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Heute — 12. Mai 2025Haupt-Feeds

OMT : Habib Ammar propose un programme mondial pour l’égalité femmes-hommes dans le tourisme

Von: walid
12. Mai 2025 um 12:24

Le candidat tunisien au poste de Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Habib Ammar a présenté un programme visant à renforcer la place de la femme dans le secteur touristique, et ce, en se basant sur trois initiatives.

Dans une interview réalisée au studio TV de l’agence TAP, il a ajouté que ces initiatives concernent le lancement d’un programme des Femmes leaders dans le tourisme en incluant des bourses d’études, du mentorat et du financement, l’annonce d’un programme mondial pour l’égalité et la mise en œuvre des actions pour promouvoir l’emploi des jeunes dans les métiers du tourisme.

Ammar a souligné, à cette occasion, que le tourisme favorise l’inclusion des femmes, des jeunes et de toutes les catégories démunies. Il constitue, également, un moteur important pour les économies nationales et l’économie mondiale.

Evoquant les mécanismes nécessaires pour combler le fossé numérique, il a évoqué que le secteur touristique connait une révolution numérique ce qui nécessite son alignement en vue de permettre aux visiteurs de mieux découvrir les destinations souhaitées, au-delà des mécanismes de promotion traditionnels.

« Il demeure inévitable de poursuivre l’évolution technologique mais il faut réfléchir à surmonter certains risques, notamment, la protection des données personnelles et la réduction de l’écart du fossé numérique entre les pays développés et ceux en retard sur le plan technologique » a ajouté Ammar.

Il a proposé, ainsi, la mise en place de nouvelles politiques pour réduire le fossé numérique et améliorer la capacité des pays peu expérimentés dans ce domaine.

Et de poursuivre que sa vision future, présentée dans le troisième point de son programme, prévoit la création d’un accélérateur numérique du tourisme pour financer l’adoption des technologies dans les pays en développement, et collaborer avec les grandes entreprises afin de fournir des solutions abordables aux acteurs du secteur touristique.

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OMT : Habib Ammar veut porter la voix de l’Afrique pour un tourisme plus équitable

Von: walid
12. Mai 2025 um 12:06

La part de l’Afrique dans l’activité touristique mondiale ne dépasse pas les 5%, ce qui place le continent en queue de peloton, selon l’ancien ministre du Tourisme, candidat de la Tunisie au poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme Habib Ammar.

Invité au studio de télévision de l’agence TAP, Ammar a indiqué que l’activité touristique mondiale n’est pas répartie de manière équitable dans la mesure où le continent européen accapare à lui seul une part estimé à 54%, suivi de l’Asie qui détient 17%, puis les Amériques (15 %).

Il a fait observer que l’activité touristique dans la région du Moyen-Orient occupe entre 7 et 8% de l’ensemble de l’activité mondiale dans ce domaine.

Habib Ammar a expliqué que la faible croissance du secteur touristique en Afrique, malgré l’importance des ressources que recèle le secteur et la richesse de son patrimoine historique, culturel et social, est principalement due à l’absence d’infrastructures et au manque de ressources humaines dans le secteur, en plus de la situation sécuritaire dans certaines zones.

Abordant son programme de candidature au poste de secrétaire général de l’OMT, Habib Ammar a parlé d’un plan ambitieux visant à booster l’investissement en Afrique et qui repose sur l’élaboration d’une étude de faisabilité et d’un diagnostic de la situation actuelle du secteur dans le continent et les perspectives de son développement.

Selon lui, le développement du tourisme en Afrique doit s’ériger en priorité pour le secrétaire général de l’OMT. Il a formé le vœu de voir ce poste revenir, pour la première fois dans l’histoire de l’organisation, à l’Afrique.

Il est à noter que Habib Ammar, le candidat tunisien, a été choisi sur la base de sa longue expérience dans le domaine du tourisme en Tunisie, qui l’a qualifié aujourd’hui pour être le premier tunisien à participer à cette course parmi 5 autres candidats du Ghana, La Grèce, la Géorgie, les Émirats et le Mexique.

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Gestern — 11. Mai 2025Haupt-Feeds

Le Kef : une nouvelle zone touristique de 30 hectares bientôt créée

11. Mai 2025 um 20:26
Le Kef : une nouvelle zone touristique de 30 hectares bientôt créée

Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiane Tekkia, a annoncé ce dimanche la création d’une zone touristique dans la ville du Kef, s’étendant sur une superficie de 30 hectares. Une commission sera mise en place pour élaborer un programme de développement touristique intégrant divers volets, tels que des hôtels, des maisons d’hôtes, des restaurants […]

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Tunisie : 177 hôtels fermés en raison de difficultés saisonnières et structurelles

10. Mai 2025 um 11:29

Le Directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a révélé ce samedi que 177 hôtels sont actuellement fermés en Tunisie, soit environ 60 000 lits sur un total de 230 000 lits disponibles. Cette fermeture concerne environ 21% de la capacité hôtelière totale du pays.

Dans une interview accordée au journal Chourouk, Haloui a expliqué que les raisons de cette fermeture sont multiples. Il a précisé que 20 000 lits sont le résultat de fermetures saisonnières, liées aux fluctuations naturelles du secteur touristique. En revanche, les autres fermetures sont dues à des difficultés structurelles qui affectent de nombreux établissements, notamment en raison de problèmes de gestion, d’entretien, et parfois d’insuffisance d’infrastructures dans certaines régions.

Le DG de l’ONTT a en outre souligné que les autorités compétentes sont conscientes de la situation et qu’elles travaillent activement pour résoudre ces problèmes. Des solutions de relance sont en cours d’élaboration, en particulier pour les zones touristiques majeures telles que Djerba, Hammamet, et Tunis, qui ont connu des impacts importants sur leur activité touristique. Le gouvernement, en collaboration avec les acteurs du secteur, prévoit des mesures visant à relancer ces établissements fermés, en offrant notamment des incitations fiscales et en soutenant la modernisation de l’infrastructure touristique.

Selon Halaoui, l’Office national du tourisme continue à suivre de près l’évolution de la situation, tout en mettant l’accent sur le renforcement de la qualité des services dans les hôtels encore en activité, afin de maintenir l’attractivité de la destination Tunisie à l’international.

Les hôtels fermés se trouvent dans des zones touristiques clés, telles que Hammamet, Djerba, Monastir et Tozeur, et leur réouverture dépendra de la résolution des défis structurels auxquels ces établissements sont confrontés. Cette situation met en lumière les fragilités du secteur touristique tunisien et la nécessité de diversifier les offres tout en répondant aux standards de qualité internationaux.

