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7600 biens d’étrangers entre les mains de l’État tunisien : Un patrimoine oublié à régulariser

21. Juli 2025 um 11:34

Le dossier sensible des biens immobiliers laissés par des étrangers refait surface. Intervenant ce lundi 21 juillet 2025 sur les ondes de la radio nationale, Mohamed Essaighi, directeur général au cabinet du ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, a révélé que plus de 7600 biens immobiliers appartenant à des étrangers sont aujourd’hui concernés par des procédures de régularisation.

Selon lui, ces biens se répartissent en deux grandes catégories : une première, d’environ 3600 propriétés, transférées à l’État tunisien à la faveur d’accords avec la France ; une seconde, constituée d’environ 4000 biens, reste encore légalement aux mains de leurs propriétaires ou ayants droit.

Mais ce patrimoine, souvent oublié, est menacé par le temps. Une large partie de ces bâtisses, dont la construction remonte à l’avant-indépendance, est dans un état de délabrement avancé, soumises au régime juridique des biens immobiliers menaçant ruine.

Un travail de fourmi est en cours pour recenser et régulariser ces biens. Les opérations d’inventaire sont d’ores et déjà terminées dans les gouvernorats de Nabeul et Zaghouan, tandis que les efforts se poursuivent dans d’autres régions pour accélérer les procédures de cession.

Mohamed Essaighi appelle les parties concernées – notamment les locataires – à coopérer pour accélérer la régularisation, en fournissant les documents nécessaires, à savoir : la preuve de la relation locative, une pièce d’identité et une déclaration sur l’honneur.

Lire aussi : Tunisie : L’État veut régulariser et liquider les anciens biens des étrangers

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Tunisie : L’État veut régulariser et liquider les anciens biens des étrangers

16. Juli 2025 um 19:54

Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a présidé ce mercredi 16 juillet 2025 une réunion de la Commission nationale de cession, dans le cadre de l’application de la loi n°78 de l’année 1991.

Cette loi fixe les conditions de cession des biens immobiliers acquis par l’État tunisien en vertu des accords tuniso-français. Une révision de ce texte est actuellement en cours afin d’accélérer la liquidation de ce stock foncier historique.

Lors de la réunion, le ministre a souligné l’importance de ces régularisations foncières, estimant qu’elles permettraient de libérer ces biens de leur statut figé et de les intégrer dans le circuit économique. Il a appelé à augmenter la fréquence des réunions de la commission nationale et à accélérer la préparation des dossiers de cession, notamment pour les personnes disposant d’un droit de priorité à l’achat, tout en adoptant une approche tenant compte des considérations sociales.

Wajdi Hedhili a également recommandé de poursuivre la coordination avec le ministère de l’Équipement et de l’Habitat ainsi qu’avec la Société nationale immobilière de Tunisie (SNIT), en vue d’un recensement exhaustif des biens appartenant à l’État issus de la liquidation des biens des étrangers, en les classant selon les problématiques juridiques ou administratives qui freinent leur régularisation.

La commission a examiné plusieurs dossiers relatifs à des situations de régularisation concernant des occupants de biens de l’État issus de l’ancien patrimoine des étrangers. Ces biens sont situés dans plusieurs gouvernorats, notamment Tunis, Manouba, Ben Arous, Bizerte, Gafsa, Siliana, Jendouba, Sfax et Kairouan.

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Les États-Unis suspendent les visas pour les étudiants étrangers

Von: MC
28. Mai 2025 um 10:54

Dans une décision aux répercussions mondiales, l’administration américaine a ordonné la suspension immédiate du traitement des visas pour les étudiants étrangers. Cette mesure s’inscrit dans une politique de durcissement migratoire relancée depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, et s’accompagne d’un contrôle renforcé sur les réseaux sociaux des demandeurs.

Le département d’État américain a transmis des instructions claires aux ambassades et consulats : plus aucun rendez-vous ne sera accordé pour les demandes de visas étudiants ou d’échange, en attendant de nouvelles directives imposant un examen systématique de l’activité numérique des candidats.

Une offensive qui cible directement Harvard

Au cœur de cette décision : l’université Harvard, accusée par la Maison Blanche d’alimenter des discours jugés trop radicaux et de faire preuve de complaisance à l’égard de l’antisémitisme. Washington l’accuse également d’entretenir des liens supposés avec le Parti communiste chinois. Résultat : l’administration Trump a annoncé vouloir rompre tous les contrats fédéraux avec l’université et interdire à l’établissement d’accueillir de nouveaux étudiants étrangers.

Cette décision intervient alors qu’une manifestation a récemment rassemblé plusieurs centaines d’étudiants sur le campus de l’université de Cambridge, pour défendre la liberté académique et dénoncer l’instrumentalisation politique des universités.

Des étudiants étrangers déjà ciblés

Selon plusieurs sources, des centaines de visas ont déjà été annulés depuis début 2025, notamment à l’encontre d’étudiants ayant participé à des manifestations en soutien à la cause palestinienne. Certains ont été arrêtés, d’autres menacés d’expulsion, malgré leur séjour régulier sur le sol américain.

