. Il semble que l’ouverture d’Al-Charaa sur une future normalisation avec Israël et son positionnement anti-iranien ont été décisifs. 

Le profil d’ancien djihadiste du nouveau président syrien n’a pas gêné Trump. Celui qui dirigeait auparavant Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a rompu ses liens avec Al-Qaïda mais son nom n’a pas été encore retiré de la liste américaine des terroristes. Cependant, en déclarant qu’il souhaitait reconnaître Israël et rejoindre les accords d’Abraham, que Trump considère comme sa première réussite en matière de politique étrangère, il a caressé le président américain dans le sens du poil. 

Selon une source bien informée, Al-Charaa a toutefois précisé au président américain qu’avant de lancer l’opération de normalisation avec l’État hébreu, il souhaitait parvenir à stabiliser son pays. A 42 ans, il a rencontré Trump en présence du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le président turc Recep Tayyip Erdogan a participé à la réunion par téléphone. Le prince héritier saoudien et le président turc qui sont les véritables parrains régionaux du nouvel homme fort de la Syrie ont joué un rôle clé pour convaincre Trump de lever les sanctions contre la Syrie.

Le Times rapporte aussi qu’Al-Charaa n’a pas l’intention de contester le contrôle d’Israël sur le plateau du Golan, le territoire stratégiquement important occupé en 1967, ni la zone tampon que l’Etat hébreu a établie après l’effondrement du régime d’Al-Assad. 

Déclin de l’influence iranienne

Outre la normalisation avec Israël, la position anti-iranienne d’Al-Charaa a toute son importance pour Washington. Que la Syrie, pays à l’emplacement stratégique au Moyen-Orient et déterminant dans la géopolitique régionale, soit en dehors de la sphère d’influence de la République islamique ne peut qu’arranger les États-Unis. Le journal britannique assure que cette posture anti-iranienne a rapproché Al-Charaa des Américains. Il s’en est déjà pris à l’influence de Téhéran et de ses groupes mandataires au Moyen-Orient, les accusant de déstabiliser la région. L’année dernière, il a déclaré que l’influence de l’Iran avait décliné et qu’elle est revenu à ce qu’elle était 40 ans en arrière après le renversement du régime de Bachar Al-Assad et l’effondrement de son armée. Dans une interview accordée à une chaîne de télévision arabe, il a également déclaré: «En éliminant les milices et en empêchant l’influence iranienne en Syrie, nous servons les intérêts de la région».

Le président syrien semble avoir séduit Trump. S’exprimant dans l’avion présidentiel, en route pour Doha, ce dernier a déclaré aux journalistes qu’Al-Charaa était «un jeune homme séduisant, un homme dur, avec un passé solide, un passé très solide. Un combattant». Il s’est également dit honoré de lever les sanctions contre la Syrie pour lui donner un nouveau départ. Il estime qu’Al-Charaa a une chance de remettre sur pied la Syrie. 

Interrogé sur la possibilité de construire une Trump Tower à Damas après qu’Al-Charaa eut formulé cette proposition à des médiateurs, Trump a répondu: «Non, je n’en ai pas entendu parler. Il faudra attendre un peu que la situation se calme dans le pays. Je pense qu’il en a les moyens, c’est un véritable leader. Il est vraiment remarquable»

Le revirement stratégique de la Syrie

Trump a également appelé la Syrie à coopérer avec les États-Unis sur les questions de lutte contre le terrorisme, notamment l’expulsion des «terroristes palestiniens», terme par lequel les États-Unis désignent les factions palestiniennes présentes en Syrie à savoir le Jihad islamique et le Front de libération de la Palestine. Il semble que cet appel déjà formulé il y a quelques semaines ait trouvé son écho à Damas puisque des arrestations dans les rangs de ces deux factions ont eu lieu.

Le président américain a également demandé au président intérimaire syrien la prise en charge des prisons où sont incarcérés les membres de l’EI et leurs familles qui sont jusque-là sous le contrôle des Kurdes des Forces démocratiques syriennes (FDS).