Certes, l’impact de ces fermetures d’hôtels est préoccupant pour l’industrie du tourisme en Tunisie, un secteur vital pour l’économie du pays, représentant une part importante du PIB et générant des milliers d’emplois directs et indirects. La réouverture des hôtels, notamment ceux dans les régions stratégiques comme Djerba et Hammamet, est perçue comme un facteur clé pour relancer le tourisme tunisien, attirer les investisseurs étrangers et garantir la compétitivité de la destination face à ses rivales régionales.

Mais des efforts de modernisation de l’infrastructure et de soutien aux hôteliers en difficulté sont essentiels pour que la Tunisie puisse maintenir sa position en tant que destination touristique de choix en Méditerranée.

Habib Ammar, candidat au poste de SG de l’ONU Tourisme : « Je souhaite porter une vision engagée d’un tourisme responsable, moteur de croissance économique, de développement inclusif et de durabilité environnementale »

10. Mai 2025 um 11:06

Il a tous les attributs pour prétendre au poste de SG de l’ONU Tourisme. Habib Ammar, on l’aura deviné, s’y est pleinement investi tout au long d’une carrière en tout point réussie. Il s’est construit très tôt une vision globale, mercantile certes, mais profondément humaine du secteur. Il connait et maitrise l’ensemble des ressorts, économiques, sociaux, sociologiques, financiers, psychologiques et humains. Il sait ce que le tourisme signifie et ce qu’il représente, notamment pour les pays en développement qui aspirent à rejoindre le banquet mondial : rien de moins que le cœur battant de leurs économies. Il a aussi et surtout une conscience aiguë de ce que doit être le tourisme : un facteur de paix, de solidarité, d’amitié et de stabilité dans le monde.

Candidat de la Tunisie au poste de SG de l’ONU Tourisme, il affirme vouloir porter une vision engagée d’un tourisme responsable, moteur de croissance économique, de développement inclusif et de durabilité environnementale. En clair, il ne plaide pas que pour notre chapelle, il se fait le messager de tous, voulant ainsi donner aux sans-voix droit au chapitre. Il veut se faire l’avocat des pays privés de moyens financiers, alors que la nature les a dotés de véritables édens qui feront exploser l’activité touristique.

La candidature de Habib Ammar, africain convaincu, est des plus sérieuses. Elle est appuyée comme il se doit par le ministère des Affaires étrangères et de la Migration, qui s’est mobilisé pour la cause. Une candidature, pertinente et légitime, rien qu’à l’énoncé du programme, on ne peut plus convaincant,  concocté par le candidat à cet effet.

Ecoutons-le.

 

Q’est-ce qui justifie ou légitime votre candidature ? 

Pour répondre à votre question, qui est très pertinente, je dirais qu’il ne s’agit pas de la candidature de la personne de Habib Ammar, mais de celle d’un haut cadre du tourisme tunisien, que je suis – et il y en a d’autres. A travers moi, c’est tout le pays et, surtout, c’est tout le secteur touristique tunisien, qui a 60 ans d’existence aujourd’hui, qui se porte candidat. C’est aussi une forme d’hommage fut-ce à titre posthume à tous les pionniers qui ont eu l’intelligence du moment de bâtir un secteur par la seule force des bras et de leur patriotisme. C’est une expérience extrêmement originale. Nous avons été les pionniers en Méditerranée du Sud dans le domaine du tourisme, suivis par beaucoup d’autres pays, il ne faut pas l’oublier. Nous avons été les premiers à investir dans le secteur. Toute l’infrastructure touristique de notre pays a été créée par des Tunisiens et avec des Tunisiens, qui n’avaient, à l’époque, ni connaissance ni formation dans le secteur du tourisme.

 

Pour un pays qui venait d’avoir son indépendance, on comprend que c’était quelque part une expérience inédite.

En effet. Et c’est un point très important. Pourquoi ? Parce que c’est un pays qui, au lendemain de son indépendance, s’est débarrassé de ses complexes pour se mettre au travail, d’une manière souveraine, avec, en ligne de mire, sa croissance économique à travers, notamment, le tourisme.

Il faut savoir qu’au départ, nous n’avons pas fait appel à des chaînes hôtelières européennes pour venir s’installer chez nous. Non. Ce sont des promoteurs tunisiens, sans aucune formation en matière de tourisme, qui ont bâti, avec l’Etat, les premières unités hôtelières. C’est très important à rappeler.

Et comme je le dis toujours, une destination touristique, ce n’est pas simplement des infrastructures touristiques. C’est avant tout la capacité de la population locale à bien accueillir les autres. On peut avoir les plus belles infrastructures du monde, si vous n’avez pas la capacité d’accepter l’étranger, avec sa culture, ses différences, cela ne fonctionnera jamais. C’est là une des spécificités du Tunisien. Le Tunisien est ouvert à l’autre, aux autres cultures.

Pour revenir un peu à votre candidature, en quoi le poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme peut-il aider à promouvoir le tourisme en général, et le tourisme tunisien en particulier ?

Candidater à ce poste, c’est reconnaitre l’expérience tunisienne dans le domaine. En tant que Tunisien, ce qui me motive le plus, c’est reconnaître l’expérience tunisienne comme une expérience phare dans le développement touristique. C’est un hommage, encore une fois, aux bâtisseurs du tourisme en Tunisie, à tous ceux qui ont joué un rôle dans cette aventure.

N’oublions pas aussi que lorsqu’on parle de l’ONU Tourisme, on parle d’une organisation onusienne de premier plan. C’est une structure qui gère un secteur très spécifique, un secteur qui est en train de traverser des mutations très profondes par rapport aux décennies écoulées.

Ces mutations sont d’abord d’ordre démographique. Ce qui nécessite une adaptation de toutes les entreprises touristiques. Il y a tout d’abord le vieillissement de la population pour lequel il faut se préparer, avec une nouvelle forme de tourisme, très spécifique. Il y a aussi la génération Z,  qui est très connectée. Ce sont des jeunes nés entre 1997 et 2012 et qui représentent aujourd’hui 33% de la population mondiale.

Cette nouvelle génération n’est pas très attirée par les packages des tour- opérateurs. Elle est plus connectée sur les voyages immersifs. Et la troisième chose, c’est cette classe moyenne, dont le nombre augmente de plus en plus. Au niveau international, elle comptera environ 5,3 milliards d’ici 2030. C’est une nouvelle demande qui est en train de bouleverser l’industrie du tourisme.