La mesure inquiète particulièrement les étudiants maghrébins, dont un grand nombre aspirent chaque année à poursuivre leurs études aux États-Unis. Plusieurs étudiants tunisiens en cours de procédure de visa se retrouvent désormais dans une impasse.

Suspension temporaire par la justice

Un juge fédéral a cependant ordonné une suspension provisoire de la décision visant à retirer à Harvard sa certification SEVIS (Student and Exchange Visitor Information System), indispensable pour accueillir des étudiants étrangers. Une audience cruciale est prévue ce jeudi 29 mai, jour de la cérémonie de remise des diplômes, et pourrait influer sur le maintien de la mesure ou son annulation.

Réaction internationale

La Chine a vivement critiqué cette offensive américaine, la qualifiant « d’acte discriminatoire » et de « manipulation politique ». Pékin dénonce une campagne qui vise à affaiblir les établissements d’enseignement influents et à restreindre l’accès des étudiants étrangers à l’enseignement supérieur américain.

Pour de nombreux étudiants tunisiens en quête d’excellence académique, les États-Unis restent une destination privilégiée. Mais cette suspension remet en cause des années d’efforts personnels et de préparation, dans un contexte mondial déjà fragilisé par les tensions géopolitiques.

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La Tunisie face aux investisseurs : Une confiance à consolider

21. Juni 2025 um 11:29

En ces temps de doutes économiques, la Tunisie envoie un message qui mérite d’être entendu : malgré les tempêtes, elle reste une terre d’accueil pour l’investissement étranger. Une performance qu’on aurait pu juger improbable il y a encore quelques mois, mais que les chiffres confirment avec force : en 2024, les investissements directs étrangers (IDE) ont bondi de 26% par rapport à l’année précédente. Un sursaut salutaire, mais fragile.

À l’occasion du 30e anniversaire de la FIPA, l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur, le ministre de l’Économie Samir Abdelhafidh a tenu à souligner que cette embellie n’était pas le fruit du hasard. C’est le résultat d’un tissu économique résilient, porté par plus de 4000 entreprises étrangères, qui assurent 55% de nos exportations et emploient quelque 450.000 Tunisiens. Ce sont là des données qui devraient peser dans les choix politiques à venir.

Mais il ne suffit pas de se féliciter d’un bon chiffre. Encore faut-il garantir qu’il se reproduise, qu’il se transforme, qu’il se diffuse dans les régions, dans les secteurs stratégiques, dans l’avenir. Car l’attractivité ne se décrète pas – elle se construit, patiemment, avec des institutions solides, une administration efficace, une stabilité juridique et une vision.

Le gouvernement semble en avoir pris conscience. La mutation de la FIPA, passée d’une agence de promotion à un acteur d’accompagnement, est un pas dans la bonne direction. L’ouverture à des secteurs innovants – transition énergétique, relocalisation industrielle, numérique, IA – est un signal fort. Mais encore faut-il que la stratégie se traduise sur le terrain. Les réformes promises, comme la rationalisation des structures d’investissement, ne peuvent plus attendre.

Car la Tunisie n’est pas seule sur le marché des investisseurs. Elle est en concurrence avec ses voisins, avec des économies émergentes agiles, avec des territoires où l’administration ne fait pas fuir les projets, mais les accompagne.

Ce regain d’intérêt pour notre pays est une chance. À nous de ne pas la gaspiller. À nous de transformer cette confiance encore fragile en véritable ancrage économique. L’avenir ne dépend pas uniquement de ceux qui investissent, mais aussi de ceux qui savent les retenir.

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Tunisie : Forte progression des investissements étrangers en 2024

Les Investissements Directs Étrangers (IDE) en Tunisie ont enregistré une hausse notable de 21 % en 2024, atteignant 936 millions de dollars contre 773 millions en 2023, selon le rapport annuel de la CNUCED publié jeudi.

La Tunisie, aux côtés de l’Égypte, a largement contribué à la hausse des projets d’investissement en Afrique du Nord, une région qui s’est distinguée comme la seule du continent à afficher une croissance dans ce domaine. Les IDE y ont progressé de 12 %, atteignant 76 milliards de dollars, soit les deux tiers du total africain.

La Tunisie a notamment enregistré une explosion du nombre de nouveaux projets annoncés, pour une valeur globale estimée à 13 milliards de dollars. Parmi eux figure un mégaprojet dans les énergies renouvelables d’une valeur de 6 milliards de dollars.

À l’échelle continentale, les flux d’IDE vers l’Afrique ont bondi de 75 %, totalisant 97 milliards de dollars, soit 6 % des flux mondiaux. Cette performance est en grande partie due à un accord de financement majeur en Égypte. Hors cet accord, l’Afrique affiche tout de même une progression de 12 %.

Les secteurs de la construction et des produits métalliques ont attiré le plus d’investissements dans les nouveaux projets, tandis que les secteurs de l’électricité et du gaz ont enregistré une baisse.

Par ailleurs, les efforts de libéralisation et de facilitation des investissements continuent de jouer un rôle déterminant en Afrique, représentant respectivement 20 % et 36 % des mesures politiques adoptées en 2024.

Enfin, les investisseurs européens restent les principaux détenteurs d’IDE sur le continent, devant les États-Unis et la Chine, cette dernière diversifiant ses placements vers la pharmacie et l’agroalimentaire.

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