Al-Charaa a exprimé sa volonté de donner aux entreprises américaines l’accès aux ressources naturelles du pays notamment dans les secteurs du pétrole et du gaz. Il voulait impliquer le président Trump dans un plan Marshall pour la reconstruction de la Syrie et dans le cadre duquel les entreprises américaines et européennes recevraient des contrats préférentiels aux dépens de la Chine et d’autres puissances.

En s’inscrivant dans la voie de la normalisation avec Israël qu’encourage Washington, en sortant la Syrie de l’Axe pro-iranien et en ouvrant son pays à l’économie de marché et en favorisant les entreprises occidentales, Ahmed Al-Charaa a opéré tout simplement un revirement stratégique. C’est une rupture dans l’Histoire contemporaine de la Syrie qui a longtemps été l’alliée régional de l’Union soviétique puis de la Fédération de Russie, qui fut une pièce maîtresse de l’Axe de la Résistance (axe pro-iranien) et dont l’économie a été jusque-là étatiste. Al-Charaa a obtenu la levée des sanctions et les Occidentaux, surtout les Américains, ont désormais un pays stratégique du Moyen-Orient dans leur giron.

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Tunisie │ Présence confidentielle des pèlerins juifs à Djerba     

16. Mai 2025 um 13:42

Le traditionnel pèlerinage annuel juif à la synagogue de La Ghriba sur l’île tunisienne de Djerba se déroule avec une participation limitée en raison de la situation sécuritaire en Tunisie et du génocide perpétré par Israël contre les Palestiniens à Gaza. (Photo d’archives).

Les pèlerins rencontrés par l’AFP étaient une trentaine hier, jeudi 15 mai 2025, la plupart d’origine tunisienne et participant aux rites religieux exclusivement à l’intérieur de la synagogue.

Les autorités tunisiennes, en collaboration avec le comité d’organisation, n’ont autorisé cette année que les rites religieux au sein de la synagogue. Des forces de sécurité ont été déployées autour du bâtiment, qui a été le théâtre d’un attentat il y a deux ans au cours duquel cinq personnes ont perdu la vie : trois gendarmes et deux fidèles juifs.

L’année dernière, les rituels s’étaient également réduits à des prières et à l’allumage de bougies, sans procession en plein air derrière la grande menorah, le candélabre juif, en raison de la guerre à Gaza. «Il est difficile pour les gens de venir avec les choses graves qui se passent dans le monde», a déclaré à l’AFP René Trabelsi, l’un des organisateurs de l’événement, pour expliquer la faible participation. Selon l’ancien ministre du Tourisme, «le pèlerinage a traversé de nombreuses périodes difficiles dans son histoire», mais les pèlerins sont toujours revenus «après deux ou trois ans». Khoudhir Hanya, le chef de la synagogue, a déclaré avoir «beaucoup pleuré» lundi, lorsque le pèlerinage a officiellement commencé. «En 30 ans, je n’ai jamais vu la synagogue de la Ghriba aussi vide. Habituellement, une semaine avant le pèlerinage, les fidèles commencent à arriver, parfois jusqu’à 1 000 personnes», a-t-il déploré.

Le 9 mai 2023, le dernier jour du pèlerinage, un agent de la Garde nationale a tué trois de ses collègues et deux fidèles juifs près de la synagogue : Aviel Haddad, un Tunisien de 30 ans, et son cousin Benyamin, un Français de Djerba, âgé d’une quarantaine d’années et père de cinq enfants.

La Ghriba, la plus ancienne synagogue d’Afrique, dont la construction remonte au VIe siècle avant J.-C., a été la cible d’un attentat suicide en 2002 au cours duquel 21 personnes ont trouvé la mort.

Avant l’indépendance en 1956, la Tunisie comptait plus de 100 000 Juifs. Aujourd’hui, ils sont environ 1 500, dont la plupart vivent sur l’île touristique de Djerba. Les grandes vagues de départs ont eu lieu entre 1950 et 1980.