Ce sont là quelques exemples qui nous rappellent que le secteur du tourisme doit s’adapter. Les destinations doivent repenser leurs infrastructures et services afin de répondre aux nouveaux besoins. C’est là un des chantiers sur lesquels il faut travailler pour promouvoir le tourisme. Mais il y en a d’autres. Il y a tout d’abord le problème de la saturation de certains sites emblématiques. Là, on parle de sur-tourisme, d’un afflux excessif de touristes au point de nuire à la qualité de vie des résidents et à l’expérience des visiteurs.

Pour cela, on peut citer l’archipel des Baléares en Espagne, où il y a eu des manifestations pour demander l’arrêt de l’afflux des touristes, de Venise, une ville de 260 000 habitants, qui reçoit chaque année 5,7 millions de touristes, le Mont Fuji au Japon, classé patrimoine mondial de l’UNESCO et qui est menacé d’érosion à cause de la sur-fréquentation touristique.

Et l’autre grand défi sur lequel il faut travailler, c’est la digitalisation de la compétitivité. Le tourisme est en train de vivre sa révolution digitale et numérique. C’est comme pour toutes les industries. On parle désormais de l’industrie 4.0, avec une technologie numérique qui gère quasiment tous les process. La même révolution est en train de se passer pour le tourisme. On parle désormais de l’expérience immersive et de l’hyperpersonnalisation. Jusque-là, des tour-opérateurs, avec des packages, géraient le secteur.

Mais les temps ont changé. Aujourd’hui, on est face à la réalité virtuelle. On peut, désormais, de son bureau, avec votre ordinateur, visiter la destination choisie, des musées, avant même de s’y rendre. A cela, il faudra ajouter l’intelligence artificielle. On parle désormais de l’analyse des données comportementales. Cela va permettre de personnaliser l’offre. On est donc loin des packages traditionnels. Ce sera, désormais, des voyages taillés sur mesure.

Ce sont donc de grandes opportunités pour le tourisme, mais aussi de nouveaux défis, notamment en matière d’éthique et de protection des données. Il y a en effet ce risque, mais il y a aussi celui d’être face à un secteur à deux vitesses. Avec le développement de ces nouvelles technologies, seules les grandes entreprises auront les moyens de le faire. Les PME n’auront plus leur place. Or, il ne faut surtout pas en arriver là. Il ne faut surtout pas que le software devienne l’apanage des grandes entreprises. Cela va encore plus creuser l’écart entre les pays développés, qui maîtrisent ces technologies, et les pays en voie de développement, qui ne les maîtrisent pas encore.

Il y a enfin un autre défi à surmonter, le plus important, celui de la résilience ou de la transition vers un tourisme durable. Pour ce qui est de la résilience, le secteur du tourisme a toujours eu cette étiquette, celle d’être un secteur sensible, fragile, confronté aux aléas économiques, politiques, sécuritaires, sanitaires. Mais à y voir de plus près, cela se passe sur le court terme. Si on prend l’exemple de la Tunisie, en 15 ans, nous avons connu trois grandes crises. Au lendemain de la révolution de 2011, avec moins 40% d’activités. Deux ans après, nous avons repris. Il y a eu ensuite les attentats de 2015, avec une baisse drastique. Nous avons pu reprendre nos activités trois ans après. Puis, la pandémie de Covid-19, qui a mis tout le monde à genoux. Mais là aussi, le secteur s’en est remis et a repris.

Maintenant, pour ce qui est du problème de la durabilité, il y a  trois volets : environnemental, économique et social et culturel.

Pour le volet environnemental, certains chiffres font froid dans le dos. Le tourisme a généré environ 6,7% des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2023. Il y a aussi le transport aérien, qui est énergivore. Tout cela pour dire que  le secteur est à la fois pollueur, donc victime de sa propre pollution, mais victime également de la pollution des autres secteurs. C’est un phénomène qui menace la viabilité même du secteur et qui pose de vrais problèmes dans certaines régions fortement dépendantes du tourisme.

Un petit exemple : celui des Alpes, en France, où se pratique le tourisme de montagne et de ski. Si la tendance d’effet de serre continue, ces montagnes peuvent perdre jusqu’à 80% de leur couverture neigeuse d’ici 2100. De  même pour les produits balnéaires. Les Iles Maldives, où le tourisme a constitué 18,7 du PIB en 2020, risquent une submersion totale d’ici 2100. Mais n’oublions pas aussi nos plages. Elles sont en train de faire face à une érosion côtière énorme.

Tout cela relève de la responsabilité de l’ONU Tourisme, dont le rôle est de sensibiliser à tous ces phénomènes, d’assister, de concevoir des politiques de décarbonation des différents secteurs, et pas seulement celle du tourisme… L’objectif fixé aujourd’hui, c’est que, d’ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre du secteur doivent baisser de 50%.

 

Les quatre défis que vous venez de présenter c’est, quelque part, l’ossature de votre programme.

Il est à la base du constat que je viens de faire. C’est une vision ambitieuse pour faire du tourisme un moteur de développement durable et de prospérité mondiale. C’est un programme qui repose sur sept priorités stratégiques :

Première priorité : Assurer une gouvernance inclusive en vue d’assurer une prise de décision équitable et représentative de tous les membres de l’ONU Tourisme. Une attention particulière sera accordée aux pays les moins développés et aux petits États insulaires. Pour cela, nous proposons l’organisation d’un Forum mondial annuel du Tourisme, avec des recommandations concrètes : création de conseils consultatifs régionaux pour garantir une participation équilibrée des membres ; mise en place d’une plateforme interactive pour recueillir les retours en temps réel des États membres et des acteurs privés.

Deuxième priorité : Développer un tourisme durable et responsable pour en faire un moteur de croissance respectueux de l’environnement et des communautés locales. Ainsi, les actions de l’ONU Tourisme seront alignées sur les Objectifs de Développement Durable (ODD), en favorisant l’écotourisme et l’autonomisation des communautés locales. Pour cela, nous allons plaider pour la création d’un Fonds Vert qui financera des projets durables dans les régions vulnérables. Nous allons aussi développer des modèles d’écotourisme adaptés aux contextes culturels et environnementaux des pays émergents.

Troisième priorité : Réduire la fracture numérique et accélérer la transition digitale du secteur. L’intelligence artificielle, le big data et les plateformes de tourisme intelligent seront au cœur de la modernisation du secteur. Une attention particulière sera portée aux pays en développement et au continent africain.

Pour cela, nous allons travailler pour la création d’un accélérateur numérique du tourisme pour financer l’adoption technologique dans les pays en développement. Nous veillerons, par ailleurs, à la collaboration avec les grandes entreprises technologiques pour offrir des solutions accessibles et abordables aux acteurs du tourisme. 

Quatrième priorité : Renforcer la formation et l’éducation aux métiers du tourisme pour les nouvelles générations et ce, à travers le développement de l’expertise locale, la mobilisation de ressources financières et le partage des connaissances. Pour cela, nous œuvrerons pour la création d’une Académie mondiale du Tourisme ou pour des centres de formation régionaux qui offriront des formations adaptées aux régions sous-représentées. Des bourses et des programmes d’échange pour les étudiants et professionnels des pays en développement seront mobilisés.

Cinquième priorité : Améliorer la résilience du secteur et ses mécanismes de gestion des crises à travers la mise en place de stratégies au profit des Etats membres pour faire face aux crises sanitaires, climatiques ou économiques.  Pour cela, nous allons plaider pour la mise en place d’un Fonds d’urgence pour aider les économies sinistrées dépendantes du tourisme.

Sixième priorité : accorder plus de transparence et de rigueur dans la gestion de l’organisation.

L’ONU Tourisme adoptera des normes strictes de transparence et de responsabilité à travers le renforcement et la modernisation des outils de contrôle, de suivi et de formation des cadres. Pour cela, il y aura un tableau de bord des performances pour suivre et publier l’impact des actions de l’organisation, qui garantira une gestion efficace et équitable. 

Septième priorité : Promouvoir la diversité et l’égalité des opportunités dans le secteur touristique. Il s’agit de faire du tourisme un levier d’autonomisation des femmes, des jeunes et des populations marginalisées. On œuvrera pour cela lors  du lancement du Programme mondial pour l’équité dans le tourisme, avec bourses, mentorats et financements et lors du lancement d’un programme « Femmes, leaders du tourisme» pour encourager le leadership féminin. Dans le même sens, une initiative sera lancée pour favoriser l’emploi des jeunes dans les métiers du tourisme.

Un programme ambitieux. Mais avant de vous lancer, avez-vous  procédé à quelques consultations avec les pays frères et amis pour appuyer un peu cette candidature ?

Cela relève beaucoup plus de la diplomatie tunisienne. Je suis le candidat de la Tunisie en tant que compétence formée dans le secteur.

Maintenant, voilà comment cela se passe : trente-cinq pays forment le Conseil exécutif. C’est là où se déroule le premier vote. C’est celui qui obtient la majorité simple qui sera recommandé à l’Assemblée générale de l’ONU Tourisme, qui se tiendra à Riyad en novembre prochain. C’est elle qui validera.

Voilà un peu le process. Mais pour revenir à votre question, le plus important, c’est que je sois le candidat de la Tunisie. Notre pays va présenter l’une de ses compétences.

 

Précisément, que peut-on savoir sur le candidat Habib Ammar ?

En 1995, c’est au cabinet du ministre du Commerce, puis au cabinet du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des PME, que j’ai consolidé mon expertise en matière de gestion économique et de leadership. En 2005, j’ai intégré le ministère du Tourisme en tant que responsable du Programme national de la mise à niveau touristique, avant d’être nommé directeur de cabinet du ministre du Tourisme en 2008, avec un rôle clé : l’élaboration et la mise en œuvre des stratégies nationales de développement touristique, notamment en présidant le comité de pilotage de l’étude « le tourisme tunisien à l’horizon 2016 », menée par le bureau d’études Roland Berger.

J’ai été ensuite directeur général de l’Office national du tourisme tunisien à une période extrêmement difficile, de 2010 à 2014, avec comme mission de mener une stratégie de diversification de l’offre touristique tunisienne qui dépasse le modèle balnéaire traditionnel. Ma mission était de développer de nouveaux segments à forte valeur ajoutée tels que le tourisme médical, golfique, culturel, de congrès, de bien-être…

Ensuite, en tant que président-directeur général du Groupe touristique Sousse Nord – El Kantaoui, j’ai lancé plusieurs actions structurantes qui ont permis la modernisation et la digitalisation de la gestion des infrastructures de la station touristique, de son port de plaisance et de l’ensemble des sociétés filiales du Groupe. Cette approche a permis de consolider la renommée méditerranéenne de cette destination phare du tourisme tunisien. C’était en 2015, au lendemain des attentats terroristes de Sousse.

En 2020, mon parcours a été couronné par ma nomination en tant que ministre du Tourisme et ministre de la Culture par intérim. C’était en pleine crise sanitaire de la Covid. On parle là des deux ministères les plus impactés par cette pandémie. Cela m’a donné, quand même, une bonne expérience en termes de gestion de crise.

 

Un mot pour conclure, pour résumer votre programme et votre vision pour l’ONU Tourisme.

Je dirais que les mutations que le secteur est en train de connaître nécessitent une stratégie qui doit être collective, qui implique tout le monde : gouvernements, entreprises, citoyens, associations professionnelles…

Mais l’ONU Tourisme a un rôle important, essentiel à jouer dans cette mutation qualitative du tourisme international, celui de coordonner, de conseiller, d’orienter, de sensibiliser, d’assister et d’informer les pays membres. Pour être efficace, l’ONU Tourisme est appelée à renforcer son partenariat avec d’autres agences spécialisées de l’organisation : ONUDI, PNUD, etc.

Un dernier mot. Aujourd’hui, on s’approche de la fin de l’agenda 2030. Le prochain mandat d’ONU Tourisme, c’est 2026-2029. Donc, il y a nécessité d’entamer, dès à présent, la réflexion sur la période post-agenda 2030. Et dans cette tâche, l’ONU Tourisme doit être précurseur. C’est dès maintenant qu’il faut réfléchir, parce que le tourisme est l’un des secteurs les plus menacés.

Il ne faut pas oublier que le tourisme est l’un des piliers de l’économie mondiale. C’est l’un des secteurs les plus dynamiques et les plus influents.

Selon l’ONU Tourisme, en 2024, le PIB direct issu du tourisme va représenter 3% du PIB mondial. Si on ajoute l’effet indirect, l’effet induit, le tourisme représentera 10% du PIB mondial. Le secteur a généré plus de 348 millions d’emplois à travers le monde, soit 1 emploi sur 10 environ. Les recettes du tourisme international ont atteint près de 1 600 milliards de dollars en 2024. À cela, s’ajoute l’effet de synergie sur d’autres secteurs : le commerce international, le transport aérien, les loisirs, la restauration, l’industrie, les services, l’artisanat, etc.