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Electric Awards 2025 │ Kia EV3 sacré Meilleur Crossover  Electrique

16. Mai 2025 um 12:57

Le Kia EV3 a été sacré «Meilleur Crossover Électrique» lors des Electric Awards 2025. Ce prix est décerné par l’équipe d’experts de TopGear.com, qui met chaque année en lumière les meilleurs véhicules électriques disponibles au Royaume-Uni.

Cette récompense vient s’ajouter au palmarès déjà impressionnant du EV3, qui avait été nommé «Crossover de l’année» lors des TopGear.com Awards 2024.

Paul Philpott, président et Ceo de Kia UK Limited, a déclaré : «Le EV3 démarre l’année 2025 de manière exceptionnelle. Non seulement il est, à ce jour, le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au Royaume-Uni, mais il a également remporté les prix de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et dans le monde. Être reconnu comme le Meilleur Crossover Électrique par Top Gear est une nouvelle réussite remarquable, qui témoigne une fois de plus de l’excellence du EV3. Alors que le succès du EV3 se poursuit, la gamme électrique de Kia continue de s’élargir en 2025. Les modèles EV4 et EV5 arriveront dans les showrooms de notre réseau national de concessionnaires d’ici la fin de l’année, renforçant encore notre offre client et rendant la transition vers l’électrique plus fluide que jamais.»

Ollie Kew, rédacteur en chef des essais routiers chez TopGear.com, a commenté : «J’ai conduit le EV3 à travers l’Outback. Pas vraiment un parcours classique pour un essai routier, je vous l’accorde, mais le Kia a assuré. La clim’ soufflait un air glacial, pas de mal de dos après quatre heures de route, et il dégage une vraie impression de maturité, comme une grande voiture. J’ai apprécié le confort maîtrisé, le silence à bord et ce sentiment de finition rigoureuse, comme les Golf d’autrefois. Le plus impressionnant ? Malgré la distance, la chaleur, le rythme intense et quelques détours en tout-terrain improvisés, aucun message d’erreur, aucun bug. Je me suis réellement attaché à cette petite voiture à la fois raisonnable et aboutie.»

Depuis son lancement à la fin de l’année dernière, le Kia EV3 ne cesse de monter en puissance sur le marché britannique, devenant le véhicule électrique le plus vendu auprès des particuliers au T1 2025, tout en remportant les titres de Voiture de l’année 2025 au Royaume-Uni et Voiture mondiale de l’année 2025 — à l’instar de son grand frère, le EV9, couronné de ces deux titres en 2024.

Bien qu’il soit le modèle électrique le plus accessible de Kia, le EV3 offre également la plus grande autonomie de la gamme : jusqu’à 375 miles (environ 600 km) avec une seule charge*. Il bénéficie également d’une dotation de série particulièrement riche, même dans sa version d’entrée de gamme «Air», comprenant :

  • éclairages LED à l’avant et à l’arrière;
  • poignées de portes affleurantes;
  • sièges avant et volant chauffants;
  • fonction V2L (Vehicle-to-Load);
  • triple affichage conducteur (écran tactile de navigation 12,3”, écran de climatisation 5,3”, et écran conducteur 12,3”);
  • Apple CarPlay™ et Android Auto™ sans fil;
  • accès gratuit pendant 7 ans aux services Kia Connect.

Communiqué. *Autonomie selon le cycle WLTP, donnée susceptible de varier.

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Tunis │ Sept ans de prison pour un époux qui a mis le feu au domicile familial  

16. Mai 2025 um 12:27

La chambre pénale auprès du tribunal de première instance de Tunis a condamné, hier, jeudi 16 mai 2025, à 7 ans et 6 mois de prison un époux qui a mis le feu à son domicile à La Goulette, alors que sa femme et ses enfants y dormaient.

Ce sont les voisins qui se sont rendu compte de cet acte criminel et ont réussi, avec l’aide des agents de la protection civile à éteindre l’incendie et à sauver l’épouse et les enfants, rapporte Mosaïque FM.    

L’accusé a reconnu les faits qui lui sont reprochés, expliquant son acte criminel par une dispute qu’il a eue avec son épouse.

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Tunis │ Mandats de dépôt contre deux employés municipaux pour soupçons de corruption

16. Mai 2025 um 12:09

Le juge d’instruction auprès du Tribunal de première instance de Ben Arous a émis deux mandats de dépôt à l’encontre de deux employés de la municipalité El Mourouj, dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption financière et administrative.

C’est ce qu’a déclaré au micro de Mosaïque FM, le substitut du procureur de la République, Sadok Jouini, en précisant que le ministère public avait déféré devant le juge d’instruction huit suspects, parmi lesquels figuraient des agents et des cadres de la municipalité en question.

Le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé d’émettre deux mandats de dépôt à l’encontre de deux d’entre eux, tandis que l’interrogatoire des six autres suspects a été reporté à une date ultérieure.

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Tunisie │ Les prix des céréales à la collecte

16. Mai 2025 um 11:55

Dans le cadre des préparatifs de la saison de récolte et de collecte, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, ce jeudi 15 mai 2025, les prix de collecte des céréales pour l’actuelle campagne.

Les tarifs, incluant les primes de livraison rapide, sont fixés comme suit :

– blé dur : 140 dinars le quintal, dont 40 dinars de prime de livraison rapide;

– blé tendre : 110 dinars le quintal, dont 30 dinars de prime de livraison rapide;

– orge et triticale : 90 dinars le quintal, dont 25 dinars de prime de livraison rapide.

Le ministère rappelle que ces primes ne seront accordées que jusqu’aux dates suivantes :

– 5 juillet 2025 pour l’orge et le triticale;

– 31 août 2025 pour le blé dur et le blé tendre.

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Quatre artistes tunisiens exposent à l’espace WeGil à Rome

16. Mai 2025 um 11:38

«Avec cette exposition, nous souhaitons offrir au public italien un regard profond et authentique sur la Tunisie d’aujourd’hui. Ce n’est pas seulement un simple événement pour se connecter au monde de l’art, mais c’est un dialogue, un pont culturel entre deux rives, un témoignage du lien historique et profond qui unit la Tunisie à l’Italie.»

C’est ainsi que l’ambassadeur de la Tunisie en Italie, Mourad Bourehla, décrit l’exposition «La Tunisie entre contemporanéité et tradition. Quatre artistes pour un voyage dans le rêve de la Méditerranée», qui se tient du 12 mai au 1er juin 2025 à l’espace WeGil à Rome. Et d’ajouter : «La culture est l’un des outils les plus puissants pour rassembler les peuples, favoriser la compréhension mutuelle et construire des ponts entre les sociétés».

L’exposition présente 22 œuvres d’art, de la peinture à la sculpture, en passant par l’acrylique sur margoum récupéré (tapis traditionnel tunisien) et un tapis revisité dans une touche contemporaine, créés par quatre artistes de renommée internationale : Mourad Zoghlami, Kaouther Kassou Jellazi, Ilhem Sbaii Chaabane et Aziza Guermazy.

«Cette exposition s’inscrit dans la volonté de valoriser et de faire rayonner la culture tunisienne : ancienne, riche de traditions et de mémoires vivantes, mais aussi ouverte au dialogue avec le reste du monde à travers les œuvres de quatre artistes talentueux, d’horizons différents, représentatifs de la vitalité, de l’originalité et de la pluralité de la scène artistique tunisienne contemporaine», a déclaré l’ambassadeur Bourehla lors de l’inauguration, cité par l’agence Ansa.

Le paysage artistique tunisien a changé depuis la révolution sociale de 2010-2011 qui a déclenché le «Printemps arabe». De nombreux artistes ont depuis lors enfin trouvé l’opportunité de s’exprimer librement et ont bénéficié d’une reconnaissance nationale et internationale croissante, affirment les organisateurs. Tunis est aujourd’hui un lieu vital pour l’art contemporain avec l’influence de l’art européen, pendant les années coloniales, qui était fondamentale, mais l’esprit d’indépendance a encouragé et caractérisé au fil des années une expression artistique locale, qui s’est éloignée de l’académisme et de l’orientalisme d’origine européenne, à la recherche de sa propre voix originale.