Le tourisme est, par ailleurs, et c’est très important, un secteur à très fort potentiel de croissance. Le nombre d’arrivées des touristes internationaux atteindra 1,8 milliard d’ici 2030, selon les projections de l’ONU Tourisme faites avant la Covid-19. Ce sera probablement plus de 1,8 milliard d’ici 2030.

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Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n° 919 du 9 au 23 mai 2025

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Convention de partenariat touristique tuniso-malgache

Les ministères du Tourisme et de l’Artisanat tunisien et malgache, respectivement Sofiane Tekaya et Viviane Dewa, ont signé un partenariat visant à renforcer les échanges, à encourager les investissements communs et les projets innovants, appuyer les activités pour garantir le développement durable, promouvoir le tourisme et l’artisanat et renforcer les relations touristiques entres les deux pays.

D’une durée de cinq ans, cette convention vise à renforcer la coopération institutionnelle et au sein des organisations régionales et internationales, ainsi que la coopération entre les structures professionnelles.

Elle porte, également, sur l’organisation des salons, foires et autres ateliers périodiques pour permettre aux investisseurs de présenter et de promouvoir des projets touristiques communs.

Il s’agit, aussi, de développer les flux touristiques entre les deux pays et avec les autres pays, l’amélioration de l’attrait des sites touristiques des deux pays, l’échange des expertises et des délégations d’experts, l’incitation à la participation commune dans les salons et les foires de tourisme.

L’accord en question prévoit aussi l’élaboration de programmes de formation en faveur des diplômés du secteur, l’échange des stagiaires pour effectuer des stages dans les unités touristiques, outre la promotion de l’innovation pédagogique dans la formation touristique et hôtelière et le développement du tourisme durable.

S’agissant du domaine de l’artisanat, la convention porte sur l’échange des informations sur les politiques et les stratégies de développement de l’artisanat et le renforcement des capacités des institutions de tutelle notamment en termes d’organisation du secteur et de gestion et la dynamisation des villages artisanaux.

Elle prévoit, aussi, l’échange d’expertises dans le domaine du renforcement des capacités des acteurs de l’artisanat et dans l’amélioration de la qualité, de l’innovation et de la protection des produits artisanaux.

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a souligné que cette convention offrira des perspectives importantes aux secteurs du tourisme et de l’artisanat via le renforcement de la formation et du système de nomes, outre la promotion de la destination tunisienne.

De son côté, lViviane Dewa a qualifié cette convention d’historique vu que la Tunisie dispose d’une expérience riche dans le domaine des services touristiques et l’artisanat, outre la valorisation de l’expérience malgache dans l’artisanat et sa mise à la disposition des artisans tunisiens.

Avec TAP

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Tozeur en plein essor touristique : +10,9 % de visiteurs en quatre mois

08. Mai 2025 um 17:53
Tozeur en plein essor touristique : +10,9 % de visiteurs en quatre mois

La région de Tozeur, véritable porte d’entrée du tourisme saharien et destination emblématique du tourisme oasien en Tunisie, a enregistré une progression remarquable de son activité touristique au cours des quatre premiers mois de l’année. Selon le délégué régional au tourisme, Adel Sbaita, le nombre de visiteurs a connu une hausse de 10,9 %, tandis […]

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Tozeur : hausse record des arrivées touristiques en avril, cap sur les marchés scandinave et européen

08. Mai 2025 um 17:11

Porte d’entrée du désert et haut lieu du tourisme oasien, la destination Tozeur a enregistré, au cours des quatre premiers mois, une progression notable de ses indicateurs avec une augmentation de 10,9% des arrivées et de 11% des nuitées, selon les données du commissariat régional au tourisme.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, le commissaire régional au tourisme, Adel Sbita, a précisé que cette dynamique s’est particulièrement accentuée durant les dix derniers jours du mois d’avril, avec une augmentation de 34,4 % des arrivées touristiques et de 30,5 % des nuitées enregistrées dans la région.

Il a également souligné que la croissance enregistrée à l’échelle régionale dépasse celle constatée à l’échelle nationale pour la même période, qui s’élève à 8%.

Selon la même source, le commissariat régional au tourisme ainsi que les différents acteurs concernés, forts de ces indicateurs positifs, entameront les préparatifs pour la saison estivale. La région devrait accueillir, comme l’année précédente, des groupes de touristes étrangers, notamment européens, en provenance d’autres pôles touristiques, en particulier du tourisme balnéaire.

Les mois de juillet et août avaient ainsi connu une hausse du taux d’occupation hôtelière, avec la programmation de visites vers plusieurs sites touristiques majeurs tels que Chebika, Ong Jmel, les musées et les médinas.

Un programme des visites d’inspection des unités hôtelières est en cours pour évaluer la qualité des services. Le commissariat régional au tourisme participe également à différentes commissions régionales, dont celle de lutte contre les atteintes à l’environnement touristique, de la protection civile, les services du commerce, de la santé, des unités sécuritaires et la commission d’inspection du système de contrôle interne chargé d’évaluer la capacité des hôtels à accueillir les clients.

Par ailleurs, la destination touristique Tozeur devrait accueillir, dans les mois à venir, plusieurs délégations touristiques étrangères dans le cadre d’opérations de promotion du produit touristique.

Certaines de ces actions visent particulièrement le marché scandinave. Une visite d’un groupe de femmes d’affaires suédoises ainsi que d’autres voyagistes scandinaves est notamment prévue pour découvrir le tourisme saharien et contribuer à sa promotion.

En outre, une campagne promotionnelle menée par un tour-opérateur italien devrait également permettre d’attirer des touristes européens dans la région, en plus des actions menées par l’Office national du tourisme tunisien.

 

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Formation touristique : la Tunisie et la Mauritanie s’unissent pour développer les compétences

08. Mai 2025 um 12:08

Une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation touristique a été signée, le 7 mai 2025, entre l’Agence de formation dans les métiers du tourisme (AFMT) et l’Ecole d’hôtellerie et de tourisme de Mauritanie, a annoncé le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, mercredi.

Cette convention a été signée lors d’une rencontre entre le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, et la ministre mauritanienne du Commerce et du Tourisme, Zeinab Ahmednah, dans le cadre de sa participation à la 8e session du Forum international sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique (FITA 2025), qui s’est tenu à Tunis, les 6 et 7 mai 2025.

Elle vise à soutenir l’échange d’expertise et d’expériences dans le domaine de la formation touristique, à développer des programmes conjoints d’éducation et de formation et à organiser des ateliers et des stages de formation au profit des formateurs et des stagiaires.