«J’espère que cet événement pourra marquer le début d’une collaboration durable entre la région du Latium et la Tunisie, contribuant à renforcer ces liens séculaires fondés sur l’amitié, le respect et la création partagée », a ​déclaré Simona Baldassarre, conseillère à la culture de la région du Latium, en invitant le public à visiter l’exposition pour «découvrir ces œuvres qui parlent un langage universel et unissent les cœurs et les esprits.»

L’exposition présente des œuvres oniriques et surréalistes de Mourad Zoghlami, l’architecte qui a réalisé les pavillons tunisiens aux expositions universelles de Corée du Sud (2012), de Milan (2015) et du Japon (2025), à celles de Kaouther Kassou Jellazi qui «attire et capte notre regard qui est instinctivement guidé pour découvrir et explorer le jardin de fleurs comme une image fantastique et terrestre du Paradis», explique le commissaire Giuseppe Ussani d’Escobar. «Cette exposition, ajoute-t-il, vise à mettre en lumière les inspirations de l’art tunisien, caractérisé par son identité originale et nationale, islamique et berbère, mais aussi internationale, fertile en stimuli qui traversent d’autres civilisations et cultures, grâce à un échange profond et durable qui s’est établi et structuré».

Les toiles de Ilhem Sbaii Chaabane, explique le commissaire de l’exposition, «caractérisées par une fluidité apparente et suggestive, sont animées d’un dynamisme vibrant qui prend vie sous nos yeux. Ses peintures suscitent l’impression et la sensation de contempler le fond marin à travers un mouvement liquide.» Alors que dans ses œuvres colorées et vivantes, qui inspirent à la fois réflexion et nostalgie du monde de l’enfance, Aziza Guermazy exprime ses racines naïves et surréalistes, étroitement liées au Pop Art et au monde de la bande dessinée.

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Tunisie │ Découverte d’une huilerie de la fin de l’Empire romain

16. Mai 2025 um 09:41

Un pressoir à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine a été récemment découvert sur le site de Bechni, dans le gouvernorat de Kébili, par des archéologues de l’Institut national du patrimoine (INP).

Des fouilles en cours dans cette petite localité, faisant partie de la délégation d’El-Faouar, ont révélé l’existence d’une presse à huile d’olive datant de la fin de l’époque romaine, a indiqué à l’agence Tap Mourad Chtioui, représentant de l’INP à Kébili.

Les matériaux archéologiques découverts lors des fouilles, notamment les céramiques anciennes, confirment que le moulin remonte en réalité à la période romaine tardive, qui s’étend dans le bassin méditerranéen du IIIe au VIIe siècle.

Les fouilles de sauvetage sur le site de Bechni, situé à 24 km à l’ouest de Douz, sont actuellement dans leur deuxième phase, qui durera jusqu’au 21 mai 2025. En mai 2023, Mourad Chtioui avait annoncé la découverte de traces archéologiques à proximité du mausolée Sidi Ali Ben Slimane à Bechni, lors de travaux de construction d’une chambre voisine.

Les premières découvertes faites à l’époque avaient révélé l’existence d’un bassin antique, qui pourrait même remonter à l’époque romaine. Chtioui a décrit la découverte actuelle comme «une découverte archéologique importante», confirmant la présence d’un pressoir à olives dans une zone désertique actuellement non connue pour la production d’olives.

«Cette nouvelle découverte est inédite, puisque le site de Bechni n’est mentionné ni sur les cartes ni dans les atlas géographiques», a ajouté l’archéologue. «L’huilerie témoigne de la présence historique de la culture de l’olivier dans une zone désertique durant l’Antiquité.»

Chtioui a présenté la découverte comme une confirmation supplémentaire de l’existence d’une colonie romaine à la limite de l’Empire romain, le long du Limes, qui marquait la frontière sud du territoire romain.

Le projet «Frontières de l’Empire romain : le limes sud tunisien» a été proposé par la Tunisie, depuis le 17 février 2012, pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Selon le dossier de candidature de la Tunisie, «les structures du limes du Sud tunisien ont conservé leur authenticité et les rares interventions de restauration ou les réutilisations temporaires occasionnelles n’ont pas compromis leur intégrité».

Selon l’Unesco, le limes romain marquait la frontière de l’Empire romain à son apogée, au IIe siècle après J.-C. Le limes s’étendait sur 5 000 km depuis la côte atlantique du nord de la Grande-Bretagne, à travers l’Europe jusqu’à la mer Noire et de là jusqu’à la mer Rouge et l’Afrique du Nord, avant de revenir sur la côte atlantique. Le Limes comprend des vestiges de murs, de douves, de forts, de forteresses, de tours de guet et d’établissements civils. Certaines parties ont été découvertes lors de fouilles, d’autres reconstruites et d’autres encore détruites.

En Tunisie, le limes romain servait davantage de système de surveillance et de contrôle des mouvements de population que de ligne défensive contre de réelles menaces militaires. À son apogée, la région du Limes en Tunisie couvrait pas moins de 80 000 kilomètres carrés, s’étendant des montagnes de Gafsa au nord jusqu’au désert du Grand Erg au sud.

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Saïed réaffirme le soutien de la Tunisie au «principe d’une seule Chine»

16. Mai 2025 um 09:09

Recevant hier après-midi, jeudi 15 mai 2025, au palais de Carthage, Li Shuli, membre du Bureau politique et du Comité central du Parti communiste chinois (PCC), et ministre de l’Information et de la Radiodiffusion, le Président Kaïs Saïed lui a réitéré le soutien de la Tunisie au principe d’une seule Chine et son rejet de toute ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Le Président de la république a passé en revue, avec M. Li, qui effectue une visite de travail en Tunisie du 14 au 17 mai, les relations bilatérales de longue date entre les deux pays et l’engagement de la Chine à soutenir la Tunisie dans divers domaines, indique un communiqué publié sur la page Facebook de la présidence de la République.

 Le chef de l’Etat a appelé à la nécessité d’œuvrer à l’instauration d’un nouvel ordre économique mondial plus juste et plus équitable qui rompt avec le passé et répond aux aspirations légitimes des peuples qui ont beaucoup souffert du pillage des richesses et des guerres civiles, à déterminer leur propre destin et à vivre une vie digne sous les auspices de la justice, de la liberté et de la dignité humaine.

Saïed a également souligné la nécessité de mettre fin au génocide en cours perpétré par l’entité sioniste occupante en Palestine, réitérant la position ferme de la Tunisie en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant et pleinement souverain sur toute la Palestine, avec Jérusalem pour capitale.

Il a souligné que la communauté humaine prenait forme, gagnait du terrain sur la communauté internationale et commençait à se soulever contre le génocide, corrigeant ainsi le cours de l’histoire.

Le Président de la République a demandé à l’hôte chinois de transmettre ses salutations au Président Xi Jinping, lui renouvelant son invitation à visiter la Tunisie, en rappelant l’amitié profonde entre la Tunisie et la Chine, soulignant que la visite du responsable chinois incarne la ferme volonté de développer davantage les relations bilatérales dans de nombreux domaines. Surtout après les deux rencontres qu’il a eues avec le président chinois Xi Jinping à Riyad en décembre 2022 et à Pékin lors de sa visite d’Etat historique à Pékin du 28 mai au 1er juin 2024, qui ont abouti à l’établissement d’un partenariat stratégique entre les deux pays et à l’annonce par la partie chinoise de sa disposition à soutenir les efforts de la Tunisie dans la mise en œuvre de grands projets de développement.

Saïed a passé en revue les résultats fructueux et positifs des expériences de coopération bilatérale et les projets réalisés, notamment dans les domaines des infrastructures, des transports et de la santé, ainsi que d’autres projets actuellement en cours de mise en œuvre dans un avenir proche. Il a souligné l’importance de l’initiative «Ceinture et Route», à laquelle la Tunisie a participé, et les opportunités qu’elle offre pour une véritable coopération et un partenariat.

I. B.

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