Elle a également pour objectifs d’améliorer la qualité de la formation dans les professions du tourisme afin de répondre aux exigences du marché, de soutenir la coopération institutionnelle entre les organismes compétents et de promouvoir des partenariats durables dans le domaine du tourisme.

Cette convention a été signée du côté tunisien par le directeur général de l’AFMT, Ahmed Djemal, et du côté mauritanien par le directeur général de l’Ecole d’hôtellerie et de tourisme de Mauritanie, Mohamed Zine El Abidine.

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Tunisie-Libye : vers un partenariat stratégique dans le tourisme et l’artisanat

Von: walid
08. Mai 2025 um 10:39

La promotion du partenariat tuniso-libyen dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat ainsi que la mise en œuvre du mémorandum d’entente dans le domaine de l’artisanat, ont été au centre d’une rencontre tenue mardi entre le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, et son homologue libyen, Nasreddine Milad El-Fazzani.

Selon un communiqué publié mercredi par le ministère, la rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la visite de travail effectuée par le ministre libyen du Tourisme en Tunisie à l’occasion de sa participation à la 8ème édition de la conférence internationale sur le financement, l’investissement et le commerce en Afrique (FITA 2025), les deux parties ont convenu de renforcer davantage les échanges dans les domaines de la formation professionnelle et de multiplier la participation aux expositions outre la promotion des produits de l’artisanat et l’encouragement à l’investissement et au partenariat entre les acteurs du secteur.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune d’atteindre un niveau de partenariat stratégique et durable, fondé sur le développement des compétences, l’échange d’expertises et la promotion de l’investissement dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat.

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Tunisie–RDC : vers un partenariat renforcé dans le tourisme et l’artisanat

Von: walid
08. Mai 2025 um 09:51

L’examen des moyens a même de développer la coopération dans les domaines de la formation, de l’expertise, ainsi, que le renforcement de la liaison aérienne entre la Tunisie et la République démocratique du Congo (RDC), ont été examinés, lors d’une rencontre tenue, mardi soir, à Tunis, entre le Ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya et son homologue du RDC, Didier M’Pambia Musanga. L’objectif est d’ouvrir de nouvelles perspectives aux opérateurs touristiques des deux pays.

Au cours de cette rencontre, l’expérience tunisienne en matière de gestion du secteur touristique a été présentée. La partie tunisienne a passé en revue, le mode de gestion des institutions sous la tutelle du ministère du Tourisme, les axes de la stratégie nationale du tourisme, ainsi, que les mécanismes adoptés pour renforcer la qualité, la gouvernance et la formation.

Les discussions ont, également, porté sur les opportunités d’investissement qu’offre la Tunisie dans le domaine touristique, notamment, dans les secteurs du tourisme alternatif, culturel, saharien, ainsi que dans l’artisanat.

Il s’agit de développer davantage le tourisme durable dans toutes les régions.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de renforcer, développer les relations de coopération bilatérale dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat et d’élargir les perspectives de partenariat commun dans le cadre d’un partenariat africain fondé sur la complémentarité et la solidarité.

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Tunisie–Mauritanie : un accord pour renforcer la formation dans le secteur touristique

Une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation touristique a été signée, mercredi 7 mai 2025, entre l’Agence de formation dans les métiers du tourisme (AFMT) et l’Ecole d’hôtellerie et de tourisme de Mauritanie, annonce le ministère du Tourisme et de l’Artisanat.

Cette convention est intervenue lors d’une rencontre entre le ministre tunisien du Tourisme, Sofiene Tekaya, et la ministre mauritanienne du Commerce et du Tourisme, Zeinab Ahmednah, en marge de sa participation à la 8e session du Forum international sur le financement de l’investissement et du commerce en Afrique (FITA 2025), qui s’est tenu à Tunis, les 6 et 7 mai 2025. Et elle a été signée du côté tunisien par le directeur général de l’AFMT, Ahmed Djemal, et du côté mauritanien par le directeur général de l’Ecole d’hôtellerie et de tourisme de Mauritanie, Mohamed Zine El Abidine.

Elle vise à soutenir l’échange d’expertise et d’expériences dans le domaine de la formation touristique, à développer des programmes conjoints d’éducation et de formation et à organiser des ateliers et des stages de formation au profit des formateurs et des stagiaires.

Ses objectifs concernent également l’amélioration de la qualité de la formation dans les professions du tourisme afin de répondre aux exigences du marché, le soutien à la coopération institutionnelle entre les organismes compétents et la promotion des partenariats durables dans le domaine du tourisme.

Avec TAP

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Tourisme et artisanat : coopération bilatérale dynamique entre Tunis et Tripoli

La promotion du partenariat tuniso-libyen dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat ainsi que la mise en œuvre du mémorandum d’entente dans le domaine de l’artisanat, ont été au centre d’une récente rencontre entre le ministre tunisien du Tourisme, Sofiene Tekaya, et son homologue libyen, Nasreddine Milad El-Fazzani.

Selon un communiqué publié mercredi par le ministère, la rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite de travail du ministre libyen du Tourisme en Tunisie à l’occasion de sa participation à la 8ème édition de la conférence internationale sur le financement, l’investissement et le commerce en Afrique (FITA 2025).

Les deux responsables ont convenu de renforcer davantage les échanges dans les domaines de la formation professionnelle et de multiplier la participation aux expositions, outre la promotion des produits de l’artisanat et l’encouragement à l’investissement et au partenariat entre les acteurs du secteur.

Les deux ministres ont réaffirmé leur volonté commune d’atteindre un niveau de partenariat stratégique et durable, fondé sur le développement des compétences, l’échange d’expertises et la promotion de l’investissement dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat.

Avec TAP

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Tunisie/RDC : Développement de la coopération touristique et le renforcement de la liaison aérienne

L’examen des moyens a même de développer la coopération dans les domaines de la formation, de l’expertise, ainsi, que le renforcement de la liaison aérienne entre la Tunisie et la République démocratique du Congo (RDC), ont été examinés, lors d’une rencontre tenue, mardi 6 mai, à Tunis, entre le Ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya et son homologue du RDC, Didier M’Pambia Musanga. L’objectif est d’ouvrir de nouvelles perspectives aux opérateurs touristiques des deux pays.

Au cours de cette rencontre, l’expérience tunisienne en matière de gestion du secteur touristique a été présentée. La partie tunisienne a passé en revue, le mode de gestion des institutions sous la tutelle du ministère du Tourisme, les axes de la stratégie nationale du tourisme, ainsi, que les mécanismes adoptés pour renforcer la qualité, la gouvernance et la formation.

Les discussions ont, également, porté sur les opportunités d’investissement qu’offre la Tunisie dans le domaine touristique, notamment, dans les secteurs du tourisme alternatif, culturel, saharien, ainsi que dans l’artisanat.

Il s’agit de développer davantage le tourisme durable dans toutes les régions.

Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de renforcer, développer les relations de coopération bilatérale dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat et d’élargir les perspectives de partenariat commun dans le cadre d’un partenariat africain fondé sur la complémentarité et la solidarité.

Avec TAP

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Gabès accueille le Forum arabe de l’investissement touristique

05. Mai 2025 um 17:46

La ville de Gabès abrite, du 7 au 9 mai courant, le Forum arabe pour l’investissement touristique et économique, qui sera organisé à l’initiative de l’Association Horizon pour le tourisme, la culture, le développement et la coopération internationale.

Cet événement vise à dynamiser l’investissement dans le secteur touristique au sud de la Tunisie, en particulier dans la région de Gabès. Il réunira plusieurs investisseurs venus de divers pays arabes.

Au programme du forum, des visites de terrain dans des sites emblématiques tels que Chenini, les grottes d’El Hamma-Ouest, où un projet d’une station thermale sera mis en place, ainsi que Toujane, Zarat et la plage de Limaoua, site retenu pour l’aménagement d’une zone touristique écologique intégrée. Les participants découvriront également les anciens quartiers de El Menzel et Jara.

En plus des visites, plusieurs communications sont prévues autour du rôle des agences de voyages dans le développement du tourisme arabe, des opportunités d’investissement dans la région et des mécanismes de soutien disponibles.

Dans le cadre de cette manifestation dédiée à la promotion du tourisme à Gabès, plusieurs interventions seront présentées autour de l’importance de la coopération entre les agences de voyages pour le développement du tourisme arabe, des opportunités d’investissement touristique dans la région de Gabès, ainsi que des mécanismes de soutien et avantages disponibles dans ce domaine.

Le forum se tiendra au Centre de stages, de vacances et de camping de Chela, à Chenini (Gabès). Il sera aussi marqué par des ateliers consacrés à l’artisanat local, véritable vitrine du savoir-faire traditionnel de la région.

 

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Tourisme en Tunisie : plus de 2,3 millions de visiteurs à la mi-avril 2025

02. Mai 2025 um 14:00

À la date du 20 avril 2025, la Tunisie a accueilli plus de 2,3 millions de touristes, enregistrant ainsi une hausse de 8,8 % par rapport à la même période de l’année précédente, selon les déclarations de Mohamed Mehdi Hloui, directeur général de l’Office national du tourisme tunisien. Les recettes touristiques ont également connu une […]

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Nabeul vibre au rythme du Festival de la fleur de bigaradier 

30. April 2025 um 09:09

Du 25 au 27 avril  2025, Nabeul a vibré au rythme du Festival de la fleur de bigaradier pour célébrer l’un des trésors emblématiques de la région du Cap Bon. Le festival a offert une vitrine diversifiée des produits locaux : eaux florales, confitures, gelées, produits cosmétiques et créations artisanales.

Pendant trois jours, la fleur de bigaradier a été au cœur d’un programme riche mêlant exposition-vente, ateliers artisanaux, conférences et concours, réunissant producteurs, artisans, visiteurs et institutionnels autour d’une ambition commune: valoriser durablement ce produit du terroir unique.

L’évènement s’est tenu à Dar Nabel, le siège de l’Association de sauvegarde de la ville de Nabeul (ASVN) et a compté avec l’appui du projet Pampat, qui est mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) avec un financement suisse du Seco.

Tout au long du festival, les visiteurs ont pu découvrir une large expovente réunissant les producteurs de la région. Eaux florales de bigaradier, produits cosmétiques, confitures, gelées, articles artisanaux, tableaux de mosaïques inspirés par la fleur emblématique ont été exposés. Toute la diversité et la richesse du patrimoine local était mis à l’honneur.

Cette vitrine vivante a permis aux visiteurs d’aller à la rencontre des acteurs du terroir et d’apprécier l’authenticité des savoir-faire, en assistant à des ateliers de distillation et des démonstrations artisanales et artistiques. Par ailleurs, plusieurs ateliers culinaires traditionnels ont valorisé l’utilisation ancestrale de l’eau de fleur de bigaradier dans les recettes du patrimoine gastronomique de Nabeul.

Diversification de l’offre touristique

En marge du festival, une conférence autour du projet de lancement de la «Route du bigaradier» a permis de présenter en détail cette initiative structurante. Cette route, inspirée de modèles internationaux de valorisation du patrimoine naturel et agricole, ambitionne de relier dans un futur proche plusieurs activités qui intègrent le maillon agricole, la transformation et la valorisation artisanale et touristique du bigaradier à Nabeul. Elle s’inscrit dans une démarche de diversification de l’offre touristique régionale, en valorisant le terroir tout en stimulant l’économie locale. Les débats ont mis en lumière les enjeux et les perspectives de ce projet pour la région. Il s’agit notamment de développer un tourisme culturel durable, de prolonger la saison touristique au-delà de l’été, d’encourager les circuits courts et de créer de nouveaux débouchés pour les artisans et les producteurs. À cette occasion, Wahid Ben Fradj, le commissaire régional au tourisme de Nabeul, a affirmé : «La Route du bigaradier est un projet ambitieux qui répond parfaitement aux nouvelles attentes des visiteurs en quête d’authenticité. Elle permettra de renforcer l’attractivité de Nabeul tout au long de l’année et de dynamiser durablement l’économie locale.»

De son côté, Zouhaier Bellamine, président de l’ASVN, a souligné : «Ce projet est porteur d’avenir pour notre région. Il implique un engagement collectif pour faire rayonner notre patrimoine naturel et artisanal à l’échelle nationale et internationale. Nous sommes déterminés à relever ce défi en mobilisant tous les acteurs locaux.»

Concours de la meilleure eau de fleur de bigaradier

Le festival a également accueilli la première édition du concours de la meilleure eau de fleur de bigaradier, un temps fort visant à stimuler l’amélioration continue de la qualité du produit, du respect des bonnes pratiques de fabrication, de la traçabilité ainsi que de l’innovation en matière de présentation. Le concours a mobilisé un jury d’experts pour évaluer les échantillons selon des critères précis incluant les caractéristiques organoleptiques, la présentation du produit à travers l’emballage et la qualité sensorielle.

À l’issue de ce processus rigoureux, la société Organica a remporté la première place, suivie de la société Mida avec une médaille d’argent, tandis que la coopérative SMBSA commercialisant la marque Fechka Flowers a décroché la troisième place. Ce concours contribue à instaurer une véritable culture de l’excellence parmi les producteurs de la région.

Cette première édition du concours constitue l’aboutissement de tout un processus initié dans le cadre du projet Pampat. Plusieurs sessions de formations en faveur des producteurs et artisans de la région de Nabeul pour maîtriser la qualité de leurs produits, ont été organisées. Une formation pour l’élaboration d’un panel de dégustation qui permettra d’évaluer les caractéristiques organoleptiques de l’eau de fleur de bigaradier et de poser les bases d’une démarche qualité structurée a également été initiée.

Le festival a également été l’occasion de valoriser la fleur de bigaradier à travers différentes techniques artisanales développées lors des ateliers créatifs en pâte Fimo et en céramique au sein du Hub Design de Nabeul relevant de l´Office national de l’artisanat (Ona).  Ces ateliers ont permis aux artisans et jeunes créateurs d’explorer de nouvelles techniques tout en s’inspirant de l’univers du bigaradier. Ils ont ainsi contribué à renforcer les synergies entre le patrimoine artisanal et valorisation des produits du terroir, dans une approche résolument tournée vers la créativité.

Une dynamique de développement régional

La responsable du Hub Design, Sana Mansour, a salué l’impact de cette initiative : «Cette nouvelle démarche permet aux créateurs locaux de développer de nouveaux produits qui tirent leur inspiration du patrimoine de la région. C’est une passerelle entre mémoire culturelle et innovation créative, une dynamique porteuse pour tout l’écosystème local.»

Impulser une dynamique de développement régional autour des produits du terroir phares, en conjuguant agriculture, artisanat et tourisme pour créer de nouvelles opportunités économiques et touristiques durables, tel est l’objectif recherché à travers les différentes activités initiées dans la région de Nabeul.

Le festival a été organisé dans le cadre de la première Stratégie tunisienne de promotion et de valorisation des produits du terroir, en cours de mise en œuvre dans le gouvernorat de Nabeul depuis 2022 par la Direction générale de la production agricole (DGPA) du ministère de l’Agriculture et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), avec l’appui du projet Pampat (Onudi /Seco).

La fleur de bigaradier a été sélectionnée comme l’un des produits phares du gouvernorat de Nabeul et bénéficie d’un programme d’appui spécifique à travers cette stratégie. Un ensemble d’actions de valorisation et de promotion est en cours, mené en partenariat avec les institutions concernées, les acteurs privés et la société civile.         

Communiqué.

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Fam Trip : La Tunisie accueille 180 agents de voyages allemands


Par le biais de ce Fam Trip, l’ONTT vise à stimuler les ventes de la Tunisie en Allemagne pendant notamment la saison hivernale et à améliorer l’accessibilité aérienne en mettant en place des liaisons charter directes.

L’Office national du tourisme tunisien (ONTT) lance l’opération « Travel Vibes Tunisie », un méga Fam Trip (voyage de familiarisation, ndlr) qui se déroule du 28 avril au 2 mai 2025, en partenariat avec la compagnie aérienne allemande Discover Airlines (groupe Lufthansa), la chaîne hôtelière internationale Iberostar, et la plateforme professionnelle allemande Expipoint.

L’événement va réunir environ 180 agents de voyages venus de différentes régions d’Allemagne pour découvrir les principales attractions touristiques de la Tunisie.

Deux groupes d’agents de voyages participeront au voyage ; le premier au départ de Francfort, qui séjournera du 28 au 30 avril, et le second au départ de Munich, qui visitera la Tunisie du 29 avril au 2 mai. Ce Fam Trip va permettre de renforcer les liens entre la destination et les agents de voyages allemands, tout en mettant en avant la diversité de l’offre touristique tunisienne.

Liaisons charter directes

Il s’agira également de renforcer la présence de la Tunisie sur le marché allemand en promouvant la destination auprès des réseaux d’agences de voyages, de stimuler les ventes de la Tunisie en Allemagne en prévision de la saison estivale et de la saison hivernale prochaine, d’améliorer l’accessibilité aérienne en mettant en place des liaisons charter directes opérées par Discover Airlines depuis Francfort et Munich vers les aéroports de Monastir et Djerba.

Les participants auront, donc, l’occasion de découvrir des régions emblématiques telles que Monastir, Mahdia, Sousse, Port El Kantaoui, Kairouan et El Jem, avec au menu des visites de sites culturels incontournables et des expériences culinaires.

Le ministère du Tourisme, à travers l’ONTT, cherche en effet à renforcer davantage l’accessibilité aérienne de la Tunisie et à consolider sa position au sein du réseau de vente allemand, afin de dynamiser les flux touristiques vers la destination.

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Le Tunisien Habib Ammar candidat à la présidence de l’OMT

29. April 2025 um 12:59

L’ancien ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Habib Ammar, est le candidat de la Tunisie au poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Il possède l’expérience, la compétence et le rayonnement nécessaires , mais le succès de sa candidature reste tributaire de la capacité de la diplomatie tunisienne à l’imposer face aux autres candidats.

A cette occasion, Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Tunisiens à l’étranger, a tenu, lundi 28 avril 2025, au siège de l’Académie diplomatique internationale à Tunis, une conférence de presse de présentation du candidat tunisien.

Le ministre des Affaires étrangères a incité les ambassadeurs présents à soutenir la candidature d’Habib Ammar, désigné officiellement par l’État tunisien, tout en respectant les autres candidats.

De son côté, le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a indiqué que la Tunisie est un point de rencontre des civilisations et que le tourisme y joue un rôle essentiel dans le rapprochement des cultures. Il a ajouté que la diplomatie tunisienne s’efforce de renforcer cet aspect dans le cadre du développement, soulignant qu’il est temps pour la Tunisie d’assumer un rôle de leader dans ce domaine.

Habib Ammar a exposé sa perspective pour le secteur du tourisme, qu’il a organisée autour de quatre axes, décrits comme des défis mondiaux : la croissance démographique, l’afflux des touristes, la compétitivité et la pérennité.

Le candidat a mis en évidence le défi économique du secteur touristique, en prévoyant que le nombre de touristes dans le monde pourrait atteindre près de 1,8 milliard d’ici 2030. Il a également évoqué l’importance politique du tourisme dans la consolidation des liens entre les nations, ainsi que les mesures de sécurité à mettre en place pour suivre les évolutions constantes du secteur face à la diversification des offres touristiques et l’influence croissante de la technologie et de la numérisation.

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